Voir la source de Remparts de Rennes

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{{Infobox Monument}}
[[Fichier:Remparts de Rennes - fin XVe siècle.svg|vignette|redresse|Les remparts de Rennes à la fin du {{s-|XV}}.]]

Les '''remparts de Rennes''' sont une série de murailles érigées entre les {{s2-|III|XV}} pour protéger [[Rennes]], une ville située actuellement dans le [[département français]] d'[[Ille-et-Vilaine]] en [[Région française|région]] [[Bretagne (région administrative)|Bretagne]].

Le premier [[rempart]], érigé à cause des troubles qui secouent l’[[Empire romain]], et délimitant ce qu’on appelle au [[Moyen Âge]] la Vieille Cité, est complété par deux enceintes distinctes érigées coup sur coup au {{s-|XV}}, enclosant respectivement la Ville Neuve et la Nouvelle Ville. Cependant, les progrès rapides de l’[[artillerie]] à [[poudre noire]] à cette époque d’une part, et l’[[union de la Bretagne à la France]] qui propulse les frontières très loin à l’est d’autre part, rendent obsolète le très coûteux ouvrage achevé depuis à peine un quart de siècle.

== Situation ==
[[Image:Rennes gallo-MA.svg|vignette|redresse|Situation des remparts par rapport à la ville gallo-romaine et la ville actuelle :
{{Légende/Début}}
{{Légende|#ccc|Emprise de la ville gallo-romaine}}
{{Légende|#fff6d5|Territoire communal actuel}}
{{Ligne de légende|black solid 2px|Enceintes}}
{{Légende/Fin}}]]

La première enceinte fut construite au sud-ouest de la ville romaine, le long de la [[Vilaine]]. La seconde fut construite pour protéger les faubourgs situés à l’est de la première, et la dernière enceinte une partie de ceux situés au sud de la Vilaine.

Après l’union de la Bretagne à la France, la ville a pu s’étendre librement dans toutes les directions autour des remparts, et la zone autrefois protégée par les remparts ne constitue plus qu’une petite partie du centre de la ville actuelle.

== Enceinte romaine ==
[[Image:Roman wall of Rennes.jpg|vignette|redresse|Un pan du mur romain, le long de la rue de la Monnaie.]]

Jusqu’au début du {{s-|III}}, la ville, alors appelée [[Condate Riedonum|Condate]], peut se développer librement sans avoir à s’enfermer derrière des murailles, jusqu’à atteindre une superficie d’environ {{Unité|100|ha}}. Toutefois, la [[Anarchie militaire|crise]] qui secoue l’empire durant la seconde moitié de ce siècle change radicalement la donne : Rennes est pillée à cette époque, comme de nombreuses autres cités gallo-romaines. La majeure partie de la ville est alors rasée et les matériaux sont récupérés pour l’édification d’un très solide [[rempart]] bâti avec soin sur la colline du confluent, qui a servi jusqu’à la fin du {{s-|XV}}, et dont la solidité a posé de sérieux problèmes lors de sa démolition au {{s-|XX}}<ref name="LP p 38-39">{{Chapitre |langue= fr|prénom1=Louis|nom1= Pape |titre chapitre= Rennes antique |auteurs ouvrage=Jean Meyer |titre ouvrage=Histoire de Rennes |lieu= |éditeur=Privat |année=1972 |isbn= |lire en ligne= |passage=p.38-39 }}. </ref>{{,}}{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=43-45|loc=chap. ''Les origines : du confluent à Condate'' par Jean-Claude Meuret}}.

Cette enceinte, que Jean-Claude Meuret qualifie de {{lang|la|''[[camp romain|castrum]]''}}<ref>Ce qui implique un usage uniquement militaire, alors que Louis Pape suggère, outre cette possibilité, celle que la muraille ait pu abriter une {{cita|véritable petite ville dotée de quelques monuments reconstruits, et de maisons élevées en hauteur comme les ''{{lang|la|[[insula]]e}}'' de Rome}}.</ref> mesure {{unité|1200|mètres}} de long pour une surface de neuf hectares{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=43-45|loc=chap. ''Les origines : du confluent à Condate'' par Jean-Claude Meuret}}{{,}}{{sfn|Pape|1972|p=41|id=}} et vaut à la ville son surnom d’{{lang|la|Urbs rubra}} (« La ville rouge »), le mur étant principalement constitué de briques<ref>Michel de Mauny, ''L’Ancien pays de Rennes'', {{p.|6}}.</ref>.

