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« Turbomeca Astazou » : différence entre les versions

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| légende = Turbomeca Astazou II AF d'un [[hélicoptère]] [[SNCASE SE.3130 Alouette II|SA.318C ''Alouette II'']] de la ''[[Heeresfliegertruppe]]''.
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Le '''Turbomeca ''Astazou''''' est une lignée de [[turbomoteur]]s [[France|français]] à grand succès, déclinés en versions [[turbine à gaz|turbines à gaz]] ou [[turbopropulseur]]s<ref name="Flight_1" >{{article |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=https://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1973/1973%20-%200039.html |titre=Turbine Engines of the World |passage=29 |jour=4 |mois=janvier |année=1973 |numéro=3330 |volume=103}}</ref>{{,}}<ref name="Flight1978">{{lien web |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=http://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1978/1978%20-%200054.html |titre=International Turbine Engine Directory : Turbomeca Astazou |passage=66 |jour=7 |mois=janvier |année=1978 |numéro=3590 |volume=113}}</ref>. L'ingénieur essentiellement responsable de son développement était G. Sporer.
Le '''Turbomeca ''Astazou''''' est une lignée de [[turbomoteur]]s [[France|français]] à grand succès, déclinés en versions [[turbine à gaz|turbines à gaz]] ou [[turbopropulseur]]s<ref name="Flight_1" >{{article |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=https://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1973/1973%20-%200039.html |titre=Turbine Engines of the World |passage=29 |jour=4 |mois=janvier |année=1973 |numéro=3330 |volume=103}}</ref>{{,}}<ref name="Flight1978">{{lien web |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=http://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1978/1978%20-%200054.html |titre=International Turbine Engine Directory : Turbomeca Astazou |passage=66 |jour=7 |mois=janvier |année=1978 |numéro=3590 |volume=113}}</ref>. L'ingénieur essentiellement responsable de son développement était G. Sporer.


Comme d'habitude avec les moteurs Turbomeca de cette époque, celui-ci reçut le nom de deux sommets des [[Pyrénées]]. Une version simplifiée fut construite par [[Agusta]], le '''Turbomeca-Agusta TA.230'''.
Comme d'habitude avec les moteurs Turbomeca de cette époque, celui-ci reçut le nom de deux sommets des [[Pyrénées]]. Une version simplifiée fut construite par [[Agusta]], le '''Turbomeca-Agusta TA.230'''.
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La version d'origine avait une masse de {{unité|110|kg}} et développait une puissance de {{unité|320|ch}} ({{unité|240|kW}}) à une vitesse de rotation de {{unité|40000|tr/min}}. Mis en route pour la première fois en [[1957]], il fut admis au service actif {{date|29|mai|1961|en aéronautique}}, après une séquence de tests de {{unité|150|heures}}.
La version d'origine avait une masse de {{unité|110|kg}} et développait une puissance de {{unité|320|ch}} ({{unité|240|kW}}) à une vitesse de rotation de {{unité|40000|tr/min}}. Mis en route pour la première fois en [[1957]], il fut admis au service actif {{date|29|mai|1961|en aéronautique}}, après une séquence de tests de {{unité|150|heures}}.


La conception de base de l’''Astazou'' monocorps était constituée d'un compresseur à deux étages, le premier étant [[Compresseur axial|axial]] et le deuxième [[Compresseur centrifuge|centrifuge]]. Il possédait une [[chambre de combustion]] annulaire, de laquelle les gaz de combustion se dirigeaient vers une [[turbine]] axiale à trois étages. Le régime de fonctionnement maximal fut ultérieurement porté à {{unité|43500|tr/min}}.
La conception de base de l’''Astazou'' monocorps un compresseur à deux étages, le premier étant [[Compresseur axial|axial]] et le deuxième [[Compresseur centrifuge|centrifuge]]. Il possédait une [[chambre de combustion]] annulaire, de laquelle les gaz de combustion se dirigeaient vers une [[turbine]] axiale à trois étages. Le régime de fonctionnement maximal fut ultérieurement porté à {{unité|43500|tr/min}}.


