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« Université Rennes-II » : différence entre les versions

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{{Infobox Université

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{{Université
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| type = Université <small>([[Établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel|EPSCP]])</small>
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|budget = 30 035 867 €<ref name="Rennes 2 en chiffre">''[http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1208344197166&LANGUE=0 Rennes 2 en chiffre]'', plaquette 2008, UHB.fr, consulté le 19/04/2009</ref>
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|fondateur = [[François II de Bretagne|François II]]<ref name="présentation histoire R1"/> (Héritière de l’Université de Bretagne fondée en 1461)
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|affiliation = [[Université européenne de Bretagne]]<ref name="Décret n°2007-381">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000273277&dateTexte= Décret n°2007-381 du 21 mars 2007], Legifrance.gouv.fr</ref>
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<br/>[[Fichier:PRES Université européenne de Bretagne (logo).svg|30px|center]]
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L’'''université Rennes 2 Haute Bretagne''' (nom officiel : '''Rennes-II'''<ref>Décret n°2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d’établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel
{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENS0000215D|texte=(lire sur Légifrance)}}</ref>), est une université publique située à [[Rennes]] en [[France]]. Elle est avec l’[[université Rennes 1]] l’une des deux universités rennaises. Elle a été créée en [[1969]], issue de l’ancienne faculté de lettres de l’[[université de Rennes]] dont l’origine remonte à la création de l’université de Bretagne en [[1460]] à [[Nantes]].


L'{{Sujet|université Rennes-{{II}}}} (officiellement '''université Rennes-II Haute-Bretagne'''<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Direction Générale des Entreprises |titre=UNIVERSITE RENNES II HAUTE BRETAGNE |url=https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/entreprise/universite-rennes-ii-haute-bretagne-193509379#:~:text=Le%20service%20public%20UNIVERSITE%20RENNES,il%20y%20a%2064%20ans. |accès url=libre |site=annuaire-entreprises.data.gouv.fr |consulté le=2024-02-20}}</ref>, nom d'usage université de Haute-Bretagne, puis '''Rennes 2'''){{note|groupe=alpha|L'établissement a comme nom administratif '''Rennes-{{II}}'''<ref>Décret {{numéro|2000-250}} du {{date-|15 mars 2000}} portant classification d’établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel {{Légifrance|base=JORF|numéro=MENS0000215D|texte=(lire sur Légifrance)}}.</ref>, et a utilisé auparavant les noms d{{'}}'''université de Haute-Bretagne''' puis d{{'}}'''université Rennes 2 Haute-Bretagne'''. Le nom actuel '''Rennes 2''' est utilisé depuis {{date-|septembre 2010}}.}} est, avec l'[[université de Rennes]], anciennement [[université Rennes-I]], l'une des deux universités de la ville de [[Rennes]] dans le [[département français|département]] d'[[Ille-et-Vilaine]] en [[Région française|région]] [[Bretagne (région administrative)|Bretagne]]. Elle a été créée en 1970, issue de la faculté de lettres de l’ancienne [[université de Rennes]] dont l’origine remonte à la création de l’université ducale de Bretagne en [[1460]] à [[Nantes]].
Son [[campus de villejean|campus principal]] est situé au nord ouest de Rennes dans le quartier de [[Villejean]], comme l’autre campus situé à [[campus de la harpe|La Harpe]]. Une antenne, qu’elle partage avec l’université de Rennes 1, est située depuis [[1991]] à [[St-Brieuc]] sur le [[campus Mazier]].


Son [[campus de villejean|campus principal]] est situé au Nord-Ouest de [[Rennes]] dans le quartier de [[Quartier Villejean - Beauregard#Villejean|Villejean]], comme l’autre campus situé à [[campus de la harpe|La Harpe]]. Une antenne, qu'elle partage avec l'[[université Rennes-I]], est située depuis 1991 à [[Saint-Brieuc]] sur le [[campus Mazier]]. Elle dispose également d'une implantation sur le [[campus de Ker Lann]] à travers l'un de ses laboratoires.
L’université est spécialisée dans les sciences humaines, les sciences sociales, les langues étrangères, et dans le sport. Elle forme quelques {{Unité|17000|étudiants}}, répartis dans ses trois campus. Elle est le plus grand pôle de recherche et d’enseignement dans le domaine des sciences humaines et sociales dans l’ouest de la France<ref group="N">Les deux autres plus grands centre de recherche et d’enseignement travaillant aussi dans ces domaines de la région étant l’[[Université de Nantes]] et l’[[Université d'Angers]]</ref>.


L'université est spécialisée dans les langues (étrangères et bretonne), les sciences humaines, les sciences sociales, le sport, les arts et la communication. Au total, elle forme {{unité|24000|étudiants}}<ref name="chiffres">{{lien web |url=http://www.univ-rennes2.fr/dgs/rennes-2-chiffres |titre=Rennes 2 en chiffres |site=univ-rennes2.fr}}.</ref> (janvier 2016), répartis dans ses trois campus, dont {{nombre|3000|étudiants}} étrangers<ref>[https://www.ouest-france.fr/rennes-1-et-rennes-2-main-dans-la-main-3660792].</ref>. C'est le plus grand pôle de recherche et d’enseignement dans le domaine des sciences humaines et sociales dans l’Ouest de la France<ref group=alpha>Les deux autres plus grands centres de recherche et d’enseignement travaillant aussi dans ces domaines de la région étant l’[[université de Nantes]] et l’[[université d'Angers]].</ref>.
Les activités de l’université sont visibles au-delà de ses murs, notamment par les [[Presses universitaires de Rennes]] dont elle est à l’origine, par les activités du PRES [[Université européenne de Bretagne]]<ref name="Décret n°2007-381"/> dont elle est co-fondatrice, mais aussi par ses activités culturelles liées à celles de la ville de [[Rennes]], notamment par l’accueil de festivals, ou par les activités de la [[Le Tambour(Rennes)|salle du Tambour]].


Les activités de l’université sont visibles au-delà de ses murs, notamment par les [[Presses universitaires de Rennes]] dont elle est à l’origine, par les activités des [[Regroupement universitaire|groupements]] disparus [[université européenne de Bretagne]] (PRES)<ref name="Décret n°2007-381">[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031794321 Décret n° 2016-8 du 6 janvier 2016], Legifrance.gouv.fr.</ref> puis [[université Bretagne-Loire]] (ComUE)<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENS1523330D|texte=Décret {{numéro|2016-8}} du 6 janvier 2016 portant création de la communauté d'universités et établissements « Université Bretagne Loire » et approbation de ses statuts}}</ref>{{,}}<ref name="ubl">« [https://dircom.univ-rennes1.fr/UBL/ L'université Bretagne Loire a été dissoutele 31 décembre 2019] » Communiqué du {{Date-|6 novembre 2019}}</ref> dont elle était cofondatrice, mais aussi par ses activités culturelles liées à celles de la ville de [[Rennes]], notamment par l’accueil de festivals, ou par les activités de l'[[Le Tambour (Rennes)|auditorium du Tambour]].
== Historique ==


== Histoire ==
=== Fondation de l'université de Bretagne ===
=== Fondation de l'université de Bretagne ===
[[Fichier:François II de Bretagne (BNF-RC-A-86355).png|thumb|left|170px|François II, duc de Bretagne]]
[[Fichier:François II de Bretagne (BNF-RC-A-86355).png|thumb|François II, duc de Bretagne]]


L’université de Bretagne est fondée à [[Nantes]] par [[Bertrand Milon]] le 4 avril [[1460]], à l’initiative du duc [[François II de Bretagne]], et ce par une [[bulle pontificale|bulle]] du pape [[Pie II]], donnée à [[Sienne]]<ref name="présentation histoire R1">[http://www.univ-rennes1.fr/themes/presentation/environnement/histoire/ Une longue histoire : de 1461 à aujourd'hui], Univ-Rennes 1.fr</ref>. Celle-ci incarne le vœu de [[François II de Bretagne|François II]] d’affirmer son indépendance vis-à-vis du roi de France<ref name="indépendance">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20106-Annee-1993/10235-93/10880-gros-plan/16926-histoire/16927-la-lente-mise-en-place-des/index.html «La Lente Mise en Place des Universités Bretonnes»]'', Science Ouest 93</ref>, alors qu’aux abords du [[Duché de Bretagne|duché]] à [[Université d'Angers|Angers]] en [[1432]], [[Université de Poitiers|Poitiers]] en [[1432]] et [[Université de Bordeaux (disparue)|Bordeaux]] en [[1441]] s’ouvrent des universités. Créée sous la forme d’un ''studium generale'', cette université peut enseigner toutes les disciplines traditionnelles : [[arts]], [[théologie]], [[droit]] et [[médecine]]. La population étudiante entre la fin du {{XVe siècle}} et durant les deux siècles suivants croît pour atteindre le millier voire {{Unité|1500|étudiants}}<ref name="indépendance"/>, selon les estimations les plus hautes.
L’université de Bretagne est fondée à [[Nantes]] par [[Bertrand Milon]] le 4 avril [[1460]], à l’initiative du duc [[François II de Bretagne]], et ce par une [[bulle pontificale|bulle]] du pape [[Pie II]], donnée à [[Sienne]]<ref name="présentation histoire R1">http://www.univ-rennes1.fr/themes/presentation/environnement/histoire/ Une longue histoire : de 1461 à aujourd'hui -.fr</ref>. Celle-ci incarne le vœu de [[François II de Bretagne|François II]] d’affirmer son indépendance vis-à-vis du roi de France<ref name="indépendance">[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20106-Annee-1993/10235-93/10880-gros-plan/16926-histoire/16927-la-lente-mise-en-place-des/index.html «La en des »], Science Ouest 93</ref>, alors qu’aux abords du [[Duché de Bretagne|duché]] à [[Université d'Angers|Angers]] en [[1432]], [[Université de Poitiers|Poitiers]] en [[1432]] et [[Université de Bordeaux|Bordeaux]] en [[1441]] s’ouvrent des universités. Créée sous la forme d’un ''studium generale'', cette université peut enseigner toutes les disciplines traditionnelles : [[]], [[théologie]], [[droit]] et [[médecine]]. La population étudiante entre la fin du {{XVe siècle}} et durant les deux siècles suivants croît pour atteindre le millier voire {{Unité|1500|étudiants}}<ref name="indépendance"/>, selon les estimations les plus hautes.


Au début du {{XVIIIe siècle}}, l’université rentre dans une phase de déclin<ref name="indépendance"/>. [[Nantes]] est tout entière tournée vers le commerce ([[Histoire de Nantes#Les activités économiques ; le commerce triangulaire|commerce triangulaire à Nantes]]) et ses élites s’intéressent peu à cette institution. Le poids de Rennes pour les affaires politiques grandit à l’époque avec la tenue du [[Parlement de Bretagne]] dans ses murs depuis [[1709]]. Ainsi, en [[1728]], le maire de [[Nantes]] peut écrire que :
Au début du {{}}, l’université rentre dans une phase de déclin<ref name="indépendance"/>. [[Nantes]] est tout entière tournée vers le commerce ([[Histoire de Nantes#Les activités économiques ; le commerce triangulaire|commerce triangulaire à Nantes]]) et ses élites s’intéressent peu à cette institution. Le poids de Rennes pour les affaires politiques grandit à l’époque avec la tenue du [[Parlement de Bretagne]] dans ses murs depuis [[1709]]. Ainsi, en [[1728]], le maire de [[Nantes]] peut écrire que :
{{citation bloc|l’université bretonne serait mieux placée à Rennes, pays de lettres, qu’à Nantes où l’on ne respire que le commerce.|Gérard Mellier, maire de Nantes<ref name="indépendance"/>}}
{{citation bloc| bretonne serait mieux placée à Rennes, pays de lettres, qu’à Nantes où l’on ne respire que le commerce.|Gérard Mellier, maire de Nantes<ref name="indépendance"/>}}


Par conséquent, la faculté de droit est effectivement transférée à Rennes en [[1735]] où est déjà présent le [[Palais du parlement de Bretagne]]. Les facultés de lettres, de théologie et de médecine sont conservées à [[Nantes]], mais celle de médecine était déclinante, et celle de théologie minée par l’influence du [[jansénisme]]<ref name="indépendance"/>. La Révolution signe la fin des universités d’[[Ancien Régime]]. En [[1793]], la [[Convention Nationale]] ordonne la suppression de toutes les universités et facultés.
Par conséquent, la faculté de droit est effectivement transférée à Rennes en [[1735]] où est déjà présent le [[ du de Bretagne]]. Les facultés de lettres, de théologie et de médecine sont conservées à [[Nantes]], mais celle de médecine était déclinante, et celle de théologie minée par l’influence du [[jansénisme]]<ref name="indépendance"/>. La Révolution signe la fin des universités d’[[Ancien Régime]]. En [[1793]], la [[Convention ]] ordonne la suppression de toutes les universités et facultés.


=== Essor des facultés à Rennes ===
=== Essor des facultés à Rennes ===
{{Article détaillé|Université de Rennes}}
{{Article détaillé|Université de Rennes}}
[[Fichier:Rennes-ancien Palais Universitaire-Musée des beaux arts.JPG|thumb|L’ancien palais universitaire de l’[[université de Rennes]], actuel [[Musée des Beaux-Arts (Rennes)|Musée des Beaux-Arts]]]]
[[Fichier:Rennes-ancien Palais Universitaire-Musée des beaux arts.JPG|thumb|L’ancien palais universitaire de l’[[université de Rennes]], actuel [[Musée des - Rennes| des Beaux-Arts]]]]

En [[1806]], {{Napoléon Ier}} réorganise l’ensemble du système d’enseignement français en instituant l’[[Université impériale]], la faculté de droit est rétablie à Rennes. [[Nantes]] est oubliée par ce décret, une [[Université de Nantes|université sur son territoire]] n’ouvre qu'à la suite d'un décret du {{date-|29 décembre 1961}}<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19611231&numTexte=12503&pageDebut=12503&pageFin= Décret {{Numéro avec majuscule|61-1519}} du 29 décembre 1961 instituant l'université de Nantes], Journal officiel du 31-12-1961 {{p.|12503}}, legifrance.gouv.fr, consulté le 12 octobre 2009.</ref>.

En [[1810]], une faculté des lettres est créée également à Rennes<ref name="présentation histoire R1"/> avec, à partir de [[1839]], cinq chaires (littérature française, littérature ancienne, littérature étrangère, histoire, philosophie). Une faculté des sciences est créée, toujours à Rennes, en [[1840]]. Ces trois facultés restent sans lien institutionnel entre elles jusqu’à la création en [[1885]] d’un Conseil des facultés qui prend en [[1896]] le nom d’[[université de Rennes]]<ref name="présentation histoire R1"/>. Au milieu du {{s|XIX}}, l’ensemble de ces facultés sont rassemblées dans le palais universitaire situé quai Émile Zola. Elles sont ensuite éparpillées dans le centre-ville.


C’est ainsi que la faculté de lettres s’installe, en [[1909]], dans l’ancien séminaire acquis par la ville qui jouxte la place Hoche<ref>{{lien brisé|url=http://patrimoine.region-bretagne.fr/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35022537 |titre=Rennes L'architecture de l'enseignement }}, Dossiers électroniques de l'Inventaire général.</ref>.
En 1806, Napoléon réorganise l’ensemble du système d’enseignement français en instituant l’[[Université impériale]], la faculté de droit est rétablie à Rennes. [[Nantes]] est oubliée par ce décret, une [[Université de Nantes|université sur son territoire]] n’ouvre que suite à un décret du 29 décembre [[1961]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19611231&numTexte=12503&pageDebut=12503&pageFin= Décret N°61-1519 du 29 décembre 1961 instituant l'Université de Nantes], Journal Officiel du 31-12-1961 p. 12503, consulté sur www.legifrance.gouv.fr le 12 octobre 2009</ref>.


En [[1810]], une faculté des lettres est créée également à Rennes<ref name="présentation histoire R1"/> avec, à partir de [[1839]], cinq chaires (littérature française, littérature ancienne, littérature étrangère, histoire, philosophie). Une faculté des sciences est créée, toujours à Rennes, en 1840. Ces trois facultés restent sans lien institutionnel entre elles jusqu’à la création en [[1885]] d’un Conseil des Facultés qui prend en [[1896]] le nom d’Université de Rennes<ref name="présentation histoire R1"/>. Au milieu du {{XIXe siècle}}, l’ensemble de ces facultés sont rassemblées dans le palais universitaire situé quai Émile Zola. Elles sont ensuite éparpillées dans le centre-ville.
C’est ainsi que la faculté de lettres s’installe, en [[1909]], dans l’ancien séminaire acquis par la ville qui jouxte la place Hoche<ref>''[http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35022537 Rennes L'architecture de l'enseignement]'', Dossiers électroniques de l'Inventaire général</ref>.
En [[1954]], l’école de médecine et pharmacie devient faculté de médecine. Jusqu’en [[1969]], l’université de Rennes comprend donc quatre facultés : droit, lettres, sciences, médecine.
En [[1954]], l’école de médecine et pharmacie devient faculté de médecine. Jusqu’en [[1969]], l’université de Rennes comprend donc quatre facultés : droit, lettres, sciences, médecine.


[[Fichier:Rennes - Université Rennes 1 - cloitre faculté d'économie .JPG|thumb|Anciens bâtiments de la faculté de Lettres]]
[[Fichier:Rennes - Université Rennes 1 - cloitre faculté d'économie.JPG|thumb|Anciens bâtiments de la faculté de ]]
Dès la [[Libération (histoire)|Libération]], le recteur de l’académie de Rennes envisage de rassembler les trois facultés rennaises et l’école de médecine et pharmacie sur un même site, au lieu-dit [[Villejean]]<ref name="naissance"/>. En [[1950]], lorsque la [[Liste des maires de Rennes|municipalité]] commence l’aménagement du quartier de Villejean, elle le conçoit comme un quartier réservé au développement universitaire. La hausse du nombre d’étudiants à cette époque impose le déménagement des bâtiments de la [[Campus centre de l'Université de Rennes 1|place Hoche]]. Les nouveaux locaux sont annoncés en [[1961]]<ref name="naissance"/> alors que l’université fête la même année son 500{{e}} anniversaire<ref>''[http://www.archives.rennes.fr/fonds/affichedetailcont.php?cot=17W1 « Visite de M. Paye, ministre de l’éducation nationale le 16 juin 1961 pour le 5ème centenaire de l'université »]'' Discours de Monsieur Henri Fréville, Maire de Rennes, Archive municipale de Rennes, lot 17W1</ref>. Les travaux commencent en [[1963]]<ref name="dossier Inventaire Gnl">[http://www4.culture.fr/patrimoines/patrimoine_architectural_et_mobilier/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35025079 Université de Rennes 2, complexe universitaire de Villejean], Dossiers électroniques de l’Inventaire général</ref>. Le complexe universitaire est conçu selon l’organisation des études à l’époque : la première année est commune et la spécialisation se fait les années suivantes. Un long bâtiment est donc prévu pour accueillir les étudiants de première année, alors que d’autres plus petits sont censés accueillir ces même étudiants une fois la première année passée<ref name="naissance"/>. Entre l’annonce du nouveau campus en [[1961]] et l’inauguration en [[1969]], les étudiants passent de {{formatnum:2400}} à {{formatnum:6613}}<ref name="naissance"/>.
Dès la [[Libération (histoire)|Libération]], le recteur de l’académie de Rennes envisage de rassembler les trois facultés rennaises et l’école de médecine et pharmacie sur un même site, au lieu-dit [[Villejean]]<ref name="naissance"/>. En [[1950]], lorsque la [[Liste des maires de Rennes|municipalité]] commence l’aménagement du quartier de Villejean, elle le conçoit comme un quartier réservé au développement universitaire. La hausse du nombre d’étudiants à cette époque impose le déménagement des bâtiments de la [[Campus centre|place Hoche]]. Les nouveaux locaux sont annoncés en [[1961]]<ref name="naissance"/> alors que l’université fête la même année son {{}}<ref>[http://www.archives.rennes.fr/fonds/affichedetailcont.php?cot=17W1 « Visite de M. Paye, ministre de l’éducation nationale le 16 juin 1961 pour le centenaire de l'université »] Discours de Monsieur Henri Fréville, Maire de Rennes, Archive municipale de Rennes, lot 17W1</ref>. Les travaux commencent en [[1963]]<ref name="dossier Inventaire Gnl">http://..fr/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA35025079 Université de Rennes 2, complexe universitaire de Villejean, Dossiers électroniques de l’Inventaire général</ref>. Le complexe universitaire est conçu selon l’organisation des études à l’époque : la première année est commune et la spécialisation se fait les années suivantes. Un long bâtiment est donc prévu pour accueillir les étudiants de première année, alors que d’autres plus petits sont censés accueillir ces étudiants une fois la première année passée<ref name="naissance"/>. Entre l’annonce du nouveau campus en 1961 et l’inauguration en 1969, les étudiants passent de {{formatnum:2400}} à {{formatnum:6613}}<ref name="naissance"/>.

En [[1967]], les étudiants de la faculté de lettres font leur première rentrée dans un campus encore en chantier. Les observateurs d’alors sont élogieux pour le nouveau campus « L’édifice central est allongé interminablement. L’effet est singulier de ces mille fenêtres au cadre bleu foncé. En réalité, les murs ne sont que fenêtres. Cette faculté sera une maison de verre. »<ref name="naissance"/>. Les évènements de [[mai 68]] remettent en cause l’ancienne organisation de l’université et les différents facultés doivent revoir leur organisation<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=CD1DD3252A0DB6C654685BFDB176CC88.tpdjo12v_3?cidTexte=JORFTEXT000000693185&dateTexte=20090412 Loi n°68-978 du 12 novembre 1968],Legifrance.gouv.fr</ref>. À Rennes, les évènements ont affecté les relations entre les différentes facultés, et la scission de l’université de Rennes en plusieurs entités s’impose.
En [[1967]], les étudiants de la faculté de lettres font leur première rentrée dans un campus encore en chantier. Les observateurs d’alors sont élogieux pour le nouveau campus : « L’édifice central est allongé interminablement. L’effet est singulier de ces mille fenêtres au cadre bleu foncé. En réalité, les murs ne sont que fenêtres. Cette faculté sera une maison de verre. »<ref name="naissance"/>. Les évènements de [[mai 68]] remettent en cause l’ancienne organisation de l’université et les différents facultés doivent revoir leur organisation<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=CD1DD3252A0DB6C654685BFDB176CC88.tpdjo12v_3?cidTexte=JORFTEXT000000693185&dateTexte=20090412 Loi {{n°|68-978}} du 12 novembre 1968], Legifrance.gouv.fr.</ref>. À Rennes, les évènements ont affecté les relations entre les différentes facultés, et la scission de l’université de Rennes en plusieurs entités s’impose.


=== Scission de l'université de Rennes ===
=== Scission de l'université de Rennes ===
[[Fichier:Université Rennes2 - Batiment D amphi.JPG|thumb|left|200px|Les premiers bâtiments de l’université, avec leurs moulures en béton caractéristiques]]
[[Fichier:Université Rennes2 - Batiment D amphi.JPG|thumb||Les premiers bâtiments de l’université, avec leurs moulures en béton caractéristiques]]

En [[1969]], un décret d’application de la [[Loi Faure]] consacre la création de deux universités à Rennes (universités de [[Université Rennes I|Rennes 1]] et de Rennes 2)<ref name="decret N°70-1174"/>. L’ancienne faculté de lettres sert de base pour la naissance de la nouvelle université ; cette dernière récupère les enseignements des chaires de la faculté à l’exception de celle de la philosophie, rattachée à Rennes 1, mais récupère les enseignements de sports, créés ex-nihilo en [[1972]]<ref>Rapport du CNE, P.104.</ref>.
En 1969, un décret d’application de la [[loi Faure]] consacre la création de deux universités à Rennes (universités de [[Université Rennes I|Rennes 1]] et de Rennes 2)<ref name="decret N°70-1174"/>. L’ancienne faculté de lettres sert de base pour la naissance de la nouvelle université ; cette dernière récupère les enseignements des chaires de la faculté à l’exception de celle de la philosophie, rattachée à Rennes 1, mais récupère les enseignements de sports, créés ''ex nihilo'' en 1972<ref>Rapport du CNE, {{p.|104}}.</ref>.
À l’est de la ville, [[Campus de Beaulieu|Beaulieu]] accueille les composantes issues de l'ancienne faculté de science, ainsi que la philosophie. Les composantes issues de la faculté de droit restent dans le centre-ville de Rennes. À l’ouest, le [[campus de Villejean]] est consacré aux langues, aux sciences artistiques, [[Sciences humaines|humaines]], [[Sciences sociales|sociales]] et au sport. La faculté de médecine, composante de [[Université Rennes I|Rennes 1]], est contigüe à Rennes 2 et se situe au pied du plus grand complexe hospitalier de Bretagne : Le [[Centre hospitalier universitaire de Rennes|CHR de Pontchaillou]].

À l’est de la ville, [[Campus de Beaulieu|Beaulieu]] accueille les composantes issues de l'ancienne faculté de sciences, ainsi que la philosophie. Les composantes issues de la faculté de droit restent dans le centre-ville de Rennes. À l’ouest, le [[campus de Villejean]] est consacré aux langues, aux sciences artistiques, [[Sciences humaines|humaines]], [[Sciences sociales|sociales]] et au sport. La faculté de médecine, composante de Rennes 1, est contigüe à Rennes 2 et se situe au pied du plus grand complexe hospitalier de Bretagne : le [[Centre hospitalier universitaire de Rennes|centre hospitalier universitaire de Pontchaillou]].

À partir de 1984 et la [[Loi Savary]], les UER de langues se regroupent au sein d'une [[Unité de formation et de recherche|UFR]], sa forme administrative actuelle.
En 1993, un nouveau bâtiment est inauguré sur le [[campus de Villejean]] pour accueillir les enseignements<ref name="SO N°90"/>{{,}}<ref>''[http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/entreprendre/010174/babel-a-rennes.html « Babel à Rennes »]'', Le Nouvel Obs, semaine du 23 décembre 1993, consulté le 23 mai 2010</ref>.

