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{{Confusion|Montpelier}}
{{Voir homonymes}}
{{Infobox Commune de France
 | nom                      = Montpellier
 | image                    = {{Photomontage
 | photo1a = Place de la Comédie (2377437375).jpg
 | photo2a = Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier (2403792242).jpg
 | photo2b = Opéra Comedie - panoramio (2).jpg
 | photo3a =Prefecture of Montpellier.jpg 
 | photo4a = Château d'eau du Peyrou, Montpellier 06.jpg
 | photo4b = Montpellier jardin plantes3.jpg
 | photo5a = Montpellier - Communauté Agglomération Montpellier (29840186506).jpg
 | taille = 280
 | espace = 2
 | color = #F9F9F9
 | légende = De haut en bas, de gauche à droite : [[Place de la Comédie (Montpellier)|Place de la Comédie]] ; [[Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|Cathédrale Saint-Pierre]] ; [[Opéra Comédie]] ; [[Hôtel de préfecture de l'Hérault]] ; Château d'eau de la [[Promenade du Peyrou]] ; [[Jardin des plantes de Montpellier]] ; Quartier néoclassique [[Antigone (Montpellier)|Antigone]]
}}
 | légende                  = Laxau
 | blason                   = Blason ville fr Montpellier.svg
 | légende blason           = Montpellier#Blasons
 | drapeau                  = Ville de Montpellier (logo).svg
 | légende drapeau          = Montpellier#Logotype
 | taille drapeau           = 65
 | région                   = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
 | département              = [[Hérault (département)|Hérault]] <br><small>([[préfecture]])</small>
 | arrondissement           = [[Arrondissement de Montpellier|Montpellier]]<br/><small>([[chef-lieu]])</small>
 | canton                   = Cantons de Montpellier [[Canton de Montpellier-1|1]], [[Canton de Montpellier-2|2]], [[Canton de Montpellier-3|3]], [[Canton de Montpellier-4|4]], [[Canton de Montpellier-5|5]] et [[Canton de Montpellier - Castelnau-le-Lez|Montpellier-Castelnau]]<br/><small>([[bureau centralisateur]])</small>
 | circonscription législative = [[Première circonscription de l'Hérault|{{1re}}]], [[Deuxième circonscription de l'Hérault|{{2e}}]], [[Troisième circonscription de l'Hérault|{{3e}}]], [[Huitième circonscription de l'Hérault|{{8e}}]] et [[Neuvième circonscription de l'Hérault|{{9e}}]] de l'Hérault
 | insee                    = 34172
 | cp                       = 34000, 34070, 34080 et 34090
 | maire                    = [[Michaël Delafosse]] ([[Parti socialiste (France)|PS]])
 | mandat maire             = [[Élections municipales de 2020 à Montpellier|2020]]-2026
 | intercomm                = [[Montpellier Méditerranée Métropole]]<br/><small>([[siège social|siège]])</small>
 | latitude                 = 43.6119444444444
 | longitude                = 3.87722222222222
 | alt mini                 = 8<ref name="IGN 2743ET alt mini">Sur la [[carte topographique]] {{n°|2743}}ET, titrée ''Montpellier'', au 1/{{formatnum:25000}}{{e}}, ([[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]], {{3e|édition}}, 2004), l'altitude minimale à Montpellier correspondrait aux rives du [[Lez (fleuve)|Lez]] à la limite avec la commune de [[Lattes]]. La route départementale 21, passant à proximité, est cotée à {{unité|9|mètres}} d'altitude à un emplacement où le Lez est endigué.</ref>
 | alt maxi                 = 119<ref name="IGN 2743ET alt maxi">Sur la [[carte topographique]] {{n°|2743}}ET, titrée ''Montpellier'', au 1/{{formatnum:25000}}{{e}}, ([[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]], {{3e|édition}}, 2004), un point d'altitude « 109 » est marqué au nord-est de Montpellier, près du château d'eau des « Hauts de la Paillade ». Dans ce secteur, une lecture des [[Courbe de niveau|courbes de niveau]] donnerait une altitude maximale entre 110 et {{unité|120|mètres}}.</ref>
 | superficie               = 56.88
 | type                     = Grand centre urbain
 | unité urbaine            = [[Unité urbaine de Montpellier|Montpellier]] <br><small>([[ville-centre]])</small>
 | aire d'attraction        = [[Aire d'attraction de Montpellier|Montpellier]] <br><small>(commune-centre)</small>
 | population               = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop                = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = {{Population Unité urbaine de Montpellier}}
 | année_pop agglomération  = {{Population de France/dernière année}} {{augmentation}}<ref name="au2010">[https://insee.fr/fr/statistiques/3682672#tableau-Figure5 Entre 2011 et 2016, les grandes aires urbaines portent la croissance démographique française ], insee.fr, consulté le {{Date|27 décembre 2018}}.</ref>
 | gentilé                  = Montpelliérain, Montpelliéraine
 | géoloc-département       = Hérault/région Occitanie
 | siteweb                  = [http://www.montpellier.fr/ montpellier.fr]
}}

'''Montpellier''' {{incise|[[Wikipédia:API|prononcé]] {{MSAPI|m|ɔ̃|.|p|ø|.|l|j|e}} {{Prononciation|Fr-Paris--Montpellier.ogg}} ou {{MSAPI|m|ɔ̃|.|p|e|.|l|j|e}}<ref>{{lien archive |url=http://www.csa.fr/Etudes-et-publications/Les-dossiers-d-actualite/Langue-francaise-Prononciation-de-certains-noms-de-villes/Etes-vous-montpeulier-montpelier-ou-encore-montpeye |site=le site du CSA |titre=Langue française - Prononciation de certains noms de villes |sous-titre=Êtes-vous [Montpeulier], [Montpélier] ou encore [Montpéyé] ? |date=2002-05-01 |horodatage archive=20170417033902}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url=https://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/la-difficile-prononciation-des-noms-de-villes-francaises-7790115468|site=rtl.fr|titre=La difficile prononciation des noms de villes françaises|date=2017-09-16|consulté le=2022-04-10}}.</ref>}} est une [[commune (France)|commune]] du sud de la [[France]], [[préfecture]] du [[Département français|département]] de l’[[Hérault (département)|Hérault]] et centre d'une [[Montpellier Méditerranée Métropole|métropole]]. Montpellier se situe en région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]], dans l'ancienne province historique du [[Languedoc]], sur un grand axe de communication joignant l'[[Espagne]] à l'ouest, à l'[[Italie]] à l'est. Proche de la [[mer Méditerranée]] ({{unité|11.1|km}}), la ville a comme voisines [[Béziers]] à {{unité|69|km}} au sud-ouest<ref name="MICHELIN">Itinéraire au départ de Montpellier - [http://www.viamichelin.fr ViaMichelin].</ref> et [[Nîmes]] à {{unité|52|km}} au nord-est<ref name="MICHELIN" />.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est traversée par le [[Lez (fleuve)|Lez]], la [[Mosson (rivière)|Mosson]], la Lironde, le [[Rieucoulon]], le [[Verdanson (affluent du Lez)|Verdanson]] et par d'autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un [[réseau Natura 2000|site Natura 2000]] (« le Lez ») et deux [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].