La version ''Astazou IIA'' fut dérivée de l’''Astazou'' original pour être utilisée par des [[hélicoptère]]s. En [[1993]], on dénombrait {{nombre|2200|exemplaires}} produits de ce moteur, et il était toujours sur les chaînes de montage en [[2007]]. Toutefois, beaucoup d'appareils équipées de ce moteur, en particulier les plus lourds, se sont désormais tournés vers des machines plus puissantes.
La version ''Astazou IIA'' fut dérivée de l’''Astazou'' original pour être utilisée par des [[hélicoptère]]s. En [[1993]], on dénombrait {{nombre|2200|exemplaires}} produits de ce moteur, et il était toujours sur les chaînes de montage en [[2007]]. Toutefois, beaucoup d'appareils de ce moteur, en particulier les plus lourds, des plus .


Les [[turbomoteur]]s de série étaient dotées d'une boîte à engrenages réducteurs à l'avant de l'entrée d'air, qui réduisaient la vitesse de rotation de l'[[Hélice aérienne|hélice]] à {{formatnum:1800}}, {{formatnum:2080}}, {{formatnum:2200}} ou {{unité|2400|tr/min}}, ou {{unité|6000|tr/min}} pour la version à hélicoptères. Le moteur se contrôlait automatiquement, le pilote n'ayant qu'à sélectionner la vitesse de rotation désirée.
Les [[turbomoteur]]s de série étaient d'une boîte à engrenages réducteurs à l'avant de l'entrée d'air, qui réduisaient la vitesse de rotation de l'[[Hélice |hélice]] à {{formatnum:1800}}, {{formatnum:2080}}, {{formatnum:2200}} ou {{unité|2400|tr/min}}, ou {{unité||tr/min}} pour la version . Le moteur se contrôlait automatiquement, le pilote n'ayant qu'à sélectionner la vitesse de rotation désirée.


=== Les évolutions au fil des années ===
=== Les évolutions au fil des années ===
À partir de l’''Astazou X'', le moteur reçut un second étage de compresseur axial<ref name="Flight_1" />. Cette version était celle du [[Potez 840]]. Les ''Astazou XIV'' et ''XVI'' furent également rendus disponibles sur le marché par ''Rolls-Royce Turbomeca International Ltd.'' respectivement sous les désignations '''AZ14''' et '''AZ16'''. La puissance fut constamment augmentée avec les années qui passèrent, l’''Astazou XVIIIA'' équipant le prototype SA.360-001 du [[Sud-Aviation SA365 Dauphin#Développement|SA.360 ''Dauphin'']] développant {{unité|1050|ch}}. L’''Astazou XX'' reçut un troisième étage de compresseur axial<ref name="Flight_2">{{article |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=https://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1979/1979%20-%200136.html |titre=International Turbine Engine Directory |passage=134 |jour=13 |mois=janvier |année=1979 |numéro=3643 |volume=115}}</ref>, améliorant encore le taux de compression et permettant d'atteindre la puissance de {{unité|1460|ch}} ({{unité|1075|kW}}) désirée pour une utilisation comme [[turbopropulseur]]. Le dérivé ''XXB'', utilisé dans le [[Sud-Aviation SA365 Dauphin#Les versions|SA.361H ''Dauphin'']] monomoteur, avait une puissance de {{unité|1418|ch}} ({{unité|1043|kW}}).
À partir de l’''Astazou X'', le moteur reçut un second étage de compresseur axial<ref name="Flight_1" />. Cette version était celle du [[Potez 840]]. Les ''Astazou XIV'' et ''XVI'' furent également rendus disponibles sur le marché par ''Rolls-Royce Turbomeca International Ltd.'' respectivement sous les désignations '''AZ14''' et '''AZ16'''. La puissance fut constamment augmentée avec les années qui , l’''Astazou XVIIIA'' équipant le prototype SA.360-001 du [[Sud-Aviation SA365 Dauphin#Développement|SA.360 ''Dauphin'']] développant {{unité|1050|ch}}. L’''Astazou XX'' reçut un troisième étage de compresseur axial<ref name="Flight_2">{{article |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=https://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1979/1979%20-%200136.html |titre=International Turbine Engine Directory |passage=134 |jour=13 |mois=janvier |année=1979 |numéro=3643 |volume=115}}</ref>, améliorant encore le taux de compression et permettant d'atteindre la puissance de {{unité|1460|ch}} ({{unité|1075|kW}}) désirée pour une utilisation comme [[turbopropulseur]]. Le dérivé ''XXB'', utilisé dans le [[Sud-Aviation SA365 Dauphin#Les versions|SA.361H ''Dauphin'']] monomoteur, avait une puissance de {{unité|1418|ch}} ({{unité|1043|kW}}).


