« Trolleybus » : différence entre les versions
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'''{{terme défini|trolleybus}}''' ou {{Terme défini|trolley}}, est un [[véhicule électrique]] [[ ]] [[]] [[]] à ]] . |
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Son courant lui est fourni par une [[caténaire]] double (généralement appelée « lignes aériennes de contact », LAC) ou bifilaire. Il est ainsi distinct des [[bus électrique]]s, qui fonctionnent avec une source interne d'électricité (batteries, [[pile à combustible]]). Comme l'autobus ou l'autocar, il poursuit la formule de l'[[omnibus]] pour sa desserte en réseau, marquant des arrêts à la demande des usagers. Comme le [[tramway]], il circule de façon compatible avec la desserte automobile (contrairement au [[métro]]) et à ce titre est parfois appelé ''[[Bus à haut niveau de service|Métrobus]]'' ou ''tramway sur pneus''. |
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Actuellement, environ {{nombre|315|réseaux de trolleybus}} sont dénombrés en fonctionnement dans des villes de {{nombre|45|pays différents}}<ref name="janes2010">{{en}} Webb, Mary (ed.) (2010). ''Jane's Urban Transport Systems 2010-2011''. Coulsdon, Surrey (UK): [[Jane's Information Group]]. {{ISBN|978-0-7106-2915-9}}.</ref>. Au total, {{où|plus de {{nombre|800|réseaux}} ont existé mais jamais plus de {{nombre|405|simultanément}}}}<ref name="Murray">{{en}} Murray, Alan (2000). ''World Trolleybus Encyclopaedia''. Yateley, Hampshire, UK: Trolleybooks. {{ISBN|0-904235-18-1}}.</ref>. |
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Environ {{nobr|315 réseaux}} de trolleybus en fonctionnement sont dénombrés dans des villes de {{nobr|45 pays}} différents en 2010<ref name="janes2010">{{en}} Webb, Mary (ed.) (2010). ''Jane's Urban Transport Systems 2010-2011''. Coulsdon, Surrey (UK): [[Jane's Information Group]] {{ISBN|978-0-7106-2915-9}}.</ref>. Au total, plus de {{nobr|800 réseaux}} ont été exploités sur le plan mondial au fil des années, mais jamais plus de {{nobr|405 réseaux}} simultanément<ref name="Murray">{{en}} Murray, Alan (2000). ''World Trolleybus Encyclopaedia''. Yateley, Hampshire, UK: Trolleybooks {{ISBN|0-904235-18-1}}.</ref>. |
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[[Fichier:VBL ST3 220 Oberlöchli.jpg|thumb|upright|Trolleybus [[Hess Swisstrolley]] 3 du réseau de [[Lucerne]].]]<!-- Images en fin d'intro = en face de la table des matières --> |
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[[Fichier:Luzern asv2022-10 Trolley beim Schweizerhofquai img1.jpg|thumb|Trolleybus [[Hess Swisstrolley]] 3 du réseau de [[Lucerne]].]]<!-- Images en fin d'intro = en face de la table des matières --> |
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[[Fichier:Trolleybus à l'arrêt Hôtel de Ville.JPG|thumb|upright|Ancien trolleybus Renault ER100H.2 de [[Limoges]].]] |
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[[Fichier:Irisbus Cristalis ETB 12 n°115 TCL Place Carnot.jpg|vignette|Irisbus Cristalis ETB 12 sur la Place Carnot à [[Limoges]].]] |
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== Technique == |
== Technique == |
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Le trolleybus étant équipé de [[pneumatique (véhicule)|pneumatiques]], le retour du [[courant électrique|courant]] ne peut se faire par les roues et se fait donc par une seconde caténaire parallèle à la première. Ainsi, on nomme parfois ''bifilaire'' la paire de lignes aériennes de contact des trolleybus. |
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[[Fichier:First Trolleybuss of Siemens in Berlin 1882 (postcard).jpg|vignette|gauche|upright|Premier trolleybus de Siemens en 1882 à Berlin (Allemagne).]] |
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Le trolleybus étant équipé de [[pneumatique (véhicule)|pneumatiques]], le retour du [[courant électrique|courant]] ne peut se faire par les roues et se fait donc par une seconde caténaire parallèle à la première. Ainsi, on nomme parfois la paire de lignes aériennes de contact des trolleybus ''une bifilaire''. Le premier trolleybus était alimenté par un chariot courant sur deux fils aériens, et relié au véhicule par un câble flexible. Cette méthode fut nommée troller (du mot anglais ''trawl'', signifiant chalut et du vieux français ''troller'' = traîner), ce qui donna le mot trolley. Cette méthode se révèla peu satisfaisante, le chariot ayant trop souvent tendance à dérailler. Par la suite, ce système fut remplacé par des perches rigides. Dans un premier temps, ces perches étaient équipées à leur extrémité distale d'une roulette à gorge dans laquelle venait s'encastrer le fil d'alimentation. Au fil des évolutions, cette roulette fut d'abord remplacée par des frotteurs en bronze puis en carbone. Le captage de courant par ces perches donne au trolleybus une liberté latérale d'environ {{unité|4|mètres}}, ce qui lui permet de s'insérer sans difficulté dans la circulation urbaine. |
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[[Fichier:First Trolleybuss of Siemens in Berlin 1882 (postcard).jpg|vignette|gauche|upright|Premier trolleybus de [[Siemens]] en 1882 à [[Berlin]] (Allemagne).]] |
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Beaucoup de trolleybus sont équipés d’un moteur thermique auxiliaire, afin de pouvoir se déplacer à vitesse réduite dans des espaces dépourvus de lignes aériennes de contact, par exemple lors de déviations pour travaux ou lors de manœuvres de garage. Certains modèles sont appelés bi-mode (ancien réseau de [[Nancy]], par exemple) puisque munis de deux chaînes de traction indépendantes : moteur diesel avec boîte de vitesses, et équipement électrique de trolleybus. Ils peuvent ainsi parcourir des antennes terminales non pourvues de lignes de contact. |
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Le premier trolleybus était alimenté par un chariot courant sur deux fils aériens et relié au véhicule par un câble flexible. Cette méthode fut nommée ''troller'' (du mot anglais ''trawl'', signifiant chalut et du vieux français ''troller'' = traîner), ce qui donna le mot ''trolley''. Cette méthode se révéla peu satisfaisante, le chariot ayant trop souvent tendance à dérailler. Par la suite, ce système fut remplacé par des perches rigides. Dans un premier temps, ces perches étaient équipées à leur extrémité distale d'une roulette à gorge dans laquelle s'encastrait le fil d'alimentation. Au fil des évolutions, cette roulette fut d'abord remplacée par des frotteurs en bronze, puis en carbone actuellement. Le captage de courant par ces perches donne au trolleybus une liberté latérale d'environ quatre mètres, qui lui permet de s'insérer sans difficulté dans la circulation urbaine. |
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Des tracteurs industriels circulent dès 1900-1905 ; des camions peuvent être équipés de perches trolley. |
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L'adhérence conférée par les pneumatiques donne au trolleybus un potentiel d'accélération/décélération plus efficace que celui du [[tramway]], ce qui lui permet de gravir de plus fortes pentes. À l'inverse, l'énergie consommée est proportionnellement plus importante pour le déplacement. Les infrastructures nécessaires pour une ligne de trolleybus sont parfois considérées comme plus légères que pour une ligne de tramway car seules une bifilaire et une route sont nécessaires pour leur exploitation. Cependant, dans le cas d'une [[Transports collectifs en site propre|ligne à haut niveau de service avec site propre]], les infrastructures peuvent être plus importantes (emprise au sol du site propre plus large, [[abribus]] de grand gabarit, etc.). Par ailleurs, si la plateforme sur laquelle circule le trolleybus n'est pas renforcée, elle sera régulièrement à reprendre en raison du phénomène d'[[orniérage]]. Les avantages de tel ou tel mode s'appréhendent ainsi dans une perspective globale prenant en compte notamment la fréquentation potentielle d'un axe de transport, le trolleybus ne pouvant, de toute façon, dépasser une certaine longueur ({{unité|24|mètres}} en France), une certaine largeur et une certaine fréquence (sous peine de voir se former des ''trains de trolleybus''). |
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[[Fichier:Béthune - Un Tracteur électrique suivant le Cours du Canal.jpg|vignette|gauche|upright|Tracteur industriel trolley le long du canal de Béthune.]] |
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[[Fichier:Cyclopedia of applied electricity - a general reference work on direct-current generators and motors, storage batteries, electrochemistry, welding, electric wiring, meters, electric lighting, electric (14593704990).jpg|vignette|upright|Trolley 1916 en zone industrielle anglaise. Véhicule à suspension, entraînement par chaîne de l'essieu, puissance {{unité|20 ch}}.]] |
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Des trolleybus à deux essieux moteurs circulent dès 1920. |
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Historiquement, l'électricité était produite par l'exploitant même des transports en commun, avant l'installation de grands réseaux (en Europe avant la Seconde Guerre mondiale). La tension continue de {{unité|600 à 700 V}} nécessaire aux trolleybus est équivalente à celle des tramways, ces deux systèmes ont pu cohabiter<ref name="ref_auto_3">http://laurent.boudot.pagesperso-orange.fr/Projettutore/trolley_bus.htm</ref>. Les trolleybus concernés peuvent être à étage (comme ceux de [[Huddersfield]] en Angleterre de 1900 à 1960<ref>{{lien web |langue=en |titre=Huddersfield Corporation Passenger Transport Department Souvenir Brochure (1968)<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://netherton.huddersfield.click/2015/07/13/huddersfield-corporation-passenger-transport-department-souvenir-brochure-1968/ |site=huddersfield.click |consulté le=10-10-2023}}.</ref>. |
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[[Fichier:Cardiff Trolleybus in Ely.jpg|vignette|droite|Trolley à étage en 1969 à [[Ely (Cardiff)|Ely]] ([[Cardiff]], pays de Galles).]] |
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La puissance dissipée (environ 100 ch) est celle donnée par la vitesse (limitée) en zone urbaine<ref name="ref_auto_3" />. La tension en ligne que doit recevoir un trolleybus en Europe ne dépend pas du constructeur de véhicule<ref name="ref_auto_2">http://transporturbain.canalblog.com/pages/la-gamme-trollino-de-solaris/35112957.html consulté le 03/09/21</ref>. Beaucoup de trolleybus sont équipés d’un moteur thermique auxiliaire, afin de pouvoir se déplacer à vitesse réduite dans des espaces dépourvus de lignes aériennes de contact, par exemple lors de déviations pour travaux ou lors de manœuvres de garage ou encore à lignes enlevées. |
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Certains modèles sont appelés bi-mode (ancien réseau de [[Nancy]], par exemple), car munis de deux chaînes de traction indépendantes : moteur diesel avec boîte de vitesses, et équipement électrique de trolleybus. Ils peuvent ainsi parcourir des antennes terminales non pourvues de lignes de contact. |
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On qualifie de « trolley-hybride » les véhicules équipés de batteries qui permettent au trolley de fonctionner épisodiquement sans contact filaire, comme le [[Trolleybus optimisation du système d'alimentation|TOSA]]<!--https://www.vanhool.be/fr/transport-public/agamma/hybrid-trolley-->. |
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L'adhérence conférée par les pneumatiques donne au trolleybus un potentiel d'accélération/décélération plus efficace que celui du [[tramway]], ce qui lui permet de gravir de plus fortes pentes. À l'inverse, l'énergie consommée est proportionnellement plus importante pour le déplacement. Les infrastructures nécessaires pour une ligne de trolleybus sont parfois considérées comme plus légères que pour une ligne de tramway, car seules une bifilaire et une route sont nécessaires pour leur exploitation. Cependant, dans le cas d'une [[Transports collectifs en site propre|ligne à haut niveau de service avec site propre]], les infrastructures peuvent être plus importantes (emprise au sol du site propre plus large, [[abribus]] de grand gabarit, etc.). Par ailleurs, si la plate-forme sur laquelle circule le trolleybus n'est pas renforcée, elle sera régulièrement à reprendre en raison du phénomène d'[[orniérage]]. Les avantages de tel ou tel mode s'appréhendent ainsi dans une perspective globale prenant en compte notamment la fréquentation potentielle d'un axe de transport, le trolleybus ne pouvant, de toute façon, dépasser une certaine longueur ({{unité|24|mètres}} en France), une certaine largeur et une certaine fréquence (sous peine de voir se former des ''trains de trolleybus''). |
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== Définition juridique == |
== Définition juridique == |
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=== Immatriculation === |
=== Immatriculation === |
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La classification des trolleybus comme tram se fait remarquer aussi extérieurement. Ainsi, dans 28 des 47 pays où ils circulent, une [[plaque d'immatriculation|immatriculation]] n'est pas obligatoire. À la place, le numéro de parc doit, lui, être clairement visible à l'extérieur du véhicule. Cela est déjà le cas chez la majorité des exploitants indépendamment de la réglementation juridique concernant les plaques d'immatriculation. |
La classification des trolleybus comme tram se fait remarquer aussi extérieurement. Ainsi, dans 28 des 47 pays où ils circulent, une [[plaque d'immatriculation|immatriculation]] n'est pas obligatoire. À la place, le numéro de parc doit, lui, être clairement visible à l'extérieur du véhicule. Cela est déjà le cas chez la majorité des exploitants indépendamment de la réglementation juridique concernant les plaques d'immatriculation. |
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<small>{{exp|1}} |
<small>{{exp|1}} à l'exception des bi-mode contrairement aux trolleybus avec moteurs auxiliaires qui sont sans immatriculation. |
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{{exp|2}} à l'exception des véhicules avec moteur auxiliaire. |
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{{exp|3}} |
{{exp|3}} parfois une immatriculation communale qui correspond à un numéro d'inventaire de la ville</small> |
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| Avec immatriculation ailleurs qu'en Europe || [[Brésil|BR]] || [[Canada|CDN]] || [[Équateur (pays)|EC]] || [[Nouvelle-Zélande|NZ]] || [[Chine|RC]] || [[Chili|RCH]] || [[États-Unis|USA]] || [[Venezuela|YV]] || || || |
| Avec immatriculation ailleurs qu'en Europe || [[Brésil|BR]] || [[Canada|CDN]] || [[Équateur (pays)|EC]] || [[Nouvelle-Zélande|NZ]] || [[Chine|RC]] || [[Chili|RCH]] || [[États-Unis|USA]] || [[Venezuela|YV]] || || || |
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{{exp|5}} |
{{exp|5}} Jusque dans les années 1950, pas d'immatriculation nécessaire, ensuite aucune immatriculation. À partir de 1984, immatriculation de la [[provinces d'Italie|province]]. Exception pour où il n'y a pas d'immatriculation. |
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{{exp|6}} |
{{exp|6}} Immatriculation depuis 2006. |
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<gallery dans="" diffrents="" pays"="" mode="packed"> |
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131030 TVR Nancy IMG 3764.JPG|En [[France]], en raison de sa capacité à circuler hors rails et lignes aériennes, le [[ |
131030 TVR Nancy IMG 3764.JPG|En [[France]], en raison de sa capacité à circuler hors rails et lignes aériennes, le [[ |TVR]] doit être immatriculé. |
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Milano filobus Breda via Tonale.JPG|En [[Italie]] |
Milano filobus Breda via Tonale.JPG|En [[Italie]] trolleybus milanais avec immatriculation. |
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Fichier:Cluj-Napoca Irisbus 1.jpg|En [[Roumanie]] |
Fichier:Cluj-Napoca Irisbus 1.jpg|En [[Roumanie]] 'immatriculation obligatoire. |
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Fichier:Timisoara Skoda trolleybus 3002.jpg|Des numéros d'inventaire sont toutefois imposés. |
Fichier:Timisoara Skoda trolleybus 3002.jpg|Des numéros d'inventaire sont toutefois imposés. |