La commune urbaine de Montpellier compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}} et connaît une forte hausse de la population depuis 1962. C'est l'une des rares villes françaises de plus de {{unité|100000|habitants}} dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année depuis 1945. Elle a quasiment triplé durant cette période, et depuis les [[années 1990]], elle connaît l'une des plus fortes croissances démographiques du pays. Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000. Par sa population, Montpellier est la [[Liste des communes de France les plus peuplées|septième commune de France]] et la troisième commune française de l'axe méditerranéen.
Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée de l'[[Hérault (département)|Hérault]] et du [[Languedoc-Roussillon]] et la deuxième d’[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] après [[Toulouse]].

Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les ''Montpelliérains''. Son [[Unité urbaine de Montpellier|unité urbaine]] compte {{Unité|{{Population Unité urbaine de Montpellier}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, tandis que son [[Aire d'attraction de Montpellier|aire d’attraction]] compte {{Unité|{{Population Aire d'attraction de Montpellier}}|habitants}} la même année, soit la {{9e}} de France par sa population. Elle est aussi le siège d'une [[Métropole (intercommunalité française)|métropole]] de {{nombre|499761|habitants}} nommée [[Montpellier Méditerranée Métropole]].

C'est également la commune qui compte le nombre d'étudiants par habitants le plus élevé de France, avec {{Unité|70000|étudiants}}<ref name="montpellier.fr">[http://www.montpellier.fr/2754-universites.htm Étudier à Montpellier - Portail Ville de Montpellier].</ref>, après [[Clermont-Ferrand]] et [[Poitiers]] (21 % de la population totale).

Ce fut d'abord la terre des [[Comté de Melgueil|comtes de Melgueil]], qui la donnèrent en 985 à un certain [[Guilhem Ier de Montpellier|Guilhem]] en échange de son dévouement. La seigneurie de Montpellier passe au début du {{s-|XIII}} à la [[Couronne d'Aragon]] {{incise|le roi {{souverain3|Jacques Ier d'Aragon}} y nait en 1208}} puis au [[royaume de Majorque]], avant d'être achetée en [[1349]] par le roi de France [[Philippe VI de Valois]]. Revendue en [[1365]] au [[Liste des monarques de Navarre|roi de Navarre]] [[Charles II de Navarre|Charles le Mauvais]], Montpellier revient définitivement dans le [[royaume de France]] en [[1383]].

Au début du {{s|XVII}}, la défense de la ville est renforcée par la construction d'une [[citadelle de Montpellier|citadelle]] située au pied du centre historique, qui abrite depuis 1947 le plus grand lycée et collège du département de l'Hérault.

== Toponymie ==
{{article détaillé|Toponymie de Montpellier}}
La première mention connue de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de la ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de [[985]], d'un mont situé entre [[Lez (fleuve)|Lez]] et [[Mosson (rivière)|Mosson]], par le comte et la comtesse de [[Mauguio]], à {{souverain3|Guilhem Ier de Montpellier}}. À cette date, quelques [[Mas (construction)|mas]] de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une [[manse (tenure)|manse]]. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée ''de Monte pestellario''<ref name="TGF">Ernest Nègre, ''Toponymie Générale de la France'', Droz, Genève, {{t.|{{II}}}}, 1991, {{p.|1170}}, {{§|21843}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Frank R. Hamlin]]|auteur2=abbé André Cabrol|champ libre=appendice, pages 434 à 450|titre=Toponymie de l'Hérault|sous-titre=Dictionnaire topographique et étymologique|passage=12|lieu=Millau|éditeur=Éditions du Beffroi et Études Héraultaises|année=2000|mois=août|pages totales=20|format livre=in-8°|isbn=|lire en ligne=https://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/hamlin-434-450-appendice-tgocr-def.pdf#page=12|format électronique=pdf|consulté le=2020-09-13}}.</ref>. La première apparition de la graphie actuelle ''Montpellier'' date de 1370 environ<ref name="TGF" />.

Le premier spécialiste qui a proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est [[Hermann Gröhler]], qui propose « ''mons pestellarius'' », soit « le mont où pousse le pastel »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, ''Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France'', Larousse, Paris, 1963, p. 468a.</ref>.

Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément ''-pellier'' un dérivé gallo-romain en ''-arius'' > ''-ier'' d'une racine pré-indo-européenne °''pel-'' « colline »<ref>Charles Camproux, « Histoire d'un toponyme : Montpellier », dans ''Mélanges Charles Rostaing'', 1974, {{p.|128}}.</ref>. Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en ''pest(e)l-'' et non en °''pel(l)-''.

La dernière tentative d'explication est celle d'[[Ernest Nègre]], qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot ''pestel'', mais avec le sens que ce terme a eu en [[ancien occitan]], à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe ''pestelar'' « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou »<ref name="TGF" /> (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »).

Le nom occitan de la ville est ''Montpelhièr'', mais elle est localement surnommée ''[[Clapas]]'' ou ''Lo Clapàs'', « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés ''Clapassiencs'' ou ''Clapassièrs''<ref>{{Lien web|url=https://www.leguidemontpellier.fr/pourquoi-montpellier-sappelle-montpellier/932/|titre=Pourquoi Montpellier s'appelle Montpellier ?|site=Le Guide Montpellier|en ligne le=27 avril 2020|consulté le=17 octobre 2023}}.</ref>.

== Géographie ==
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
=== Localisation ===
{{Encadré texte
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{{Animation
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|Contenu='''Cartographies de la commune'''
{{Animation/Contenu|{{maplink |text =[[File:Maki2-town-12.svg|20px]] '''La commune dans le département''' 
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{{Liste numérotée pour légende
|Carte dynamique
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|Carte topographique
|Carte avec les communes environnantes
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{{clr|left}}
<mapframe text="Carte occitane (Geoccitania:IEO-BdTopoc)." latitude="43.611944" longitude="3.877222" zoom="12" lang="oc" width="298" height="192" align="right" />