== Caractéristiques techniques : Exemple de l’''Astazou XVI'' ==
== Caractéristiques techniques : Exemple de l’''Astazou XVI'' ==
L'entrée d'air située derrière le boîtier d'engrenages<ref name="Flight_1" /> utilise un système de dégivrage fonctionnant à l'air chaud. Les deux étages [[Compresseur axial|axiaux]] du compresseur sont des [[Disque aubagé monobloc|disques aubagés monoblocs]] (ou « ''blisk'' », en anglais), et sont toujours suivi de l'étage centrifuge<ref name="Flight_1" />. L'arbre central est en mouvement sur des [[Roulement mécanique|roulements à billes]].
L'entrée d'air située derrière le boîtier d'engrenages<ref name="Flight_1" /> utilise un système de dégivrage fonctionnant à l'air chaud. Les deux étages [[Compresseur axial|axiaux]] du compresseur sont des [[Disque aubagé monobloc|disques aubagés monoblocs]] (ou « ''blisk'' », en anglais), et sont toujours de l'étage centrifuge<ref name="Flight_1" />. L'arbre central est en mouvement sur des [[Roulement mécanique|roulements à billes]].


Le flux d'air à travers la [[chambre de combustion]] suit un cheminement « en S », le [[carburant]] étant ajouté de façon centrifuge par un disque atomiseur rotatif.
Le flux d'air à travers la [[chambre de combustion]] suit un cheminement « en S », le [[carburant]] étant ajouté de façon centrifuge par un disque atomiseur rotatif.
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Les ailettes des trois étages de [[turbine]]<ref name="Flight_1" />, également conçus selon la technique des [[Disque aubagé monobloc|disques aubagés monoblocs]], sont refroidies par de l'air venant de l'intérieur du moteur. La [[tuyère]] est installée avec un cône intérieur.
Les ailettes des trois étages de [[turbine]]<ref name="Flight_1" />, également conçus selon la technique des [[Disque aubagé monobloc|disques aubagés monoblocs]], sont refroidies par de l'air venant de l'intérieur du moteur. La [[tuyère]] est installée avec un cône intérieur.


Les systèmes auxiliaires sont fixés sur une plaque-support derrière l'entrée d'air, qui possède également les connexions nécessaires pour la génératrice/démarreur de mise en route du moteur, les pompes à [[Huile moteur|huile]] et carburant, le système de contrôle de régime moteur et le [[tachymètre]]. Il y a également d'autres prises pour un générateur de courant alternatif et une pompe hydraulique. Le moteur complet est maintenu en seulement trois points : deux tourillons à l'avant gauche et droite du carénage de turbine, le troisième étant situé sous le ventre à l'arrière du moteur. Le contrôle de vitesse est effectué automatiquement en régulant l'injection de carburant. Un régulateur thermique peut accepter de légers surrégimes mais sur de courtes périodes.
Les systèmes auxiliaires sont fixés sur une plaque-support derrière l'entrée d'air, qui possède également les connexions nécessaires pour la génératrice/démarreur de mise en route du moteur, les pompes à [[Huile moteur|huile]] et carburant, le système de contrôle de régime moteur et le [[tachymètre]]. Il y a également d'autres prises pour un générateur de courant alternatif et une pompe hydraulique. Le moteur complet est maintenu en seulement trois points : deux tourillons à l'avant gauche et droite du carénage de turbine, le troisième étant situé sous le ventre à l'arrière du moteur. Le contrôle de vitesse est effectué automatiquement en régulant l'injection de carburant. Un régulateur thermique peut accepter de légers surrégimes mais sur de courtes périodes.


