« Montre (horlogerie) » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Montre}} |
{{Voir homonymes|Montre}} |
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{{à sourcer|date=novembre 2011}} |
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[[Fichier:SmRomanson-Sina13400.jpg|vignette|Romanson montre-bracelet.]] |
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[[Image:Warren-watch.jpg|vignette|Montre-bracelet à affichage analogique portée au [[poignet]].]] |
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[[Fichier:Zenith El Primero 36000 VpH Tribute to Charles Vermot 02.jpg|vignette|Fond transparent d'une montre [[Zenith (entreprise)|Zenith]] laissant apparaître le [[Mouvement (horlogerie)|mouvement]] de la montre.]] |
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[[Image:Warren-watch.jpg|thumb|Montre commune se portant au [[poignet]].]] |
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Une '''montre''' est un [[instrument de mesure]] du [[temps]] qui se porte sur soi. Une montre diffère d’une [[Horloge mécanique|horloge]], d’une [[pendule (horlogerie)|pendule]] ou de tout autre instrument de mesure du temps par le fait qu’elle peut être emportée lors de déplacements sans que son fonctionnement soit altéré. |
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Une '''montre''' est une [[horloge]] portative. |
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Le terme montre provient de la combinaison de deux définitions<ref>[http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=montre&submit=Rechercher Dictionnaire Littré de la langue française ed. 1875]</ref> : |
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== Caractéristiques == |
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* « Boîte vitrée dans laquelle les orfèvres et les bijoutiers mettent leurs marchandises, afin qu'on les voie sans pouvoir y toucher. » |
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* « Platine qui indique les heures dans une horloge. Les horloges dans les églises avaient des montres dedans et dehors. » Aujourd’hui, l’objet que désigne cette deuxième définition est le cadran. |
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Les |
Les montres sont portées dans une poche de gilet, veste ou veston (le [[|gousset]]), ou bien encore attachées à l'extrémité un ruban ou une chaînette fixé en haut de la culotte ou du pantalon. |
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Au {{s-|XXI}}, la montre se porte majoritairement au [[poignet]] et est dite « montre-bracelet ». Une montre doit présenter certaines qualités. Parmi les plus courantes : |
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Une horloge ne peut fonctionner que dans la position verticale, au contraire de la montre qui fonctionne dans toutes les positions. De ce fait, deux éléments techniques sont indispensables : |
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* l'exactitude (voir [[Chronomètre]]) ; |
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* le [[ressort moteur]], alors qu'une horloge peut fonctionner avec des poids dont la descente actionne le rouage ; |
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* la stabilité, ou [[fiabilité]] ; |
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* le [[coq (horlogerie)|coq]], qui est le point de pivotement supérieur du [[Balancier (horlogerie)|balancier]], alors que l'horloge peut fonctionner avec un [[pendule]]. |
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* l'[[étanchéité]] pour préserver le mouvement de toute humidité et autres influences nuisibles à sa bonne marche ; |
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* la [[Système antichoc (horlogerie)|résistance aux chocs]], par exemple le système [[G-Shock]] ou le système « [[incabloc]] » ; |
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* le verre inrayable : [[saphir]] synthétique ; |
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* l'[[magnétisme|antimagnétisme]]. |
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Mais concurrencées dans leur fonction initiale (donner l'heure), par les [[smartphone]]s dont l'usage se généralise au début du {{s-|XXI}}, les montres deviennent essentiellement des accessoires de mode. |
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== Historique == |
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Une montre particulière s'identifie en combinant ses caractéristiques, par exemple : affichage analogique à aiguille, régulation à [[Quartz (électronique)|quartz]], mécanique ou alimentation par [[Pile électrique|pile]], portée au [[poignet]] ou au [[gousset]]. |
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{{Article connexe|Histoire de l'horlogerie}} |
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=== L'affichage === |
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{{Article détaillé|Composition d'une montre mécanique|Montre digitale}} |
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=== Premières montres === |
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* Analogique : |
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[[Fichier:German - Spherical Table Watch (Melanchthon's Watch) - Walters 5817 - View C.jpg|vignette|Montre connue la plus ancienne, datant de 1530.]] |
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** le temps est indiqué par des aiguilles |
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Les premières montres portatives apparaissent au {{s|XVI|e}}. Leur invention est traditionnellement attribuée à l'horloger allemand [[Peter Henlein]] qui conçoit de très petites horloges auxquelles il soude un anneau sur le côté. Elles peuvent ainsi être portées en sautoir ou au bout d'une chaîne autour du cou. Cette conception a lieu vers 1510, date approximative, justifiée par des textes d'archives, mais il est fait mention d'horloges portatives fabriquées plus tôt en Italie<ref>{{ouvrage|auteur=Emile Biémont|titre=Le règne du temps. Des cadrans solaires aux horloges atomiques|éditeur=Bebooks|date=2016|passage=37}}</ref>. |
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** le temps est indiqué par des cristaux liquides, sous la forme de traits simulant les aiguilles. |
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La boite des premières montres a longtemps une forme ovale qui leur fait prendre le surnom d'{{lien|fr=œuf de Nuremberg|lang=de|trad=Nürnberger Ei}}. Elles s'aplatissent progressivement pour donner les montres à gousset. |
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=== Montre de gousset === |
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* Numérique : |
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{{Article connexe|Montre gousset}} |
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** le temps est indiqué par des chiffres |
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*** roues mécaniques (par exemple : les jours du mois) |
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** les chiffres sont représentés par [[7 (nombre)|7]] segments |
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*** [[diode électroluminescente]], pour lesquelles il est nécessaire de presser un bouton afin d'avoir l'heure à cause de la forte consommation de l'affichage |
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*** cristaux liquides ([[Écran à cristaux liquides|LCD]]) |
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Jusqu'au début du {{s-|XX|e}}, le modèle de montre le plus répandu est la montre de poche<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=La Montre à Gousset|titre=Histoire de la Montre à Gousset|url=https://la-montre-a-gousset.com/blogs/infos/histoire-de-la-montre-a-gousset|site=la-montre-a-gousset.com|périodique=|date=|consulté le=}}.</ref> (ou de [[wikt:gousset|gousset]]), le gousset étant le nom de la petite poche du gilet prévue à cet usage. Les montres sont généralement attachées au [[gilet]] par une [[Chaîne (mécanique)|chaîne]] ou un ruban. Elles sont souvent pourvues d'un couvercle. Le remontoir et la molette de réglage de l'heure se trouvent à douze heures, dans l'anneau. Les montres-bracelets sont alors essentiellement destinées à la clientèle féminine. |
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* Analogique et numérique |
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** par exemple, des aiguilles pour les heures et des affichages numériques pour les jours du mois. |
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On trouve sur certaines montres, des aiguilles et un écran à cristaux liquides. |
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Image:Omega385.jpg|Montre de gousset Omega ''Calibre 38.5''. |
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Image:LED-Digitalur.jpg|Affichage numérique, heure et date |
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Image:Montinari Milano.jpg|Photomontage d'un affichage analogique sur 10 secondes |
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En [[1571]], le comte de Leicester offre un bracelet muni d'une petite montre à la reine [[Élisabeth Ire (reine d'Angleterre)|Élisabeth {{Ire}}]]<ref name="m">Marco Richon, ''Omega : voyage à travers le temps'', {{p.|104}}.</ref>. En 1722, un artisan parisien aurait fabriqué des montres-bracelets ou des bracelets-montres. En [[1790]], Jaquet-Droz propose des montres-bracelets à Genève. Au début du {{XIXe siècle}}, la montre-bracelet est considérée comme un accessoire féminin<ref name = "Histoire497"/>. Ainsi en [[1806]], l'[[Joséphine de Beauharnais|impératrice Joséphine]] commande à [[François-Régnault Nitot]] deux bracelets-montres ornés de perles et d'émeraudes afin de les offrir comme cadeau de mariage à sa future belle-fille la princesse [[Augusta-Amélie de Bavière]] qui épouse son fils [[Eugène de Beauharnais]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Montres-bracelets et bracelets-montres joailliers du {{XIXe|s}} siècle - Fondation de la Haute Horlogerie|url=https://www.hautehorlogerie.org/fr/encyclopedie/encyclopedie-des-montres/montres-precieuses/d/s/montres-bracelets-et-bracelets-montres-joailliers-du-xixe-siecle/|site=hautehorlogerie.org|consulté le=2018-09-22}}.</ref>. |
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En [[1811]], [[Abraham Breguet|Abraham-Louis Breguet]] remet une montre-bracelet à complications {{incise|dont il a reçu commande en {{date-|juin 1810}}}} à la [[reine consort de Naples]], [[Caroline Bonaparte]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|prénom1=Jean-Philippe|nom1=Tarot|titre=Breguet Reine de Naples ou l’histoire de la toute première montre-bracelet racontée par Emmanuel Breguet|périodique=Montres-de-luxe.com|date=04/09/2012|issn=|lire en ligne=https://www.montres-de-luxe.com/Breguet-Reine-de-Naples-ou-l-histoire-de-la-toute-premiere-montre-bracelet-racontee-par-Emmanuel-Breguet_a6684.html|consulté le=2018-09-22|pages=}}</ref>. <br/>Les horlogers de l'époque proposaient aussi, pour la clientèle féminine, des montres-pendentifs, de taille plus réduite, que l'on suspendait au cou à l'aide d'une chaîne ou d'un ruban. Dans certains cas, c'était plus un bijou qu'un objet fonctionnel : il est en effet peu commode pour celle qui la porte d'y lire l'heure si le XII (12 heures) est du côté de l'anneau bélière<ref>{{lien web |titre=Bélière - Wiktionnaire, le dictionnaire libre |url=https://fr.wiktionary.org/wiki/bélière |site=wiktionary.org |consulté le=14-11-2023}}.</ref>, mais cette difficulté a été résolue par certains horlogers qui ont placé le VI (6 heures) du cadran du côté de l'anneau : en relevant devant soi la montre avec l'anneau en bas, on lit le cadran normalement.<br/>Certains horlogers ont réussi au {{s-|XIX|e}} à miniaturiser le mouvement et le boîtier et à créer ainsi une montre-bague. |
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Il existe divers types d'[[organe régulateur]]. |
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La première production en série semble remonter à [[1880]] : la firme [[Girard-Perregaux]] à [[La Chaux-de-Fonds]] livre une commande de {{nombre|2000|montres-bracelets}} (munies d'une grille de protection) à la marine impériale allemande<ref name="m" />{{,}}<ref name = "Histoire497"/>. |
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* Oscillateur mécanique ([[ressort spiral]]) : dans ce cas, un balancier, muni d'un ressort en forme de spirale, est animé par un mouvement oscillatoire régulier. Pour régler la marche du mouvement, il suffit d'agir sur le spiral : on augmente sa longueur si la montre avance, à cause d'oscillations trop rapides, on la diminue si la montre retarde, à cause d'oscillations trop lentes. Autre moyen d'agir sur la marche : on modifie l'inertie du balancier (par exemple : vis radialement disposées). |
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{{citation|C'est vraisemblablement tout d'abord au cours de la [[guerre des Boers]] (1899-1902) que la montre-bracelet fit ses preuves dans la pratique en tant qu'objet d'équipement militaire. Ces expériences se répercutèrent plus tard sur le marché civil en Angleterre<ref>Kahlert, Mühle, Bruner, ''Les Montres-bracelets - Cent ans d'histoire'', {{p.|17}}, cité par Marco Richon, ''Omega : voyage à travers le temps'', {{p.|104}}.</ref>. [...]}}. |
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* Oscillateur mécanique à fréquence sonique (par exemple, le [[diapason]] du procédé Accutron{{TM}}, utilisé par la marque [[Bulova]]). |
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Une montre-bracelet de fortune s'obtient en fixant au poignet leurs montres de gousset par des anses soudées à douze heures et à six heures, ou par fixation du boîtier sur un « berceau » métallique fabriqué spécialement, à un bracelet en cuir ou en tissu muni d'un fermoir ou d'une boucle. Cette transformation permettait à l'utilisateur de consulter son garde-temps d'une manière plus rapide et plus pratique, tout en le rendant moins vulnérable aux chocs ou aux chutes. Le remontoir (et donc la couronne de remontoir) commencèrent à être placés latéralement à {{nombre|3|heures}}. |
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* Oscillateur à [[Quartz (électronique)|quartz]] associé à un circuit électronique affichant l'heure sous forme numérique, ou actionnant un moteur pas-à-pas faisant tourner des aiguilles. La fréquence la plus courante pour l'oscillateur est {{unité|32768|Hz}}. |
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On trouve cependant un grand nombre de montres-bracelets (souvent des montres de gousset modifiées, « demi-savonnettes », etc.) bien avant la fin du {{s-|XIX|e}}. Au départ, il s'agit plutôt d'articles de prestige. Ainsi la firme suisse [[Omega (montres)|Omega]] produit-elle la première montre-bracelet à [[Complication (horlogerie)|répétition-minutes]] en [[1892]]<ref>{{Ouvrage |langue= |prénom1= Marco |nom1=Richon |titre=Omega saga |sous-titre=Omega Saga |lieu=Bienne |éditeur= |collection= |année= 1998|volume= |tome= |pages totales= |passage= p.224 et 227|isbn=2-88380-010-3 |lire en ligne= }}.</ref> (la montre est équipée d'un mouvement [[Audemars Piguet]]<ref name="m" />). La première montre-bracelet de série de la même firme remonte à [[1900]]{{sfn|Richon|1998|p=230|loc=|id=}} . Au début, il est assez courant de porter la montre au poignet droit : on fixe donc la couronne du remontoir à 9 heures (et non à 3 heures comme aujourd'hui){{sfn|Richon|1998|p=230|loc=|id=}} . |
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=== La source d'énergie === |
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Les premières montres-bracelets pour hommes sont considérées comme farfelues, voire très efféminées<ref name="m" />. |
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Une montre peut tirer son énergie d'un ressort, qui est soit remonté par l'utilisateur, soit remonté par les mouvements du corps que celui-ci transmet à une masselotte circulaire appelée "rotor" (c'est alors un [[remontage automatique]]). |
