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« Jean-Marie Bornet » : différence entre les versions

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'''Jean-Marie Bornet''', né en 1966 à [[Sion (Valais)|Sion]], est une personnalité politique [[canton du Valais|valaisanne]], fondateur du Rassemblement Citoyen Valais en 2017.
'''Jean-Marie Bornet''', né en 1966 à [[Sion (Valais)|Sion]], est une personnalité politique [[canton du Valais|valaisanne]], fondateur du Rassemblement Citoyen Valais en 2017.


Porte-parole de la police cantonale valaisanne, il est licencié en 2017 pour avoir tenu des propos incompatibles avec sa fonction lors de sa campagne électorale pour le [[Conseil d'État du canton du Valais|Conseil d'État]]<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Valais: le licenciement de Jean-Marie Bornet est définitif|périodique=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|date=2019-08-02|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/valais-licenciement-jeanmarie-bornet-definitif|consulté le=2019-10-01|pages=}}</ref>.
Porte-parole de la police cantonale valaisanne, il est licencié en 2017 pour avoir tenu des propos incompatibles avec sa fonction lors de sa campagne électorale pour le [[Conseil d'État du canton du Valais|Conseil d'État]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Jean-Marie Bornet naît en 1966<ref name="NF13">{{Article |titre=Bornet, ce candidat hors bornes |auteur=Pierre-André Sieber |périodique=[[Le Nouvelliste (Valais)|Le Nouvelliste]] |date=13 janvier 2017 |url=http://www.rassemblement-citoyen-valais.ch/wp-content/uploads/2017/01/LExpress-13.01.2017-1.pdf}}</ref> à Sion<ref name=":0">{{Article|auteur1=Stéphanie Germanier|titre=Je serai au 2e tour, ça ne m’inspire pas de baisser mon pantalon|périodique=Le Nouvelliste|date=7.2.2017|lire en ligne=https://www.lenouvelliste.ch/valais/je-serai-au-2e-tour-ca-ne-m-inspire-pas-de-baisser-mon-pantalon-633584|accès url=payant|format=pdf}}</ref>. Il est le fils de l'ancien [[Conseil d'État du canton du Valais|conseiller d'État valaisan]] [[Parti démocrate-chrétien (Suisse)|démocrate-chrétien]] [[Bernard Bornet]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Stéphanie Germanier |titre=Jean-Marie Bornet: "Je serai au deuxième tour" |url=https://nouvelliste.iomedia.ch/valais/jean-marie-bornet-je-serai-au-deuxieme-tour-633399 |site=lenouvelliste.ch |date=7.2.2017 |consulté le=2021-11-30}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Article|langue=fr|auteur1=Xavier Lambiel|titre=Le Rassemblement Citoyen portera la candidature de Jean-Marie Bornet|périodique=Le Temps|date=2016-12-21|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/rassemblement-citoyen-portera-candidature-jeanmarie-bornet|consulté le=2021-11-30}}</ref>.
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Après un apprentissage de commerce chez [[Provins (entreprise)|Provins]] et son [[service militaire]], qui le mène jusqu'au [[Grade militaire|grade]] de [[lieutenant-colonel]], il entre en 1989 à l'école de police [[Haut-Valais|haut-valaisanne]]. Il étudie ensuite le droit à [[Université de Genève]] pendant deux ans avant de rejoindre la police. Il en devient le chef de la communication en 2004<ref name=":0" />.
Après un apprentissage de commerce chez [[Provins (entreprise)|Provins]] et son [[service militaire]], qui le mène jusqu'au [[Grade militaire|grade]] de [[lieutenant-colonel]], il entre en 1989 à l'école de police [[Haut-Valais|valaisanne]]. Il étudie ensuite le droit à [[Université de Genève]] pendant deux ans avant de rejoindre la police. Il en devient le chef de la communication en 2004<ref name=":0" />.