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Fichier:Schaffhausen NAW BGT 5-25.jpg|En [[Suisse]] |
Fichier:Schaffhausen NAW BGT 5-25.jpg|En [[Suisse]] trolleybus sans immatriculation, devant un autobus . |
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== Aspects économiques == |
== Aspects économiques == |
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Le coût d’investissement du trolleybus est plus élevé que celui de l’autobus, en particulier parce qu’il faut construire une [[caténaire|ligne aérienne]] de contact [[Caténaire#Ligne bi-filaire|bifilaire]]. Mais son coût d'exploitation est parmi les plus économiques (grande longévité du matériel, coût moindre de l'énergie utilisée<ref name="adtc_trolley090505">{{pdf}}[http://www.adtc-grenoble.org/IMG/pdf/adtc_trolley090505.pdf "Le trolleybus, un véhicule d'avenir et d'actualité |
Le coût d’investissement du trolleybus est plus élevé que celui de l’autobus, en particulier parce qu’il faut construire une [[caténaire|ligne aérienne]] de contact [[Caténaire#Ligne bi-filaire|bifilaire]]. Mais son coût d'exploitation est parmi les plus économiques (grande longévité du matériel, coût moindre de l'énergie utilisée<ref name="adtc_trolley090505">{{pdf}}[http://www.adtc-grenoble.org/IMG/pdf/adtc_trolley090505.pdf "Le trolleybus, un véhicule d'avenir et d'actualité"], sur adtc-grenoble.org</ref>). |
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Le coût d'acquisition d'un trolleybus serait environ deux fois supérieur à celui d'un bus Diesel, tandis que sa durée de vie serait aussi deux fois supérieure<ref>[http://transporturbain.canalblog.com/pages/bus-propres---reinventer-le-trolleybus--/28063516.html "Transport urbain, Bus propres : réinventer le trolleybus ?"], sur canalblog.com</ref>. |
Le coût d'acquisition d'un trolleybus serait environ deux fois supérieur à celui d'un bus Diesel, tandis que sa durée de vie serait aussi deux fois supérieure<ref>[http://transporturbain.canalblog.com/pages/bus-propres---reinventer-le-trolleybus--/28063516.html "Transport urbain, Bus propres : réinventer le trolleybus ?"], sur canalblog.com</ref>. |
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Le coût de construction au |
Le coût de construction au pour une ligne de trolleybus est nettement inférieur à celui d'une ligne de tram<ref>{{pdf}}[http://www.lvmt.fr/IMG/pdf/Soulas_Chaire_avril.pdf "Comparaison diverses solutions de BHNS et tramway, p22/25"], sur lvmt.fr</ref>: de l'ordre de 2<ref>[http://transporturbain.canalblog.com/archives/2016/08/07/34152376.html "Transport urbains: re-inventer le trolleybus: projet de prolongation de la ligne TL 8, Lausanne"], canalblog.com</ref> à 6<ref>[http://transporturbain.canalblog.com/pages/bus-propres---reinventer-le-trolleybus--/28063516.html "Transport urbains: re-inventer le trolleybus"], canalblog.com</ref> millions d'euros<ref>[http://www.lvmt.fr/IMG/pdf/Cout_Production_TC_SL.pdf "Coûts de transport en commun pour l’application numérique dans le modèle monocentrique, 13, lvmt.fr</ref> au km, tandis que celui d'une ligne de tram serait compris entre {{nombre|15|M€}}<ref>[http://www.mobilicites.com/011-3880-Un-tramway-a-14-5-millions-du-kilometre-c-est-possible.html "Mobilicités, juin 2015: Un tramway à 14,5 millions du kilomètre, c'est possible"], mobilicites.com</ref> et {{nombre|30|M€}}<ref>[http://www.consultram.org/spip.php?article7 "Consultram: Le coût réel du tramway"], consultram.org</ref>. |
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Son coût d’exploitation varie en fonction du coût de l’[[électricité]], mais il est au moins inférieur de moitié<ref>[http://www.lvmt.fr/IMG/pdf/Cout_Production_TC_SL.pdf "Coûts de transport en commun pour l’application numérique dans le modèle monocentrique |
Son coût d’exploitation varie en fonction du coût de l’[[électricité]], mais il est au moins inférieur de moitié<ref>[http://www.lvmt.fr/IMG/pdf/Cout_Production_TC_SL.pdf "Coûts de transport en commun pour l’application numérique dans le modèle monocentrique,613", lvmt.fr</ref> à celui d'un bus Diesel<ref name="adtc_trolley090505" />, ainsi qu'inférieur<ref>[http://www.tbus.org.uk/costs.htm "Cout comparé Tram/trolley-bus, Tbus"], tbus.org.uk</ref>{{,}}<ref>{{pdf}}[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/104000609.pdf "Mission de diagnostic et de prospective sur les réseaux de transports urbains de Caen et Nancy, p22/54"], ladocumentationfrancaise.fr</ref>{{,}}<ref name="ltm">{{en}}[http://www.lowtechmagazine.com/2009/07/trolleytrucks-trolleybuses-cargotrams.html "Get wired (again): Trolleybuses and Trolleytrucks"], lowtechmagazine.com</ref> à celui du [[tramway]]. |
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== Avantages et inconvénients == |
== Avantages et inconvénients == |
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{{section à sourcer|date=avril 2019}} |
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=== Avantages === |
=== Avantages === |
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Mû par un [[machine électrique|moteur électrique]], le trolleybus est silencieux, non polluant, en particulier en comparaison des bus diesel |
Mû par un [[machine électrique|moteur électrique]], le trolleybus est silencieux, non polluant, en particulier en comparaison des bus diesel |
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et apte à gravir les pentes. |
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La propulsion électrique le rend particulièrement apte par rapport à un autobus à gravir de très fortes pentes. D'où son emploi dans des villes pentues comme Marseille, Lyon ou Lausanne. Lorsqu'il redescend d'une pente, le trolleybus freine alors en mode récupération, ce qui économise ses freins mécaniques et génère de l'électricité qui est renvoyée sur la ligne et va alimenter d'autres trolleybus en circulation ou bien alimente ses batteries<!--pour Crealis SKODA ou Heuliez https://www.cnhindustrial.com/en-us/media/press_releases/2021/august/Pages/IVECO-BUS-wins-major-order-to-supply-electric-buses-to-the-city-of-Paris,-France.aspx par ex--> |
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Dans une pente, un trolleybus descendant en mode récupération est freiné par la génération de courant qu'il renvoie sur la ligne. |
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Contrairement au [[tramway]], le trolleybus ne nécessite pas de voie propre. Donc, la mise en place d'une ligne de trolleybus a un coût moindre que celle d'une ligne de tramway. |
Contrairement au [[tramway]], le trolleybus ne nécessite pas de voie propre. Donc, la mise en place d'une ligne de trolleybus a un coût moindre que celle d'une ligne de tramway. |
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trolleybus la route, la circulation automobile n'est pas perturbée, la chaussée n'étant pas réduite pour installer un chemin de fer. Toutefois, dans ce cas, le trolleybus ne disposant pas d'un [[transports collectifs en site propre|site propre]] est contraint par les conditions de circulation de la route considérée et perd l'avantage d'être plus rapide, et donc plus attractif que le transport individuel. |
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Contrairement au tramway, le trolleybus peut contourner un obstacle mineur. |
Contrairement au tramway, le trolleybus peut contourner un obstacle mineur. |
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La durée de vie des équipements électriques, dont le moteur, est généralement beaucoup plus longue que celle de la caisse. |
La durée de vie des équipements électriques, dont le moteur, est généralement beaucoup plus longue que celle de la caisse. |
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=== Inconvénients === |
=== Inconvénients === |
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{{section à sourcer|date=avril 2019}} |
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[[Fichier:Marseille-trolley10.jpg|vignette|droite|Croisement de lignes aériennes de trolleybus à [[Marseille]].]] |
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{{refnec|Les véhicules sont plus robustes qu'un bus (durée de vie de 30 ans) et donc plus chers|C'est sur que si il sont plus robuste et plus fiable ils sont plus cher à l'achat}}. |
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[[Fichier:Cyclopedia of applied electricity - a general reference work on direct-current generators and motors, storage batteries, electrochemistry, welding, electric wiring, meters, electric lighting, electric (14780409375).jpg|vignette|En 1916 à [[Vienne (Autriche)]].]] |
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L'apparition de lignes électriques, sur des voies par ailleurs motorisées, peut provoquer des accidents, mais en pratique, on en relève très peu, et ce problème étant probablement contourné en adaptant de nouveaux dispositifs d'alimentation<ref>{{en}}[http://www.demagcranes.de/page99744-en.html « Safe and reliable power supply »], demagcranes.de</ref>. |
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[[Fichier:Marseille-trolley10.jpg|vignette|droite|Croisement de lignes aériennes d'alimentation électrique de trolleybus à [[Marseille]].]] |
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L'apparition de lignes électriques, sur des voies en tunnel par ailleurs en desserte automobile, peut provoquer des accidents, mais en pratique, on en relève très peu. Le prix d'achat d'un trolleybus est nettement plus élevé que celui d'un autobus de même capacité. |
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La circulation de trolleybus requiert la présence d'un réseau de caténaires bifilaires (qui est plus complexe que celles monofilaires utilisées pour les tramways). Pour la création d'un nouveau réseau ''ex nihilo'', cela représente un investissement très important. Les terminus des lignes de trolley doivent être souvent de type en boucle. Les dépôts de trolley doivent aussi être équipés d'un complexe réseau de caténaires. La caténaire de type bifilaire utilisée par les trolleys est bien plus visible que celle monofilaire utilisée par les tramways. Par son aspect « toile d'araignée », cela peut-être un obstacle majeur pour son implantation dans des secteurs à l'architecture classée et sauvegardée. |
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Il est également reproché aux trolleybus non équipés d’un [[moteur à combustion interne|moteur thermique auxiliaire]] de ne pas pouvoir se détourner de leur itinéraire habituel en cas d’[[accident]] ou de travaux, mais la plupart des trolleybus actuels sont équipés de tels moteurs. Dans le cas contraire, le trolleybus, à l'instar du tramway, reste dépendant de son réseau d'alimentation à la différence des autres véhicules de type bus thermique ou [[bus électrique|électrique à batterie]]. Des dispositifs comme des batteries de faible autonomie<ref>[http://www.saftbatteries.com/fr/presse/communiques-de-presse/les-batteries-saft-alimenteront-les-trolleybus-de-nouvelle-g%C3%A9n%C3%A9ration Non trouvé le 17 mai 2019], batteries SAFT, Novembre 2016.</ref>{{,}}<ref>[https://www.swisstrolleyplus.ch/fr/ « SwissTrolleybus »].</ref>, des condensateurs<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=0olKCx6u6xg « Transports Genevois, Bus électriques rechargeables en 15 secondes »].</ref>, des batteries rechargées par induction électromagnétique<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=lje_D2C_G6E « {{langue|en|Bombardier: Primove -- High Inductive Power Transfer}} »].</ref> ou des volants d'inertie de [[gyrobus]] permettent ou permettraient de pallier cet inconvénient pour les modèles de trolleybus les plus récents ou à venir. |
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Il est également reproché aux trolleybus non équipés d’un [[moteur à combustion interne|moteur thermique auxiliaire]] de ne pas pouvoir se détourner de leur itinéraire habituel en cas d’[[accident]] ou de travaux. Le trolleybus, à l'instar du tramway, reste dépendant de son réseau d'alimentation à la différence des autres véhicules de type bus thermique ou [[bus électrique|électrique à batterie]]. Des dispositifs comme des batteries de faible autonomie<ref>[http://www.saftbatteries.com/fr/presse/communiques-de-presse/les-batteries-saft-alimenteront-les-trolleybus-de-nouvelle-g%C3%A9n%C3%A9ration Non trouvé le 17 mai 2019], batteries SAFT, Novembre 2016.</ref>{{,}}<ref>[https://www.swisstrolleyplus.ch/fr/ « SwissTrolleybus »].</ref>, des condensateurs<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=0olKCx6u6xg « Transports Genevois, Bus électriques rechargeables en 15 secondes »].</ref>, des batteries rechargées par induction électromagnétique<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=lje_D2C_G6E « {{langue|en|Bombardier: Primove -- High Inductive Power Transfer}} »].</ref> ou des volants d'inertie de [[gyrobus]] permettent ou permettraient de pallier cet inconvénient pour les modèles de trolleybus les plus récents ou à venir. |
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Par rapport au tram, les autobus, surtout les modèles les plus petits, qu'ils soient thermiques ou trolleys, peuvent embarquer moins de personnes à cause de la présence du moteur thermique et de la transmission. Cependant, les megatrolleybus<ref>{{pdf}}[http://www.adtc-grenoble.org/IMG/pdf/adtc_trolley090505.pdf « Trolleybus, un véhicule d’avenir, Mai 2009: p9/12 »], adtc-grenoble.org.</ref> peuvent en transporter presque autant. |
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Par rapport au tramway, les autobus, surtout les modèles les plus petits, qu'ils soient thermiques ou trolleys, peuvent embarquer moins de personnes à cause de la présence du moteur thermique et de la transmission. Cependant, les megatrolleybus<ref>{{pdf}}[http://www.adtc-grenoble.org/IMG/pdf/adtc_trolley090505.pdf « Trolleybus, un véhicule d’avenir, Mai 2009: p9/12 »], adtc-grenoble.org</ref> peuvent en transporter presque autant. |
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Par une simple traction sur le câble de rappel de perche, on pouvait (en étant téméraire, l'[[électrocution]] étant toujours possible) empêcher le fonctionnement du trolleybus pour permettre, par exemple, à un retardataire de monter dans le trolley. Cette pratique est datée et s'apparente plus à l'histoire des trolleybus. En effet, aujourd'hui, la totalité des trolleybus de France ne sont plus munis de la ''ficelle'' de rappel, qui a été remplacée par des [[vérin]]s, commandés depuis la cabine de conduite (le câble de rappel, en revanche, est toujours présent sur les lignes de certains pays, comme la [[Suisse]]){{référence nécessaire|date=2 janvier 2017}}. |
Par une simple traction sur le câble de rappel de perche, on pouvait (en étant téméraire, l'[[électrocution]] étant toujours possible) empêcher le fonctionnement du trolleybus pour permettre, par exemple, à un retardataire de monter dans le trolley. Cette pratique est datée et s'apparente plus à l'histoire des trolleybus. En effet, aujourd'hui, la totalité des trolleybus de France ne sont plus munis de la ''ficelle'' de rappel, qui a été remplacée par des [[vérin]]s, commandés depuis la cabine de conduite (le câble de rappel, en revanche, est toujours présent sur les lignes de certains pays, comme la [[Suisse]]){{référence nécessaire|date=2 janvier 2017}}. |
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== Matériel roulant == |
== Matériel roulant == |
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Les premiers trolleybus sont apparus au début du {{s|XX|e}} sous le nom d'électrobus<ref>{{en}} Bruce, Ashley R. ''Lombard-Gerin and Inventing the Trolleybus''. (2017) Trolleybooks (UK). {{ISBN|978-0-904235-25-8}}.</ref>. Après ces expériences de courte durée, une nouvelle génération de trolleybus est apparue entre les deux guerres mondiales. |
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=== Belgique === |
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* [[Marmon-Herrington TC]] |
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En 1979, l'Entreprise unitaire municipale de transport par trolleybus de [[Novocheboksarsk]] est créée. |
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{{vide}}<!--http://www.christchurchdailyphoto.com/2013/10/28/christchurch-trolleybus-no-210-at-ferrymead-heritage-park/--> |