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En 1904, [[Louis Cartier]] donne une impulsion réelle à l’horlogerie en créant pour son ami [[Alberto Santos-Dumont]] une montre-bracelet adaptée à sa discipline<ref name = "Histoire497">{{Article|langue = français|titre = La montre-bracelet de l'officier|mois = août|année = 2022|numéro = 497-498|auteur = Bruno Cabanes|périodique = [[L'Histoire]]}}.</ref>. Elle permet en effet à l’aviateur brésilien de pouvoir lire l’heure en plein vol, ce qui en fait la première montre pilote et contribue à faire de la montre-bracelet une montre d’homme<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Xavier |nom=B |titre=L'histoire de la Santos de Cartier |url=https://lepetitpoussoir.fr/chroniques/lhistoire-de-la-santos-de-cartier/ |site=Le Petit Poussoir |date=2020-06-11 |consulté le=2023-05-15}}.</ref>. Quand, en 1906, la foule vit Santos-Dumont s’extraire de son aéroplane 14 bis en vérifiant sa montre pour savoir s’il venait de battre un record, {{refsou|ses admirateurs s’intéressèrent immédiatement à cet instrument à mesurer le temps et désirèrent le posséder}}. 800 exemplaires seront commercialisés en 1911<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Santos-Dumont : Cartier réécrit l’histoire de l’horlogerie |url=http://apollomagazine.fr/santos-dumont-cartier-reecrit-lhistoire-de-lhorlogerie/ |site=Apollo Magazine |consulté le=2023-05-15}}.</ref>. |
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Une [[Pile électrique|pile]] peut également fournir l'énergie, mais il faut alors la remplacer par une nouvelle lorsqu'elle est épuisée (au bout d'un délai de 12 à 30 mois en général pour les piles à l'oxyde d'argent, de 7 à 10 ans pour les [[pile au lithium|piles au lithium]]). La source d'énergie électrique peut également être rechargée, sans remplacement, par les mouvements du corps (montre électronique automatique ; procédés Kinetic™ ou Mecaquartz™). Ces mouvements du corps, comme dans le cas de la montre mécanique à remontage automatique, actionnent un rotor, lequel recharge, par un dispositif comparable à une dynamo, un condensateur qui stocke l'énergie ainsi générée. La recharge de la réserve d'électricité peut enfin se faire par l'intermédiaire d'une cellule photo-voltaïque, ou "solaire", qui génère un courant, plus ou moins important, quand le cadran de la montre est exposé à une lumière artificielle ou naturelle. |
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En 1914, la montre-bracelet fait encore figure de nouveauté, mais est très répandue<ref>Catalogue Omega ''in'' {{Harvsp|Richon|1998|p=233|loc=|id=}} .</ref> : |
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=== La fixation au corps === |
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{{citation bloc|L'[[Expositions nationales suisses|exposition nationale suisse]] de Berne ([[1914]]) est la consécration de la montre-bracelet dans toute sa variété, dans toute sa richesse et avec la décoration modeste et de bon goût que permet le peu de matière employée. Aucun des exposants ne s'est soustrait à la mode bracelet. Touchante unanimité !|Adrien Brandt (vice-président d'[[Omega (montres)|Omega]]){{sfn|Richon|1998|p=234|loc=|id=}} .}} |
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Image:MontreGousset001.jpg|Montre de gousset |
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Image:Omega385.jpg|Montre de gousset Omega ''Calibre 38.5'' |
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Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Omega produit des montres-bracelets militaires (équipées d'une grille métallique ajourée devant le cadran) : le calibre 13" équipe certaines troupes du corps expéditionnaire américain{{sfn|Richon|1998|p=234|loc=|id=}} . La Grande Guerre achève d'ailleurs de populariser la montre-bracelet, qui ne cesse de se miniaturiser et de se perfectionner par la suite. |
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Les montres de poche (ou de [[wikt:gousset|gousset]]), le gousset étant le nom de ladite poche, sont généralement attachées au [[gilet]] par une [[Chaîne (mécanique)|chaîne]]. Elles sont souvent pourvues d'un couvercle. Le remontoir et la molette de réglage de l'heure se trouvent au dessus du chiffre 12, dans l'anneau. |
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==== Montres étanches ==== |
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Les montres-bracelets que l'on fixe au poignet à l'aide d'un bracelet en cuir ou en tissu muni d'un fermoir ou d'une boucle, ont été inventées par les « [[poilu]]s » de la [[Première Guerre mondiale]], à partir de montres de gousset adaptées, par soudure d'anses à 12h00 et à 6h00, ou par fixation du boîtier sur un « berceau » métallique fabriqué spécialement. Cette transformation permettait à l'utilisateur de consulter son garde-temps d'une manière plus rapide et plus pratique, tout en le rendant moins vulnérable aux chocs ou aux chutes. Le remontoir et la molette de réglage sont placés latéralement à côté du chiffre 3. |
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{{Section à sourcer|date=mai 2018}} |
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La montre-bracelet est inventée par [[Louis Cartier]] et [[Hans Wilsdorf]] en 1904. |
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Le développement de la plongée autonome a mis en lumière l'importance de la mesure du temps de plongée pour éviter les [[Accident de décompression|accidents de décompression]] dus à la saturation des gaz dissous dans le sang. Les montres étanches sont donc apparues avec les premières réalisations pratiques de scaphandres autonomes, comme ceux de [[Yves Le Prieur|Le Prieur]], des [[Nageur de combat|nageurs de combat]] italiens de la seconde Guerre Mondiale, puis de Cousteau. En 1935 la firme Oméga teste une montre étanche jusqu'à {{unité|135|m}}. |
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La montre-pendentif, de taille plus réduite, et s'adressant au public féminin, est suspendue au cou à l'aide d'une chaîne ou d'un ruban. C'est plus un bijou qu'un objet fonctionnel: il est en effet peu commode pour celle qui la porte d'y lire l'heure. |
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Durant la seconde guerre mondiale, les nageurs de combat de la [[Xe Flottiglia MAS|Décima MAS]], comme [[Luigi Durand de la Penne]] utilisaient des montres à mouvement suisse Rolex enchâssé dans un boîtier étanche spécialement réalisé par l'horloger italien [[Panerai (marque)|Panerai]] lors du raid d'Alexandrie où furent coulés les cuirassés anglais {{HMS|Valiant|1914|6}} et HMS ''Queen Elizabeth'', instruments d'autant plus indispensables qu'il s'agissait aussi de chronométrer les bombes à retardement posées sous ces navires. Toutefois ces montres mirent un certain temps à se généraliser, vu leur prix. |
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=== Qualités attendues === |
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Ainsi, lors de son exploration de la Galère de Madhia (Tunisie) chargée de statues antiques, au début des années 50 [[Jacques-Yves Cousteau]] dut, faute de montres étanches, inventer « l'horloge pétante » : un [[fusilier marin]] embarqué sur le navire support tirait ponctuellement un coup de fusil dans l'eau toutes les minutes et le bruit dans l'eau, accompagné par la chute de la douille, permettaient de minuter le temps de plongée. |
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Pour bien remplir son rôle, une montre doit présenter certaines qualités. Parmi les plus courantes : |
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== Chronologie == |
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* l'exactitude (voir [[Chronomètre]]) |
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{{Article connexe|Histoire de la mesure du temps}} |
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* la stabilité, ou [[fiabilité]] |
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Cette section présente l'évolution des mécanismes qui ont permis à la montre de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Mécaniquement parlant, précédant l'arrivée du quartz, de l'électronique et des mécanismes électriques, différentes solutions ont été utilisées pour réguler la marche des montres et pendules. Il s'agit de ce que l'on nomme "[[Échappement (horlogerie)|échappement]]". Le plus ancien est l'échappement à verge (inventeur inconnu) transposé de l'horlogerie. Mais de nombreuses autres approches ont été adoptées. Pour ne parler que des principales, citons ensuite l'échappement à cylindre de [[George Graham (horloger)|Graham]], l'échappement à ancre suisse, le plus courant, sa variante à goupille<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=webmaster |titre=Georges-Frédéric Roskopf |url=https://horlogerie-suisse.com/georges-frederic-roskopf/ |site=Horlogerie Suisse |date=2022-10-05 |consulté le=2023-05-15}}.</ref> utilisée dans les montres [[Georges-Frédéric Roskopf|Roskopf]] notamment, plus ancienne que le dernier échappement en date, le {{Lien|langue=en|trad=Coaxial escapement|fr=Échappement Co-Axial|texte=coaxial}} de [[George Daniels]] en 1976. Mentionnons également l'échappement à détente, rare dans les montres et soulignons l'existence de très nombreuses variantes, riches en diversité mais beaucoup plus rares (Cfer. ouvrages spécifiques à ce sujet Tardy notamment). |
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* l'[[étanchéité]] pour préserver le mouvement de toute humidité et autres influences nuisibles à sa bonne marche |
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* Au [[Moyen Âge]], l'horloge des [[beffroi]]s, clochers et bâtiments publics utilisent le mécanisme du [[foliot]] (régulateur qui donne la base du temps) et du poids qu'il faut remonter |
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* la [[Sytème anti-choc (horlogerie)|résistance aux chocs]], par exemple le système « [[incabloc]] » |
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* La montre apparaît quand le poids volumineux est remplacé par le [[ressort moteur]]. Elle résulte ainsi de la miniaturisation des horloges de table qui, grâce à ce ressort, peuvent être déplacées et qui prennent la relève des horloges murales à poids<ref>{{ouvrage|auteur=Adolphe Chapiro|titre=La montre française du {{XVIe|s}} siècle jusqu'à 1900|éditeur=Les éditions de l'amateur|date=1991|passage=9}}</ref>. |
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* le verre inrayable: [[saphir]] synthétique |
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* En prêchant contre la fabrication de croix et de calices, [[Jean Calvin]] (1509-1564) a incité les orfèvres genevois à se tourner vers l'horlogerie. Un demi-siècle plus tard apparaissent les premiers éléments de la [[Fabrique genevoise]]. |
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* l'[[magnétisme|antimagnétisme]] |
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* [[1650]] : le [[pendule (physique)|pendule]] est utilisé comme [[Résonateur (horlogerie)|résonateur]] |
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** En [[1657]], la première horloge à pendule est construite par l'horloger Salomon Coster, à La Haye, d'après les instructions du savant hollandais [[Christian Huygens]] ([[1629]]-[[1695]]), lequel inventa le spiral. |
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* En [[1675]] |
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** le ressort-spiral est utilisé comme [[Résonateur (horlogerie)|résonateur]]. |
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** montre à spirales par [[Isaac Thuret]], maître-horloger. |
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** invention du cadran à 2 aiguilles (heure et minute). |
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** L'horloger londonien [[Daniel Quare]] (1649-1724) crée le cadran actuel, qui sera modifié plus tard par l’ajout de l’aiguille des secondes |
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* [[1680]] : naissance de l'horlogerie anglaise |
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** [[Thomas Tompion]] |
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** [[George Graham (horloger)|Georges Graham]] |
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** [[John Harrison (horloger)|John Harrison]] |
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[[Fichier:Acta Eruditorum - II orologi, 1737 – BEIC 13458392.jpg|vignette|Illustration d'un mécanisme horloger publiée dans les ''{{Lang|la|[[Acta Eruditorum]]}}'' en 1737.]] |
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* [[1685]] : |
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** la révocation de l'[[édit de Nantes]] pousse les [[huguenot]]s (souvent des artisans) hors de France. Ils se réfugient à [[Genève]] et dans les montagnes du [[Massif du Jura|Jura]] suisse. |
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* [[1735]] : John Harrison présente H1, le premier [[chronomètre de marine]] (qui n'a rien d'une montre) ayant la précision nécessaire à l'établissement de la [[longitude]], puis répondant aux critiques successives, H2, H3. |
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* [[1773]] : |
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** John Harrison se voit attribuer une partie du prix du ''[[Longitude Act]]'' à la remise de H4, son {{4e}} chronomètre de marine à cardan, sur intervention personnelle du roi. |
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** Implantation de système de « l'[[établissage]] », l'organisation divisée du travail dans le Jura, par l'orfèvre [[Daniel Jeanrichard]] ([[1665]]-[[1741]]) |
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* [[1777]] : l'horloger suisse [[Abraham Louis Perrelet]] crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique<ref>Ce fait est souvent cité mais aucune source ne l'atteste formellement par absence de source originale, voir [[Abraham Louis Perrelet]].</ref>. |
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* [[1778]] : l'horloger liégeois [[Hubert Sarton]] dépose un document décrivant une « montre automatique à rotor », auprès de l'[[Académie des sciences de Paris]]. |
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* [[1810]] : création par [[Abraham-Louis Breguet]] d'une montre-bracelet à complications pour la [[reine consort de Naples]], [[Caroline Bonaparte]]. |
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* [[1842]] : [[Patek Philippe|Adrien Philippe]] invente la montre avec remontoir permettant de se passer de clé de remontage |
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* [[1850]] : {{1re}} manufacture industrielle au monde [[Waltham Watch Company]], fondée par [[Aaron Lufkin Dennison]]: |
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* [[1867]] : [[Georges-Frédéric Roskopf]] crée la montre pour les pauvres : la ''Prolétaire'' : {{unité|57|pièces}} constitutives au lieu des 200 et plus pour les autres montres |
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* [[1876]]: [[Exposition universelle de 1876]], [[Philadelphie]], [[Pennsylvanie]], [[États-Unis]]. |
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** {{1re}} machine entièrement automatique à fabriquer des vis exposée par Waltham Watch Company |
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** {{1re}} chaîne de montage horlogère exposée par Waltham Watch Company |
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** {{1re}} médaille d'Or d'une compétition de précision horlogère mondiale attribuée à Waltham Watch Company pour 4 montres prélevées au hasard de la production. |
|||
* [[1876]]-[[1877]] : Rapport de [[Jacques David (horloger)|Jacques David]], [[Longines]], sur son voyage à Philadelphie et ses visites auprès de Waltham Watch Company et [[Elgin Watch Company]] : {{citation|MM. les Horlogers suisses : Réveillez-vous !}} |
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* [[1888]] : [[Cartier (entreprise)|Cartier]] développe les premières montres-bracelets serties conçues spécialement pour les femmes<ref name="trend">[http://www.trenditude.fr/-Cartier-.html L’histoire de la marque Cartier de 1970 à 2011], Trenditude</ref>, suivi un an plus tard par [[Vacheron Constantin]]<ref>[http://www.thewatchobserver.fr/vacheron-constantin#.UP2cuh1hvPY Vacheron Constantin en quelques dates clés]</ref> (à moins que le fabricant suisse en ait produit dès 1875<ref>{{Article|auteur=David Haeberli|titre=[[Hans Wilsdorf]] fixe l’heure exacte à nos poignets|périodique=[[La Tribune de Genève]]|date=20 février 2009|volume=|numéro=25|pages=|url texte=http://www.worldtempus.com/fr/actualites/a-la-une/details/article/1235122650-histoire-hans-wilsdorf-fixe-lheure-exacte-a-nos-poignets/}}</ref>). |
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* 1888 : création de Berthet Horlogerie par Joseph Berthet{{Pertinence détail||date=6 juin 2018}} spécialiste montre de poche gousset à Charmauvillers{{Référence nécessaire|date=6 juin 2018}} |
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* 1891 : création des rubis synthétiques par la méthode Verneuil, dont la qualité est plus stable que leurs équivalent naturels. |
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* [[1900]] : [[Omega (montres)|Omega]] fabrique la première montre-bracelet de série de la marque. |
