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« Sinisation du Tibet » : différence entre les versions

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Contredisant la thèse de la submersion démographique des Tibétains par les Chinois hans, le professeur Barry Sautman de l'université des Sciences et techniques de Hong Kong, affirme qu'entre le recensement national de 1990 et celui de 2000 (recensements comptabilisant toute personne habitant une région donnée depuis au moins six mois), le pourcentage de Tibétains dans les régions tibétaines s'est accru quelque peu dans son ensemble et les Hans représentent environ 1/5e de la population. De même, une analyse préliminaire du mini-recensement de 2005 montre que de 2000 à 2005, il y a eu un petit accroissement de la proportion des Hans dans la zone centre-ouest du Tibet (la Région autonome du Tibet) et peu de changements dans le Tibet oriental<ref>Cf. Barry Sautman, [http://www.blackandwhitecat.org/2008/04/01/separatism-and-tibet Protests in Tibet and Separatism: the Olympics and Beyond, sur le site Black and White Cat, 1er avril 2008]</ref>.
Contredisant la thèse de la submersion démographique des Tibétains par les Chinois hans, le professeur Barry Sautman de l'université des Sciences et techniques de Hong Kong, affirme qu'entre le recensement national de 1990 et celui de 2000 (recensements comptabilisant toute personne habitant une région donnée depuis au moins six mois), le pourcentage de Tibétains dans les régions tibétaines s'est accru quelque peu dans son ensemble et les Hans représentent environ 1/5e de la population. De même, une analyse préliminaire du mini-recensement de 2005 montre que de 2000 à 2005, il y a eu un petit accroissement de la proportion des Hans dans la zone centre-ouest du Tibet (la Région autonome du Tibet) et peu de changements dans le Tibet oriental<ref>Cf. Barry Sautman, [http://www.blackandwhitecat.org/2008/04/01/separatism-and-tibet Protests in Tibet and Separatism: the Olympics and Beyond, sur le site Black and White Cat, 1er avril 2008]</ref>.

Selon [[Jamyang Norbu]], Barry Sautman présente souvent les faits de façon partiale.<ref>[http://www.phayul.com/news/article.aspx?id=21945&t=1&c=4 Running-Dog Propagandists - Jamyang Norbu]</ref>
Des sources indépendantes avancent des chiffres de 5 à 5,5 millions de Chinois Han pour 4,5 million de Tibétains dans l'ensemble des régions tibétaines.<ref>[http://wiki.idebate.org/index.php/Argument:Chinese_expansion_in_Tibet_is_a_real_threat_to_the_Tibetans Argument: China has aggressively transported ethnic Chinese into Tibet]</ref>


==Autres lectures==
==Autres lectures==

Version du 6 décembre 2008 à 13:59

erreur du modèle {{langue}} : texte absent («  ») La sinisation du Tibet ou génocide culturel au Tibet est l'assimilation de la société tibétaine aux normes chinoises, au moyen de l'assimilation culturelle, la migration, et la politique (communiste) de réforme. La sinisation est la conséquence de la présence d'une majorité de Han Chinois au Tibett ainsi que d'une politique active du gouvernement central de la République populaire de Chine. Cette politique active a l'intention de faire du Tibet une partie intégrante de la république chinoise et de contrôler les ambitions tibétaines d'indépendance.[1][2]

Changement de pouvoir

Dans les décennies qui précèdent 1950, le Tibet était une nation entièrement indépendante, avec ses propres peuple, langue, culture, et religions (bouddhisme tibétain et Bön). Ils ont imprimé aussi leur propre monnaie et le propre affranchissement, et dirigé les relations internationales avec les pays étrangers. Il avait trois provinces Amdo, Kham, et Ü-Tsang. Depuis l'invasion de 1950, la Chine a complètement réorganisé le secteur, en assimilant plusieurs préfectures tibétaines aux provinces chinoises du Yunnan et du Gansu et en divisant le reste du secteur en régions : Sichuan, Région autonome du Tibet, et Qinghai.[3]

La Chine appelle l'invasion une libération pacifique ; les Tibétains l'appellent colonisation. Etant donné le fait qu'aucun Tibétain n'a demandé le changement de pouvoir, la plupart des historiens le considèrent comme une occupation.[4]. Many socialists also have noted that the Chinese have followed the pattern of an imperial power. [5]

Echec des récoltes

L'économie du Tibet est dominée par l’agriculture de subsistance, c'est-à-dire l'agriculture avec le but de pourvoir uniquement à sa propre famille. Pour cette raison l'entrée de 35,000 militaires chinois dans les années 1950 a pesé lourdement sur les ressources alimentaires du Tibet. Lors de la visite du 14e Dalaï Lama à Mao Zedong à Pékin en 1954, Mao a informé qu'il émigrerait 40,000 agriculteurs chinois au Tibet.[6][7]

Dans les années 1960, les autorités chinoises ont forcé les agriculteurs tibétains à cultiver le blé, à la place de l'orge qui est la récolte traditionnelle dans la région de l’Himalaya, ce qui a eu pour résultat la première famine de l'histoire tibétaine. Les moissons ont échoué comme les agriculteurs l’avaient prédit et des milliers de Tibétains sont mort de faim.[8][9]

Révolution culturelle

Fichier:Destroy old world.jpg
Chinese poster saying: "Smash the old world; establish a new world." A Red Guard crushes the crucifix and Buddha; 1967