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==== Vétra (1925-1963) ==== |
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{{article détaillé|Vétra (transport)}} |
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[[Fichier:Limoges Vetra VBRh trolleybus 271 in 1988.jpg|thumb|Trolleybus Vetra VBRh {{n°|271}} de Limoges en 1988.]] |
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=== Europe === |
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Les premiers trolleybus sont apparus au début du {{s|XX|e}} sous le nom d'électrobus<ref>{{en}} Bruce, Ashley R. ''Lombard-Gerin and Inventing the Trolleybus''. (2017) Trolleybooks (UK). {{ISBN|978-0-904235-25-8}}</ref>. Après ces expériences de courte durée, une nouvelle génération de trolleybus est apparue entre les deux guerres mondiales. La société [[Vétra (transport)|Vétra]], créée en 1925, fut le constructeur emblématique de l'immense majorité des trolleybus français jusqu'à 1964 et exporta même une partie de sa production dans de nombreux pays y compris jusqu'au [[Chili]]. Le trolleybus a connu un succès certain pendant l’Occupation, puis dans les premières années de l’après-guerre du fait de la pénurie de pétrole, et des avantages indéniables du trolleybus sur les autobus d'alors : silencieux, puissant, économique, confortable, non polluant, durable. |
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==== Autriche ==== |
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Dans les [[années 1970]], notamment à cause de la fermeture des usines Vétra, il avait presque totalement disparu de France. Selon des avis autorisés, ce sont les 115 unités restantes des très grands [[Vétra VA3B2|VA3B2]] Vetra du [[Transports en commun lyonnais|réseau de Lyon]], livrés de 1955 à 1961 qui sauvèrent le trolleybus en France, aucun [[Autobus|bus]] de cette capacité n'étant alors disponible sur le marché français pour les remplacer. D'autre part, le réseau de Limoges continuait de rénover régulièrement son matériel, increvable, selon les termes d'un de ses responsables, des Vetra [[Vétra CB 60|CB 60]] livrés en 1943, et des [[Vétra VBRh|VBRh]] récupérés<!-- de Paris ? --> en 1966. |
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À [[Salzbourg]], après 2012, circulent 36 Trollino de 18 m du constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]]<ref name="Trollino">{{Lien web |langue=fr |titre=La gamme Trollino de Solaris |url=http://transporturbain.canalblog.com/archives/2017/04/11/35112957.html |site=transporturbain.canalblog.com |date=2017-04-17 |consulté le=2023-04-02}}.</ref>. |
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==== Royaume-Uni ==== |
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La RATP a utilisé ce véhicule, et a installé durant la [[Seconde Guerre mondiale]] un coffre spécial, à l'arrière, pour l'installation d'un [[groupe électrogène]] de faible puissance, permettant les évolutions dans les dépôts, dépourvus de lignes aériennes, puis, dans les années 1950/1960, les trolleybus VETRA ont été équipés de ce groupe, placé à l'avant du véhicule, sous le siège du conducteur. Ce groupe électrogène était constitué d'une [[machine tournante à courant continu]] utilisée, comme génératrice, entraînée par un [[moteur thermique à essence]] Peugeot, en l'occurrence celui de la [[Peugeot 202]]. Cet équipement a été démonté lors de la cession des trolleybus Vetra VBF au réseau de la [[Société grenobloise de tramways électriques]], lors de la suppression du réseau de trolleybus sur le réseau RATP<ref group=alpha>Voir [[Trolleybus de Grenoble]]</ref>. Ce système était l'ancêtre du groupe d'autonomie monté sur les [[Renault ER 100|Berliet ER 100]] (moteur Diesel Deutz à refroidissement par air, et [[machine tournante à courant continu]] réversible en génératrice, ou en moteur). |
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*[[British Leyland]] |
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[[Fichier:Trolleybus de la ligne 5 au terminus de La Cornue.JPG|thumb|left|upright|Trolleybus ER 100.2H de [[Limoges]].]] |
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En 2002, le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino, reposant sur les bases de l’autobus Urbino dont il partage le châssis et la carrosserie<ref name="Trollino" />. |
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Au début des années 70, seuls<ref group=alpha>Le [[Trolleybus de Nancy|réseau de Nancy]] a été créé de toutes pièces en 1982, exploité jusqu'en 1998. Une seule ligne a été transformée en [[Bus à haut niveau de service|BHNS]] (TVR){{refnec}}</ref> demeuraient alors les cinq réseaux suivants : [[Trolleybus de Lyon|Lyon]]<ref group=alpha>Le plus grand réseau de trolleybus de France, avec alors 115 véhicules restants, nombre ayant un peu diminué depuis</ref>, [[Société de transports en commun de Limoges Métropole|Limoges]], [[Société de transports de l'agglomération stéphanoise|Saint-Étienne]], [[Transports de l'agglomération grenobloise|Grenoble]]<ref group=alpha>Bien que modernisé dans les années 1970, le réseau a cessé en 1999</ref>, et [[Régie des transports métropolitains|réseau de Marseille]] (supprimé en juin 2004). |
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==== Tchéquie ==== |
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Les VA3B2 de Lyon donnant toute satisfaction mais vieillissant peu à peu, le [[premier choc pétrolier]] de 1973 étant advenu dans l'intervalle, le réseau de [[Lyon]], avec le soutien de ceux de [[Grenoble]] et [[Saint-Étienne]] convainquit [[Paul Berliet]] de mettre à l'étude un nouveau matériel pour les remplacer, l'[[Renault ER 100|ER 100]] [[Berliet]]-[[Compagnie Électro-Mécanique|CEM]]-[[OC Oerlikon|Oerlikon]], livré à partir de 1978 (certains sont encore en service en 2010 à Limoges). Le matériel le plus récent à l'époque (en France) était la petite série de 21 [[Vétra VBH-85|VBH-85]] [[Vétra (transport)|Vetra]]-[[Berliet]] de 1963 de la {{nobr|ligne 6}} de Lyon, suivie de quelques exemplaires pour [[Dijon]] et de deux autres pour [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] (en [[Suisse]]). |
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À [[Pardubice]] (République tchèque), 2002 le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino et en 2006 SKODA fournit des 28Tr<ref name="Trollino" />. |
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==== Italie ==== |
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Une nouvelle série d'ER 100, les ER 100 H, munis non plus de [[rhéostat]]s, mais de [[hacheurs à thyristors]] qui les rendaient considérablement plus économes en énergie, et plus confortables pour les passagers<ref group=alpha>Plus d'accou à chaque cran du [[rhéostat]].</ref> a complété à partir de 1981 les premières livraisons. Un prototype articulé (ER 180 H) a été étudié, pour finalement laisser la place à des trolleybus articulés bi-mode (électrique et chaine Diesel classique) [[Renault PER 180H|PER 180 H]], livrés à partir de 1982 à Grenoble (6), Nancy (48), et Saint-Étienne (8). Ironie du sort, en raison des nombreux problèmes de fonctionnement de la traction électrique, ils ont terminé leur carrière à Grenoble en utilisation purement Diesel, les perches ayant été démontées. |
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En 2017, 49 Crealis IVECOBUS sont livrés à [[Bologne]] en Italie. |
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Après 2012, le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino (30 Trollino de 12 m et 44 Trollino de 18 m)<ref name="Trollino" />. |
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==== Cristalis (2001-2011) ==== |
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[[Fichier:Irisbus Cristalis ETB 12 n°110 TCL Place Carnot.jpg|thumb|Trolleybus [[Irisbus Cristalis|Cristalis]] de Limoges.]] |
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==== Hongrie ==== |
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Ce matériel est notamment utilisé à Lyon, Saint-Étienne et à Limoges. Les [[Transports en commun lyonnais|TCL]] se sont basés à l'origine sur la marque Cristalis pour donner un nom à son réseau de [[Lignes de bus de Lyon majeures|lignes de bus principales Cx]]. Trois lignes principales C1 à C3 sont exploitées avec des {{nobr|Cristalis ETB 18}} (version longue), secondées par des {{nobr|Cristalis ETB 12}} et des bus. Après l'intégration de {{nobr|Renault Bus}} dans [[Iveco Bus|Irisbus]], le {{nobr|Renault Cristalis}} a été rebadgé [[Irisbus Cristalis]]. |
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Avant 2015, le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino<ref name="Trollino" />. |
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Constructeur [[Ikarus]] |
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La fabrication des trolleybus Cristalis a été stoppée en février 2011. |
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En Suisse, la plupart des réseaux de trolleybus sont en majeure partie équipés de [[Hess Swisstrolley]] du constructeur [[Canton de Soleure|soleurois]] [[Carrosserie Hess|Hess]] dont l'usine se situe à [[Bellach]]. |
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Avant 2015 le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino<ref name="ref_auto_2" />. |
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==== Estonie ==== |
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Avant 2015 le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino<ref name="ref_auto_1">http://transporturbain.canalblog.com/pages/la-gamme-trollino-de-solaris/35112957.html consulté le 03/09/21.</ref>. |
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==== Lituanie ==== |
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Avant 2015 le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino<ref name="ref_auto_1" />. |
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==== Suisse ==== |
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Plusieurs modèles sont utilisés : |
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En Suisse, la plupart des réseaux de trolleybus sont équipés de [[Hess Swisstrolley]] du constructeur [[Canton de Soleure|soleurois]] [[Carrosserie Hess|Hess]] dont l'usine se situe à [[Bellach]].<br>Plusieurs modèles sont utilisés : |
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* le Swisstrolley 1, sur le réseau de [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] ; |
* le Swisstrolley 1, sur le réseau de [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] ; |
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* le Swisstrolley 2, sur les réseaux de [[Bienne]] [[Transports publics biennois|TPB]], de [[Berne]] [[Bernmobil]] et de [[La Chaux-de-Fonds|la Chaux de fonds]], jusqu'à son retrait de la traction électrique en 2014. Le réseau de [[Neuchâtel]] [[TransN]] les a récupérés ; |
* le Swisstrolley 2, sur les réseaux de [[Bienne]] [[Transports publics biennois|TPB]], de [[Berne]] [[Bernmobil]] et de [[La Chaux-de-Fonds|la Chaux de fonds]], jusqu'à son retrait de la traction électrique en 2014. Le réseau de [[Neuchâtel]] [[TransN]] les a récupérés ; |
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* le Swisstrolley 3, modèle le plus répandu, est utilisé sur les réseaux de : [[Lausanne]] [[Transports publics de la région lausannoise|TL]], [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] [[Transports publics fribourgeois|TPF]], [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]], [[Saint-Gall]] [[Verkehrsbetriebe der Stadt St. Gallen|VBSG]], [[Zurich]] [[VBZ]], [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]], [[Winterthour]] [[Stadtbus Winterthur|SBW]], [[Neuchâtel]] [[TransN]], [[Bienne]] [[Transports publics biennois|TPB]] et [[Schaffhouse]] [[Verkehrsbetriebe Schaffhausen|VBSH]] ; |
* le Swisstrolley 3, modèle le plus répandu, est utilisé sur les réseaux de : [[Lausanne]] [[Transports publics de la région lausannoise|TL]], [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] [[Transports publics fribourgeois|TPF]], [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]], [[Saint-Gall]] [[Verkehrsbetriebe der Stadt St. Gallen|VBSG]], [[Zurich]] [[VBZ]], [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]], [[Winterthour]] [[Stadtbus Winterthur|SBW]], [[Neuchâtel]] [[TransN]], [[Bienne]] [[Transports publics biennois|TPB]] et [[Schaffhouse]] [[Verkehrsbetriebe Schaffhausen|VBSH]] ; |
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* le Swisstrolley 4, version améliorée du Swisstrolley 3, circule dans les villes de : [[Lausanne]] [[Transports publics de la région lausannoise|TL]], [[Zurich|Zürich]] [[VBZ]], [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] (via le système [[Trolleybus optimisation du système d'alimentation|TOSA]]) et [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]] ; |
* le Swisstrolley 4, version améliorée du Swisstrolley 3, circule dans les villes de : [[Lausanne]] [[Transports publics de la région lausannoise|TL]], [[Zurich|Zürich]] [[VBZ]], [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] (via le système [[Trolleybus optimisation du système d'alimentation|TOSA]]) et [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]] ; |
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* le Swisstrolley 5 ou « Swisstrolley Plus », modèle le plus récent, disposant de batteries améliorées. En phases de test sur le réseau de [[Zurich]] [[VBZ]]. Les villes de [[Berne]] et [[Bienne]] ont commandé ce modèle pour 2018. |
* le Swisstrolley 5 ou « Swisstrolley Plus », modèle le plus récent, disposant de batteries améliorées. En phases de test sur le réseau de [[Zurich]] [[VBZ]]. Les villes de [[Berne]] et [[Bienne]] ont commandé ce modèle pour 2018. |
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Le [[Hess lighTram]] est la version bi-articulée du Swisstrolley. |
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* le premier Lightram est un Swisstrolley 1 modifié. Il circule sur le réseau de [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] ; |
* le premier Lightram est un Swisstrolley 1 modifié. Il circule sur le réseau de [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] ; |
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* le Lightram 3, première version bi-articulée commercialisée circule sur les réseaux de [[Zurich|Zürich]] [[VBZ]], [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]] et [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] ; |
* le Lightram 3, première version bi-articulée commercialisée circule sur les réseaux de [[Zurich|Zürich]] [[VBZ]], [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]] et [[Genève]] [[Transports publics genevois|TPG]] ; |
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* le Lightram 4, version améliorée du Lightram 3 circule dans les villes de : [[Zurich]] [[VBZ]] et [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]] ; |
* le Lightram 4, version améliorée du Lightram 3 circule dans les villes de : [[Zurich]] [[VBZ]] et [[Lucerne]] [[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]] ; |
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*le Lightram 5 « Plus » sera bientôt commercialisé. Ils seront notamment utilisés sur les réseaux de [[Bienne]] [[Transports publics biennois|TPB]] et [[Berne]] [[Bernmobil]]. |
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Le réseau [[Transports publics de la région lausannoise|TL]] de [[Lausanne]] prévoit de faire circuler des Lightrams sur ses futures lignes de BHNS. |
Le réseau [[Transports publics de la région lausannoise|TL]] de [[Lausanne]] prévoit de faire circuler des Lightrams sur ses futures lignes de BHNS. |
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Avant 2015 le constructeur polonais [[Solaris Bus & Coach|Solaris]] propose le Trollino, si les voitures de La Chaux de Fonds ont été revendues, le réseau de Winterthur s'en est doté<ref name="ref_auto_1" />. |
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==== Belgique ==== |
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[[Van Hool]] New A330 T |
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==== France ==== |
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===== Vétra (1925-1963) ===== |
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{{article détaillé|Vétra (transport)}} |
