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Jean-Yves Marin

Fonction

Directeur de musée

Biographie

Naissance	1955 Caen
Nationalité	France
Formation	Université de Caen-Normandie
Activité	Directeur de Musée d'art et d'histoire de Genève

Autres informations

Distinctions	Chevalier de la Légion d'honneur‎ (2009) Officier de l'ordre national du Mérite (2014)

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Jean-Yves Marin est un archéologue, médiéviste et conservateur en chef du patrimoine français. Il est né à Caen en 1955.

Jean-Yves Marin a fait ses études universitaires à Caen et s’est spécialisé en archéologie urbaine du Moyen Âge.

D’abord archéologue municipal de Caen, il dirige de nombreux chantiers de fouilles et devient conservateur, puis directeur du Musée de Normandie jusqu’en 2009.

Depuis 2009, il dirige les Musées d’art et d’histoire de Genève composé des différents sites - le Musée Rath, la Maison Tavel, le Cabinet d'arts graphiques et la Bibliothèque d'art et d'archéologie - en qualité de directeur.

Il est également:

• membre du Conseil scientifique de la cité du Vin à Bordeaux
• membre du Comité d'orientation pour la rénovation du Musée de l'Homme à Paris
• membre du Conseil scientifique du Mémorial de Caen pour la Paix

Jean-Yves Marin est également professeur associé de l'Université Senghor d'Alexandrie depuis 1996 et assure des enseignements dans diverses universités européennes, notamment un cours sur la déontologie, sujet pour lequel son expertise est reconnu internationalement^[1]. Il est régulièrement sollicité pour participer à des colloques internationaux sur ce thème, en tant qu'intervenant ou organisateur. Le plus récent a eu lieu à Genève en décembre 2016 pour les 30 ans du code de déontologie de l'ICOM^[2].

Il est membre du Conseil scientifique du Master of Advanced Studies (MAS) en conservation du patrimoine et muséologie de l'Université de Genève.

Il s'engage très tôt au sein du Conseil international des musées (ICOM) et devient président du comité français (1992-1998), puis président du Comité International des Musées d’archéologie et d’histoire (1998-2004), ainsi que membre du Comité International de déontologie des Musées (1998-2004).

De 2010 à 2016, il dirige le projet de rénovation et d'agrandissement du Musée d'art et d'histoire de Genève confié à l'Atelier Jean Nouvel et rédige un projet scientifique et culturel qui prévoit non moins que la conversion du musée essentiellement concentré sur un certain nombre de disciplines de l'art plastique et l'art appliqué en un parcours transversal qui raconte, sous l'égide des conservateurs polyvalents, l'histoire de l'humanité dès son berceau jusqu'à l'heure actuelle^[3],[4]. Malgré le refus de tout le projet par referendum en février 2016 et de la critique de sa gestion du Musée d'art et d'histoire, Jean-Yves Marin arrive à négocier un prolongement de son mandat pour jouir de sa pleine rente^[5]. Il se voit pourtant écarté de toute influence sur un nouveau projet dont l'élaboration est confiée par le ministre de la culture et du Sport Sami Kanaan à un groupe d'experts international sous la direction de Jacques Hainard, ancien directeur du Musée éthologique de Genève, et Roger Mayou, directeur du Musée de la Croix-Rouge et du Crescent-Rouge de Genève^[6]. ^{[source détournée]}

Sa nomination délibérée par le ministre de la culture et du sport de la ville de Genève Patrice Mugny seulement trois semaines après le renvoi brutal de l'ancien directeur Cäsar Menz suite à un audit qui était commandé selon une recommandation du Conseil international des musées (ICOM) aux ingénieurs Eurologiques à Paris, est éprouvée comme un scandal et ceci non seulement à Genève^[7], ^{[réf. à confirmer][source détournée]} mais à travers toute la Suisse^[8]. ^{[source détournée]} Officiellement, Jean-Yves Marin n'a jamais été confirmé par le comité de la Société des amis du Musée d'art et d'histoire de Genève, même si la Présidente Catherine Fauchier-Magnan et sa fille Charlotte de Senarclens qui la succède en 2012, développent une certaine entente avec lui autour de leur soutien mutuel du plan financier du projet de restauration et d'extension du musée de Jean Nouvel en partenariat avec la fondation du magnat de pétrole Jean-Claude Gandur proche d'elles^[9]. Des mécènes tels que notamment le collectionneur de livres et d'oeuvres sur papier Jean Bonna se retirent pourtant de tout engagement substantiel en faveur du Musée d'art et d'histoire lors du refus de Patrice Mugny de réinstaller l'ancien directeur Cäsar Menz et de rétablir son honneur ainsi que d'organiser un deuxième tour du concours de nomination de son succésseur dans le calme. Jean Bonna juge en effet que Jean-Yves Marin n'était pas plus que « le moins mauvais candidat » de ceux qui étaient proposés de Patrice Mugny par le biais d'Eurologiques^[10].