L’organisation en chaires laisse sa place à une organisation en onze [[Unité de formation et de recherche|unités d’enseignement et de recherche]]<ref name="Rapport du CNE, P.7.">Rapport du CNE, P.7.</ref> (UER), puis à partir de 1985<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19851122&numTexte=13535&pageDebut=13535&pageFin= Arrêtés du 14 novembre 1985 portant approbation sur les statuts d'universités], Journal Officiel 22/11/1985, texte : 3535, consulté le 12 octobre 2009.</ref> en une organisation en [[Unité de formation et de recherche|unités de formation et de recherche]] (UFR), qui compte alors vingt composantes, y compris l’Institut universitaire de technologie de Vannes<ref name="Rapport du CNE, P.7."/>. Cette organisation est revue en 1993<ref>Rapport du CNE, P.115.</ref> pour ne plus compter que cinq UFR.


L’université connaît une phase de croissance à partir des [[années 1990]]. En 1991, le [[campus Mazier]] à [[Saint-Brieuc]] voit l’installation d’une antenne délocalisée de l’université Rennes 2 avec des formations en histoire et en [[Licence d'administration économique et sociale|administration économique et sociale]] puis des enseignements de géographie en 1993. L’université continue sa croissance la même année avec l’inauguration d’un nouveau campus à [[Campus de la harpe|La Harpe]], et avec l’ouverture d’un nouveau bâtiment destiné à l’enseignement des langues étrangères<ref name="SO N°90">{{red|Lien brisé}} [http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20106-Annee-1993/10241-90/10910-gros-plan/17293-actualites/17296-l-universite-de-rennes-2/index.html « L’université Rennes 2 mise sur les sciences sociales »], ''Science-Ouest'' {{numéro|90}}, consulté le 21 mai 2009.</ref>. L’essor des campus de [[Vannes]] et de [[Lorient]] aboutissent en 1995 à la création d’une université nouvelle, l’[[Université de Bretagne-Sud|université Bretagne-Sud]]. En {{date-|mars 2002}}, le campus de Villejean est connecté au [[Métro de Rennes|métro VAL]]<ref>[http://www.liberation.fr/societe/0101405749-inauguration-du-val-a-rennes « Inauguration du Val à Rennes »], ''Libération'', 9 mars 2002.</ref> avec sa station « [[Villejean - Université (métro de Rennes)|Villejean - Université]] » jouxtant la présidence de Rennes 2. L’université, jusqu’à cette date excentrée et périphérique, est accessible du centre-ville en moins de cinq minutes.
L’organisation en chaires laisse sa place à une organisation en onze [[Unité de formation et de recherche|unités d’enseignement et de recherche]]<ref>Rapport du CNE, P.7.</ref>, puis à partir de [[1985]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19851122&numTexte=13535&pageDebut=13535&pageFin= Arrêtés du 14 novembre 1985 portant approbation sur les statuts d'universités], Journal Officiel 22/11/1985, texte : 3535, consulté le 12 octobre 2009</ref> en une organisation en [[Unité de formation et de recherche|unités de formation et de recherche]] (UFR), qui compte alors vingt composantes, y compris l’[[Institut universitaire de technologie de Vannes|IUT de Vannes]]<ref>Rapport du CNE, P.7.</ref>. Cette organisation est revue en [[1993]]<ref>Rapport du CNE, P.115.</ref> pour ne plus compter que cinq UFR.


Depuis la fin des années 2000, les deux universités [[Université Rennes-I|Rennes 1]] et Rennes 2 réfléchissent à fusionner pour créer une seule et même université rennaise<ref>{{red|Lien brisé}} [https://www.ouest-france.fr/2008/01/30/rennes/En-pleine-mutation-Rennes-2-soigne-son-image-52930298.html « En pleine mutation, Rennes 2 soigne son image »], ''Ouest-France'', 30 janvier 2008.</ref>. Cette dualité n’est pas unique en [[Liste des universités françaises|France]], mais la tendance serait plutôt à la réunion afin d’obtenir une meilleure visibilité internationale ainsi qu’une mutualisation des moyens. [[Bertrand Fortin]] et [[François Mouret]], alors respectivement présidents de Rennes 1 et Rennes 2, se sont montrés partisans d’une réunification, resserrant les liens et cultivant les partenariats. La fusion est initialement envisagée pour 2016<ref>[http://www.jactiv.ouest-france.fr/job-formation/se-former/fusion-universites-rennes-1-rennes-2-plutot-bien-accueillie-23687].</ref> et en {{date-|mars 2014}}, Rennes 1 et Rennes 2 confirment un projet de fusion devant être effectif à cette date. L'objectif annoncé était de proposer une offre de formation et de recherche attractive, cohérente, pluridisciplinaire et innovante<ref>[http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/les-universites-rennes-1-et-rennes-2-confirment-leur-projet-de-fusion.html Site Educpro.fr, Actu.]</ref>. Cependant, en janvier 2015, des désaccords internes sur le projet<ref>{{Lien web |titre=Vague de démissions à Rennes 2 : l’université se retrouve sans présidence |url=http://etudiant.lefigaro.fr/orientation/actus-et-conseils/detail/article/vague-de-demissions-a-rennes-2-l-universite-se-retrouve-sans-presidence-10783/ |site=Étudiant/Le Figaro |consulté le=20 avril 2015}}.</ref> amènent à la démission de plus des deux tiers du [[conseil d'administration]] de l'université. Ceci entraine la dissolution des instances et le départ du président [[Jean-Émile Gombert]]. De nouvelles élections portent à la présidence de l'université Olivier David le {{date|17|avril}} 2015, qui a confirmé que le processus de fusion était désormais enterré<ref name="article OF" />.
L’université connaît une phase de croissance à partir des [[années 1990]]. En [[1991]], le [[campus Mazier]] à [[Saint-Brieuc]] voit l’installation d’une antenne délocalisée de l’université de Rennes 2 avec des formations en histoire et en [[Licence d'administration économique et sociale|AES]] puis des enseignements de géographie en [[1993]]. L’université continue sa croissance la même année avec l’inauguration d’un nouveau campus à [[Campus de la harpe|La Harpe]], et avec l’ouverture d’un nouveau bâtiment dédié à l’enseignement des langues étrangères<ref name="SO N°90">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20106-Annee-1993/10241-90/10910-gros-plan/17293-actualites/17296-l-universite-de-rennes-2/index.html « L’université Rennes 2 mise sur les sciences sociales »]'' Science-Ouest N°90, consulté le [[21 mai]] [[2009]]</ref>. L’essor des campus de [[Vannes]] et de [[Lorient]] aboutissent en [[1995]] à la création d’une université nouvelle, l’[[Université de Bretagne-Sud]]. En mars [[2002]], le campus de Villejean est connecté au [[Métro de Rennes|métro VAL]]<ref>''[http://www.liberation.fr/societe/0101405749-inauguration-du-val-a-rennes « Inauguration du Val à Rennes »]'', Libération, 9 mars 2002</ref> avec sa station « [[Villejean-Université (métro rennais)|Villejean-Université]] » jouxtant la présidence de Rennes 2. L’université jusqu’à cette date excentrée et périphérique passe à moins de 5 minutes du centre-ville.


En attendant une éventuelle fusion avec l'université Rennes 1, les universités et écoles bretonnes se sont associées en 2006 dans le cadre d’un [[Pôle de recherche et d'enseignement supérieur|PRES]] afin de mettre en avant la recherche bretonne. Cette association est l’[[université européenne de Bretagne]]<ref name="Décret n°2007-381"/>. Un des aspects de cette association est la signature commune de la recherche. Ainsi les publications seront signées sous le nom de l’UEB. Le but est de permettre une meilleure visibilité internationale aux établissements bretons. L’université est passée à l’[[Loi relative aux libertés et responsabilités des universités|autonomie]] au {{date-|1er janvier 2010}}<ref>{{red|Lien brisé}} [https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Six-universites-de-l-Ouest-autonomes-en-2010-_3636-1000736_actu.Htm « Six universités de l'Ouest autonomes en 2010 »], ''Ouest-France'', 10 juillet 1009, consulté le 10 juillet 2009.</ref>.
À la fin des années 2000, les deux universités [[Université Rennes I|Rennes 1]] et Rennes 2 réfléchissent à fusionner pour créer une seule et même université rennaise<ref>''[http://www.ouest-france.fr/2008/01/30/rennes/En-pleine-mutation-Rennes-2-soigne-son-image-52930298.html « En pleine mutation, Rennes 2 soigne son image »]'', Ouest-France, [[30 janvier]] [[2008]]</ref>. Cette dualité n’est pas unique en [[Liste des universités françaises|France]], mais la tendance serait plutôt à la réunion afin d’obtenir une meilleure visibilité internationale ainsi qu’une mutualisation des moyens. [[Bertrand Fortin]] et [[François Mouret]], alors respectivement présidents de [[Université Rennes I|Rennes 1]] et Rennes 2, se sont montrés partisans d’une réunification, resserrant les liens et cultivant les partenariats. Si la fusion se produisait, l’université de Rennes serait par sa taille, avec ses plus de {{Unité|40000|étudiants}}, l’une des plus importantes universités françaises.


La faculté de lettres emménage dans ses locaux actuels à la rentrée [[2011]], après la fin des travaux de construction du bâtiment S<ref>Camille Allain, ''[https://www.20minutes.fr/article/820294/fin-chantier-rennes-ii « Fin de chantier à Rennes-II »]'', 20 Minutes, édition Rennes, 9 novembre 2011, consulté sur www.20minutes.fr le 3 décembre 2011</ref>.
En attendant une éventuelle fusion avec l’université de Rennes 1, les universités et écoles bretonnes se sont associées en [[2006]] dans le cadre d’un [[Pôle de recherche et d'enseignement supérieur|PRES]] afin de mettre en avant la recherche bretonne. Cette association est l’[[Université européenne de Bretagne|Université européenne de Bretagne]]<ref name="Décret n°2007-381"/>. Un des aspects de cette association est la signature commune de la recherche. Ainsi les publications seront signées sous le nom de l’UEB. Le but est de permettre une meilleure visibilité internationale aux établissements bretons. L’université doit accéder à l’[[Loi relative aux libertés et responsabilités des universités|autonomie]] au 1{{er}} janvier [[2010]]<ref>''[http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Six-universites-de-l-Ouest-autonomes-en-2010-_3636-1000736_actu.Htm « Six universités de l'Ouest autonomes en 2010 »], Ouest-France, 10 juillet 1009, consulté le 10 juillet 2009</ref>.


En 2017, sept établissements rennais d'enseignement supérieur, l'[[Université Rennes-I|université Rennes 1]], l'université Rennes 2, l'[[École des hautes études en santé publique]] (EHESP), l'[[École normale supérieure de Rennes]] (ENS), l'[[École nationale supérieure de chimie de Rennes]] (ENC), l'[[Institut national des sciences appliquées de Rennes]] (INSA) et [[Sciences Po Rennes]] se sont engagés avec le «'''&nbsp;projet Université de Rennes''' » ou « ''Unir'' » à mettre en place un regroupement d'établissements d'enseignement supérieur territorial pour « gagner en attractivité », avec finalité « la création d'une grande université de recherche et de formation reconnue internationalement »<ref name="11septembre2019_www.20minutes.fr">{{Lien web |langue=fr |titre=A quoi servira la future grande université de Rennes ? |url=https://www.20minutes.fr/rennes/2601767-20190911-quoi-servira-future-grande-universite-rennes |site=20minutes.fr |consulté le=2021-06-08}}.</ref>.
=== Les présidents de l’Université Rennes 2 Haute Bretagne ===


En {{Date|septembre 2020}}, les établissements membres du projet Université de Rennes créent un conseil d’appui scientifique et sanitaire sous l’impulsion de l’[[École des hautes études en santé publique]] (EHESP) dans le contexte de [[pandémie de Covid-19]]<ref>{{Lien web|auteur=Olivier BERREZAI |titre=Rennes. Les universités jouent collectif face à la menace du Covid-19 |url=https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-les-universites-jouent-collectif-face-a-la-menace-du-covid-19-6967148 |site=ouest-france.fr |date=9 septembre 2020 |consulté le=27 11 2022}}.</ref>.
Depuis la création de l’université, huit présidents se sont succédé à la tête de l’établissement. Le président actuel de l’université est [[Marc Gontard]]. Élu le [[7 décembre]] [[2005]], il succède à [[François Mouret]]. Ancien premier vice-président de l’université et vice-président du conseil scientifique de l’université, son mandat était initialement d’une durée de 5 ans<ref name="sc échos 228">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20587-Annee-2006/20588-228/20590-en-bref/20594-les-echos-de-l-ouest/index.html « Un nouveau président pour l’Université Rennes 2 »]'', Science Ouest N°228</ref>. Sa réélection par le conseil d’administration de l’université le 4 avril 2008 lors de l’application de la [[Loi relative aux libertés et responsabilités des universités|LRU]] fait courir son mandat jusqu’en janvier 2011<ref name="le 2 N°1">[http://www.univ-rennes2.fr/sites/default/files//UHB/SERVICE-COMMUNICATION/2mag-numero1.pdf le magazine de l'université Rennes 2], n°1, décembre 2008</ref>.
[[Fichier:Facade-Bat-P-Universite-Rennes-2-Haute-Bretagne-1.jpg|thumb|right|300px|Le bâtiment de la présidence, siège de l’administration de l’université]]


=== Les présidents de l’université Rennes 2 ===
Depuis la création de l’université, treize présidents se sont succédé à la tête de l’établissement. Le président de l’université est {{Lien par élément|Q118382827}}. Il succède le 12 mai 2023 à {{Lien par élément|Q108489514}}<ref>{{Lien web |auteur=Ouest France |titre=Le géographe Vincent Gouëset, officiellement élu président de l’université Rennes 2 |url=https://www.ouest-france.fr/bretagne/le-geographe-vincent-goueset-officiellement-elu-president-de-luniversite-rennes-2-8fd0e3f2-f0c0-11ed-a712-6e3ad690fa08 |date=12 mai 2023 |consulté le=15 mai 2023}}</ref>.
[[Fichier:Facade-Bat-P-Universite-Rennes-2-Haute-Bretagne-1.jpg|thumb|Le bâtiment P, la présidence, siège de l’administration de l’université.]]


Liste des présidents de l’université de Rennes 2 Haute Bretagne :
Liste des présidents de l’université Rennes 2 :
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| •&nbsp; [[René Marache]]<ref name="SUED 40 ans"/> || [[1970]]–[[1975]]
| [[René Marache]]<ref name="SUED 40 ans"/> ||
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| •&nbsp; [[Michel Denis]]<ref>''[http://www.ouest-france.fr/2008/01/25/rennes/Rennes-2-rend-hommage-a-Michel-Denis-52896492.html « Rennes 2 rend hommage à Michel Denis »]'', Ouest-France, [[25 janvier]] [[2008]]</ref> || [[1976]]–[[1980]]<ref group="N">Mandat écourté suite à une démission</ref>
| [[Michel Denis]]<ref>[://www.ouest-france.fr/2008/01/25/rennes/Rennes-2-rend-hommage-a-Michel-Denis-52896492.html « Rennes 2 rend hommage à Michel Denis »]''Ouest-France, 25 janvier 2008</ref> || <ref group=>Mandat écourté à une démission</ref>
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| {{Lien par élément|Q28855076}}<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/06/08/mme-marie-paule-duminil-est-elue-presidente-de-l-universite-de-rennes-ii_2730429_1819218.html], ''Le Monde'', 8 juin 1981.</ref>|| 1981-1982
| •&nbsp; [[Jean-François Botrel]]<ref>''[http://www.ouest-france.fr/2008/02/29/rennes/-L-aviron-est-encore-percu-comme-elitiste--53140148.html « L’aviron est encore perçu comme élitiste »], Ouest-France, [[29 février]] [[2008]]</ref> || [[1982]]–[[1986]]
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| •&nbsp; [[Jean Mounier]]<ref name="S0 N°15">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20099-Annee-1986/10318-15/index.html « Vous avez dit Rennes 2 ? »]'', Science Ouest N°15</ref> || [[1986]]–[[1991]]
| [[Jean ]]<ref>[://www.-.//-----.html « »]'', </ref> ||
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| •&nbsp; [[André Lespagnol]]<ref name="Jean Brihault président">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20109-Annee-1996/10198-122/10694-en-bref/15365-les-echos-de-l-ouest/15370-jean-brihault-nouveau-president/index.html « Jean Brihault, nouveau président de l'université de Rennes 2 »]'',Science Ouest N°122</ref> || [[1991]]–[[1996]]
| [[ ]]<ref name=" ">[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/-Annee-/-/index.html « Rennes 2 »]''Science Ouest </ref> ||
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| [[André Lespagnol]]<ref name="Jean Brihault président">[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20109-Annee-1996/10198-122/10694-en-bref/15365-les-echos-de-l-ouest/15370-jean-brihault-nouveau-president/index.html « Jean Brihault, nouveau président de l'université de Rennes 2 »], ''Science Ouest'' {{numéro|122}}.</ref> || 1991–1996
| •&nbsp; [[Jean Brihault]]<ref name="Jean Brihault président"/>|| [[1996]]–[[2001]]
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| •&nbsp; [[François Mouret]]<ref name="sc échos 228"/> || [[2001]]–[[2006]]
| [[ ]]<ref name=" "/>||
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| [[François Mouret]]<ref name="sc échos 228">[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20587-Annee-2006/20588-228/20590-en-bref/20594-les-echos-de-l-ouest/index.html « Un nouveau président pour l’université Rennes 2 »], ''Science Ouest'' {{numéro|228}}.</ref> || 2001–2006
| •&nbsp; [[Marc Gontard]]<ref name="sc échos 228"/> || Depuis [[2006]]
|-
| [[Marc Gontard]]<ref name="sc échos 228"/> || 2006-2010
|-
| [[Jean Emile Gombert|Jean Émile Gombert]]<ref>{{Lien web|titre=Université Rennes 2. Jean-Emile Gombert est le nouveau président|url=http://www.gref-bretagne.com/Actualites/Revue-de-presse/Universite-Rennes-2.-Jean-Emile-Gombert-est-le-nouveau-president|site=gref-bretagne.com|consulté le=2017-07-10}}.</ref> || 2011-{{date-|janvier 2015}}<ref name="demission-Gombert">{{lien web|titre=Université Rennes 2. Le président Jean Émile Gombert démissionne ! |url=https://www.ouest-france.fr/universite-rennes-2-le-president-jean-emile-gombert-demissionne-3144406|site=ouest-france.fr|date=26 janvier 2015}}.</ref>
|-
| {{Lien par élément|Q27441556}}<ref name="article OF">{{Lien web |url=http://www.letudiant.fr/educpros/nominations/olivier-david-elu-president-de-l-universite-rennes-2.html |titre=Université. Olivier David élu président de Rennes 2 |site=letudiant.fr |consulté le=20 avril 2015}}.</ref> || {{date||avril|2015}}-juin 2021<ref>{{Lien web|titre=Rennes 2. Élu à la Région, le président de l’université Olivier David démissionne|url=https://www.ouest-france.fr/elections/regionales/rennes-2-elu-a-la-region-le-president-de-l-universite-olivier-david-donne-sa-demission-6b0fe3e4-d81a-11eb-a140-db026a1a9fd9|site=ouest-france.fr|date=28 juin 2021}}</ref>
|-
| {{Lien par élément|Q108489514}}<ref>{{Lien web |url=https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/universites-christine-rivalan-guego-elue-presidente-de-rennes-2-155c6206-1217-11ec-b833-99ca1e7b742e |titre=Universités. Christine Rivalan-Guégo élue présidente de Rennes 2 |site=ouest-france.fr|date=10 septembre 2021}}.</ref>||septembre 2021-mai 2023
|-
|{{Lien par élément|Q118382827}}
|mai 2023-
|}
|}


== Structure ==
== Structure ==
Conformément au [[code de l'éducation]] qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Rennes 2 se compose d’[[Unité de formation et de recherche|UFR]] (parfois appelées facultés). D’autres services n’offrent pas de formations mais concourent à l’activité de l’université et disposent de statuts variés. Il en existe une vingtaine à Rennes 2, ils peuvent avoir une visibilité extérieure assez importante en raison de leurs activités.

Conformément au [[code de l'éducation]] qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Rennes 2 se compose d’[[Unité de formation et de recherche|UFR]]. D’autres services n’offrent pas de formations mais concourent à l’activité de l’université et disposent de statuts variés. Il en existe une vingtaine à Rennes 2<ref>{{lienweb|titre=Services et autres entités de l'université|url=http://www.univ-rennes2.fr/services-autres-entites|site=univ-rennes2.fr|date=2 octobre 2009}}</ref>, ils peuvent avoir une visibilité extérieure assez importante en raison de leurs activités.


=== Unités de formation et de recherche ===
=== Unités de formation et de recherche ===
[[Fichier:Université Rennes2 batiment langues.JPG|thumb|upright=1.3|Entrée de l'UFR langues.]]
[[Fichier:Université Rennes2 batiment langues.JPG|thumb|Entrée de l'UFR langues.]]


L’université est structurée autour de cinq composantes de formation et de recherche<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/ufr-departements-unites-recherche liste des UFR] Uhb.fr</ref>. Elles ont la charge de la formation des étudiants, mais aussi d’une partie des activités de recherche via des laboratoires de recherche et des instituts. Certains de ces derniers peuvent être communs à d’autres établissements d'enseignement et de recherche. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un [[Baccalauréat en France|Baccalauréat]] ou d’un titre équivalent.
L’université est structurée autour de cinq composantes de formation et de recherche. Elles ont la charge de la formation des étudiants, mais aussi d’une partie des activités de recherche via des laboratoires de recherche et des instituts. Certains de ces derniers peuvent être communs à d’autres établissements d'enseignement et de recherche. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un [[Baccalauréat en France|]] ou d’un titre équivalent.
* l’UFR d'activités physiques et sportives (STAPS) dirigée par Armel Crétual a la charge des formations en sport. Elle est structurée en un unique département, et comporte deux unités de recherche.

* l’[[Unité de Formation et de Recherche d'Activités Physiques et Sportives de l'Université de Rennes 2|UFR Activités Physiques et Sportives]] dirigée par Paul Delamarche a la charge des formations en sport. Elle est structurée en un unique département, STAPS, et comporte deux unités de recherche.
* ]] . Elle est structurée en , et comporte unités de recherche.
* l’UFR langues dirigée par Anthony Larson a la charge des formations en langues. Elle est structurée en neuf départements, et comporte quatre unités de recherche. Un total de vingt-et-une langues vivantes sont enseignées.
* l’[[Unité de Formation et de Recherche d'Arts, lettres, Communication de l'Université Rennes 2 Haute Bretagne|UFR Arts, Lettres, Communication]] (ALC) dirigée par Patricia Plaud-Dilhuit a la charge des formations en [[Arts plastiques]], en [[Arts du spectacle]], en [[Histoire de l’art]], en [[Lettres (culture)|Lettres]], en [[Musique]] et Sciences de l'information et de la communication. Elle est structurée en six départements, et comporte quatre unités de recherche.
* l’[[Faculté de langues étrangères de Rennes|UFR Langues]] dirigée par Françoise Dubosquet a la charge des formations en langues. Elle est structurée en neuf départements<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/ufr-langues UFR Langues, structure], univ-rennes2.fr, consulté le 3 mai 2009</ref>, et comporte quatre unités de recherche. Un total de 21 langues vivantes sont enseignées.
* dirigée par a la charge des formations en ] . , et comporte quatre unités de recherche.
* l’[[Unité de Formation et de Recherche de Sciences humaines de l'Université Rennes 2 Haute Bretagne|UFR Sciences humaines]] dirigée par Stéphane Laurens a la charge des formations en [[Psychologie]], en Sciences de l’éducation, et en [[Sociologie]] langage et communication. Elle est structurée en trois départements, et comporte quatre unités de recherche.
* en [[]] de , en [[]] et . Elle est en départements, et comporte unités de recherche.
* l’[[Unité de Formation et de Recherche de Sciences Sociales de l'Université Rennes 2 Haute Bretagne|UFR Sciences sociales]] dirigée par [[Jacqueline Sainclivier]] a la charge des formations en [[Licence d'administration économique et sociale|Administration économique et sociale (AES)]], en [[Géographie]] et aménagement de l’espace, en [[Histoire]], et en Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales (MASS). Elle est structurées en quatre départements, et comporte sept unités de recherche.


