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« Affaire Pascale Lecam » : différence entre les versions

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'''L'affaire Pascale Lecam''' est une affaire criminelle française dans laquelle, Pascale Lecam, 21 ans<ref>[http://users.skynet.be/dosscrim/n20/index.html Les meurtres de la N20: Affaire non résolue]</ref>, étudiante en gestion est trouvée, nue, torturée avec un tournevis, étranglée et le crâne fracassé à coups de pierre le {{date-|7 août 1983}} dans un champ à [[Bruyères-le-Châtel]]. À ce jour, l'auteur de ce crime n'a pas été identifié.
'''L'affaire Pascale Lecam''' est une affaire criminelle française dans laquelle, Pascale Lecam, , étudiante en gestion trouvée, nue, torturée avec un tournevis, étranglée et le crâne fracassé à coups de pierre le {{date-|7 août 1983}} dans un champ à [[Bruyères-le-Châtel]].


Pascale Lecam est considérée comme la quatrième victime des « [[Meurtres de la RN 20|Meurtres de la RN20]] »<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Jean |nom=Arca |titre=L'étrangleur de la RN20 : la condamnation d'un ancien suspect va-t-elle réveiller la justice ? |url=https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/meurtres-de-la-rn20-la-condamnation-d-un-ancien-suspect-va-t-elle-reveiller-la-justice |site=www.marianne.net |date=2024-10-20 |consulté le=2024-11-01}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les meurtres oubliés de la RN20 |url=https://www.lejdd.fr/societe/les-meurtres-oublies-de-la-rn20-72263 |site=lejdd.fr |date=2008-03-17 |consulté le=2024-11-01}}</ref>.
== Biographie ==


== Biographie ==
== Les faits et l'enquête ==
== Les faits et l'enquête ==
Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes<ref>[https://www.ouest-france.fr/vingt-six-ans-apres-quatre-meurtres-non-resolus-443390 « Vingt-six ans après, quatre meurtres non résolus »] Article publié le 27 septembre 2013 dans ''[[Ouest-France]]''</ref> :
Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes<ref>[https://www.ouest-france.fr/vingt-six-ans-apres-quatre-meurtres-non-resolus-443390 « Vingt-six ans après, quatre meurtres non résolus »] ''[[Ouest-France]]''</ref> :
* l'[[affaire Michèle Couturat]],
* l'[[affaire Michèle Couturat]]
* l'[[affaire Sylvie Le Helloco]],
* l'[[affaire Sylvie Le Helloco]]
* et l'[[affaire Christine Devauchelle]].
* et l'[[affaire Christine Devauchelle]].
Les enquêteurs envisagent l'existence d'un [[tueur en série]] sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et [[Arpajon]], surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 ».
Les enquêteurs envisagent l'existence d'un [[tueur en série]] sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et [[Arpajon]], surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 ».

== d'ADN ==
Comme le veut la procédure, tous les scellés avaient été détruits après chaque instruction, à l'exception de trois mouchoirs jetables, souillés par des traces de sperme, retrouvés près du corps de la victime<ref>[https://www.20minutes.fr/france/326461-20090515-suspect-identifie-trente-ans-plus-tard-traces-sperme Un suspect identifié trente ans plus tard par des traces de sperme]</ref>. En 2008, des prélévements d'ADN sur ces mouchoirs, permettent de relancer l'enquête<ref>[https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Quatre-crimes-et-un-ADN-trente-ans-apres-235108-3244682 Quatre crimes et un ADN, trente ans après]</ref>.


Cette empreinte génétique, grâce au [[Fichier national automatisé des empreintes génétiques]] (FNAEG), mène à un né en 1963, âgé de 46 ans au moment de son arrestation), sans profession, gravitant dans les milieux nomades des ferrailleurs<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2009/05/16/607555-arrete-26-ans-apres-les-meurtres.html Arrêté 26 ans après les meurtres]</ref>, petit délinquant condamné pour divers faits de violences, et qui a fréquenté le pub du Quartier latin, à Paris, où , a été vue vivante pour la dernière fois le samedi {{date-|6 août 1983}}.
== Prélévements d'ADN ==
Comme le veut la procédure, tous les scellés avaient été détruits après chaque instruction, à l'exception de trois mouchoirs jetables, souillés par des traces de sperme, retrouvés près du corps de la victime<ref>[https://www.20minutes.fr/france/326461-20090515-suspect-identifie-trente-ans-plus-tard-traces-sperme Un suspect identifié trente ans plus tard par des traces de sperme]</ref>. En 2008, des prélévements d'ADN sur ces mouchoirs, permettent de relancer l'enquête<ref>[https://www.lejdd.fr/Societe/Faits-divers/Quatre-crimes-et-un-ADN-trente-ans-apres-235108-3244682 Quatre crimes et un ADN, trente ans après]</ref>.


D'après Jean-François Pascal, le procureur de la République d', si des éléments permettent de suspecter l'individu, le fait que son ADN ait été retrouvé ne constitue pas une preuve de son implication. Les faits étant couverts par la prescription, le suspect a donc été relâché<ref>[https://www.ouest-france.fr/lhomme-suspecte-du-meurtre-dune-bretonne-en-1983-ete-libere-442411 L'homme suspecté du meurtre d'une bretonne en 1983 a été libéré]</ref>.
Cette empreinte génétique, grâce au [[Fichier national automatisé des empreintes génétiques]] (FNAEG), mène à un homme né en 1963, âgé de 46 ans au moment de son arrestation), sans profession, gravitant dans les milieux nomades des ferrailleurs<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2009/05/16/607555-arrete-26-ans-apres-les-meurtres.html Arrêté 26 ans après les meurtres]</ref>, petit délinquant condamné pour divers faits de violences, et qui a fréquenté le pub du Quartier latin, à Paris, où l’étudiante, a été vue vivante pour la dernière fois le samedi {{date-|6 août 1983}}.