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[[Fichier:Limoges Vetra VBRh trolleybus 271 in 1988.jpg|thumb|Trolleybus Vetra VBRh {{n°|271}} de Limoges en 1988.]] |
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La société [[Vétra (transport)|Vétra]], créée en 1925, fut le constructeur emblématique de l'immense majorité des trolleybus français jusqu'à 1964 et exporta même une partie de sa production dans de nombreux pays y compris jusqu'au [[Chili]]. Le trolleybus a connu un succès certain pendant l’Occupation, puis dans les premières années de l’après-guerre du fait de la pénurie de pétrole, et des avantages indéniables du trolleybus sur les autobus d'alors : silencieux, puissant, économique, confortable, non polluant, durable. |
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Dans les années 1970, notamment à cause de la fermeture des usines Vétra, il avait presque totalement disparu de France. Selon des avis autorisés, ce sont les 115 unités restantes des très grands [[Vétra VA3B2|VA3B2]] Vetra du [[Transports en commun lyonnais|réseau de Lyon]], livrés de 1955 à 1961 qui sauvèrent le trolleybus en France, aucun [[Autobus|bus]] de cette capacité n'étant alors disponible sur le marché français pour les remplacer. Par ailleurs, le réseau de Limoges continuait de rénover régulièrement son matériel, increvable, selon les termes d'un de ses responsables, des Vetra [[Vétra CB 60|CB 60]] livrés en 1943, et des [[Vétra VBRh|VBRh]] récupérés<!-- de Paris ? --> en 1966. |
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La RATP a utilisé ce véhicule, et a installé durant la [[Seconde Guerre mondiale]] un coffre spécial, à l'arrière, pour l'installation d'un [[groupe électrogène]] de faible puissance, permettant les évolutions dans les dépôts, dépourvus de lignes aériennes. Puis dans les années 1950/1960, les trolleybus VETRA de la RATP ont été équipés de ce groupe, placé à l'avant du véhicule, sous le siège du conducteur. Ce groupe électrogène était entraîné par un [[moteur thermique à essence]] Peugeot (en l'occurrence celui de la [[Peugeot 202]]). Cet équipement a été démonté lors de la cession des trolleybus Vetra VBF au réseau de la [[Société grenobloise de tramways électriques]], lors de la suppression du réseau de trolleybus sur le réseau RATP<ref group=alpha>Voir [[Trolleybus de Grenoble]].</ref>. Ce système était l'ancêtre du groupe d'autonomie monté sur les [[Renault ER 100|Berliet ER 100]] (moteur Diesel Deutz à refroidissement par air, et génératrice à courant continu). La RATP a supprimé les lignes de trolleybus en 1966<!--parisien libéré etc.-->. |
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===== ER 100 - PER 180 (1978-1984) ===== |
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[[Fichier:Trolleybus de la ligne 5 au terminus de La Cornue.JPG|thumb|left|upright|Trolleybus ER 100.2H de [[Limoges]].]] |
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Au début des années 70, seuls<ref group=alpha>Le [[Trolleybus de Nancy|réseau de Nancy]] a été créé de toutes pièces en 1982, exploité jusqu'en 1998. Une seule ligne a été transformée en [[Bus à haut niveau de service|BHNS]] (TVR){{refnec}}.</ref> demeuraient alors les cinq réseaux suivants : [[Trolleybus de Lyon|Lyon]]<ref group=alpha>Le plus grand réseau de trolleybus de France, avec alors 115 véhicules restants, nombre ayant un peu diminué depuis.</ref>, [[Société de transports en commun de Limoges Métropole|Limoges]], [[Société de transports de l'agglomération stéphanoise|Saint-Étienne]], [[Transports de l'agglomération grenobloise|Grenoble]]<ref group=alpha>Bien que modernisé dans les années 1970, le réseau a cessé en 1999.</ref>, et [[Régie des transports métropolitains|réseau de Marseille]] (supprimé en {{date-|juin 2004}}). |
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Les VA3B2 de Lyon donnant toute satisfaction mais vieillissant peu à peu, le [[premier choc pétrolier]] de 1973 étant advenu dans l'intervalle, le réseau de [[Lyon]], avec le soutien de ceux de [[Grenoble]] et [[Saint-Étienne]] convainquit [[Paul Berliet]] de mettre à l'étude un nouveau matériel pour les remplacer, l'[[Renault ER 100|ER 100]] [[Berliet]]-[[Compagnie Électro-Mécanique|CEM]]-[[OC Oerlikon|Oerlikon]], livré à partir de 1978 (certains sont encore en service en 2010 à Limoges). Le matériel le plus récent à l'époque (en France) était la petite série de 21 [[Vétra VBH-85|VBH-85]] [[Vétra (transport)|Vetra]]-[[Berliet]] de 1963 de la {{nobr|ligne 6}} de Lyon, suivie de quelques exemplaires pour [[Dijon]] et de deux autres pour [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] (en [[Suisse]]). |
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Une nouvelle série d'ER 100, les ER 100 H, munis non plus de [[rhéostat]]s, mais de [[hacheurs à thyristors]] qui les rendaient considérablement plus économes en énergie, et plus confortables pour les passagers<ref group=alpha>Plus d'à-coup à chaque cran du [[rhéostat]].</ref> a complété à partir de 1981 les premières livraisons. Un prototype articulé (ER 180 H) a été étudié, pour finalement laisser la place à des trolleybus articulés bi-mode (électrique et chaine Diesel classique) [[Renault PER 180H|PER 180 H]], livrés à partir de 1982 à Grenoble (6), Nancy (48), et Saint-Étienne (8). Ironie du sort, en raison des nombreux problèmes de fonctionnement de la traction électrique, ils ont terminé leur carrière à Grenoble en utilisation purement Diesel, les perches ayant été démontées. |
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===== Cristalis (2001-2011) ===== |
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[[Fichier:Irisbus Cristalis ETB 12 n°110 TCL Place Carnot.jpg|thumb|Trolleybus [[Irisbus Cristalis|Cristalis]] de Limoges.]] |
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Après l'intégration de {{nobr|Renault Bus}} dans [[Iveco Bus|Irisbus]], le {{nobr|Renault Cristalis}} a été rebadgé [[Irisbus Cristalis]]. |
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La fabrication des trolleybus Cristalis a été stoppée en {{date-|février 2011}}. |
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Ce matériel est notamment utilisé à [[Lignes de bus de Lyon majeures|Lyon]], Saint-Étienne et à Limoges. |
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Les [[Transports en commun lyonnais|TCL]] exploitent les lignes principales C1 à C3 avec des {{nobr|Cristalis ETB 18}} (version longue), secondées par des {{nobr|Cristalis ETB 12}} et des bus. À Lyon, certains exemplaires Irisbus Cristalis ont commencé à être retirés du service. |
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À Saint-Étienne, ces trolleybus Cristalis ont été réformés (retirés du service) le 5 juin 2021. |
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===== Iveco Bus-Heuliez Crealis ===== |
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En 2021, [[CNH Industrial]] annonce qu'[[Heuliez Bus|Heuliez]] a reçu commande de la [[RATP]] de 180 trolleybus de type Crealis à batteries pour le réseau de 2025<ref>https://www.cnhindustrial.com/en-us/media/press_releases/2021/august/Pages/IVECO-BUS-wins-major-order-to-supply-electric-buses-to-the-city-of-Paris,-France.aspx</ref>{{refnc|date=novembre 2024}}. |
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== Réseaux == |
== Réseaux == |
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=== Allemagne === |
=== Allemagne === |
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La ville de [[Solingen]] |
La ville de [[Solingen]] les de réseau le 30 juin 2012. La ligne 683 a utilisé une [[plaque tournante]] pour trolleybus jusqu'au 15 novembre 2009. Le réseau comptait lignes de trolleybus en exploitation en 2012, avec 35 trolleybus articulés [[Van Hool]]-[[Kiepe]] livrés de 2001 à 2003 et de 15 trolleybus [[Carrosserie Hess|Hess]]-[[Kiepe]] livrés de 2009 à 2010. [[Esslingen am Neckar]] et [[Eberswalde]] ont aussi leurs réseaux de trolleybus. |
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=== Autriche === |
=== Autriche === |
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Depuis l'abandon du trolleybus à [[Innsbruck]], seules deux villes autrichiennes conservent ce mode de transport. |
Depuis l'abandon du trolleybus à [[Innsbruck]], seules deux villes autrichiennes conservent ce mode de transport. |
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[[Linz]] possède |
[[Linz]] possède lignes de trolleybus en service en 2012. 19 trolleybus articulés [[Volvo]] ont été livrés en 2000 et 2001. [[Salzbourg]] possède un important réseau avec 10 lignes de trolleybus en service en 2012 totalisant {{unité|100|km}} de lignes. L'exploitation par trolleybus couvre 75 % du trafic. Le réseau de Salzbourg possédait 93 trolleybus articulés et trolleybus standard monocaisse en 2012. |
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=== Belgique === |
=== Belgique === |
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[[Fichier:Bidirectional trolleybus.jpg|thumb|Trolleybus bidirectionnel de [[Seraing]].]] |
[[Fichier:Bidirectional trolleybus.jpg|thumb|Trolleybus bidirectionnel de [[Seraing]].]] |
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Depuis l'arrêt de la ligne de [[trolleybus de Gand]] en 2009, il n'existe plus de trolleybus en service en [[Belgique]]. Ce mode de transport apparu 80 ans auparavant (1929) à [[Anvers]] s'est peu développé dans ce pays, après son apparition à [[Liège]] l'année suivante, il faut attendre 1939 pour voir apparaitre la première et unique ligne de trolley [[Bruxelles|bruxelloise]], la 54. |
Depuis l'arrêt de la ligne de [[trolleybus de Gand]] en 2009, il n'existe plus de trolleybus en service en [[Belgique]]. Ce mode de transport apparu 80 ans auparavant (1929) à [[Anvers]] s'est peu développé dans ce pays, après son apparition à [[Liège]] l'année suivante, il faut attendre 1939 pour voir apparaitre la première et unique ligne de trolley [[Bruxelles|bruxelloise]], la 54. |
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En 1936 apparait à [[Seraing]] un trolleybus hors du commun, dû au fait qu'il n'existe pas de boucle de retournement en fin de ligne : |
En 1936 apparait à [[Seraing]] un trolleybus hors du commun, dû au fait qu'il n'existe pas de boucle de retournement en fin de ligne : bidirectionnel, il dispose d'un essieu directionnel à chaque extrémité, d'un essieu moteur central, d'un double jeu de perche (une paire par direction) et de deux volants, l'un au poste avant occupé par le chauffeur, l'autre au poste arrière inoccupé ; {{Citation|le volant du poste arrière inoccupé pivotait solidairement avec celui actionné par le chauffeur et le voyageur non averti aurait pu avoir l'impression qu'un fantôme occupait le véhicule<ref>M. Lambou, ''Historique des transports publics ferrés aux {{}}. 1. Flémalle et Seraing. 2. Bassenge. 3. Eupen. 4. Liège.'', {{2e}} éd., ATF Kinkempois, Angleur, 1997,p. 19.</ref>}} |
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=== France === |
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{{Article détaillé|Trolleybus de Grenoble|tramway de Grenoble}} |
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Les «trolleybus de [[Grenoble]]» ont succédé aux tramways à la fin des années 1940. Après un important développement, ils ont disparu le {{date-|24 juin 1999}} les [[Tramway de Grenoble|tramway]] ayant les rues depuis 1987. |
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Le [[Société de transports en commun de Limoges Métropole|réseau de trolleybus]] a été créé à [[Limoges]] à partir de 1943 en supprimant progressivement les lignes de tramway existantes jusqu'en 1951. La ville a toujours depuis été fidèle à la traction électrique et les lignes ont été agrandies au cours du temps. Il existe actuellement {{unité|32.5|km}} de lignes électrifiées soit {{unité|130|km}} de câbles. |
Le [[Société de transports en commun de Limoges Métropole|réseau de trolleybus]] a été créé à [[Limoges]] à partir de 1943 en supprimant progressivement les lignes de tramway existantes jusqu'en 1951. La ville a toujours depuis été fidèle à la traction électrique et les lignes ont été agrandies au cours du temps. Il existe actuellement {{unité|32.5|km}} de lignes électrifiées soit {{unité|130|km}} de câbles. |
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Les |
Les lignes de trolleybus représentent environ 53 % des personnes transportées et le tiers des kilomètres parcourus sur le réseau<ref>[http://www.stcl.fr/pages/167 Non trouvée le 24 décembre 2018], sur stcl.fr</ref>. |
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{{Article détaillé|Trolleybus de Lyon}} |
{{Article détaillé|Trolleybus de Lyon}} |
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[[Fichier:Trolleybus Nithard circulant à Charbonnières-les-Bains (Rhône).jpg|gauche|vignette|Trolleybus à perches circulant de [[Tassin-la-Demi-Lune|Tassin-la-demi-lune]] à [[Charbonnières-les-Bains]] (Rhône), 1905-1906.]] |
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Dès 1905, la première liaison française par trolleybus à perches, selon le système de Max Schiemann<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Tramways électriques sans rails, autobus à trolèt, système Schiemann |url=https://www.retronews.fr/journal/revue-generale-des-chemins-de-fer-et-des-tramways/1-avril-1912/2401/3890291/72 |site=RetroNews |éditeur=[[Bibliothèque nationale de France]] |périodique=Revue générale des chemins de fer et des tramways |date=1 avril 1912 |consulté le=2021-02-14 |page=338}}.</ref>, est créée dans la banlieue de Lyon. Son exploitation est interrompue seulement deux ans après<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Guy Cuisinaud|titre=Il était une fois Charbonnières les bains...|passage=Pages 103 à 106|lieu=Craponne|éditeur=Les passionnés de bouquins|date=2015|pages totales=160|isbn=978-2-36351-029-7|lire en ligne=}}.</ref>. Cet échec est dû à un fiasco économique de l'entrepreneur Charles Nithard et non pas, comme il a pu le laisser croire, à l'électrocution d'un élagueur<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Michel Forissier et Jean-Pierre Petiot|titre=L'aventure des premiers trolleybus à perches de France, de Tassin-la-Demi-Lune à Charbonnières les bains|lieu=Craponne|éditeur=Les passionnés de bouquins|date=2016|pages totales=183|isbn=978-2-36351-047-1}}.</ref>. |
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[[Fichier:Trolleybus Lyon.JPG|thumb|Trolleybus de [[Lyon]].]] |
[[Fichier:Trolleybus Lyon.JPG|thumb|Trolleybus de [[Lyon]].]] |
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Un réseau est constitué à partir de 1935, très apprécié durant la guerre et la [[Crise du canal de Suez|crise de Suez]]. Il atteint sa taille la plus importante en 1959. Il décline ensuite, et de nombreuses lignes sont supprimées au profit d'autobus ou du métro. Le réseau retrouve un nouvel élan dans les années 2000 avec l'électrification de nouvelles lignes et le remplacement du matériel vieillissant. |
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En 2011, seulement trois villes possédaient en France un réseau de trolleybus, auxquelles peut s'ajouter [[Nancy]] selon les points de vue. |
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En 2014, Lyon possède le réseau de trolleybus le plus développé de France avec neuf lignes. |
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Dès 1905, une liaison par trolleybus système Nithard est créée dans la banlieue de Lyon, dont l'exploitation sera interrompue à la suite d'une électrocution. Puis un réseau est constitué à partir de 1935, très apprécié durant la guerre et la [[Crise du canal de Suez|crise de Suez]]. |
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==== Nancy ==== |
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Il atteint sa taille la plus importante en 1959. Il décline ensuite, et de nombreuses lignes sont supprimées au profit d'autobus ou du métro. Le réseau retrouve un nouvel élan dans les années 2000 avec l'électrification de nouvelles lignes et le remplacement du matériel vieillissant. |
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{{Article détaillé|Ancien trolleybus de Nancy|Transport léger guidé de Nancy}} |
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Le réseau de trolleybus de Nancy a été créé en 1982 et a été actif jusqu'en 1999. Les déboires connus avec le matériel bi-mode ([[Renault PR 100|PER 180]]) ont mené à une mort prématurée du réseau, les trolleybus ayant circulé sur la fin uniquement en mode thermique. |