La ville se situe dans le Sud de la France, à {{Unité|10|km}} à [[Orthodromie|vol d'oiseau]] ''({{Unité|14|km}} par la route)'' de la [[mer Méditerranée]] sur la commune de [[Palavas-les-Flots]]<ref>Distance vers [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Palavas-les-Flots,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Palavas-les-Flots], publié sur le site [https://fr.distance.to fr.distance.to] (consulté le {{date|25 juillet 2020}}).</ref> et à {{Unité|64|km}} à vol d'oiseau ''({{Unité|88|km}} par la route)'' du [[mont Aigoual]] (à {{Unité|1567|m}} d'altitude<ref>[https://www.ot-cevennes.com/mont-aigoual Mont Aigoual], publié sur le site [https://www.ot-cevennes.com ot-cevennes.com] (consulté le {{date|25 juillet 2020}}).</ref>) en passant par le village de [[L'Espérou]]<ref>Distance vers le [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/L'Esp%C3%A9rou,D%C3%A9partement-du-Gard,Languedoc-Roussillon,FRA/44.121328890669695,3.58154296875 mont Aigoual], publié sur le site [https://fr.distance.to fr.distance.to] (consulté le {{date|25 juillet 2020}}).</ref>, situé dans le département voisin du [[Gard]].
{{saut|20 px}}
{{clr}}
<center>Villes notables les plus proches ''<small>(Distances : à [[Orthodromie|vol d'oiseau]] / par la route)</small>''<ref>Distances vers : [http://www.distance2villes.com/recherche?source=Montpellier&destination=Paris Paris], [http://www.distance2villes.com/recherche?source=Montpellier&destination=Clermont-Ferrand Clermont-Ferrand], [http://www.distance2villes.com/recherche?source=Montpellier&destination=Reims Reims], [http://www.distance2villes.com/recherche?source=Montpellier&destination=Auxerre Auxerre], 
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{{Localisation ville
|ville       = Montpellier
|nord-ouest  = [[Paris]] {{petit|''(594.68 / {{unité|748|km}})''}}<br/>[[Orléans]]  {{petit|''(500.57 / {{unité|623|km}})''}}<br/>[[Bourges]]  {{petit|''(407.66 / {{unité|543|km}})''}}<br/>[[Clermont-Ferrand]]  {{petit|''(248.47 / {{unité|332|km}})''}}
|nord        = [[Lille]] {{petit|''(784.01 / {{unité|965|km}})''}}<br/>[[Reims]] {{petit|''(627.16 / {{unité|785|km}})''}}<br/>[[Auxerre]] {{petit|''(465.92 / {{unité|600|km}})''}}<br/>[[Mende]] {{petit|''(104.62 / {{unité|194|km}})''}}
|nord-est    = [[Strasbourg]] {{petit|''(628.12 / {{unité|792|km}})''}}<br/>[[Lyon]] {{petit|''(247.68 / {{unité|298|km}})''}}<br/>[[Saint-Étienne]] {{petit|''(207.15 / {{unité|321|km}})''}}<br/>[[Grenoble]] {{petit|''(228.74 / {{unité|297|km}})''}}<br/>[[Nîmes]] {{petit|''(46.09 / {{unité|54|km}})''}}<br/>[[Avignon]] {{petit|''(83.53 / {{unité|97|km}})''}}
|est         = [[Monaco]] {{petit|''(286.14 / {{unité|348|km}})''}}<br/>[[Nice]] {{petit|''(273.73 / {{unité|326|km}})''}}<br/>[[Cannes]] {{petit|''(252.88 / {{unité|303|km}})''}}<br/>[[Toulon]] {{petit|''(176.80 / {{unité|234|km}})''}}<br/>[[Salon-de-Provence]] {{petit|''(99.54 / {{unité|121|km}})''}}
|sud-est     = [[Aix-en-Provence]] {{petit|''(127.72 / {{unité|154|km}})''}}<br/>[[Marseille]] {{petit|''(129.09 / {{unité|172|km}})''}}<br/>''[[Mer Méditerranée]]<br/><small>([[Carnon]]-Plage)</small>'' {{petit|''(10.95 / {{unité|15.59|km}})''}}
|sud         = ''[[Mer Méditerranée]] <small>([[Villeneuve-lès-Maguelone]]-Plage)</small>'' {{petit|''(12.31 / {{unité|21.08|km}})''}}
|sud-ouest   = [[Sète]] {{petit|''(27.37 / {{unité|32|km}})''}}<br/>[[Béziers]] {{petit|''(59.35 / {{unité|68|km}})''}}<br/>[[Carcassonne]] {{petit|''(129.99 / {{unité|148|km}})''}}<br/>[[Narbonne]] {{petit|''(84.64 / {{unité|93|km}})''}}<br/>[[Perpignan]] {{petit|''(128.92 / {{unité|153|km}})''}}<br/>[[Barcelone]] {{petit|''(283.08 / {{unité|338|km}})''}}
|ouest       = [[Toulouse]] {{petit|''(195.12 / {{unité|241|km}})''}}<br/>[[Castres]] {{petit|''(130.12 / {{unité|171|km}})''}}
}}

=== Communes limitrophes ===

{{communes limitrophes|commune=Montpellier|notes=<br />''(Distances : à [[Orthodromie|vol d'oiseau]] / par la route)''<ref>Distances vers : [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Prades-le-Lez,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Prades-le-Lez], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Clapiers,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Clapiers], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Castelnau-le-Lez,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Castelnau-le-Lez], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Saint-Aun%C3%A8s,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Saint-Aunès], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Mauguio,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Mauguio], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Boirargues,Lattes,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Boirargues], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Lattes,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Lattes], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Maurin,Lattes,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Maurin], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Villeneuve-l%C3%A8s-Maguelone,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Villeneuve-lès-Maguelone], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Saint-Jean-de-V%C3%A9das,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Saint-Jean-de-Védas], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Juvignac,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Juvignac], [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Grabels,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Grabels] et [https://fr.distance.to/Montpellier,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA/Montferrier-sur-Lez,H%C3%A9rault,Occitanie,FRA Montferrier-sur-Lez], publié sur le site [https://fr.distance.to fr.distance.to] (consulté le {{date|26 juillet 2020}}).</ref>.
|nord=[[Prades-le-Lez]] {{petit|''(9.70 / {{unité|12.94|km}})''}}<br />[[Clapiers]] {{petit|''(5.12 / {{unité|9.01|km}})''}}
|nord-est=[[Castelnau-le-Lez]] {{petit|''(4.29 / {{unité|7.64|km}})''}}<br />[[Saint-Aunès]] {{petit|''(7.67 / {{unité|10.97|km}})''}}
|est=[[Mauguio]]<br />{{petit|''(10.73 / {{unité|15.64|km}})''}}
|sud-est=[[Boirargues (Lattes)|Boirargues]] {{petit|''(4.31 / {{unité|6.74|km}})''}}<br />[[Lattes]] {{petit|''(5.48 / {{unité|7.73|km}})''}}
|sud=[[Maurin (Lattes)|Maurin]]<br />{{petit|''(5.64 / {{unité|8.42|km}})''}}
|sud-ouest=[[Saint-Jean-de-Védas]] {{petit|''(5.70 / {{unité|6.61|km}})''}}<br />[[Villeneuve-lès-Maguelone]]<br />{{petit|''(8.80 / {{unité|11.19|km}})''}}
|ouest=[[Juvignac]]<br />{{petit|''(5.37 / {{unité|5.83|km}})''}}
|nord-ouest=[[Montferrier-sur-Lez]] {{petit|''(6.27 / {{unité|9.70|km}})''}}<br />[[Grabels]] {{petit|''(7.61 / {{unité|8.61|km}})''}}
}}

=== Géologie et relief ===

Montpellier est proche de la [[mer Méditerranée]], dans le Sud-Est du département de l'[[Hérault (département)|Hérault]] dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les [[Cévennes]] au nord-est et le [[Parc naturel régional du Haut-Languedoc|Haut-Languedoc]] au nord-ouest.