=== Composition du mur ===

Sur une base composée de gros blocs de [[granit]], d’une largeur d’environ quatre mètres, un premier massif de briques permet d’égaliser le soubassement. Ensuite, le mur est constitué d’une alternance entre assises de briques et de moellons, jusqu’à plus de six mètres de haut. La face externe du mur est décorée : les briques et les moellons sont par endroits disposés en [[appareil en arête-de-poisson|arête de poisson]], en d’autres endroits des pierres blanches forment des motifs de losange ou de triangle<ref name="LP p 38-39" />. Ces ornements ont pour but de souligner la puissance et le prestige de la cité des [[Riedones]]{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=43-45|loc=chap. ''Les origines : du confluent à Condate'' par Jean-Claude Meuret}}.

Le long de la [[Vilaine]], l’ouvrage est renforcé de plusieurs lignes de pieux en avant du mur, d’une longueur variant entre {{unité|1,50|m}} à {{unité|2,80|m}}{{sfn|Pape|1972|p=40|id=}}.

=== Ouvertures ===

Le mur est, selon Jean-Claude Meuret{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=43-45|loc=chap. ''Les origines : du confluent à Condate'' par Jean-Claude Meuret}}, percé de quatre portes et quatorze tours, mais il n’indique pas lesquelles. Son texte est accompagné d’un dessin de Véronique Bardel{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=43|loc=chap. ''Les origines : du confluent à Condate'' par Jean-Claude Meuret}} montrant dix tours, trois portes (situées aux emplacements des [[porte mordelaise|portes Mordelaises]], de la porte Saint-Michel, et la troisième, notée « Grande porte » au niveau de l’actuelle rue de l’Horloge) et deux poternes, une située rue du Cartage et l’autre rue Rallier du Baty.

Louis Pape parle également de quatre portes, mais il précise qu’il s’agit d’une supposition des [[archéologue]]s du {{s-|XIX}} basée sur le fait que c’est le nombre de portes que possède la ville romaine idéale. Il liste lesdites portes : les portes Mordelaises, la porte Saint-Michel, la porte Baudrière {{incise|dont il dit qu’ayant été détruite au {{s-|XV}}, on ne peut vérifier si elle est réellement d’origine gallo-romaine}}, et la porte Arrivière (''{{lang|la|Porta Aquaria}}'') dont il dit qu’elle n’était sans doute qu’une poterne donnant sur les quais. Lui aussi mentionne les deux poternes donnant sur les actuelles rues du Cartage et Rallier du Baty{{sfn|Pape|1972|p=40|id=}}.

=== Entretien du mur ===
Jusqu’au {{s-|XV}}, l’enceinte est entretenue et modernisée à plusieurs reprises, sans toutefois connaître d’extensions notables. Elle est également réparée après les nombreux {{page h'|Siège de Rennes|sièges}} que subit la ville, notamment après celui de [[Nominoë]] en 845 ou 850<ref>{{Chapitre |langue= fr|auteur1=[[Guy Devailly]]|titre chapitre= Rennes au Moyen Âge  |auteurs ouvrage=Jean Meyer |titre ouvrage=Histoire de Rennes |lieu= |éditeur=Privat |année=1972 |isbn= |lire en ligne= |passage=p.71}}. </ref>.

Les principaux travaux d’amélioration de la muraille ont lieu au {{s-|XI}} quand le comte [[Geoffroy Grenonat]], qui se trouve en opposition avec les ducs, fait renforcer les défenses vers Saint-Georges{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=59|loc=chap. ''De la cité à la ville'' par André Chédeville}}, puis vers 1230 lorsque [[Pierre Ier de Bretagne|Pierre Mauclerc]], alors [[Liste des souverains de Bretagne|baillistre de Bretagne]] et en butte avec le pouvoir royal français, dote la ville d’une seconde ligne de défense, sous la forme de [[Fossé (infrastructure)|fossés]] appelés fossés Gahier. Son successeur [[Jean Ier de Bretagne|Jean {{Ier}} le Roux]] fait réparer les portes et les tours dont l’état s’était dégradé{{sfn|Devailly|1972|p=89-90|id=}}.