=== Écoles doctorales ===
=== Écoles doctorales ===
[[Fichier:Batiments_de_nuits_-Univ_Rennes_2_-_Louis_Arretche.jpg|thumb|upright=1.3|Vue sur les bâtiments B et D de [[Louis Arretche]]]]
[[Fichier:--.jpg|thumb|Vue sur les bâtiments B et D de [[Louis Arretche]]]]
L’université héberge deux écoles doctorales, l’école doctorale « Sciences humaines et sociales » (SHS) et l’école doctorale « Arts, lettres, langues » (ALL). Elles sont issues de la restructuration des deux anciennes écoles doctorales de l’université, et accréditées sous leurs formes actuelles depuis 2008<ref>[http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S3-ED_A-2.pdf Rapport d’évaluation de l’Ecole doctorale « Arts, lettres et langues ». Universités de Rennes 2], www.aeres-evaluation.fr, consulté le 18 septembre 2009</ref>. Celles-ci fonctionnent en réseau avec l’[[Université de Bretagne Sud]] et l’[[Université de Bretagne Occidentale]], ces dernières étant co-accréditée, et Rennes 2 étant l’établissement de tutelle<ref>[http://www.univ-brest.fr/media/images/phototheque/001077/mesPdfs/les_ecoles_doctorales.pdf Les écoles doctorales Sciences de l'Homme et de la Société, et Arts, Lettres et Langues de l'Université Européenne de Bretagne], www.univ-brest.fr, consulté le 18 mai 2009</ref>. Elles ont la charge du suivi des étudiants en troisième cycle universitaire, mais aussi de la gestion des [[habilitation à diriger des recherches|habilitations à diriger des recherches]]. En 2005, 88 thèses ont été soutenues<ref>[http://www.uhb.fr/jsp/fiche_pagelibre.jsp?STNAV=95004&RUBNAV=&CODE=08031232&LANGUE=0&RH=STRUCTURE Pôle écoles doctoriales] Uhb.fr</ref>, sur un total d’un demi millier de doctorants inscrits. Les thèses sont depuis [[2008]] présentées sous l’autorité du [[pôle de recherche et d'enseignement supérieur|PRES]] [[Université européenne de Bretagne]]<ref>[http://www.ueb.eu/themes/recherche/Signature+commune/ Signature commune de la recherche] ueb.eu, consulté le 3 mai 2009</ref>, le PRES regoupant les établissements d’enseignement supérieur de la [[Bretagne|région]]. L’université est aussi membre de quatre collèges doctoraux internationaux qui permettent la mise en place de [[Doctorat#La cotutelle de thèse|cotutelle de thèses]], les collèges doctoraux franco-algériens, franco-brésiliens, franco-chinois, et franco-japonais<ref name="plaquette prestige 2008"/>.
L’université héberge écoles doctorales, l’école doctorale « » () l’école doctorale « Arts, lettres, langues » (ALL). Elles des de et accréditées sous leurs formes actuelles depuis <ref>[http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S3-ED_A-2.pdf Rapport d’évaluation de doctorale « Arts, lettres et langues ». de Rennes 2], aeres-evaluation.fr, consulté le 18 septembre 2009</ref>. de Bretagne de ://www.-.fr/ -.fr consulté le</ref>. Elles ont la charge du suivi des étudiants en troisième cycle universitaire, mais aussi de la gestion des [[habilitation à diriger des recherches|habilitations à diriger des recherches]]. L’université est aussi membre de quatre collèges doctoraux internationaux qui permettent la mise en place de [[Doctorat# de thèse|cotutelle de thèses]], les collèges doctoraux franco-algériens, franco-brésiliens, franco-chinois, et franco-japonais.


L’école doctorale Sciences humaines et sociales est dirigée par Vincent Dubreuil, et l’école doctorale Arts, lettres, langues par Jean-Marc Poinsot.
L’école doctorale est dirigée par , par .


=== Service universitaire d'enseignement à distance ===
=== Service universitaire d'enseignement à distance ===
{| class="wikitable right"
<div class="infobox" style="width:40em; font-size:85%; padding-left:5px; width:250px;">
|-
Liste des directeurs du SUED :
| colspan="2" | '''Liste des directeurs du SUED'''
* [[1964]]-[[1969]] Charles Lecotteley,
|-
* [[1969]]-[[1975]] Michel Rousse,
| 1964-1969 || Charles Lecotteley
* [[1975]]-[[1979]] Claude Nières,
|-
* [[1979]]-[[1985]] Hermann Affolter,
| 1969-1975 || Michel Rousse
* [[1985]]-[[1988]] Michèle Touret,
|-
* [[1988]]-[[1993]] Hermann Affolter,
| 1975-1979 || [[Claude Nières]]
* [[1993]]-[[1999]] Albert Foulon,
|-
* [[1999]]-[[2000]] Jacques Degouys,
| 1979-1985 || Hermann Affolter
* [[2000]]-[[2005]] Olivier David,
|-
* [[2005]]-[[2008]] Irène Langlet,
| 1985-1988 || Michèle Touret
* [[2008]]- Jacques Carpentier.
|-
</div>
| 1988-1993 || Hermann Affolter
Le service universitaire d’enseignement à distance a la charge des enseignements de premier et deuxième cycle des étudiants qui ne peuvent suivre leurs cours sur le campus. Depuis [[1964]], il dispense des formations universitaires (diplômantes et non diplômantes) aux étudiants concernés. D’une centaine de personnes à ses origines, le nombre d'étudiants est passé à 800 en [[1975]], avant d’atteindre en [[2009]] environ {{Unité|1500|étudiants}} résidant dans le [[Grand Ouest]] voire au-delà. Les formations dispensées sont passées durant la même période de trois spécialités ([[anglais]], [[histoire]] et [[lettres]]) à une douzaine actuellement.</br>
|-
Dépendant initialement de l’[[Université de Rennes]] et situé place Hoche, le SUED (alors SED) assurait son enseignement par la diffusion plusieurs soirs par semaine par tranches de 2 heures de cours enregistrés dans les studios de [[France Bleu Armorique|Radio-Bretagne]], rue Janvier. Après la scission de l’université, son nouveau directeur, Michel Rousse, obtient du ministère des crédits pour l’installation d’un studio d’enregistrement propre à l’université sur le [[campus de Villejean]]. En 1998, les studio SUED aménagent dans le bâtiment des langues, nouvellement construit, l’ancien studio étant légué à [[Radio Campus Rennes]], association étudiante qui l’utilisera jusqu’à son déménagement dans le bâtiment EREVE en [[2004]]. Entre temps, le reste des activités du SUED a été transférés sur le [[campus de la Harpe]] en octobre 1992, par la volonté du président [[André Lespagnol|Lespagnol]] d’y créer un pôle publics adultes. Le service s’ouvre à de nouvelles technologies, proposant ses enseignements sous la forme de vidéos, puis par la diffusion de celles-ci via internet. Depuis sa création, dix directeurs se sont succédé à sa tête <ref name="SUED 40 ans">[http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1144057016857&LANGUE=0 "Le SUED a 40 ans"] UHB.fr</ref>.
| 1993-1999 || Albert Foulon
|-
| 1999-2000 || Jacques Degouys
|-
| 2000-2005 || Olivier David
|-
| 2005-2008 || [[Irène Langlet]]
|-
| 2008-2015 || Jacques Carpentier
|-
| 2015-2018 || Yvonnick Noël
|-
| 2018-2020 || Elsa Chusseau
|}


Le service universitaire d’enseignement à distance a la charge des enseignements de premier et deuxième cycle des étudiants qui ne peuvent suivre leurs cours sur le campus. Depuis 1964, il dispense des formations universitaires (diplômantes et non diplômantes) aux étudiants concernés. D’une centaine de personnes à ses origines, le nombre d'étudiants est passé à 800 en 1975, avant d’atteindre en 2009 environ {{Unité|1500 étudiants}} résidant dans le [[Grand Ouest]] voire au-delà. Les formations dispensées sont passées durant la même période de trois spécialités ([[anglais]], [[histoire]] et [[Lettres (culture)|lettres]]) à une douzaine actuellement.
Par le nombre de ses étudiants, il se situe au cinquième rang parmi les 23 centres universitaires de télé-enseignement français. Il occupe une place importante dans la région du [[Grand Ouest]], puisqu’il propose des formations que n’offrent pas les SUED des autres universités de la zone comme celle de [[Université de Nantes|Nantes]], ou celle de [[Université de Caen|Caen]].


Dépendant initialement de l’[[université de Rennes]] et situé place Hoche, le SUED (alors SED) assurait son enseignement par la diffusion plusieurs soirs par semaine par tranches de deux heures de cours enregistrés dans les studios de [[France Bleu Armorique|Radio-Bretagne]], avenue Janvier. Après la scission de l’université, son nouveau directeur, Michel Rousse, obtient du ministère des crédits pour l’installation d’un studio d’enregistrement propre à l’université sur le [[campus de Villejean]]. En 1998, les studios SUED aménagent dans le bâtiment des langues, nouvellement construit, l’ancien studio étant légué à [[Radio Campus Rennes]], association étudiante qui l’utilisera jusqu’à son déménagement dans le bâtiment EREVE en 2004. Entretemps, le reste des activités du SUED a été transféré sur le [[campus de la Harpe]] en octobre 1992, par la volonté du président [[André Lespagnol]] d’y créer un pôle publics adultes. Le service s’ouvre à de nouvelles technologies, proposant ses enseignements sous la forme de vidéos, puis par la diffusion de celles-ci via internet. Depuis sa création, dix directeurs se sont succédé à sa tête<ref name="SUED 40 ans">[http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1144057016857&LANGUE=0 "Le SUED a 40 ans"] {{Lien archive|url=http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1144057016857&LANGUE=0 |horodatage archive=20061204123525 |titre=Copie archivée }} UHB.fr.</ref>.
=== Service commun de documentation ===
[[Fichier:Université rennes 2 bibliothèque sud.JPG|thumb|upright=1.3|left|La Bibliothèque Universitaire centrale.]]


Par le nombre de ses étudiants, il se situe au cinquième rang parmi les vingt-trois centres universitaires de télé-enseignement français. Il occupe une place importante dans la région du [[Grand Ouest]], puisqu’il propose des formations que n’offrent pas les SUED des autres universités de la zone comme celle de [[Université de Nantes|Nantes]], ou celle de [[Université de Caen|Caen]]{{refnec}}.
Le service commun de documentation (SCD) gère l’ensemble des fonds documentaires de l’université. Il a été créé le [[25 juin]] [[1990]] par le conseil d’administration de l’université<ref name="SCD présentation">[http://www.uhb.fr/jsp/fiche_defaultstructureksup.jsp?STNAV=957&RUBNAV=&CODE=957&LANGUE=0&RH=PAGELIBRE Organisation du Service Commun de Documentation]</ref>, pour prendre la suite de l’ancienne bibliothèque interuniversitaire de Rennes, qui a été partagée entre les université de [[Université Rennes I|Rennes I]] et de Rennes II en la même année<ref>CNE, Rapport d'évaluation, P.75</ref>. Ceux-ci sont accessibles sur les sites suivants :


Début 2017, le SUED est transformé en service universitaire de pédagogie (SUP).
* une [[bibliothèque universitaire]] centrale, offrant un fond de {{Unité|816686|entrées}}<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>, dont l’intégralité des thèses soutenues à l’université, et un fond de livres anciens de {{Unité|30000|volumes}}. Le bâtiment agrandi en [[2004]] dispose d’une capacité de 1290 places assises.
* une médiathèque de langues étrangères<ref>[http://www.netvibes.com/mediathequelangues#ACCUEIL accueil de la médiathèque de langue], netvibes.com, consulté le 11 aout 2009</ref> offrant un fond de {{Unité|135288|entrées}} et d’une capacité de 210 places assises. Elle propose des documents dans les 21 langues enseignées.
* 7 bibliothèques d'[[Unité de formation et de recherche|UFR]], offrant des fonds de {{Unité|312021|entrées}} entrées. De tailles variables, elles disposent d’une capacité totale de 693 places assises.
* une bibliothèque au pôle universitaire de [[Saint-Brieuc]] de {{Unité|110875|entrées}} entrées.


=== Service commun de documentation ===
Un système de prêt entre bibliothèque (PEB) permet en outre aux étudiants à partir du master ainsi qu’aux enseignants d’accéder à des ouvrages non disponibles à Rennes mais disponibles dans des bibliothèques ou des centres de documentation français comme étrangers<ref name="SCD présentation"/>.
[[Fichier:Université rennes 2 bibliothèque sud.JPG|thumb|La bibliothèque universitaire centrale.]]


Le service commun de documentation (SCD) gère l’ensemble des fonds documentaires de l’université. Il a été créé le [[25 juin]] 1990 par le Conseil d’administration de l’université, pour prendre la suite de l’ancienne bibliothèque interuniversitaire de Rennes, qui a été partagée entre les universités de [[Université Rennes I|Rennes 1]] et de Rennes 2 en la même année<ref>CNE, Rapport d'évaluation, {{p.|75}}.</ref>{{Refins}} . Ceux-ci sont accessibles sur les sites suivants :
=== Presses universitaire de Rennes ===
* une [[bibliothèque universitaire]] centrale, offrant un [[Fonds d'archives|fonds]] de {{Unité|735 621|entrées}}<ref name="Rennes 2 en chiffre">{{Lien web |langue=fr |titre=Rennes 2 en chiffres {{!}} Intranet Université Rennes 2 |url=https://intranet.univ-rennes2.fr/dgs/rennes-2-chiffres |site=intranet.univ-rennes2.fr |consulté le=2023-03-01}}</ref>, dont l’intégralité des thèses soutenues à l’université, et un fonds de livres anciens de plus de {{Unité|55000|volumes}} antérieurs à 1915<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Caroline |nom=Chevallier |titre=Le fonds ancien de la Bibliothèque universitaire de Rennes 2 |url=https://www.bu.univ-rennes2.fr/page/fonds-ancien-bibliotheque-universitaire-rennes-2 |site=www.bu.univ-rennes2.fr |date=2020-05-12 |consulté le=2023-03-01}}</ref>. Le bâtiment agrandi en 2004 dispose d’une capacité de 2676 places assises.
* une médiathèque de langues étrangères<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Florence |nom=Neaud |titre=Médiathèque |url=https://www.bu.univ-rennes2.fr/bibliotheque/mediatheque |site=www.bu.univ-rennes2.fr |date=2015-08-26 |consulté le=2023-03-01}}</ref> offrant un fonds de {{Unité|135288|entrées}} et d’une capacité de 210 places assises. Elle propose des documents dans les vingt-et-une langues enseignées.
* sept bibliothèques d'[[Unité de formation et de recherche|UFR]], offrant des fonds de {{Unité|312021|entrées}}. De tailles variables, elles disposent d’une capacité totale de 693 places assises.
* une bibliothèque au pôle universitaire de [[Saint-Brieuc]] de {{Unité|110875|entrées}}.

Un système de prêt entre bibliothèque (PEB) permet en outre aux étudiants à partir du master ainsi qu’aux enseignants d’accéder à des ouvrages non disponibles à Rennes mais disponibles dans des bibliothèques ou des centres de documentation français comme étrangers.

=== Presses universitaires de Rennes ===
{{article détaillé|Presses universitaires de Rennes}}
{{article détaillé|Presses universitaires de Rennes}}
Les [[Presses universitaires de Rennes]] sont une maison d’édition gérée par l’université. Elles ont été initialement créées en [[1984]]<ref name="PUR présentation">[http://www.pur-editions.fr/presentation.php Les PUR, présentation] pur-editions.fr</ref> sous la forme d’un service d’édition de l’université. Elles sont transformées en [[maison d'édition universitaire]] en [[1990]] sous l’impulsion d’[[André Lespagnol]], alors président de l’université. En [[2004]], elles sont réformées pour prendre la formes d’un service d’activités industrielles et commerciales commun aux neuf universités du réseau des universités de l'ouest Altantique (RUOA).
Les [[ universitaires de Rennes]] sont une maison d’édition gérée par l’université. Elles ont été initialement créées en 1984 sous la forme d’un service d’édition de l’université. Elles sont transformées en [[maison d'édition universitaire]] en 1990 sous l’impulsion d’[[André Lespagnol]], alors président de l’université. En 2004, elles sont réformées pour prendre la d’un service d’activités industrielles et commerciales commun aux neuf universités du réseau des universités de l'ouest (RUOA).
Première presses universitaires de France par leur nombre de publications annuelles<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II P.9</ref>, elles sont passées de 20 titres publiés à leurs création en [[1984]] à quelques 200 en [[2008]]<ref name="PUR présentation"/> ce qui offre aux chercheurs des universités membres du réseau des possibilités de publication avec la garantie d’une structure de visibilité nationale et internationale. Elle a été qualifiée de « magnifique exemple de réussite universitaire, qui s’impose au monde professionnel »<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II P.9</ref> lors du rapport de l'[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur|AERES]]. Les PUR sont dirigées par Pierre Corbel. Elles sont localisées sur le [[campus de la Harpe]].
presses universitaires de France par leur nombre de publications annuelles<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l' de Haute Bretagne - Rennes II P.9</ref>, elles sont passées de titres publiés à création en 1984 à en 2008 ce qui offre aux chercheurs des universités membres du réseau des possibilités de publication avec la garantie d’une structure de visibilité nationale et internationale. Elle a été qualifiée de « magnifique exemple de réussite universitaire, qui s’impose au monde professionnel »<ref Université de Haute Bretagne/> lors du rapport de l'[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur|AERES]]. Les PUR sont dirigées par Pierre . Elles sont localisées de la ]].


== Enseignements et recherche ==
== Enseignements et recherche ==

=== Formation ===
=== Formation ===
[[File:Rennes - IUFM de Bretagne.JPG|thumb|right|200px|L’IUFM de Rennes, école interne de l’[[université de Bretagne occidentale]] avec laquelle travaille l’université pour la formation des enseignants du secondaire]]
[[:Rennes - IUFM de Bretagne.JPG|thumb| de Rennes, école interne de l’[[université de Bretagne]] avec laquelle travaille l’université pour la formation des enseignants du secondaire]]
L’ensemble des composantes de l’université propose près d’une centaine de diplômes nationaux<ref name="plaquette prestige 2008"/>{{,}}<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>, et forme à plusieurs concours. Cette offre de formation est celle du contrat 2008-2011.
L’ensemble des composantes de l’université propose près d’une centaine de diplômes nationaux<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>, et forme à plusieurs concours. Cette offre de formation est celle du contrat 2008-2011.


====Licences et assimilés====
====Licences et assimilés====
L’université propose des formations pour le [[Diplôme d'accès aux études universitaires]] permettant aux non bacheliers d’accéder à l'Université, pour le [[Licence (France)#Le grade de licence|diplôme national de guide interprète national]] (DNGIN) ; cinq mentions de [[Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques|DEUST]] sont aussi proposés: métiers des bibliothèques et de la documentation, usages socio-éducatifs des technologies de l’information et de la communication, animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles (milieux urbains ; et sports nature et aquatiques, tourisme et randonnées côtières).
L’université propose des formations pour le [[ d'accès aux études universitaires]] permettant aux non bacheliers d’accéder , pour le [[Licence (France)#Le grade de licence|diplôme national de guide interprète national]] (DNGIN) ; cinq mentions de [[ d'études universitaires scientifiques et techniques]] sont aussi proposés: métiers des bibliothèques et de la documentation, usages socio-éducatifs des technologies de l’information et de la communication, animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles (milieux urbains ; et sports nature et aquatiques, tourisme et randonnées côtières).


La [[Licence (France)|licence générale]] est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Il est proposé à Rennes 2 :
La [[Licence (France)|licence générale]] est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Il est proposé à Rennes 2 :
* la licence Arts, lettres, langues et communications avec huit mentions ;
* la licence , lettres, langues et communications avec huit mentions ;
* la licence Sciences humaines et sociales avec sept mentions ;
* la licence humaines et sociales avec sept mentions ;
* la licence Sciences et techniques des activités physiques et sportives avec cinq mentions ;
* la licence et techniques des activités physiques et sportives avec cinq mentions ;
* la licence Sciences, technologies, santé avec une mention<ref>{{lienweb|titre=Les Licences à l'Université Rennes 2|url=http://www.univ-rennes2.fr/suio-ip/licences-universite-rennes-2|site=univ-rennes2.fr|date=14 octobre 2009}}</ref>.
* la licence , technologies, santé avec une mention.


Par ailleurs l’université organise l’enseignement de dix [[Licence professionnelle|licences professionnelles]].
Par ailleurs l’université organise l’enseignement de dix [[Licence professionnelle|licences professionnelles]].


====Masters====
====Masters====
De la même façon, le [[Master (France)|master]] est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités et éventuellement en parcours. Il est proposé à Rennes 2 :
De la même façon, le [[Master (France)|master]] est dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités et éventuellement en parcours. Il est proposé à Rennes 2 :
* le master Arts, lettres, langues et communications avec six mentions ;
* le master , lettres, langues et communications avec six mentions ;
* le master Sciences humaines et sociales avec sept mentions ;
* le master humaines et sociales avec sept mentions ;
* le master Sciences, technologies, santé avec deux mentions<ref>{{Lien web
* le master , technologies, santé avec deux mentions
|url=http://www.univ-rennes2.fr/suio-ip/masters-universite-rennes-2
|titre=Les Masters à l'université Rennes 2
|id=
|série=
|auteur=
|lien auteur=
|coauteurs=
|date=
|année=
|mois=
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|éditeur=univ-rennes2.fr
|page=
|citation=
|en ligne le=
|consulté le=3 novembre 2009
}}</ref>.


Ces formations représentent 42 spécialités et 11 avec un partenariat international. Dans le rapport de l’[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur|AERES]] de juin 2008 concernant ces masters<ref>''[http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S3-VB-REN2-Master.pdf Évaluation des masters de l'Université de Haute Bretagne - Rennes 2]'', Aeres-evaluation.fr</ref>, 32 de ces masters récoltent la mention maximale de {{Citation|A - très favorable}} et 25, {{Citation|la mention B - favorable}}.
Ces formations représentent 42 spécialités et avec un partenariat international. Dans le rapport de l’[[Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]] de juin 2008 concernant ces masters<ref>[http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S3-VB-REN2-Master.pdf Évaluation des masters de l' de Haute Bretagne - Rennes 2], Aeres-evaluation.fr</ref>, 32 de ces masters récoltent la mention maximale de {{Citation|A - très favorable}} et 25, {{Citation|la mention B - favorable}}.


====Préparation aux concours====
====Préparation aux concours====
L’université offre aussi des préparations pour des concours de la fonction publique comme le [[CAPES]] ou l’[[agrégation]] en partenariat avec l’institut universitaire de formation des maîtres de Bretagne, une école interne de l’[[Université de Bretagne Occidentale]] présente à [[Rennes]]<ref>''[http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-L-IUFM-part-a-Brest-Rennes-2-digere-mal_loc-421632_actu.Htm « L’IUFM part à Brest, Rennes 2 digère mal »]'', Ouest France, samedi 30 juin 2007</ref>.
L’université offre aussi des préparations pour des concours de la fonction publique comme le [[CAPES]] en partenariat avec de Bretagne, une école interne de l’[[ de Bretagne ]] présente à [[Rennes]]<ref>[http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-L-IUFM-part-a-Brest-Rennes-2-digere-mal_loc-421632_actu.Htm « L’IUFM part à Brest, Rennes 2 digère mal »], OuestFrance, 30 juin 2007</ref>.


=== Échanges internationaux ===
=== Échanges internationaux ===
[[Fichier:Entrée Rennes 2.JPG|thumb|Entrée principale de l'université sur la place Recteur-Henri-Le-Moal.]]
Au fil des années, l’université a développé un large réseau d’échange. Celui-ci s’est principalement constitué entre [[2001]] et [[2005]], les flux d’étudiants augmentant pendant cette période de {{nobr|80 %}} pour les entrants, et de {{nobr|95 %}} pour les sortants <ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II P.17</ref>. Profitant des [[Rennes#Jumelages|jumelages de la ville de Rennes]] avec d’autres métropoles du monde, l’université a mise en place des accords avec des universités des villes partenaires, telles que l’[[université de Rochester]]<ref>[http://www.uhb.fr/jsp/fiche_actualite.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=1211290462593&LANGUE=0&RH= Rennes et Rochester : 50 ans de jumelage], 9 juillet 2008</ref>, l'[[université du Tōhoku]] à [[Sendai]]<ref>''[http://www.uhb.fr%2Fservlet%2Fcom.univ.utils.LectureFichierJoint%3FCODE%3D1100771987694%26LANGUE%3D0%26ext%3D.pdf&ei=0KHkSdDdKYT4_AbfrNiXCQ&usg=AFQjCNE2tdbJoGQnfzYjLqiM027HRVjwTQ&sig2=BcEjdiHXPFS8XJ2k66Goag « International: Rennes-Sendai »]'', La Lettre Rennes 2, [[18 novembre]] [[2004]], N°24</ref>{{,}}<ref>{{jp}}''[http://www.intcul.tohoku.ac.jp/?num=70417195003 仙台市とのレンヌ第2大学,フランス外務省の合��訪問]'', Tohoku.ac.jp, consulté le 19/04/1009</Ref>, ou l’[[université du Shandong]]<ref>{{ch}}''[http://www.ipo.sdu.edu.cn/newsshow.php?id=314 法国雷恩二大校长代表团来访]'', Sdu.edu.cn, consulté le 19/04/2009</ref>.
Au fil des années, l’université a développé un large réseau d’échange. Celui-ci s’est principalement constitué entre 2001 et 2005, les flux d’étudiants augmentant pendant cette période de 80 % pour les entrants, et de 95 % pour les sortants<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'université de Haute Bretagne - Rennes II P.17.</ref>. Profitant des [[Rennes#Jumelages|jumelages de la ville de Rennes]] avec d’autres métropoles du monde, l’université a mis en place des accords avec des universités des villes partenaires, telles que l’[[université de Rochester]], l'[[université du Tōhoku]] à [[Sendai]]<ref>[http://www.uhb.fr%2Fservlet%2Fcom.univ.utils.LectureFichierJoint%3FCODE%3D1100771987694%26LANGUE%3D0%26ext%3D.pdf&ei=0KHkSdDdKYT4_AbfrNiXCQ&usg=AFQjCNE2tdbJoGQnfzYjLqiM027HRVjwTQ&sig2=BcEjdiHXPFS8XJ2k66Goag « International: Rennes-Sendai »], ''La Lettre Rennes 2'', {{numéro|24}}, 18 novembre 2004.</ref>{{,}}<ref>{{red|Lien brisé}} {{ja}} ''[http://www.intcul.tohoku.ac.jp/?num=70417195003 仙台市とのレンヌ第2大学,フランス外務省の合同訪問]'', Tohoku.ac.jp, consulté le 19/04/1009.</ref>, ou l’[[université du Shandong]]<ref>{{red|Lien brisé}} {{zh}} ''[http://www.ipo.sdu.edu.cn/newsshow.php?id=314 法国雷恩二大校长代表团来访]'', Sdu.edu.cn, consulté le 19/04/2009.</ref>.
D’autres accords d’échanges avec des noms de l’enseignement mondial [[Classement de Shanghai|reconnus à l'échelle mondiale]] complètent ces offres d’échange, notamment avec l’[[université de Sheffield]] ou l’université de [[Waseda]].
L’université est aussi partie prenante dans des programmes d’échanges plus généraux tels qu’[[Erasmus]] ou [[CREPUQ]]. 224 accords sont en cours avec des universités étrangères, dont 172 dans le cadre du programme [[Erasmus]], et 52 hors [[Europe]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>. En 2008/2009, 360 étudiants sont ainsi partis à l’étranger.