La Révolution culturelle était une révolution montée par le gouvernement central entre 1966 et 1976 d'étudiants et d'ouvriers du Parti communiste chinois, ayant pour intention de conserver le maoïsme comme idéologie principale de la Chine. A côté de cela, c'était aussi un moyen d’éliminer l'opposition politique contre Mao.[10]

La Révolution culturelle s’est étendue à la Chine entière et comme résultat, le Tibet a souffert de grands excès aussi. Les milices de volontaires au service de l‘état ont attaqué des civils qui étaient vu comme des traîtres au communisme. Des milliers de monastères ont été pillés et détruits. Les moines et les nonnes ont été forcés de quitter leurs monastères vivre une vie normale et quiconque résistait était emprisonné. Les prisonniers ont été contraints aux travaux forcés, maltraités, torturés, et même exécutés. Les prisonniers ont été violés, battus avec des batons, et traité avec des décharge électrique. Dans cette sphère de chaos et de paranoïa, des milliers ont rencontré la mort.[10][11]

La migration des Chinois Han

Le gouvernement central de la République populaire de Chine met en oeuvre une politique de migration active de Chinois au Tibet, attirés par des aides attractives et des conditions de vie favorables. Depuis la fin des années 1990 il y a plus de Chinois que de Tibétains au Tibet. En 2003, la population consiste en une estimation de 6 millions de Tibétains ethniques et 7.5 de non-Tibétains .[2][12]

En 2008, dans la capitale Lhassa vivent 400,000 personnes [13] principalement des Chinois. En 1959 seul 5,000 habitants vivaient à Lhassa.

En 1991 avril le 14e Dalai Lama décrit la situation comme suit : « Les nouveaux colons chinois ont créé une société alternative : un apartheid chinois qui, déniant aux Tibétains un statut social et économique égalitaire dans notre propre terre, menace de nous submerger et de nous absorber en définitive ».[14]

Contredisant la thèse de la submersion démographique des Tibétains par les Chinois hans, le professeur Barry Sautman de l'université des Sciences et techniques de Hong Kong, affirme qu'entre le recensement national de 1990 et celui de 2000 (recensements comptabilisant toute personne habitant une région donnée depuis au moins six mois), le pourcentage de Tibétains dans les régions tibétaines s'est accru quelque peu dans son ensemble et les Hans représentent environ 1/5e de la population. De même, une analyse préliminaire du mini-recensement de 2005 montre que de 2000 à 2005, il y a eu un petit accroissement de la proportion des Hans dans la zone centre-ouest du Tibet (la Région autonome du Tibet) et peu de changements dans le Tibet oriental[15].

Selon Jamyang Norbu, Barry Sautman présente souvent les faits de façon partiale.[16] Des sources indépendantes avancent des chiffres de 5 à 5,5 millions de Chinois Han pour 4,5 million de Tibétains dans l'ensemble des régions tibétaines.[17]

Autres lectures

Autres vidéos

  • Pas un incident, mais structurel : sans scrupule une nonne tibétaine est visée et tuée par balles, alors que les autorités chinoises ne se préoccupent que de dissimuler cela jusqu'à se que des preuves irréfutables soient données par un étrangervideo footage
  • Bien que la propagande chinoise dit que les exilés ne parlent pas vraiment pour les Tibétains, ces Tibétains héroïques risquent des répercussions redoutables en disant vérité de l'intérieur.

Voir aussi

Références

  1. Burbu, Dawa (2001) China's Tibet Policy, Routledge, ISBN 978-0700704743, pp 100-124
  2. a et b Samdup, Tseten (1993) Chinese population - Threat to Tibetan identity
  3. Burbu, Dawa (2001) China's Tibet Policy, Routledge, ISBN 978-0700704743, pp 86-99
  4. Tibetan Government in Exile, [1]
  5. http://www.socialistworker.co.uk/art.php?id=14452
  6. Xinhua (30 August 2005) Ngapoi recalls the founding of the TAR
  7. Thomas, Lowell Jr. (1959) The Silent War in Tibet, Doubleday & Company Inc
  8. Shakya, Tsering (1999) The Dragon in the Land of Snows, Columbia University Press, ISBN 978-0712665339
  9. Stein, Rolf (1972) Tibetan Civilization, Stanford University Press, ISBN 0-8047-0806-1
  10. a et b MacFarquhar, Roderick & Michael Schoenhals (2006) Mao's Last Revolution, Harvard University Press, ISBN 978-0-674-02332-1, p. 102
  11. Unrepresented Nations and Peoples Foundation (1997) Chinese rule in Tibet: establishment, administration and maintenance, Chapter 6
  12. Pinteric, Uros (2003) International Status Of Tibet, Association for Innovative Political Science, University of Ljubljana, Slovenia
  13. EN.TIBET.CN (11 January 2008) Tibet gives concern for vehicle exhaust.
  14. BBC News (20 May 2008) Profile: The Dalai Lama
  15. Cf. Barry Sautman, Protests in Tibet and Separatism: the Olympics and Beyond, sur le site Black and White Cat, 1er avril 2008
  16. Running-Dog Propagandists - Jamyang Norbu
  17. Argument: China has aggressively transported ethnic Chinese into Tibet

Lien externe