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* [[1904]] : Inventée dans le troisième tiers du {{s-|XIX|e}}, la montre-bracelet se répand et se popularise bien avant la fin du siècle. [[Louis Cartier]] fabrique pour son ami, l'aviateur [[Alberto Santos-Dumont]], une montre-bracelet de la marque conçue pour être portée au poignet avec un bracelet de cuir<ref name="trend" />. |
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* [[1926]] : {{1re}} montre-bracelet automatique effectivement industrialisée. C'était une réalisation de [[John Harwood]]. (En 1922, [[Léon Leroy]] avait déjà réalisé un prototype de montre de ce genre.) |
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* 1927 : [[Rolex]] présente l'Oyster, première montre étanche. |
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* 1932 : [[Omega (entreprise)|Omega]] teste son Omega Marine à une profondeur de 135m. |
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* 1934 : utilisation de l'Incabloc, système pare-chocs protégeant l'axe du balancier de la majorité des casses dues aux chutes; utilisation du spiral Nivarox diminuant la sensibilité de la montre aux variations de température. |
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* [[1952]] : premières montres-bracelets électriques ([[Lip et Elgin]]). Mais la montre de Lip ne sera définitivement mise au point et commercialisée que le {{date-|7 décembre 1958}}. |
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* 1953 : [[Blancpain]] en collaboration avec les nageurs de combat crée la ''Fifty Fathoms'', première montre de plongée |
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* 1957 ({{date-|3 janvier}}). Hamilton commercialise la première montre électrique, la Ventura... Elle sera portée par Elvis Presley et les ''Men in black''. |
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* [[1967]] : {{1re}} montre-bracelet à [[Quartz (électronique)|quartz]] du monde, la ''Beta 21'' ([[Centre électronique horloger]] de Neuchâtel). |
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* [[1969]] : |
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** {{1re}} montre à quartz commercialisée ([[Seiko Astron]]). |
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** {{1re}} montre à [[Diode électroluminescente|"DEL"]] (Hamilton), gros succès de ce type d'affichage, malgré le fait que l'on doive presser sur un bouton pour voir l'heure. |
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** {{1re}} montre à cristaux liquides ([[Longines]]). |
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** {{1re}} montre sur la [[Lune]], portée par [[Buzz Aldrin]] : une [[Omega (montres)|Omega]] [[Speedmaster]]. |
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** après presque dix ans de recherche la manufacture [[Zenith (entreprise)|Zenith]] lance ''El Primero'', premier chronographe à remontage automatique et premier mouvement à être cadencé a 36 000 alternances par heure (5hz). |
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* [[1971]] : {{1re}} montre avec mouvement en plastique (l{{'}}''[[Astrolon]]'' de [[Tissot (montres)|Tissot]]). |
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* 1972 : [[Omega (entreprise)|Omega]] lance la ''Marine Chronometer'', première et unique montre bracelet de l'histoire à être certifiée {{citation|chronomètre de marine}} par le Comité officiel suisse de chronométrie. |
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* [[1975]] : {{1re}} montre-bracelet à quartz [[Écran à cristaux liquides|LCD]] (affichage analogique par cristaux liquides) (Suncrux). |
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* 1976 : invention de l'échappement co-axial par [[George Daniels]], et déposé en 1980. |
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* [[1978]] : la montre la plus plate du monde, la ''[[Delirium (montre)|Delirium]]'', développée et fabriquée par [[ETA Manufacture Horlogère]] pour quatre marques horlogères exclusivement : le fond sert de [[platine]], supportant toutes les parties du mouvement mécanique. Montre de luxe, elle n'a été réalisée qu'en [[or]]. Elle a été commercialisée depuis [[1979]]. |
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* [[1981]] : {{1re}} montre à quartz sans [[pile électrique]] : un générateur [[thermoélectrique]] convertit le flux thermique qui traverse la montre en énergie électrique qui est stockée dans un [[accumulateur électrique]] (Bulova, CEH). |
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* [[1983]] : Lancement de la [[Swatch]] par [[Ernst Thomke]] et son équipe à [[ETA SA]]. Il s'agissait au départ d'une montre avec boitier en plastique où, à l'instar de la ''Delirium'', les rouages sont implantés directement dans le fond du boîtier. Elle devient une marque horlogère qui relance l'industrie horlogère suisse, et développe continuellement de nouveaux produits. Le dernier en date (2009), une montre [[chronographe]] à [[remontage automatique]]. |
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* [[1990]] : {{1re}} montre-bracelet radioélectrique, montre [[DCF77|radiopilotée]] (''Junghans'') reçoit les signaux radio d'un émetteur radio qui émet continuellement l'heure. |
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* [[Fichier:Montre en bois DWYT Watch.jpg|alt=Montre DWYT Watch|vignette|Montre automatique en bois (chêne) de la marque DWYT Watch (Lyon, France).]][[1996]] : {{1re}} montre à quartz sans pile électrique utilisant un convertisseur électrodynamique : un rotor actionne un générateur de courant et le stocke dans un [[Condensateur (électricité)|condensateur]] ([[Seiko]] Kinetic). |
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* [[1999]] : [[Omega (montres)|Omega]] introduit l'[[Echappement (horlogerie)|échappement]] coaxial dans certains de ses mouvements. |
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== Types de montres et fonctionnalités == |
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=== Les fonctions supplémentaires === |
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Au-delà du fait de donner l'heure, une montre peut avoir des fonctions avancées et indiquer la date, le jour, chronographe... Il existe d'ailleurs une grande variété de ces "[[Complication (horlogerie)|complications]] horlogères" reprises ci-dessous et techniquement disponibles dans des montres mécaniques. |
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Les montres électroniques, au-delà des possibilités des électriques, embarquent des fonctionnalités supplémentaires spécifiques : éclairage, calculatrice (basique ou scientifique), télécommandes infra-rouges, data bank, stockage usb, monitoring cardiaque... Puis émergent les montres électroniques dites « intelligentes », mini-ordinateur, «connectées» possédant une connectivité [[Bluetooth]] ou [[Wi-Fi]]. Avant d’être concurrencées par les [[Smartwatch|montres connectées]], elles l’ont été par les [[smartphones]], qui se sont généralisés et sont devenus indispensables au début du {{s-|XXI}}. Connectés par nature, ils permettent de communiquer, de différentes façons, donnent l'heure, servent d'agenda, d'appareil photo., de console de jeu, etc. Pour autant, la montre se porte toujours au poignet, mais devient essentiellement, pour les nouvelles générations, un [[accessoire de mode]]<ref>{{article | titre=Les jeunes (re)prennent le temps. Pour la génération des millennials, peu importe l’heure: leur montre est un accessoire de mode comme les autres | journal=[[Le Figaro]] | auteur=Judikael Hirel | date=30 janvier 2020 | lire en ligne= https://www.lefigaro.fr/horlogerie/les-jeunes-re-prennent-le-temps-20200130 }}</ref>. |
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Ces fonctions supplémentaires, c'est-à-dire autres que la simple indication de l'écoulement du temps, sont dénommées [[Complication (horlogerie)|complications]] au sein de la communauté horlogère. Les experts sont divisés quant à la question de savoir si les fonctions chronographiques, l'enregistrement de l'écoulement du temps pour une période limitée, font partie ou non des complications. |
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=== Montre à mouvement mécanique === |
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* [[affichage]] : |
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{{Article détaillé|Montre mécanique}} |
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** [[jour]] du mois (ou [[quantième]]) |
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** jour de la [[semaine]] |
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** [[mois]] de l'[[année]] |
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** [[phases de la Lune]] |
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** [[quantième perpétuel]] : corrige de manière autonome la durée du mois (28, 29, 30, 31 jours) |
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** [[fuseaux horaires]] (''dual time'' en anglais) |
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** [[réserve de marche]] |
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** carte du ciel nocturne ([[constellation]]s) |
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** coefficients des [[marée]]s |
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** heure du lever et coucher du soleil ou de la lune |
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** [[tachymètre]] |
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=== Montre à mouvement électronique === |
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* [[réveil]] |
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{{Article détaillé|Montre à quartz}} |
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* [[chronographe]] |
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{{Article détaillé|Montre numérique}} |
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* [[répétition]] (indication sonore des heures, quarts d'heures et minutes) |
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=== Montre à mouvement connecté === |
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{{Article détaillé|Montre connectée}} |
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Une montre connectée ou smartwatch, littéralement « montre intelligente », est une montre bracelet informatisée proposant de nombreuses fonctionnalités. |
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=== Montre de plongée === |
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[[Fichier:Seiko SBBN007 Diver's 300m on a 4-ring NATO style strap.jpg|thumb|Une montre de plongée étanche jusqu'à {{unité|300|m}}.]] |
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{{Article détaillé|Montre de plongée}} |
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Beaucoup de montres sont étanches à divers degrés, allant des éclaboussures aux plongées sous-marines. Il existe une norme de paliers de résistance à l'eau en fonction de la profondeur mais les chiffres ne sont qu'arbitraires. Un modèle récent a même prouvé son étanchéité à {{Unité|3900|mètres}} sous le [[niveau de la mer]]<ref>{{Lien web |
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|url=http://www.menstyle.fr/style/montres/articles/081105-rolex-deepsea-deja-une-legende.aspx |
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|titre=Rolex Deepsea, déjà une légende |
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|auteur= Paul Miquel |
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|année= 23 janvier 2010 |
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|consulté le=13 janvier 2010 |
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}}.</ref>. |
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Les montres de plongée, spécifiquement conçues pour les activités subaquatiques, répondent à la norme ISO 6425 et sont garanties par les fabricants parfaitement étanches aux profondeurs indiquées sur le cadran. Certaines manufactures comme [[Omega (entreprise)|Omega]] ou [[Rolex]] n'hésitent pas à tester leurs montres individuellement au-delà de la profondeur maximum indiquée sur la cadran. |
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Ce type de boitier possède des valves à hélium permettant d'équilibrer les pressions lors des passages dans les caissons de décompression et des [[couronne (horlogerie)|couronnes]] vissées. |
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Les montres qui ne sont pas destinées spécialement à la plongée sous-marine sont elles aussi souvent indiquées comme étant étanches mais ne répondent pas à la même norme. Pour pouvoir se prévaloir de l'appellation ''{{Langue|en|water resistant}}'', elles doivent répondre à la norme ISO 2281. Il est donc important de considérer les chiffres mis en avant par les fabricants comme des indications plus que comme des garanties, contrairement aux montres de plongée où la profondeur indiquée est garantie. Voici les différentes catégories d'étanchéité concernant ces montres polyvalentes<ref>{{en}} [http://www.watches2u.com/hub/waterproof-guide.html Watches2U, Watch Water resistance guide]</ref>{{,}}<ref>[https://www.braceletsdemontres.com/etancheite-a-l-eau-atm Braceletsdemontres Résistance à l'eau des montres]</ref>. |
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{| class="wikitable" |
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|- |
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! Indication !! Descriptif!! Activités |
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|- |
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| {{Unité|3|atm}} || {{Unité|30|m}} || Montre ne supportant que des éclaboussures accidentelles. |
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|- |
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| {{Unité|5|atm}} || {{Unité|50|m}} || Montre adaptée à l'immersion et à la natation en surface. |
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|- |
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| {{Unité|10|atm}} || {{Unité|100|m}} || Montre adaptée au snorkeling en surface et faible profondeur, ainsi que la plongée à faible profondeur en piscine. |
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|- |
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| {{Unité|20|atm}} || {{Unité|200|m}} || Montre adaptée à la pratique non profonde de la plongée libre ([[Apnée (sport)|plongée en apnée]]) et de la plongée en scaphandre autonome ([[plongée bouteille]]). |
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|} |
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=== Montre pour aveugle === |
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{{Article détaillé|Montre Braille}} |
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[[Fichier:Montre vibrante.jpg|vignette|Montre vibrante de Alexandravision.]] |
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Il existe, à l'usage des personnes atteintes de cécité, des montres analogiques dont la vitre se soulève pour leur permettre de toucher les aiguilles afin de connaître l'heure. Il existe maintenant d'autres systèmes, qui par exemple énoncent l'heure vocalement ou donnent l'heure par des vibrations inaudibles et discrètes. Anciennement, il existait aussi des montres à tact et à toc. Mais elles étaient destinées à lire l'heure de manière discrète sans se faire voir de son interlocuteur. |
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=== Montre « parlante » === |
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Une montre « parlante » est une montre donnant des indications sur l'heure de façon audible. Elle n'est apparue qu'au {{s-|XXI|e}}. |
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=== Complications === |
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[[Fichier:Cosmosign.jpg|vignette|Montre affichant la carte du ciel, exemple de complication.]]{{Article détaillé|Complication (horlogerie)|}} |
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Sur les montres mécaniques, les fonctions supplémentaires, c'est-à-dire autres que la simple indication de l'écoulement du temps, sont dénommées [[Complication (horlogerie)|complications]]. Les experts sont divisés quant à la question de savoir si les fonctions chronographiques, l'enregistrement de l'écoulement du temps pour une période limitée, font partie ou non des complications{{référence souhaitée}}. |
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Au niveau de l'affichage, on peut avoir comme complication : |
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{{début de colonnes|nombre=2}} |
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* [[jour]] du mois (ou [[quantième]]) |
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* jour de la [[semaine]] |