D’autres accords d’échanges avec des noms de l’enseignement mondial [[Classement de Shanghai|reconnus à l'échelle mondiale]] complètent ces offres d’échange, notamment avec l’[[université de Cambridge]] ou l’université de [[Waseda]].
L’université accueille aussi des étudiants étrangers pour des séjours plus ou moins longs. En 2008/2009, {{Unité|2074|étudiants}} étrangers étaient inscrits à Rennes 2, soit {{nobr|12 %}} de la population étudiante de l’université. {{formatnum:1079}} d’entre eux étaient inscrits dans le cadre d’un diplôme [[LMD]], pour un total de 114 nationalités représentées. Parmi celles-ci, les chinois (192 étudiants), les américains (127 étudiants) et les allemands (117 étudiants) sont les trois nationalités les plus représentées<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>. Des cours de français sont aussi dispensés dans le cadre du [[centre international rennais d'etudes de français pour étrangers|CIREFE]] à ce public<ref>[http://www.uhb.fr/jsp/fiche_pagelibre.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=53244091&LANGUE=0&RH=PAGELIBRE données 2009 sur le site de l'université]</ref>.


L’université est aussi partie prenante dans des programmes d’échanges plus généraux tels qu’[[Erasmus]] ou [[CREPUQ]]. 224 accords sont en cours avec des universités étrangères, dont 172 dans le cadre du programme [[Erasmus]], et 52 hors [[Europe]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>. En 2008-2009, 360 étudiants sont ainsi partis à l’étranger.
L’université est aussi partenaire d’établissements d’enseignement supérieur étrangers par ses 11 [[Master (France)|masters]] internationaux. Elle a ainsi passé des accords dans ce domaine avec des universités comme celles de [[université autonome de Madrid|Madrid]], de [[Brasilia]], de [[Moscou]], ou encore l'École supérieure de commerce de [[Hanoi]]<ref name="plaquette prestige 2008">[http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1228298941700&LANGUE=0 Plaquette de présentation 2008], UHB.fr, consulté le 19/04/2009</ref>.


L’université accueille aussi des étudiants étrangers pour des séjours plus ou moins longs. En 2008-2009, {{Unité|2074|étudiants}} étrangers étaient inscrits à Rennes 2, soit 12 % de la population étudiante de l’université. {{formatnum:1079}} d’entre eux étaient inscrits dans le cadre d’un diplôme [[Réforme LMD|LMD]], pour un total de 114 nationalités représentées. Parmi celles-ci, les Chinois (192 étudiants), les Américains (127 étudiants) et les Allemands (117 étudiants) sont les trois nationalités les plus représentées<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>. La même année, avec 1,69 % de ses étudiants inscrits issus d'un échange [[Erasmus]], l'université figure à la {{8e}} des universités françaises pour cette population<ref>{{red|Lien brisé}} [http://www.europe-education-formation.fr/docs/Erasmus/classement-erasmus.pdf Programme Erasmus, Classement français des universités françaises les plus performantes par année académiques], agence Europe-Education-Formation France, juillet 2010, {{p.|1}}, consulté sur www.europe-education-formation.fr le 26 octobre 2010.</ref>. Des cours de français sont aussi dispensés dans le cadre du [[centre international rennais d'etudes de français pour étrangers|CIREFE]] à ce public.
=== Activités de recherche ===


L’université est aussi partenaire d’établissements d’enseignement supérieur étrangers par ses onze [[Master (France)|masters]] internationaux. Elle a ainsi passé des accords dans ce domaine avec des universités comme celles de [[université autonome de Madrid|Madrid]], de [[Brasilia]], de [[Moscou]], ou encore l'École supérieure de commerce de [[Hanoi]].
La recherche à l’université est structurée autour de dix-neuf laboratoires de recherche, dont sept équipes qui sont associées au [[CNRS]] par des [[Unité mixte de recherche|unités mixtes de recherche]] (UMR). Elle est regroupée dans trois domaines de recherche<ref>''[http://www.ueb.eu/infoglueDeliverWorking/digitalAssets/5/5479_PPT_Univ_Rennes_2_V.ang.pdf Présentation de l'Université Rennes 2 Dans le cadre de la visite de la délégation saxonne en Bretagne Mars - Avril 2008]'', UEB.fr, consulté le 3 mai 2009</ref>. La plupart de ces laboratoires travaillent en commun avec d’autres établissements supérieurs. Selon le classement Webometric de 2009 portant sur les [[Études supérieures en France|établissements supérieurs de recherches et d'enseignements]], l’université se situait aux alentours de la cinquantième place française, et de la millième place à l'échelle mondiale<ref>{{en}}''[http://www.webometrics.info/rank_by_country.asp?country=fr&offset=50 « Rank of Universities of France »], ''Webometrics.info, consulté le 7 mai 2009</ref> en termes de publication de recherche via internet. Sur les 467 enseignants-chercheurs, 219 étaient considérés comme des chercheurs publiant lors du rapport de l'AERES de 2008<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II P.24</ref>. L’université n’apparait pas dans des classements internationaux comme celui de [[Classement académique des universités mondiales|Shanghaï]].


*Axe de recherche Espaces géographiques et historiques :
de recherche
{{section sources secondaires|date=novembre 2022}}
[[Fichier:Hurricane Roxanne 10 oct 1995 1855Z.jpg|thumb|Le Costel traite des images satellites comme celles du satellite [[NOAA]]-14]]
La recherche à l’université est structurée autour de dix-neuf laboratoires de recherche, dont sept équipes qui sont associées au [[CNRS]] par des [[Unité mixte de recherche|unités mixtes de recherche]] (UMR). Elle est regroupée dans trois domaines de recherche<ref>[http://www.ueb.eu/infoglueDeliverWorking/digitalAssets/5/5479_PPT_Univ_Rennes_2_V.ang.pdf Présentation de l'université Rennes 2 Dans le cadre de la visite de la délégation saxonne en Bretagne Mars - Avril 2008], UEB.fr, consulté le 3 mai 2009.</ref>. La plupart de ces laboratoires travaillent en commun avec d’autres établissements supérieurs. Selon le classement Webometric de 2009 portant sur les [[Études supérieures en France|établissements supérieurs de recherches et d'enseignements]], l’université se situait aux alentours de la cinquantième place française, et de la millième place à l'échelle mondiale<ref>{{en}} ''[http://www.webometrics.info/rank_by_country.asp?country=fr&offset=50 « Rank of Universities of France »], ''Webometrics.info, consulté le 7 mai 2009.</ref> en termes de publication de recherche via internet. Sur la période 2008-2011, 86 % des chercheurs de l'université sont considérés comme publiants<ref>Sophie Blitman, ''[http://www.educpros.fr/detail-article/h/9c7565795b/a/jean-emile-gombert-president-de-rennes-2-la-fusion-de-rennes1-et-rennes-2-est-loin-d-etre-e.html « Jean-Emile Gombert (président de Rennes 2) : « La fusion de Rennes1 et Rennes 2 est loin d'être exclue, mais elle n'est pas obligatoire » »]'', Educpro, 17 juin 2011, consulté sur www.educpros.fr le 20 juin 2011.</ref>.
Le laboratoire « COSTEL » (CNRS UMR 6554: Climat et occupation du sol par télédétection) travaille sur les dynamiques d'occupation et d'utilisation des sols<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/costel Laboratoire Costel], présentation, www.univ-rennes2.fr</ref>. Le laboratoire RESO (CNRS UMR 6590: Rennes, espaces géographiques et société) travaille dans le domaine des sciences sociales sur la question des espaces et de la société)<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/reso Laboratoire Reso], présentation, www.univ-rennes2.fr</Ref>. Le « [[Centre de recherches historiques de l'Ouest]] » ou CERHIO (CNRS UMR 6258) travaille dans le domaine historique sur le [[Grand Ouest]]<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/cerhio Laboratoire Cerhio], présentation, www.univ-rennes2.fr</ref>. Le laboratoire « Histoire et critique des arts » travaille dans le domaine de l’histoire de l'art de l’époque antique à l’époque moderne, des théories liées à ceux-ci, mais aussi à l’archéologie<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/histoire-critique-arts Histoire et critique des arts, Equipe d'accueil 1279], présentation, www.univ-rennes2.fr</ref>.


*Axe de recherche Santé, éducation, innovations technologiques :
*Axe de recherche :
[[Fichier:Roxanne 1995-10-10 1855Z.jpg|thumb|Le Costel traite des images satellites comme celles du satellite [[NOAA]]-14.]]
[[Fichier:Université Renne2 - Bâtiment N.JPG|thumb|Maison de la recherche en sciences sociales]]
Le laboratoire « COSTEL » (CNRS UMR 6554 : Climat et occupation du sol par télédétection) travaille sur les dynamiques d'occupation et d'utilisation des sols. Le laboratoire ESO-Rennes, site rennais de l'UMR 6590 CNRS espaces et sociétés est un laboratoire de [[géographie sociale]] travaillant sur les dimensions spatiales des sociétés<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/eso-rennes Laboratoire ESO], présentation, univ-rennes2.fr.</ref>. Le laboratoire « Tempora » (EA 7468), créé en 2017, explore les relations entre-temps, espace et territoire de l'Antiquité au XXIe siècle, de la Bretagne à l'histoire globale. Le laboratoire « Histoire et critique des arts » travaille dans le domaine de l’histoire de l'art de l’époque antique à l’époque moderne, des théories liées à ceux-ci, mais aussi à l’archéologie<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/histoire-critique-arts Histoire et critique des arts, Equipe d'accueil 1279], présentation, univ-rennes2.fr.</ref>.
Le laboratoire « Mouvement, sport, santé » (EA 1274, abrégé en M2S) travaille sur le métabolisme et sur l’analyse, la modélisation et la simulation du mouvement<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/m2s M2S, Objectifs et présentation générale], www.univ-rennes2.fr</ref>. Le « Centre de recherches en psychologie, cognition et communication » (EA 1285, abrégé en CRPCC) travaille sur sur un grand nombre de sujets liés à la psychologie et aux sciences cognitives<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/crpcc Centre de Recherches en Psychologie, Cognition et Communication], www.univ-rennes2.fr</ref>. Le laboratoire « Recherches en psychopathologie : nouveaux symptômes et lien social » (EA 4050) travaille dans le domaine de la psychopathologie<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/recherches-psychopathologie Recherche en psychopathologie : Nouveaux symptômes et lien social - Equipe d'accueil 4050], www.univ-rennes2.fr</ref>. Le « Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique » (EA 3875, abrégé en Cread) travaille dans le champ de l'éducation, de l'enseignement et de l'apprentissage<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/cread Cread, présentation], univ-rennes2.fr</ref>. Le laboratoire « Linguistique et didactique des langues » (EA 3874, abrégé en Lidile) travaille dans le champ de la linguistique<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/lidile Linguistique et didactique des langues - LIDILE], www.univ-rennes2.fr</ref>. Le « Centre de recherches en sciences sociales / laboratoire d’économie et de sciences sociales de Rennes » (Équipe de recherche reconnue par le Conseil Scientifique de l'Université, abrégé en Cress-Lessor) travaille sur le sujet des solidarités, de l'égalité, et des performances<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/cress-lessor Equipe d'accueil 2614, CRESS-Lessor], www.univ-rennes2.fr</ref>. Le « Laboratoire Archéologie et Histoire Merlat » (CNRS UMR 6566, abrégé en LAHM) travaille de manière interdisciplinaire sur l'archéologie<ref>[http://www.creaah.univ-rennes1.fr/umr_creaah/UMR_CReAAH/ L'UMR en bref], www.creaah.univ-rennes1.fr</ref>. Le « Laboratoire d’anthropologie et de sociologie » (EA 2241, abrégé en LAS) travaille sur un grand nombre de sujets ayant comme outils de traitement l'anthopologie et la sociologie<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/las Présentation du LAS], www.univ-rennes2.fr</ref>. L’« Institut de recherche mathématique de Rennes » (CNRS UMR 6625, abrégé en IRMAR) travaille dans le domaine des mathématiques sur la géométrie, l’analyse et l’aléatoire<ref>[http://irmar.univ-rennes1.fr/ IRMAR], Univ-Rennes1.fr</ref>.
* Axe de recherche santé, éducation, innovations technologiques :
[[Fichier:Université Renne2 - Bâtiment N.JPG|thumb|Le bâtiment N accueille la Maison de la recherche en sciences sociales.]]
Le laboratoire « mouvement, sport, santé » (EA 1274, abrégé en M2S) travaille sur le métabolisme et sur l’analyse, la modélisation et la simulation du mouvement. Le « Laboratoire de psychologie : cognition, comportement, communication » (EA 1285, abrégé en LP3C) travaille sur un grand nombre de sujets liés à la psychologie et aux sciences cognitives. Le laboratoire « recherches en psychopathologie : nouveaux symptômes et lien social » (EA 4050) travaille dans le domaine de la psychanalyse lacanienne. Le « Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique » (EA 3875, abrégé en CREAD) travaille dans le champ de l'éducation, de l'enseignement et de l'apprentissage<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/cread Cread, présentation], univ-rennes2.fr.</ref>. Le laboratoire « linguistique et didactique des langues » (EA 3874, abrégé en LIDILE) travaille dans le champ de la linguistique. Le « Centre de recherches en sciences sociales / laboratoire d’économie et de sciences sociales de Rennes » (équipe de recherche reconnue par le Conseil scientifique de l'université, abrégé en Cress-Lessor) travaille sur le sujet des solidarités, de l'égalité, et des performances. Le « laboratoire archéologie et histoire Merlat » (CNRS UMR 6566, abrégé en LAHM) travaille de manière interdisciplinaire sur l'archéologie<ref>[http://www.creaah.univ-rennes1.fr/umr_creaah/UMR_CReAAH/ L'UMR en bref], creaah.univ-rennes1.fr.</ref>. Le « laboratoire interdisciplinaire de recherche en innovations sociétales » (EA 7481, abrégé en LIRIS) travaille sur un grand nombre de sujets relevant de l'anthropologie, de la sociologie, de la gestion, de l'économie et du droit. L’« Institut de recherche mathématique de Rennes » (CNRS UMR 6625, abrégé en IRMAR) travaille dans le domaine des mathématiques sur la géométrie, l’analyse et l’aléatoire.
* Axe de recherche arts, lettres, langues :


L'équipe « pratiques et théories de l'art Contemporain » (EA 7472, abrégé en PTAC) travaille sur le domaine des arts contemporains. L'équipe « arts : pratiques et poétiques » (EA 3208, abrégé en APP) travaille sur le domaine du cinéma, du théâtre et de la musique. L'équipe « plurilinguismes, représentations, expressions francophones - information, communication, sociolinguistique » (EA 3207, abrégé en PREFics) travaille sur des problématiques liées à la [[francophonie]]<ref>[http://www.bretagne-valorisation.fr/affiche_labo.php?code=EA%203207&langue=FR PREFics], Bretagne-valorisation.fr.</ref>. Le « Centre d’études des littératures anciennes et modernes » (EA 3206, abrégé en CELAM) travaille sur les littératures anciennes et modernes. Le « Centre de recherche bretonne et celtique » (CNRS FRE, abrégé en CRBC) travaille dans le domaine historique et linguistique sur les régions de cultures bretonnes et celtiques. L'équipe « anglophonie, communautés, écritures » (EA 1796, abrégé en ACE) travaille sur des sujets liés aux littératures et aux questions de sociétés de l'[[anglophonie]]. L'« équipe de recherche interlangues : mémoire, identités, territoires » (EA 4327, abrégé en ERIMIT) est composée de plusieurs équipes travaillant sur des questions littéraires et sociales des Amériques, de la [[lusophonie]], de [[Péninsule Ibérique]], et de la littérature germanique et slave<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/erimit Présentation de l'Equipe de Recherche Interlangues : Mémoires, Identités, Territoires], univ-rennes2.fr.</ref>. Enfin le « Centre de ressources et d’études audiovisuelles » (ou CREA-CIM) est un service commun de l'université qui travaille sur la production et la conception de documents audiovisuels et multimédias destinés à la formation ou à la valorisation de la recherche.
*Axe de recherche Arts, lettres, langues :
L'équipe « Arts : pratiques et poétiques » (EA 3208, abrégé en APP) travaille sur le domaine des arts<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/arts-pratiques-poetiques Arts: Pratiques et poétiques], www.univ-rennes2.fr</ref>. L'équipe « Plurilinguismes, représentations, expressions francophones - information, communication, sociolinguistique » (EA 3207, abrégé en PREFics) travaille sur des problématiques liées à la [[Francophonie]]<ref>[http://www.bretagne-valorisation.fr/affiche_labo.php?code=EA%203207&langue=FR PREFics], Bretagne-valorisation.fr</ref>. Le « Centre d’études des littératures anciennes et modernes » (EA 3206, abrégé en Celam) travaille sur les littératures anciennes et modernes<ref>[http://www.bretagne-valorisation.fr/affiche_labo.php?code=EA+3206 Celam], Bretagne-Valorisation.fr</ref>. Le « Centre de recherche bretonne et celtique » (CNRS FRE, abrégé en CRBC) travaille dans le domaine historique et linguistique sur les régions de cultures bretonnes et celtiques<ref>[http://www.univ-brest.fr/Recherche/Laboratoire/CRBC/franc/prescrbc.htm Le Centre de Recherche Bretonne et Celtique], UBO.fr</ref>. L'équipe « Anglophonie, communautés, écritures » (EA 1796, abrégé en ACE) travaille sur des sujets liés aux littératures et aux questions de sociétés de l'[[anglophonie]]<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/ace ACE: Présentation], www.univ-rennes2.fr</ref>. L' « Équipe de recherche interlangues : mémoire, identités, territoires » (EA 4327, abrégé en Erimit) est composée de plusieurs équipes travaillant sur des questions littéraires et sociales des Amériques, de la [[lusophonie]], de [[Péninsule Ibérique]], et de la littérature germanique et slave<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/erimit Présentation de l'Equipe de Recherche Interlangues : Mémoires, Identités, Territoires], www.univ-rennes2.fr</ref>. Enfin le « Centre de ressources et d’études audiovisuelles » (ou CREA-CIM) est un service commun de l'université qui travaille sur la production et la conception de documents audiovisuels et multimédias destinés à la formation ou à la valorisation de la recherche<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/crea CREA-CIM], activité, www.univ-rennes2.fr</ref>


L’université compte aussi d’autres structures comme l’[[Institut de criminologie et sciences humaines]]<ref>''[http://www.lepoint.fr/actualites-region/2007-01-23/rennes-enseignement-a-l-ecole-du-crime/1556/0/70492 « A l’école du crime »]'', Le Point 1496 , 23/01/2007</ref> ou la [[Fondation William Faulkner]]<ref>''[http://www.humanite.fr/1997-09-26_Articles_-La-Fondation-Faulkner-lance-la-commemoration-du-centenaire « La Fondation Faulkner lance la commémoration du centenaire »]'', L'Humanité, [[26 septembre]] [[1997]]</ref> qui interviennent sur d'autres aspects de la recherche.
L’université compte aussi d’autres structures comme l’[[Institut de criminologie et sciences humaines]]<ref>[http://www.lepoint.fr/actualites-region/2007-01-23/rennes-enseignement-a-l-ecole-du-crime/1556/0/70492 « A l’école du crime »], Le Point 1496, 23/01/2007</ref> ou la [[Fondation William Faulkner]]<ref>[://www.humanite.fr/1997-09-26_Articles_-La-Fondation-Faulkner-lance-la-commemoration-du-centenaire « La Fondation Faulkner lance la commémoration du centenaire »]''L'Humanité, 26 septembre 1997</ref> qui interviennent sur d'autres aspects de la recherche.


== Campus ==
== Campus ==
[[File:Rennes 2 University location map-fr.svg|thumb|right|300px|Localisation des campus [[Rennes|rennais]]]]
[[:Rennes 2 University location map-fr.svg|thumb|Localisation des campus [[Rennes|rennais]]]]
Les composantes de l’université sont réparties dans les quelques {{Unité|150000|m²}} de terrain des trois campus, dont deux basés à Rennes et un à [[Saint-Brieuc]] dans les [[Côtes d'Armor]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.
Les composantes de l’université sont réparties dans les {{Unité|150000|m²}} de terrain des trois campus, dont deux basés à Rennes et un à [[Saint-Brieuc]] dans les [[Côtesd'Armor]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.


=== Campus de Villejean ===
=== Campus de Villejean ===
Le [[campus de Villejean]], le campus principal de l’université, est localisé dans le quartier du [[Villejean|même nom]], au nord-ouest de Rennes. Il rassemble quatre des cinq [[Université Rennes 2 Haute Bretagne#Unités de Formation et de Recherche|UFR]], l’administration centrale, la bibliothèque universitaire, et la salle de spectacle [[Le Tambour(Rennes)|le Tambour]]. Plusieurs composantes de l’[[université Rennes 1]] (UFR de médecine et d’odontologie), ainsi que l’[[École des hautes études en santé publique]] sont aussi présent sur celui-ci. Son inauguration remonte à [[1969]]<ref name="naissance"/>, après un début des travaux en [[1963]]<ref name="dossier Inventaire Gnl"/>. Le campus se développe de nouveau dans les [[années 1990]] afin d’accueillir un [[Baccalauréat en France#Statistiques|nombre de bacheliers en forte hausse]], avec notamment en [[1993]] l’inauguration du pôle langues<ref name="SO N°90"/>, en [[1997]], avec l’ouverture de la salle du [[Le Tambour(Rennes)|Tambour]]<ref>[http://www.rennes.fr/index.php?id=554&id=554 Le Tambour], Rennes.fr, consulté le 13 aout 2009</ref>, et en [[2004]] avec la livraison du bâtiment Erève<ref>Rapport du CNE, P.23.</ref>. Il accueille les étudiants sur une surface de {{Unité|104618|m²}} de terrain, et {{Unité|75778|m²}} pour les salles<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.
Le [[campus de Villejean]], le campus principal de l’université, est localisé dans le quartier du [[Villejean|même nom]], au nord-ouest de Rennes. Il rassemble quatre des cinq [[Université Rennes 2 Haute Bretagne#Unités de et de |UFR]], l’administration centrale, la bibliothèque universitaire, la salle de spectacle [[Le Tambour(Rennes)|le Tambour]]. Plusieurs composantes de l’[[université Rennes 1]] (UFR de médecine et d’odontologie), ainsi que l’[[École des hautes études en santé publique]] sont aussi présent sur celui-ci. Son inauguration remonte à 1969<ref name="naissance"/>, après début des travaux en 1963<ref name="dossier Inventaire Gnl"/>. Le campus se développe de nouveau dans les [[années 1990]] afin d’accueillir un [[Baccalauréat en France#Statistiques|nombre de bacheliers en forte hausse]], avec notamment en 1993 l’inauguration du pôle langues<ref name="SO N°90"/>, en 1997, avec l’ouverture de la salle du [[Le Tambour(Rennes)|Tambour]]<ref>[http://www.rennes.fr/index.php?id=554&id=554 Le Tambour], Rennes.fr, consulté le 13 aout 2009</ref>, et en 2004 avec la livraison du bâtiment Erève<ref>Rapport du CNE, P.23.</ref>. Il accueille étudiants sur une surface de {{Unité|104618}} de terrain, et {{Unité|75778}} pour les salles<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.


=== Campus de La Harpe ===
=== Campus de La Harpe ===
Le [[campus de la Harpe]] est situé à Rennes, au nord du campus principal. Il regroupe l’[[Unité de formation et de recherche d'activités physiques et sportives de l'université de Rennes 2|UFR d'activités physiques et sportives]], les [[Presses universitaires de Rennes]], le service universitaire d'enseignement à distance, la bibliothèque de section de l'UFR, ainsi que plusieurs autres services de l'université. Ceux-ci occupaient jusqu'à cette date le [[campus de Villejean]]. Son inauguration remonte au [[11 mai]] [[1993]]<ref>''[http://www.archives.rennes.fr/fonds/affichedetailcont.php?cot=1131W44 « Inauguration du campus de la Harpe à l'université de Rennes 2 »]'', Archives contemporaines du Cabinet du Maire, Archive municipale de Rennes, lot 1131W44</ref>, mais certains services comme le SUED avaient déjà intégré le campus dès [[1992]]<ref name="SUED 40 ans"/>. Il accueille quelques {{Unité|1000|étudiants}} sur une surface de {{Unité|21119|m²}} de terrain, et de {{Unité|11217|m²}} pour les salles<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.
Le [[campus de la Harpe]] est situé à Rennes, au nord du campus principal. Il regroupe l’[[Unité de formation et de recherche d'activités physiques et sportives de l'université de Rennes 2|UFR d'activités physiques et sportives]], les [[ universitaires de Rennes]], le service universitaire d'enseignement à distance, la bibliothèque de section de l'UFR, ainsi que plusieurs autres services de l'université. Ceux-ci occupaient jusqu'à cette date le [[campus de Villejean]]. Son inauguration remonte au 11 mai 1993<ref>[http://www.archives.rennes.fr/fonds/affichedetailcont.php?cot=1131W44 « Inauguration du campus de la Harpe à l'université Rennes 2 »], Archives contemporaines du Cabinet du Maire, Archive municipale de Rennes, lot 1131W44</ref>, mais certains services comme le SUED avaient déjà intégré le campus dès 1992<ref name="SUED 40 ans"/>. Il accueille {{Unité||étudiants}} sur une surface de {{Unité|21119|m²}} de terrain, et de {{Unité|11217|m²}} pour les salles<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.


