Aller au contenu

No Woman, No Cry

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 13 juillet 2024 à 16:16 et modifiée en dernier par Milyon (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
No Woman, No Cry

Chanson de Bob Marley and the Wailers
extrait de l'album Natty Dread
Sortie
Enregistré 1974
Island Studio
Genre Reggae, gospel, soul-ballad
Auteur-compositeur Vincent Ford
Producteur Chris Blackwell et les Wailers
Label Tuff Gong
Island Records

No Woman, No Cry est une chanson de Bob Marley, créditée sous le nom de Vincent Ford. Elle figure sur l'album Natty Dread (1974), mais c'est la version de l'album Live!, sortie en single en qui reste la plus célèbre et deviendra un succès planétaire[1].

Bob Marley a peut-être écrit la chanson[2],[3] ou la mélodie[4] mais aurait donné les crédits de la chanson à son ami d'enfance Vincent Ford (1940-2008) afin d'assurer la survie de sa soupe populaire, se situant à Trenchtown, le ghetto où Marley a grandi[5]. Une autre version veut qu'il ait crédité son ami d'enfance afin de ne pas verser de droits d'auteur à Danny Sims, propriétaire de Cayman Music avec qui il avait signé un contrat en 1968. Il est à noter que trois autres chansons Crazy Baldheads, Roots Rock Reggae et Positive Vibration ont été créditées à Vincent Ford.

Le titre provient d’une expression jamaïcaine, « no woman, nuh cry » qui en créole jamaïcain signifie : « femme, ne pleure pas » (et non « pas de femme, pas de larmes »)[6],[7],[8]. La chanson est en partie inspirée de l'époque où Bob Marley passait son temps dans la cour (yard) de Vincent Ford avec Rita Anderson (qui deviendra Rita Marley sa femme) et quelques amis dans le ghetto de Trenchtown. Dans une interview du 2012, Rita Marley a confirmé cette version : « Dans cette chanson, Bob raconte notre vie à Trenchtown. Nous ne possédions rien, excepté nos pieds pour marcher. »

Cette chanson a été reprise notamment par Byron Lee, Joe Cocker, Boney M, les Fugees, Jimmy Cliff, Derrick Morgan, Johnny Clarke, Ken Boothe, Tapper Zukie, Rancid, Sean Kingston, Londonbeat, Gilberto Gil, Dubmatique, Joss Stone, Joan Baez, I Muvrini, Xavier Rudd, Yeshe et Eric Clapton.

Le chanteur américano-français Joe Dassin a par ailleurs intégré en 1978 à son répertoire, une version en français écrite par les paroliers Pierre Delanoë et Claude Lemesle qui, tout en conservant la musique, mais sans le rythme reggae, modifie le sens des paroles. Dans celles-ci, « Si tu penses à moi » (qui est aussi le titre) remplace « No woman no cry » au moment du refrain. Dassin a aussi interprété une version en espagnol, titrée Si tu me extrañas.

Le magazine Rolling Stone l'a classé trente-septième plus grande chanson de tous les temps[9].

Classements hebdomadaires

[modifier | modifier le code]

Version de Bob Marley and The Wailers

[modifier | modifier le code]
Graffiti à Paris reprenant le titre de la chanson.
Classement (1975) Meilleure
place
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Single Top 100)[10] 23
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas (Single Tip)[10] 2
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (UK Singles Chart)[11] 22
Classement (1981) Meilleure
place
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande (RMNZ)[12] 30
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (UK Singles Chart)[11] 8
Classement (2012) Meilleure
place
Drapeau de la France France (SNEP)[13] 103

Dans la culture

[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Bob Marley : No Woman No Cry », sur France Bleu (consulté le ).
  2. « No, Woman, No Cry 'songwriter' dies », BBC (1er janvier 2009).
  3. (en) « In pictures: The legacy of Bob Marley », BBC (consulté le ).
  4. (en) Patrick Humphries, « No Woman No Cry », BBC Radio 2, BBC, (consulté le ).
  5. « News », sur Rolling Stone (consulté le )
  6. Dawes, Kwame. Bob Marley: Lyrical Genius. London: Sanctuary, 2002 (ISBN 1-86074-433-8), p. 119.
  7. Kwame Dawes, Bob Marley: Lyrical Genius, Bobcat Books, Londres, 2012
  8. Franz Bourlet, Histoire de la musique pop-rock, Bebooks Editions, 2014
  9. « 500 Greatest Songs of All Time », sur Rolling Stone (consulté le )
  10. a et b (nl) Dutchcharts.nl – Bob Marley & The Wailers – No Woman, No Cry (Live '75). Single Top 100. Hung Medien. Consulté le 12 mars 2018.
  11. a et b Tsort, « Song artist 393 - Bob Marley », sur tsort.info (consulté le ).
  12. (en) Charts.org.nz – Bob Marley & The Wailers – No Woman, No Cry (Live '75). RMNZ. Hung Medien. Consulté le 12 mars 2018.
  13. Lescharts.com – Bob Marley & The Wailers – No Woman, No Cry (Live '75). SNEP. Hung Medien. Consulté le 12 mars 2018.

Liens externes

[modifier | modifier le code]