En octobre 2024, le journal ''Marianne'' révèle que Philippe L. a été condamné pour viol en mars 2024 dans une autre affaire<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Jean |nom=Arca |titre=L'étrangleur de la RN20 : la condamnation d'un ancien suspect va-t-elle réveiller la justice ? |url=https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/meurtres-de-la-rn20-la-condamnation-d-un-ancien-suspect-va-t-elle-reveiller-la-justice |site=www.marianne.net |date=2024-10-20 |consulté le=2024-10-25}}</ref>.
D'après Jean-François Pascal, le procureur de la République d'Evry, si des éléments permettent de suspecter l'individu, le fait que son ADN ait été retrouvé ne constitue "pas une preuve" de son implication. Les faits étant couverts par la prescription, le suspect a donc été relâché<ref>[https://www.ouest-france.fr/lhomme-suspecte-du-meurtre-dune-bretonne-en-1983-ete-libere-442411 L'homme suspecté du meurtre d'une bretonne en 1983 a été libéré]</ref>.


== Références ==
== ==
{{Références}}
<references/>


== Bibliographie ==
== ==
=== Articles connexes ===
* Solène Haddad, [https://books.google.fr/books?id=nz8qPJgojt4C&pg=PT1&dq=affaires+criminelles+inexpliqu%C3%A9es&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiKwrjVnIDLAhWC0hoKHcAWC9QQ6AEIITAB#v=onepage&q=affaires%20criminelles%20inexpliqu%C3%A9es&f=false ''Affaires criminelles inexpliquées''], City Editions, {{date-|29 mai 2013}}, {{ISBN|978-2-824-60304-9}}, chapitre « Le sadique de la RN20 ».
* [[Liste d'affaires criminelles françaises]]


=== Bibliographie ===
== Documentaire télévisé ==
* Solène Haddad, [https://books.google.fr/books?id=nz8qPJgojt4C&pg=PT1 ''Affaires criminelles inexpliquées''], City Editions, {{date-|29 mai 2013}}, {{ISBN|978-2-824-60304-9}}, chapitre « Le sadique de la RN20 ».
* « Le mystère des meurtres de la RN20 » le 7, 11, 16, 20 et {{date-|28 décembre 2012}}, 6, 13 et {{date-|22 septembre}}, 2 et {{date-|9 octobre 2014}} dans ''Les faits Karl Zéro'' sur [[13ème rue|{{13e}} rue]].


== Émission radiophonique ==
== ==
* « L'affaire des meurtres en série sur la RN 20 » le {{date-|20 septembre 2010}} dans ''[[L'Heure du crime (émission de radio)|L'Heure du crime]]'' de [[Jacques Pradel]] sur [[RTL]].
* « des meurtres la » le {{date-| }} dans '' '' [[ ]].


== Article connexe ==
== ==
* « L'affaire des meurtres en série sur la RN 20 » le {{date-|20 septembre 2010}} dans ''[[L'Heure du crime (émission de radio)|L'Heure du crime]]'' de [[Jacques Pradel (journaliste)|Jacques Pradel]], sur [[RTL]].
* [[Liste d'affaires criminelles françaises]]


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[[Catégorie:Meurtre non résolu]]
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[[Catégorie:Violence contre les femmes en France]]
[[Catégorie:Violence contre les femmes en France]]
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Dernière version du 1 novembre 2024 à 20:08

Affaire Lecam
Titre Affaire Pascale Lecam
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Enlèvement et assassinat
Pays Drapeau de la France France
Ville Bruyères-le-Châtel
Date
Nombre de victimes 1 : Pascale Lecam
Jugement
Statut Affaire non résolue

L'affaire Pascale Lecam est une affaire criminelle française non élucidée dans laquelle, Pascale Lecam, vingt et un ans, étudiante en gestion a été trouvée, nue, torturée avec un tournevis, étranglée et le crâne fracassé à coups de pierre, le , dans un champ à Bruyères-le-Châtel.

Pascale Lecam est considérée comme la quatrième victime des « Meurtres de la RN20 »[1],[2].

Les faits et l'enquête

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Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes[3] :

Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et Arpajon, en France, surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 ».

Prélèvements d'ADN

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Comme le veut la procédure, tous les scellés avaient été détruits après chaque instruction, à l'exception de trois mouchoirs jetables, souillés par des traces de sperme, retrouvés près du corps de la victime[4]. En 2008, des prélévements d'ADN sur ces mouchoirs, permettent de relancer l'enquête[5].

Cette empreinte génétique, grâce au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), mène à un certain Philippe L.[6], né en 1963, âgé de 46 ans au moment de son arrestation), sans profession, gravitant dans les milieux nomades des ferrailleurs[7], petit délinquant condamné pour divers faits de violences, et qui a fréquenté le pub du quartier latin, à Paris, où Pascale, a été vue vivante pour la dernière fois le samedi .

D'après Jean-François Pascal, le procureur de la République d'Évry, si des éléments permettent de suspecter l'individu, le fait que son ADN ait été retrouvé ne constitue « pas une preuve » de son implication. Les faits étant couverts par la prescription, le suspect a donc été relâché[8].

En octobre 2024, le journal Marianne révèle que Philippe L. a été condamné pour viol en mars 2024 dans une autre affaire[9].

Notes et références

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Articles connexes

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Bibliographie

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Documentaire télévisé

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  • « Le mystère des meurtres de la RN20 » le dans Les faits Karl Zéro sur 13e rue.

Émission radiophonique

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