Aller au contenu

« Cheux » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Roland45-Bot (discuter | contributions)
Suppression bandeau ébauche (article de taille > 8 koctets)
Thierry74 (discuter | contributions)
m complément et suppression des liens internes sans rapport avec le sujet de l'article - Lire ici les recommandations de WP
��
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 45 : Ligne 45 :


Cheux fut libérée le {{Date|26|juin|1944}}, après des combats acharnés entre le {{2e|bataillon}} des ''Glasgow Highlanders'' et des grenadiers SS.
Cheux fut libérée le {{Date|26|juin|1944}}, après des combats acharnés entre le {{2e|bataillon}} des ''Glasgow Highlanders'' et des grenadiers SS.

== Héraldique ==
{{Blason commune
| commune= Cheux
| image= Blason ville fr Cheux 14.svg
| blasonnement= Sept épis de blés tigés en empoignés.
}}


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
Ligne 77 : Ligne 70 :


== Lieux et monuments ==
== Lieux et monuments ==
* [[Église Saint-Vigor de Cheux|Église Saint-Vigor]], des {{XIIe s}}, {{XIIIe s}} et {{XIXe siècle}}s, classée monument historique (''CLMH, 30/07/1910'') au début du {{XXe siècle}} et restaurée après la [[Seconde Guerre mondiale]].
* [[Église Saint-Vigor de Cheux|Église Saint-Vigor]], des {{ }}, {{}} ' au .
* Manoir du {{s-|XV}}<ref>{{Atlas des châteaux forts en France|160 ({{cf.}} Cheux)}}.</ref>.


== Activité et manifestations ==
== Activité et manifestations ==
Ligne 85 : Ligne 79 :
* [[Yves Jacob]] (né en 1942), écrivain, a résidé à Cheux<ref>{{Lien web|url= http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/dinan/yves-jacob-un-romancier-sur-ses-terres-05-10-2014-10372427.php |titre= Yves Jacob. Un romancier sur ses terres |éditeur= ''[[Le Télégramme]]'' |site= letelegramme.fr |consulté le= 4 avril 2016 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url= http://calmann-levy.fr/auteurs/yves-jacob/ |titre= Yves Jacob |éditeur= [[Calmann-Lévy]] |site= calmann-levy.fr |consulté le= 4 avril 2016 }}</ref>.
* [[Yves Jacob]] (né en 1942), écrivain, a résidé à Cheux<ref>{{Lien web|url= http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/dinan/yves-jacob-un-romancier-sur-ses-terres-05-10-2014-10372427.php |titre= Yves Jacob. Un romancier sur ses terres |éditeur= ''[[Le Télégramme]]'' |site= letelegramme.fr |consulté le= 4 avril 2016 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url= http://calmann-levy.fr/auteurs/yves-jacob/ |titre= Yves Jacob |éditeur= [[Calmann-Lévy]] |site= calmann-levy.fr |consulté le= 4 avril 2016 }}</ref>.
* Jean Collet des Costils, dénommé parfois Collet-Descostils, né à Cheux (Calvados) le 19 janvier 1740 et mort à Yvetot-Bocage le 9 avril 1827, est un homme politique et judiciaire de la Manche. Bonapartiste, il est le premier et éphémère préfet du Calvados, nommé par l'Empereur préfet du Calvados le 11 ventôse an VIII (2 mars 1800). Il est le père du chimiste [[Hippolyte-Victor Collet-Descotils]]<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Gustave Chaix d'Est-Ange|titre=Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle|lieu=Evreux|éditeur=Imprimerie Charles Hérissey|année=1912|pages totales=493|passage=195|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112004g/f199.image.r=%22Jean%20Collet%20des%20Costils%22?rk=21459;2#}}</ref>.
* Jean Collet des Costils, dénommé parfois Collet-Descostils, né à Cheux (Calvados) le 19 janvier 1740 et mort à Yvetot-Bocage le 9 avril 1827, est un homme politique et judiciaire de la Manche. Bonapartiste, il est le premier et éphémère préfet du Calvados, nommé par l'Empereur préfet du Calvados le 11 ventôse an VIII (2 mars 1800). Il est le père du chimiste [[Hippolyte-Victor Collet-Descotils]]<ref>{{Ouvrage|langue=francais|auteur1=Gustave Chaix d'Est-Ange|titre=Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle|lieu=Evreux|éditeur=Imprimerie Charles Hérissey|année=1912|pages totales=493|passage=195|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112004g/f199.image.r=%22Jean%20Collet%20des%20Costils%22?rk=21459;2#}}</ref>.