En {{Date-|3.2013}}, il est décoré du titre de chevalier de l'[[Ordre de la Couronne (Belgique)|Ordre de la Couronne]] par l'ambassadeur de [[Belgique]] pour la conduite de la communication lors de l'[[Accident du tunnel de Sierre|accident tragique d'autocar survenu en 2012 à Sierre]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Dino Auciello |titre=Drame de Sierre: les clés d’une gestion de crise exemplaire |url=https://www.bilan.ch/economie/drame_de_sierre_les_cles_d_une_gestion_de_crise_exemplaire |site=Bilan |date=28.3.2012 |consulté le=2021-11-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Marie Bornet lâché aussi par Christian Varone |url=https://www.20min.ch/fr/story/jean-marie-bornet-lache-aussi-par-christian-varone-766727561802 |site=20 minutes |date=2013-03-14 |consulté le=2021-11-30}}</ref>.
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Le {{Date-|12.4.2017}}, le Conseil d'État valaisan prononce son licenciement pour avoir critiqué la justice et le programme de renforcement de la [[sécurité routière]] Via Sicura au cours de campagne électorale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Laurent Savary |titre=Licenciement de Jean-Marie Bornet: Esther Waeber-Kalbermatten répond aux critiques |url=https://nouvelliste.iomedia.ch/valais/valais-central/sierre-district/licenciement-de-jean-marie-bornet-esther-waeber-kalbermatten-repond-aux-critiques-664872 |site=lenouvelliste.ch |date=22.4.2017 |consulté le=2021-11-30}}</ref>. Interpellé au [[Grand Conseil du canton du Valais|Grand Conseil]] par des députés de différents partis<ref>{{Lien web |titre=2017.05_INT_6.0075_Licenciement de Jean-Marie Bornet_TRT |url=https://parlement.vs.ch/app/fr/document/79688 |site=parlement.vs.ch |date=8.5.2017 |consulté le=2021-11-30}}</ref>, le gouvernement maintient sa décision<ref>{{Lien web |titre=Grand Conseil Canton du Valais - Jacques Melly - Réponse à l'interpellation urgente sur le licenciement de Jean-Marie Bornet |url=https://vs.recapp.ch/viewer/detail/2017-05-11-pm_22_1 |site=vs.recapp.ch |date=11.5.2017 |consulté le=2021-12-01}}</ref>. Son licenciement est confirmé en {{Date-|9.2018}} par le [[Tribunal cantonal (Valais)|Tribunal cantonal]] violé ses devoirs professionnels. En {{Date-|8.2019}}, le [[Tribunal fédéral (Suisse)|Tribunal fédéral]] rejette définitivement le recours<ref>{{|langue=fr|titre= Jean-Marie Bornet |=https://www..ch//valais-licenciement-jeanmarie-bornet-| =2019--|=}}</ref>.
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Après son licenciement de la police à la suite de propos tenus lors de sa campagne au [[Conseil d'État du canton du Valais|Conseil d'État]] en 2016, il lance sa propre agence de communication et sécurité<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Jean-Marie Bornet Communication – Votre performance, notre challenge |url=https://www.jeanmariebornet.ch/ |site=Jean-Marie Bornet Communication |consulté le=2021-11-30}}</ref>. Il enseigne auprès de plusieurs centres de formation, dont le Centre de formation au journalisme et aux médias<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=CFJM nouvelle formation « Communication Responsable » |url=https://www.jeanmariebornet.ch/actualites/cfjm-nouvelle-formation-communication-responsable/ |site=Jean-Marie Bornet Communication |consulté le=2021-11-30}}</ref> et le Centre valaisan de perfectionnement continu<ref>{{Lien web |titre=Communiquer face aux médias :: Perfectionnement et formation continue :: Valais |url=https://www.cvpc.ch/formation-continue/communiquer-face-medias.html |site=www.cvpc.ch |consulté le=2021-11-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Communication de crise :: Perfectionnement et formation continue :: Valais |url=https://www.cvpc.ch/formation-continue/communication-crise.html |site=www.cvpc.ch |consulté le=2021-11-30}}</ref>.