== Agrandissements au {{s-|XV}} ==
[[Image:Rennes - Tour Duchesne - 2.jpg|vignette|redresse|La tour Duchesne a été reconstruite pendant la construction de la seconde enceinte.]]
[[Fichier:Rennes - Tour d’Apigné.jpg|vignette|redresse|[[Joseph Édouard de Gernon]], ''La Tour d’Apigné à Rennes'' (vers 1836), [[musée des Beaux-Arts de Rennes]]. Lavoir au pied de la tour d’Apigné.]]
[[Image:Rennes - Portes Mordelaises vues de l'extérieur des remparts - 20080706.jpg|vignette|redresse|La [[porte Mordelaise]] a également pris son aspect actuel durant cette période.]]

Au {{s-|XV}}, la population de Rennes s’est étendue au point que, d’après le chroniqueur [[Guillaume Gruel]], les faubourgs sont trois fois plus étendus que la ville<ref>{{Chapitre |langue= fr|prénom1=Jean-Pierre|nom1= Leguay|titre chapitre= Rennes aux {{sp-|XIV|et|XV|s}} |auteurs ouvrage=Jean Meyer |titre ouvrage=Histoire de Rennes |lieu= |éditeur=Privat |année=1972 |isbn= |lire en ligne= |passage=p.94}}.</ref>. Rennes est également devenue la ville la plus importante du duché au niveau politique : c’est la ville où se déroule le sacre d’un duc, et où sont conservés les symboles de son pouvoir<ref>{{Chapitre |langue=fr |prénom1=Daniel |nom1=Pichot |titre chapitre=La naissance d’une capitale  |auteurs ouvrage= |titre ouvrage= Histoire de Rennes|lieu= |éditeur=PUR |année=2010 |isbn= |lire en ligne= |passage=p.71 }}. </ref>.

Enfin, durant la première moitié du {{s-|XV}}, les campagnes sont sillonnées par des bandes de [[Grandes compagnies|routiers]] qui se livrent à des pillages en prétendant se ravitailler. On signale ainsi une bande de mercenaires [[Écosse|écossais]] installés dans l’[[Abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle|abbaye de Saint-Sulpice]], en 1426, qui se livrent à des raids jusqu’aux portes de Rennes{{sfn|Leguay|1972|p=95|id=}}.

Pour toutes ces raisons, le duc [[Jean V de Bretagne|Jean V]] (sur conseil du [[connétable]] [[Arthur III de Bretagne|Arthur de Richemont]], d’après la tradition) prend donc la décision de faire étendre les remparts de la ville. Deux enceintes successives sont ainsi construites, portant la surface fortifiée à quatorze hectares. L’ouvrage est ensuite complété de boulevards destinés à protéger de l’artillerie à poudre, dont les progrès sont constants au {{s-|XV}}. Tous ces travaux sont très coûteux et nécessitent la mise en place de nouveaux impôts, dont le principal est le [[wikt:billot|billot]] qui porte sur les vins vendus au détail{{sfn|Pichot|2010|p=74-77|id=}}.

=== La seconde enceinte ===

Une première série de travaux, entre 1421 et 1448, permet de protéger les faubourgs situés à l’est de la Vieille Cité. La zone nouvellement enclose, qui prend le nom de Ville Neuve comprend dans sa partie ouest un quartier de commerçants et d’artisans, et dans l’autre partie, une zone beaucoup moins densément peuplée, où s’étendaient l’[[Palais Saint-Georges|abbaye Saint-Georges]], le couvent des [[Ordre des Frères mineurs|Franciscains]] et l’église Saint-Germain{{sfn|Leguay|1972|p=100-101|id=}}.

Les travaux se sont déroulés en trois étapes : de 1421 à 1425, la rue Neuve est aménagée, puis des [[douves]] sont creusées et doublées de palissades de bois. De 1425 à 1427, ces palissades sont renforcées d’une série de [[fortin militaire|fortins]] en bois, puis durant vingt ans à partir de l’année suivante, la troisième vague de travaux permet de construire douze solides tours de pierre, reliées par une [[courtine]] de huit mètres de haut, à la place des fortins de bois{{sfn|Leguay|1972|p=102|id=}}.