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En 2014, Lyon possède le réseau de trolleybus le plus développé de France avec 9 lignes. |
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[[Fichier:Trolley Nancy Essai Vélodrome.jpg|vignette|Le futur trolleybus de Nancy en cours d'essai au Vélodrome de Vandœuvre-lès-Nancy.]] |
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==== Nancy ==== |
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{{Article détaillé|Trolleybus de Nancy|Transport léger guidé de Nancy}} |
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Au début des années 2000, la ligne reliant [[Essey-lès-Nancy]] à [[Vandœuvre-lès-Nancy]] a été transformée en ligne de [[tramway sur pneumatiques]], de type [[Bombardier TVR|TVR]]. Ce modèle de [[Tramway sur pneumatiques|tramway sur pneus]] avec deux perches peut quitter son rail central pour rejoindre la circulation et devenir un trolleybus à part entière. L'organisme de gestion a ainsi commandé au constructeur l'installation de perches sur les véhicules pour permettre la réutilisation des infrastructures aériennes des trolleybus. Juste après la mise en service des TVR, la métropole a réalisé une commande de sept trolleybus [[AnsaldoBreda F19|Ansaldo Breda F22]] pour les {{nobr|lignes 2}} et 3 encore équipées de lignes aériennes. Finalement, il s'est avéré que les perches étaient trop courtes, et le contrat as été revu entre le [[Ansaldo Breda|constructeur]] et la [[Métropole du Grand Nancy|communauté urbaine du Grand Nancy]], et les véhicules (sauf le véhicule d'essai) ont été mis en service sur le réseau d'[[Ancône]]{{Référence nécessaire|date=février 2023}}. Depuis, les lignes aériennes des anciens trolleybus sont en place dans certaines rues de Nancy. Le [[Bombardier TVR|TVR]] n'est plus en service depuis le {{date-|13 mars 2023}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le tram est mort, vive le bus ! |url=https://www.estrepublicain.fr/transport/2023/03/13/le-tram-est-mort-vive-le-bus |site=[[L'Est républicain]] |consulté le=2023-03-12}}.</ref>. |
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Le réseau de trolleybus de Nancy a été créé en 1982 et a été actif jusqu'en 1998. Les déboires connus avec le matériel bi-mode (PER 180) ont mené à une mort prématurée le réseau de trolleybus à Nancy, ces derniers ont circulé sur la fin uniquement en mode thermique. Au début des années 2000, l'une de ces lignes est transformée en ligne de [[tramway sur pneumatiques]], type [[Transport sur voie réservée|TVR]]. Ce modèle de tramway sur pneus avec ses deux perches peut quitter son rail central et pour rejoindre la circulation et devenir un trolleybus à part entière. |
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En avril 2025, la ligne reliant [[Essey-lès-Nancy]] à la [[Technopôle de Nancy-Brabois]] ([[Vandœuvre-lès-Nancy]]) sera de nouveau desservie par une ligne de trolleybus ([[Hess lighTram|Hess Lightram 25 DC]])<ref>{{Lien web |langue=FR-fr |titre=Meurthe-et-Moselle. Trolley du Grand Nancy : on connaît la date de mise en service |url=https://www.estrepublicain.fr/transport/2024/12/03/on-connait-la-date-de-mise-en-service-du-nouveau-trolleybus-du-grand-nancy |site=www.estrepublicain.fr |date=2024-12-03 |consulté le=2025-01-06}}</ref>. |
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==== Saint-Étienne ==== |
==== Saint-Étienne ==== |
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{{Article détaillé|Trolleybus de Saint-Étienne}} |
{{Article détaillé|Trolleybus de Saint-Étienne}} |
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[[Fichier:JHM-1981- Berliet ER100 - Saint-Etienne.jpg|thumb|left| |
[[Fichier:JHM-1981- Berliet ER100 - Saint-Etienne.jpg|thumb|left|[[Renault PR 100|Berliet ER 100]] à Saint-Étienne en 1981.]] |
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Le réseau stéphanois est connu pour être l'un des rares en France à avoir gardé son tramway depuis sa création (1912 pour son électrification). Mais c'est aussi l'un des rares à avoir conservé ses lignes de trolleybus, historiquement au nombre de sept (lignes 1, 3, 5, 6, 7, 8 et 10). |
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La transformation d'une partie du réseau trolley en bus a débuté dès 1999, avec la ligne 1. Des travaux persistants sur son parcours (vallée de l'Ondaine) ainsi que la volonté esthétique des maires des communes traversées ([[Le Chambon-Feugerolles]] notamment) ont eu raison des trolleybus. |
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Il subsiste depuis 2006 (date de la création de la seconde ligne de tramway) une ligne de trolleybus (ligne M3, entre La Cotonne et Terrenoire, reprenant l'itinéraire de l'ancienne ligne 3 et partiellement de la ligne 10). La ligne est équipée de trolleybus Irisbus Cristalis ETB 12 mais n'est pas exploitée à 100 % en trolleybus mais en duo avec des Autobus du Réseau ([[Renault Agora|Renault Agora S]], [[Iveco Bus Urbanway|Iveco Urbanway 12]] et [[Irisbus Citelis|Irisbus Citelis 12]]). |
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Depuis septembre 2020, la ligne est également exploitée avec des [[Solaris Trollino|Solaris Trollino 12]]. Les [[Irisbus Cristalis|Irisbus Cristalis ETB 12]] ont été réformés le 5 juin 2021. |
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La ligne 6 quant à elle a été interrompue avec l'arrivée des [[Irisbus Agora|Agora L]], plus modernes que les anciens trolleybus articulés devenus vétustes. Sur l'ensemble du parcours, la caténaire est toujours en place. Cette ligne de bus fortement fréquentée ne peut recevoir un [[tramway]] à cause de la pente de son parcours, sans toutefois que le retour aux trolleybus ne soit inscrit dans les projets de l'agglomération. |
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Le réseau stéphanois est connu pour être l'un des rares en France à avoir gardé son tramway électrique depuis sa création (1912 pour son électrification). Mais c'est aussi l'un des rares à avoir conservé ses lignes de trolleybus. |
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La ligne 7 actuelle correspond aux anciennes lignes 5, 7 et 8. Bien que très majoritairement électrifiée (il reste quelques portions d'itinéraires entre La Rivière et Bellevue au sud et entre Jean Moulin et Dorian/Hôtel de ville qui ne sont pas encore électrifiées). |
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Depuis janvier 2020, la ligne 7 historique (devenue M7) est exploitée intégralement en trolleybus grâce à des [[Solaris Trollino|Solaris Trollino 12]]. |
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La ligne M6 devrait être exploitée en trolleybus d'ici 2025, les premiers travaux ont commencé en mai 2021. |
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Historiquement au nombre de sept (lignes 1, 3, 5, 6, 7, 8 et 10), il ne subsiste depuis 2006 (date de la création de la seconde ligne de tram) qu'une seule ligne de trolley (ligne M3, entre La Cotonne et Terrenoire, reprenant l'itinéraire de l'ancienne ligne 3 et partiellement de la ligne 10). La ligne est équipée de trolleybus Irisbus Cristalis ETB 12 mais n'est pas exploitée à 100 % en trolleybus mais en duo avec des Autobus du Réseau ([[Renault Agora|Renault Agora S]], [[Iveco Bus Urbanway|Iveco Urbanway 12]] et [[Irisbus Citelis|Irisbus Citelis 12]]). |
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La liaison Centre-Ville > Soleil de l'ancienne ligne 10 est aujourd'hui desservie par le tramway et le bus. |
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La transformation d'une partie du réseau trolley en bus a débuté dès 1999, avec la ligne 1. Des travaux persistants sur son parcours (vallée de l'Ondaine) ainsi que la volonté esthétique des maires des communes traversées ([[le Chambon-Feugerolles]] notamment) ont eu raison des trolley. La ligne 6 quant à elle a été interrompue avec l'arrivée des [[Irisbus Agora|Agora L]], plus modernes que les anciens trolleys articulés devenus vétustes. Sur l'ensemble du parcours, les LAC sont toujours en place. Cette ligne forte ne peut recevoir un [[tramway]] à cause de la pente de son parcours, sans toutefois que le retour aux trolley-bus ne soit inscrit dans les projets de l'agglomération. La ligne 7 actuelle correspond aux anciennes lignes 5, 7 et 8. Bien que très majoritairement électrifiée (seuls quelques ajustements d'itinéraires entre La Rivière et Bellevue au sud et entre Jean Moulins et Dorian en centre Ville ne sont pas électrifiés), cette ligne est exploitée en bus sans que son exploitation en trolley ne soit à l'ordre du jour. La liaison Centre Ville > Soleil de l'ancienne ligne 10 est aujourd'hui desservie par le tram et le bus. |
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=== Italie === |
=== Italie === |
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[[Fichier:Bologna Autodromo trolleybus at Piazza Mercanzia.jpg|thumb|upright|Trolleybus à [[Bologne]].]] |
[[Fichier:Bologna Autodromo trolleybus at Piazza Mercanzia.jpg|thumb|upright|Trolleybus à [[Bologne]].]] |
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{{Article détaillé|Liste des réseaux de trolleybus en Italie}} |
{{Article détaillé|Liste des réseaux de trolleybus en Italie}} |
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Il existe des lignes ou des réseaux de trolleybus (''filobus'') à [[Milan]], [[Gênes]], [[Sanremo]], [[Bologne]], [[Parme]], [[Modène]], [[Rimini]], [[La Spezia]], [[Ancône]], [[Rome]], [[Chieti]], [[Naples]], [[Lecce]] et [[Cagliari]]. La ligne la plus ancienne est celle de |
Il existe des lignes ou des réseaux de trolleybus (''filobus'') à [[Milan]], [[Gênes]], [[Sanremo]], [[Bologne]], [[Parme]], [[Modène]], [[Rimini]], [[La Spezia]], [[Ancône]], [[Rome]], [[Chieti]], [[Naples]], [[Lecce]] et [[Cagliari]]. La ligne la plus ancienne est celle de Spezia. Les réseaux (''reti filoviarie'') les plus étendus sont ceux de : Milan ( 1933 sans interruption), avec 4 lignes dont deux grandes circulaires en anneau autour de la ville ; Naples, avec 7 lignes dont deux vont jusqu'à [[Aversa]] et [[Teverola]] ; Cagliari, avec 1 ligne urbaine et deux grandes circulaires suburbaines. Les réseaux de Bologne, Milan, Modène, Rome, Gênes, Rimini, Parme et Ancône comportent des trolleybus articulés (''filosnodati''). |
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{{refnec|{{quand|Prochainement}} 3 lignes de trolleybus articulés seront remises en service à [[Catane]]. À [[Bari]] la réinstallation d'un réseau de trolleybus est également en discussion.}} Il |
{{refnec|{{quand|Prochainement}} 3 lignes de trolleybus articulés seront remises en service à [[Catane]]. À [[Bari]] la réinstallation d'un réseau de trolleybus est également en discussion.}} Il en Italie deux lignes de « trolleycamions » (''filocarri'') : [[Argegno]] - [[Lanzo d'Intelvi]] de 1912 à 1922, la « Filovia dello Stelvio », en haute [[Valteline]], de 1940 à 1956. De nombreux exemplaires de trolleybus anciens sont conservés dans plusieurs villes italiennes, notamment au musée national des transports de [[ Spezia]]. |
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=== Hongrie === |
=== Hongrie === |
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[[Fichier:Ikarus-412T-trolleybus-in-Budapest.JPG|thumb|left|Trolleybus de la ligne {{Trolley BKV/correspondances avec intitulé|78}} à [[Budapest]].]] |
[[Fichier:Ikarus-412T-trolleybus-in-Budapest.JPG|thumb|left|Trolleybus de la ligne {{Trolley BKV/correspondances avec intitulé|78}} à [[Budapest]].]] |
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Le premier trolleybus |
Le premier trolleybus à [[Budapest]] apparaît pour la première fois le {{date|16|décembre|1933}}. Il relie alors Vörösvári út au cimetière d'[[Óbuda]] sur la rive droite du [[Danube]] et il porte le numéro 7. Il s'agit de la troisième ligne de trolleybus inaugurée dans le [[Royaume de Hongrie (1920-1946)|Royaume de Hongrie]] (dans l'actuelle [[Slovaquie]] entre [[Poprad]] [[Starý Smokovec]] et [[Bratislava]], ainsi qu'à [[Sibiu]] en [[Transylvanie (région)|Transylvanie]]). L'exploitation de la première ligne est interrompue en 1944 car toutes les infrastructures de circulation sont détruites pendant la guerre. |
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De |
De 1949 à 1957, le réseau de trolleybus budapestois est en pleine expansion. Après une période de répit, le développement des lignes se poursuit à la faveur de la crise pétrolière de la fin des années 1970. La ligne qui dessert le quartier de [[14e arrondissement de Budapest|Zugló]] est alors la dernière à être construite dans la capitale. Tous les projets concernant la rive de [[Buda (ville)|Buda]] sont abandonnés car jugés trop onéreux. |
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Le pays compte un réseau de trolleybus à [[trolleybus de Budapest|Budapest]], [[trolleybus de Debrecen|Debrecen]] et [[trolleybus de Szeged|Szeged]]. |
Le pays compte un réseau de trolleybus à [[trolleybus de Budapest|Budapest]], [[trolleybus de Debrecen|Debrecen]] et [[trolleybus de Szeged|Szeged]]. |
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[[Fichier:Reading Trolleybus at Three Tuns.jpg|vignette|Trolleybus à impériale à [[Reading (Berkshire)|Reading]] en 1966.]] |
[[Fichier:Reading Trolleybus at Three Tuns.jpg|vignette|Trolleybus à impériale à [[Reading (Berkshire)|Reading]] en 1966.]] |
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{{Article détaillé|Liste de trolleybus au Royaume-Uni}} |
{{Article détaillé|Liste de trolleybus au Royaume-Uni}} |
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Les deux premiers réseaux de trolleybus au [[Royaume-Uni]] ouvrent le 20 juin 1911 dans les villes de [[Bradford]] et de [[Leeds]]. Son silence et son absence de pollution l'ont fait adopter dès 1933 dans la ville touristique de [[Bournemouth]]. Toutefois, il n'y a plus aucun trolleybus en circulation sur le territoire britannique depuis le 26 mars 1972. Le dernier réseau étant retiré à Bradford. |
Les deux premiers réseaux de trolleybus au [[Royaume-Uni]] ouvrent le 20 juin 1911 dans les villes de [[Bradford]] et de [[Leeds]]. Son silence et son absence de pollution l'ont fait adopter dès 1933 dans la ville touristique de [[Bournemouth]]. Toutefois, il n'y a plus aucun trolleybus en circulation sur le territoire britannique depuis le 26 mars 1972. Le dernier réseau étant retiré à Bradford. |
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Il y avait de nombreux fabricants de trolleybus au Royaume-Uni, parmi lesquels [[Associated Equipment Company|AEC]], [[British United Traction|BUT]], [[Crossley Motors|Crossley]], [[Guy Motors|Guy]], [[Leyland Motors|Leyland]], [[Karrier]], [[Sunbeam Commercial Vehicles|Sunbeam]] et d'autres encore<ref name=Murray></ref>. |
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=== Suisse === |
=== Suisse === |
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[[Fichier:Trolleybus Lausanne.JPG|thumb|Trolleybus [[Nutzfahrzeuggesellschaft Arbon & Wetzikon|NAW]]-Lauber BBC-SE avec sa remorque à [[Lausanne]].]] |
[[Fichier:Trolleybus Lausanne.JPG|thumb|Trolleybus [[Nutzfahrzeuggesellschaft Arbon & Wetzikon|NAW]]-Lauber BBC-SE avec sa remorque à [[Lausanne]].]] |
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La Suisse est le pays qui possède le plus grand nombre de villes à exploiter des trolleybus en Europe occidentale. À l'heure actuelle, douze villes exploitent ce mode de transport écologique, à savoir : [[Berne]] ([[Trolleybus de Berne|3 lignes]]), [[Bienne]] ([[Trolleybus de Bienne| |
La Suisse est le pays qui possède le plus grand nombre de villes à exploiter des trolleybus en Europe occidentale. À l'heure actuelle, douze villes exploitent ce mode de transport écologique, à savoir : [[Berne]] ([[Trolleybus de Berne|3 lignes]]), [[Bienne]] ([[Trolleybus de Bienne| lignes]]), [[Fribourg (ville suisse)|Fribourg]] ([[Trolleybus de Fribourg| lignes]]), [[Genève]] ([[Trolleybus de Genève|6 lignes]]), [[Lausanne]] ([[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne| lignes]]), [[Lucerne]] ([[Trolleybus de Lucerne|7 lignes]]), [[Neuchâtel]] ([[Trolleybus de Neuchâtel| lignes]]), [[Saint-Gall]] ([[Trolleybus de Saint-Gall| lignes]]), [[Schaffhouse]] ([[Trolleybus de Schaffhouse|1 ligne]]), [[Vevey]]-[[Montreux]]-[[Villeneuve (Vaud)|Villeneuve]] ([[Vevey-Montreux-Chillon-Villeneuve|VMCV]]) ([[Trolleybus de Vevey/Montreux/Villeneuve|1 ligne]]), [[Winterthour]] ([[Trolleybus de Winterthour|3 lignes]]) et [[Zurich]] ([[Trolleybus de Zurich|6 lignes]]). D'autres villes ont possédé un réseau de trolleybus, ce fut le cas d'[[Altstätten]] jusqu'en 1977, [[Tramway Steffisburg–Thun–Interlaken|Thoune]] jusqu'en 1982, [[Lugano]] jusqu'en 2001, [[Bâle]] jusqu'en 2008 et [[Trolleybus de La Chaux-de-Fonds|La Chaux-de-Fonds]] jusqu'en 2014. |