[[Fichier:Turbomeca Astazou II - Musée Safran.jpg|vignette|centre|upright=2.2|Un turbomoteur ''Astazou II'' en coupe, exposé au musée Safran, en 2015.]]
[[Fichier:Turbomeca Astazou II - Musée Safran.jpg|vignette|centre|upright=2.2|Un turbomoteur ''Astazou II'' en coupe, exposé au musée Safran, en 2015.]]
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* {{Lien|langue=en|trad=Handley Page Jetstream|fr=Handley Page Jetstream|texte=Handley Page ''Jetstream 2''}}<ref name="Flight_2" /> : Deux ''Astazou XVI C2'' de {{unité|965|ch}} ({{unité|720|kW}}). Leur compacité, leur consommation maîtrisée et leur poids contenu a permis aux ''Astazou'' d'être choisis à la place de moteurs célèbres tels que les [[Pratt & Whitney Canada PT6#Le turbopropulseur : Le PT6A|Pratt & Whitney PT-6A]], [[Garrett TPE331]] ou [[Rolls-Royce Gnome|Bristol Siddeley ''Gnome'']]<ref name="Flight_3">{{article |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=https://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1967/1967%20-%200756.html |titre=Hanfley Page Jestream : Specifications |passage=738 |jour=11 |mois=mai |année=1967 |numéro=3035 |volume=91}}</ref> ;
* {{Lien|langue=en|trad=Handley Page Jetstream|fr=Handley Page Jetstream|texte=Handley Page ''Jetstream 2''}}<ref name="Flight_2" /> : Deux ''Astazou XVI C2'' de {{unité|965|ch}} ({{unité|720|kW}}). Leur compacité, leur consommation maîtrisée et leur poids contenu a permis aux ''Astazou'' d'être choisis à la place de moteurs célèbres tels que les [[Pratt & Whitney Canada PT6#Le turbopropulseur : Le PT6A|Pratt & Whitney PT-6A]], [[Garrett TPE331]] ou [[Rolls-Royce Gnome|Bristol Siddeley ''Gnome'']]<ref name="Flight_3">{{article |langue=en |format=pdf |périodique=[[Flight International]] magazine |éditeur=Flight Global/Archives |lire en ligne=https://www.flightglobal.com/pdfarchive/view/1967/1967%20-%200756.html |titre=Hanfley Page Jestream : Specifications |passage=738 |jour=11 |mois=mai |année=1967 |numéro=3035 |volume=91}}</ref> ;
* [[Mitsubishi MU-2]] : Deux ''Astazou IIK'' de {{unité|715|ch}} ({{unité|525.8|kW}}) ;
* [[Mitsubishi MU-2]] : Deux ''Astazou IIK'' de {{unité|715|ch}} ({{unité|525.8|kW}}) ;
* {{Lien|langue=en|trad=Nord Noralpha|fr=Nord Noralpha|texte=S.F.E.R.M.A.-Nord 1100 Noralpha}} : Un ''Astazou II'' de {{unité|545|ch}} ({{unité|406|kW}}) ;
* Nord Noralpha|S.F.E.R.M.A.-Nord 1100 Noralpha : Un ''Astazou II'' de {{unité|545|ch}} ({{unité|406|kW}}) ;
* [[Pilatus PC-6|Pilatus PC-6/A ''Turbo-Porter'']] :
* [[Pilatus PC-6|Pilatus PC-6/A ''Turbo-Porter'']] :
** PC-6/A ''Turbo-Porter'' : Un ''Astazou IIE'' ou ''IIG'' de {{unité|523|ch}} ({{unité|390|kW}}), 35 exemplaires construits ;
** PC-6/A ''Turbo-Porter'' : Un ''Astazou IIE'' ou ''IIG'' de {{unité|523|ch}} ({{unité|390|kW}}), 35exemplaires construits ;
** PC-6/A1 ''Turbo-Porter'' : Un ''Astazou XII'' de {{unité|573|ch}} ({{unité|427|kW}}), 6 exemplaires construits ;
** PC-6/A1 ''Turbo-Porter'' : Un ''Astazou XII'' de {{unité|573|ch}} ({{unité|427|kW}}), 6exemplaires construits ;
** PC-6/A2 ''Turbo-Porter'' : Un ''Astazou XIVE'' ou ''IIG'' de {{unité|573|ch}} ({{unité|427|kW}}), 1 exemplaire construit ;
** PC-6/A2 ''Turbo-Porter'' : Un ''Astazou XIVE'' ou ''IIG'' de {{unité|573|ch}} ({{unité|427|kW}}), 1 exemplaire construit ;
* [[Potez 840]] : Quatre ''Astazou II'' de {{unité|573|ch}} ({{unité|427|kW}}) ;
* [[Potez 840]] : Quatre ''Astazou II'' de {{unité|573|ch}} ({{unité|427|kW}}) ;
* [[Potez 840|Potez 842]] : Quatre ''Astazou XII de {{unité|600|ch}} ({{unité|447|kW}}) ;
* [[Potez 840|Potez 842]] : Quatre ''Astazou XII de {{unité|600|ch}} ({{unité|447|kW}}) ;
* [[Beechcraft Baron#Le Beechcraft-SFERMA Marquis|SFERMA SF-60 Marquis]] : Deux ''Astazou X'' de {{unité|600|ch}} ({{unité|441.24|kW}}) ;
* [[Beechcraft Baron#Le Beechcraft-SFERMA Marquis|SFERMA SF-60 Marquis]] : Deux ''Astazou X'' de {{unité|600|ch}} ({{unité|441.24|kW}}) ;
* [[Beechcraft Baron#Le Beechcraft-SFERMA Marquis|SFERMA PD-146 Marquis]] : Deux ''Astazou IIA'' de {{unité|530|ch}} ({{unité|389.76|kW}}) ;