La tour Le Bart<ref>[[Pol Potier de Courcy]], ''Nobiliaire et armorial de Bretagne'', tome 1, 1890, {{p.|46}}.</ref> tire son nom du connétable de Rennes chargé de sa construction, transformée en prison au {{s-|XVII}}, et  démolie en 1840, est le principal ouvrage de la muraille, avec ses 22 mètres de haut et ses quatre étages intérieurs. Elle se situait du {{numéro|14}} au {{numéro|20}} de l'actuelle rue des Fossés.

La porte aux Foulons, quant à elle, est une copie d’une des tours du [[château de Blain]] : il s’agit d’une tour haute de 19 mètres traversée de part en part par le passage{{sfn|Leguay|1972|p=102|id=}}.

En parallèle de la construction de cette nouvelle enceinte, les murs de la Vieille Cité sont restaurés, de même que la [[porte Mordelaise]] (de 1442 à 1452) et la [[tour Duchesne]] (de 1447 à 1459){{sfn|Leguay|1972|p=105|id=}}.

=== La troisième enceinte ===
Une troisième enceinte est construite de 1449 à 1476 pour protéger les quartiers situés au sud de la Vilaine, qui se développent rapidement le long des grands axes, la paroisse de Toussaints, ainsi que le couvent des [[Ordre du Carmel|Carmes]] construit en 1448. Ce rempart renferme cependant un habitat plus lâche que les deux autres, une bonne part de la zone sud de la Vilaine étant marécageuse et parcourue de ruisseaux insalubres.

Là aussi, des douves sont creusées (par des terrassiers [[Lamballe|lamballais]]), puis doublées par une muraille de huit mètres de haut pour une épaisseur à la base de {{unité|3,20|m}}, complétée par des tours de {{unité|14,50|m}} de haut équipées pour l’[[artillerie]] à poudre noire.

Cependant, les entrepreneurs chargés de l’édification de ce rempart, peu soigneux, lésinent sur la qualité du travail, utilisant des matériaux de mauvaise qualité et des employés non qualifiés, sous-payés et mal encadrés. Un rapport de 1460 établit ainsi que les murs et les tours, qui ont pourtant moins de dix ans, sont déjà fissurés et incapables de résister aux canons ennemis{{sfn|Leguay|1972|p=103-104 et 107|id=}}.

=== Les « boulevards » ===

À partir de 1464, les relations entre la Bretagne et la France se dégradant, on décide de compléter les murs par des ouvrages avancés, plus aptes à résister aux [[canon (artillerie)|canons]] : des « boulevards » protègent les principales portes, il s’agit de bastions avancés de forme ovale, percés de [[canonnière (fortification)|canonnières]] destinées à maintenir l’ennemi à distance{{sfn|Leguay|1972|p=105|id=}}.

=== Une quatrième enceinte ===

En 1485, [[François II de Bretagne|François II]] envisage la construction d’une quatrième enceinte, destinée à protéger les faubourgs qui ne sont toujours pas à l’intérieur des remparts, mais doit renoncer face au coût de l’opération{{sfn|Leguay|1972|p=107|id=}}.

== Tours et portes ==

[[Image:Rennes at the 17th century Henri Carré's map-fr.svg|vignette|redresse|Les remparts de Rennes (selon Carré), début {{s-|XVII}}.]]