=== Campus Mazier ===
=== Campus Mazier ===
Le [[campus Mazier]] est situé dans la ville de [[Saint-Brieuc]] dans les [[Côtes d'Armor]]. Il est principalement dévolu au premier cycle universitaire. Créé par l'[[université Rennes 1]] en [[1987]] et aménagé dans une ancienne école primaire, l’université y ouvre en [[1991]]<ref>''[http://www.mairie-saint-brieuc.fr/journal_municip/pdf/209/Griff209Ville.pdf « La nouvelle image du campus »]'', Le Griffon, le Journal municipal de Saint-Brieuc ,209, consulté le 11 aout 2009</ref> des annexes de ses UFR d'[[Unité de formation et de recherche d'activités physiques et sportives de l'université de Rennes 2|Activités physiques et sportives]], de [[Unité de formation et de recherche de sciences sociales de l'université Rennes 2 Haute Bretagne|sciences sociales]], et d'[[Unité de Formation et de Recherche d'Arts, lettres, Communication de l'Université Rennes 2 Haute Bretagne|arts, lettres, communication]]. Il accueille quelques {{Unité|700|étudiants}} sur une surface de {{Unité|19316|m²}} pour le terrain, de {{Unité|8352|m²}} pour les salles de cours, et de {{Unité|2531|m²}} pour le gymnase Gernugan<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>. Une bibliothèque de {{Unité|110875|entrées}} est aussi présente<ref name="SCD présentation"/>.
Le [[campus Mazier]] est situé dans la ville de [[Saint-Brieuc]] dans les [[Côtes d'Armor]]. Il est principalement dévolu au premier cycle universitaire. Créé par l'[[université Rennes 1]] en 1987 et aménagé dans une ancienne école primaire, l’université y ouvre en 1991<ref>http://www.mairie-saint-brieuc.fr/journal_municip/pdf/209/Griff209Ville.pdf « La nouvelle image du campus », Le Griffon, le Journal municipal de Saint-Brieuc,209, consulté le 11 aout 2009</ref> des annexes de ses UFR d'[[Unité de formation et de recherche d'activités physiques et sportives de l'université de Rennes 2| physiques et sportives]], de [[Unité de formation et de recherche de sciences sociales de l'université Rennes 2|sciences sociales]], et d'[[Unité de et de d', lettres, de l' Rennes 2|arts, lettres, communication]]. Il accueille {{Unité||étudiants}} sur une surface de {{Unité|19316|m²}} pour le terrain, de {{Unité|8352}} pour les salles de cours, et de {{Unité|2531|m²}} pour le gymnase Gernugan<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>.
Une bibliothèque de {{Unité|110875|entrées}} est aussi présente.

=== Campus Ker Lann ===
Le [[campus de Ker Lann]] est situé sur la commune de [[Bruz]], dans l'agglomération rennaise. C'est un campus mixte accueillant des grandes écoles et des entreprises. L'université Rennes 2 y est implantée à travers son laboratoire M2S (mouvement, sport, santé) dans des locaux qu'elle partage avec l'[[École normale supérieure de Rennes]]{{Référence souhaitée|date=30 juin 2022}}.


== Vie étudiante ==
== Vie étudiante ==
=== Médias ===
[[Fichier:Université Rennes2 batiment EREVE.JPG|thumb|Le bâtiment R, siège de plusieurs associations et syndicats.]]
Depuis 1996<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'université de Haute Bretagne - Rennes II P.16.</ref>, le campus dispose d’une radio qui émet 24 heures sur 24, [[Radio campus Rennes|C-Lab]]. Gérée par des étudiants, elle diffuse ses programmes sur la fréquence {{unité|88.4|MHz}} dans toute l’agglomération rennaise. En 1998, celle-ci hérite du SUED un studio d’enregistrement propre, avant d’aménager dans le bâtiment EREVE en 2004 et d’y trouver de nouveaux locaux. La radio dispose par ailleurs d’un studio de production au [[Le Diapason (Rennes)|Diapason]] sur le [[campus de Beaulieu]].


L’université dispose aussi d’un journal depuis 2008. Le ''2'' est publié par l’université et s'adresse aux personnes fréquentant l’université, étudiants comme personnels.
=== Média ===

[[Fichier:Université Rennes2 batiment EREVE.JPG|thumb|upright=1.3|Le bâtiment EREVE, siège de plusieurs associations et syndicats.]]
La même année, l’université a lancé sa [[webTV]], {{nobr|l’aire d’u}}<ref>{{red|Lien brisé}} [https://www.ouest-france.fr/2008/04/09/bretagne/L-universite-Rennes-2-lance-sa-web-TV-L-Aire-d-U--53433985.html « L'université Rennes 2 lance sa web TV l'aire d'u »], ''Ouest-France'', 9 avril 2008.</ref>. Celle-ci fonctionne sous la forme de la [[VOD]], et dispose d’un fonds de plus de 500 documents créé depuis 1987, puis numérisé à partir de 2004. Celui-ci comporte des documents créés dans le cadre des activités de recherches et d'enseignements de l'université, mais aussi issu de partenariats avec d'autres institutions régionales ou nationales<ref>{{red|Lien brisé}} [http://www.bretagne-innovation.tm.fr/innover/actualites/fiche.php?actualite_id=1390 « l’aire d’u® : la "lucarne" de la recherche à l’université Rennes 2 »], bretagne-innovation.tm.fr, consulté le 17 septembre 2009.</ref>.
Depuis [[1996]]<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II P.16</ref>, le campus dispose d’une radio qui émet 24 heures sur 24, [[Radio campus Rennes]]. Gérée par des étudiants, elle diffuse ses programmes sur la fréquence {{unité|88.4|MHz}} sur toute l’agglomération rennaise<ref>''[http://www.radiocampusrennes.fr/radio/presentation.php Présentation]'',radiocampusrennes.fr</ref>. En [[1998]], celle-ci hérite du SUED un studio d’enregistrement propre<ref name="SCD présentation"/>, avant d’aménager dans le bâtiment EREVE en [[2004]] et d’y trouver de nouveaux locaux. La radio dispose par ailleurs d’un studio de production au [[Le Diapason (Rennes)|Diapason]] sur le [[campus de Beaulieu]].</br>
L’université dispose aussi d’un journal depuis [[2008]]<ref name="le 2 N°1"/>. Le ''2'' est publié par l’université et s'adresse aux personnes fréquentant l’université, étudiants comme personnel.</br>
La même année, l’université a lancé sa [[webTV]], [[L’aire d’U]]<ref>''[http://www.ouest-france.fr/2008/04/09/bretagne/L-universite-Rennes-2-lance-sa-web-TV-L-Aire-d-U--53433985.html « L'université Rennes 2 lance sa web TV L'Aire d'U »]'', Ouest-France, 9 avril 2008</ref>. Celle-ci fonctionne sous la forme de la [[VOD]], et dispose d’un fond de plus de 300 documents créé depuis [[1987]], puis numérisé à partir de [[2004]]. Celui-ci comporte des documents créés dans le cadre des activités de recherches et d'enseignements de l'université, mais aussi issu de partenariats avec d'autres institutions régionales ou nationales<ref>''[http://www.bretagne-innovation.tm.fr/innover/actualites/fiche.php?actualite_id=1390 « L’Aire d’U® : la "lucarne" de la recherche à l’Université Rennes 2 »], www.bretagne-innovation.tm.fr, consulté le 17 septembre 2009</ref>.


=== Associations étudiantes ===
=== Associations étudiantes ===
Avec ses quelque 90 associations étudiantes<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Université Rennes 2|titre=Guide Associations et activités 2023-2024|éditeur=Université Rennes 2|année=2023|pages totales=9|passage=2|lire en ligne=https://www.univ-rennes2.fr/sites/default/files/UHB/SERVICE-COMMUNICATION/Guide%20associations%20de%20l'universite%CC%81%20Rennes%202pdf.pdf|consulté le=21 décembre 2023}}</ref>, {{secsou|l'université Rennes 2 est l'une des universités françaises qui compte le plus grand nombre d'associations par étudiant|date=novembre 2022}}.


Depuis le début de 2005, et l'inauguration du bâtiment R dit « EREVE », elles disposent d’un espace destiné à leurs activités et intégré dans l'espace de l’université. Cependant, la plupart d'entre elles sont toujours disséminées dans les différents bâtiments du campus.
Avec ses quelques 50 associations étudiantes<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/service-scolarite-centrale/vie-associative Guide des associations] site de l'université</ref>, Rennes 2 est l’une des universités françaises qui compte le plus grand nombre d'associations par étudiant.


Des associations diverses sont présentes sur le campus. Nationales comme [[Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées|Genepi]], ou plus locales, elles sont centrées sur des projets se déroulant à l'intérieur comme à l'extérieur du campus{{Référence souhaitée|date=30 juin 2022}}.
Depuis début 2005, et l’inauguration du bâtiment EREVE, elles disposent d’un espace dédié à leurs activités et intégré dans l’espace de l’université. Cependant, la plupart d’entre elles sont toujours disséminées dans les différents bâtiments du campus.


En 2017, le Bureau de la vie étudiante de l'université Rennes 2 est créé, il rassemble l'ensemble des associations étudiantes et des élus étudiants de l'université, pour proposer des actions à l'échelle du campus.
Des associations diverses sont présentes sur le campus. Nationales comme [[Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées|Genepi]], ou plus locales, elles sont centrées sur des projets se déroulant à l'intérieur comme à l'extérieur du campus. Outre ses association généralistes, l'université compte aussi de nombreuses associations de filières.


=== Vie culturelle ===
== Vie culturelle ==
{{Article détaillé|Le Tambour (Rennes)}}
[[Fichier:Université Rennes2 - Bâtiment Le Tambour.JPG|thumb|upright=1.3|Le Tambour, espace accueillant plusieurs événementiels sur les [[campus de Villejean]].]]
[[Fichier:Université Rennes2 - Bâtiment Le Tambour.JPG|thumb|[[Le Tambour (Rennes)|Le Tambour]], auditorium du bâtiment O accueille plusieurs événements sur le [[campus de Villejean]].]]


Plusieurs festivals rythment la vie du campus. La plupart sont développés par des étudiants de l’université et couvrent une variété de domaines très large. Certains peuvent évoluer et se développer hors des murs de l’université au point de devenir autonome, comme le festival [[Electroni(k)]], dernier exemple en date. L’université accueille aussi d’autre évènements de la ville grâce à ses équipements comme l’auditorium du Tambour. En 2008, sept festivals se sont tenus sur le [[campus de Villejean]]<ref name="plaquette prestige 2008"/>:</br>
Plusieurs festivals rythment la vie du campus. La plupart sont développés par des étudiants de l’université et couvrent une variété de domaines très large. Certains peuvent évoluer et se développer hors des murs de l’université au point de devenir autonome, comme le festival [[Electroni(k)]], dernier exemple en date. L’université accueille aussi d’autre évènements de la ville grâce à ses équipements comme l’auditorium du Tambour =
Parmi les festivals issus de l’université, on compte K-barré qui sert d’espace de création et de représentation de créations scéniques étudiantes. Roulements de tambour, porté par les étudiants en [[musicologie]], réunit lui diverses créations musicales. Les [[Tubas d'or]] enfin sont une compétition qui vise depuis [[2005]] à faire découvrir des talents dans le monde des [[courts-métrages]].</br>
D’autres festivals qui se sont autonomisés continuent à se tenir sur le campus<ref name="manif estudiantines">''[http://www.lexpress.fr/informations/manifestations-estudiantines_653326.html « Manifestations estudiantines »]'', L'Express, 16/10/2003</ref>. [[Travelling]], principal festival cinématographique rennais, est né à Rennes 2 de l'association Clair-Obscur. Il s’est développé à partir de l’université à partir de [[1990]], avant de s’étendre à l’ensemble de l’agglomération. [[Electroni(k)]]<ref>[http://www.electroni-k.org/electronica-the-story.html Electroni[k] the story], présentation, electroni-k.org, consulté le 14 mai 2009</ref>, festival spécialisé en musique électronique, arts et technologies est présent dans d’autres villes bretonnes. [[Mythos (festival)|Mythos]]<ref>[http://www.festival-mythos.com/page.php?ref_rub=8&nom_rub=PARTENAIRES Festival Mythos], partenaires, festival-mythos.com, consulté le 14 mai 2009</ref>, le festival des arts de la parole, existe depuis [[1996]]. Il compte plusieurs sites dans la ville de Rennes en plus du campus.
D’autres festivals comme [[Jazz à l'Ouest]]<ref>[http://www.jazzalouest.com/index.php?Lieux-partenaires Jazz à l'ouest], lieux partenaires. Consulté le 14 mai 2009</ref>, festival de jazz de l'agglomération rennaise, et représenté sur le campus en plus de manifestations sur différents sites de [[Rennes]].
Par ailleurs, d’autres festivals comme les [[Transmusicales]] sont issus de l'environnement de l'université<ref>''[http://www.lexpress.fr/informations/les-100-qui-font-bouger-rennes-vie-culturelle_657684.html « Les 100 qui font bouger Rennes: vie culturelle, Anne-Marie Conas »]'', L'Express, 04/10/2004</ref>{{,}}<ref name="manif estudiantines"/>.


Parmi les festivals issus de l’université, on compte K-barré qui sert d’espace de création et de représentation de créations scéniques étudiantes et le festival Entrez dans L'Arène (par l'association L'Arène Théâtre, née en 1996) qui permet la diffusion de créations théâtrales et d'art vivant. Roulements de tambour, porté par les étudiants en [[musicologie]], réunit lui diverses créations musicales. Les [[Tubas d'or]] enfin sont une compétition qui vise depuis 2005 à faire découvrir des talents dans le monde des [[courts-métrages]]{{Référence souhaitée|date=30 juin 2022}}.
=== Mouvements sociaux ===


D’autres festivals qui se sont autonomisés continuent à se tenir sur le campus<ref name="manif estudiantines">[http://www.lexpress.fr/informations/manifestations-estudiantines_653326.html « Manifestations estudiantines »], ''L'Express'', 16 octobre 2003.</ref>. {{secsou|Travelling, principal festival cinématographique rennais, est né à Rennes 2 de l'association Clair obscur}}. Il s’est développé à partir de l’université à partir de 1990, avant de s’étendre à l’ensemble de l’agglomération{{secsou|date=novembre 2022}}. [[Electroni(k)]], festival spécialisé en musique électronique, arts et technologies est présent dans d’autres villes bretonnes. [[Mythos (festival)|Mythos]]<ref>[http://www.festival-mythos.com/page.php?ref_rub=8&nom_rub=PARTENAIRES Festival Mythos] {{Lien archive|url=http://www.festival-mythos.com/page.php?ref_rub=8&nom_rub=PARTENAIRES |horodatage archive=20090531195035 |titre=Copie archivée }}, partenaires, festival-mythos.com, consulté le 14 mai 2009.</ref>{{Refins}}, le festival des arts de la parole, existe depuis 1996. Il compte plusieurs sites dans la ville de Rennes en plus du campus.
[[Fichier:Vive dictariat prolétature.JPG|thumb|upright=1.3|« Vive la dictariat du prolétature ».]]
Depuis la création de Rennes 2 peu avant [[1968]], des mouvements sociaux d’étudiants ont fréquemment marqué l’histoire du campus. Ils ont souvent montré leur mécontentement par rapport aux réformes liées au système universitaire ou à l’emploi. La durée des mobilisations, qui peuvent se traduire par des blocages, sont variables mais peuvent parfois durer plusieurs mois. Parmi les mouvements récents ayant provoqué des blocages, l’opposition au [[Contrat d'Insertion Professionnelle]]<ref>''[http://www.humanite.fr/1994-04-08_Articles_-Les-etudiants-de-Rennes-toujours-en-greve « Les étudiants de Rennes toujours en grève »]'' L'Humanité, [[8 mars]] [[1994]], blocage CIP</ref> en [[1994]], contre la sélection à l'entrée de l'université<ref>{{en}}''[http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?storyCode=97127&sectioncode=26 « Students end strike in Brittany »]'', Times Higher Education, [[24 mars]] [[1995]]</ref>{{,}}<ref>''[http://www.humanite.fr/1995-03-15_Articles_-Universite-de-Rennes-II-reprise-des-cours « Universite de Rennes II reprise des cours »]'' L'Humanité, [[15 mars]] [[1995]], fin du blocage de 1995</ref> en [[1995]], contre le [[Plans de modernisation des universités françaises|plan 3UM]]<ref>''[http://www.humanite.fr/1998-12-17_Politique_L-universite-ne-peut-etre-suspendue-au-mecenat « L’universite ne peut etre suspendue au mecenat »]''L'Humanité, [[17 décembre]] [[1998]], blocage de 1998 et plan Attali</ref> en [[1998]], contre la [[Réforme LMD]]<ref>''[http://www.humanite.fr/2003-11-27_Societe_La-mobilisation-ne-faiblit-pas « La mobilisation ne faiblit pas »]'' L'Humanité, [[27 novembre]] [[2007]], blocage LMD</ref> en [[2003]], contre le [[Contrat première embauche]]<ref>''[http://archives.lesoir.be/france-huit-universites-toujours-perturbees_t-20060415-0054R3.html « FRANCE: Huit universités toujours perturbées »]'' Le Soir, Samedi 15 avril 2006, blocage CPE</ref> en [[2006]], contre la [[Loi relative aux libertés et responsabilités des universités]]<ref>''[http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/social/le_mouvement_etudiant/20071113.OBS4559/%22le_president_de_rennes_2_compare_le_blocage_a_un_compor.html « Le président de Rennes 2 compare le blocage à "un comportement terroriste" »], ''Le Nouvel observateur'', [[13 novembre]] [[2007]], blocage LRU</ref> en [[2007]], ou encore en [[2009]] contre la masterisation des concours d'enseignement<ref>''[http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Retour-au-blocage-total-a-Rennes-2-_40835-892114------35238-ard_actu.Htm « Retour au Blocage Total à Rennes 2 »]'', Ouest-France, [[9 avril]] [[2009]]</ref> sont les plus notables.


D’autres festivals comme [[Jazz à l'Ouest]]<ref>{{red|Lien brisé}} [http://www.jazzalouest.com/index.php?Lieux-partenaires Jazz à l'ouest], lieux partenaires. Consulté le 14 mai 2009.</ref>{{Refins}}, festival de jazz de l'agglomération rennaise, et représenté sur le campus en plus de manifestations sur différents sites de [[Rennes]].
Des [[graffiti]]s reflétant ces mouvements sont visibles à différents endroits du campus de Villejean. Ils se trouvent sur le bâtiment « B » entre le toit et le linteau des fenêtres du 2{{e}} étage. Citons : « Vive la dictariat du prolétature » du coté rue, ou encore « Poirier, moustaches assymétric = Sale flic » du côté agora.
Par ailleurs, d’autres festivals comme les [[Transmusicales]] sont issus de l'environnement de l'université<ref>[http://www.lexpress.fr/informations/les-100-qui-font-bouger-rennes-vie-culturelle_657684.html « Les 100 qui font bouger Rennes: vie culturelle, Anne-Marie Conas »], ''L'Express'', 4 octobre 2004.</ref>{{,}}<ref name="manif estudiantines"/>.


== Violences ==
=== Évolution démographique ===
En 2017, deux doctorantes et une enseignante portent plainte contre le directeur de l'UFR STAPS. L'enseignant est immédiatement suspendu par le président et la justice saisie. Le professeur est mis en examen pour harcèlement sexuel, agressions sexuelles et viols et placé sous contrôle judiciaire. En 2022 une décision de justice l'autorise à enseigner de nouveau dans son département<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Audrey Guiller, Nolwenn |nom=Weiler |titre=À la fac de Rennes 2, un prof mis en examen pour viols pourrait retrouver son poste |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/300622/la-fac-de-rennes-2-un-prof-mis-en-examen-pour-viols-pourrait-retrouver-son-poste |site=Mediapart |consulté le=2022-07-01}}</ref>. La présidente de l'université passe outre cette décision et maintient l'interdiction d'apparaitre sur le campus pour le professeur.


== Mouvements sociaux ==
<center>
[[Fichier:Vive dictariat prolétature.JPG|thumb|« Vive la dictariat du prolétature ».]]
'''Évolution démographique'''
[[Fichier:Université Rennes 2, hall B (30 janvier 2024).jpg|vignette|Le hall B de l'Université, point névralgique de l'engagement associatif à Rennes 2. Ici, le panneau “Activités culturelles”.]]
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:60%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
Depuis la création de l'université Rennes 2 peu avant 1968, des mouvements sociaux d’étudiants ont fréquemment marqué l’histoire du campus. Ils ont souvent montré leur mécontentement par rapport aux réformes liées au système universitaire ou à l’emploi. La durée des mobilisations, qui peuvent se traduire par des blocages, sont variables mais peuvent parfois durer plusieurs mois. Parmi les mouvements récents ayant provoqué des blocages, l’opposition au [[contrat d'insertion professionnelle]]<ref>[https://www.humanite.fr/1994-04-08_Articles_-Les-etudiants-de-Rennes-toujours-en-greve « Les étudiants de Rennes toujours en grève »], ''L'Humanité'', 8 mars 1994, blocage CIP.</ref> en 1994, contre la sélection à l'entrée de l'université<ref>{{en}} [http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?storyCode=97127&sectioncode=26 « ''Students end strike in Brittany'' »], ''Times Higher Education'', 24 mars 1995.</ref>{{,}}<ref>[https://www.humanite.fr/1995-03-15_Articles_-Universite-de-Rennes-II-reprise-des-cours « Université de Rennes II reprise des cours »], ''L'Humanité'', 15 mars 1995, fin du blocage de 1995.</ref> en 1995, contre le [[Plans de modernisation des universités françaises|plan 3UM]]<ref>[https://www.humanite.fr/1998-12-17_Politique_L-universite-ne-peut-etre-suspendue-au-mecenat « L’université ne peut être suspendue au mécénat »], ''L'Humanité'', [[17 décembre]] 1998, blocage de 1998 et plan Attali.</ref> en 1998, contre la [[réforme LMD]]<ref>[https://www.humanite.fr/2003-11-27_Societe_La-mobilisation-ne-faiblit-pas « La mobilisation ne faiblit pas »], ''L'Humanité'', 27 novembre 2007, blocage LMD.</ref> en 2003, contre le [[Contrat première embauche]]<ref>[http://archives.lesoir.be/france-huit-universites-toujours-perturbees_t-20060415-0054R3.html « France : Huit universités toujours perturbées »], ''Le Soir'', 15 avril 2006, blocage CPE.</ref> en 2006, contre la [[loi relative aux libertés et responsabilités des universités]]<ref>{{lien brisé|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/social/le_mouvement_etudiant/20071113.OBS4559/%22le_president_de_rennes_2_compare_le_blocage_a_un_compor.html |titre=« Le président de Rennes 2 compare le blocage à "un comportement terroriste" » }}, ''Le Nouvel observateur'', 13 novembre 2007, blocage LRU.</ref> en 2007, en 2009 contre la masterisation des concours d'enseignement<ref>[https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Retour-au-blocage-total-a-Rennes-2-_40835-892114------35238-ard_actu.Htm « Retour au Blocage Total à Rennes 2 »], ''Ouest-France'', 9 avril 2009.</ref>{{,}}<ref>[https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/mobilisation-dans-les-universites-des-signes-de-radicalisation-inquietants.html Mobilisation dans les universités : des signes de radicalisation inquiétants], letudiant.fr, 7 avril 2009</ref>, en 2016 contre la [[Loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels|loi Travail]], en 2018 contre la [[Loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants|loi ORE]], ou en 2023 contre la [[Réforme des retraites en France en 2023]]<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Ouest-France |titre=Réforme des retraites. Des étudiants de Rennes 2 annoncent une « ville morte » pour lundi 20 mars |url=https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/reforme-des-retraites-les-etudiants-de-rennes-2-annoncent-une-ville-morte-pour-lundi-20-mars-54c38fa6-c4d5-11ed-93d7-4c4cd65beb9c |site=Ouest-France.fr |date=2023-03-17 |consulté le=2024-04-26}}</ref>.
! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[1969]]-[[1970]]

! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[1986]]-[[1987]]
Des [[graffiti]]s reflétant ces mouvements sont visibles à différents endroits du campus de Villejean. Ils se trouvent sur le bâtiment « B » entre le toit et le linteau des fenêtres du {{2e|étage}}. Citons : « Vive la dictariat du prolétature » du côté rue, « Poirier, moustaches assymétric = Sale flic », ou plus récemment en 2016 et 2018 « Vive la Commune » du côté agora. Elle est parfois surnommée « Rennes 2 la rouge » en raison de ces manifestations politiques<ref name="Quentel2018">Amélie Quentel, [https://www.lesinrocks.com/2018/05/20/actualite/societe/comment-rennes-2-la-rouge-est-devenue-cette-fac-lidentite-politisee-et-contestataire/ Comment “Rennes 2 la rouge” est devenue une fac rebelle], lesinrocks.com, 20 mai 2018</ref>. Selon [[Gilles Richard]], « dès sa création, Rennes 2 est donc réputée pour être politisée à gauche, a contrario de Rennes 1, réputée plus à droite. »<ref name="Quentel2018"/>. Selon Tudi Kernalegenn, « le mouvement étudiant à Rennes 2, dans les années 70, était marqué par les étudiants en sociologie qui, pour beaucoup, faisaient partie du mouvement [[Maoïsme|maoïste]], puissant à l’époque à Rennes, comme le mouvement [[Trotskisme|trotskiste]]. Idem l’[[Union démocratique bretonne]], un parti autonomiste breton marqué à gauche. »<ref name="Quentel2018"/>
! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[1992]]-[[1993]]

! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[1996]]-[[1997]]
== Évolution démographique ==
! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[1999]]-[[2000]]
<center>'''Évolution démographique de la population universitaire'''
! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[2001]]-[[2002]]

! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[2003]]-[[2004]]
{{Démographie
! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[2005]]-[[2006]]
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! style="background: #F5F5F5; width:11% ; color:#000000;" | [[2006]]-[[2007]]
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| = 6613<ref name="naissance"/>
| 1972 = 6638<ref name="arc Atl">{{pdf}}{{lien web |url=http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/Ouest_Atlantique.pdf |titre=L'ouest Atlantique: Bretagne et Pays de la Loire {{p.}}31 |site=cne-evaluation.fr}}.</ref>
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| 1981 = 9861<ref name="arc Atl"/>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | {{formatnum:20151}}<ref>''[ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/annexe2.pdf Atlas 2000 de l'enseignement supérieur, annexe 2]'', Ministère de l'Enseignement Supérieur, consulté le 26 mai 2009</ref>
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| 1986 = 13000<ref name="S0 N°15"/>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | {{formatnum:21434}}<ref>''[ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/atlas2004/bretagne6.pdf Atlas 2004 de l'enseignement supérieur]'', Ministère de l'Enseignement Supérieur, consulté le 26 mai 2009</ref>
| 1987 = 13848<ref name="arc Atl"/>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | {{formatnum:21475}}<ref>AERES, Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II P.13</ref>
| 1990 = 16306<ref name="arc Atl"/>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | {{formatnum:18937}}<ref>''[http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2008/98/9/bretagne_28989.pdf Atlas 2006-2007 de l'enseignement supérieur]'', Ministère de L'Enseignement Supérieur, consulté le 26 mai 2009</ref>
| 1992 = 18500<ref name="SO N°90"/>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | {{formatnum:17380}}<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>
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|-
| 1996 = 19615<ref name="arc Atl"/>
| colspan="9" style="text-align:center;font-size:90%;"|A partir de 1995, les chiffres des campus de [[Vannes]] et [[Lorient]] ne sont plus pris en compte suite à la création de l'[[Université de Bretagne Sud|UBS]]
| 1999 = 20151<ref name="arc Atl"/>{{,}}<ref>''[ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/atlas/annexe2.pdf Atlas 2000 de l'enseignement supérieur, annexe 2]'', Ministère de l'Enseignement Supérieur, consulté le 26 mai 2009.</ref>
|}
| 2000 = 20174<ref>Jean-Richard Cytemann, [http://media.education.gouv.fr/file/2001/89/5/rers2001_27895.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2001, Imprimerie nationale, {{p.|161}}, {{ISBN|2-11-092136-6}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2001 = 20162<ref>Jean-Richard Cytemann, [http://media.education.gouv.fr/file/2002/89/7/rers2002_27897.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2002, Imprimerie nationale, {{p.|159}}, {{ISBN|2-11-092152-8}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2002 = 20749<ref>Claudine Peretti, [http://media.education.gouv.fr/file/2003/73/8/rers2003_27738.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2003, Imprimerie nationale, {{p.|155}}, {{ISBN|2-11-093455-7}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2003 = 21434<ref>Claudine Peretti, [http://media.education.gouv.fr/file/2004/73/1/rers2004_27731.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2004, Imprimerie nationale, {{p.|159}}, {{ISBN|2-11-094345-9}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2004 = 21453<ref>Claudine Peretti, [http://media.education.gouv.fr/file/58/2/2582.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2005, Imprimerie nationale, {{p.|175}}, {{ISBN|2-11-095390 X}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2005 = 20136<ref>[http://media.education.gouv.fr/file/58/2/2582.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2006, Imprimerie nationale, {{p.|179}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2006 = 18937<ref>[http://media.education.gouv.fr/file/29/3/6293.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2007, Imprimerie nationale, {{p.|181}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2007 = 17376<ref>[http://media.education.gouv.fr/file/2008/76/6/chap6-5_33766.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2008, Imprimerie nationale, {{p.|173}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2008 = 16421<ref>Daniel Vitry, [http://media.education.gouv.fr/file/2009/95/5/RERS_2009_FINAL_WEB_117955.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2009, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|175}}, {{ISBN|978-2-11-097805-9}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010.</ref>
| 2009 = 17004<ref>Michel Quéré, [http://media.education.gouv.fr/file/2010/16/9/RERS_2010_152169.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2010, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|173}}, {{ISBN|978-2-11-097819-6}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 17 septembre 2010.</ref>
| 2010 = 17836<ref>Michel Quéré, [http://media.education.gouv.fr/file/2010/16/9/RERS_2010_152169.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2011, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|175}}, {{ISBN|978-2-11-097810-3}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 2 septembre 2011.</ref>
| 2011 = 19478<ref>Michel Quéré, [http://media.education.gouv.fr/file/2012/06/4/DEPP-RERS-2012_224064.pdf Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche], édition 2012, Imprimerie moderne de l’Est, {{p.|177}}, {{ISBN|978-2-11-099368-7}}, consulté sur www.education.gouv.fr le 30 août 2012.</ref>
| 2013 = 21445<ref>[http://www.univ-rennes2.fr/dgs/rennes-2-chiffres#effectifs] Rennes 2 en chiffres univ-rennes2.fr.</ref>
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}}
</center>
</center>


== Personnalités liées à l'université ==
== Personnalités liées à l'université ==
=== Enseignants ===
[[Fichier:Mário Soares Dec2008.jpg|thumb|right|[[Mário Soares]], [[Président de la République portugaise|{{17e|président}} du Portugal]] et ancien enseignant de l'université.]]
{{article détaillé|contenu=Voir aussi la [[:Catégorie:Enseignant à l'université Rennes-II|liste des enseignants de l'université]]}}
L'université a compté des professeurs reconnus dans différents domaines dans ses rangs :


Dans le domaine académique, l'université a compté des enseignants de renom comme Anne Malki-Le Meur, professeure émérite de grammaire [[Allemand|allemande]], [[Jacques Bompaire]], helléniste et président de l'[[université Paris-Sorbonne]], [[Jean Bousquet (helléniste)|Jean Bousquet]], archéologue et directeur de l'[[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]], [[Jean Delumeau]], historien et membre de l’[[Académie des inscriptions et belles-lettres]], [[Bernard Miège]], président de l'[[Université Stendhal (Grenoble-III)|université Grenoble-III]], ou encore [[Jean-François Huchet]], président de l'[[INALCO]]<ref>[https://data.bnf.fr/fr/14649894/jean-francois_huchet/ Jean-François Huchet], Data BNF, consulté sur data.bnf.fr le 21 juillet 2019</ref>. On y retrouve également [[Jean Ollivro]], distingué de l'[[Ordre de l'Hermine (distinction contemporaine)|ordre de l'Hermine]] en [[2005]] et président de l'association [[Bretagne Prospective]] / Breizh Diawel.
=== Anciens étudiants ===
{{loupe|contenu=Voir aussi la [[:Catégorie:Étudiant à l'Université Rennes 2 Haute Bretagne|liste des anciens étudiants de l'université]]}}
Plusieurs anciens étudiants de l'université ont eu une visibilité nationale ou internationale.


Dans le domaine politique, l'université a compté des enseignants comme [[Mário Soares]]<ref name="bio Soare">{{pt}} ''[http://www.presidencia.pt/?idc=13&idi=23 « Antigos Presidentes »]'', presidencia.pt, page officielle de la présidence du Portugal, consulté le 18 mai 2009.</ref>, [[président du Portugal]] qui enseigna la langue et la civilisation portugaise lors de son exil en France entre 1971 et 1973, [[Jean-Yves Le Drian]]<ref name="naissance"/>, président de la [[région Bretagne]], [[ministre de la Défense]] sous [[François Hollande]] et [[ministre des Affaires étrangères]] sous [[Emmanuel Macron]], [[Gonzalo García Núñez]], directeur de la Banque centrale du Pérou, invité par l'IDA en 2007-2008, [[Louis Le Pensec]]<ref name="naissance"/>, ministre à plusieurs reprises, ou encore [[Henri Fréville]], [[député]], [[Sénat (France)|sénateur]], et ancien [[maire]] de [[Rennes]].
Dans le domaine de la musique, des chanteurs comme [[Étienne Daho]]<ref name="naissance">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20108-Annee-1995/10207-115/10740-gros-plan/15718-histoire-et-societe/15719-la-naissance-de-l-universite/index.html « La naissance de l'Université de Rennes 2 »]'',Sciences Ouest N°115, </ref>, chanteur [[Pop (musique)|pop]] ayant remporté plusieurs [[disque d'or|disques d'or]] ou de [[disque de platine|platine]], [[Muriel Moreno|Muriel Laporte]], chanteuse du groupe [[Niagara (groupe)|Niagara]], [[Denez Prigent]]<ref name="naissance"/>, chanteur traditionaliste breton, [[Philippe Katerine]]<ref>''[http://www.lexpress.fr/culture/musique/chanson/philippe-katerine_484288.html « Robots après tout. Philippe Katerine »]'', L'Express, 20 octobre 2005</ref>, ou encore [[Leïla]]<ref>''[http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Leila-est-devenue-la-Nouvelle-Star-de-Bourgbarre-_40731-882135------35238-add_actu.Htm « Leila est devenue la Nouvelle Star de Bourgbarre »]'', Ouest-France, consulté le 03 juin 2009</ref>, finaliste de l'émission la ''[[Saison 7 de Nouvelle Star|Nouvelle Star]]'' 2009, comptent parmi les anciens étudiants de l'université.


L'université a aussi compté des artistes comme [[Dominique Fernandez]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>, [[prix Médicis]] 1974, [[prix Goncourt]] 1982, et membre de l’[[Académie française]], l'auteur tchèque [[Milan Kundera]]<ref>{{en}} ''[https://www.nytimes.com/books/98/05/17/specials/kundera-home.html «When there is no word for 'home»]'', The New-York Times, 29 avril 1984.</ref> (1929), prix Médicis 1973, [[Anne F. Garréta]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>, écrivaine et membre de l'[[Oulipo]], prix Médicis 2002, [[Robert Merle]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/>, écrivain et prix Goncourt 1949, ou encore l'auteur argentin [[Juan José Saer]]<ref>[http://archives.lesoir.be/gibier-de-guillotine-a-la-bastille-l-argentin-juan-jose_t-19960911-Z0CL9U.html « Gibier de guillotine à la Bastille. L’Argentin Juan José Saer donne un polar parisien aussi sophistiqué que captivant »], ''Le Soir'', 11 septembre 1996.</ref>, [[prix Nadal]] 1987.
Dans le domaine politique, [[Bernadette Malgorn]], haute fonctionnaire française et actuellement conseiller maître à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]], [[Jean Brihault]], vice président de la [[Fédération européenne de handball]] et ancien président de l'université, ou encore [[Gaël Roblin]]<ref>''[http://www.lefigaro.fr/actualite/2006/03/14/01001-20060314ARTFIG90023-a_rennes_un_etudiant_de_ans_anime_la_contestation.php « À Rennes, un étudiant de 33 ans anime la contestation »]'', Le Figaro, 15 octobre 2007</ref>, militant indépendantiste Breton, comptent parmi les anciens de l'université.


=== Étudiants ===
Dans le monde des arts, [[Hélène Delavault]]<ref name="naissance"/>, artiste lyrique, [[Christophe Honoré]], scénariste, écrivain, et réalisateur de [[Les Chansons d'amour]], film en [[Festival de Cannes 2007|sélection officiel au festival de Cannes]], ou encore [[Gustave Parking]], humoriste, sont des anciens de l'institution.
{{article détaillé|contenu=Voir aussi la [[:Catégorie:Étudiant de l'université Rennes-II|liste des anciens étudiants de l'université]]}}
[[Fichier:Marylise Lebranchu par Claude Truong-Ngoc avril 2015.jpg|thumb|upright|[[Marylise Lebranchu]] est l'une des ministres qui a étudié à l'université Rennes 2.]]
Plusieurs anciens étudiants de l'université ont eu une visibilité nationale ou internationale.


Dans le domaine de la musique, des chanteurs comme Agnès Windenberger, virtuose de la flute traversière, [[Étienne Daho]]<ref name="naissance">[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20108-Annee-1995/10207-115/10740-gros-plan/15718-histoire-et-societe/15719-la-naissance-de-l-universite/index.html « La naissance de l'université Rennes 2 »], ''Sciences Ouest'' {{numéro|115}}.</ref>, chanteur [[Pop (musique)|pop]] ayant remporté plusieurs [[disque d'or|disques d'or]] ou de [[disque de platine|platine]], [[Muriel Moreno|Muriel Laporte]], chanteuse du groupe [[Niagara (groupe)|Niagara]], [[Denez Prigent]]<ref name="naissance"/>, chanteur breton, [[Philippe Katerine]]<ref>[http://www.lexpress.fr/culture/musique/chanson/philippe-katerine_484288.html « Robots après tout. Philippe Katerine »], ''L'Express'', 20 octobre 2005.</ref>, [[Marion Lemonnier]], chanteuse, compositrice de musique pour une grande télévision brésilienne, [[Sabine Devieilhe]] ou encore Leïla<ref>[https://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/nouvelle-star-leila-a-echoue-mais-relativise-12-06-2009-421510.php « «Nouvelle Star». Leïla a échoué, mais relativise »], ''Le Télégramme'', le 12 juin 2009.</ref>, finaliste de l'émission la ''[[Saison 7 de Nouvelle Star|Nouvelle Star]]'' 2009, comptent parmi les anciens étudiants de l'université.
Sur le plan des médias, [[Valérie Heurtel]], Présentatrice TV dans le groupe [[France télévision]], ou [[Germain Lechaussée]]<ref>''[http://reseau.journaldunet.com/membre/4371954/1193923271/germain_lechaussee/ « Germain LECHAUSSÉE, China Central Television »]'' Le Journal du Net.com, consulté le 19 mai 2009</ref>, Présentateur TV à [[CCTV-F]]<ref>''[http://www.cctv.com/francais/equipe/index.shtml «CCTV-F Chaine Francaise »]'', cctv.com </ref> sont eux-aussi d'anciens étudiants de l'université.


Dans le domaine politique, des ministres comme [[Jean-Yves Le Drian]] et [[Marylise Lebranchu]]<ref>Marylise Lebranchu,
=== Enseignants ===
''Loudéac : L'expansion économique d'une commune rurale et ses conséquences'', Maîtrise de géographie, université Rennes 2, 1970, 1 volume, 106 p., Dirigé par Michel Phlipponneau.</ref> ont étudié à l'université, tout comme [[Bernadette Malgorn]], haute fonctionnaire française et conseiller maître à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]], [[Jean Brihault]], vice-président de la [[Fédération européenne de handball]] et ancien président de l'université, le diplomate américain [[Mark Boulware]], ou encore {{Lien |langue=br |trad=Gael Roblin |fr=Gaël Roblin |texte= Gaël Roblin}}, militant indépendantiste breton<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite/2006/03/14/01001-20060314ARTFIG90023-a_rennes_un_etudiant_de_ans_anime_la_contestation.php « À Rennes, un étudiant de 33 ans anime la contestation »] {{Lien archive|url=http://www.lefigaro.fr/actualite/2006/03/14/01001-20060314ARTFIG90023-a_rennes_un_etudiant_de_ans_anime_la_contestation.php |horodatage archive=20080412103021 |titre=Copie archivée }}, ''Le Figaro'', 15 octobre 2007.</ref>, comptent parmi les anciens de l'université.
{{loupe|contenu=Voir aussi la [[:Catégorie:Enseignant à l'Université Rennes 2 Haute Bretagne|liste des enseignants de l'université]]}}
L'université a compté des professeurs reconnus dans différents domaines dans ses rangs :
{|
|valign="top"|
Des universitaires :
* [[Jacques Bompaire]], helléniste, président de l'[[Université Paris IV-Sorbonne]].
* [[Jean Bousquet]], archéologue, directeur de l'[[École normale supérieure]].
* [[Jean Delumeau]], historien, élu à l’[[Académie des Inscriptions et Belles-Lettres]], le 26 février 1988
* [[Bernard Miège]], président de l'[[Université Grenoble 3]]


Dans le monde des arts, [[Philippe Le Guillou]], [[prix Médicis]] 1997<ref>Le Guillou, Philippe, ''« Esthétique et éthique dans l'œuvre d'André Malraux »'', mémoire de Maîtrise de Lettres, université Rennes 2, 1981, VIII-177 p., Lieu de dépôt : Bibliothèque Centrale, TmR 1981/65</ref>, [[Christophe Honoré]]<ref>[https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Christophe-Honore-entre-cinema-et-litterature-_35238-avd-20110325-60148198_actuLocale.Htm « Christophe Honoré entre cinéma et littérature »], ''Ouest-France'', édition Rennes, 25 mars 2011, consulté sur www.ouest-france.fr le 19 mai 2012.</ref>, scénariste, écrivain, et réalisateur de [[Les Chansons d'amour]], film en [[Festival de Cannes 2007|sélection officiel au festival de Cannes]], ou encore [[Gustave Parking]], humoriste, sont des anciens de l'institution.
|valign="top"|
Des hommes politiques :
* [[Mario Soares]]<ref name="bio Soare">{{pt}}''[http://www.presidencia.pt/?idc=13&idi=23 « Antigos Presidentes »]'', presidencia.pt, page officielle de la présidence du Portugal, consulté le 18 mai 2009</ref> ([[1924]]), Président du [[Portugal]], enseigna la langue et la civilisation portugaise lors de son exil en France, entre [[1971]] et [[1973]].
* [[Jean-Yves Le Drian]]<ref name="naissance"/>, Député, Président de la [[région Bretagne]].
* [[Gonzalo García Núñez]], directeur de la banque centrale du Pérou, invité par l'IDA en 2007-2008.
* [[Louis Le Pensec]]<ref name="naissance"/>, ministre à plusieurs reprises.
* [[Henri Fréville]], député, sénateur, ancien maire de [[Rennes]]
|valign="top"|
Des artistes :
* [[Dominique Fernandez]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/> ([[1929]]), [[prix Médicis]] [[1974]], [[prix Goncourt]] [[1982]], Élu à l’[[Académie française]], le 8 mars 2007, au fauteuil de Jean Bernard (25)
* [[Milan Kundera]]<ref>{{en}}''[http://www.nytimes.com/books/98/05/17/specials/kundera-home.html «When there is no word for 'home»]'', The New-York Times, [[29 avril]] [[1984]]</ref> ([[1929]]), écrivain, [[prix Médicis]] [[1973]]
* [[Anne F. Garréta]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/> ([[1962]]), écrivain, membre de l'[[Oulipo]], [[prix Médicis]] 2002
* [[Robert Merle]]<ref name="Rennes 2 en chiffre"/> ([[1908]]-[[2004]]), écrivain, [[prix Goncourt]] [[1949]]
* [[Juan José Saer]]<ref>''[http://archives.lesoir.be/gibier-de-guillotine-a-la-bastille-l-argentin-juan-jose_t-19960911-Z0CL9U.html « Gibier de guillotine à la Bastille. L’argentin Juan José Saer donne un polar parisien aussi sophistiqué que captivant »]'',Le Soir, Mercredi 11 septembre 1996</ref>, écrivain, [[prix Nadal]] [[1987]]
|}


Sur le plan des médias, [[Anne-Claire Coudray]], [[Journal de 20 heures de TF1|présentatrice du 20 heures de TF1]]<ref>Vinvent Jarnigon, [https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Anne-Claire-Coudray-de-Rennes-au-20-h-de-TF1-_40887-2095551------35238-aud_actu.Htm « Anne-Claire Coudray : de Rennes au 20 h de TF1 »], ''Ouest-France'', 12 juillet 2012, consulté sur www.ouest-france.fr le 13 juillet 2012.</ref>, Valérie Heurtel, présentatrice TV dans le groupe [[France télévision]], ou [[Germain Lechaussée]]<ref>[http://reseau.journaldunet.com/membre/4371954/1193923271/germain_lechaussee/ « Germain LECHAUSSÉE, China Central Television »], Le Journal du Net.com, consulté le 19 mai 2009.</ref>, Présentateur TV à [[CCTV-F]]<ref>[http://www.cctv.com/francais/equipe/index.shtml « CCTV-F Chaine Française »], cctv.com.</ref> sont eux aussi d'anciens étudiants de l'université.
=== Docteurs Honoris Causa ===


=== Docteurs ''honoris causa'' ===
L'Université Rennes 2 Haute Bretagne compte 15 [[Honoris causa|Docteurs Honoris Causa]]<ref>[http://www.uhb.fr/jsp/fiche_pagelibre.jsp?STNAV=&RUBNAV=&CODE=53244091&LANGUE=0&RH= Liste des doctorats sur le site de l'université]</ref>:
L'université Rennes 2 compte quinze [[Honoris causa|docteurs ''honoris causa'']].
{|

|valign="top"|
L'université a remis cette distinction à des universitaires comme [[Jean-Pierre Wallot]]<ref name="SO N°24">{{red|Lien brisé}} [http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20100-Annee-1987/10311-24/11259-en-bref/19136-distinctions/index.html « Distinctions »], ''Science-Ouest'' {{numéro|24}}, consulté le 9 mai 2009.</ref>, président de la [[Société royale du Canada]] de 1999 à 2001, [[Robert Leaper]]<ref name="SO N°24"/>, professeur émérite d'anglais à l’[[université d'Exeter]], [[Jules Wilmet]]<ref name="lettre N°50">{{red|Lien brisé}} [http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1127983610518&LANGUE=0&ext=.pdf « Doctorats Honoris Causa de l'université Rennes 2 »], ''La Lettre Rennes 2'' {{numéro|50}}, 23 septembre 2005, consulté le 9 mai 2009.</ref>, professeur émérite de [[géographie]] de l’[[université catholique de Louvain (depuis 1968)|université catholique de Louvain]], [[Radu Toma]], linguiste roumain, ou encore [[Paul L. Harris]]<ref name="Doct. HC 2007">{{lien brisé|url=https://www.ouest-france.fr/2007/12/01/rennes/a-Rennes-2-un-moment-historique-et-emouvant-avec-Jorge-Semprun-52553532.html |titre=« À Rennes 2, un moment historique et émouvant avec Jorge Semprun » }}, ''Ouest-France'', {{date-|1er décembre 2007}}.</ref>, professeur de psychologie à l’[[université Harvard]].
Des universitaires :

* [[Jean-Pierre Wallot]]<ref name="SO N°24">''[http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20100-Annee-1987/10311-24/11259-en-bref/19136-distinctions/index.html « Distinctions »]'', Science-Ouest N°24, consulté le [[9 mai]] [[2009]]</ref>, Président de la [[Société royale du Canada]] de [[1999]] à [[2001]]
L'université a aussi remis cette distinction à des personnalités politiques comme [[Mário Soares]] qui y a enseigné<ref name="bio Soare"/>, [[président du Portugal]] de 1986 à 1996, [[Mary Robinson]], [[Président de l'Irlande|présidente de la république d'Irlande]] de 1990 à 1997, [[Alpha Oumar Konaré]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf//jopdf/1999/122/JO199912245ALL.pdf «Arrêté du 3 aout conférant le titre de docteur honoris causa»], ''Journal Officiel de la République française'', 13 août 1999, legifrance.goug.fr, consulté le 9 mai 2009.</ref>, [[Liste des chefs d'État du Mali|président de la république du Mali]] de 1992 à 2002, ou encore [[John Hume (homme politique)|John Hume]]<ref name="Doct. HC 2007"/>, [[prix Nobel de la paix]] 1998.
* [[Robert Leaper]]<ref name="SO N°24"/>, professeur émérite d'anglais à l'[[Université d'Exeter]]

* [[Radu Toma]]
Des artistes ont aussi eu cette distinction comme [[Richard Ford]], [[prix Pulitzer]] 1996, [[Mario Vargas Llosa]]<ref>{{es}} [http://www.mvargasllosa.com/distin.htm Ceremonia de Doctorado Honoris Causa, Universidad de Rennes II], site officiel, consulté le 9 mai 2009.</ref>, [[prix Cervantes]] 1994 (''« Ma Parente d'Arequipa »'', l'allocution qu'il prononça lors de la remise de son doctorat ''honoris causa'' fut par la suite publiée<ref group=alpha>''Entretien avec Mario Vargas Llosa, suive de : "Ma Parente d'Arequipa"'', Mario Vargas LLosa, Terre de brume, 2003 {{ISBN|2843621976}}.</ref>), [[Miguel Angel Estrella]], pianiste [[Argentine|argentin]] et ambassadeur de l'Argentine à l'[[UNESCO]], [[Jorge Edwards]]<ref name="lettre N°50"/>, [[prix Cervantes]] 1999, [[Abdellatif Laâbi]]<ref name="Doct. HC 2007"/>, poète et écrivain marocain, ou encore [[Jorge Semprún]]<ref name="Doct. HC 2007"/>, [[prix Fémina]] et membre de l'[[Académie Goncourt]].
* [[Jules Wilmet]]<ref name="lettre N°50">''[http://www.uhb.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=1127983610518&LANGUE=0&ext=.pdf « Doctorats Honoris Causa de l'Université Rennes 2 »]'', La Lettre Rennes 2 n°50, 23 septembre 2005 , consulté le [[9 mai]] [[2009]]</ref>, Professeur émérite de [[géographie]] de l'[[Université Catholique de Louvain]]
* [[Paul L. Harris]]<ref name="Doct. HC 2007">''[http://www.ouest-france.fr/2007/12/01/rennes/a-Rennes-2-un-moment-historique-et-emouvant-avec-Jorge-Semprun-52553532.html « A Rennes 2, un moment historique et émouvant avec Jorge Semprun »]'', Ouest-France, {{1er décembre}} [[2007]]</ref>, professeur de psychologie à l'[[Université Harvard]].
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Des hommes politiques :
* [[Mário Soares]]<ref name="bio Soare"/>, Président du [[Portugal]] de [[1986]] à [[1996]]
* [[Mary Robinson]], Présidente de la République d'[[Irlande]] de [[1990]] à [[1997]]
* [[Alpha Oumar Konaré]]<ref>''[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf//jopdf/1999/122/JO199912245ALL.pdf «Arrêté du 3 aout conférant le titre de docteur honoris causa»]'', Journal Officiel de la République Française, 13 aout 1999, legifrance.goug.fr, consulté le [[9 mai]] [[2009]]</ref>, Président de la République du [[Mali]] de [[1992]] à [[2002]]
* [[John Hume]]<ref name="Doct. HC 2007"/>, [[Fichier:Nobel prize medal.svg|15px]] [[Prix Nobel de la Paix]] [[1998]]
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Des artistes :
* [[Richard Ford]], [[prix Pulitzer]] [[1996]]
* [[Mario Vargas Llosa]]<ref>''{{es}}[http://www.mvargasllosa.com/distin.htm Ceremonia de Doctorado Honoris Causa, Universidad de Rennes II]'', site officiel, consulté le [[9 mai]] [[2009]]</ref>, [[Prix Cervantes]] [[1994]]. ''« Ma Parente d'Arequipa »'', l'allocution qu'il prononça lors de la remise de son doctorat Honoris Causa, fut par la suite publié<ref group="N">''Entretien avec Mario Vargas Llosa, suive de : "Ma Parente d'Arequipa"'', Mario Vargas LLosa, Terre de brume, 2003 {{ISBN|2843621976}}</ref>.
* [[Miguel Angel Estrella]], pianiste [[Argentine|argentin]], ambassadeur de l'Argentine à l'[[UNESCO]]
* [[Jorge Edwards]]<ref name="lettre N°50"/>, [[Prix Cervantes]] [[1999]]
* [[Abdellatif Laâbi]]<ref name="Doct. HC 2007"/>, poète et écrivain marocain.
* [[Jorge Semprun]]<ref name="Doct. HC 2007"/>, [[Prix Fémina]], membre de l'[[Académie Goncourt]].
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== L'université dans les œuvres de fiction ==
== L'université dans les œuvres de fiction ==
Le film ''[[Brocéliande (film)|Brocéliande]]'' (2003) réalisé par [[Doug Headline]] avec Cédric Chevalme et [[Elsa Kikoïne]]. Une partie de l'histoire se passe sur le campus de Villejean mais le tournage s'est déroulé dans un autre lieu, et la seule référence à l'université est la courte séquence où l'on voit une carte d'étudiant « Rennes 2 » orange de 2001-2002. Dans ''[[Suite armoricaine]]'' (2015) de [[Pascale Breton]], le tournage comme le scénario du film se situent dans ce même campus<ref>[https://www.ouest-france.fr/un-film-en-tournage-luniversite-rennes-2-766656 « Un film en tournage à l'université Rennes 2 »], dans ''Ouest-France'', 28 juillet 2013, consulté sur www.ouest-france.fr le 25 novembre 2013.</ref>.


