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« Racines chrétiennes de la France » : différence entre les versions

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Version du 31 janvier 2024 à 12:57

En 496, le baptême de Clovis à Reims marque la conversion du roi des Francs à la religion chrétienne. Cet évènement est fondateur dans le discours sur les racines.

Les racines chrétiennes de la France sont une expression politique, très présente dans les discours des droites en France à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle[1],[2]. Il est également utilisé par des prélats de l'Église catholique. Il est massivement utilisé dans le contexte d'importants flux d'immigration extra-européenne en Europe, issus de pays essentiellement musulmans, depuis les années 1970. L'omniprésence du terme conduit parfois à le qualifier de lieu commun et de slogan politique. Il s'agit d'un topique généralement attribué aux tendances identitaires, conservatrices et populistes de la droite française.

Son utilisation est avérée au sein de divers partis politiques de droite, comme l'UMP (puis Les Républicains), le FN (puis le Rassemblement national), Reconquête ou encore Debout la France.

Historique

La bataille de Poitiers (732) opposant l'armée de Charles Martel aux troupes du Califat omeyyade est un marqueur notable du discours sur les racines chrétiennes de la France dans le contexte d'une importante immigration musulmane au XXIe siècle.

« Fils aîné de l'Église » est un titre qui fut systématiquement porté par les rois de France à partir de Charles VIII en référence au baptême de Clovis, premier roi baptisé dans la foi de Nicée. La formule fut appliquée ensuite au royaume de France au XVIe siècle puis à la France républicaine au xixe siècle. L’expression « France, fille aînée de l'Église » est attestée pour la première fois lors du « Discours sur la vocation de la nation française » prononcé le 14 février 1841 par le père dominicain Henri-Dominique Lacordaire dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, évoquant le lien entre le comte de Marnes alors en exil et sa filiation avec l'Église. Le titre de Fils aîné de l'Église peut être comparé à celui de Très chrétien, également spécifique au roi de France.

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. « Racines chrétiennes. Et si pour s’en inspirer et pour les pratiquer, il fallait d’abord les redécouvrir. », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. « “Le catholicisme est redevenu un objet politique” », sur Le Pèlerin, (consulté le )

Bibliographie

  • Yann Raison du Cleuziou, Une contre-révolution catholique. Aux origines de La Manif pour tous, Paris, Éditions du Seuil, , 379 p..
  • Jean-Laurent Cassely et Jérôme Fourquet, La France sous nos yeux. Economie, paysages, nouveaux modes de vie, Éditions du Seuil,
  • Jérôme Fourquet, À la droite de Dieu. Le réveil identitaire des catholiques, Paris, Cerf, , 174 p..
  • Florian Michel et Yann Raison du Cleuziou (dir.), À la droite du Père. Les catholiques et les droites de 1945 à nos jours, Paris, Seuil, , 784 p..
  • Le Figaro Histoire n° 28, « Les racines chrétiennes de la France », 2016