{| class="wikitable sortable"
! Nom
! Localisation
! Construction
! Destruction
! Commentaires / origine
|-
| Tour Saint-Denis
| {{1re|enceinte}}
| 
| 
|
|-
| 
* Tour de la Monnaie
* [[Tour Duchesne]]
| {{1re|enceinte}}, {{coord|48|06|40.27|N|1|41|6.88|W|region:FR_scale:1000}}
| 
| Subsiste
| 
Classée MH.
* De l’hôtel de la Monnaie.
* De Jehan du Chesne, grand portier de Rennes et premier habitant de la tour.
|-
|
* [[Porte Mordelaise]]
* Porte royale, porte ducale ou porte épiscopale.
* Porte Marat (à la révolution).
| {{1re|enceinte}}, {{coord|48|06|43|N|1|41|05|W|region:FR_scale:1000}}
| 
| Subsiste
|
Inscrite MH.
* De [[Mordelles]], ville proche.
* De sa fonction de porte d’entrée dans la ville pour les rois, ducs, évêques{{etc}}
* De [[Jean-Paul Marat|Marat]].
|-
| Tour Saint-Moran
| {{1re|enceinte}}
| 
| 
|
|-
| Porte Saint-Michel
| {{1re|enceinte}}
|
|
|
|-
| Porte Jacquet
| {{1re|enceinte}}
|
|
|
|-
| Porte Baudrière
| {{1re|enceinte}}
|
|
|
|-
| Porte Aivière
| {{1re|enceinte}}
|
|
|
|-
| Porte aux Foulons
| {{2e|enceinte}}
|
|
|
|-
| Tour Le Bart
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Porte Saint-Georges
| {{2e|enceinte}}
|
|
|
|-
| Tour du Colombier
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Tour des Nonnes
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Tour des gués Saint-Georges
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Porte Saint-Germain
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Tour Morin
| {{2e|enceinte}}
| 
| 
|
|-
| ''sans nom''
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Porte de Vilaine
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Tour d’Apigné
| {{2e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Tour Saint-Yves
| {{3e|enceinte}}
| 
|
| 
|-
| Porte du champ-Dolent
| {{3e|enceinte}}
| 
| 
|
|-
| Tour de Chicognée
| {{3e|enceinte}}
| 
| 
|
|-
| Porte de Toussaints
| {{3e|enceinte}}
| 
| 
|
* De la paroisse et l'église Toussaints.
|-
| 
* Tour des Carmes (Tour de derrière les Carmes)
* Tour Uguet
* Tour Meslin
| {{3e|enceinte}} (act. au début du boulevard de la Liberté, côté pair)
|
|vers 1860{{sfn|Histoire de Rennes|2010|p=104}}
|
* Du couvent des Carmes.
* Du nom de Pierre Uguet, propriétaire original du terrain.
* Du nom de Martin Meslin, un de ses locataires à la fin du {{s-|XV}}.
|-
| Tour de Plaisance
| {{3e|enceinte}}
|
|
|
|-
| Porte de Villeblanche
| {{3e|enceinte}}
|
|
| De [[Henri de Villeblanche]], [[Liste des gouverneurs de Rennes|gouverneur de Rennes]] au {{s-|XV}}.
|-
| Tour Gaye
| {{3e|enceinte}}
|
|
|
|-
| Tour de Luxembourg
| {{3e|enceinte}}, quai Richemond
|
|
| De [[Jacques de Luxembourg]], [[Liste des gouverneurs de Rennes|gouverneur de Rennes]] au {{s-|XV}}.
|}

== Les remparts de Rennes aujourd’hui ==
[[Image:Rennes remparts.svg|vignette|redresse|Position des derniers restes des remparts de Rennes.]]
La majeure partie des remparts a été démolie au cours des siècles. Ce mouvement commence dès le {{s-|XV}} : les parties rendues inutiles des remparts sont vendues et démolies pan par pan{{sfn|Leguay|1972|p=105|id=}}. Les nouveaux remparts, de mauvaise qualité, sont rapidement détruits au cours des siècles suivants, de sorte qu’il n’en reste aujourd’hui presque plus rien en surface{{sfn|Pichot|2010|p=74-75|id=}}.

Il ne reste aujourd’hui des défenses de Rennes qu’un fragment de rempart allant de la place du Maréchal-Foch à la rue de Juillet<ref group="Note">Un pan des fondations du rempart romain situé entre les Portes Mordelaises et la rue de Juillet a été mis au jour en {{date-|juillet 2007}} (cf. [http://www.rennes.fr/index.php?id=571&id=571 rennes.fr].)</ref>, incluant les [[portes Mordelaises]]<ref group="Note">Inscrites aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]] par l’arrêté du {{date-|11 juin 1926}}.</ref> et la tour Duchesne<ref group="Note">Inscrit aux monuments historiques par l’arrêté du {{date-|13 mars 1944}} sous le nom de tour du Chesne.</ref>{{,}}<ref>[http://www.bretagne.culture.gouv.fr/documentation/mh35/qr_35.htm Liste des édifices protégés au titre des monuments historiques dans le département d’Ille-et-Vilaine]</ref>, et un autre situé entre les places Saint-Michel et Rallier du Baty. Il resterait 30% de l'enceinte au nord de la Vilaine, conservée en sous-sol, dans les caves ou sous la voirie<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Un historien a retrouvé les remparts de Rennes {{!}} Espace des sciences|url=https://www.espace-sciences.org/sciences-ouest/365/actualite/un-historien-a-retrouve-les-remparts-de-rennes|site=www.espace-sciences.org|consulté le=2018-10-05}}.</ref>.