Si Jean-Yves Marin n'a jamais réussi à susciter de l'enthousiasme dans la scène culturelle Genève^[11], ^{[source détournée]} des sérieuses inquiétudes quant à ses desseins s'élèvent au plus tard à partir de 2013 quand Jean-Yves Marin décide de mettre à plat toutes les acquisitions d'art contemporain au Musée d'art et d'histoire , malgré le fait qu'aucune autre institution genevoise a la mission de collectionner des oeuvres significatives jusqu'aux temps présents dans les domaines des dessins, des gravures et des autres multiples (films, photographies, livres illustrés, livres d'artistes, bande dessinée, petits objets) gardés dans son célèbre Cabinet d'arts graphiques (autrefois Cabinet des estampes) ainsi que de l'art appliqué dont notamment le mobilier, l'horlogerie et la joaillerie^[12]. Des critiques de plus en plus virulentes de littéralement tous les aspects de sa gestion du Musée d'art et d'histoire ne lui viennent non seulement de la part des journalistes spécialisés en la couverture de l'actualité de l'art qu'il commence à exclure des conférences de presse et à attaquer tour à tour^[13],[14].^{[source détournée]} C'est également des professeurs d'université de grande mérite notamment en ce qui concerne l'histoire des collections et du goût tels que Pierre Vaisse^[15], des anciens conservateurs du Musée d'art et d'histoire unanimement respectés tels que Rainer Michael Mason^[16] ainsi que même des collègues tels que notamment Dieter Schwarz, directeur du Kunstmuseum Winterthur de 1995 jusqu'en 2017^[17], et Lionel Bovier, directeur du Musée d'art moderne et contemporain de Genève (MAMCO) depuis 2016^[18] qui cachent de moins en moins leur exaspération ^{[Interprétation personnelle ?]} devant les résultats du travail de Jean-Yves Marin à Genève.

En qualité de directeur du réseau muséal du Musée d'art et d'histoire de Genève, Jean-Yves Marin assure la coordination du programme des expositions^[19]. Dans ce cadre, ses conservateurs ont mené avec lui une cinquantaine d'expositions et d'accrochages dont :

• Les sujets de l'abstraction, Musée Rath, 2011
• L'horlogerie à Genève, Musée Rath, 2011/2012

• Héros Antiques, Musée d'art et d'histoire, 2013/2014
• Courbet, les années suisses , Musée Rath, 2014/2015
• Byzance en Suisse, Musée Rath, 2015/2016
• Devenir suisse, Maison Tavel, 2015/2016
• Jean-Pierre Saint-Ours, Musée d'art et d'histoire, 2015/2016

Avec son équipe au Musée de Normandie, il a également mené des nombreuses expositions sur l'histoire de la Normandie et des Normands :

• Les barbares et la mer. Les migrations des peuples du nord-ouest de l’Europe du Ve au Xe siècle, Caen,1992
• I Normanni popolo d’Europa. 1030-1200, Rome - Venise, 1993
• Les Ailes de Dieu, Bari -Caen, 2000
• Les Normands en Sicile. XIe-XXIe siècles. Histoire et légendes, Caen, 2006
• Chefs-d’œuvre du gothique en Normandie. Sculpture et orfèvrerie du XIIIe au XV^e siècle, Caen - Toulouse, 2008

Depuis son arrivée au Musée d'art et d'histoire, Jean-Yves Marin a développé une politique nationale et internationale d'exposition des collections du Musée d'art et d'histoire, avec notamment :

• Geneva at the Heart of Time - The Origin of Swiss Watchmaking Culture, Pékin (Chine), Capital Museum, 2015. Cette exposition, dont le commissariat était assuré par Estelle Fallet, a été primée en Chine en mai 2016, obtenant le ''Best Cooperation Award" qui récompense les meilleures expositions internationales organisées en Chine^[20].

• Peintures flamandes et hollandaises du Musée d'art et d'histoire de Genève, Lens (Suisse), Fondation Pierre Arnaud, 2016 -2017, Lleida (Espagne), Caixa Forum, 2017-2018, Gérone (Espagne), Caixa Forum, 2018. ^[21]
• L’Attention au réel, Caen (France), Musée des Beaux-Arts, 2017
• Baselitz Sottosopra. Xylografie dal Cabinet d’arts graphiques di Ginevra, Carpi (Italie), Palazzo dei Pio, 2017
• D'une rive à l'autre. Voyage autour du Léman, Thonon-les-Bains (France), Musée du Chablais, 2017-2018

Jean-Yves Marin est l'auteur d’une cinquantaine d’articles et de comptes-rendus de fouilles archéologiques (Annales de Normandie, Gallia, Archéologie médiévale) et de nombreuses contributions dans des catalogues d’exposition.

• « La représentation de l’Europe dans les expositions » in Museum International n°211, 2001.
• « What is history museum in Europe today ? » in The issues and challenges ou urban history museums, Séoul, 2003.
• « Le statut des restes humains, les revendications internationales in Le patrimoine culturel religieux, L’Harmattan, Paris, 2008.
• « Rendre le patrimoine colonial » in Musées et collections publiques de France n^o 254, 2008.

Il a participé à la rédaction du code de déontologie de l’ICOM édité en 2007^[1].

Jean-Yves Marin est également l'auteur de nombreuses tribunes dans les quotidiens français Le Monde^[22], La Croix^[23]et Le Figaro ainsi que dans les quotidiens suisses, Le Temps^[24] et la Tribune de Genève.

Il dirige la publication des catalogues d'expositions et des catalogues raisonnés du MAH et assure la direction de la publication de la revue annuelle Genava, qui dès 2017 sera publiée exclusivement en version numérique^[25].

• Chevalier de la Légion d’honneur (2009)
• Prix spécial pour l’histoire de l’art 1997 de l’Assemblée régionale de Sicile et de l’Académie Siculo-normande
• Officier de l'Ordre National du Mérite (2015)^[26]

• Notices d'autorité :

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