« Péroraison » : différence entre les versions
Apparence
Contenu supprimé Contenu ajouté
mAucun résumé des modifications |
ajout lien interne : onclusion |
||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
Le nom – et surtout le verbe pérorer – est parfois utilisé dans un sens dérivé, plus familier, pour désigner un langage pompeux, bavard, amphigourique, prétentieux et vain. |
Le nom – et surtout le verbe pérorer – est parfois utilisé dans un sens dérivé, plus familier, pour désigner un langage pompeux, bavard, amphigourique, prétentieux et vain. |
||
Il est alors employé dans le sens de « s'écouter parler », déblatérer, faire son intéressant pour séduire un auditoire, souvent en truffant son discours de références culturelles et en étalant complaisamment son savoir. |
Il est alors employé dans le sens de « s'écouter parler », déblatérer, faire son intéressant pour séduire un auditoire, souvent en truffant son discours de références culturelles et en étalant complaisamment son savoir. |
||
== Voir aussi == |
|||
* [[Conclusion]] |
|||
{{portail|linguistique|littérature}} |
{{portail|linguistique|littérature}} |
||
{{DEFAULTSORT:Peroraison}} |
{{DEFAULTSORT:Peroraison}} |
Version du 5 juillet 2010 à 11:24
En rhétorique, la péroraison est la dernière partie d'un discours structuré : il est précédé, dans l'ordre de l'exorde, de la narration, la division, la confirmation et la réfutation.
Le nom – et surtout le verbe pérorer – est parfois utilisé dans un sens dérivé, plus familier, pour désigner un langage pompeux, bavard, amphigourique, prétentieux et vain. Il est alors employé dans le sens de « s'écouter parler », déblatérer, faire son intéressant pour séduire un auditoire, souvent en truffant son discours de références culturelles et en étalant complaisamment son savoir.