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Après son licenciement de la police, il lance sa propre agence de communication et sécurité<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Jean-Marie Bornet Communication – Votre performance, notre challenge |url=https://www.jeanmariebornet.ch/ |site=Jean-Marie Bornet Communication |consulté le=2021-11-30}}</ref>. Il enseigne auprès de plusieurs centres de formation, dont le Centre de formation au journalisme et aux médias<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=CFJM nouvelle formation « Communication Responsable » |url=https://www.jeanmariebornet.ch/actualites/cfjm-nouvelle-formation-communication-responsable/ |site=Jean-Marie Bornet Communication |consulté le=2021-11-30}}</ref> et le Centre valaisan de perfectionnement continu<ref>{{Lien web |titre=Communiquer face aux médias :: Perfectionnement et formation continue :: Valais |url=https://www.cvpc.ch/formation-continue/communiquer-face-medias.html |site=www.cvpc.ch |consulté le=2021-11-30}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Communication de crise :: Perfectionnement et formation continue :: Valais |url=https://www.cvpc.ch/formation-continue/communication-crise.html |site=www.cvpc.ch |consulté le=2021-11-30}}</ref>.
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=== Parcours politique ===
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Il lance le {{Date-|29.11.2016}} une formation politique indépendante<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Statuts {{!}} Rassemblement Citoyen Valais |url=https://www.rassemblement-citoyen-valais.ch/statuts/ |consulté le=2021-11-30}}</ref>, ni de gauche, ni de droite, le Rassemblement Citoyen Valais (RCV) et en devient le co-président{{Ref nec|date=30 novembre 2021}}. Le 21 décembre 2016, son parti le désigne candidat au [[Conseil d'État du canton du Valais|Conseil d'État valaisan]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Zoom sur Jean-Marie Bornet, candidat Rassemblement Citoyen Valais: “Servir plutôt que se servir” |url=https://canal9.ch/zoom-sur-le-conseil-detat-avec-jean-marie-bornet-candidat-sur-la-liste-rassemblement-citoyen-valais/ |site=Canal9 |consulté le=2021-11-30}}</ref>. Jean-Marie Bornet prend congé de son poste à la police cantonale valaisanne pour la durée de la campagne<ref name=":1" />. Lors du premier tour le {{Date-|5.3.2017}}, il arrive en avant-dernière position avec 17 389 voix, à 500&nbsp;voix du candidat des [[Les Verts (Suisse)|Verts]] et devançant de près de 600&nbsp;voix le deuxième candidat du [[Parti libéral-radical]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le trio PDC en tête devant les socialistes, Oskar Freysinger 6e |url=https://www.rts.ch/info/regions/valais/8436575-le-trio-pdc-en-tete-devant-les-socialistes-oskar-freysinger-6e.html |site=rts.ch |date=2017-03-05 |consulté le=2021-12-01}}</ref>. Il renonce à se présenter au deuxième tour<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Patrick Monay|titre=Jean-Marie Bornet renonce au 2e tour mais pas à la politique|périodique=Tribune de Genève|date=7.3.2017|issn=1010-2248|lire en ligne=https://www.tdg.ch/suisse/politique/rcv-truc-mettre/story/23127320|consulté le=2021-11-30}}</ref>.


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Le {{Date-|12.4.2017}}, le Conseil d'État valaisan prononce son licenciement pour avoir critiqué la justice et le programme de renforcement de la [[sécurité routière]] Via Sicura au cours de la campagne électorale<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Laurent Savary |titre=Licenciement de Jean-Marie Bornet: Esther Waeber-Kalbermatten répond aux critiques |url=https://nouvelliste.iomedia.ch/valais/valais-central/sierre-district/licenciement-de-jean-marie-bornet-esther-waeber-kalbermatten-repond-aux-critiques-664872 |site=lenouvelliste.ch |date=22.4.2017 |consulté le=2021-11-30}}</ref>. Interpellé au [[Grand Conseil du canton du Valais|Grand Conseil]] par des députés de différents partis<ref>{{Lien web |titre=2017.05_INT_6.0075_Licenciement de Jean-Marie Bornet_TRT |url=https://parlement.vs.ch/app/fr/document/79688 |site=parlement.vs.ch |date=8.5.2017 |consulté le=2021-11-30}}</ref>, le gouvernement maintient sa décision<ref>{{Lien web |prénom= |nom= |titre=Grand Conseil Canton du Valais - Jacques Melly - Réponse à l'interpellation urgente sur le licenciement de Jean-Marie Bornet |url=https://vs.recapp.ch/viewer/detail/2017-05-11-pm_22_1 |site=vs.recapp.ch |date=11.5.2017 |consulté le=2021-12-01}}</ref>. Son licenciement est confirmé en {{Date-|9.2018}} par le [[Tribunal cantonal (Valais)|Tribunal cantonal]] pour avoir violé ses devoirs professionnels. En {{Date-|8.2019}}, le [[Tribunal fédéral (Suisse)|Tribunal fédéral]] rejette définitivement le recours<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Licenciement définitif pour Jean-Marie Bornet, débouté par le Tribunal fédéral |url=https://www.rts.ch/info/regions/valais/10607606-licenciement-definitif-pour-jeanmarie-bornet-deboute-par-le-tribunal-federal.html |site=rts.ch |date=2019-08-02 |consulté le=2021-12-01}}</ref>.

