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À partir de 1793, elle réalisa en plâtre ou en terre cuite les bustes de personnalités comme [[Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt|Théroigne de Méricourt]] ou les professeurs [[Étienne Geoffroy Saint-Hilaire|Geoffroy Saint-Hilaire]] et [[Georges Cuvier|Cuvier]], le préfet [[Louis Chicoilet de Corbigny|Corbigny]], ou encore Marscele, directeur de l'[[Imprimerie nationale (France)|Imprimerie impériale]]. En 1806, elle sculpta, à la demande de Corbigny, le décor en [[bas-relief]] d'une fontaine érigée à [[Blois]] près de l'[[Église Saint-Vincent-de-Paul de Blois|église Saint-Vincent-de-Paul]]. Ce bas-relief en [[marbre de Carrare]] représentait une allégorie de la ville natale du père de l'artiste.


Julie Charpentier répondit à plusieurs reprises à des commandes de l'État. En 1816, le ministère de la Maison du roi lui commanda un buste en marbre du [[Le Dominiquin|Dominiquin]] destiné au [[musée du Louvre]]. Achevé par Julie Charpentier en 1818, il est livré l'année suivante. Pour la [[galerie des batailles]] du [[château de Versailles]], elle réalisa les bustes du colonel [[François Louis de Morlan|Morland]] (1806) et de [[Pierre Lescot]] (1814).
Julie Charpentier répondit à plusieurs reprises à des commandes de l'État. En 1816, le ministère de la Maison du roi lui commanda un buste en marbre du [[Le Dominiquin|Dominiquin]] destiné au [[musée du Louvre]]. Achevé par Julie Charpentier en 1818, il est livré l'année suivante. Pour la [[galerie des batailles]] du [[château de Versailles]], elle réalisa les bustes du colonel [[François Louis de Morlan|Morland]] (1806) et de [[Pierre Lescot]] (1814).


Avant 1820, elle sculpta les bustes en marbre blanc de [[Joseph-Marie Vien]] et de [[Gérard Audran]] ([[musée des beaux-arts de Lyon]]). Julie Charpentier dessina également des portraits au crayon noir et des imitations de camées gravées dans des pierres à rasoir.
Avant 1820, elle sculpta les bustes en marbre blanc de [[Joseph-Marie Vien]] et de [[Gérard Audran]] ([[musée des beaux-arts de Lyon]]). Julie Charpentier dessina également des portraits au crayon noir et des imitations de camées gravées dans des pierres à rasoir.


Elle est aussi connue pour son talent de [[taxidermiste]], qu'elle exerça au [[jardin des plantes de Paris]], où elle empailla une panthère et réalisa des moulages d'autres animaux à temps complet à partir de 1826.
Elle est aussi connue pour son talent de [[taxidermiste]], qu'elle exerça au [[jardin des plantes de Paris]], où elle empailla une panthère et réalisa des moulages d'autres animaux à temps complet à partir de 1826.

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== Œuvres dans les collections publiques ==
== Œuvres dans les collections publiques ==
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== Annexes ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Anastasia Easterday, « Labeur, Honneur, Douleur’: Sculptors Julie Charpentier, Félicie de Fauveau, and Marie d’Orléans. », ''Woman’s Art Journal'', vol. 18, no. 2, 1997, pp. 11–16. ''JSTOR'', https://doi.org/10.2307/1358545.
* T.-C. Brun Neergaard, « Lettre sur un ouvrage de {{Mlle}} Julie Charpentier, statuaire », ''Revue philosophique, littéraire et politique'', {{1er|trimestre}} 1806, p. 364 ; rééditée dans [[Paul Lacroix (écrivain)|Paul Lacroix]] (dir.), ''Revue universelle des Arts'', t. 22, Paris/Bruxelles, 1865, p. 113-116.
* T.-C. Brun Neergaard, « Lettre sur un ouvrage de {{Mlle}} Julie Charpentier, statuaire », ''Revue philosophique, littéraire et politique'', {{1er|trimestre}} 1806, p. 364 ; rééditée dans [[Paul Lacroix (écrivain)|Paul Lacroix]] (dir.), ''Revue universelle des Arts'', t. 22, Paris/Bruxelles, 1865, p. 113-116.
* Olivier Vayron, « Le patrimoine scientifique des Invisibles. Reconsidérer les Petites–Mains au service de l’anatomie comparée au Muséum de Paris. », ''Organon'', 2021, 53, pp.97-128.


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===

Dernière version du 26 octobre 2024 à 12:09

Julie Charpentier
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
signature de Julie Charpentier
Signature de Julie Charpentier sur le buste du Dominiquin (1818), Paris, musée du Louvre.

Marguerite Julie Charpentier, née à Paris le où elle est morte le , est une sculptrice et une taxidermiste française.

Le père de Julie Charpentier, François-Philippe Charpentier, est un graveur et mécanicien blésois installé à Paris. C'est auprès de lui que Julie Charpentier apprit les rudiments du dessin avant de devenir l'élève du sculpteur Augustin Pajou.

À partir de 1793, elle réalisa en plâtre ou en terre cuite les bustes de personnalités comme Théroigne de Méricourt ou les professeurs Geoffroy Saint-Hilaire et Cuvier, le préfet Corbigny, ou encore Marscele, directeur de l'Imprimerie impériale. En 1806, elle sculpta, à la demande de Corbigny, le décor en bas-relief d'une fontaine érigée à Blois près de l'église Saint-Vincent-de-Paul. Ce bas-relief en marbre de Carrare représentait une allégorie de la ville natale du père de l'artiste.

Julie Charpentier répondit à plusieurs reprises à des commandes de l'État. En 1816, le ministère de la Maison du roi lui commanda un buste en marbre du Dominiquin destiné au musée du Louvre. Achevé par Julie Charpentier en 1818, il est livré l'année suivante. Pour la galerie des Batailles du château de Versailles, elle réalisa les bustes du colonel Morland (1806) et de Pierre Lescot (1814).

Avant 1820, elle sculpta les bustes en marbre blanc de Joseph-Marie Vien et de Gérard Audran (musée des beaux-arts de Lyon). Julie Charpentier dessina également des portraits au crayon noir et des imitations de camées gravées dans des pierres à rasoir.

Elle est aussi connue pour son talent de taxidermiste, qu'elle exerça au Jardin des Plantes de Paris, où elle empailla une panthère[1], et réalisa des moulages d'autres animaux à temps complet à partir de 1826.

Marguerite Julie Charpentier meurt le dans le 12e arrondissement de Paris[2].

Œuvres dans les collections publiques

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  • 1793 : Autoportrait.
  • 1801 : Buste de Geoffroy Saint-Hilaire.
  • 1806 : Bas-relief représentant la ville de Blois avec ses attributs, modèle du bas-relief de la fontaine de Blois ; Buste de M. Corbigny, préfet du département de Loir-et-Cher ; Buste du colonel Morland.
  • 1812 : Le Roi de Rome, buste en plâtre.
  • 1819 : Buste du Dominiquin ; La Chirurgie, bas-relief destiné à la fontaine de la Bastille.
  • 1822 : Clémence Isaure, buste en marbre des Pyrénées[6], commandé par le ministère de l'Intérieur pour la ville de Toulouse.
  • 1824 : La Géographie, bas-relief destiné à la fontaine de la Bastille.


Notes et références

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  1. Olivier Vayron, « Le patrimoine scientifique des Invisibles. Reconsidérer les Petites-Mains au service de l’anatomie comparée au Muséum de Paris », Organon, no 53,‎ , p. 112 (lire en ligne)
  2. Actes de décès de l'état-civil reconstitué de Paris (23/02/1845), cote 5Mi1 1328 : Acte de décès de Marguerite Julie Charpentier, Archives de Paris, 50 p. (lire en ligne), p. 25
  3. « Portrait d'homme », notice sur le site de l'agence photographique de la Réunion des musées nationaux.
  4. Notice no 11996, base Atlas, musée du Louvre.
  5. « Buste de Joseph-Marie Vien », notice de l'oeuvre, sur Musée Fabre (consulté le ).
  6. P. Brard, « Marbre », in Frédéric Cuvier (dir.), Dictionnaire des Sciences naturelles, t. 29, Paris/Strasbourg, Levrault, 1823, p. 104.

Bibliographie

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  • Anastasia Easterday, « Labeur, Honneur, Douleur’: Sculptors Julie Charpentier, Félicie de Fauveau, and Marie d’Orléans. », Woman’s Art Journal, vol. 18, no. 2, 1997, pp. 11–16. JSTOR, https://doi.org/10.2307/1358545.
  • T.-C. Brun Neergaard, « Lettre sur un ouvrage de Mlle Julie Charpentier, statuaire », Revue philosophique, littéraire et politique, 1er trimestre 1806, p. 364 ; rééditée dans Paul Lacroix (dir.), Revue universelle des Arts, t. 22, Paris/Bruxelles, 1865, p. 113-116.
  • Olivier Vayron, « Le patrimoine scientifique des Invisibles. Reconsidérer les Petites–Mains au service de l’anatomie comparée au Muséum de Paris. », Organon, 2021, 53, pp.97-128.

Liens externes

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