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* [[mois]] de l'[[Année (calendrier)|année]] |
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* [[phases de la Lune]] |
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* [[quantième perpétuel]] : corrige de manière autonome la durée du mois (28, 29, 30, 31 jours) |
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* [[fuseaux horaires]] (''dual time'' en anglais) |
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* [[réserve de marche]] |
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* carte du ciel nocturne ([[constellation]]s) |
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* coefficients des [[marée]]s |
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* heure du lever et coucher du soleil ou de la lune |
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* [[tachymètre]] |
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* [[Réveille-matin|réveil]] |
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* [[chronographe]]<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Reymond/Monnier/Jeanneret/Pelaratti|titre = Théorie d'horlogerie|lieu = |éditeur = Fédérations des écoles techniques|année = 1998|pages totales = 225-252|isbn = 2-940025-10-X|lire en ligne = |passage = }}</ref> |
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* [[répétition (horlogerie)|répétition]] (indication sonore des heures, quarts d'heures et minutes en appuyant sur un poussoir à bascule) |
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* [[équation du temps]] |
* [[équation du temps]] |
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* [[Tourbillon (horlogerie)|tourbillon]] (mise en rotation de l'organe réglant la montre) |
* [[Tourbillon (horlogerie)|tourbillon]] (mise en rotation de l'organe réglant la montre) |
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* double tourbillon ([[Cartier (entreprise)|Cartier]]) |
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* tourbillon sur [[gyroscope]] ([[Zenith (entreprise)|Zenith]]) |
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{{fin de colonnes}} |
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De plus, des modèles très spécialisées comprennent parfois: |
De plus, des modèles très spécialisées comprennent parfois: |
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{{début de colonnes|nombre=2}} |
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* mise à l'heure continue par [[DCF77|signal radio]] (radio-pilotée) |
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* [[Boussole]] |
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* [[Global Positioning System|GPS]] |
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* Mesure des [[pouls|pulsations cardiaques]] |
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* Mesure de l'altitude, la profondeur, de la température |
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{{fin de colonnes}} |
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== Composition == |
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* mise à l'heure continue par [[Traitement du signal| signal radio]] |
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[[Fichier:Pocket watch with chain.jpg|vignette|Montre gousset.]] |
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[[Fichier:Relógio de Bolso (watch-pocket).JPG|vignette|Montre gousset des années 1920.]] |
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{{Article détaillé|Composition d'une montre mécanique}} |
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Les montres, comme les horloges, sont toutes constituées selon le même schéma<ref>Reymondin, Monnier, Jeanneret, Pelaratti, ''Théorie d'Horlogerie'', Manuel des apprentis horlogers rhabilleurs, Fédération des écoles techniques, 2010, {{ISBN|294002510X}}</ref>: |
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* [[boussole]] |
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# Source d'énergie (manuelle, électrique, etc.) |
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# Accumulateur d’énergie (ressort, etc.) |
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# Transmission (série de rouages) |
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# Distribution (système d'échappement) |
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# [[Résonateur (horlogerie)|Résonateur]] (balancier-spiral) |
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# Affichage (cadran, aiguilles, quantièmes, etc.) |
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Une horloge mécanique ne peut fonctionner que dans la position verticale, au contraire de la montre qui fonctionne dans toutes les positions. De ce fait, deux éléments techniques sont indispensables : |
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== Les composants d'une montre classique == |
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* le [[ressort moteur]], alors qu'une horloge peut fonctionner avec des poids dont la descente actionne le rouage ; |
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{{Article détaillé|Composition d'une montre mécanique}} |
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* le balancier-spiral alors que l'horloge peut fonctionner avec un [[pendule (horlogerie)|pendule]]. |
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La montre à affichage analogique est composée de sept parties : le [[Mouvement (horlogerie)|mouvement]], le [[Cadran (horlogerie)|cadran]], les [[Aiguille (horlogerie)|aiguilles]], le [[Boîtier (horlogerie)|boîtier]], la [[Couronne (horlogerie)|couronne]] (avec éventuellement les [[Poussoir (horlogerie)|poussoirs]]), le [[bracelet]] et le [[Fermoir (horlogerie)|fermoir]]. |
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La montre à affichage analogique est composée de sept parties : |
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Le [[Mouvement (horlogerie)|mouvement]], le [[Cadran (horlogerie)|cadran]], les [[Aiguille (horlogerie)|aiguilles]], le [[Boîtier (horlogerie)|boîtier]], la [[Couronne (horlogerie)|couronne]] (avec éventuellement les [[Poussoir (horlogerie)|poussoirs]]), le [[bracelet]] et le [[Fermoir (horlogerie)|fermoir]]. |
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Une montre particulière s'identifie en combinant ces caractéristiques, par exemple : affichage analogique à aiguille, régulation à [[Quartz (électronique)|quartz]], mécanique ou alimentation par [[Pile électrique|pile]], portée au [[poignet]] ou au gousset. |
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== Les montres pour aveugles == |
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=== Mouvement === |
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Il existe, à l'usage des personnes atteintes de cécité, des montres analogiques dont la vitre se soulève pour leur permettre de toucher les aiguilles afin de connaître l'heure. Il existe maintenant d'autres systèmes, qui par exemple énoncent l'heure vocalement. |
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{{Article détaillé|Mouvement (horlogerie)}} |
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==== Mécanisme de régulation ==== |
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== Historique == |
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Il existe divers types d'oscillateurs. |
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Cette section présente l'évolution des mécanismes qui ont permis à la montre de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. |
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* Au [[Moyen Âge]], l'horloge de [[beffroi]] |
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* Oscillateur mécanique : dans ce cas, un balancier, muni d'un ressort en forme de spirale, est animé par un mouvement oscillatoire régulier. Pour régler la marche du mouvement, il suffit d'agir sur le spiral : on augmente sa longueur si la montre avance, à cause d'oscillations trop rapides, on la diminue si la montre retarde, à cause d'oscillations trop lentes. Autre moyen d'agir sur la marche : on modifie l'inertie du balancier (par exemple : vis radialement disposées). |
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* Le [[ressort moteur]] |
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* Oscillateur mécanique à fréquence sonique (par exemple, le [[diapason]] du procédé Accutron, utilisé par la marque [[Bulova]]). |
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* Le [[foliot]] est utilisé comme régulateur |
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* Oscillateur à [[Quartz (électronique)|quartz]] associé à un circuit électronique affichant l'heure sous forme numérique, ou actionnant un moteur pas-à-pas faisant tourner des aiguilles. La fréquence la plus courante pour l'oscillateur est {{unité|32768|Hz}}, qui correspond à 2<sup>15</sup>: un chiffre facile à diviser pour un [[circuit électronique]]. |
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* En prêchant contre la fabrication de croix et de calices, [[Jean Calvin]] (1509-1564) a incité les orfèvres genevois à se tourner vers l'horlogerie, conversion en "[[cabinotier]]s" à l'origine de l'horlogerie de luxe genevoise. |
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* [[1650]] : le [[pendule (physique)|pendule]] est utilisé comme régulateur |
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==== Source d'énergie ==== |
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** En [[1657]], la première horloge à pendule est construite par l'horloger Salomon Coster, à La Haye, d'après les instructions du savant hollandais [[Christian Huygens]] ([[1629]]-[[1695]]). |
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[[Fichier:Cr2032-7mmgrid.jpg|vignette|Piles bouton au lithium.]] |
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* En [[1675]] |
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Une montre peut tirer son énergie d'un ressort, qui est soit remonté par l'utilisateur, soit remonté par les mouvements du corps que celui-ci transmet à une masselotte circulaire appelée "[[Masse oscillante|rotor]]" (c'est alors un [[remontage automatique]]). |
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** le ressort-spiral est utilisé comme régulateur |
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** montre à spiral par [[Isaac Thuret]], maître-horloger. |
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Une [[Pile électrique|pile]] peut également fournir l'énergie, mais il faut alors la remplacer par une nouvelle lorsqu'elle est épuisée (au bout d'un délai de douze à trente mois en général pour les piles à l'oxyde d'argent, de sept à dix ans pour les [[pile au lithium|piles au lithium]]){{référence souhaitée}}. |
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** invention du cadran à 2 aiguilles (heure et minute) |
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** L'horloger londonien [[Daniel Quare]] (1649-1724) crée le cadran actuel, qui sera modifié plus tard par l’ajout de l’aiguille des secondes |
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La source d'énergie électrique peut également être rechargée, sans remplacement, par les mouvements du corps (montre électronique automatique ; procédés Kinetic ou Mecaquartz). Ces mouvements du corps, comme dans le cas de la montre mécanique à remontage automatique, actionnent un rotor, lequel recharge, par un dispositif comparable à une dynamo, un condensateur qui stocke l'énergie ainsi générée. La recharge de la réserve d'électricité peut enfin se faire par l'intermédiaire d'une cellule photo-voltaïque, ou "solaire", qui génère un courant, plus ou moins important, quand le cadran de la montre est exposé à une lumière artificielle ou naturelle. |
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* [[1680]] : naissance de l'horlogerie anglaise |
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** [[Thomas Tompion]] |
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=== Affichage === |
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** [[George Graham (horloger)| Georges Graham]] |
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==== Analogique ==== |
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** [[John Harrison]] |
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[[Image:Russian Polar Expedition watch from 1969 (front).jpg|thumb|upright|Affichage analogique en 24 heures.]] |
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* [[1685]] : |
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L'affichage est constitué d'un cadran fixe sur lequel se déplacent des [[Aiguille (horlogerie)|aiguilles]] dont la position indique l'heure. On trouve généralement une [[aiguille des heures]] et une [[aiguille des minutes]]. La montre peut aussi disposer d'une [[aiguille des secondes]]. |
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** la révocation de l'[[édit de Nantes]] pousse les [[huguenot]]s (souvent des artisans) hors de France. Il se réfugient à [[Genève]] et dans les montagnes du [[Massif du Jura| Jura]] suisse. |
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* [[1735]]: John Harrison présente H1, le premier [[chronomètre de marine]] ayant la précision nécessaire à l'établissement de la [[longitude]], puis répondant aux critiques successives, H2, H3 et enfin: |
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Le cadran n'a pas obligatoirement de chiffres mais seulement des indexes ou parfois rien du tout. Classiquement le cadran comporte douze heures numérotées de un à douze, chaque heure correspondant à cinq minutes. Les aiguilles viennent tourner autour d'un axe, l'aiguille des heures fait ainsi deux fois le tour du cadran en une journée quand l'aiguille des minutes fait un tour de cadran en une heure, soit vingt-quatre tours par jour. Suivant le système sexagésimal, la lecture de la position de l'aiguille des heures puis celle de l'aiguille des minutes indique l'heure. |
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* [[1773]]: |
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** John Harrison se voit attribuer une partie du prix du [[Longitude Act]] à la remise de H4, son 4{{e}} chronomètre de marine à cardan, sur intervention personnelle du roi. |
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Les montres avec [[cadran 24 heures]], ont une aiguille des heures qui fait, dans ce cas, le tour complet du cadran en une journée. |
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** Implantation de système de « l'[[établissage]] », l'organisation divisée du travail dans le Jura, par l'orfèvre [[Daniel Jeanrichard]] ([[1665]]-[[1741]]) |
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* [[1777]] : l'horloger suisse [[Abraham Louis Perrelet]] crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique<ref>Ce fait est souvent cité mais manque de sources, voir [[Abraham Louis Perrelet]].</ref>. |
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Il existe également des affichages électroniques (LCD, ...) indiquant l'heure à l'aide d'aiguilles imagées. |
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* [[1778]] : l'horloger liégeois [[Hubert Sarton]] dépose un document décrivant une « montre automatique à rotor », auprès de l'[[Académie des sciences de Paris]]. |
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* [[1842]] : [[Patek Philippe|Adrien Philippe]] invente la montre avec remontoir |
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{{Clr}} |
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* [[1850]] : l{{re}} manufacture industrielle au monde [[Waltham Watch Company]], fondée par [[Aaron Lufkin Dennison]]: |
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* [[1867]] : [[Georges-Frédéric Roskopf]] crée la montre pour les pauvres : la ''Prolétaire'': 57 pièces constitutives au lieu des 200 et plus pour les autres montres |
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==== Numérique ==== |
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* [[1876]]: [[Exposition universelle de 1876]], [[Philadelphie]], [[Pennsylvanie]], [[États-Unis]]. |
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[[Image:Casio f91w digital watch.png|thumb|upright|Montre à affichage numérique.]] |
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** l{{re}} machine entièrement automatique à fabriquer des vis exposée par Waltham Watch Company |
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{{Article détaillé|Montre numérique}} |
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** l{{re}} chaîne de montage horlogère exposée par Waltham Watch Company |
