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« Liberté pour l'histoire » : différence entre les versions

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'''Liberté pour l'histoire''' est une association française luttant contre les [[Loi mémorielle|lois mémorielles]], présidée par [[René Rémond]].
'''Liberté pour l'histoire''' est une association française luttant contre les [[Loi mémorielle|lois mémorielles]], présidée par [[René Rémond]].


== Description: une pétition pronant que "l'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit"==
== Description ==
'''Liberté pour l'histoire''' tire son titre de la pétition lancée en décembre 2005 par 19 historiens, signée par plus de 600 personnes<ref>http://www.histoire.presse.fr/petition/communique.asp</ref> demandant l'annulation des lois du [[loi Gayssot|13 juillet 1990]], du [[Loi mémorielle#Loi du 29 janvier 2001|29 janvier 2001]], du [[Loi Taubira|21 mai 2001]], du [[Loi française du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés|23 février 2005]].
'''Liberté pour l'histoire''' tire son titre de la pétition lancée en décembre 2005 par 19 historiens, signée par plus de 600 personnes<ref>http://www.histoire.presse.fr/petition/.asp</ref> demandant l'annulation des lois du [[loi Gayssot|13 juillet 1990]], du [[Loi mémorielle#Loi du 29 janvier 2001|29 janvier 2001]], du [[Loi Taubira|21 mai 2001]], du [[Loi française du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés|23 février 2005]].
Ce collectif demande "l'abrogation de ces articles indignes d'un régime démocratique".

La pétition a été initialement présentée dans le quotidien ''[[Libération (journal)|Libération]]'', et relayée dans la revue [[L'Histoire]].
La pétition a été initialement présentée dans le quotidien ''[[Libération (journal)|Libération]]'', et relayée dans la revue [[L'Histoire]].

== En réaction: la lettre ouverte "Ne mélangeons pas tout": L’historien serait-il le seul citoyen à être au-dessus de la loi ?==

En réaction au collectif « Liberté pour l'histoire », 31 personnalités dont Serge Klarsfeld, Claude Lanzmann, Yves Ternon, ont signé une lettre ouverte « Ne mélangeons pas tout » dans laquelle ils manifestent leur désaccord sur plusieurs points. Ils s'opposent à la suppression de la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot et rappellent notamment que « la loi du 29 janvier 2001 ne dit pas l’histoire. Elle prend acte d’un fait établi par les historiens – le génocide des Arméniens – et s’oppose publiquement à un négationnisme d’État puissant, pervers et sophistiqué »<ref>[http://www.imprescriptible.fr/dossiers/petitions/lois/ ''Ne mélangeons pas tout''] texte en réaction à ''Liberté pour l'histoire'' </ref>.
Ils précisent que « Le législateur ne s’est pas immiscé sur le territoire de l’historien. Il s’y est adossé pour limiter les dénis afférents à ces sujets historiques très spécifiques, qui comportent une dimension criminelle, et qui font en tant que tels l’objet de tentatives politiques de travestissements ».

== Les effets de la suppression demandée par "Liberté pour l'histoire" de la loi Gayssot ==
la suppression de la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot laisserait s'exprimer les négationnistes de la Shoah, qui ne pourraient plus être sanctionnés pénalement. Cette suppression de la loi Gayssot irait à l'encontre des positions récentes de l'ONU demandant de ne plus accepter l'expression du négationnisme. Dans une résolution adoptée le 26 janvier 2007, l'Assemblée Générale "engage vivement tous les Etats à rejeter sans réserve tout déni de l'Holocauste en tant qu'événement historique, que ce déni soit total ou partiel, '''ou toute activité menée en ce sens'''... les efforts visant à nier l'Holocauste, en ignorant l'historicité de ces terribles événements, accroissent le risque qu'ils se reproduisent"<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3220,36-860482@51-860454,0.html] </ref>.


== Annexes ==
== Annexes ==

Version du 31 janvier 2007 à 10:00

Modèle:Ébauche histoire

Liberté pour l'histoire est une association française luttant contre les lois mémorielles, présidée par René Rémond.

Description: une pétition pronant que "l'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit"

Liberté pour l'histoire tire son titre de la pétition lancée en décembre 2005 par 19 historiens, signée par plus de 600 personnes[1] demandant l'annulation des lois du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot, du 29 janvier 2001 reconnaissant le génocide arménien, du 21 mai 2001 dite loi Taubira, du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés. Ce collectif demande "l'abrogation de ces articles indignes d'un régime démocratique". La pétition a été initialement présentée dans le quotidien Libération, et relayée dans la revue L'Histoire.

En réaction: la lettre ouverte "Ne mélangeons pas tout": L’historien serait-il le seul citoyen à être au-dessus de la loi ?

En réaction au collectif « Liberté pour l'histoire », 31 personnalités dont Serge Klarsfeld, Claude Lanzmann, Yves Ternon, ont signé une lettre ouverte « Ne mélangeons pas tout » dans laquelle ils manifestent leur désaccord sur plusieurs points. Ils s'opposent à la suppression de la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot et rappellent notamment que « la loi du 29 janvier 2001 ne dit pas l’histoire. Elle prend acte d’un fait établi par les historiens – le génocide des Arméniens – et s’oppose publiquement à un négationnisme d’État puissant, pervers et sophistiqué »[2]. Ils précisent que « Le législateur ne s’est pas immiscé sur le territoire de l’historien. Il s’y est adossé pour limiter les dénis afférents à ces sujets historiques très spécifiques, qui comportent une dimension criminelle, et qui font en tant que tels l’objet de tentatives politiques de travestissements ».

Les effets de la suppression demandée par "Liberté pour l'histoire" de la loi Gayssot

la suppression de la loi du 13 juillet 1990 dite loi Gayssot laisserait s'exprimer les négationnistes de la Shoah, qui ne pourraient plus être sanctionnés pénalement. Cette suppression de la loi Gayssot irait à l'encontre des positions récentes de l'ONU demandant de ne plus accepter l'expression du négationnisme. Dans une résolution adoptée le 26 janvier 2007, l'Assemblée Générale "engage vivement tous les Etats à rejeter sans réserve tout déni de l'Holocauste en tant qu'événement historique, que ce déni soit total ou partiel, ou toute activité menée en ce sens... les efforts visant à nier l'Holocauste, en ignorant l'historicité de ces terribles événements, accroissent le risque qu'ils se reproduisent"[3].

Annexes

Notes et références

Documentation

Articles connexes