[[Image:Montpellier SPOT 1166.jpg|vignette|redresse|Montpellier, vu par le satellite Spot.]]

Culminant à {{Unité|57|mètres}} à la [[Promenade du Peyrou|place du Peyrou]] (ancienne place Royale où trône la [[Statue équestre de Louis XIV (Montpellier)|statue équestre de Louis XIV]]), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : ''Lo Clapàs'', « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de [[Castries (Hérault)|Castries]], qui est un [[calcaire coquillier]], blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant.

Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la [[Mosson (quartier)|Mosson]] (divisé en deux sous-quartiers : [[La Paillade]] et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de {{Unité|110|mètres}} d'altitude<ref name="IGN 2743ET alt maxi" /> au château d'eau de la Paillade.

[[Image:Pli-de-Montpellier 2021-04-19 avec échelle humaine.jpg|vignette|gauche|redresse|Le pli de Montpellier, visible en rive gauche de la Mosson, près du quartier de la Paillade.]]

En rive gauche de la Mosson, pseudo-fleuve côtier<ref group="Note" name="Mosson">La [[Mosson (rivière)|Mosson]] peut être considérée comme un pseudo-fleuve côtier car son  cours se termine par un delta partiellement canalisé (pour maîtriser ses crues), dont plusieurs bras se jettent dans l'[[étang de l'Arnel]], lui-même en relation avec la [[mer Méditerranée]].</ref> qui sépare à cet endroit le quartier de la Paillade (Montpellier) de celui de Fontcaude ([[Juvignac]]), une manifestation du « [[pli de Montpellier]] » est visible, à proximité du parc [[Sophie Desmarets]]<ref>{{Article|titre=Petite devinette|revue=[[La Gazette de Montpellier]]|numéro=1713|date=15 au 21 avril 2021|consulté le=19 avril 2021|auteur=Alex Conil|titre volume=En toutes lettres|page=10}}.</ref>.

Le paysage local est surtout marqué par le [[pic Saint-Loup]] ({{Unité|658|m}}), situé à {{unité|25|kilomètres}} au nord de la ville de Montpellier et visible à de nombreux endroits de l'agglomération, comme la [[promenade du Peyrou]], ainsi que de la terrasse du toit du [[Corum (Montpellier)|Corum]] au bout des allées de l'[[Esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier)|Esplanade]].

Le territoire communal s'étend sur {{unité|5688|[[hectare]]s}}, soit la {{724e|commune}} de France par sa superficie (sur {{formatnum:36682}}). Bien qu'elle ne soit pas la commune la plus étendue de la région ni du département, la superficie est néanmoins plus importante que [[Lyon]] ({{unité|4787|ha}}), [[Lille]] ({{unité|3483|ha}}) ou [[Bordeaux]] ({{unité|4936|ha}}). Le territoire communal est urbanisé au presque trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (rives du Lez, [[Parc zoologique de Montpellier|parc zoologique de Lunaret]] et bois de Montmaur) et de zones agricoles.

Environ {{unité|360|ha}} de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en [[céréale]]s et [[vigne]]s. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau et Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, [[Château de la Mogère|Mogère]], Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest ([[Mas Nouguier (Montpellier)|Mas Nouguier]], Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

=== Hydrographie ===

[[Image:Passerelle du Moulin de l'Evêque, Montpellier cf01.jpg|alt=|vignette|droite|redresse|Montpellier, vu depuis les bords du [[Lez (fleuve)|Lez]], une journée d'hiver.]]

Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la [[Mosson (rivière)|Mosson]]<ref group=Note name=Mosson />, qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le [[Verdanson (affluent du Lez)|Verdanson]] et, à l'est, le [[Lez (fleuve)|Lez]] et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde<ref>{{Lien web|titre = Parc de la Grande Lironde|url = http://www.montpellier.fr/structure/901/240-parc-de-la-grande-lironde-structure.htm|site = montpellier.fr|consulté le = 2015-08-05}}.</ref>).

Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis [[Port Marianne]]), et sous l'impulsion de [[Georges Frêche]], qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre [[Gênes]] et [[Barcelone]] ».

=== Climat ===

[[Fichier:Lez Montpellier 20050906.jpg|vignette|gauche|redresse|Débordement du [[Lez (fleuve)|Lez]], le {{date|6|9|2005}}.]]

Le climat de Montpellier est de type [[climat méditerranéen|méditerranéen]] (''Csa'' selon la [[classification de Köppen]]). Il en découle des températures assez douces ({{tmp|15.2|°C}} en moyenne<ref name=":0">Donnée Météo France, normales 1981-2010.</ref>), un ensoleillement parmi les plus élevés de France avec seulement {{unité|33|jours}} sans soleil par an<ref>{{Lien web|titre=Normales et records climatologiques 1981-2010 à Montpellier-Fréjorgues|url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/montpellier-frejorgues/phenomenes/07643.html|site=infoclimat.fr|consulté le=2018-01-05}}.</ref>, une durée de {{heure|7|22|durée=oui}} par jour en moyenne, largement supérieur à la moyenne française de {{heure|4|46|durée=oui}}<ref name="ensoleillement">[http://www.montpellier.fr/188-la-population-et-la-geographie-de-montpellier.htm La population et la géographie de Montpellier - Portail Ville de Montpellier].</ref>; et des jours de précipitations peu nombreux (moins de {{unité|60|par an}}<ref name=":0" />), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des [[Épisode méditerranéen|épisodes méditerranéens]] ou [[orage cévenol|cévenols]], causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les {{unité|320|mm}} tombés le {{date|8 9 1938}} dans le centre de Montpellier et, le {{date|29 9 2014}}, les {{unité|299.5|mm}} enregistrés à l'[[Aéroport de Montpellier-Méditerranée|aéroport de Montpellier]] où est située la [[station météorologique]] de Fréjorgues.

Au contraire, l'[[été]] est souvent aride avec seulement quelques précipitations au mois d'août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de {{unité|24.1|°C}} et janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de {{unité|7.2|°C}}. Le record de température maximale mesuré à la station météo de Fréjorgues est de {{unité|43.5|°C}} le {{date|28 6 2019}}<ref name=lameteo190628>[https://www.lameteo.org/index.php/news/3237-le-point-sur-la-canicule-de-juin-2019 Le point sur la canicule de {{date|juin 2019}}], publié le {{date|28 6 2019}} par Frédéric Decker, sur le site [https://www.lameteo.org lameteo.org] (consulté le {{date|1 7 2019}})</ref> et le record de froid est de {{unité|-17.8|°C}} le {{date|5 2 1963}}. Ce {{Date|28 juin 2019}}, Montpellier dépasse son ancien record de {{Unité|+5,8 °C}}, ce qui marque un record également puisque c'est la deuxième amplitude la plus élevée au monde entre ancien et nouveau record<ref>{{Lien web |langue=en |titre=French Station Breaks All-Time Heat Record by Astounding Margin |url=https://www.wunderground.com/cat6/French-Station-Breaks-All-Time-Heat-Record-Astounding-Margin |site=wunderground.com |consulté le=2022-02-08}}.</ref>. Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation d'une brise marine qui tempère les excès thermiques, en été et en hiver, et qui se ressent davantage en approchant du littoral. Ainsi, les températures relevées à la station météo de Fréjorgues, éloignée de la ville et à proximité de la mer, ne sont pas toujours représentatives de celles que connaît la plupart des montpelliérains. Par exemple, lors du record de chaleur du {{date|28 juin 2019}}, la station météo de [[Saint-Jean-de-Védas]] implantée dans des conditions plus proches de celles du centre-ville a enregistré jusqu'à {{tmp|44.5|°C}}, soit 1 degré de plus qu'à Fréjorgues, ce qui est très fréquent en été.
[[Fichier:Neige sur Montpellier (40539094521).jpg|vignette|Neige en février 2018]]
Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelques [[Gelée blanche|gelées blanches]]. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi, {{unité|20|centimètres}} de neige ont déjà été relevés dans la ville le {{date|16 1 1987}} ou le {{date|8 3 2010}}, et de {{refnec|{{nobr|30 à}} {{unité|40|cm}} le {{date|1 3 2018}}}}.

Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température mesurée, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant relativement chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à {{tmp|8|°C}}. À titre d'exemple, le {{date|15 9 2014}} à {{heures|19}}, on calculait un [[Indice humidex|indice de chaleur (humidex)]] de 29 alors que la température n'était que de {{tmp|22.4|°C}}. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, lors duquel il a été calculé un indice de chaleur supérieur à 30 pendant la quasi-totalité des nuits du mois d'août.

À l'inverse, le [[Mistral (vent)|mistral]] et la [[tramontane]], vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation de [[Refroidissement éolien|refroidissement éolien (Windchill)]], avec un ressenti souvent négatif en [[hiver]], mais parfois, la tramontane, par [[effet de foehn]] sur [[Cévennes|les Cévennes]], fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont les vallées du [[Rhône]] et de l'[[Aude (fleuve)|Aude]], Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.
<!-- Généré à partir de https://meteofrancetoclimat.toolforge.org : éviter de modifier. Regénérer à partir de cette adresse avec l'identifiant 34154001. -->
{{Climat
|titre=Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−01−1946 au 24−01−2024<br>Station MONTPELLIER-AEROPORT (34) Alt: 1m {{Coord|43|34|34|N|3|57|52|E}}
|source={{Lien Web|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_34154001.pdf|titre=Fiche 34154001|site=donneespubliques.meteofrance.fr|date=Edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base|id=MétéoFrance 34154001|libellé=MétéoFrance}}
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}}
{{Météo France
 | Ville           = Montpellier
 | SoleilVille     = 2 668
 | PluieVille      = 629
 | PluieJoursVille = 58
 | NeigeVille      = 2
 | OrageVille      = 22
 | BrouillardVille = 19
}}

== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de Montpellier}}

=== Préhistoire ===
Lors de la construction de la [[Tramway de Montpellier|ligne 2 du tramway de Montpellier]], en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a {{unité|11500|ans}} par des humains au bord du [[Verdanson (affluent du Lez)|Verdanson]]. Des chasseurs y avaient installé leur campement<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur institutionnel=[[Inrap]]|titre=Rapport d'activité 2006|sous-titre=Des chasseurs de la fin du Paléolithique à Montpellier|lieu=Paris|éditeur=[[Inrap]]|collection=Archéologie de terrain|année=2007|pages totales=152|format livre={{Unité|30|cm}}|passage=97|isbn=|présentation en ligne=http://dolia.inrap.fr/flora/ark:/12345/0138543|lire en ligne=http://dolia.inrap.fr/flora/servlet/DocumentFileManager?source=ged&document=ged:IDOCS:16872&resolution=MEDIUM&recordId=default%3AUNIMARC%3A38543&file=#page=97|format électronique=pdf|consulté le=22 février 2018}} (consulté le {{date|22 février 2018}}).</ref>.

=== Débuts de la ville au Moyen Âge ===

C'est en 985, dans une donation du [[Liste des comtes de Melgueil|comte Bernard de Melgueil]] et sa femme Senegonde, qu'apparaît pour la première fois le nom ''Montepestellario''. « Le {{date|26 novembre 985}}, le [[Comté de Melgueil|comte Bernard de Melgueil]] (''Mauguio'') et sa femme Senegonde, avec l'accord de {{souverain2|Ricuin II (évêque de Maguelone)}}, [[Liste des évêques de Maguelone|évêque de Maguelone]], moyennant hommage et redevance, octroient à un certain [[Guilhem Ier de Montpellier|Guilhem]], en échange de son dévouement, dans le [[Seigneurie de Montpellier|territoire de Montpellier]] (''in terminio Montepestellario''), la métairie (''mansum''), qui fut jadis à Amalbert avec les acquisitions que nous y avons faites de Berthe, notre ancien vassal, qui consistent en maisonnages, jardins, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers ou autres, eaux, rivières qui appartiennent à ce fonds »<ref>[https://books.google.fr/books?id=HqpfAAAAcAAJ&pg=PA15&dq=%22in+terminio+Montepestellario%22+%22mansum%22&hl=fr&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=%22in%20terminio%20Montepestellario%22%20%22mansum%22&f=false M. Garonne, Histoire de la Ville de Montpellier sous la domination de ses premiers seigneurs, sous celle des rois d'Aragon et des rois de Majorque, 1828, {{p.|15}}.]</ref>. Les descendants de Guilhem construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle, et qui deviendra la ville de Montpellier.

En 1090, un accord intervient entre {{souverain3|Guilhem V de Montpellier}} et Geoffroi de Maguelone, [[Liste des évêques de Maguelone|évêque de Maguelone]]. Le seigneur de Montpellier met à disposition de l'évêque l'[[Basilique Notre-Dame des Tables#L'ancienne église Notre-Dame des Tables|église Notre-Dame-des-Tables]], ainsi que ses clercs, son [[alleu]] et ses dépendances, tous les clercs de la ville et la troisième partie de la dîme.
[[Fichier:Montpellier ses enceintes.jpg|vignette|left|Plan des enceintes de Montpellier]]
[[Fichier:Montpellier tour des pins.JPG|vignette|La [[Tour des Pins (Montpellier)|tour des Pins]], un des derniers vestiges (avec la tour de la Babotte) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès [[1196]].]]
[[Fichier:Maison justin boche mtp.jpg|vignette|La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme.]]
[[Fichier:Comedie.JPG|vignette|La [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]] vide, au matin.]]
[[Fichier:Peyrou.jpg|vignette|La [[promenade du Peyrou]].]]

