« Fredrik Rosing Bull » : différence entre les versions
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'''Fredrik Rosing Bull''' (1882-1925) est un [[ingénieur]] [[norvégien]] qui a développé et commercialisé des machines à statistiques. |
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La société [[Bull]] date des débuts de la [[mécanographie]]. Bull construisit une machine à statistiques en [[1923]], qui utilisait à cette époque la [[technologie]] des [[cartes perforées]]. Il mourut six ans avant que ne fût créée, en [[1931]], la Compagnie industrielle qui porte son nom. |
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Quand Fredrik Rosen Bull meurt à 42 ans en [[1925]], une demi-douzaine d'exemplaires sont livrées à des entreprises, qui apprécient de pouvoir acheter une machine simple et meilleur marché plutôt que de la louer à [[IBM]], en position de [[monopole]] aux débuts de la [[mécanographie]]. |
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Cette compagnie a été désignée successivement H.W. Egli Bull ([[1931]]-[[1935]]), puis Compagnie des Machines Bull, jusqu'en [[1990]], et enfin [[Bull]]. |
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Son bras droit Knut Andreas Knutsen (1888-1983), ingénieur hydroélectricien, se consacre alors au perfectionnement des machines (trieuse horizontale en 1929, [[imprimante]] numérique à roues en 1930), organisant le service après-vente et étudiant en détail les brevets des concurrents. Le directeur du service des statistiques de [[Swiss Life|Rentenanstalt]], société d'assurance-vie, le docteur Emile Marchand<ref name="mapage.noos.fr"/>, lui achète une [[tabulatrice]] et une trieuse en [[1926]], puis veut construire une machine plus rapide, utilisant la [[technique]] des [[Carte perforée|cartes perforées]]. Il s'adresse à [[Oscar Bannwart]], directeur de la société suisse H.W.Egli, réputée alors pour ses calculatrices et ses machines comptables « Madas » et « Millionnaire »<ref>"BULL l'histoire très internationale d'un géant français" par Pierre-E Mounier-Kuhn dans ''[[Science et Vie micro]]'' de juillet - août [[1990]] [http://www.feb-patrimoine.com/projet/sommaire_histoire/bull-pemk.htm]</ref>. |
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Fredrik Rosen Bull mourut cinq ans avant que ne fût créée, en [[1930]], par le Belge [[Émile Genon]]<ref>"BULL l'histoire très internationale d'un géant français", par Pierre-E Mounier-Kuhn dans ''[[Science et Vie micro]]'' de juillet - août [[1990]] [http://www.feb-patrimoine.com/projet/sommaire_histoire/bull-pemk.htm]</ref>, la compagnie industrielle qui porte son nom, pour commercialiser les [[Machine à statistiques|machines à statistiques]] et qui sera désignée successivement comme « Bull S.A. », « H.W. Egli Bull », puis Compagnie des Machines Bull, et enfin [[Bull (entreprise)|Bull]], depuis [[1983]]. |
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Dernière version du 17 octobre 2024 à 18:54
Pour les articles homonymes, voir Bull.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 42 ans) |
| Nationalité | |
| Domicile | |
| Activités | |
| Père |
Ole Bornemann Bull (en) |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Olaug Piro (d) (à partir de ) |
Fredrik Rosing Bull ( - ) est un ingénieur norvégien qui a développé et commercialisé des machines à statistiques. Inspirateur de la société Bull, qui exploite ses brevets aux débuts de la mécanographie, Fredrik Rosen Bull fut dès 1919, l'un des pionniers de l'indépendance technologique de l'Europe face au monopole d'IBM.
Biographie
[modifier | modifier le code]Ingénieur à la société d'assurances norvégienne Storebrand, il a déposé le un brevet de « trieuse-enregistreuse-additionneuse combinée à cartes perforées ». Le conseil d'administration de Storebrand achète cette machine le [1]. Elle fait ensuite l'objet d'un article dans une revue d'assurances danoise. Henrik Hartzner, chef des statistiques de la société danoise Hafnia le lit et renonce à son matériel Herman Hollerith (IBM), pour commander une machine Bull en 1922[2].
Quand Fredrik Rosen Bull meurt à 42 ans en 1925, une demi-douzaine d'exemplaires sont livrées à des entreprises, qui apprécient de pouvoir acheter une machine simple et meilleur marché plutôt que de la louer à IBM, en position de monopole aux débuts de la mécanographie.
Son bras droit Knut Andreas Knutsen (1888-1983), ingénieur hydroélectricien, se consacre alors au perfectionnement des machines (trieuse horizontale en 1929, imprimante numérique à roues en 1930), organisant le service après-vente et étudiant en détail les brevets des concurrents. Le directeur du service des statistiques de Rentenanstalt, société d'assurance-vie, le docteur Emile Marchand[2], lui achète une tabulatrice et une trieuse en 1926, puis veut construire une machine plus rapide, utilisant la technique des cartes perforées. Il s'adresse à Oscar Bannwart, directeur de la société suisse H.W.Egli, réputée alors pour ses calculatrices et ses machines comptables « Madas » et « Millionnaire »[3].
Fredrik Rosen Bull mourut cinq ans avant que ne fût créée, en 1930, par le Belge Émile Genon[4], la compagnie industrielle qui porte son nom, pour commercialiser les machines à statistiques et qui sera désignée successivement comme « Bull S.A. », « H.W. Egli Bull », puis Compagnie des Machines Bull, et enfin Bull, depuis 1983.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Marcello Morelli, Dalle calcolatrici ai computer degli anni Cinquanta - i protagonisti e le macchine della storia dell'informatica, FrancoAngeli, (ISBN 9788846428790, présentation en ligne)
- "Bull et le 20e arrondissement", sur le Site personnel de François Holvoet-Vermaut [1]
- ↑ "BULL l'histoire très internationale d'un géant français" par Pierre-E Mounier-Kuhn dans Science et Vie micro de juillet - août 1990 [2]
- ↑ "BULL l'histoire très internationale d'un géant français", par Pierre-E Mounier-Kuhn dans Science et Vie micro de juillet - août 1990 [3]
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