== Logotypes ==
Le film ''[[Brocéliande (film)|Brocéliande]]'' (2003) réalisé par Doug Headline avec [[Cédric Chevalme]] et [[Elsa Kikoïne]]. Une partie de l'histoire se passe sur le campus de Villejean mais le tournage s'est déroulé dans un autre lieu, et la seule référence à l'université est la courte séquence où l'on voit une carte d'étudiant « Rennes 2 » orange de 2001-2002.
<gallery caption="Divers logotypes utilisés par Rennes 2" heights="160px" widths="">
Fichier:Logo Universite Rennes2.gif|Utilisé avant la création de l'[[Université européenne de Bretagne|UEB]].
Fichier:Université Rennes 2 (logo).svg|Utilisé jusqu'en {{date-|septembre 2010}}<ref name="Le mensuel 1 septembre 2010">C.S., ''[http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2010/09/01/18-000-etudiants-a-rennes-2-25-000-a-rennes-1-6781.html « 43 000 étudiants à Rennes 1 et Rennes 2 »]'', Le mensuel de Rennes, 1 septembre 2010, consulté sur www.rennes.lemensuel.com le 4 septembre 2010.</ref>.
Fichier:Logorennes2 noir png24.png|Utilisé jusqu'en {{date-|décembre 2015}}<ref name="Le mensuel 1 septembre 2010"/>.
Fichier:Logo univ-rennes2-2016.svg|Depuis le {{date-|1er janvier 2016}} et la disparition de l'[[Université européenne de Bretagne|UEB]] remplacée par l'[[Université Bretagne Loire|UBL]]<ref name="annonce sur le site de l'UEB">http://www.ueb.eu/InfosServices/Actualites/actualite/?contentId=26526.</ref>.
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== Sources ==
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=== Notes ===
=== Notes ===
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=== Références ===
=== Références ===
{{Références|colonnes=3}}
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== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Université de Rennes 2 Haute Bretagne}}


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
{{légende plume}}
* Comité national d'évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, ''[http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/Rennes2_2.pdf L'Université Rennes II, Rapport d'évaluation]'', 2002 {{plume}}
* Comité national d'évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, ''[http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/Rennes2_2.pdf L' Rennes II, d'évaluation]'', 2002 {{plume}}
* Agence d'évaluation de le recherche et de l'enseignement supérieur, ''[http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S1-Rennes_II.pdf Rapport d'évaluation de l'Université de Haute Bretagne - Rennes II]'', 2008 {{plume}}
* Agence d'évaluation de le recherche et de l'enseignement supérieur, ''[http://www.aeres-evaluation.fr/IMG/pdf/AERES-S1-Rennes_II.pdf Rapport d'évaluation de l' de Haute Bretagne - Rennes II]'', 2008 {{plume}}
* François Lebrun et Louis Pape, ''Entre Fidélité et modernité, l'université Rennes 2 - Haute Bretagne'', Presses Universitaires de Rennes, 1994 {{ISBN|2-86847-115-3}} {{plume}}
* François Lebrun et Louis Pape, ''Entre Fidélité et modernité, l'université Rennes 2 - Haute Bretagne'', Presses de Rennes, 1994 {{ISBN|2-86847-115-3}} {{plume}}
* Gérard Emptoz (dir.), ''Histoire de l'Université de Nantes, 1460-1993'', Presses Universitaires de Rennes, 2002 {{ISBN|2-86847-725-9}} {{plume}}
* Gérard Emptoz (dir.), ''Histoire de l' de Nantes, 1460-1993'', Presses de Rennes, 2002 {{ISBN|2-86847-725-9}} {{plume}}


== Annexes ==
=== Articles connexes ===
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* [[Études en France]], [[Études supérieures en France]], [[Universités en France]]

* [[Universités en France]]
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* [http://www.univ-rennes2.fr/ Site officiel de l'Université Rennes 2]
* [http://www.ueb.eu/ Site officiel de l'Université Européenne de Bretagne]


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[[vi:Đại học Rennes II]]
[[zh:雷恩第二大學]]

Dernière version du 23 août 2024 à 14:50

Université Rennes 2
Nom admin. : université Rennes-II
Histoire
Fondation
Statut
Type
Université (EPSCP)
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Vincent Gouëset (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
23 365 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif
1 384 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Enseignants
753[3]
Budget
106 millions d'€[2]2013
Localisation
Pays
Campus
Localisation sur la carte de Rennes
voir sur la carte de Rennes
Localisation sur la carte de Bretagne
voir sur la carte de Bretagne
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L'université Rennes-II (officiellement université Rennes-II Haute-Bretagne[4], nom d'usage université de Haute-Bretagne, puis Rennes 2)[b] est, avec l'université de Rennes, anciennement université Rennes-I, l'une des deux universités de la ville de Rennes dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne. Elle a été créée en 1970, issue de la faculté de lettres de l’ancienne université de Rennes dont l’origine remonte à la création de l’université ducale de Bretagne en 1460 à Nantes.

Son campus principal est situé au Nord-Ouest de Rennes dans le quartier de Villejean, comme l’autre campus situé à La Harpe. Une antenne, qu'elle partage avec l'université Rennes-I, est située depuis 1991 à Saint-Brieuc sur le campus Mazier. Elle dispose également d'une implantation sur le campus de Ker Lann à travers l'un de ses laboratoires.

L'université est spécialisée dans les langues (étrangères et bretonne), les sciences humaines, les sciences sociales, le sport, les arts et la communication. Au total, elle forme 24 000 étudiants[6] (janvier 2016), répartis dans ses trois campus, dont 3 000 étudiants étrangers[7]. C'est le plus grand pôle de recherche et d’enseignement dans le domaine des sciences humaines et sociales dans l’Ouest de la France[c].

Les activités de l’université sont visibles au-delà de ses murs, notamment par les Presses universitaires de Rennes dont elle est à l’origine, par les activités des groupements disparus université européenne de Bretagne (PRES)[8] puis université Bretagne-Loire (ComUE)[9],[10] dont elle était cofondatrice, mais aussi par ses activités culturelles liées à celles de la ville de Rennes, notamment par l’accueil de festivals, ou par les activités de l'auditorium du Tambour.

Fondation de l'université de Bretagne

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François II, duc de Bretagne.

L’université de Bretagne est fondée à Nantes par Bertrand Milon le 4 avril 1460, à l’initiative du duc François II de Bretagne, et ce par une bulle du pape Pie II, donnée à Sienne[11]. Celle-ci incarne le vœu de François II d’affirmer son indépendance vis-à-vis du roi de France[12], alors qu’aux abords du duché à Angers en 1432, Poitiers en 1432 et Bordeaux en 1441 s’ouvrent des universités. Créée sous la forme d’un studium generale, cette université peut enseigner toutes les disciplines traditionnelles : arts, théologie, droit et médecine. La population étudiante entre la fin du XVe siècle et durant les deux siècles suivants croît pour atteindre le millier voire 1 500 étudiants[12], selon les estimations les plus hautes.

Au début du XVIIIe siècle, l’université rentre dans une phase de déclin[12]. Nantes est tout entière tournée vers le commerce (commerce triangulaire à Nantes) et ses élites s’intéressent peu à cette institution. Le poids de Rennes pour les affaires politiques grandit à l’époque avec la tenue du Parlement de Bretagne dans ses murs depuis 1709. Ainsi, en 1728, le maire de Nantes peut écrire que :

« L’université bretonne serait mieux placée à Rennes, pays de lettres, qu’à Nantes où l’on ne respire que le commerce. »

— Gérard Mellier, maire de Nantes[12].

Par conséquent, la faculté de droit est effectivement transférée à Rennes en 1735 où est déjà présent le palais du Parlement de Bretagne. Les facultés de lettres, de théologie et de médecine sont conservées à Nantes, mais celle de médecine était déclinante, et celle de théologie minée par l’influence du jansénisme[12]. La Révolution signe la fin des universités d’Ancien Régime. En 1793, la Convention nationale ordonne la suppression de toutes les universités et facultés.

Essor des facultés à Rennes

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L’ancien palais universitaire de l’université de Rennes, actuel musée des Beaux-Arts.

En 1806, Napoléon Ier réorganise l’ensemble du système d’enseignement français en instituant l’Université impériale, la faculté de droit est rétablie à Rennes. Nantes est oubliée par ce décret, une université sur son territoire n’ouvre qu'à la suite d'un décret du [13].

En 1810, une faculté des lettres est créée également à Rennes[11] avec, à partir de 1839, cinq chaires (littérature française, littérature ancienne, littérature étrangère, histoire, philosophie). Une faculté des sciences est créée, toujours à Rennes, en 1840. Ces trois facultés restent sans lien institutionnel entre elles jusqu’à la création en 1885 d’un Conseil des facultés qui prend en 1896 le nom d’université de Rennes[11]. Au milieu du XIXe siècle, l’ensemble de ces facultés sont rassemblées dans le palais universitaire situé quai Émile Zola. Elles sont ensuite éparpillées dans le centre-ville.

C’est ainsi que la faculté de lettres s’installe, en 1909, dans l’ancien séminaire acquis par la ville qui jouxte la place Hoche[14].

En 1954, l’école de médecine et pharmacie devient faculté de médecine. Jusqu’en 1969, l’université de Rennes comprend donc quatre facultés : droit, lettres, sciences, médecine.

Anciens bâtiments de la faculté de lettres.

Dès la Libération, le recteur de l’académie de Rennes envisage de rassembler les trois facultés rennaises et l’école de médecine et pharmacie sur un même site, au lieu-dit Villejean[15]. En 1950, lorsque la municipalité commence l’aménagement du quartier de Villejean, elle le conçoit comme un quartier réservé au développement universitaire. La hausse du nombre d’étudiants à cette époque impose le déménagement des bâtiments de la place Hoche. Les nouveaux locaux sont annoncés en 1961[15] alors que l’université fête la même année son 500e anniversaire[16]. Les travaux commencent en 1963[17]. Le complexe universitaire est conçu selon l’organisation des études à l’époque : la première année est commune et la spécialisation se fait les années suivantes. Un long bâtiment est donc prévu pour accueillir les étudiants de première année, alors que d’autres plus petits sont censés accueillir ces mêmes étudiants une fois la première année passée[15]. Entre l’annonce du nouveau campus en 1961 et l’inauguration en 1969, les étudiants passent de 2 400 à 6 613[15].

En 1967, les étudiants de la faculté de lettres font leur première rentrée dans un campus encore en chantier. Les observateurs d’alors sont élogieux pour le nouveau campus : « L’édifice central est allongé interminablement. L’effet est singulier de ces mille fenêtres au cadre bleu foncé. En réalité, les murs ne sont que fenêtres. Cette faculté sera une maison de verre. »[15]. Les évènements de mai 68 remettent en cause l’ancienne organisation de l’université et les différents facultés doivent revoir leur organisation[18]. À Rennes, les évènements ont affecté les relations entre les différentes facultés, et la scission de l’université de Rennes en plusieurs entités s’impose.

Scission de l'université de Rennes

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Les premiers bâtiments de l’université, avec leurs moulures en béton caractéristiques.

En 1969, un décret d’application de la loi Faure consacre la création de deux universités à Rennes (universités de Rennes 1 et de Rennes 2)[1]. L’ancienne faculté de lettres sert de base pour la naissance de la nouvelle université ; cette dernière récupère les enseignements des chaires de la faculté à l’exception de celle de la philosophie, rattachée à Rennes 1, mais récupère les enseignements de sports, créés ex nihilo en 1972[19].

À l’est de la ville, Beaulieu accueille les composantes issues de l'ancienne faculté de sciences, ainsi que la philosophie. Les composantes issues de la faculté de droit restent dans le centre-ville de Rennes. À l’ouest, le campus de Villejean est consacré aux langues, aux sciences artistiques, humaines, sociales et au sport. La faculté de médecine, composante de Rennes 1, est contigüe à Rennes 2 et se situe au pied du plus grand complexe hospitalier de Bretagne : le centre hospitalier universitaire de Pontchaillou.

À partir de 1984 et la Loi Savary, les UER de langues se regroupent au sein d'une UFR, sa forme administrative actuelle. En 1993, un nouveau bâtiment est inauguré sur le campus de Villejean pour accueillir les enseignements[20],[21].

L’organisation en chaires laisse sa place à une organisation en onze unités d’enseignement et de recherche[22] (UER), puis à partir de 1985[23] en une organisation en unités de formation et de recherche (UFR), qui compte alors vingt composantes, y compris l’Institut universitaire de technologie de Vannes[22]. Cette organisation est revue en 1993[24] pour ne plus compter que cinq UFR.

L’université connaît une phase de croissance à partir des années 1990. En 1991, le campus Mazier à Saint-Brieuc voit l’installation d’une antenne délocalisée de l’université Rennes 2 avec des formations en histoire et en administration économique et sociale puis des enseignements de géographie en 1993. L’université continue sa croissance la même année avec l’inauguration d’un nouveau campus à La Harpe, et avec l’ouverture d’un nouveau bâtiment destiné à l’enseignement des langues étrangères[20]. L’essor des campus de Vannes et de Lorient aboutissent en 1995 à la création d’une université nouvelle, l’université Bretagne-Sud. En , le campus de Villejean est connecté au métro VAL[25] avec sa station « Villejean - Université » jouxtant la présidence de Rennes 2. L’université, jusqu’à cette date excentrée et périphérique, est accessible du centre-ville en moins de cinq minutes.

Depuis la fin des années 2000, les deux universités Rennes 1 et Rennes 2 réfléchissent à fusionner pour créer une seule et même université rennaise[26]. Cette dualité n’est pas unique en France, mais la tendance serait plutôt à la réunion afin d’obtenir une meilleure visibilité internationale ainsi qu’une mutualisation des moyens. Bertrand Fortin et François Mouret, alors respectivement présidents de Rennes 1 et Rennes 2, se sont montrés partisans d’une réunification, resserrant les liens et cultivant les partenariats. La fusion est initialement envisagée pour 2016[27] et en , Rennes 1 et Rennes 2 confirment un projet de fusion devant être effectif à cette date. L'objectif annoncé était de proposer une offre de formation et de recherche attractive, cohérente, pluridisciplinaire et innovante[28]. Cependant, en janvier 2015, des désaccords internes sur le projet[29] amènent à la démission de plus des deux tiers du conseil d'administration de l'université. Ceci entraine la dissolution des instances et le départ du président Jean-Émile Gombert. De nouvelles élections portent à la présidence de l'université Olivier David le 2015, qui a confirmé que le processus de fusion était désormais enterré[30].

En attendant une éventuelle fusion avec l'université Rennes 1, les universités et écoles bretonnes se sont associées en 2006 dans le cadre d’un PRES afin de mettre en avant la recherche bretonne. Cette association est l’université européenne de Bretagne[8]. Un des aspects de cette association est la signature commune de la recherche. Ainsi les publications seront signées sous le nom de l’UEB. Le but est de permettre une meilleure visibilité internationale aux établissements bretons. L’université est passée à l’autonomie au [31].

La faculté de lettres emménage dans ses locaux actuels à la rentrée 2011, après la fin des travaux de construction du bâtiment S[32].

En 2017, sept établissements rennais d'enseignement supérieur, l'université Rennes 1, l'université Rennes 2, l'École des hautes études en santé publique (EHESP), l'École normale supérieure de Rennes (ENS), l'École nationale supérieure de chimie de Rennes (ENC), l'Institut national des sciences appliquées de Rennes (INSA) et Sciences Po Rennes se sont engagés avec le « projet Université de Rennes » ou « Unir » à mettre en place un regroupement d'établissements d'enseignement supérieur territorial pour « gagner en attractivité », avec finalité « la création d'une grande université de recherche et de formation reconnue internationalement »[33].

En , les établissements membres du projet Université de Rennes créent un conseil d’appui scientifique et sanitaire sous l’impulsion de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) dans le contexte de pandémie de Covid-19[34].

Les présidents de l’université Rennes 2

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Depuis la création de l’université, treize présidents se sont succédé à la tête de l’établissement. Le président de l’université est Vincent Gouëset (d). Il succède le 12 mai 2023 à Christine Rivalan-Guégo (d)[35].

Le bâtiment P, la présidence, siège de l’administration de l’université.

Liste des présidents de l’université Rennes 2 :

René Marache[36] 1970–1975
Michel Denis[37] 1976–1980[d]
Marie-Paule Duminil (d)[38] 1981-1982
Jean-François Botrel [39] 1982–1986
Jean Mounier[40] 1986–1991
André Lespagnol[41] 1991–1996
Jean Brihault[41] 1996–2001
François Mouret[42] 2001–2006
Marc Gontard[42] 2006-2010
Jean Émile Gombert[43] 2011-[44]
Olivier David (d)[30] -juin 2021[45]
Christine Rivalan-Guégo (d)[46] septembre 2021-mai 2023
Vincent Gouëset (d) mai 2023-

Conformément au code de l'éducation qui fixe l’organisation légale des universités publiques en France, Rennes 2 se compose d’UFR (parfois appelées facultés). D’autres services n’offrent pas de formations mais concourent à l’activité de l’université et disposent de statuts variés. Il en existe une vingtaine à Rennes 2, ils peuvent avoir une visibilité extérieure assez importante en raison de leurs activités.

Unités de formation et de recherche

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Entrée de l'UFR langues.

L’université est structurée autour de cinq composantes de formation et de recherche. Elles ont la charge de la formation des étudiants, mais aussi d’une partie des activités de recherche via des laboratoires de recherche et des instituts. Certains de ces derniers peuvent être communs à d’autres établissements d'enseignement et de recherche. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre équivalent.

  • l’UFR d'activités physiques et sportives (STAPS) dirigée par Armel Crétual a la charge des formations en sport. Elle est structurée en un unique département, et comporte deux unités de recherche.
  • l’UFR arts, lettres, communication (ALC) dirigée par Marion Denizot a la charge des formations en arts plastiques, en arts du spectacle, en histoire de l’art, en lettres, en musique et sciences de l'information et de la communication. Elle est structurée en six départements, et comporte cinq unités de recherche.
  • l’UFR langues dirigée par Anthony Larson a la charge des formations en langues. Elle est structurée en neuf départements, et comporte quatre unités de recherche. Un total de vingt-et-une langues vivantes sont enseignées.
  • l’UFR sciences humaines dirigée par Camilo Charron a la charge des formations en psychologie, en sciences de l’éducation, et en sociologie langage et communication. Elle est structurée en trois départements, et comporte quatre unités de recherche.
  • l’UFR sciences sociales dirigée par Johann Oswald a la charge des formations en administration économique et sociale (AES), en géographie et aménagement de l’espace, en histoire, et en mathématiques appliquées aux sciences sociales (MASS). Elle est structurées en quatre départements, et comporte sept unités de recherche.

Écoles doctorales

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Vue sur les bâtiments B et D de Louis Arretche.

L’université héberge trois écoles doctorales, l’école doctorale « Espaces, sociétés, civilisations » (ESC), l’école doctorale « Arts, lettres, langues » (ALL) et l’école doctorale « Education, Langages, Interactions, Cognition, Clinique, Expertise » (ELICCE). Elles s'inscrivent dans le prolongement des ED précédentes, mais réduites à leur périmètres breton (Bretagne Pays-de-Loire auparavant) et accréditées sous leurs formes actuelles depuis 2022[47]. Elles relèvent du Collège doctoral de Bretagne qui associe les établissements du supérieur de la région Bretagne[48][source insuffisante]. Elles ont la charge du suivi des étudiants en troisième cycle universitaire, mais aussi de la gestion des habilitations à diriger des recherches. L’université est aussi membre de quatre collèges doctoraux internationaux qui permettent la mise en place de cotutelle de thèses, les collèges doctoraux franco-algériens, franco-brésiliens, franco-chinois, et franco-japonais.

L’école doctorale ESC est dirigée par Philip Milburn, ALL par Anne Goarzin et ELICCE par Elisabeth Richard.

Service universitaire d'enseignement à distance

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Liste des directeurs du SUED
1964-1969 Charles Lecotteley
1969-1975 Michel Rousse
1975-1979 Claude Nières
1979-1985 Hermann Affolter
1985-1988 Michèle Touret
1988-1993 Hermann Affolter
1993-1999 Albert Foulon
1999-2000 Jacques Degouys
2000-2005 Olivier David
2005-2008 Irène Langlet
2008-2015 Jacques Carpentier
2015-2018 Yvonnick Noël
2018-2020 Elsa Chusseau

Le service universitaire d’enseignement à distance a la charge des enseignements de premier et deuxième cycle des étudiants qui ne peuvent suivre leurs cours sur le campus. Depuis 1964, il dispense des formations universitaires (diplômantes et non diplômantes) aux étudiants concernés. D’une centaine de personnes à ses origines, le nombre d'étudiants est passé à 800 en 1975, avant d’atteindre en 2009 environ 1 500 étudiants résidant dans le Grand Ouest voire au-delà. Les formations dispensées sont passées durant la même période de trois spécialités (anglais, histoire et lettres) à une douzaine actuellement.

Dépendant initialement de l’université de Rennes et situé place Hoche, le SUED (alors SED) assurait son enseignement par la diffusion plusieurs soirs par semaine par tranches de deux heures de cours enregistrés dans les studios de Radio-Bretagne, avenue Janvier. Après la scission de l’université, son nouveau directeur, Michel Rousse, obtient du ministère des crédits pour l’installation d’un studio d’enregistrement propre à l’université sur le campus de Villejean. En 1998, les studios SUED aménagent dans le bâtiment des langues, nouvellement construit, l’ancien studio étant légué à Radio Campus Rennes, association étudiante qui l’utilisera jusqu’à son déménagement dans le bâtiment EREVE en 2004. Entretemps, le reste des activités du SUED a été transféré sur le campus de la Harpe en octobre 1992, par la volonté du président André Lespagnol d’y créer un pôle publics adultes. Le service s’ouvre à de nouvelles technologies, proposant ses enseignements sous la forme de vidéos, puis par la diffusion de celles-ci via internet. Depuis sa création, dix directeurs se sont succédé à sa tête[36].

Par le nombre de ses étudiants, il se situe au cinquième rang parmi les vingt-trois centres universitaires de télé-enseignement français. Il occupe une place importante dans la région du Grand Ouest, puisqu’il propose des formations que n’offrent pas les SUED des autres universités de la zone comme celle de Nantes, ou celle de Caen[réf. nécessaire].

Début 2017, le SUED est transformé en service universitaire de pédagogie (SUP).

Service commun de documentation

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La bibliothèque universitaire centrale.

Le service commun de documentation (SCD) gère l’ensemble des fonds documentaires de l’université. Il a été créé le 25 juin 1990 par le Conseil d’administration de l’université, pour prendre la suite de l’ancienne bibliothèque interuniversitaire de Rennes, qui a été partagée entre les universités de Rennes 1 et de Rennes 2 en la même année[49][source insuffisante] . Ceux-ci sont accessibles sur les sites suivants :

  • une bibliothèque universitaire centrale, offrant un fonds de 735 621 entrées[50], dont l’intégralité des thèses soutenues à l’université, et un fonds de livres anciens de plus de 55 000 volumes antérieurs à 1915[51]. Le bâtiment agrandi en 2004 dispose d’une capacité de 2676 places assises.
  • une médiathèque de langues étrangères[52] offrant un fonds de 135 288 entrées et d’une capacité de 210 places assises. Elle propose des documents dans les vingt-et-une langues enseignées.
  • sept bibliothèques d'UFR, offrant des fonds de 312 021 entrées. De tailles variables, elles disposent d’une capacité totale de 693 places assises.
  • une bibliothèque au pôle universitaire de Saint-Brieuc de 110 875 entrées.

Un système de prêt entre bibliothèque (PEB) permet en outre aux étudiants à partir du master ainsi qu’aux enseignants d’accéder à des ouvrages non disponibles à Rennes mais disponibles dans des bibliothèques ou des centres de documentation français comme étrangers.

Presses universitaires de Rennes

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Les presses universitaires de Rennes sont une maison d’édition gérée par l’université. Elles ont été initialement créées en 1984 sous la forme d’un service d’édition de l’université. Elles sont transformées en maison d'édition universitaire en 1990 sous l’impulsion d’André Lespagnol, alors président de l’université. En 2004, elles sont réformées pour prendre la forme d’un service d’activités industrielles et commerciales commun aux neuf universités du réseau des universités de l'ouest Atlantique (RUOA). Premières presses universitaires de France par leur nombre de publications annuelles[53], elles sont passées de vingt titres publiés à leur création en 1984 à quelque deux cents en 2008 ce qui offre aux chercheurs des universités membres du réseau des possibilités de publication avec la garantie d’une structure de visibilité nationale et internationale. Elle a été qualifiée de « magnifique exemple de réussite universitaire, qui s’impose au monde professionnel »[53] lors du rapport de l'AERES. Les PUR sont dirigées jusqu'à sa retraite en 2016 par Pierre Corbel (d), par Cédric Michon (d) puis depuis 2021 par Pierre-Henry Frangne. Elles sont localisées dans les locaux de la Maison des sciences de l'homme de Bretagne (MSHB), bâtiment Germaine Tillion, dans le quartier de Villejean.