Les vestiges de l’enceinte urbaine fortifiée situés entre la place du Maréchal Foch et la rue de Juillet ont été inscrits parmi les [[Monument historique (France)|monuments historique]]s par arrêté du {{date-|18|10|2018}}<ref>[http://raa.bretagne.sit.gouv.fr/sit_1_ALK/upload/raa_00_ALK/acte/16725/update_word16725.pdf Arrêté du {{date-|18 octobre 2018}} portant inscription au titre des monuments historiques des vestiges de l’enceinte urbaine fortifiée situés entre la place du Maréchal Foch et la rue de Juillet à Rennes (Ille-et-Vilaine)].</ref>.

=== Projet de mise en valeur des remparts ===
{{section à actualiser|date=novembre 2018}}
[[Fichier:Rennes-mordelaise1.jpg|vignette|redresse|La porte mordelaise et les fouilles archéologiques en {{date-|septembre 2014}}.]]
Au fil des années, les portes mordelaises ont un peu perdu de leur superbe, {{refnec|en raison notamment de leur position enclavée dans le centre historique de la ville. Cet isolement les empêche d'être mieux connues des rennais et touristes}} alors qu'il s'agit de la seule porte fortifiée qui subsiste dans la ville.

Des fouilles archéologiques ont été réalisées de {{date-|septembre 2012}} et jusqu'en 2015. Ces fouilles ont permis d'entamer en 2016 des travaux d'aménagement et de mise en valeur au niveau des deux tours. Un jardin dans les douves et un circuit touristique longeant les remparts et la tour Duchêne jusqu'au square Hyacinthe-Lorette et la [[croix de la Mission]] sont depuis en cours d'aménagement.
{{saut|20px}}        
<gallery mode="packed" heights="200" caption="Vestiges des remparts">
File:Rennes - rempart romain - rue de Juillet.jpg|Rue de Juillet.
File:Rennes RallierduBaty.jpg|Place Rallier-du-Baty, côté ouest.
File:Reste de rempart dans un immeuble de la place Rallier-du-Baty, Rennes, France.jpg|Place Rallier-du-Baty, côté est.
</gallery>

== Notes et références ==
=== Notes ===
<references group="Note" />

=== Références ===
{{Références|taille=30}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:City walls of Rennes
| commons titre = les remparts de Rennes
}}
=== Articles connexes ===
* [[Histoire de Rennes]]
* [[Siège de Rennes|Liste des sièges de Rennes]]
* [[Patrimoine architectural de Rennes]]
* [[Tour de l'horloge de Rennes]]

=== Bibliographie ===
* {{HistoiredeRennes2010}}.
* {{Ouvrage
 | langue        = fr
 | auteur1       = Jean Meyer |directeur1=oui
 | titre         = Histoire de Rennes
 | lieu          = Toulouse
 | éditeur       = [[Éditions Privat|Privat]]
 | collection    = Univers de la France et des pays francophones
 | année         = 1972
 | pages totales = 492
 | isbn          = 2-7089-4750-8
}}.
* {{Ouvrage
 | langue=fr
 | auteur1=Michel de Mauny
 | titre=L’ancien comté de Rennes ou pays de Rennes
 | lieu=Paris
 | éditeur=Éditions Roudil
 | année=1974
 | pages totales=135
 | isbn=
}}

{{Palette|Architecture militaire romaine}}
{{Portail|architecture et urbanisme|MH|histoire militaire|Empire romain|Moyen Âge|Duché de Bretagne|Rennes}}

{{DEFAULTSORT:Rennes, Remparts}}
[[Catégorie:Rempart en Ille-et-Vilaine|Rennes]]
[[Catégorie:Architecture militaire romaine en France]]
[[Catégorie:Architecture militaire du Moyen Âge]]
[[Catégorie:Monument médiéval en Bretagne|Rennes]]
[[Catégorie:Monument historique à Rennes|Remparts]]
[[Catégorie:Histoire de Rennes|Remparts]]
[[Catégorie:Place forte]]
[[Catégorie:Monument historique inscrit en 2018]]

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