Il est père de deux enfants<ref name=":4">{{Article|langue=fr|auteur1=Xavier Lambiel|titre=Le policier qui promet de bousculer les vieux partis|périodique=Le Temps|date=2016-10-07|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/suisse/policier-promet-bousculer-vieux-partis|consulté le=2021-12-01}}</ref> et habite à [[Basse-Nendaz]]<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |auteur=Chancellerie fédérale suisse |titre=Élection du Conseil national 2019 - Canton du Valais - Liste 31 Rassemblement Citoyen Valais - Bürgervereinigung Wallis |url=https://www.bk.admin.ch/bk/fr/home/politische-rechte/nationalratswahlen/nationalratswahlen-2019/ReferenzseiteNRW19.html |site=www.chf.admin.ch |consulté le=2021-12-01}}</ref>. Sa compagne travaille pour le quotidien valaisan [[Le Nouvelliste (Valais)|Le Nouvelliste]]<ref name=":4" />.

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== Parcours politique ==
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Il lance le {{Date-|29.11.2016}} une formation politique indépendante<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Statuts {{!}} Rassemblement Citoyen Valais |url=https://www.rassemblement-citoyen-valais.ch/statuts/ |consulté le=2021-11-30}}</ref>, ni de gauche, ni de droite, le Rassemblement Citoyen Valais (RCV) et en devient le co-président{{Ref nec|date=30 novembre 2021}}. Le 21 décembre 2016, son le désigne candidat au [[Conseil d'État du canton du Valais|Conseil d'État valaisan]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Zoom sur Jean-Marie Bornet, candidat Rassemblement Citoyen Valais: “Servir plutôt que se servir” |url=https://canal9.ch/zoom-sur-le-conseil-detat-avec-jean-marie-bornet-candidat-sur-la-liste-rassemblement-citoyen-valais/ |site=Canal9 |consulté le=2021-11-30}}</ref>. Jean-Marie Bornet prend congé de son poste à la police cantonale valaisanne pour la durée de la campagne<ref name=":1" />. Lors du premier tour le {{Date-|5.3.2017}}, il arrive en avant-dernière position avec 17 389 voix, à 500&nbsp;voix du candidat des [[Les Verts (Suisse)|Verts]] et devançant de près de 600&nbsp;voix le deuxième candidat du [[Parti libéral-radical]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le trio PDC en tête devant les socialistes, Oskar Freysinger 6e |url=https://www.rts.ch/info/regions/valais/8436575-le-trio-pdc-en-tete-devant-les-socialistes-oskar-freysinger-6e.html |site=rts.ch |date=2017-03-05 |consulté le=2021-12-01}}</ref>. Il renonce à se présenter au deuxième tour<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Patrick Monay|titre=Jean-Marie Bornet renonce au 2e tour mais pas à la politique|périodique=Tribune de Genève|date=7.3.2017|issn=1010-2248|lire en ligne=https://www.tdg.ch/suisse/politique/rcv-truc-mettre/story/23127320|consulté le=2021-11-30}}</ref>.

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=== Positionnement politique ===
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== Notes et références ==
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Jean-Marie Bornet
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Biographie
Naissance
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Jean-Marie Bornet, né en 1966 à Sion (originaire de Nendaz), est une personnalité politique valaisanne, fondateur du Rassemblement Citoyen Valais (RCV) en 2017.

Porte-parole de la police cantonale valaisanne, il est licencié en 2017 pour avoir tenu des propos jugés incompatibles avec sa fonction lors de sa campagne électorale pour le Conseil d'État.

Biographie

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Jean-Marie Bornet, dit « Jim »[1], naît en 1966[2] à Sion[3]. Originaire de Nendaz, il est le fils de Bernard Bornet, conseiller d'État valaisan démocrate-chrétien de 1981 à 1997[4],[5],[6],[7]. Il a un frère, Vincent Bornet, directeur de la chaîne de télévision valaisanne Canal 9 de 2010 à 2019[7],[8],[9].

Après un apprentissage de commerce chez Provins et son service militaire au sein des fusiliers de montagne, qui le mène jusqu'au grade de lieutenant-colonel, il entre en 1989 à l'école d'aspirant de la police cantonale valaisanne. Il étudie ensuite le droit à Université de Genève pendant deux ans avant de rejoindre la police cantonale valaisanne. Il en devient le chef de la communication en 2004[3],[1] et membre de l'état-major[10].