Enseignements et recherche

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L’ESPE de Rennes, école interne de l’université de Bretagne-Occidentale avec laquelle travaille l’université pour la formation des enseignants du secondaire.

L’ensemble des composantes de l’université propose près d’une centaine de diplômes nationaux[50], et forme à plusieurs concours. Cette offre de formation est celle du contrat 2008-2011.

Licences et assimilés

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L’université propose des formations pour le diplôme d'accès aux études universitaires permettant aux non bacheliers d’accéder aux études supérieures, pour le diplôme national de guide interprète national (DNGIN) ; cinq mentions de diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) sont aussi proposés : métiers des bibliothèques et de la documentation, usages socio-éducatifs des technologies de l’information et de la communication, animation et gestion des activités physiques et sportives ou culturelles (milieux urbains ; et sports nature et aquatiques, tourisme et randonnées côtières).

La licence générale est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Il est proposé à Rennes 2 :

  • la licence arts, lettres, langues et communications avec huit mentions ;
  • la licence sciences humaines et sociales avec sept mentions ;
  • la licence sciences et techniques des activités physiques et sportives avec cinq mentions ;
  • la licence sciences, technologies, santé avec une mention.

Par ailleurs l’université organise l’enseignement de dix licences professionnelles.

De la même façon, le master est délivré dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités et éventuellement en parcours. Il est proposé à Rennes 2 :

  • le master arts, lettres, langues et communications avec six mentions ;
  • le master sciences humaines et sociales avec sept mentions ;
  • le master sciences, technologies, santé avec deux mentions.

Ces formations représentent 42 spécialités et onze avec un partenariat international. Dans le rapport de l’Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) de juin 2008 concernant ces masters[54], 32 de ces masters récoltent la mention maximale de « A - très favorable » et 25, « la mention B - favorable ».

Préparation aux concours

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L’université offre aussi des préparations pour des concours de la fonction publique comme le CAPES en partenariat avec l'École supérieure du professorat et de l'éducation de Bretagne, une école interne de l’université de Bretagne occidentale présente à Rennes et l’agrégation à l'université Rennes 2[55].

Échanges internationaux

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Entrée principale de l'université sur la place Recteur-Henri-Le-Moal.

Au fil des années, l’université a développé un large réseau d’échange. Celui-ci s’est principalement constitué entre 2001 et 2005, les flux d’étudiants augmentant pendant cette période de 80 % pour les entrants, et de 95 % pour les sortants[56]. Profitant des jumelages de la ville de Rennes avec d’autres métropoles du monde, l’université a mis en place des accords avec des universités des villes partenaires, telles que l’université de Rochester, l'université du Tōhoku à Sendai[57],[58], ou l’université du Shandong[59].

D’autres accords d’échanges avec des noms de l’enseignement mondial reconnus à l'échelle mondiale complètent ces offres d’échange, notamment avec l’université de Cambridge ou l’université de Waseda.

L’université est aussi partie prenante dans des programmes d’échanges plus généraux tels qu’Erasmus ou CREPUQ. 224 accords sont en cours avec des universités étrangères, dont 172 dans le cadre du programme Erasmus, et 52 hors Europe[50]. En 2008-2009, 360 étudiants sont ainsi partis à l’étranger.

L’université accueille aussi des étudiants étrangers pour des séjours plus ou moins longs. En 2008-2009, 2 074 étudiants étrangers étaient inscrits à Rennes 2, soit 12 % de la population étudiante de l’université. 1 079 d’entre eux étaient inscrits dans le cadre d’un diplôme LMD, pour un total de 114 nationalités représentées. Parmi celles-ci, les Chinois (192 étudiants), les Américains (127 étudiants) et les Allemands (117 étudiants) sont les trois nationalités les plus représentées[50]. La même année, avec 1,69 % de ses étudiants inscrits issus d'un échange Erasmus, l'université figure à la 8e des universités françaises pour cette population[60]. Des cours de français sont aussi dispensés dans le cadre du CIREFE à ce public.

L’université est aussi partenaire d’établissements d’enseignement supérieur étrangers par ses onze masters internationaux. Elle a ainsi passé des accords dans ce domaine avec des universités comme celles de Madrid, de Brasilia, de Moscou, ou encore l'École supérieure de commerce de Hanoi.

Activités de recherche

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La recherche à l’université est structurée autour de dix-neuf laboratoires de recherche, dont sept équipes qui sont associées au CNRS par des unités mixtes de recherche (UMR). Elle est regroupée dans trois domaines de recherche[61]. La plupart de ces laboratoires travaillent en commun avec d’autres établissements supérieurs. Selon le classement Webometric de 2009 portant sur les établissements supérieurs de recherches et d'enseignements, l’université se situait aux alentours de la cinquantième place française, et de la millième place à l'échelle mondiale[62] en termes de publication de recherche via internet. Sur la période 2008-2011, 86 % des chercheurs de l'université sont considérés comme publiants[63].

  • Axe de recherche espaces géographiques et historiques :
Le Costel traite des images satellites comme celles du satellite NOAA-14.

Le laboratoire « COSTEL » (CNRS UMR 6554 : Climat et occupation du sol par télédétection) travaille sur les dynamiques d'occupation et d'utilisation des sols. Le laboratoire ESO-Rennes, site rennais de l'UMR 6590 CNRS espaces et sociétés est un laboratoire de géographie sociale travaillant sur les dimensions spatiales des sociétés[64]. Le laboratoire « Tempora » (EA 7468), créé en 2017, explore les relations entre-temps, espace et territoire de l'Antiquité au XXIe siècle, de la Bretagne à l'histoire globale. Le laboratoire « Histoire et critique des arts » travaille dans le domaine de l’histoire de l'art de l’époque antique à l’époque moderne, des théories liées à ceux-ci, mais aussi à l’archéologie[65].

  • Axe de recherche santé, éducation, innovations technologiques :
Le bâtiment N accueille la Maison de la recherche en sciences sociales.

Le laboratoire « mouvement, sport, santé » (EA 1274, abrégé en M2S) travaille sur le métabolisme et sur l’analyse, la modélisation et la simulation du mouvement. Le « Laboratoire de psychologie : cognition, comportement, communication » (EA 1285, abrégé en LP3C) travaille sur un grand nombre de sujets liés à la psychologie et aux sciences cognitives. Le laboratoire « recherches en psychopathologie : nouveaux symptômes et lien social » (EA 4050) travaille dans le domaine de la psychanalyse lacanienne. Le « Centre de recherche sur l’éducation, les apprentissages et la didactique » (EA 3875, abrégé en CREAD) travaille dans le champ de l'éducation, de l'enseignement et de l'apprentissage[66]. Le laboratoire « linguistique et didactique des langues » (EA 3874, abrégé en LIDILE) travaille dans le champ de la linguistique. Le « Centre de recherches en sciences sociales / laboratoire d’économie et de sciences sociales de Rennes » (équipe de recherche reconnue par le Conseil scientifique de l'université, abrégé en Cress-Lessor) travaille sur le sujet des solidarités, de l'égalité, et des performances. Le « laboratoire archéologie et histoire Merlat » (CNRS UMR 6566, abrégé en LAHM) travaille de manière interdisciplinaire sur l'archéologie[67]. Le « laboratoire interdisciplinaire de recherche en innovations sociétales » (EA 7481, abrégé en LIRIS) travaille sur un grand nombre de sujets relevant de l'anthropologie, de la sociologie, de la gestion, de l'économie et du droit. L’« Institut de recherche mathématique de Rennes » (CNRS UMR 6625, abrégé en IRMAR) travaille dans le domaine des mathématiques sur la géométrie, l’analyse et l’aléatoire.

  • Axe de recherche arts, lettres, langues :

L'équipe « pratiques et théories de l'art Contemporain » (EA 7472, abrégé en PTAC) travaille sur le domaine des arts contemporains. L'équipe « arts : pratiques et poétiques » (EA 3208, abrégé en APP) travaille sur le domaine du cinéma, du théâtre et de la musique. L'équipe « plurilinguismes, représentations, expressions francophones - information, communication, sociolinguistique » (EA 3207, abrégé en PREFics) travaille sur des problématiques liées à la francophonie[68]. Le « Centre d’études des littératures anciennes et modernes » (EA 3206, abrégé en CELAM) travaille sur les littératures anciennes et modernes. Le « Centre de recherche bretonne et celtique » (CNRS FRE, abrégé en CRBC) travaille dans le domaine historique et linguistique sur les régions de cultures bretonnes et celtiques. L'équipe « anglophonie, communautés, écritures » (EA 1796, abrégé en ACE) travaille sur des sujets liés aux littératures et aux questions de sociétés de l'anglophonie. L'« équipe de recherche interlangues : mémoire, identités, territoires » (EA 4327, abrégé en ERIMIT) est composée de plusieurs équipes travaillant sur des questions littéraires et sociales des Amériques, de la lusophonie, de Péninsule Ibérique, et de la littérature germanique et slave[69]. Enfin le « Centre de ressources et d’études audiovisuelles » (ou CREA-CIM) est un service commun de l'université qui travaille sur la production et la conception de documents audiovisuels et multimédias destinés à la formation ou à la valorisation de la recherche.

L’université compte aussi d’autres structures comme l’Institut de criminologie et sciences humaines[70] ou la Fondation William Faulkner[71] qui interviennent sur d'autres aspects de la recherche.

Localisation des campus rennais.

Les composantes de l’université sont réparties dans les quelque 150 000 m2 de terrain des trois campus, dont deux basés à Rennes et un à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor[50]. Elle dispose également d'une implantation sur le campus de Ker Lann.

Campus de Villejean

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Le campus de Villejean, le campus principal de l’université, est localisé dans le quartier du même nom, au nord-ouest de Rennes. Il rassemble quatre des cinq UFR, l’administration centrale, la bibliothèque universitaire, la salle de spectacle le Tambour et la Galerie Art & Essai. Plusieurs composantes de l’université Rennes 1 (UFR de médecine et d’odontologie), ainsi que l’École des hautes études en santé publique sont aussi présent sur celui-ci. Son inauguration remonte à 1969[15], après le début des travaux en 1963[17]. Le campus se développe de nouveau dans les années 1990 afin d’accueillir un nombre de bacheliers en forte hausse, avec notamment en 1993 l’inauguration du pôle langues[20], en 1997, avec l’ouverture de la salle du Tambour[72], et en 2004 avec la livraison du bâtiment Erève[73]. Il accueille 17 500 étudiants sur une surface de 104 618 m2 de terrain, et 75 778 m2 pour les salles[50].

Campus de La Harpe

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Le campus de la Harpe est situé à Rennes, au nord du campus principal. Il regroupe l’UFR d'activités physiques et sportives, les presses universitaires de Rennes, le service universitaire d'enseignement à distance, la bibliothèque de section de l'UFR, ainsi que plusieurs autres services de l'université. Ceux-ci occupaient jusqu'à cette date le campus de Villejean. Son inauguration remonte au [74], mais certains services comme le SUED avaient déjà intégré le campus dès 1992[36]. Il accueille quelque 1 700 étudiants sur une surface de 21 119 m2 de terrain, et de 11 217 m2 pour les salles[50].

Campus Mazier

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Le campus Mazier est situé dans la ville de Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor. Il est principalement dévolu au premier cycle universitaire. Créé par l'université Rennes 1 en 1987 et aménagé dans une ancienne école primaire, l’université y ouvre en 1991[75] des annexes de ses UFR d'activités physiques et sportives, de sciences sociales, et d'arts, lettres, communication. Il accueille quelque 800 étudiants sur une surface de 19 316 m2 pour le terrain, de 8 352 m2 pour les salles de cours, et de 2 531 m2 pour le gymnase Gernugan[50]. Une bibliothèque de 110 875 entrées est aussi présente.

Campus Ker Lann

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Le campus de Ker Lann est situé sur la commune de Bruz, dans l'agglomération rennaise. C'est un campus mixte accueillant des grandes écoles et des entreprises. L'université Rennes 2 y est implantée à travers son laboratoire M2S (mouvement, sport, santé) dans des locaux qu'elle partage avec l'École normale supérieure de Rennes[réf. souhaitée].

Vie étudiante

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Le bâtiment R, siège de plusieurs associations et syndicats.

Depuis 1996[76], le campus dispose d’une radio qui émet 24 heures sur 24, C-Lab. Gérée par des étudiants, elle diffuse ses programmes sur la fréquence 88,4 MHz dans toute l’agglomération rennaise. En 1998, celle-ci hérite du SUED un studio d’enregistrement propre, avant d’aménager dans le bâtiment EREVE en 2004 et d’y trouver de nouveaux locaux. La radio dispose par ailleurs d’un studio de production au Diapason sur le campus de Beaulieu.

L’université dispose aussi d’un journal depuis 2008. Le 2 est publié par l’université et s'adresse aux personnes fréquentant l’université, étudiants comme personnels.

La même année, l’université a lancé sa webTV, l’aire d’u[77]. Celle-ci fonctionne sous la forme de la VOD, et dispose d’un fonds de plus de 500 documents créé depuis 1987, puis numérisé à partir de 2004. Celui-ci comporte des documents créés dans le cadre des activités de recherches et d'enseignements de l'université, mais aussi issu de partenariats avec d'autres institutions régionales ou nationales[78].

Associations étudiantes

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Avec ses quelque 90 associations étudiantes[79], l'université Rennes 2 est l'une des universités françaises qui compte le plus grand nombre d'associations par étudiant[source secondaire souhaitée].

Depuis le début de 2005, et l'inauguration du bâtiment R dit « EREVE », elles disposent d’un espace destiné à leurs activités et intégré dans l'espace de l’université. Cependant, la plupart d'entre elles sont toujours disséminées dans les différents bâtiments du campus.

Des associations diverses sont présentes sur le campus. Nationales comme Genepi, ou plus locales, elles sont centrées sur des projets se déroulant à l'intérieur comme à l'extérieur du campus[réf. souhaitée].

En 2017, le Bureau de la vie étudiante de l'université Rennes 2 est créé, il rassemble l'ensemble des associations étudiantes et des élus étudiants de l'université, pour proposer des actions à l'échelle du campus.

Vie culturelle

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Le Tambour, auditorium du bâtiment O accueille plusieurs événements sur le campus de Villejean.

Plusieurs festivals rythment la vie du campus. La plupart sont développés par des étudiants de l’université et couvrent une variété de domaines très large. Certains peuvent évoluer et se développer hors des murs de l’université au point de devenir autonome, comme le festival Electroni(k), dernier exemple en date. L’université accueille aussi d’autre évènements de la ville grâce à ses équipements comme l’auditorium du Tambour[réf. souhaitée].

Parmi les festivals issus de l’université, on compte K-barré qui sert d’espace de création et de représentation de créations scéniques étudiantes et le festival Entrez dans L'Arène (par l'association L'Arène Théâtre, née en 1996) qui permet la diffusion de créations théâtrales et d'art vivant. Roulements de tambour, porté par les étudiants en musicologie, réunit lui diverses créations musicales. Les Tubas d'or enfin sont une compétition qui vise depuis 2005 à faire découvrir des talents dans le monde des courts-métrages[réf. souhaitée].

D’autres festivals qui se sont autonomisés continuent à se tenir sur le campus[80]. Travelling, principal festival cinématographique rennais, est né à Rennes 2 de l'association Clair obscur[source secondaire souhaitée]. Il s’est développé à partir de l’université à partir de 1990, avant de s’étendre à l’ensemble de l’agglomération[source secondaire souhaitée]. Electroni(k), festival spécialisé en musique électronique, arts et technologies est présent dans d’autres villes bretonnes. Mythos[81][source insuffisante], le festival des arts de la parole, existe depuis 1996. Il compte plusieurs sites dans la ville de Rennes en plus du campus.

D’autres festivals comme Jazz à l'Ouest[82][source insuffisante], festival de jazz de l'agglomération rennaise, et représenté sur le campus en plus de manifestations sur différents sites de Rennes. Par ailleurs, d’autres festivals comme les Transmusicales sont issus de l'environnement de l'université[83],[80].

En 2017, deux doctorantes et une enseignante portent plainte contre le directeur de l'UFR STAPS. L'enseignant est immédiatement suspendu par le président et la justice saisie. Le professeur est mis en examen pour harcèlement sexuel, agressions sexuelles et viols et placé sous contrôle judiciaire. En 2022 une décision de justice l'autorise à enseigner de nouveau dans son département[84]. La présidente de l'université passe outre cette décision et maintient l'interdiction d'apparaitre sur le campus pour le professeur.

Mouvements sociaux

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« Vive la dictariat du prolétature ».
Le hall B de l'Université, point névralgique de l'engagement associatif à Rennes 2. Ici, le panneau “Activités culturelles”.

Depuis la création de l'université Rennes 2 peu avant 1968, des mouvements sociaux d’étudiants ont fréquemment marqué l’histoire du campus. Ils ont souvent montré leur mécontentement par rapport aux réformes liées au système universitaire ou à l’emploi. La durée des mobilisations, qui peuvent se traduire par des blocages, sont variables mais peuvent parfois durer plusieurs mois. Parmi les mouvements récents ayant provoqué des blocages, l’opposition au contrat d'insertion professionnelle[85] en 1994, contre la sélection à l'entrée de l'université[86],[87] en 1995, contre le plan 3UM[88] en 1998, contre la réforme LMD[89] en 2003, contre le Contrat première embauche[90] en 2006, contre la loi relative aux libertés et responsabilités des universités[91] en 2007, en 2009 contre la masterisation des concours d'enseignement[92],[93], en 2016 contre la loi Travail, en 2018 contre la loi ORE, ou en 2023 contre la Réforme des retraites en France en 2023[94].

Des graffitis reflétant ces mouvements sont visibles à différents endroits du campus de Villejean. Ils se trouvent sur le bâtiment « B » entre le toit et le linteau des fenêtres du 2e étage. Citons : « Vive la dictariat du prolétature » du côté rue, « Poirier, moustaches assymétric = Sale flic », ou plus récemment en 2016 et 2018 « Vive la Commune » du côté agora. Elle est parfois surnommée « Rennes 2 la rouge » en raison de ces manifestations politiques[95]. Selon Gilles Richard, « dès sa création, Rennes 2 est donc réputée pour être politisée à gauche, a contrario de Rennes 1, réputée plus à droite. »[95]. Selon Tudi Kernalegenn, « le mouvement étudiant à Rennes 2, dans les années 70, était marqué par les étudiants en sociologie qui, pour beaucoup, faisaient partie du mouvement maoïste, puissant à l’époque à Rennes, comme le mouvement trotskiste. Idem l’Union démocratique bretonne, un parti autonomiste breton marqué à gauche. »[95]

Évolution démographique

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Évolution démographique de la population universitaire
1969 1972 1975 1979 1981 1984 1986 1987 1990 1992
6 613[15]6 638[96]7 562[96]8 481[96]9 861[96]12 483[96]13 000[40]13 848[96]16 306[96]18 500[20]
1993 1996 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
20 948[96]19 615[96]20 151[96],[97]20 174[98]20 162[99]20 749[100]21 434[101]21 453[102]20 136[103]18 937[104]
2007 2008 2009 2010 2011 2013 2015 2016 - -
17 376[105]16 421[106]17 004[107]17 836[108]19 478[109]21 445[110]22 597[6]23 737[6]--

Personnalités liées à l'université

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Enseignants

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Mário Soares, 17e président du Portugal et ancien enseignant de l'université.

L'université a compté des professeurs reconnus dans différents domaines dans ses rangs :

Dans le domaine académique, l'université a compté des enseignants de renom comme Anne Malki-Le Meur, professeure émérite de grammaire allemande, Jacques Bompaire, helléniste et président de l'université Paris-Sorbonne, Jean Bousquet, archéologue et directeur de l'École normale supérieure, Jean Delumeau, historien et membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Bernard Miège, président de l'université Grenoble-III, ou encore Jean-François Huchet, président de l'INALCO[111]. On y retrouve également Jean Ollivro, distingué de l'ordre de l'Hermine en 2005 et président de l'association Bretagne Prospective / Breizh Diawel.

Dans le domaine politique, l'université a compté des enseignants comme Mário Soares[112], président du Portugal qui enseigna la langue et la civilisation portugaise lors de son exil en France entre 1971 et 1973, Jean-Yves Le Drian[15], président de la région Bretagne, ministre de la Défense sous François Hollande et ministre des Affaires étrangères sous Emmanuel Macron, Gonzalo García Núñez, directeur de la Banque centrale du Pérou, invité par l'IDA en 2007-2008, Louis Le Pensec[15], ministre à plusieurs reprises, ou encore Henri Fréville, député, sénateur, et ancien maire de Rennes.

L'université a aussi compté des artistes comme Dominique Fernandez[50], prix Médicis 1974, prix Goncourt 1982, et membre de l’Académie française, l'auteur tchèque Milan Kundera[113] (1929), prix Médicis 1973, Anne F. Garréta[50], écrivaine et membre de l'Oulipo, prix Médicis 2002, Robert Merle[50], écrivain et prix Goncourt 1949, ou encore l'auteur argentin Juan José Saer[114], prix Nadal 1987.

Marylise Lebranchu est l'une des ministres qui a étudié à l'université Rennes 2.

Plusieurs anciens étudiants de l'université ont eu une visibilité nationale ou internationale.

Dans le domaine de la musique, des chanteurs comme Agnès Windenberger, virtuose de la flute traversière, Étienne Daho[15], chanteur pop ayant remporté plusieurs disques d'or ou de platine, Muriel Laporte, chanteuse du groupe Niagara, Denez Prigent[15], chanteur breton, Philippe Katerine[115], Marion Lemonnier, chanteuse, compositrice de musique pour une grande télévision brésilienne, Sabine Devieilhe ou encore Leïla[116], finaliste de l'émission la Nouvelle Star 2009, comptent parmi les anciens étudiants de l'université.

Dans le domaine politique, des ministres comme Jean-Yves Le Drian et Marylise Lebranchu[117] ont étudié à l'université, tout comme Bernadette Malgorn, haute fonctionnaire française et conseiller maître à la Cour des comptes, Jean Brihault, vice-président de la Fédération européenne de handball et ancien président de l'université, le diplomate américain Mark Boulware, ou encore Gaël Roblin (br), militant indépendantiste breton[118], comptent parmi les anciens de l'université.

Dans le monde des arts, Philippe Le Guillou, prix Médicis 1997[119], Christophe Honoré[120], scénariste, écrivain, et réalisateur de Les Chansons d'amour, film en sélection officiel au festival de Cannes, ou encore Gustave Parking, humoriste, sont des anciens de l'institution.

Sur le plan des médias, Anne-Claire Coudray, présentatrice du 20 heures de TF1[121], Valérie Heurtel, présentatrice TV dans le groupe France télévision, ou Germain Lechaussée[122], Présentateur TV à CCTV-F[123] sont eux aussi d'anciens étudiants de l'université.

Docteurs honoris causa

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L'université Rennes 2 compte quinze docteurs honoris causa.

L'université a remis cette distinction à des universitaires comme Jean-Pierre Wallot[124], président de la Société royale du Canada de 1999 à 2001, Robert Leaper[124], professeur émérite d'anglais à l’université d'Exeter, Jules Wilmet[125], professeur émérite de géographie de l’université catholique de Louvain, Radu Toma, linguiste roumain, ou encore Paul L. Harris[126], professeur de psychologie à l’université Harvard.

L'université a aussi remis cette distinction à des personnalités politiques comme Mário Soares qui y a enseigné[112], président du Portugal de 1986 à 1996, Mary Robinson, présidente de la république d'Irlande de 1990 à 1997, Alpha Oumar Konaré[127], président de la république du Mali de 1992 à 2002, ou encore John Hume[126], prix Nobel de la paix 1998.

Des artistes ont aussi eu cette distinction comme Richard Ford, prix Pulitzer 1996, Mario Vargas Llosa[128], prix Cervantes 1994 (« Ma Parente d'Arequipa », l'allocution qu'il prononça lors de la remise de son doctorat honoris causa fut par la suite publiée[e]), Miguel Angel Estrella, pianiste argentin et ambassadeur de l'Argentine à l'UNESCO, Jorge Edwards[125], prix Cervantes 1999, Abdellatif Laâbi[126], poète et écrivain marocain, ou encore Jorge Semprún[126], prix Fémina et membre de l'Académie Goncourt.

L'université dans les œuvres de fiction

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Le film Brocéliande (2003) réalisé par Doug Headline avec Cédric Chevalme et Elsa Kikoïne. Une partie de l'histoire se passe sur le campus de Villejean mais le tournage s'est déroulé dans un autre lieu, et la seule référence à l'université est la courte séquence où l'on voit une carte d'étudiant « Rennes 2 » orange de 2001-2002. Dans Suite armoricaine (2015) de Pascale Breton, le tournage comme le scénario du film se situent dans ce même campus[129].

Notes et références

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  1. Université créée par la restructuration de la faculté de lettres de Rennes, fondée elle en 1810.
  2. L'établissement a comme nom administratif Rennes-II[5], et a utilisé auparavant les noms d'université de Haute-Bretagne puis d'université Rennes 2 Haute-Bretagne. Le nom actuel Rennes 2 est utilisé depuis .
  3. Les deux autres plus grands centres de recherche et d’enseignement travaillant aussi dans ces domaines de la région étant l’université de Nantes et l’université d'Angers.
  4. Mandat écourté à la suite d'une démission.
  5. Entretien avec Mario Vargas Llosa, suive de : "Ma Parente d'Arequipa", Mario Vargas LLosa, Terre de brume, 2003 (ISBN 2843621976).

Références

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Bibliographie

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Articles connexes

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Université Rennes-II.

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