* [[Beechcraft Baron#Le Beechcraft-SFERMA Marquis|SFERMA PD-146 Marquis]] : Deux ''Astazou IIA'' de {{unité|530|ch}} ({{unité|389.76|kW}}) ;
* [[Short Skyvan|Short SC.7 ''Skyvan'' series II]] : Deux ''Astazou XII'' de {{unité|520|ch}} ({{unité|332.41|kW}}) ;
* [[Short Skyvan|Short SC.7 ''Skyvan'' series II]] : Deux ''Astazou XII'' de {{unité|520|ch}} ({{unité|332.41|kW}}) ;
* {{Lien|langue=en|trad=SIPA Antilope|fr=SIPA S.251 Antilope|texte=SIPA S-2510 ''Antilope''}} : Un ''Astazou X'' de {{unité|665|ch}} ({{unité|495|kW}}) ;
* {{Lien|langue=en|trad=SIPA Antilope|fr=SIPA S.251 Antilope|texte=SIPA S-2510 ''Antilope''}} : Un ''Astazou X'' de {{unité|665|ch}} ({{unité|495|kW}}) ;
* [[IAI Arava]] : Deux ''Astazou XIV'' de {{unité|850|ch}} ({{unité|630|kW}}) ;
* [[IAI Arava]] : Deux ''Astazou XIV'' de {{unité|850|ch}} ({{unité|630|kW}}) ;
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* [[SNCASE SE.3130 Alouette II|SNCASE SA.318C ''Alouette II'' Astazou]]<ref name="Flight_1" /> : Un ''Astazou IIA'' de {{unité|554|ch}} ({{unité|413|kW}}), détaré à {{unité|360|ch}} ({{unité|264.7|kW}}) ;
* [[SNCASE SE.3130 Alouette II|SNCASE SA.318C ''Alouette II'' Astazou]]<ref name="Flight_1" /> : Un ''Astazou IIA'' de {{unité|554|ch}} ({{unité|413|kW}}), détaré à {{unité|360|ch}} ({{unité|264.7|kW}}) ;
* [[Sud-Aviation SA316 Alouette III|Sud-Aviation SA.319B ''Alouette III'']]<ref name="Flight_1" /> : Un ''Astazou XIV'' de {{unité|870|ch}} ({{unité|649|kW}}), détaré à {{unité|660|ch}} ({{unité|447|kW}}) ;
* [[Sud-Aviation SA316 Alouette III|Sud-Aviation SA.319B ''Alouette III'']]<ref name="Flight_1" /> : Un ''Astazou XIV'' de {{unité|870|ch}} ({{unité|649|kW}}), détaré à {{unité|660|ch}} ({{unité|447|kW}}) ;
* [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle]]<ref name="Flight_1" />{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |url=http://www.army.mod.uk/equipment/23289.aspx |titre=Gazelle |éditeur=British Army |site=http://www.army.mod.uk/ |consulté le=7 décembre 2016}}</ref> :
* [[Sud-Aviation SA340/341/342 Gazelle]]<ref name="Flight_1" />{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |url=http://www.army.mod.uk/equipment/23289.aspx |titre=Gazelle |éditeur=British Army |site=army.mod.uk |consulté le=7 décembre 2016}}</ref> :
** SA.341.1001 (premier exemplaire) : Un ''Astazou IIIA'' ;
** SA.341.1001 (premier exemplaire) : Un ''Astazou IIIA'' ;
** SA.341B et C : Un ''Astazou IIIN2'' ;
** SA.341B et C : Un ''Astazou IIIN2'' ;
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** SA.341H : Un ''Astazou IIIB'' ;
** SA.341H : Un ''Astazou IIIB'' ;
** SA.342J, K, L et M : Un ''Astazou XIV'' de {{unité|870|ch}} ({{unité|649|kW}}).
** SA.342J, K, L et M : Un ''Astazou XIV'' de {{unité|870|ch}} ({{unité|649|kW}}).
* [[Agusta A.105]] : Un Turbomeca-Agusta TA-230 de {{unité|275|ch}} ({{unité|205|kW}}) ;
* [[Agusta A.105]] : Un Turbomeca-Agusta TA-230 de {{unité|275|ch}} ({{unité|205|kW}}) ;
* [[Agusta A.106]] : Un Turbomeca-Agusta TA-230 de {{unité|300|ch}} ({{unité|224|kW}}) ;
* [[Agusta A.106]] : Un Turbomeca-Agusta TA-230 de {{unité|300|ch}} ({{unité|224|kW}}) ;
* [[Agusta A.115]] : Un ''Astazou II'' de {{unité|480|ch}} ({{unité|360|kW}}) ;
* [[Agusta A.115]] : Un ''Astazou II'' de {{unité|480|ch}} ({{unité|360|kW}}) ;
* [[Sud-Aviation SA365 Dauphin#Les versions|Sud-Aviation SA.365 ''Dauphin'']] :
* [[Sud-Aviation SA365 Dauphin#Les versions|Sud-Aviation SA.365 ''Dauphin'']] :
** SA.360C : Un ''Astazou XVIIIA'' de {{unité|1050|ch}} ({{unité|783|kW}}) ;
** SA.360C : Un ''Astazou XVIIIA'' de {{unité|1050|ch}} ({{unité|783|kW}}) ;
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** SA.361H : Un ''Astazou XX'' de {{unité|1300|ch}} ({{unité|696|kW}})<ref name="Flight_2" />.
** SA.361H : Un ''Astazou XX'' de {{unité|1300|ch}} ({{unité|696|kW}})<ref name="Flight_2" />.
* [[Déchaux Hélicop-Jet]] : Un ''Astazou II''.
* [[Déchaux Hélicop-Jet]] : Un ''Astazou II''.

