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Croix-de-Vie apparaît sur la rive droite de la Vie au XVIe siècle, lorsque le duc de Montausier accorde aux marins de Saint-Gilles des parcelles de terrain sur la « petite île » pour qu'ils puissent y construire leurs habitations[3]. En 1610, Marie de Beaucaire fait construire le « grand môle », le « quai neuf de Madame » ainsi qu'une chapelle utilisée jusqu'à la construction de l'église Sainte-Croix en 1896.
En 1622, la « petite île » fait désormais partie de l'île de Riez. Le , le roi Louis XIII y écrase les 7 000 huguenots de Benjamin de Rohan seigneur de Soubise qui parvient à s'échapper. Mais le gros de ses troupes est pris comme dans une nasse à Croix-de-Vie. C'est un massacre : plusieurs milliers de cadavres jonchent les rues. Le roi ne s'attarde pas devant ce spectacle : Il passe la nuit à Apremont.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Havre-de-Vie[4].
Une légende du XIXe siècle se déroule à Croix-de-Vie : elle évoque le « fredet », une cheminée creusée par l'océan dans les rochers et par laquelle le ressac (le retour violent des vagues vers le large) jaillit tel un geyser[5].
Adeline Boutain (1862-1946), photographe, éditrice de cartes postales. Elle tient une boutique d'articles de plage et de pêche, quai de la République, le Grand bazar de la Tentation. Ses petits-fils, Yves et Marcel Boutain, céramistes, transforment, en 1936, le commerce en faïencerie[7].
↑(fr) « Un peu d'histoire » sur le site officiel de l'Office du tourisme de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, consulté le 1er juillet 2009
↑Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN2-84561-263-X), p. 116.
(fr) Dominique Auzias, Carole Chollet, Jean-Paul Labourdette et Marie-Madeleine Lauprete, Le Petit Futé Vendée, éditions Petit Futé, , 405 p. (ISBN978-2-7469-2177-1 et 2-7469-2177-4, lire en ligne), « Saint-Gilles-Croix-de-Vie », p. 328-341
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.