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Les heures, les minutes et les secondes sont affichées avec des chiffres sur un écran à [[cristaux liquides]], pouvant être de type [[afficheur 7 segments]]. Il n'y a pas d'aiguilles, cela peut se présenter sous forme de disques ou de rouleaux défilants derrière des guichets (on trouve ce type d'affichage sur les montres à affichage analogique pour le quantième de date par ex.). On trouve ce type d'affichage sur toutes les montres LCD produites en masse par le Japon{{référence nécessaire}}. |
|||
** l{{re}} médaille d'Or d'un compétition de précision horlogère mondiale attribuée à Waltham Watch Company pour 4 montres prélevées au hasard de la production. |
|||
* [[1876]]-[[1877]] : Rapport de [[Jacques David (horloger)| Jacques David]], [[Longines]], sur son voyage à Philadelphie et ses visites auprès de Waltham Watch Company et [[Elgin Watch Company]] : "''MM. les Horlogers Suisses: Réveillez-vous!''" |
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Il existe également des montres mécaniques indiquant l'heure à l'aide de chiffres peints sur des disques ou des cubes. |
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* [[1904]] : la montre-bracelet est inventée par [[Louis Cartier]] et [[Hans Wilsdorf]] |
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* [[1926]] : |
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** 1{{re}} montre-bracelet automatique effectivement industrialisée. C'était une réalisation de [[John Harwood]]. (En 1922, [[Léon Leroy]] avait déjà réalisé un prototype de montre de ce genre.) |
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** 1{{re}} montre en plastique (l'''[[Astrolon]]'' de [[Tissot]]). |
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==== Binaire ==== |
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* [[1952]] : premières montres-bracelets électriques ([[Lip]]) |
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[[Fichier:Binary clock samui moon.jpg|thumb|upright|Montre à affichage réellement binaire de Time Technology's Samui Moon.]] |
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* [[1967]] : 1{{re}} montre-bracelet à [[Quartz (électronique)|quartz]] du monde, la ''Beta 21'' (Centre électronique horloger de Neuchâtel). |
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L'affichage peut également être sous [[Montre à affichage binaire|forme binaire]]. |
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* [[1969]] : |
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** 1{{re}} montre à quartz commercialisée (Seiko 35SQ ) et |
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** 1{{re}} montre à [[Diode électroluminescente|"LED"]] (Hamilton), gros succès de ce type d'affichage, malgré le fait que l'on doive presser sur un bouton pour voir l'heure. |
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** 1{{re}} montre à cristaux liquides ([[Longines]]) |
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==== Mixte ==== |
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** 1{{re}} montre sur la [[Lune]], portée par [[Buzz Aldrin]]: une [[Omega (montres)| Omega]] [[Speedmaster]] |
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Certaines montres comportent les deux types d'affichages, analogique (heures, minutes, secondes) et alphanumérique LCD (Date, chronographe, fuseaux horaires{{etc.}}). |
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* [[1975]] : 1{{re}} montre-bracelet à quartz [[Écran à cristaux liquides| LCD]] (affichage analogique par cristaux liquides) (Suncrux). |
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* [[1978]] : la montre la plus plate du monde [[La Delirium]], développée et fabriquée par [[ETA Manufacture Horlogère]] pour 4 marques horlogères exclusivement: le fond sert de [[platine]], supportant toutes les parties du mouvement mécanique. Montre de luxe, elle n'a été réalisée qu'en [[or]]. Elle a été commercialisée depuis [[1979]]. |
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* [[1981]] : 1{{re}} montre à quartz sans [[pile électrique]] : un générateur [[thermoélectrique]] convertit le flux thermique qui traverse la montre en énergie électrique qui est stocké dans un [[accumulateur électrique]] (Bulova, CEH). |
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* [[1983]] : Lancement de la [[Swatch]] par [[Ernst Thomke]] et son équipe à [[ETA SA]]. Il s'agissait au départ d'une montre en plastique où, à l'instar de ''la Delirium'', les rouages sont implantés directement dans le fond du boîtier. Elle devient une marque horlogère qui relance l'industrie horlogère suisse, et développe continuellement de nouveaux produits. Le dernier en date (2009), une montre [[chronographe]] à [[remontage automatique]]. |
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* [[1990]] : 1{{re}} montre-bracelet radioélectrique, montre radiopilotée (''Junghans'') reçoit les signaux radio d'un émetteur radio qui émet continuellement l'heure. |
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* [[1996]] : 1{{re}} montre à quartz sans pile électrique utilisant un convertisseur électrodynamique : un rotor actionne un générateur de courant stocké dans un [[condensateur]] ([[Seiko]]). |
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* [[1999]] : [[Omega (montres)|Omega]] introduit l'[[Echappement (horlogerie)|échappement]] co-axial, inventé par l'horloger britannique [[George Daniels]]. |
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== Les marques horlogères == |
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{{Article détaillé|Liste des marques horlogères}} |
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Image:BellandRoss Watch.jpg|Affichage analogique. |
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Image:Beaume and Mercier watch.jpg|''Montre Baume et Mercier'' |
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Image:LED-Digitalur.jpg|Affichage Alphanumérique LED, heure et date. |
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Image:Breitling-Navitimer.jpg|''Montre Breitling'' |
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Image:Montinari Milano.jpg|Pose longue de dix secondes sur un affichage analogique. |
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Image:Maurice Lacroix calendrier retrograde.jpg|''Montres Maurice-Lacroix'' |
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Image:Breguet MG 2575.jpg|''Montre Breguet'' |
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Image:PaneraiMM.jpg|''Montre Panerai'' |
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Image:Queen-anne18ct-1.jpg|''Montre West End Watch Co'' |
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Image:Heuer Autavia 1962.jpg|''Montre Tag Heuer'' |
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Image:Bvlgari Watch.jpg|''Montre Bvlgari'' |
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</gallery> |
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== == |
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{{Article détaillé|Liste des marques horlogères}} |
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=== Luxe === |
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{{Référence nécessaire/Bloc| |
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Le marché de la montre de luxe est aujourd’hui dominé par les marques suisses<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Le Point|nom1=Montres|titre=Les sept clés du marché de la haute horlogerie|périodique=Le Point|date=2013-11-06|lire en ligne=http://www.lepoint.fr/montres/magazine-06-11-2013-2001623_2648.php|consulté le=2017-10-13}}</ref>. Quatre groupes se partagent l'essentiel de ce marché : [[Rolex]] devant [[Swatch Group]] (marques [[Omega (entreprise)|Omega]], [[Tissot (entreprise)|Tissot]]), [[Richemont (entreprise)|Richemont]] (marques [[Cartier (entreprise)|Cartier]], [[International Watch Co]] (IWC) et [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] (marques [[TAG Heuer]], [[Hublot (entreprise)|Hublot]], [[Zenith (entreprise)|Zenith]])<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Classement des meilleures marques de montres de luxe {{!}} MagMontres.fr|périodique=MagMontres.fr|date=2015-06-22|lire en ligne=https://www.magmontres.fr/classement-des-meilleures-marques-de-montres-de-luxe/|consulté le=2017-10-13}}</ref>. |
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La production suisse représente 2% de la production mondiale de montres. Cependant, elle représente 50% de la valeur du marché mondial, devant Hong Kong, la Chine, la France et l’Allemagne<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les huit choses que vous devez savoir sur l’horlogerie suisse |url=https://www.swissinfo.ch/fre/les-huit-choses-que-vous-devez-savoir-sur-l-horlogerie-suisse/45888244 |site=SWI swissinfo.ch |consulté le=2020-08-11}}.</ref>. |
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* 1886 : ''[[L'Imperméable]]'' de [[West End Watch Co]] |
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* 1894 : ''Calibre 19'' d'[[Omega (montres)|Omega]] |
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Cette section présente quelques montres de luxe parmi les plus réputées<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Ces 15 montres de luxe mythiques qu'il faut connaître ! {{!}} MagMontres.fr|périodique=MagMontres.fr|date=2015-12-03|lire en ligne=https://www.magmontres.fr/montres-de-luxe-mythiques/|consulté le=2017-10-11}}</ref>. |
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<gallery perrow="4" caption="Modèles de montres de luxe mythiques"> |
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Fichier:Rolex-Submariner.jpg|[[Rolex Submariner]]. |
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Fichier:Rolex GMT Master II.jpg|Rolex GMT Master II. |
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Fichier:Vintage Omega Speedmaster "Pre-moon".jpg|[[Omega Speedmaster]]. |
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Fichier:Cartier Tank.jpg|[[Cartier Tank]]. |
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Fichier:TAG Heuer Monaco 40th Anniversary re-edition.JPG|[[TAG Heuer Monaco]]. |
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Fichier:Audemars 2385.jpg|Audemars Piguet Royal Oak. |
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Fichier:PaneraiMM.jpg|Montre [[Panerai (marque)|Panerai]] Luminor. |
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Fichier:Breitling Navitimer chronograph watch.jpg|[[Breitling Navitimer]]. |
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Fichier:Zenith El Primero 36000 VpH Tribute to Charles Vermot 04.jpg|Montre [[Zenith (marque)|Zenith]] El Primero. |
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Fichier:IWC Portuguese Automatic.JPG|[[International Watch|IWC]] Portugaise. |
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Fichier:Calatrava1.jpg|[[Patek Philippe Calatrava]]. |
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|[[Blancpain]] Fifty Fathoms. |
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</gallery> |
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=== Grand Public === |
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Une [https://blog.technavio.org/blog/top-10-watch-brands-by-market-share étude de Technavio] liste les 10 plus importantes marques horlogères par part de marché dans le monde : |
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# [[Casio]] |
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# [[Citizen (entreprise)|Citizen]] |
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# [[Fossil (entreprise)|Fossil Group]] |
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# [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] (Bulgari, Céline, Chaumet, Dior, Fred, Hublot, Louis Vuitton, Tag Heuer, et Zenith) |
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# [[Movado]] |
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# [[Ralph Lauren (parfums)|Ralph Lauren]] |
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# [[Richemont (entreprise)|Richemont]] (Cartier, A. Lange & Sohne, Piaget, Montblanc, Roger Dubuis, IWC Schaffhausen, Baume & Mercier, Jaeger-LeCoultre) |
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# [[Rolex]] |
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# [[Seiko]] |
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# [[Swatch Group|The Swatch Group]] (Rado, Omega, Tissot, Balmain, Certina, Hamilton''',''' Swatch, Jaquet Droz, Glashütte Original, Blancpain, Harry Winston, Breguet) |
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=== Micro-marques françaises === |
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[à compléter] |
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=== Quelques modèles historiques === |
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Cette section présente quelques modèles de montre avec l'année de leur création. |
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* 1827 : ''[[Marie-Antoinette (montre)|Marie-Antoinette]]'' de [[Abraham Breguet]] |
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* 1886 : ''[[L'Imperméable]]'' de [[West End Watch Co.]] |
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* 1894 : ''Calibre 19'' d'[[Omega (entreprise)|Omega]] |
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* 1900 : ''[[Leroy 01]]'' de L.Leroy & Cie (aujourd'hui [[L.Leroy|Montres L.Leroy]]), Grand prix de l'[[Exposition universelle de Paris]], la montre la plus compliquée du monde jusqu'en 1989 avec vingt-quatre complications<ref>[http://www.worldtempus.com/fr/encyclopedie/index-encyclopedique/montres-et-pendules/les-montres-les-plus-compliquees-du-monde/leroy-01/ « Leroy 01 »] sur Worldtempus.</ref> |
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* 1912 : Photo de Jacqueline Hermès portant à son poignet une montre porte-oignon Hermès, cadeau de son père Émile Hermès. |
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* 1919 : ''Tank'' de [[Cartier SA|Cartier]] |
* 1919 : ''Tank'' de [[Cartier SA|Cartier]] |
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* 1927 : ''Oyster'' de [[Rolex]] |
* 1927 : ''Oyster'' de [[Rolex]] |
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* 1929 : ''Calibre 101 Reverso'' de [[Jaeger-LeCoultre]] 14x4, 8x3, 4 |
* 1929 : ''Calibre 101 Reverso'' de [[Jaeger-LeCoultre]] 14x4, 8x3, 4mm, 98pièces le plus petit mouvement du monde encore produit actuellement |
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* 1931 : ''[[ |
* 1931 : ''[[ |Reverso]]'' de Jaeger-LeCoultre |
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* 1932 : ''Calatrava'' de [[Patek Philippe]] |
* 1932 : ''Calatrava'' de [[Patek Philippe]] |
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* 1932 : [[Omega (entreprise)|Omega]] Marine testée etanches a 70m au fond du lac Léman |
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* 1938 : ''Portugaise'' d'[[International Watch Co|IWC]] |
* 1938 : ''Portugaise'' d'[[International Watch Co|IWC]] |
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* |
* : '''' de [[]] |
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* 1948 : [[Omega (entreprise)|Omega]] Seamaster première montre consacrée aux sports aquatiques |
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* 1957 : ''[[Speedmaster]]'' d'[[Omega (montres)|Omega]] |
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* : '' '' de [[]] |
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* 1952 : ''LIP Electronic'' de [[Lip]] |
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* 1952 : [[Blancpain]] Fifhty Fathom première montre conçue spécifiquement pour la plongée sous marine |
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* 1953 : ''[[Rolex Submariner|Submariner]]'' de Rolex |
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* 1957 : ''[[Speedmaster]]'' d'Omega |
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* 1959 : ''Museum Watch'' de [[Movado]] |
* 1959 : ''Museum Watch'' de [[Movado]] |
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* 1960 : Accutron de Bulova, montre à diapason |
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* 1972 : ''Royal Oak'' d'[[Audemars Piguet]] |
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* 1961 : ''Raketa'' de l'[[Usine de montres de Petrodvorets]] |
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*1978: [[La Delirium]] la montre la plus plate du monde fabriquée en série, développée et manufacturée par [[ETA Manufacture Horlogère]] |
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* 1961 : Yema Superman première montre étanche a 300 m (990 ft) |
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* 1982 : ''Swatch'' de [[Swatch Group]]}} |