=== Navires ===
* [[Chasseur de mines]] de {{Classe|Tripartite}} : Trois ''Astazou IVM1'' ;
* [[Porte-avions]] {{Navire|Charles de Gaulle|porte-avions}} : ''Astazou IVM3''<ref>{{Lien web |titre=Maintien en condition opérationnelle des turbines à gaz Astazou des CMT et du porte-avions Charles De Gaulle |url=https://centraledesmarches.com/marches-publics/Brest-MARINE-DCSSF-DSSFBrest-Maintien-en-condition-operationnelle-des-turbines-a-gaz-Astazou-des-CMT-et-du-porte-avions-Charles-De-Gaulle/1550014 |date=11 juin 2015 |site=lacentraledesmarches.com |auteur institutionnel=[[Bulletin officiel des annonces de marchés publics]] |consulté le=6 mars 2021|brisé le = 2024-02-14}}.</ref>.

=== Trains ===
* [[Rame à turbine à gaz]] (SNCF) : Deux ''Astazou IVA'' ({{unité|320 kW}}).


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Palette|Moteurs Turboméca}}
{{Palette|Moteurs Turboméca}}
{{Portail|aéronautique|France}}
{{Portail|aéronautique|France}}


[[Catégorie:Turbomoteur]]
[[Catégorie:Turbomoteur]]

Dernière version du 13 juillet 2024 à 15:12

Turbomeca Astazou
(caract. Astazou IIA)
Vue du moteur
Turbomeca Astazou II AF d'un hélicoptère SA.318C Alouette II de la Heeresfliegertruppe.

Constructeur Turbomeca
Premier vol
Utilisation Aerospatiale Gazelle
IA 58 Pucará
Caractéristiques
Type Turbomoteur[1] à usages multiples
Longueur 1 427,5 mm
Diamètre 460 mm
Masse 142 kg
Composants
Compresseur • 1 étage de compresseur axial
• 1 étage de compresseur centrifuge
Chambre de combustion Annulaire à flux inversé (« reverse flow »)
Turbine Axiale, à 3 étages
Performances
Puissance maximale 523 ch, soit 390 kW
Taux de compression 6 : 1
Débit d'air 2,5 kg/s

Le Turbomeca Astazou est une lignée de turbomoteurs français à grand succès, déclinés en versions turbines à gaz ou turbopropulseurs[2],[3]. L'ingénieur essentiellement responsable de son développement était G. Sporer.