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Plusieurs villes suisses ont la particularité de posséder des trolleybus [[Hess lighTram]], véhicules articulés à 3 caisses avec 2 articulations, à savoir les villes de [[Genève]] ([[Transports publics genevois|TPG]]), [[Lucerne]] ([[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]]), [[Saint-Gall]] ([[Verkehrsbetriebe St.Gallen|VBSG]]) |
Plusieurs villes suisses ont la particularité de posséder des trolleybus [[Hess lighTram]], véhicules articulés à 3 caisses avec 2 articulations, à savoir les villes de [[Genève]] ([[Transports publics genevois|TPG]]), [[Lucerne]] ([[Verkehrsbetriebe Luzern|VBL]]), [[Saint-Gall]] ([[Verkehrsbetriebe St.Gallen|VBSG]]) [[Zurich|Zürich]] ([[Verkehrsbetriebe Zürich|VBZ]]) [[Lausanne]] ([[Transports publics de la région lausannoise|TL]]). |
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=== Autres pays === |
=== Autres pays === |
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{{Article détaillé|Liste de trolleybus du monde}} |
{{Article détaillé|Liste de trolleybus du monde}} |
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Le trolleybus reste un moyen de transport répandu dans les pays issus de l’ex-[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] comme |
Le trolleybus reste un moyen de transport répandu dans les pays issus de l’ex-[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] comme [[Trolleybus de Riga|Riga]] (Lettonie) [[Trolleybus de Tallinn|Tallinn]] (Estonie) [[]] ([[ de [[ | ]] [[Chine]] ([[Trolleybus de Jinan|Jinan]], [[Trolleybus de Pékin|Pékin]], [[Trolleybus de Shanghai|Shanghai]]) [[Corée du Nord]] ([[Trolleybus de Pyongyang|Pyongyang]]) [[]] ([[Trolleybus |]], [[Trolleybus de |]] [[ de ]] [[]] ([[Trolleybus de Sofia|Sofia]]), [[]] ([[Trolleybus de Brno|Brno]], [[Trolleybus de Hradec Kralove|Hradec Kralove]], [[Trolleybus de Plzeň|Plzeň]] et [[Trolleybus de Ústí nad Labem|Ústí nad Labem]]), [[Trolleybus de Bucarest|Bucarest]], [[Trolleybus de Piatra Neamț|Piatra Neamț]], [[Trolleybus de |]] , ]] [[ ]] [[]] [[Trolleybus|]]) [[]] [[Trolleybus |]], [[]] [[Trolleybus de | ]] [[]] ( [[ de ]] ). |
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On retrouve également ce type de bus outre-Atlantique, par exemple au [[Brésil]] ([[Trolleybus de Santos|à Santos]], [[Trolleybus de São Paulo|à São Paulo]]), au [[Chili]] ([[Trolleybus de Valparaiso|à Valparaíso]], [[Trolleybus de Mendoza|à Mendoza]], en [[Argentine]] (à [[Córdoba y Rosario]]), au [[Canada]] ([[Trolleybus de Vancouver|à Vancouver]]), aux [[États-Unis]] ([[Trolleybus de Boston|à Boston]], [[Trolleybus de Dayton|à Dayton]], [[Trolleybus de Philadelphie|à Philadelphie]], [[Trolleybus de San Francisco|à San Francisco]] et [[Trolleybus de Seattle|à Seattle]]) ou au [[Mexique]] ([[Trolleybus de Guadalajara|à Guadalajara]] et [[Trolleybus de Mexico|à Mexico]]). |
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== Anecdotes == |
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À [[Alger]], en [[Algérie]], le terme « Trolley » (''truli'') désigne toujours les bus et navettes du réseau de transport urbains{{Référence nécessaire|date=janvier 2023}}. |
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Au [[Maroc]], le trolleybus a été installé par les Espagnols dans la ville de [[Tétouan]] au nord du pays et il a continué de fonctionner longtemps après l'indépendance. |
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En [[ |
En [[]] se trouve la plus longue ligne de trolleybus du monde, le [[trolleybus de Crimée]], avec une ligne de {{Unité|86|km}} de long, dont la mise en service a eu lieu en 1959<ref>{{lien web|url=http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/de-simferopol-a-yalta-en-crimee-la-plus-longue-ligne-de-trolleybus-du-monde-02-04-2014-3734205.php |site=[[Le Parisien]] |date=2 avril 2014 |consulté le=16 janvier 2018}}</ref>. |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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== Voir aussi == |
== Voir aussi == |
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{{Autres projets|commons=Trolleybus}} |
{{Autres projets|commons=Trolleybus}} |
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=== Articles connexes === |
=== Articles connexes === |
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* [[Bus électrique]] |
* [[Bus électrique]] |
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* [[Charles van de Poele]] |
* [[Charles van de Poele]] |
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* [[Liste des constructeurs mondiaux de trolleybus]] |
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* [[Tramway sur pneumatiques]] |
* [[Tramway sur pneumatiques]] |
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=== Bibliographie === |
=== Bibliographie === |
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* {{Ouvrage |
* {{Ouvrage |=Pascal |prénom2=René|nom2=Courant|=|éditeur=Presses Editions Ferroviaires|isbn=978-2-905447-01-2}} |
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* Bruce, Ashley R. ''Lombard-Gerin and Inventing the Trolleybus'' |
* Bruce, Ashley R. ''Lombard-Gerin and Inventing the Trolleybus'' 2017 Trolleybooks (UK) {{ISBN|978-0-904235-25-8}} |
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=== Liens externes === |
=== Liens externes === |
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* [http://www.amtuir.org/06_htu_bus_trolley_france/06_htu_tb_francais_index.htm Trolleybus français] sur le site de l'[[Musée des transports urbains, interurbains et ruraux|AMTUIR]] |
* [http://www.amtuir.org/06_htu_bus_trolley_france/06_htu_tb_francais_index.htm Trolleybus français] sur le site de l'[[Musée des transports urbains, interurbains et ruraux|AMTUIR]] |
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* [http://www.trams-trolleybus.be Trolleybus & trams de Belgique et d'ailleurs] |
* [http://www.trams-trolleybus.be Trolleybus & trams de Belgique et d'ailleurs] |
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* |
* de vulgarisation de 24 pages abondamment illustrées sur les lignes aériennes de contact de trolleybus et de tramway de Lyon à télécharger ({{unité|1.5|Mo}}) |
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* {{Lien web|langue = |titre = Les LAC, lignes aériennes de contact|url = http://lyon-en-lignes.org/downloads/iuwmaxco/dossiers/lac.pdf|site = http://lyon-en-lignes.org/|date = octobre 2005|consulté le = 22 juillet 2015}}, dossier de vulgarisation de 24 pages abondamment illustrées sur les lignes aériennes de contact de trolleybus et de tramway de Lyon à télécharger ({{unité|1.5|Mo}}) |
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{{Palette|Transports en commun|Autobus}} |
{{Palette|Transports en commun|Autobus}} |
Dernière version du 6 janvier 2025 à 15:05
Un trolleybus, ou trolley, est un véhicule électrique sur pneumatiques, guidé ou non, alimenté par des lignes aériennes et qui permet le transport en commun de voyageurs en zone urbaine. Il peut circuler aussi bien en site propre que s'insérer dans la circulation. Disposé comme un autobus (où la station debout est permise) et possédant des portes d'un seul côté, il n'est pas propulsé par un moteur thermique mais par un moteur électrique.
Son courant lui est fourni par une caténaire double (généralement appelée « lignes aériennes de contact », LAC) ou bifilaire. Il est ainsi distinct des bus électriques, qui fonctionnent avec une source interne d'électricité (batteries, pile à combustible). Comme l'autobus ou l'autocar, il poursuit la formule de l'omnibus pour sa desserte en réseau, marquant des arrêts à la demande des usagers. Comme le tramway, il circule de façon compatible avec la desserte automobile (contrairement au métro) et à ce titre est parfois appelé Métrobus ou tramway sur pneus.
Environ 315 réseaux de trolleybus en fonctionnement sont dénombrés dans des villes de 45 pays différents en 2010[1]. Au total, plus de 800 réseaux ont été exploités sur le plan mondial au fil des années, mais jamais plus de 405 réseaux simultanément[2].
Technique et histoire
[modifier | modifier le code]Le trolleybus étant équipé de pneumatiques, le retour du courant ne peut se faire par les roues et se fait donc par une seconde caténaire parallèle à la première. Ainsi, on nomme parfois bifilaire la paire de lignes aériennes de contact des trolleybus.
Le premier trolleybus était alimenté par un chariot courant sur deux fils aériens et relié au véhicule par un câble flexible. Cette méthode fut nommée troller (du mot anglais trawl, signifiant chalut et du vieux français troller = traîner), ce qui donna le mot trolley. Cette méthode se révéla peu satisfaisante, le chariot ayant trop souvent tendance à dérailler. Par la suite, ce système fut remplacé par des perches rigides. Dans un premier temps, ces perches étaient équipées à leur extrémité distale d'une roulette à gorge dans laquelle s'encastrait le fil d'alimentation. Au fil des évolutions, cette roulette fut d'abord remplacée par des frotteurs en bronze, puis en carbone actuellement. Le captage de courant par ces perches donne au trolleybus une liberté latérale d'environ quatre mètres, qui lui permet de s'insérer sans difficulté dans la circulation urbaine.
Des tracteurs industriels circulent dès 1900-1905 ; des camions peuvent être équipés de perches trolley.
Des trolleybus à deux essieux moteurs circulent dès 1920.
Historiquement, l'électricité était produite par l'exploitant même des transports en commun, avant l'installation de grands réseaux (en Europe avant la Seconde Guerre mondiale). La tension continue de 600 à 700 V nécessaire aux trolleybus est équivalente à celle des tramways, ces deux systèmes ont pu cohabiter[3]. Les trolleybus concernés peuvent être à étage (comme ceux de Huddersfield en Angleterre de 1900 à 1960[4].
La puissance dissipée (environ 100 ch) est celle donnée par la vitesse (limitée) en zone urbaine[3]. La tension en ligne que doit recevoir un trolleybus en Europe ne dépend pas du constructeur de véhicule[5]. Beaucoup de trolleybus sont équipés d’un moteur thermique auxiliaire, afin de pouvoir se déplacer à vitesse réduite dans des espaces dépourvus de lignes aériennes de contact, par exemple lors de déviations pour travaux ou lors de manœuvres de garage ou encore à lignes enlevées.
Certains modèles sont appelés bi-mode (ancien réseau de Nancy, par exemple), car munis de deux chaînes de traction indépendantes : moteur diesel avec boîte de vitesses, et équipement électrique de trolleybus. Ils peuvent ainsi parcourir des antennes terminales non pourvues de lignes de contact.
On qualifie de « trolley-hybride » les véhicules équipés de batteries qui permettent au trolley de fonctionner épisodiquement sans contact filaire, comme le TOSA.
L'adhérence conférée par les pneumatiques donne au trolleybus un potentiel d'accélération/décélération plus efficace que celui du tramway, ce qui lui permet de gravir de plus fortes pentes. À l'inverse, l'énergie consommée est proportionnellement plus importante pour le déplacement. Les infrastructures nécessaires pour une ligne de trolleybus sont parfois considérées comme plus légères que pour une ligne de tramway, car seules une bifilaire et une route sont nécessaires pour leur exploitation. Cependant, dans le cas d'une ligne à haut niveau de service avec site propre, les infrastructures peuvent être plus importantes (emprise au sol du site propre plus large, abribus de grand gabarit, etc.). Par ailleurs, si la plate-forme sur laquelle circule le trolleybus n'est pas renforcée, elle sera régulièrement à reprendre en raison du phénomène d'orniérage. Les avantages de tel ou tel mode s'appréhendent ainsi dans une perspective globale prenant en compte notamment la fréquentation potentielle d'un axe de transport, le trolleybus ne pouvant, de toute façon, dépasser une certaine longueur (24 mètres en France), une certaine largeur et une certaine fréquence (sous peine de voir se former des trains de trolleybus).
Définition juridique
[modifier | modifier le code]Immatriculation
[modifier | modifier le code]La classification des trolleybus comme tram se fait remarquer aussi extérieurement. Ainsi, dans 28 des 47 pays où ils circulent, une immatriculation n'est pas obligatoire. À la place, le numéro de parc doit, lui, être clairement visible à l'extérieur du véhicule. Cela est déjà le cas chez la majorité des exploitants, indépendamment de la réglementation juridique concernant les plaques d'immatriculation.
Sans immatriculation en Europe | BG | BY | CH 1 | CZ | EST | GR | H | LV | MD | P 2 | RO 3 | RUS2 | SK | SRB | UA |
Sans immatriculation ailleurs qu'en Europe | ARM | GE | IR | JPN | KP | KS | KZ | MEX | MGL | RA | TJ | TM | UZ |
1 : à l'exception des bi-mode contrairement aux trolleybus avec moteurs auxiliaires qui sont sans immatriculation.
2 : à l'exception des véhicules avec moteur auxiliaire.
3 : parfois une immatriculation communale qui correspond à un numéro d'inventaire de la ville
Avec immatriculation en Europe | A | BIH | D | E | F | I5 | LT6 | N | NL | PL | S |
Avec immatriculation ailleurs qu'en Europe | BR | CDN | EC | NZ | RC | RCH | USA | YV |
5 : Jusque dans les années 1950, pas d'immatriculation nécessaire, ensuite aucune immatriculation. À partir de 1984, immatriculation de la province. Exception pour Cagliari où il n'y a pas d'immatriculation. 6 : Immatriculation depuis 2006.
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En Italie, un trolleybus milanais avec immatriculation.
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En Roumanie, l'immatriculation n'est pas obligatoire.
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Des numéros d'inventaire sont toutefois imposés. Ici, un rolleybus de Škoda
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En Suisse, un trolleybus sans immatriculation, devant un autobus immatriculé.
Aspects économiques
[modifier | modifier le code]Le coût d’investissement du trolleybus est plus élevé que celui de l’autobus, en particulier parce qu’il faut construire une ligne aérienne de contact bifilaire. Mais son coût d'exploitation est parmi les plus économiques (grande longévité du matériel, coût moindre de l'énergie utilisée[6]).
Le coût d'acquisition d'un trolleybus serait environ deux fois supérieur à celui d'un bus Diesel, tandis que sa durée de vie serait aussi deux fois supérieure[7]. Le coût de construction au kilomètre pour une ligne de trolleybus est nettement inférieur à celui d'une ligne de tram[8]: de l'ordre de 2[9] à 6[10] millions d'euros[11] au km, tandis que celui d'une ligne de tram serait compris entre 15 M€[12] et 30 M€[13].
Son coût d’exploitation varie en fonction du coût de l’électricité, mais il est au moins inférieur de moitié[14] à celui d'un bus Diesel[6], ainsi qu'inférieur[15],[16],[17] à celui du tramway.
Avantages et inconvénients
[modifier | modifier le code]Avantages
[modifier | modifier le code]Mû par un moteur électrique, le trolleybus est silencieux, non polluant, en particulier en comparaison des bus diesel. La durée de vie moyenne d’un trolleybus est de l’ordre de 25 ans[18], soit le double de celle d’un autobus.
La propulsion électrique le rend particulièrement apte par rapport à un autobus à gravir de très fortes pentes. D'où son emploi dans des villes pentues comme Marseille, Lyon ou Lausanne. Lorsqu'il redescend d'une pente, le trolleybus freine alors en mode récupération, ce qui économise ses freins mécaniques et génère de l'électricité qui est renvoyée sur la ligne et va alimenter d'autres trolleybus en circulation ou bien alimente ses batteries
Contrairement au tramway, le trolleybus ne nécessite pas de voie propre. Donc, la mise en place d'une ligne de trolleybus a un coût moindre que celle d'une ligne de tramway.