La ville, située entre l'[[Espagne]] et l'[[Italie]], proche de la [[Via Domitia (chemin de Compostelle)|via Domitia]] et du port gallo-romain de [[Lattes]], connaît rapidement un grand développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le Nord de l'[[Europe]], l'[[Espagne]] et le [[bassin méditerranéen]]. En effet, via des canaux, les étangs et le [[Lez (fleuve)|Lez]], elle est reliée par les eaux à [[Lattes]] et à la mer, mais aussi à [[Aigues-Mortes]], dans le courant du {{s-|XIII}}, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du {{s-|XII}}. La ville avait deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le port Juvénal (qui était situé au niveau de l'hôtel de région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et des épices qui venaient d'Orient, d'Extrême-Orient et d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, alors que [[Marseille]] faisait partie du [[comté de Provence]] et était placée sous l'autorité du [[Saint-Empire romain germanique|Saint-Empire]].

L'église principale [[Basilique Notre-Dame des Tables#L'ancienne église Notre-Dame des Tables|Notre-Dame-des-Tables]] constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers [[Saint-Jacques-de-Compostelle]]. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs fuyant l'[[Espagne]] se réfugient à Montpellier. Montpellier était déjà très cosmopolite au {{s-|XII}}.

Une rupture a lieu entre 1202 et 1204 lorsque {{souverain2|Guilhem VIII de Montpellier}} meurt, le {{Date|9|novembre|1202}}. Son jeune fils Guilhem, né de son mariage avec Agnès de Castille, doit lui succéder. Mais au début de l'année 1204, il est expulsé au profit de sa demi-sœur Marie, qui épouse Pierre II d'Aragon. Montpellier passe à la dynastie des rois d'Aragon.

La ville connaît son apogée entre 1204 à 1349, sous la souveraineté des rois d'[[Royaume d'Aragon|Aragon]], puis de [[Royaume de Majorque|Majorque]]. {{souverain2|Jacques Ier d'Aragon}}, fils de {{souverain-|Pierre II}} et de Marie, natif de Montpellier, considère la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développe prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen, notamment à la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices. et Sa population quadruple. Après son rattachement à la France en 1349 par son achat au roi de Majorque [[Jacques III de Majorque|{{souverain-|Jaume III}}]] par le roi de France {{souverain2|Philippe VI de Valois}}, la ville devient une des plus peuplées du royaume, avec [[Toulouse]] et [[Rouen]]. Avant la première épidémie de peste, et d'après le démographe Josiah C. Russell, la ville aurait compté autour de 40 000 habitants<ref name="Russel Wolf">{{Article|prénom1=Josiah Cox|nom1=Russell|prénom2=Philippe|nom2=Wolff|titre=L'évolution démographique de Montpellier au Moyen Âge|périodique=Annales du Midi|volume=74|numéro=60|date=1962|doi=10.3406/anami.1962.4072|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1962_num_74_60_4072|consulté le=2022-03-09|pages=345–360| issn=0003-4398 }}</ref>.

En 1181, {{souverain3|Guilhem VIII de Montpellier}} édicte une loi proclamant la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi. De nombreux médecins juifs fuyant l'Espagne des [[Almohades]] se réfugient à Montpellier dès 1148<ref>{{Harvsp|Dérens|1995|page=99}}</ref>. Ils se retrouvent à la [[Université de Montpellier|faculté de médecine de Montpellier]], fondée en [[1220]] par le [[Conrad d'Urach|cardinal Conrad]], légat du pape {{souverain2|Honorius III}}.
La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de [[Salerne]] en [[Campanie]], est déjà immense à la fin du {{XIIIe siècle}}, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueille des savants de toutes confessions.{{Article détaillé|Faculté de médecine de Montpellier}}
Le {{date|27 mars 1242}}, l'évêque de Maguelone, Jean II de Montlaur, accorda le premier règlement de la Faculté des Arts de Montpellier<ref>{{Ouvrage | auteur1=Alexandre Germain | titre=Histoire de la commune de Montpellier, depuis ses origines jusqu'à son incorporation définitive à la monarchie française | tome=3 | lieu=Montpellier | éditeur=Imprimerie de Jean Martel Aîné | année=1851 | passage=148-153 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k206407x/f150.item}}</ref>. Le {{date|27 octobre 1289}}, les écoles de médecine et de droit de Montpellier, en activité depuis le {{s-|XII}} et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, reçurent le statut officiel d'[[université]]s par le pape {{souverain2|Nicolas IV}}<ref>{{chapitre | auteur=Marcel Bories | titre chapitre=Les origines de l'université de Montpellier | titre ouvrage=	Les Universités du Languedoc au {{s-|XIII}} | éditeur=Éditions Privat | lieu=Toulouse | date=1970 | passage=92-107 | collection=Cahiers de Fanjeaux 5 | lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/cafan_0575-061x_1970_act_5_1_988 }}</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Fisquet|page=16|id=Fisquet}}</ref>. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la chrétienté.

{{souverain-|Jacques Ier}} ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession de [[Jacques II de Majorque|{{souverain-|Jaume II}}]], [[Royaume de Majorque|roi de Majorque]] et [[Comté de Roussillon|comte de Roussillon]], en 1276. En 1293, l'évêque de Maguelone cède ses droits sur Montpelliéret au roi de France [[Philippe IV le Bel]]. La ville reste sous la tutelle du royaume de Majorque jusqu'en [[1349]], date à laquelle {{souverain3|Jacques III de Majorque}}, ruiné, la vend à [[Philippe VI de Valois]] pour la somme de {{unité|120000|écus}} d’or<ref>{{pdf}} [https://odontologie.edu.umontpellier.fr/files/2014/12/histoire_SFOP2011.pdf#page=2 Histoire de Montpellier], page 2/2, publié le {{date|20 12 2010}} par Olivier Hirt, sur le site de la [[faculté d'odontologie de Montpellier]] (consulté le {{date|8 août 2019}})</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage | auteur1=Honoré Fisquet | titre=La France pontificale (Gallia Christiana). Histoire chronologique et biographique des archevêques et des évêques de tous les diocèses de France | sous-titre=Métropole d'Avignon. Montpellier {{1re}} partie. Maguelone, Montpellier, Agde | éditeur=Étienne Repos libraire-éditeur lieu=Paris | année= | passage=18 | isbn= | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=4hCR_xj5fkcC&pg=PA18 | id=Fisquet}}</ref>(ce qui équivalait à {{unité|133000|florins}}<ref>''Les hommes d'affaires italiens du Moyen Âge'', 1968, {{p.|178}}.</ref>).

En 1308, le roi Philippe le Bel réunit à Montpellier les trois sénéchaussées de [[Sénéchaussée de Beaucaire|Beaucaire]], [[Sénéchaussée de Carcassonne|Carcassonne]] et [[Sénéchaussée de Rouergue|Rouergue]]<ref>[https://archives-pierresvives.herault.fr/data/1290_naissance_du_languedoc.pdf Atlas historique de la province du Languedoc : la naissance du Languedoc, premières réunions des États ({{XIVe}}-{{XVe}} s.)]</ref>. À partir de 1351 et jusqu'à la Révolution, Montpellier fait partie de la [[Languedoc|province du Languedoc]]<ref>[https://archives-pierresvives.herault.fr/data/1291_trace_territoire_languedocien.pdf Atlas historique de la province du Languedoc : Tracé définitif du territoire languedocien ({{XVe}}-{{XVIIe}} s.)]</ref>. En 1737, le siège de réunion des [[États de Languedoc]], jusqu'alors tournant, se fixe à Montpellier.