Comme d'habitude avec les moteurs Turbomeca de cette époque, celui-ci reçut le nom de deux sommets des Pyrénées. Une version simplifiée fut construite par Agusta, le Turbomeca-Agusta TA.230.

Conception et développement

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Les premières versions

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La version d'origine avait une masse de 110 kg et développait une puissance de 320 ch (240 kW) à une vitesse de rotation de 40 000 tr/min. Mis en route pour la première fois en 1957, il fut admis au service actif , après une séquence de tests de 150 heures.

La conception de base de l’Astazou monocorps prévoyait un compresseur à deux étages, le premier étant axial et le deuxième centrifuge. Il possédait une chambre de combustion annulaire, de laquelle les gaz de combustion se dirigeaient vers une turbine axiale à trois étages. Le régime de fonctionnement maximal fut ultérieurement porté à 43 500 tr/min.

La version Astazou IIA fut dérivée de l’Astazou original pour être utilisée par des hélicoptères. En 1993, on dénombrait 2 200 exemplaires produits de ce moteur, et il était toujours sur les chaînes de montage en 2007. Toutefois, beaucoup d'appareils équipés de ce moteur, en particulier les plus lourds, ont été ensuite remotorisés avec des matériels plus puissants.

Les turbomoteurs de série étaient dotés d'une boîte à engrenages réducteurs à l'avant de l'entrée d'air, engrenages qui réduisaient la vitesse de rotation de l'hélice à 1 800, 2 080, 2 200 ou 2 400 tr/min, ou 600 tr/min pour la version hélicoptère. Le moteur se contrôlait automatiquement, le pilote n'ayant qu'à sélectionner la vitesse de rotation désirée.

Les évolutions au fil des années

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À partir de l’Astazou X, le moteur reçut un second étage de compresseur axial[2]. Cette version était celle du Potez 840. Les Astazou XIV et XVI furent également rendus disponibles sur le marché par Rolls-Royce Turbomeca International Ltd. respectivement sous les désignations AZ14 et AZ16. La puissance fut constamment augmentée avec les années qui suivirent, l’Astazou XVIIIA équipant le prototype SA.360-001 du SA.360 Dauphin développant 1 050 ch. L’Astazou XX reçut un troisième étage de compresseur axial[4], améliorant encore le taux de compression et permettant d'atteindre la puissance de 1 460 ch (1 075 kW) désirée pour une utilisation comme turbopropulseur. Le dérivé XXB, utilisé dans le SA.361H Dauphin monomoteur, avait une puissance de 1 418 ch (1 043 kW).

Caractéristiques techniques : Exemple de l’Astazou XVI

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L'entrée d'air située derrière le boîtier d'engrenages[2] utilise un système de dégivrage fonctionnant à l'air chaud. Les deux étages axiaux du compresseur sont des disques aubagés monoblocs (ou « blisk », en anglais), et sont toujours suivis de l'étage centrifuge[2]. L'arbre central est en mouvement sur des roulements �� billes.

Le flux d'air à travers la chambre de combustion suit un cheminement « en S », le carburant étant ajouté de façon centrifuge par un disque atomiseur rotatif.

Les ailettes des trois étages de turbine[2], également conçus selon la technique des disques aubagés monoblocs, sont refroidies par de l'air venant de l'intérieur du moteur. La tuyère est installée avec un cône intérieur.

Les systèmes auxiliaires sont fixés sur une plaque-support derrière l'entrée d'air, qui possède également les connexions nécessaires pour la génératrice/démarreur de mise en route du moteur, les pompes à huile et carburant, le système de contrôle de régime moteur et le tachymètre. Il y a également d'autres prises pour un générateur de courant alternatif et une pompe hydraulique. Le moteur complet est maintenu en seulement trois points : deux tourillons à l'avant gauche et droite du carénage de turbine, le troisième étant situé sous le ventre à l'arrière du moteur. Le contrôle de vitesse est effectué automatiquement en régulant l'injection de carburant. Un régulateur thermique peut accepter de légers surrégimes mais sur de courtes périodes.

Un turbomoteur Astazou II en coupe, exposé au musée Safran, en 2015.