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* 1967 : [[Rolex]] Sea Dweller conçue en collaboration avec la Comex et dotée d'une valve à [[hélium]] |
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* 1969 : ''[[TAG Heuer Monaco|Monaco]]'' de [[TAG Heuer]], popularisée par [[Steve McQueen]] |
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* 1969 : ''El Primero'' de [[Zenith (marque)|Zénith]], premier chronograph automatique et premier mouvement à {{Unité|36000|alternances/heure}} |
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* 1969 : [[Centre électronique horloger#Le choix du Quartz|''Beta 21'']] du Centre électronique horloger de Neuchâtel, première montre-bracelet à quartz du monde |
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* 1970 : ''[[Seiko 5]]'' de [[Seiko]], montres automatiques |
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* 1970 : Astrographic de Zodiac, montres sans aiguilles |
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* 1971 : [[Famille Tissot#Astrolon, la montre en plastique suisse (1964-1971)|''Astrolon'']] de Tissot Research, première montre en plastique |
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* 1970 : [[Omega (entreprise)|Omega]] Seamaster "PloProf" créée en collaboration avec Jacques Yves Cousteau |
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* 1972 : ''Royal Oak'' d'[[Audemars Piguet]], dessinée par [[Gérald Genta]] |
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* 1976 : ''Nautilus'' de [[Patek Philippe]], dessinée par [[Gérald Genta]] |
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* 1978 : ''[[Delirium (montre)|Delirium]]'' de [[ETA Manufacture Horlogère]], la montre la plus plate du monde fabriquée en série{{référence nécessaire}} |
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* 1982 : ''[[Swatch]]'' de [[Swatch Group]] |
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* 1983 : Casio [[G-Shock]] |
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== Bibliographie == |
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* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louis|nom1=Nardin|titre=La Magie des montres|sous-titre=découvrir simplement l'horlogerie|lieu=La Croix|éditeur=TMOW|collection=|année=2017|pages totales=223|isbn=978-2-940506-14-9}} |
|||
* ''La montre : Des origines au {{XIXe}} siècle,'' Morena, 1998. |
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* Frédéric Ramade, ''100 montres de légende'', Solar, 1999. |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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{{Références|colonnes=2}} |
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<references /> |
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== Voir aussi == |
== Voir aussi == |
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{{Autres projets |
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{{CommonsCat|Watches|les montres}} |
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|commons=Category:Watches |
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|commons titre=les montres |
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{{Wiktionnaire|montre}} |
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|wiktionary=montre |
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|wiktionary titre=montre |
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}} |
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=== Articles connexes === |
=== Articles connexes === |
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* [[Horlogerie]] |
* [[Horlogerie]] |
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* [[Horloge]] |
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* [[pendule (horlogerie)|Pendule]] |
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* [[Réveil-matin]] |
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* [[Chronomètre]] |
* [[Chronomètre]] |
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* [[Montre mécanique]] |
|||
* [[Chronomètre de chemin-de-fer]] |
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* [[Montre à quartz]] |
|||
* [[Composition d'une montre mécanique]] |
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* [[Montre numérique]] |
|||
* [[Complication (horlogerie)|Complication]] |
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* [[Montre |
* [[Montre ]] |
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* [[Mouvement (horlogerie)]] |
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* [[Montre à affichage sur 24 heures]] |
|||
* [[Montres Seiko 5]] |
|||
== Liens externes == |
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{{Palette|Montres|Instruments de mesure}} |
|||
* [http://www.horlogerie-suisse.com Horlogerie Suisse] : Section technique sur l'horlogerie, news, forum horloger, emploi dans l'horlogerie, annuaire horloger |
|||
* {{ODP|World/Fran%C3%A7ais/Loisirs/Collections/Antiquit%C3%A9s/Horloges_et_montres/|Horloges et montres}} |
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{{Portail|Horlogerie|temps}} |
|||
* [http://www.fhs.ch/fr/ FH Fédération de l'industrie horlogère suisse], liste des liens des sites de marques horlogères suisses, règlementation du Swiss Made, adresses utiles du domaine horloger, statistiques, nombreuses autres informations et sources utiles |
|||
* [http://www.fhs.ch/fr/glossary.php Dictionnaire professionnel des termes de l'horlogerie] |
|||
* [http://www.chronomania.net Chronomania] : Portail dédié à l'horlogerie et aux montres mécaniques, avec forum et petites annonces |
|||
* [http://atlasebooks.com/fisseau/page000.htm Catalogue Fisseau & Cochot de 1924 (consultable en ligne)] : Fournitures diverses d'époque pour horlogerie et bijouterie |
|||
* [http://www.sport-histoire.fr/Horlogerie/Horlogerie.php Explication du fonctionnement d'une montre mécanique] |
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[[Catégorie:Montre]] |
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[[ |
[[: ]] |
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[[Catégorie:Instrument de mesure du temps]] |
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[[az:Qol saatı]] |
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[[cs:Hodinky]] |
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[[da:Armbåndsur]] |
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[[de:Armbanduhr]] |
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[[en:Watch]] |
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[[eo:Brakhorloĝo]] |
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[[es:Reloj de pulsera]] |
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[[fi:Rannekello]] |
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[[ga:Uaireadóir]] |
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[[he:שעון יד]] |
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[[hi:घड़ी]] |
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[[id:Jam tangan]] |
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[[io:Horlojo]] |
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[[it:Orologio da polso]] |
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[[iu:ᑕᓕᐊᖅ/taliaq]] |
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[[ru:Наручные часы]] |
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[[te:గడియారం]] |
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[[tl:Orasan]] |
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[[zh:手表]] |
Dernière version du 1 novembre 2024 à 11:57
Une montre est un instrument de mesure du temps qui se porte sur soi. Une montre diffère d’une horloge, d’une pendule ou de tout autre instrument de mesure du temps par le fait qu’elle peut être emportée lors de déplacements sans que son fonctionnement soit altéré.
Le terme montre provient de la combinaison de deux définitions[1] :
- « Boîte vitrée dans laquelle les orfèvres et les bijoutiers mettent leurs marchandises, afin qu'on les voie sans pouvoir y toucher. »
- « Platine qui indique les heures dans une horloge. Les horloges dans les églises avaient des montres dedans et dehors. » Aujourd’hui, l’objet que désigne cette deuxième définition est le cadran.
Les premières montres sont portées dans une poche de gilet, veste ou veston (poche qui portait le nom de gousset, d'où le nom de montre de gousset), ou bien encore attachées à l'extrémité d'un ruban ou d'une chaînette fixé en haut de la culotte ou du pantalon.
Au XXIe siècle, la montre se porte majoritairement au poignet et est dite « montre-bracelet ». Une montre doit présenter certaines qualités. Parmi les plus courantes :
- l'exactitude (voir Chronomètre) ;
- la stabilité, ou fiabilité ;
- l'étanchéité pour préserver le mouvement de toute humidité et autres influences nuisibles à sa bonne marche ;
- la résistance aux chocs, par exemple le système G-Shock ou le système « incabloc » ;
- le verre inrayable : saphir synthétique ;
- l'antimagnétisme.
Mais concurrencées dans leur fonction initiale (donner l'heure), par les smartphones dont l'usage se généralise au début du XXIe siècle, les montres deviennent essentiellement des accessoires de mode.
Historique
[modifier | modifier le code]Premières montres
[modifier | modifier le code]Les premières montres portatives apparaissent au XVIe siècle. Leur invention est traditionnellement attribuée à l'horloger allemand Peter Henlein qui conçoit de très petites horloges auxquelles il soude un anneau sur le côté. Elles peuvent ainsi être portées en sautoir ou au bout d'une chaîne autour du cou. Cette conception a lieu vers 1510, date approximative, justifiée par des textes d'archives, mais il est fait mention d'horloges portatives fabriquées plus tôt en Italie[2]. La boite des premières montres a longtemps une forme ovale qui leur fait prendre le surnom d'œuf de Nuremberg (de). Elles s'aplatissent progressivement pour donner les montres à gousset.
Montre de gousset
[modifier | modifier le code]Jusqu'au début du XXe siècle, le modèle de montre le plus répandu est la montre de poche[3] (ou de gousset), le gousset étant le nom de la petite poche du gilet prévue à cet usage. Les montres sont généralement attachées au gilet par une chaîne ou un ruban. Elles sont souvent pourvues d'un couvercle. Le remontoir et la molette de réglage de l'heure se trouvent à douze heures, dans l'anneau. Les montres-bracelets sont alors essentiellement destinées à la clientèle féminine.
-
Montre de gousset.
-
Montre de gousset Omega Calibre 38.5.
Montre-bracelet
[modifier | modifier le code]En 1571, le comte de Leicester offre un bracelet muni d'une petite montre à la reine Élisabeth Ire[4]. En 1722, un artisan parisien aurait fabriqué des montres-bracelets ou des bracelets-montres. En 1790, Jaquet-Droz propose des montres-bracelets à Genève. Au début du XIXe siècle, la montre-bracelet est considérée comme un accessoire féminin[5]. Ainsi en 1806, l'impératrice Joséphine commande à François-Régnault Nitot deux bracelets-montres ornés de perles et d'émeraudes afin de les offrir comme cadeau de mariage à sa future belle-fille la princesse Augusta-Amélie de Bavière qui épouse son fils Eugène de Beauharnais[6].
En 1811, Abraham-Louis Breguet remet une montre-bracelet à complications — dont il a reçu commande en — à la reine consort de Naples, Caroline Bonaparte[7].
Les horlogers de l'époque proposaient aussi, pour la clientèle féminine, des montres-pendentifs, de taille plus réduite, que l'on suspendait au cou à l'aide d'une chaîne ou d'un ruban. Dans certains cas, c'était plus un bijou qu'un objet fonctionnel : il est en effet peu commode pour celle qui la porte d'y lire l'heure si le XII (12 heures) est du côté de l'anneau bélière[8], mais cette difficulté a été résolue par certains horlogers qui ont placé le VI (6 heures) du cadran du côté de l'anneau : en relevant devant soi la montre avec l'anneau en bas, on lit le cadran normalement.
Certains horlogers ont réussi au XIXe siècle à miniaturiser le mouvement et le boîtier et à créer ainsi une montre-bague.
La première production en série semble remonter à 1880 : la firme Girard-Perregaux à La Chaux-de-Fonds livre une commande de 2 000 montres-bracelets (munies d'une grille de protection) à la marine impériale allemande[4],[5].
« C'est vraisemblablement tout d'abord au cours de la guerre des Boers (1899-1902) que la montre-bracelet fit ses preuves dans la pratique en tant qu'objet d'équipement militaire. Ces expériences se répercutèrent plus tard sur le marché civil en Angleterre[9]. [...] ».
Une montre-bracelet de fortune s'obtient en fixant au poignet leurs montres de gousset par des anses soudées à douze heures et à six heures, ou par fixation du boîtier sur un « berceau » métallique fabriqué spécialement, à un bracelet en cuir ou en tissu muni d'un fermoir ou d'une boucle. Cette transformation permettait à l'utilisateur de consulter son garde-temps d'une manière plus rapide et plus pratique, tout en le rendant moins vulnérable aux chocs ou aux chutes. Le remontoir (et donc la couronne de remontoir) commencèrent à être placés latéralement à 3 heures.
On trouve cependant un grand nombre de montres-bracelets (souvent des montres de gousset modifiées, « demi-savonnettes », etc.) bien avant la fin du XIXe siècle. Au départ, il s'agit plutôt d'articles de prestige. Ainsi la firme suisse Omega produit-elle la première montre-bracelet à répétition-minutes en 1892[10] (la montre est équipée d'un mouvement Audemars Piguet[4]). La première montre-bracelet de série de la même firme remonte à 1900[11] . Au début, il est assez courant de porter la montre au poignet droit : on fixe donc la couronne du remontoir à 9 heures (et non à 3 heures comme aujourd'hui)[11] .
Les premières montres-bracelets pour hommes sont considérées comme farfelues, voire très efféminées[4].
En 1904, Louis Cartier donne une impulsion réelle à l’horlogerie en créant pour son ami Alberto Santos-Dumont une montre-bracelet adaptée à sa discipline[5]. Elle permet en effet à l’aviateur brésilien de pouvoir lire l’heure en plein vol, ce qui en fait la première montre pilote et contribue à faire de la montre-bracelet une montre d’homme[12]. Quand, en 1906, la foule vit Santos-Dumont s’extraire de son aéroplane 14 bis en vérifiant sa montre pour savoir s’il venait de battre un record, ses admirateurs s’intéressèrent immédiatement à cet instrument à mesurer le temps et désirèrent le posséder[réf. souhaitée]. 800 exemplaires seront commercialisés en 1911[13].
En 1914, la montre-bracelet fait encore figure de nouveauté, mais est très répandue[14] :
« L'exposition nationale suisse de Berne (1914) est la consécration de la montre-bracelet dans toute sa variété, dans toute sa richesse et avec la décoration modeste et de bon goût que permet le peu de matière employée. Aucun des exposants ne s'est soustrait à la mode bracelet. Touchante unanimité ! »
— Adrien Brandt (vice-président d'Omega)[15] .
Pendant la Première Guerre mondiale, Omega produit des montres-bracelets militaires (équipées d'une grille métallique ajourée devant le cadran) : le calibre 13" équipe certaines troupes du corps expéditionnaire américain[15] . La Grande Guerre achève d'ailleurs de populariser la montre-bracelet, qui ne cesse de se miniaturiser et de se perfectionner par la suite.
Montres étanches
[modifier | modifier le code]Le développement de la plongée autonome a mis en lumière l'importance de la mesure du temps de plongée pour éviter les accidents de décompression dus à la saturation des gaz dissous dans le sang. Les montres étanches sont donc apparues avec les premières réalisations pratiques de scaphandres autonomes, comme ceux de Le Prieur, des nageurs de combat italiens de la seconde Guerre Mondiale, puis de Cousteau. En 1935 la firme Oméga teste une montre étanche jusqu'à 135 m.
Durant la seconde guerre mondiale, les nageurs de combat de la Décima MAS, comme Luigi Durand de la Penne utilisaient des montres à mouvement suisse Rolex enchâssé dans un boîtier étanche spécialement réalisé par l'horloger italien Panerai lors du raid d'Alexandrie où furent coulés les cuirassés anglais HMS Valiant et HMS Queen Elizabeth, instruments d'autant plus indispensables qu'il s'agissait aussi de chronométrer les bombes à retardement posées sous ces navires. Toutefois ces montres mirent un certain temps à se généraliser, vu leur prix.
Ainsi, lors de son exploration de la Galère de Madhia (Tunisie) chargée de statues antiques, au début des années 50 Jacques-Yves Cousteau dut, faute de montres étanches, inventer « l'horloge pétante » : un fusilier marin embarqué sur le navire support tirait ponctuellement un coup de fusil dans l'eau toutes les minutes et le bruit dans l'eau, accompagné par la chute de la douille, permettaient de minuter le temps de plongée.