Du {{12e}} au {{14e}} siècle, une importante [[Juifs|communauté juive]] s'établit à Montpellier<ref name="Geo2017">{{Article|langue=fr|auteur1=AFP|titre=Archéologie: Montpellier conserve "l'un des plus beaux Mikvé du monde"|périodique=Géo|date=26.07.2017|lire en ligne=https://www.geo.fr/environnement/archeologie-montpellier-conserve-l-un-des-plus-beaux-mikve-du-monde-177068|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref name="LaCroix2017">{{Article|langue=fr|auteur1=Élodie Maurot|titre=« Le mikvé de Montpellier n’a pas livré tous ses secrets »|périodique=La Croix|date=28.07.2017|lire en ligne=https://www.la-croix.com/Religion/Judaisme/Le-mikve-Montpellier-pas-livre-tous-secrets-2017-07-28-1200866230|accès url=libre}}</ref>. Fuyant d'[[Al-Andalus|Al Andalus]] à la suite des conquêtes almohades, une immigration lettrée dynamise le développement intellectuel de la ville (médecine, etc.). Les juifs montpelliérains ne sont pas enfermés dans un [[ghetto]], mais vivent dans un quartier communautaire ouvert et peuvent circuler librement. Ils bâtissent plusieurs édifices religieux et sociaux, comme une [[synagogue]] et un [[Mikvé de Montpellier|mikvé]]. Mais la communauté est chassée de la ville après la décision de Philippe le Bel d'expulser les juifs du royaume de France, en 1306. Le quartier juif et ses bâtiments sont réinvestis par la population, qui dans cette période d'antisémitisme tente d'effacer les traces de la présence juive à Montpellier.

La période de grande prospérité de la ville s’achève au cours de la seconde moitié du {{s-|XIV}}. La [[Peste noire|grande peste]] touche la ville de plein fouet comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises sa population. D'environ 40 000 habitants avant la première épidémie, la ville en compterait un peu plus de 15 000 dans les années 1380<ref name="Russel Wolf" />. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle, Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le poète [[Pétrarque]] en témoigne quand il y passe dans les années 1360. Il est horrifié par le changement qu'il observe dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.

=== De la Renaissance aux guerres de Religion ===
[[Fichier:Citadelle de Montpellier Bastion de VentadourA.jpg|vignette|La [[citadelle de Montpellier]] (actuel lycée Joffre).]]
[[Fichier:Promenade du Peyrou - 2012-08-26.jpg|vignette|L'esplanade du [[Promenade du Peyrou|Peyrou]] par [[Augustin-Charles d'Aviler|Charles-Auguste Daviler]].]]
Au {{s-|XV}}, la ville se redresse économiquement, grâce à l'activité du port voisin de [[Lattes]] et au génie mercantile de [[Jacques Cœur]], grand argentier du roi {{souverain2|Charles VII (roi de France)}}. En {{date|mars 1436}}, le roi séjourne également à Montpellier pour accomplir cette mission<ref>[https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA132 ''Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues…'' - France, Eusèbe Laurière, Denis-François Secousse, Vilevault (Louis Guillaume, M. de), Bréquigny…]</ref>. En 1464, {{souverain2|Louis XI}} exempte la ville du droit de [[Francs-fiefs|fief]] et d'[[Amortissement (impôt royal)|amortissement]], conformément à la charte de 1231<ref>{{Harvsp|Fisquet|page=25|id=Fisquet}}</ref>. Par lettres patentes, le {{date|12 septembre 1467}}, Louis XI ordonne la création d'une [[Cour des aides]] à Montpellier<ref>[https://books.google.fr/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA10 ''Lettres patentes de {{souverain-|Louis XI}}, Paris, le {{date|12 septembre 1467}}''].</ref>. En [[1593]], la [[faculté de médecine de Montpellier]] bénéficie même de la création d'un [[Jardin des plantes de Montpellier|jardin des Plantes]], aujourd'hui le plus ancien de France.

Le siège épiscopal de [[Maguelone (Hérault)|Maguelone]], après sa suppression en 1536, s'établit à Montpellier. La [[Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|cathédrale Saint-Pierre]] est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par {{souverain2|Urbain V}}, [[Papauté d'Avignon|pape d’Avignon]], ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan s'inspire du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

Au {{s-|XVI}}, la [[réforme protestante]] gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du [[protestantisme]] et de la résistance à la couronne catholique française. Mais durant les décennies suivantes, les [[Guerres de Religion (France)|guerres de Religion]] entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur [[Henri Ier de Montmorency|Montmorency-Damville]], catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. [[François de Coligny|François de Châtillon]] la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les [[Cévennes]] et va jusqu’à [[Bergerac (Dordogne)|Bergerac]] pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville<ref>{{Guerres de Religion-Miquel}}, {{p.|326}}.</ref>. En 1577, le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.

En 1598, l'[[édit de Nantes]] désigne Montpellier comme une des [[Place de sûreté protestante|places fortes où le culte protestant est reconnu]]. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues par une nouvelle guerre de religion. En 1622, {{souverain2|Louis XIII}} dirige le [[Siège de Montpellier|siège de la ville]], qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie, symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du [[lycée Joffre]]. C'est aussi le retour de la domination [[Catholicisme|catholique]], définitivement assurée par l'[[édit de Fontainebleau (1685)|édit de Fontainebleau]] de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région, elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, [[Islam|musulmane]]).

=== {{s2-|XVII|XVIII|}} ===
[[Fichier:PeyrouChateMontpellier.jpg|vignette|Le [[château d'eau]] du [[Promenade du Peyrou|Peyrou]] de [[Giral (architectes)|Jean-Antoine Giral]].]]
Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, la [[noblesse]] fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la [[promenade du Peyrou]]. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte, [[Ferdinand von Hompesch zu Bolheim|Hompech]], qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

La [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]], l'[[Arc de triomphe (Montpellier)|Arc de Triomphe]] et l'[[Promenade du Peyrou|esplanade du Peyrou]] datent du {{s-|XVII}} (architecte [[Augustin-Charles d'Aviler]]). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne [[Basilique Notre-Dame des Tables|église Notre-Dame-des-Tables]], détruite au cours des guerres de religion, et de la [[Promenade du Peyrou|promenade Royale du Peyrou]] construite sur ordre de {{souverain2|Louis XIV}} et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc nommé « Les Arceaux » achemine l’eau depuis [[Saint-Clément-de-Rivière]]. Élaboré au milieu du {{s-|XVIII}} par les ingénieurs Clapier et [[Henri Pitot]], inauguré et mis en service le {{date|7 décembre 1765}}, il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral).

Jusqu’à la [[Révolution française]], Montpellier est le siège des [[États de Languedoc]]. À la fin du {{s-|XVIII}}, la ville absorbe les communes voisines de [[Celleneuve]], Montels-lès-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire<ref>{{Cassini-Ehess|id=23741|titre=Montpellier|consulté le=24 juin 2021}}</ref>.