Spécifications techniques de quelques modèles

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Version Astazou II[5] Astazou IIA Astazou IIIC2/N2 Astazou X Astazou XIVB/F Astazou XIVH Astazou XIVM[2]
Puissance maximale sur l'arbre 390 kW (523 ch) 390 kW (523 ch) 480 kW (644 ch) 465 kW (624 ch) 440 kW (590 ch) 440 kW (590 ch) 440 kW (590 ch)
Longueur 1 810 mm 1 427,5 mm 1 433,5 mm 1 912 mm 1 434 mm 1 470 mm 1 474 mm
Diamètre 460 mm 460 mm 460 mm 460 mm 460 mm 460 mm 460 mm
Largeur 516 mm 483 mm 520 mm 500 mm 460 mm
Hauteur 560 mm 508 mm 623,5 mm 565 mm 570 mm
Poids 123 kg 142 kg 150,3 kg 128 kg 160 kg 160 kg 160 kg
Débit d'air 2,5 kg/sec
Taux de compression 6 : 1 7,5 : 1 8 : 1 8 : 1 8 : 1
  • Astazou I : Première version du moteur, démarrée pour la première fois en 1957 ;
  • Astazou II : Un étage de compresseur axial plus un centrifuge, chambre de combustion annulaire, turbine à trois étages ;
  • Astazou IIA
  • Astazou III
  • Astazou IIIA
  • Astazou IIIC
  • Astazou IIIC2
  • Astazou IIIN
  • Astazou IIIN2
  • Astazou X : Les versions X et suivantes se voyaient ajouter un deuxième étage de compresseur axial[2] ;
  • Astazou XII
  • Astazou XIV : Deux étages de compresseur axiaux plus un étage centrifuge[2], chambre de combustion annulaire, turbine à trois étages. Boîte à engrenages intégralement montée à l'avant du moteur[2] ;
  • Astazou XIVB
  • Astazou XIVD
  • Astazou XIVC
  • Astazou XIVH
  • Astazou XIVM
  • Astazou XVI
  • Astazou XVIII
  • Astazou XVIIIA
  • Astazou XX : Les versions X et suivantes se voyaient ajouter un troisième étage de compresseur axial[4], augmentant encore le taux de compression ;
  • Astazou XXB
  • Turbomeca-Agusta TA.230 : Une version simplifiée construite par l'Italien Agusta ;
  • Rolls-Royce Turbomeca AZ14 : L’Astazou XIV mis sur le marché par Rolls-Royce Turbomeca International Ltd. ;
  • Rolls-Royce Turbomeca AZ16 : L’Astazou XIV mis sur le marché par Rolls-Royce Turbomeca International Ltd..

Applications

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Appareils à voilure fixe

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Un FMA IA-58 Pucará à l'atterrissage, à Anápolis (Brésil), en 2006. Cet avion était propulsé par deux turbopropulseurs Astazou.
Les quarante-deux exemplaires du Pilatus PC-6/A Turbo-Porter ont été équipés de turbopropulseurs Astazou (versions (PC-6/A, PC-6/A1 et PC-6/A2). Ici en image, un Pilatus PC-6/B2-H4P Turbo Porter de 2007 équipé d'un moteur Pratt & Whitney Canada.

Hélicoptères

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Une Gazelle de l'Armée de Terre française, en 2005. Le turbomoteur est très visible, sur le toit de l'appareil.

Notes et références

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  1. (en) Gunston 1989, p. 164
  2. a b c d e f g h i j k et l (en) « Turbine Engines of the World », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. 103, no 3330,‎ , p. 29 (lire en ligne [PDF])
  3. a et b (en) « International Turbine Engine Directory : Turbomeca Astazou » [PDF], Flight International magazine, Flight Global/Archives, , p. 66.
  4. a b c d et e (en) « International Turbine Engine Directory », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. 115, no 3643,‎ , p. 134 (lire en ligne [PDF])
  5. (en) Taylor 1962
  6. (en) « Hanfley Page Jestream : Specifications », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. 91, no 3035,‎ , p. 738 (lire en ligne [PDF])
  7. (en) « Gazelle », sur army.mod.uk, British Army (consulté le ).
  8. Bulletin officiel des annonces de marchés publics, « Maintien en condition opérationnelle des turbines à gaz Astazou des CMT et du porte-avions Charles De Gaulle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lacentraledesmarches.com, (consulté le ).

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Articles connexes

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Bibliographie

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