Chronologie
[modifier | modifier le code]Cette section présente l'évolution des mécanismes qui ont permis à la montre de devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Mécaniquement parlant, précédant l'arrivée du quartz, de l'électronique et des mécanismes électriques, différentes solutions ont été utilisées pour réguler la marche des montres et pendules. Il s'agit de ce que l'on nomme "échappement". Le plus ancien est l'échappement à verge (inventeur inconnu) transposé de l'horlogerie. Mais de nombreuses autres approches ont été adoptées. Pour ne parler que des principales, citons ensuite l'échappement à cylindre de Graham, l'échappement à ancre suisse, le plus courant, sa variante à goupille[16] utilisée dans les montres Roskopf notamment, plus ancienne que le dernier échappement en date, le coaxial (en) de George Daniels en 1976. Mentionnons également l'échappement à détente, rare dans les montres et soulignons l'existence de très nombreuses variantes, riches en diversité mais beaucoup plus rares (Cfer. ouvrages spécifiques à ce sujet Tardy notamment).
- Au Moyen Âge, l'horloge des beffrois, clochers et bâtiments publics utilisent le mécanisme du foliot (régulateur qui donne la base du temps) et du poids qu'il faut remonter
- La montre apparaît quand le poids volumineux est remplacé par le ressort moteur. Elle résulte ainsi de la miniaturisation des horloges de table qui, grâce à ce ressort, peuvent être déplacées et qui prennent la relève des horloges murales à poids[17].
- En prêchant contre la fabrication de croix et de calices, Jean Calvin (1509-1564) a incité les orfèvres genevois à se tourner vers l'horlogerie. Un demi-siècle plus tard apparaissent les premiers éléments de la Fabrique genevoise.
- 1650 : le pendule est utilisé comme résonateur
- En 1657, la première horloge à pendule est construite par l'horloger Salomon Coster, à La Haye, d'après les instructions du savant hollandais Christian Huygens (1629-1695), lequel inventa le spiral.
- En 1675
- le ressort-spiral est utilisé comme résonateur.
- montre à spirales par Isaac Thuret, maître-horloger.
- invention du cadran à 2 aiguilles (heure et minute).
- L'horloger londonien Daniel Quare (1649-1724) crée le cadran actuel, qui sera modifié plus tard par l’ajout de l’aiguille des secondes
- 1680 : naissance de l'horlogerie anglaise
- 1685 :
- la révocation de l'édit de Nantes pousse les huguenots (souvent des artisans) hors de France. Ils se réfugient à Genève et dans les montagnes du Jura suisse.
- 1735 : John Harrison présente H1, le premier chronomètre de marine (qui n'a rien d'une montre) ayant la précision nécessaire à l'établissement de la longitude, puis répondant aux critiques successives, H2, H3.
- 1773 :
- John Harrison se voit attribuer une partie du prix du Longitude Act à la remise de H4, son 4e chronomètre de marine à cardan, sur intervention personnelle du roi.
- Implantation de système de « l'établissage », l'organisation divisée du travail dans le Jura, par l'orfèvre Daniel Jeanrichard (1665-1741)
- 1777 : l'horloger suisse Abraham Louis Perrelet crée la « montre à secousses » dite perpétuelle, souvent considérée comme la première montre automatique[18].
- 1778 : l'horloger liégeois Hubert Sarton dépose un document décrivant une « montre automatique à rotor », auprès de l'Académie des sciences de Paris.
- 1810 : création par Abraham-Louis Breguet d'une montre-bracelet à complications pour la reine consort de Naples, Caroline Bonaparte.
- 1842 : Adrien Philippe invente la montre avec remontoir permettant de se passer de clé de remontage
- 1850 : 1re manufacture industrielle au monde Waltham Watch Company, fondée par Aaron Lufkin Dennison:
- 1867 : Georges-Frédéric Roskopf crée la montre pour les pauvres : la Prolétaire : 57 pièces constitutives au lieu des 200 et plus pour les autres montres
- 1876: Exposition universelle de 1876, Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis.
- 1re machine entièrement automatique à fabriquer des vis exposée par Waltham Watch Company
- 1re chaîne de montage horlogère exposée par Waltham Watch Company
- 1re médaille d'Or d'une compétition de précision horlogère mondiale attribuée à Waltham Watch Company pour 4 montres prélevées au hasard de la production.
- 1876-1877 : Rapport de Jacques David, Longines, sur son voyage à Philadelphie et ses visites auprès de Waltham Watch Company et Elgin Watch Company : « MM. les Horlogers suisses : Réveillez-vous ! »
- 1888 : Cartier développe les premières montres-bracelets serties conçues spécialement pour les femmes[19], suivi un an plus tard par Vacheron Constantin[20] (à moins que le fabricant suisse en ait produit dès 1875[21]).
- 1888 : création de Berthet Horlogerie par Joseph Berthet[pertinence contestée] spécialiste montre de poche gousset à Charmauvillers[réf. nécessaire]
- 1891 : création des rubis synthétiques par la méthode Verneuil, dont la qualité est plus stable que leurs équivalent naturels.
- 1900 : Omega fabrique la première montre-bracelet de série de la marque.
- 1904 : Inventée dans le troisième tiers du XIXe siècle, la montre-bracelet se répand et se popularise bien avant la fin du siècle. Louis Cartier fabrique pour son ami, l'aviateur Alberto Santos-Dumont, une montre-bracelet de la marque conçue pour être portée au poignet avec un bracelet de cuir[19].
- 1926 : 1re montre-bracelet automatique effectivement industrialisée. C'était une réalisation de John Harwood. (En 1922, Léon Leroy avait déjà réalisé un prototype de montre de ce genre.)
- 1927 : Rolex présente l'Oyster, première montre étanche.
- 1932 : Omega teste son Omega Marine à une profondeur de 135m.
- 1934 : utilisation de l'Incabloc, système pare-chocs protégeant l'axe du balancier de la majorité des casses dues aux chutes; utilisation du spiral Nivarox diminuant la sensibilité de la montre aux variations de température.
- 1952 : premières montres-bracelets électriques (Lip et Elgin). Mais la montre de Lip ne sera définitivement mise au point et commercialisée que le .
- 1953 : Blancpain en collaboration avec les nageurs de combat crée la Fifty Fathoms, première montre de plongée
- 1957 (). Hamilton commercialise la première montre électrique, la Ventura... Elle sera portée par Elvis Presley et les Men in black.
- 1967 : 1re montre-bracelet à quartz du monde, la Beta 21 (Centre électronique horloger de Neuchâtel).
- 1969 :
- 1re montre à quartz commercialisée (Seiko Astron).
- 1re montre à "DEL" (Hamilton), gros succès de ce type d'affichage, malgré le fait que l'on doive presser sur un bouton pour voir l'heure.
- 1re montre à cristaux liquides (Longines).
- 1re montre sur la Lune, portée par Buzz Aldrin : une Omega Speedmaster.
- après presque dix ans de recherche la manufacture Zenith lance El Primero, premier chronographe à remontage automatique et premier mouvement à être cadencé a 36 000 alternances par heure (5hz).
- 1971 : 1re montre avec mouvement en plastique (l'Astrolon de Tissot).
- 1972 : Omega lance la Marine Chronometer, première et unique montre bracelet de l'histoire à être certifiée « chronomètre de marine » par le Comité officiel suisse de chronométrie.
- 1975 : 1re montre-bracelet à quartz LCD (affichage analogique par cristaux liquides) (Suncrux).
- 1976 : invention de l'échappement co-axial par George Daniels, et déposé en 1980.
- 1978 : la montre la plus plate du monde, la Delirium, développée et fabriquée par ETA Manufacture Horlogère pour quatre marques horlogères exclusivement : le fond sert de platine, supportant toutes les parties du mouvement mécanique. Montre de luxe, elle n'a été réalisée qu'en or. Elle a été commercialisée depuis 1979.
- 1981 : 1re montre à quartz sans pile électrique : un générateur thermoélectrique convertit le flux thermique qui traverse la montre en énergie électrique qui est stockée dans un accumulateur électrique (Bulova, CEH).
- 1983 : Lancement de la Swatch par Ernst Thomke et son équipe à ETA SA. Il s'agissait au départ d'une montre avec boitier en plastique où, à l'instar de la Delirium, les rouages sont implantés directement dans le fond du boîtier. Elle devient une marque horlogère qui relance l'industrie horlogère suisse, et développe continuellement de nouveaux produits. Le dernier en date (2009), une montre chronographe à remontage automatique.
- 1990 : 1re montre-bracelet radioélectrique, montre radiopilotée (Junghans) reçoit les signaux radio d'un émetteur radio qui émet continuellement l'heure.
- 1996 : 1re montre à quartz sans pile électrique utilisant un convertisseur électrodynamique : un rotor actionne un générateur de courant et le stocke dans un condensateur (Seiko Kinetic).
- 1999 : Omega introduit l'échappement coaxial dans certains de ses mouvements.
Types de montres et fonctionnalités
[modifier | modifier le code]Au-delà du fait de donner l'heure, une montre peut avoir des fonctions avancées et indiquer la date, le jour, chronographe... Il existe d'ailleurs une grande variété de ces "complications horlogères" reprises ci-dessous et techniquement disponibles dans des montres mécaniques.
Les montres électroniques, au-delà des possibilités des électriques, embarquent des fonctionnalités supplémentaires spécifiques : éclairage, calculatrice (basique ou scientifique), télécommandes infra-rouges, data bank, stockage usb, monitoring cardiaque... Puis émergent les montres électroniques dites « intelligentes », mini-ordinateur, «connectées» possédant une connectivité Bluetooth ou Wi-Fi. Avant d’être concurrencées par les montres connectées, elles l’ont été par les smartphones, qui se sont généralisés et sont devenus indispensables au début du XXIe siècle. Connectés par nature, ils permettent de communiquer, de différentes façons, donnent l'heure, servent d'agenda, d'appareil photo., de console de jeu, etc. Pour autant, la montre se porte toujours au poignet, mais devient essentiellement, pour les nouvelles générations, un accessoire de mode[22].
Montre à mouvement mécanique
[modifier | modifier le code]Montre à mouvement électronique
[modifier | modifier le code]Montre à mouvement connecté
[modifier | modifier le code]Une montre connectée ou smartwatch, littéralement « montre intelligente », est une montre bracelet informatisée proposant de nombreuses fonctionnalités.
Montre de plongée
[modifier | modifier le code]Beaucoup de montres sont étanches à divers degrés, allant des éclaboussures aux plongées sous-marines. Il existe une norme de paliers de résistance à l'eau en fonction de la profondeur mais les chiffres ne sont qu'arbitraires. Un modèle récent a même prouvé son étanchéité à 3 900 mètres sous le niveau de la mer[23].
Les montres de plongée, spécifiquement conçues pour les activités subaquatiques, répondent à la norme ISO 6425 et sont garanties par les fabricants parfaitement étanches aux profondeurs indiquées sur le cadran. Certaines manufactures comme Omega ou Rolex n'hésitent pas à tester leurs montres individuellement au-delà de la profondeur maximum indiquée sur la cadran.
Ce type de boitier possède des valves à hélium permettant d'équilibrer les pressions lors des passages dans les caissons de décompression et des couronnes vissées.
Les montres qui ne sont pas destinées spécialement à la plongée sous-marine sont elles aussi souvent indiquées comme étant étanches mais ne répondent pas à la même norme. Pour pouvoir se prévaloir de l'appellation water resistant, elles doivent répondre à la norme ISO 2281. Il est donc important de considérer les chiffres mis en avant par les fabricants comme des indications plus que comme des garanties, contrairement aux montres de plongée où la profondeur indiquée est garantie. Voici les différentes catégories d'étanchéité concernant ces montres polyvalentes[24],[25].
Indication | Descriptif | Activités |
---|---|---|
3 atm | 30 m | Montre ne supportant que des éclaboussures accidentelles. |
5 atm | 50 m | Montre adaptée à l'immersion et à la natation en surface. |
10 atm | 100 m | Montre adaptée au snorkeling en surface et faible profondeur, ainsi que la plongée à faible profondeur en piscine. |
20 atm | 200 m | Montre adaptée à la pratique non profonde de la plongée libre (plongée en apnée) et de la plongée en scaphandre autonome (plongée bouteille). |
Montre pour aveugle
[modifier | modifier le code]Il existe, à l'usage des personnes atteintes de cécité, des montres analogiques dont la vitre se soulève pour leur permettre de toucher les aiguilles afin de connaître l'heure. Il existe maintenant d'autres systèmes, qui par exemple énoncent l'heure vocalement ou donnent l'heure par des vibrations inaudibles et discrètes. Anciennement, il existait aussi des montres à tact et à toc. Mais elles étaient destinées à lire l'heure de manière discrète sans se faire voir de son interlocuteur.
Montre « parlante »
[modifier | modifier le code]Une montre « parlante » est une montre donnant des indications sur l'heure de façon audible. Elle n'est apparue qu'au XXIe siècle.
Complications
[modifier | modifier le code]Sur les montres mécaniques, les fonctions supplémentaires, c'est-à-dire autres que la simple indication de l'écoulement du temps, sont dénommées complications. Les experts sont divisés quant à la question de savoir si les fonctions chronographiques, l'enregistrement de l'écoulement du temps pour une période limitée, font partie ou non des complications[réf. souhaitée].
Au niveau de l'affichage, on peut avoir comme complication :
- jour du mois (ou quantième)
- jour de la semaine
- mois de l'année
- phases de la Lune
- quantième perpétuel : corrige de manière autonome la durée du mois (28, 29, 30, 31 jours)
- fuseaux horaires (dual time en anglais)
- réserve de marche
- carte du ciel nocturne (constellations)
- coefficients des marées
- heure du lever et coucher du soleil ou de la lune
- tachymètre
- réveil
- chronographe[26]
- répétition (indication sonore des heures, quarts d'heures et minutes en appuyant sur un poussoir à bascule)
- équation du temps
- tourbillon (mise en rotation de l'organe réglant la montre)
- double tourbillon (Cartier)
- tourbillon sur gyroscope (Zenith)
De plus, des modèles très spécialisées comprennent parfois :
- mise à l'heure continue par signal radio (radio-pilotée)
- Boussole
- GPS
- Mesure des pulsations cardiaques
- Mesure de l'altitude, la profondeur, de la température
Composition
[modifier | modifier le code]Les montres, comme les horloges, sont toutes constituées selon le même schéma[27]:
- Source d'énergie (manuelle, électrique, etc.)