Dans le cas d'un trolleybus pouvant emprunter la route, la circulation automobile n'est pas perturbée, la chaussée n'étant pas réduite pour installer un chemin de fer. Toutefois, dans ce cas, le trolleybus ne disposant pas d'un site propre est contraint par les conditions de circulation de la route considérée et perd l'avantage d'être plus rapide, et donc plus attractif que le transport individuel.
Contrairement au tramway, le trolleybus peut contourner un obstacle mineur.
La durée de vie des équipements électriques, dont le moteur, est généralement beaucoup plus longue que celle de la caisse[19].
Inconvénients
[modifier | modifier le code]L'apparition de lignes électriques, sur des voies en tunnel par ailleurs en desserte automobile, peut provoquer des accidents, mais en pratique, on en relève très peu. Le prix d'achat d'un trolleybus est nettement plus élevé que celui d'un autobus de même capacité.
La circulation de trolleybus requiert la présence d'un réseau de caténaires bifilaires (qui est plus complexe que celles monofilaires utilisées pour les tramways). Pour la création d'un nouveau réseau ex nihilo, cela représente un investissement très important. Les terminus des lignes de trolley doivent être souvent de type en boucle. Les dépôts de trolley doivent aussi être équipés d'un complexe réseau de caténaires. La caténaire de type bifilaire utilisée par les trolleys est bien plus visible que celle monofilaire utilisée par les tramways. Par son aspect « toile d'araignée », cela peut-être un obstacle majeur pour son implantation dans des secteurs à l'architecture classée et sauvegardée.
Il est également reproché aux trolleybus non équipés d’un moteur thermique auxiliaire de ne pas pouvoir se détourner de leur itinéraire habituel en cas d’accident ou de travaux. Le trolleybus, à l'instar du tramway, reste dépendant de son réseau d'alimentation à la différence des autres véhicules de type bus thermique ou électrique à batterie. Des dispositifs comme des batteries de faible autonomie[20],[21], des condensateurs[22], des batteries rechargées par induction électromagnétique[23] ou des volants d'inertie de gyrobus permettent ou permettraient de pallier cet inconvénient pour les modèles de trolleybus les plus récents ou à venir.
Par rapport au tramway, les autobus, surtout les modèles les plus petits, qu'ils soient thermiques ou trolleys, peuvent embarquer moins de personnes à cause de la présence du moteur thermique et de la transmission. Cependant, les megatrolleybus[24] peuvent en transporter presque autant.
Par une simple traction sur le câble de rappel de perche, on pouvait (en étant téméraire, l'électrocution étant toujours possible) empêcher le fonctionnement du trolleybus pour permettre, par exemple, à un retardataire de monter dans le trolley. Cette pratique est datée et s'apparente plus à l'histoire des trolleybus. En effet, aujourd'hui, la totalité des trolleybus de France ne sont plus munis de la ficelle de rappel, qui a été remplacée par des vérins, commandés depuis la cabine de conduite (le câble de rappel, en revanche, est toujours présent sur les lignes de certains pays, comme la Suisse)[réf. nécessaire].
Matériel roulant
[modifier | modifier le code]Les premiers trolleybus sont apparus au début du XXe siècle sous le nom d'électrobus[25]. Après ces expériences de courte durée, une nouvelle génération de trolleybus est apparue entre les deux guerres mondiales.
Amérique
[modifier | modifier le code]Canada
[modifier | modifier le code]États-Unis
[modifier | modifier le code]Argentine
[modifier | modifier le code]Chili
[modifier | modifier le code]Russie
[modifier | modifier le code]En 1979, l'Entreprise unitaire municipale de transport par trolleybus de Novocheboksarsk est créée.
Nouvelle Zélande
[modifier | modifier le code]Europe
[modifier | modifier le code]Autriche
[modifier | modifier le code]À Salzbourg, après 2012, circulent 36 Trollino de 18 m du constructeur polonais Solaris[26].
Royaume-Uni
[modifier | modifier le code]Pologne
[modifier | modifier le code]En 2002, le constructeur polonais Solaris propose le Trollino, reposant sur les bases de l’autobus Urbino dont il partage le châssis et la carrosserie[26].
Tchéquie
[modifier | modifier le code]À Pardubice (République tchèque), 2002 le constructeur polonais Solaris propose le Trollino et en 2006 SKODA fournit des 28Tr[26].
Italie
[modifier | modifier le code]En 2017, 49 Crealis IVECOBUS sont livrés à Bologne en Italie.
Après 2012, le constructeur polonais Solaris propose le Trollino (30 Trollino de 12 m et 44 Trollino de 18 m)[26].
Hongrie
[modifier | modifier le code]Avant 2015, le constructeur polonais Solaris propose le Trollino[26].
Constructeur Ikarus
Bulgarie
[modifier | modifier le code]Avant 2015 le constructeur polonais Solaris propose le Trollino[5].
Estonie
[modifier | modifier le code]Avant 2015 le constructeur polonais Solaris propose le Trollino[27].
Lituanie
[modifier | modifier le code]Avant 2015 le constructeur polonais Solaris propose le Trollino[27].
Suisse
[modifier | modifier le code]En Suisse, la plupart des réseaux de trolleybus sont équipés de Hess Swisstrolley du constructeur soleurois Hess dont l'usine se situe à Bellach.
Plusieurs modèles sont utilisés :
- le Swisstrolley 1, sur le réseau de Genève TPG ;
- le Swisstrolley 2, sur les réseaux de Bienne TPB, de Berne Bernmobil et de la Chaux de fonds, jusqu'à son retrait de la traction électrique en 2014. Le réseau de Neuchâtel TransN les a récupérés ;
- le Swisstrolley 3, modèle le plus répandu, est utilisé sur les réseaux de : Lausanne TL, Fribourg TPF, Genève TPG, Saint-Gall VBSG, Zurich VBZ, Lucerne VBL, Winterthour SBW, Neuchâtel TransN, Bienne TPB et Schaffhouse VBSH ;
- le Swisstrolley 4, version améliorée du Swisstrolley 3, circule dans les villes de : Lausanne TL, Zürich VBZ, Genève TPG (via le système TOSA) et Lucerne VBL ;
- le Swisstrolley 5 ou « Swisstrolley Plus », modèle le plus récent, disposant de batteries améliorées. En phases de test sur le réseau de Zurich VBZ. Les villes de Berne et Bienne ont commandé ce modèle pour 2018.
Le Hess lighTram est la version bi-articulée du Swisstrolley. - le premier Lightram est un Swisstrolley 1 modifié. Il circule sur le réseau de Genève TPG ;
- le Lightram 3, première version bi-articulée commercialisée circule sur les réseaux de Zürich VBZ, Lucerne VBL et Genève TPG ;
- le Lightram 4, version améliorée du Lightram 3 circule dans les villes de : Zurich VBZ et Lucerne VBL ;
- le Lightram 5 « Plus » sera bientôt commercialisé. Ils seront notamment utilisés sur les réseaux de Bienne TPB et Berne Bernmobil.
- Le réseau TL de Lausanne prévoit de faire circuler des Lightrams sur ses futures lignes de BHNS.
Avant 2015 le constructeur polonais Solaris propose le Trollino, si les voitures de La Chaux de Fonds ont été revendues, le réseau de Winterthur s'en est doté[27].
Belgique
[modifier | modifier le code]Van Hool New A330 T
France
[modifier | modifier le code]Vétra (1925-1963)
[modifier | modifier le code]La société Vétra, créée en 1925, fut le constructeur emblématique de l'immense majorité des trolleybus français jusqu'à 1964 et exporta même une partie de sa production dans de nombreux pays y compris jusqu'au Chili. Le trolleybus a connu un succès certain pendant l’Occupation, puis dans les premières années de l’après-guerre du fait de la pénurie de pétrole, et des avantages indéniables du trolleybus sur les autobus d'alors : silencieux, puissant, économique, confortable, non polluant, durable.
Dans les années 1970, notamment à cause de la fermeture des usines Vétra, il avait presque totalement disparu de France. Selon des avis autorisés, ce sont les 115 unités restantes des très grands VA3B2 Vetra du réseau de Lyon, livrés de 1955 à 1961 qui sauvèrent le trolleybus en France, aucun bus de cette capacité n'étant alors disponible sur le marché français pour les remplacer. Par ailleurs, le réseau de Limoges continuait de rénover régulièrement son matériel, increvable, selon les termes d'un de ses responsables, des Vetra CB 60 livrés en 1943, et des VBRh récupérés en 1966.
La RATP a utilisé ce véhicule, et a installé durant la Seconde Guerre mondiale un coffre spécial, à l'arrière, pour l'installation d'un groupe électrogène de faible puissance, permettant les évolutions dans les dépôts, dépourvus de lignes aériennes. Puis dans les années 1950/1960, les trolleybus VETRA de la RATP ont été équipés de ce groupe, placé à l'avant du véhicule, sous le siège du conducteur. Ce groupe électrogène était entraîné par un moteur thermique à essence Peugeot (en l'occurrence celui de la Peugeot 202). Cet équipement a été démonté lors de la cession des trolleybus Vetra VBF au réseau de la Société grenobloise de tramways électriques, lors de la suppression du réseau de trolleybus sur le réseau RATP[a]. Ce système était l'ancêtre du groupe d'autonomie monté sur les Berliet ER 100 (moteur Diesel Deutz à refroidissement par air, et génératrice à courant continu). La RATP a supprimé les lignes de trolleybus en 1966.
ER 100 - PER 180 (1978-1984)
[modifier | modifier le code]Au début des années 70, seuls[b] demeuraient alors les cinq réseaux suivants : Lyon[c], Limoges, Saint-Étienne, Grenoble[d], et réseau de Marseille (supprimé en ).
Les VA3B2 de Lyon donnant toute satisfaction mais vieillissant peu à peu, le premier choc pétrolier de 1973 étant advenu dans l'intervalle, le réseau de Lyon, avec le soutien de ceux de Grenoble et Saint-Étienne convainquit Paul Berliet de mettre à l'étude un nouveau matériel pour les remplacer, l'ER 100 Berliet-CEM-Oerlikon, livré à partir de 1978 (certains sont encore en service en 2010 à Limoges). Le matériel le plus récent à l'époque (en France) était la petite série de 21 VBH-85 Vetra-Berliet de 1963 de la ligne 6 de Lyon, suivie de quelques exemplaires pour Dijon et de deux autres pour Fribourg (en Suisse).
Une nouvelle série d'ER 100, les ER 100 H, munis non plus de rhéostats, mais de hacheurs à thyristors qui les rendaient considérablement plus économes en énergie, et plus confortables pour les passagers[e] a complété à partir de 1981 les premières livraisons. Un prototype articulé (ER 180 H) a été étudié, pour finalement laisser la place à des trolleybus articulés bi-mode (électrique et chaine Diesel classique) PER 180 H, livrés à partir de 1982 à Grenoble (6), Nancy (48), et Saint-Étienne (8). Ironie du sort, en raison des nombreux problèmes de fonctionnement de la traction électrique, ils ont terminé leur carrière à Grenoble en utilisation purement Diesel, les perches ayant été démontées.
Cristalis (2001-2011)
[modifier | modifier le code]Après l'intégration de Renault Bus dans Irisbus, le Renault Cristalis a été rebadgé Irisbus Cristalis. La fabrication des trolleybus Cristalis a été stoppée en .
Ce matériel est notamment utilisé à Lyon, Saint-Étienne et à Limoges.
Les TCL exploitent les lignes principales C1 à C3 avec des Cristalis ETB 18 (version longue), secondées par des Cristalis ETB 12 et des bus. À Lyon, certains exemplaires Irisbus Cristalis ont commencé à être retirés du service.
À Saint-Étienne, ces trolleybus Cristalis ont été réformés (retirés du service) le 5 juin 2021.
Iveco Bus-Heuliez Crealis
[modifier | modifier le code]En 2021, CNH Industrial annonce qu'Heuliez a reçu commande de la RATP de 180 trolleybus de type Crealis à batteries pour le réseau de 2025[28][réf. non conforme].
Réseaux
[modifier | modifier le code]Allemagne
[modifier | modifier le code]La ville de Solingen fête les 60 ans d’existence de son réseau le . La ligne 683 a utilisé une plaque tournante pour trolleybus jusqu'au . Le réseau comptait six lignes de trolleybus en exploitation en 2012, avec 35 trolleybus articulés Van Hool-Kiepe livrés de 2001 à 2003 et de 15 trolleybus Hess-Kiepe livrés de 2009 à 2010. Esslingen am Neckar et Eberswalde ont aussi leurs réseaux de trolleybus.
Autriche
[modifier | modifier le code]Depuis l'abandon du trolleybus à Innsbruck, seules deux villes autrichiennes conservent ce mode de transport. Linz possède cinq lignes de trolleybus en service en 2012. 19 trolleybus articulés Volvo ont été livrés en 2000 et 2001. Salzbourg possède un important réseau avec 10 lignes de trolleybus en service en 2012 totalisant 100 km de lignes. L'exploitation par trolleybus couvre 75 % du trafic. Le réseau de Salzbourg possédait 93 trolleybus articulés et un trolleybus standard monocaisse en 2012.
Belgique
[modifier | modifier le code]Depuis l'arrêt de la ligne de trolleybus de Gand en 2009, il n'existe plus de trolleybus en service en Belgique. Ce mode de transport apparu 80 ans auparavant (1929) à Anvers s'est peu développé dans ce pays, après son apparition à Liège l'année suivante, il faut attendre 1939 pour voir apparaitre la première et unique ligne de trolley bruxelloise, la 54.
En 1936 apparait à Seraing un trolleybus hors du commun, dû au fait qu'il n'existe pas de boucle de retournement en fin de ligne : bidirectionnel, il dispose d'un essieu directionnel à chaque extrémité, d'un essieu moteur central, d'un double jeu de perche (une paire par direction) et de deux volants, l'un au poste avant occupé par le chauffeur, l'autre au poste arrière inoccupé ; « le volant du poste arrière inoccupé pivotait solidairement avec celui actionné par le chauffeur et le voyageur non averti aurait pu avoir l'impression qu'un fantôme occupait le véhicule[29] ».
France
[modifier | modifier le code]Grenoble
[modifier | modifier le code]Les « trolleybus de Grenoble » ont succédé aux tramways à la fin des années 1940. Après un important développement, ils ont disparu le , les tramway ayant investi les rues depuis 1987.
Limoges
[modifier | modifier le code]Le réseau de trolleybus a été créé à Limoges à partir de 1943 en supprimant progressivement les lignes de tramway existantes jusqu'en 1951. La ville a toujours depuis été fidèle à la traction électrique et les lignes ont été agrandies au cours du temps. Il existe actuellement 32,5 km de lignes électrifiées soit 130 km de câbles.
Les cinq lignes de trolleybus représentent environ 53 % des personnes transportées et le tiers des kilomètres parcourus sur le réseau[30].
Lyon
[modifier | modifier le code]Dès 1905, la première liaison française par trolleybus à perches, selon le système de Max Schiemann[31], est créée dans la banlieue de Lyon. Son exploitation est interrompue seulement deux ans après[32]. Cet échec est dû à un fiasco économique de l'entrepreneur Charles Nithard et non pas, comme il a pu le laisser croire, à l'électrocution d'un élagueur[33].
Un réseau est constitué à partir de 1935, très apprécié durant la guerre et la crise de Suez. Il atteint sa taille la plus importante en 1959. Il décline ensuite, et de nombreuses lignes sont supprimées au profit d'autobus ou du métro. Le réseau retrouve un nouvel élan dans les années 2000 avec l'électrification de nouvelles lignes et le remplacement du matériel vieillissant.
En 2014, Lyon possède le réseau de trolleybus le plus développé de France avec neuf lignes.
Nancy
[modifier | modifier le code]Le réseau de trolleybus de Nancy a été créé en 1982 et a été actif jusqu'en 1999. Les déboires connus avec le matériel bi-mode (PER 180) ont mené à une mort prématurée du réseau, les trolleybus ayant circulé sur la fin uniquement en mode thermique.
Au début des années 2000, la ligne reliant Essey-lès-Nancy à Vandœuvre-lès-Nancy a été transformée en ligne de tramway sur pneumatiques, de type TVR. Ce modèle de tramway sur pneus avec deux perches peut quitter son rail central pour rejoindre la circulation et devenir un trolleybus à part entière. L'organisme de gestion a ainsi commandé au constructeur l'installation de perches sur les véhicules pour permettre la réutilisation des infrastructures aériennes des trolleybus. Juste après la mise en service des TVR, la métropole a réalisé une commande de sept trolleybus Ansaldo Breda F22 pour les lignes 2 et 3 encore équipées de lignes aériennes. Finalement, il s'est avéré que les perches étaient trop courtes, et le contrat as été revu entre le constructeur et la communauté urbaine du Grand Nancy, et les véhicules (sauf le véhicule d'essai) ont été mis en service sur le réseau d'Ancône[réf. nécessaire]. Depuis, les lignes aériennes des anciens trolleybus sont en place dans certaines rues de Nancy. Le TVR n'est plus en service depuis le [34].
En avril 2025, la ligne reliant Essey-lès-Nancy à la Technopôle de Nancy-Brabois (Vandœuvre-lès-Nancy) sera de nouveau desservie par une ligne de trolleybus (Hess Lightram 25 DC)[35].
Saint-Étienne
[modifier | modifier le code]Le réseau stéphanois est connu pour être l'un des rares en France à avoir gardé son tramway depuis sa création (1912 pour son électrification). Mais c'est aussi l'un des rares à avoir conservé ses lignes de trolleybus, historiquement au nombre de sept (lignes 1, 3, 5, 6, 7, 8 et 10).
La transformation d'une partie du réseau trolley en bus a débuté dès 1999, avec la ligne 1. Des travaux persistants sur son parcours (vallée de l'Ondaine) ainsi que la volonté esthétique des maires des communes traversées (Le Chambon-Feugerolles notamment) ont eu raison des trolleybus.
Il subsiste depuis 2006 (date de la création de la seconde ligne de tramway) une ligne de trolleybus (ligne M3, entre La Cotonne et Terrenoire, reprenant l'itinéraire de l'ancienne ligne 3 et partiellement de la ligne 10). La ligne est équipée de trolleybus Irisbus Cristalis ETB 12 mais n'est pas exploitée à 100 % en trolleybus mais en duo avec des Autobus du Réseau (Renault Agora S, Iveco Urbanway 12 et Irisbus Citelis 12). Depuis septembre 2020, la ligne est également exploitée avec des Solaris Trollino 12. Les Irisbus Cristalis ETB 12 ont été réformés le 5 juin 2021.
La ligne 6 quant à elle a été interrompue avec l'arrivée des Agora L, plus modernes que les anciens trolleybus articulés devenus vétustes. Sur l'ensemble du parcours, la caténaire est toujours en place. Cette ligne de bus fortement fréquentée ne peut recevoir un tramway à cause de la pente de son parcours, sans toutefois que le retour aux trolleybus ne soit inscrit dans les projets de l'agglomération.
La ligne 7 actuelle correspond aux anciennes lignes 5, 7 et 8. Bien que très majoritairement électrifiée (il reste quelques portions d'itinéraires entre La Rivière et Bellevue au sud et entre Jean Moulin et Dorian/Hôtel de ville qui ne sont pas encore électrifiées). Depuis janvier 2020, la ligne 7 historique (devenue M7) est exploitée intégralement en trolleybus grâce à des Solaris Trollino 12.
La ligne M6 devrait être exploitée en trolleybus d'ici 2025, les premiers travaux ont commencé en mai 2021.
La liaison Centre-Ville > Soleil de l'ancienne ligne 10 est aujourd'hui desservie par le tramway et le bus.
Italie
[modifier | modifier le code]Il existe des lignes ou des réseaux de trolleybus (filobus) à Milan, Gênes, Sanremo, Bologne, Parme, Modène, Rimini, La Spezia, Ancône, Rome, Chieti, Naples, Lecce et Cagliari. La ligne la plus ancienne est celle de La Spezia. Les réseaux (reti filoviarie) les plus étendus sont ceux de : Milan (ouvert en 1933, sans interruption), avec 4 lignes dont deux grandes circulaires en anneau autour de la ville ; Naples, avec 7 lignes dont deux vont jusqu'à Aversa et Teverola ; Cagliari, avec 1 ligne urbaine et deux grandes circulaires suburbaines. Les réseaux de Bologne, Milan, Modène, Rome, Gênes, Rimini, Parme et Ancône comportent des trolleybus articulés (filosnodati).
Prochainement[Quand ?] 3 lignes de trolleybus articulés seront remises en service à Catane. À Bari la réinstallation d'un réseau de trolleybus est également en discussion.[réf. nécessaire] Il a existé en Italie deux lignes de « trolleycamions » (filocarri) : Argegno - Lanzo d'Intelvi de 1912 à 1922, ainsi que la « Filovia dello Stelvio », en haute Valteline, de 1940 à 1956. De nombreux exemplaires de trolleybus anciens sont conservés dans plusieurs villes italiennes, notamment au musée national des transports de La Spezia.
Hongrie
[modifier | modifier le code]Le premier trolleybus à Budapest apparaît pour la première fois le . Il relie alors Vörösvári út au cimetière d'Óbuda sur la rive droite du Danube et il porte le numéro 7. Il s'agit de la troisième ligne de trolleybus inaugurée dans le Royaume de Hongrie (après celles situées dans l'actuelle Slovaquie entre Poprad et Starý Smokovec et à Bratislava, ainsi qu'à Sibiu en Transylvanie). L'exploitation de la première ligne est interrompue en 1944 car toutes les infrastructures de circulation sont détruites pendant la guerre.
De 1949 à 1957, le réseau de trolleybus budapestois est en pleine expansion. Après une période de répit, le développement des lignes se poursuit à la faveur de la crise pétrolière de la fin des années 1970. La ligne qui dessert le quartier de Zugló est alors la dernière à être construite dans la capitale. Tous les projets concernant la rive de Buda sont abandonnés car jugés trop onéreux.
Le pays compte un réseau de trolleybus à Budapest, Debrecen et Szeged.
Royaume-Uni
[modifier | modifier le code]Les deux premiers réseaux de trolleybus au Royaume-Uni ouvrent le dans les villes de Bradford et de Leeds. Son silence et son absence de pollution l'ont fait adopter dès 1933 dans la ville touristique de Bournemouth. Toutefois, il n'y a plus aucun trolleybus en circulation sur le territoire britannique depuis le . Le dernier réseau étant retiré à Bradford. Il y avait de nombreux fabricants de trolleybus au Royaume-Uni, parmi lesquels AEC, BUT, Crossley, Guy, Leyland, Karrier, Sunbeam et d'autres encore[2].
Suisse
[modifier | modifier le code]La Suisse est le pays qui possède le plus grand nombre de villes à exploiter des trolleybus en Europe occidentale. À l'heure actuelle, douze villes exploitent ce mode de transport écologique, à savoir : Berne (3 lignes), Bienne (3 lignes), Fribourg (4 lignes), Genève (6 lignes), Lausanne (10 lignes), Lucerne (7 lignes), Neuchâtel (3 lignes), Saint-Gall (3 lignes), Schaffhouse (1 ligne), Vevey-Montreux-Villeneuve (VMCV) (1 ligne), Winterthour (3 lignes) et Zurich (6 lignes). D'autres villes ont possédé un réseau de trolleybus, ce fut le cas d'Altstätten jusqu'en 1977, Thoune jusqu'en 1982, Lugano jusqu'en 2001, Bâle jusqu'en 2008 et La Chaux-de-Fonds jusqu'en 2014.
Plusieurs villes suisses ont la particularité de posséder des trolleybus Hess lighTram, véhicules articulés à 3 caisses avec 2 articulations, à savoir les villes de Genève (TPG), Lucerne (VBL), Saint-Gall (VBSG), Zürich (VBZ) et Lausanne (TL).
Autres pays
[modifier | modifier le code]Le trolleybus reste un moyen de transport répandu dans les pays issus de l’ex-Union soviétique, comme à Riga (Lettonie), à Tallinn (Estonie) et à Chisinau (Moldavie). Il l'est également dans les pays faisant partie de la sphère d'influence soviétique tels que la Chine (à Jinan, à Pékin, à Shanghai), la Corée du Nord (à Pyongyang), la Pologne (à Gdynia, à Lublin et à Tychy), la Bulgarie (à Sofia), la Tchéquie (à Brno, à Hradec Kralove, à Jihlava, à Plzeň et à Ústí nad Labem), la Roumanie (à Bucarest, à Piatra Neamț, à Cluj-Napoca)). D'autres pays possédaient des trolleybus soviétiques (en), comme la Grèce (à Athènes) ou la Serbie (à Belgrade) les Pays-Bas (à Arnhem), le Portugal (à Coimbra) ou l'Espagne (à Castellón de la Plana, 1962-1969, remis en service en 2008).
On retrouve également ce type de bus outre-Atlantique, par exemple au Brésil (à Santos, à São Paulo), au Chili (à Valparaíso, à Mendoza, en Argentine (à Córdoba y Rosario), au Canada (à Vancouver), aux États-Unis (à Boston, à Dayton, à Philadelphie, à San Francisco et à Seattle) ou au Mexique (à Guadalajara et à Mexico).
Anecdotes
[modifier | modifier le code]À Alger, en Algérie, le terme « Trolley » (truli) désigne toujours les bus et navettes du réseau de transport urbains[réf. nécessaire].
Au Maroc, le trolleybus a été installé par les Espagnols dans la ville de Tétouan au nord du pays et il a continué de fonctionner longtemps après l'indépendance[réf. nécessaire].
En Crimée se trouve la plus longue ligne de trolleybus du monde, le trolleybus de Crimée, avec une ligne de 86 km de long, dont la mise en service a eu lieu en 1959[36].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Voir Trolleybus de Grenoble.
- ↑ Le réseau de Nancy a été créé de toutes pièces en 1982, exploité jusqu'en 1998. Une seule ligne a été transformée en BHNS (TVR)[réf. nécessaire].
- ↑ Le plus grand réseau de trolleybus de France, avec alors 115 véhicules restants, nombre ayant un peu diminué depuis.
- ↑ Bien que modernisé dans les années 1970, le réseau a cessé en 1999.
- ↑ Plus d'à-coup à chaque cran du rhéostat.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ (en) Webb, Mary (ed.) (2010). Jane's Urban Transport Systems 2010-2011. Coulsdon, Surrey (UK): Jane's Information Group (ISBN 978-0-7106-2915-9).
- (en) Murray, Alan (2000). World Trolleybus Encyclopaedia. Yateley, Hampshire, UK: Trolleybooks (ISBN 0-904235-18-1).
- http://laurent.boudot.pagesperso-orange.fr/Projettutore/trolley_bus.htm
- ↑ (en) « Huddersfield Corporation Passenger Transport Department Souvenir Brochure (1968) », sur huddersfield.click (consulté le ).
- http://transporturbain.canalblog.com/pages/la-gamme-trollino-de-solaris/35112957.html consulté le 03/09/21
- [PDF]"Le trolleybus, un véhicule d'avenir et d'actualité" [PDF], sur adtc-grenoble.org, 12 pages, p. 7.
- ↑ "Transport urbain, Bus propres : réinventer le trolleybus ?", sur canalblog.com
- ↑ [PDF]"Comparaison diverses solutions de BHNS et tramway, p22/25", sur lvmt.fr
- ↑ "Transport urbains: re-inventer le trolleybus: projet de prolongation de la ligne TL 8, Lausanne", canalblog.com
- ↑ "Transport urbains: re-inventer le trolleybus", canalblog.com
- ↑ "Coûts de transport en commun pour l’application numérique dans le modèle monocentrique, p.12, 13 pages, sur lvmt.fr
- ↑ "Mobilicités, juin 2015: Un tramway à 14,5 millions du kilomètre, c'est possible", mobilicites.com
- ↑ "Consultram: Le coût réel du tramway", consultram.org
- ↑ "Coûts de transport en commun pour l’application numérique dans le modèle monocentrique, p.4 et 6, 13 âges", sur lvmt.fr
- ↑ "Cout comparé Tram/trolley-bus, Tbus", tbus.org.uk
- ↑ [PDF]"Mission de diagnostic et de prospective sur les réseaux de transports urbains de Caen et Nancy, p22/54", ladocumentationfrancaise.fr
- ↑ (en) "Get wired (again): Trolleybuses and Trolleytrucks", lowtechmagazine.com
- ↑ « Le trolleybus : une solution éprouvée mais un peu oubliée », sur transporturbain.canalblog.com, .
- ↑ https://www.techno-science.net/definition/1602.html trolleys de Lyon.
- ↑ Non trouvé le 17 mai 2019, batteries SAFT, Novembre 2016.
- ↑ « SwissTrolleybus ».
- ↑ « Transports Genevois, Bus électriques rechargeables en 15 secondes ».
- ↑ « Bombardier: Primove -- High Inductive Power Transfer ».
- ↑ [PDF]« Trolleybus, un véhicule d’avenir, Mai 2009: p9/12 », adtc-grenoble.org
- ↑ (en) Bruce, Ashley R. Lombard-Gerin and Inventing the Trolleybus. (2017) Trolleybooks (UK). (ISBN 978-0-904235-25-8).
- « La gamme Trollino de Solaris », sur transporturbain.canalblog.com, (consulté le ).
- http://transporturbain.canalblog.com/pages/la-gamme-trollino-de-solaris/35112957.html consulté le 03/09/21.
- ↑ https://www.cnhindustrial.com/en-us/media/press_releases/2021/august/Pages/IVECO-BUS-wins-major-order-to-supply-electric-buses-to-the-city-of-Paris,-France.aspx
- ↑ M. Lambou, Historique des transports publics ferrés aux XIXe et XXe siècles. 1. Flémalle et Seraing. 2. Bassenge. 3. Eupen. 4. Liège., 2e éd., ATF Kinkempois, Angleur, 1997,p. 19.
- ↑ Non trouvée le 24 décembre 2018, sur stcl.fr
- ↑ « Tramways électriques sans rails, autobus à trolèt, système Schiemann », sur RetroNews, Revue générale des chemins de fer et des tramways, Bibliothèque nationale de France, (consulté le ), p. 338.
- ↑ Guy Cuisinaud, Il était une fois Charbonnières les bains..., Craponne, Les passionnés de bouquins, , 160 p. (ISBN 978-2-36351-029-7), Pages 103 à 106.
- ↑ Michel Forissier et Jean-Pierre Petiot, L'aventure des premiers trolleybus à perches de France, de Tassin-la-Demi-Lune à Charbonnières les bains, Craponne, Les passionnés de bouquins, , 183 p. (ISBN 978-2-36351-047-1).
- ↑ « Le tram est mort, vive le bus ! », sur L'Est républicain (consulté le ).
- ↑ « Meurthe-et-Moselle. Trolley du Grand Nancy : on connaît la date de mise en service », sur www.estrepublicain.fr, (consulté le )
- ↑ « De Simféropol à Yalta, en Crimée, la plus longue ligne de trolleybus du monde », sur Le Parisien, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Bus électrique
- Charles van de Poele
- Liste des constructeurs mondiaux de trolleybus
- Tramway sur pneumatiques
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pascal Bejui et René Courant, Les trolleybus français, Presses Editions Ferroviaires, , 157 p. (ISBN 978-2-905447-01-2)
- (en) Bruce, Ashley R. Lombard-Gerin and Inventing the Trolleybus, 2017, Trolleybooks (UK) (ISBN 978-0-904235-25-8)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Trolleybus français sur le site de l'AMTUIR
- Trolleybus & trams de Belgique et d'ailleurs
- « Les LAC, lignes aériennes de contact », sur lyon-en-lignes.org, (consulté le ), dossier de vulgarisation de 24 pages abondamment illustrées sur les lignes aériennes de contact de trolleybus et de tramway de Lyon à télécharger (1,5 Mo)