== Héraldique ==
{{Blason commune
| commune= Cheux
| image= Blason ville fr Cheux 14.svg
| blasonnement= Sept épis de blés tigés empoignés.
}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Dernière version du 27 novembre 2024 à 12:23

Cheux
Cheux
L'église Saint-Vigor.
Blason de Cheux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Caen la Mer
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Marie Théault
2017-2020
Code postal 14210
Code commune 14157
Démographie
Gentilé Celtiens
Population 1 525 hab. (2021)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 09′ 58″ nord, 0° 31′ 33″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 119 m
Superficie 14,38 km2
Élections
Départementales Bretteville-l'Orgueilleuse
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Thue et Mue
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cheux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cheux
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Voir sur la carte topographique du Calvados
Cheux
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Voir sur la carte administrative du Calvados
Cheux

Cheux est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 525 habitants[Note 1]. Ses habitants s'appellent les Celtiens.

Le , les communes de Bretteville-l'Orgueilleuse, Brouay, Cheux, Le Mesnil-Patry, Putot-en-Bessin et Sainte-Croix-Grand-Tonne fusionnent pour créer la commune nouvelle de Thue et Mue.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le village est situé aux sources de la Mue, à 8 kilomètres au nord d'Évrecy et 12 kilomètres à l'ouest de Caen.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cheus en 1024 (ch. de Saint-Wandrille)[1]; Ceusium en 1066 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Ceus en 1049 - 1058[2] - 1082 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Sceus en 1120 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Ceux en 1174 (ch. de Saint-Étienne de Caen)[1]; Chaeus en 1198 (magni rotuli, p. 79)[1]; Cheus en 1296[3]; Cheuseyum en 1368 (magni rotuli, p. 79)[1]; Cheulx en 1540 (magni rotuli, p. 79)[1],[4].

L'étymologie de ce nom de lieu est obscure. Albert Dauzat a rapproché Cheux de Chéu (Yonne) mentionné plus précocement sous la forme Cadugius en 680, cependant il ne tranche pas sur une éventuelle homonymie de toponyme et préfère finalement poser un hypothétique *Cetusium (fundum), sur *Cetius nom de personne gallo-romain, formé à partir du gaulois *ceto- « bois »[5] (d'un plus ancien *caito-). En réalité, Cetius, nom de personne gaulois, semble bien attesté, tout comme Cettus et Cetus.

La baronnie de Cheux a été donnée à l'autorité de l'abbaye aux Hommes par Guillaume le Conquérant en échange du droit d'organiser un marché hebdomadaire et une foire annuelle accordé par Robert Courteheuse.

Cheux fut libérée le , après des combats acharnés entre le 2e bataillon des Glasgow Highlanders et des grenadiers SS.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1981 juin 1995 Jean Lescalier[6]    
juin 1995 mars 2008 Odile Le Foll    
mars 2008 mars 2014 Jacques Quenault    
mars 2014[7] Michel Lafont   Agroéconomiste
Maire délégué
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 mars 2020 Marie Théault   Conseillère familiale

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9],[Note 2].

En 2021, la commune comptait 1 525 habitants, en évolution de +11,72 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,58 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0271 0721 0441 0751 009986959913921
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
917952945919922832710714700
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
651601589507511504502466467
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2017
5025236438168641 0851 2601 2771 379
2019 - - - - - - - -
1 406--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Activité et manifestations

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Yves Jacob (né en 1942), écrivain, a résidé à Cheux[14],[15].
  • Jean Collet des Costils, dénommé parfois Collet-Descostils, né à Cheux (Calvados) le 19 janvier 1740 et mort à Yvetot-Bocage le 9 avril 1827, est un homme politique et judiciaire de la Manche. Bonapartiste, il est le premier et éphémère préfet du Calvados, nommé par l'Empereur préfet du Calvados le 11 ventôse an VIII (2 mars 1800). Il est le père du chimiste Hippolyte-Victor Collet-Descotils[16].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Cheux Blason
Sept épis de blés tigés et empoignés.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2021.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g et h Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados, p. 69.
  2. Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite), vol. 2, Annales de Normandie, , p. 11.
  3. Catherine Bougy, Stéphane Laîné et Pierre Boissel, À l'ouest d'oïl, des mots et des choses..., Presses universitaires de Caen, , p. 24.
  4. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Droz, , p. 405.
  5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 186b - 187a
  6. « Ouest-france.fr - Le stade portera le nom de Jean Lescalier - Cheux » (consulté le )
  7. « Michel Lafont entame son premier mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  12. « Église », notice no PA00111224, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 160 (cf. Cheux).
  14. « Yves Jacob. Un romancier sur ses terres », sur letelegramme.fr, Le Télégramme (consulté le )
  15. « Yves Jacob », sur calmann-levy.fr, Calmann-Lévy (consulté le )
  16. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, Evreux, Imprimerie Charles Hérissey, , 493 p. (lire en ligne), p. 195

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :