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« Jean-Christophe Sandrier des Pommelles » : différence entre les versions

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'''Jean-Christophe Sandrier de Mitry''', dit le '''Chevalier des Pommelles''', né le {{Date de naissance|29|12|1746|âge=non}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=André|nom1=Corvisier|titre=Le chevalier des Pommelles, arithméticien politique et militaire de la fin de l'Ancien Régime|périodique=Annales de démographie historique|volume=1973|numéro=1|date=1973|doi=10.3406/adh.1973.1137|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1973_hos_1973_1_1137|consulté le=2018-04-03|pages=161–179}}</ref>{{,}}<ref>[https://archivesenligne.yonne.fr/archive/resultats/etatcivil?RECH_comms=Sens&RECH_acte%5B0%5D=B&RECH_unitdate_exacte=1746&type=etatcivil Archives de l'Yonne, paroisse Saint-Pierre-le-Rond, acte d'ondoiement, vue 132/275 (l'enfant est baptisé dans la commune de Saint-Clément le 28/05/1747, voir cote 5Mi 731/3, vues 100 et 101/327)]</ref> à [[Sens (Yonne)|Sens]] et mort le {{Date de décès|15|10|1806}}<ref>{{Article|langue=|titre=Document d'archives: SANDRIER des Pommelles. Inventaire après décès de Jean-Christophe SANDRIER des Pomelles (copie). 15 oct. 1806. Documents et état civil concernant Edmé-Thomas SANDRIER de Mailly et ses descendants immédiats. XVIIIe s. État civil des Frédy de Coubertin. XVIIe - XIXe s. Généalogie des Fauvelet d'après le dossier produit pour l'ordre de Malte. XVe - XVIIe s.|périodique=FranceArchives|date=date inconnue|lire en ligne=https://francearchives.fr/fr/facomponent/126e8b448042880a74b277b9aeee248a4086d5a7|consulté le=2018-04-03}}</ref>, est un [[Contre-révolution|contre-révolutionnaire]] français, connu pour avoir été l'un des principaux membres de l'[[Agence royaliste de Paris]].
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Il devient lieutenant-colonel du {{5e|régiment}} d'état-major en 1788, puis colonel du régiment des grenadiers de l'[[Orléanais]] en 1790<ref name=Id />. [[Chevalier de Saint-Louis]] et secrétaire de [[Jacques Antoine Marie de Cazalès|Cazalès]] et de l'[[Jean-Sifrein Maury|abbé Maury]], il devient journaliste au ''Journal général'' de l'[[Louis de Bonafous de Fontenai|abbé de Fontenai]]. Il écrit également sous les pseudonymes de « Thibaud » ou du « Caporal » et devient le principal correspondant du [[Louis-Alexandre de Launay|comte d'Antraigues]] de 1790 à la fin de l'année 1795. Il entre ensuite dans la clandestinité à partir de la [[Déclaration de guerre de la France au roi de Bohême et de Hongrie (1792)|déclaration de guerre à l'Autriche]] le {{date|20|avril|1792}}<ref name=Tul />.
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[[Catégorie:Décès en octobre 1806]]
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Pour les articles homonymes, voir Sandrier et Mitry.

Jean-Christophe Sandrier Des Pommelles
Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
Activité
Père
Edmé Thomas Sandrier de Mailly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire

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Jean-Christophe Sandrier de Mitry, dit le Chevalier des Pommelles, né le [1],[2] à Sens et mort le [3], est un contre-révolutionnaire français, connu pour avoir été l'un des principaux membres de l'Agence royaliste de Paris.

Biographie

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Membre de la famille Sandrier de La Tour de Mitry, originaire de l'Yonne[4], Jean-Christophe est le fils d'un avocat du Parlement de Paris[5].

Il devient lieutenant-colonel du 5e régiment d'état-major en 1788, puis colonel du régiment des grenadiers de l'Orléanais en 1790[4]. Chevalier de Saint-Louis et secrétaire de Cazalès et de l'abbé Maury, il devient journaliste au Journal général de l'abbé de Fontenai. Il écrit également sous les pseudonymes de « Thibaud » ou du « Caporal » et devient le principal correspondant du comte d'Antraigues de 1790 à la fin de l'année 1795. Il entre ensuite dans la clandestinité à partir de la déclaration de guerre à l'Autriche le [5].

Blessé lors de la journée du 10 août 1792 et régulièrement menacé durant la Terreur, il ne se soumet pas pour autant et poursuit ses activités jusqu'à l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV et au démantèlement du réseau secret la « manufacture ». Il entre après cela au sein du nouveau réseau constitué par l'abbé Brotier et travaille donc directement pour William Wickham et Louis XVIII. Il sera le seul à parvenir à s'échapper lors du coup de filet réussi du Directoire contre l'agence en . Il sombre ensuite dans un complet anonymat[5].

Références

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  1. ↑ André Corvisier, « Le chevalier des Pommelles, arithméticien politique et militaire de la fin de l'Ancien Régime », Annales de démographie historique, vol. 1973, no 1,‎ , p. 161–179 (DOI 10.3406/adh.1973.1137, lire en ligne, consulté le )
  2. ↑ Archives de l'Yonne, paroisse Saint-Pierre-le-Rond, acte d'ondoiement, vue 132/275 (l'enfant est baptisé dans la commune de Saint-Clément le 28/05/1747, voir cote 5Mi 731/3, vues 100 et 101/327)
  3. ↑ « Document d'archives: SANDRIER des Pommelles. Inventaire après décès de Jean-Christophe SANDRIER des Pomelles (copie). 15 oct. 1806. Documents et état civil concernant Edmé-Thomas SANDRIER de Mailly et ses descendants immédiats. XVIIIe s. État civil des Frédy de Coubertin. XVIIe - XIXe s. Généalogie des Fauvelet d'après le dossier produit pour l'ordre de Malte. XVe - XVIIe s. », FranceArchives,‎ date inconnue (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ a et b « Des Pommelles, Jean Christophe Sandrier de Mitry (17..-18..?) », sur IdRef.fr, non daté (consulté le ).
  5. ↑ a b et c Jean Tulard (dir.), La Contre-Révolution, Paris, CNRS, , 527 p., p. 459-460.

Liens externes

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