- Accumulateur d’énergie (ressort, etc.)
- Transmission (série de rouages)
- Distribution (système d'échappement)
- Résonateur (balancier-spiral)
- Affichage (cadran, aiguilles, quantièmes, etc.)
Une horloge mécanique ne peut fonctionner que dans la position verticale, au contraire de la montre qui fonctionne dans toutes les positions. De ce fait, deux éléments techniques sont indispensables :
- le ressort moteur, alors qu'une horloge peut fonctionner avec des poids dont la descente actionne le rouage ;
- le balancier-spiral alors que l'horloge peut fonctionner avec un pendule.
La montre à affichage analogique est composée de sept parties : le mouvement, le cadran, les aiguilles, le boîtier, la couronne (avec éventuellement les poussoirs), le bracelet et le fermoir.
Une montre particulière s'identifie en combinant ces caractéristiques, par exemple : affichage analogique à aiguille, régulation à quartz, mécanique ou alimentation par pile, portée au poignet ou au gousset.
Mouvement
[modifier | modifier le code]Mécanisme de régulation
[modifier | modifier le code]Il existe divers types d'oscillateurs.
- Oscillateur mécanique : dans ce cas, un balancier, muni d'un ressort en forme de spirale, est animé par un mouvement oscillatoire régulier. Pour régler la marche du mouvement, il suffit d'agir sur le spiral : on augmente sa longueur si la montre avance, à cause d'oscillations trop rapides, on la diminue si la montre retarde, à cause d'oscillations trop lentes. Autre moyen d'agir sur la marche : on modifie l'inertie du balancier (par exemple : vis radialement disposées).
- Oscillateur mécanique à fréquence sonique (par exemple, le diapason du procédé Accutron, utilisé par la marque Bulova).
- Oscillateur à quartz associé à un circuit électronique affichant l'heure sous forme numérique, ou actionnant un moteur pas-à-pas faisant tourner des aiguilles. La fréquence la plus courante pour l'oscillateur est 32 768 Hz, qui correspond à 215: un chiffre facile à diviser pour un circuit électronique.
Source d'énergie
[modifier | modifier le code]Une montre peut tirer son énergie d'un ressort, qui est soit remonté par l'utilisateur, soit remonté par les mouvements du corps que celui-ci transmet à une masselotte circulaire appelée "rotor" (c'est alors un remontage automatique).
Une pile peut également fournir l'énergie, mais il faut alors la remplacer par une nouvelle lorsqu'elle est épuisée (au bout d'un délai de douze à trente mois en général pour les piles à l'oxyde d'argent, de sept à dix ans pour les piles au lithium)[réf. souhaitée].
La source d'énergie électrique peut également être rechargée, sans remplacement, par les mouvements du corps (montre électronique automatique ; procédés Kinetic ou Mecaquartz). Ces mouvements du corps, comme dans le cas de la montre mécanique à remontage automatique, actionnent un rotor, lequel recharge, par un dispositif comparable à une dynamo, un condensateur qui stocke l'énergie ainsi générée. La recharge de la réserve d'électricité peut enfin se faire par l'intermédiaire d'une cellule photo-voltaïque, ou "solaire", qui génère un courant, plus ou moins important, quand le cadran de la montre est exposé à une lumière artificielle ou naturelle.
Affichage
[modifier | modifier le code]Analogique
[modifier | modifier le code]L'affichage est constitué d'un cadran fixe sur lequel se déplacent des aiguilles dont la position indique l'heure. On trouve généralement une aiguille des heures et une aiguille des minutes. La montre peut aussi disposer d'une aiguille des secondes.
Le cadran n'a pas obligatoirement de chiffres mais seulement des indexes ou parfois rien du tout. Classiquement le cadran comporte douze heures numérotées de un à douze, chaque heure correspondant à cinq minutes. Les aiguilles viennent tourner autour d'un axe, l'aiguille des heures fait ainsi deux fois le tour du cadran en une journée quand l'aiguille des minutes fait un tour de cadran en une heure, soit vingt-quatre tours par jour. Suivant le système sexagésimal, la lecture de la position de l'aiguille des heures puis celle de l'aiguille des minutes indique l'heure.
Les montres avec cadran 24 heures, ont une aiguille des heures qui fait, dans ce cas, le tour complet du cadran en une journée.
Il existe également des affichages électroniques (LCD, ...) indiquant l'heure à l'aide d'aiguilles imagées.
Numérique
[modifier | modifier le code]Les heures, les minutes et les secondes sont affichées avec des chiffres sur un écran à cristaux liquides, pouvant être de type afficheur 7 segments. Il n'y a pas d'aiguilles, cela peut se présenter sous forme de disques ou de rouleaux défilants derrière des guichets (on trouve ce type d'affichage sur les montres à affichage analogique pour le quantième de date par ex.). On trouve ce type d'affichage sur toutes les montres LCD produites en masse par le Japon[réf. nécessaire].
Il existe également des montres mécaniques indiquant l'heure à l'aide de chiffres peints sur des disques ou des cubes.
Binaire
[modifier | modifier le code]L'affichage peut également être sous forme binaire.
Mixte
[modifier | modifier le code]Certaines montres comportent les deux types d'affichages, analogique (heures, minutes, secondes) et alphanumérique LCD (Date, chronographe, fuseaux horaires, etc.).
-
Affichage analogique.
-
Affichage Alphanumérique LED, heure et date.
-
Pose longue de dix secondes sur un affichage analogique.
Marques horlogères
[modifier | modifier le code]Luxe
[modifier | modifier le code]Le marché de la montre de luxe est aujourd’hui dominé par les marques suisses[28]. Quatre groupes se partagent l'essentiel de ce marché : Rolex devant Swatch Group (marques Omega, Tissot), Richemont (marques Cartier, International Watch Co (IWC) et LVMH (marques TAG Heuer, Hublot, Zenith)[29].
La production suisse représente 2% de la production mondiale de montres. Cependant, elle représente 50% de la valeur du marché mondial, devant Hong Kong, la Chine, la France et l’Allemagne[30].
Cette section présente quelques montres de luxe parmi les plus réputées[31].
-
Rolex GMT Master II.
-
Audemars Piguet Royal Oak.
-
Montre Panerai Luminor.
-
Montre Zenith El Primero.
-
IWC Portugaise.
Grand Public
[modifier | modifier le code]Une étude de Technavio liste les 10 plus importantes marques horlogères par part de marché dans le monde :
- Casio
- Citizen
- Fossil Group
- LVMH (Bulgari, Céline, Chaumet, Dior, Fred, Hublot, Louis Vuitton, Tag Heuer, et Zenith)
- Movado
- Ralph Lauren
- Richemont (Cartier, A. Lange & Sohne, Piaget, Montblanc, Roger Dubuis, IWC Schaffhausen, Baume & Mercier, Jaeger-LeCoultre)
- Rolex
- Seiko
- The Swatch Group (Rado, Omega, Tissot, Balmain, Certina, Hamilton, Swatch, Jaquet Droz, Glashütte Original, Blancpain, Harry Winston, Breguet)
Micro-marques françaises
[modifier | modifier le code][à compléter]
Quelques modèles historiques
[modifier | modifier le code]Cette section présente quelques modèles de montre avec l'année de leur création.
- 1827 : Marie-Antoinette de Abraham Breguet
- 1886 : L'Imperméable de West End Watch Co.
- 1894 : Calibre 19 d'Omega
- 1900 : Leroy 01 de L.Leroy & Cie (aujourd'hui Montres L.Leroy), Grand prix de l'Exposition universelle de Paris, la montre la plus compliquée du monde jusqu'en 1989 avec vingt-quatre complications[32]
- 1912 : Photo de Jacqueline Hermès portant à son poignet une montre porte-oignon Hermès, cadeau de son père Émile Hermès.
- 1919 : Tank de Cartier
- 1927 : Oyster de Rolex
- 1929 : Calibre 101 Reverso de Jaeger-LeCoultre 14x4, 8x3, 4 mm, 98 pièces, le plus petit mouvement du monde encore produit actuellement[33]
- 1931 : Reverso de Jaeger-LeCoultre
- 1932 : Calatrava de Patek Philippe
- 1932 : Omega Marine testée etanches a 70m au fond du lac Léman
- 1938 : Portugaise d'IWC
- 1945 : Pobeda de l'Usine de montres de Petrodvorets
- 1948 : Omega Seamaster première montre consacrée aux sports aquatiques
- 1952 : Navitimer de Breitling
- 1952 : LIP Electronic de Lip
- 1952 : Blancpain Fifhty Fathom première montre conçue spécifiquement pour la plongée sous marine
- 1953 : Submariner de Rolex
- 1957 : Speedmaster d'Omega
- 1959 : Museum Watch de Movado
- 1960 : Accutron de Bulova, montre à diapason
- 1961 : Raketa de l'Usine de montres de Petrodvorets
- 1961 : Yema Superman première montre étanche a 300 m (990 ft)
- 1967 : Rolex Sea Dweller conçue en collaboration avec la Comex et dotée d'une valve à hélium
- 1969 : Monaco de TAG Heuer, popularisée par Steve McQueen
- 1969 : El Primero de Zénith, premier chronograph automatique et premier mouvement à 36 000 alternances/heure
- 1969 : Beta 21 du Centre électronique horloger de Neuchâtel, première montre-bracelet à quartz du monde
- 1970 : Seiko 5 de Seiko, montres automatiques
- 1970 : Astrographic de Zodiac, montres sans aiguilles
- 1971 : Astrolon de Tissot Research, première montre en plastique
- 1970 : Omega Seamaster "PloProf" créée en collaboration avec Jacques Yves Cousteau
- 1972 : Royal Oak d'Audemars Piguet, dessinée par Gérald Genta
- 1976 : Nautilus de Patek Philippe, dessinée par Gérald Genta
- 1978 : Delirium de ETA Manufacture Horlogère, la montre la plus plate du monde fabriquée en série[réf. nécessaire]
- 1982 : Swatch de Swatch Group
- 1983 : Casio G-Shock
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Nardin, La Magie des montres : découvrir simplement l'horlogerie, La Croix, TMOW, , 223 p. (ISBN 978-2-940506-14-9)
- La montre : Des origines au XIXe siècle, Morena, 1998.
- Frédéric Ramade, 100 montres de légende, Solar, 1999.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Littré de la langue française ed. 1875
- Emile Biémont, Le règne du temps. Des cadrans solaires aux horloges atomiques, Bebooks, , p. 37
- La Montre à Gousset, « Histoire de la Montre à Gousset », sur la-montre-a-gousset.com.
- Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, p. 104.
- Bruno Cabanes, « La montre-bracelet de l'officier », L'Histoire, nos 497-498, .
- « Montres-bracelets et bracelets-montres joailliers du XIXe siècle - Fondation de la Haute Horlogerie », sur hautehorlogerie.org (consulté le ).
- Jean-Philippe Tarot, « Breguet Reine de Naples ou l’histoire de la toute première montre-bracelet racontée par Emmanuel Breguet », Montres-de-luxe.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Bélière - Wiktionnaire, le dictionnaire libre », sur wiktionary.org (consulté le ).
- Kahlert, Mühle, Bruner, Les Montres-bracelets - Cent ans d'histoire, p. 17, cité par Marco Richon, Omega : voyage à travers le temps, p. 104.
- Marco Richon, Omega saga : Omega Saga, Bienne, (ISBN 2-88380-010-3), p.224 et 227.
- Richon 1998, p. 230.
- Xavier B, « L'histoire de la Santos de Cartier », sur Le Petit Poussoir, (consulté le ).
- « Santos-Dumont : Cartier réécrit l’histoire de l’horlogerie », sur Apollo Magazine (consulté le ).
- Catalogue Omega in Richon 1998, p. 233 .
- Richon 1998, p. 234.
- webmaster, « Georges-Frédéric Roskopf », sur Horlogerie Suisse, (consulté le ).
- Adolphe Chapiro, La montre française du XVIe siècle jusqu'à 1900, Les éditions de l'amateur, , p. 9
- Ce fait est souvent cité mais aucune source ne l'atteste formellement par absence de source originale, voir Abraham Louis Perrelet.
- L’histoire de la marque Cartier de 1970 à 2011, Trenditude
- Vacheron Constantin en quelques dates clés
- David Haeberli, « Hans Wilsdorf fixe l’heure exacte à nos poignets », La Tribune de Genève, no 25, (lire en ligne)
- Judikael Hirel, « Les jeunes (re)prennent le temps. Pour la génération des millennials, peu importe l’heure: leur montre est un accessoire de mode comme les autres », Le Figaro, (lire en ligne)
- Paul Miquel, « Rolex Deepsea, déjà une légende », (consulté le ).
- (en) Watches2U, Watch Water resistance guide
- Braceletsdemontres Résistance à l'eau des montres
- Reymond/Monnier/Jeanneret/Pelaratti, Théorie d'horlogerie, Fédérations des écoles techniques, , 225-252 p. (ISBN 2-940025-10-X)
- Reymondin, Monnier, Jeanneret, Pelaratti, Théorie d'Horlogerie, Manuel des apprentis horlogers rhabilleurs, Fédération des écoles techniques, 2010, (ISBN 294002510X)
- Le Point Montres, « Les sept clés du marché de la haute horlogerie », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- « Classement des meilleures marques de montres de luxe | MagMontres.fr », MagMontres.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les huit choses que vous devez savoir sur l’horlogerie suisse », sur SWI swissinfo.ch (consulté le ).
- « Ces 15 montres de luxe mythiques qu'il faut connaître ! | MagMontres.fr », MagMontres.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Leroy 01 » sur Worldtempus.
- « La Cote des Montres : Le Calibre 101 de Jaeger-LeCoultre célèbre le plus petit mouvement du monde depuis 80 ans », sur lacotedesmontres.com (consulté le ).