En , il est décoré du titre de chevalier de l'Ordre de la Couronne par l'ambassadeur de Belgique pour la conduite de la communication lors de l'accident tragique d'autocar survenu en 2012 à Sierre[11],[12].

Le , le Conseil d'État valaisan prononce son licenciement pour avoir critiqué la justice et le programme de renforcement de la sécurité routière Via Sicura au cours de sa campagne électorale pour le Conseil d'État[13]. Le RCV se déclare choqué par cette mesure[14],[15]. Une pétition en ligne réunissant 1 238 signatures et demandant sa réintégration est remise au gouvernement valaisan le [16],[17]. Interpellé au Grand Conseil par des députés de différents partis[18], le gouvernement maintient sa décision[19]. Son licenciement est confirmé en par le Tribunal cantonal, qui estime qu'il a « violé [...] ses devoirs professionnels ». En , le Tribunal fédéral rejette définitivement le recours, considérant qu'il a « a violé ses devoirs de service en tenant publiquement des propos irrespectueux à l’égard d’une juge de district et en mettant en cause l’intégrité du Ministère public »[20].

Après son licenciement de la police, il lance sa propre agence de communication et sécurité[21]. Il enseigne auprès de plusieurs centres de formation, dont le Centre de formation au journalisme et aux médias[22] et le Centre valaisan de perfectionnement continu[23],[24].

Chasseur et sportif, il a remporté à deux reprises la petite Patrouille des glaciers[1].

Il est père de deux enfants[7] et habite à Basse-Nendaz[25]. Sa compagne travaille pour le quotidien valaisan Le Nouvelliste[7].

Parcours politique

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Il lance le une formation politique indépendante[26], ni de gauche, ni de droite, le Rassemblement Citoyen Valais (RCV) et en devient le co-président[réf. nécessaire]. Le , son mouvement le désigne candidat au Conseil d'État valaisan[27]. Jean-Marie Bornet prend congé de son poste à la police cantonale valaisanne pour la durée de la campagne[5]. Lors du premier tour le , il arrive en avant-dernière position avec 17 389 voix, à 500 voix du candidat des Verts et devançant de près de 600 voix le deuxième candidat du Parti libéral-radical[28]. Il renonce à se présenter au deuxième tour[29].

En 2019, il est tête de liste du RCV pour l'élection au Conseil national[25],[30].

Positionnement politique

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Il se dit de centre-droit[7].

Notes et références

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  1. ↑ a b et c Pierre-André Sieber, « Bornet, ce candidat hors bornes » Accès payant, sur Arcinfo.ch, (consulté le )
  2. ↑ Pierre-André Sieber, « Bornet, ce candidat hors bornes », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ a et b Stéphanie Germanier, « Je serai au 2e tour, ça ne m’inspire pas de baisser mon pantalon », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne Accès payant)
  4. ↑ Stéphanie Germanier, « Jean-Marie Bornet: "Je serai au deuxième tour" », sur lenouvelliste.ch, (consulté le )
  5. ↑ a et b Xavier Lambiel, « Le Rassemblement Citoyen portera la candidature de Jean-Marie Bornet », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ (de) « Wallis: Neuer Farbtupfer in der Politlandschaft », sur Radio Rottu Oberwallis, (consulté le )
  7. ↑ a b c d et e Xavier Lambiel, « Le policier qui promet de bousculer les vieux partis », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ « Canal 9: Vincent Bornet nommé directeur », sur Agefi.com, (consulté le )
  9. ↑ Grégoire Baur, « Le directeur de Canal9 quitte un navire en difficulté », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ Grégoire Baur, « Le licenciement de l’ex-porte-parole de la police valaisanne Jean-Marie Bornet n’était pas abusif », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ Dino Auciello, « Drame de Sierre: les clés d’une gestion de crise exemplaire », sur Bilan, (consulté le )
  12. ↑ « Jean-Marie Bornet lâché aussi par Christian Varone », sur 20 minutes, (consulté le )
  13. ↑ Laurent Savary, « Licenciement de Jean-Marie Bornet: Esther Waeber-Kalbermatten répond aux critiques », sur lenouvelliste.ch, (consulté le )
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