« Godaille » : différence entre les versions
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La '''godaille''' est la partie de la pêche laissée par le patron pêcheur à ses [[Marin (profession)|marin]]s, (en plus de leur part, qui sera versée sur leur salaire, pour ceux qui travaillent à la part). |
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| auteur1=Nicolas de La Casinière |
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| titre=La godaille, trafic de poisson |
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| jour=19|mois=2|année=2003 |
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| lire en ligne=http://www.liberation.fr/societe/2003/02/19/la-godaille-trafic-de-poisson-ou-13e-mois-pour-matelots_431397 |
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| consulté le=14 novembre 2015 |
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* « godaille », dans certains langages populaires, est synonyme de « débauche de table et de boisson » ; le terme viendrait alors du néerlandais ''goed ale'' (« bonne bière »){{référence nécessaire}}. |
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Dans le [[patois charentais]], ''faire godaille'' signifie ''faire chabrot'', c'est-à-dire mélanger du vin à son reste de soupe. Le mot ''godaille'' n'a alors rien à voir directement avec le rebut de pêche. |
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* « faire godaille », en [[saintongeais]], signifie « faire [[chabrot]] », c'est-à-dire mélanger du vin à son reste de soupe. On peut le rapprocher alors du [[gascon]] ''[[goudale]]'', donné comme [[Métathèse (linguistique)|métathèse]] de « goulade », « goulée ». |
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:La tradition de godaille au sens de chabrot s'étend sur toute la façade maritime au sens large de l’[[Guyenne|ancienne Aquitaine]], et a pour origine possible la présence des Anglais du {{sp|XII|e|au|XV|e}}, ceux-ci étant réputés grands buveurs de bière (''good ale''){{référence nécessaire}}. |
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:Dans cet usage, le mot « godaille » n'est pas lié au rebut de la pêche. Peut-être faut-il y voir une sorte de mesure oubliée relative à la pêche, comme dans l'ancien français « code », « codal » (Godefroy), latin ''codicarii'', « bateliers », avec influence de godaille (bon repas, repas amélioré) ?{{refnec}} |
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* [[Godaille et Godasse]], bande dessinée créée par [[Raoul Cauvin]] et [[Jacques Sandron]] |
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== Voir aussi == |
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=== Articles connexes === |
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* [[Chabrot]] |
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{{Portail|maritime|gastronomie|pêche}} |
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[[Catégorie:Pêche]] |
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[[Catégorie:Tradition maritime]] |
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[[Catégorie:Expression de marins]] |
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La godaille est la partie de la pêche laissée par le patron pêcheur à ses marins (en plus de leur part, qui sera versée sur leur salaire, pour ceux qui travaillent à la part). Elle est normalement constituée par les poissons, coquillages, crustacés qui ne pourraient pas être normalement, du fait de leur qualité, présentés en criée[1].
Elle correspond parfois à un pourcentage précis de la pêche. La godaille est réglementée en poids. Elle peut faire l'objet d'un contrôle des affaires maritimes.
Il s'agit, à l'origine, du rebut ou des chutes. Le terme est parfois encore utilisé dans l'industrie mécanique.
Autres usages
[modifier | modifier le code]- « godaille », dans certains langages populaires, est synonyme de « débauche de table et de boisson » ; le terme viendrait alors du néerlandais goed ale (« bonne bière »)[réf. nécessaire].
- « faire godaille », en saintongeais, signifie « faire chabrot », c'est-à-dire mélanger du vin à son reste de soupe. On peut le rapprocher alors du gascon goudale, donné comme métathèse de « goulade », « goulée ».
- La tradition de godaille au sens de chabrot s'étend sur toute la façade maritime au sens large de l’ancienne Aquitaine, et a pour origine possible la présence des Anglais du XIIe au XVe siècle, ceux-ci étant réputés grands buveurs de bière (good ale)[réf. nécessaire].
- Dans cet usage, le mot « godaille » n'est pas lié au rebut de la pêche. Peut-être faut-il y voir une sorte de mesure oubliée relative à la pêche, comme dans l'ancien français « code », « codal » (Godefroy), latin codicarii, « bateliers », avec influence de godaille (bon repas, repas amélioré) ?[réf. nécessaire]
Autre
[modifier | modifier le code]- Godaille et Godasse, bande dessinée créée par Raoul Cauvin et Jacques Sandron
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nicolas de La Casinière, « La godaille, trafic de poisson », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