=== Au {{s-|XIX}} ===
[[File:Montpellier(France)1.JL.jpg|vignette|La rue Foch, une rue typiquement [[Georges Eugène Haussmann|hausmannienne]], qui fut percée à la fin du Second Empire.]]
Le développement de la viticulture au {{s-|XIX}} favorise la création de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

La sensibilité au développement culturel suit aussi, avec la création du [[musée Fabre]], principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du [[Palais de justice de Montpellier|palais de justice]] et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint {{unité|69|mètres}} et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et [[Église Saint-Roch de Montpellier|Saint-Roch]], de la [[gare de Montpellier-Saint-Roch|gare]], la reconstruction du [[Opéra Comédie|théâtre]] après l'incendie de 1881 par [[Joseph Cassien-Bernard|Cassien Bernard]], élève de [[Charles Garnier (architecte)|Charles Garnier]], et le réaménagement de la place de la Comédie, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

Des travaux inspirés de ceux du baron [[Georges Eugène Haussmann|Haussmann]] à [[Paris]] sont effectués sous l'impulsion du [[maire de Montpellier]], [[Jules Pagézy]]. De larges avenues sont créées au sein de l'Écusson et la ville est dotée de nouveaux bâtiments administratifs, dont certains sont monumentaux comme le palais de justice et la préfecture. Les travaux sont inachevés, mais on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge, bordée par les halles métalliques Castellane de type [[Victor Baltard|Baltard]] (inaugurées dès 1855), qui débouche sur la célèbre place de la Comédie. L'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » est inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre {{XVIIIe}} de [[Jacques Philippe Mareschal]], incendié en 1881. Son riche foyer et sa salle de spectacles à l'italienne sont très représentatifs des arts décoratifs des années 1880. Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le [[square Planchon]] dominé par le grand temple protestant. Le coût des expropriations pour les percées haussmaniennes et la crise du Phylloxéra<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Académie des sciences et lettres de Montpellier |titre=L’Invasion du vignoble par le Phylloxéra |url=https://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/academie_edition/fichiers_conf/Legros1993.pdf |consulté le=14 juin 1993}}.</ref> mettent un terme à cette grande politique d'urbanisation<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Ghislaine Fabre, Thierry Lochard|titre=L'haussmannisme montpelliérain|périodique=[[Revue de l'art|Revue de l'Art]]|date=1994|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rvart_0035-1326_1994_num_106_1_348170}}.</ref>. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

[[Fichier:Transports en commun de Montpellier - Place de la Comédie - Motrice Brill.jpg|vignette|Rame du [[tramway de Montpellier]].]]
En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau public de [[Tramway hippomobile|tramways hippomobiles]]. Le [[Lycée Georges-Clemenceau (Montpellier)|premier lycée de jeunes filles de France]] y est ouvert en 1881. En 1897, la première ligne de tramway électrifiée est ouverte. Les lignes vont se multiplier et former le premier réseau de [[tramway de Montpellier]]. Fort de cinq lignes, il sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile dans l'après-guerre.

Le [[phylloxéra]] d'abord, la surproduction viticole ensuite, apportent un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance néanmoins dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie, entre [[1885]] et 1900. L'architecture est celle typiquement parisienne du Second Empire ([[Georges Eugène Haussmann|haussmannienne]]) et de la [[Troisième République (France)|Troisième République]] (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note parfois étonnante, pour ne pas dire « exotique », dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original « jumelée » édifié en 1898.
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Fichier:235 Montpellier L'aqueduc Saint-Clément vu depuis la promenade du Peyrou.JPG|L'aqueduc Saint-Clément vu de la [[promenade du Peyrou]].
Fichier:225 Montpellier L'hôtel Saint-Côme.JPG|L'hôtel particulier Saint-Côme ({{s-|XVIII}}).
Fichier:231 Montpellier L'Arc de triomphe.JPG|L'[[Arc de triomphe (Montpellier)|Arc de Triomphe]] (façade est).
Fichier:226 Montpellier La Place de la Canourgue L'hôtel particulier Richer de Belleval.JPG|La [[place de la Canourgue]] et l'[[Hôtel Richer de Belleval|hôtel particulier Richer de Belleval]].
Fichier:Fontaine des Licornes à Montpellier.jpg|Fontaine dite des Licornes, commémorative de la [[Bataille de Kloster Kampen|bataille de Clostercamp]], place de la Canourgue. À l'arrière plan, les tours de la [[Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|cathédrale Saint-Pierre]].
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{{clr}}

=== Au {{s-|XX}} ===
==== Manifestation du {{date|9 juin 1907}} ====
[[Fichier:1907 Marcellin Albert en Don Quichotte.jpg|vignette|Caricature représentant [[Marcelin Albert]] en [[Don Quichotte]] lors de la manifestation de Montpellier.]]
[[Fichier:Manifestation 1907 Pierre Dantoine.jpg|vignette|left|Manifestation du Midi viticole d'avril à {{date|juin 1907}}, par Pierre Dantoine.]]
La date du {{date|9 juin 1907}}, avec la gigantesque manifestation des vignerons de Montpellier, marque l'apogée de la contestation agricole dans le Midi de la France. La [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]] est envahie par une foule estimée à 600&nbsp;000 ou 800&nbsp;000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la [[Troisième République (France)|Troisième République]]. Le leader [[Ernest Ferroul]], maire de [[Narbonne]], prône ouvertement la désobéissance civique et appelle à la démission tous ses collègues du [[Languedoc-Roussillon]]. Le vigneron [[Marcelin Albert]] prononce un discours tellement enflammé que le journaliste du [[Le Figaro|''Figaro'']] en est bouleversé et écrit : {{Citation|C’était fou, sublime, terrifiant}}<ref name="AF1907">[http://www.vin-terre-net.com/autour-du-vin/216-1907-histoire-revolte-midi-vignerons-marcelin-albert-ferroul Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne].</ref>.

La révolte vigneronne est soutenue par toutes les tendances politiques, des royalistes aux [[Parti radical (France)|radicaux]]. Tout le Languedoc est ligué contre [[Georges Clemenceau]], président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de ses églises aux manifestants. Un communiqué de l'évêque [[Anatole de Cabrières]] fait savoir que les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes y seront accueillis pour y passer la nuit<ref name="AF1907" />{{,}}<ref name="CriseViticole">[http://histoireduroussillon.free.fr/Histoire/CriseViticole.php La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr].</ref>.{{Article détaillé|Révolte des vignerons du Languedoc en 1907}}
{{clr}}
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Fichier:1907 Marcellin Albert à Montpellier.jpg|Arrivée de Marcelin Albert à Montpellier.
Fichier:Montpellier Gueux 1907.jpg|Les gueux, place de la Comédie.
Fichier:1907- Manifestation des viticulteurs à Montpellier.jpg|La foule devant l'[[Arc de triomphe (Montpellier)|Arc de Triomphe]].
Fichier:Le défilé des Gueux à Montpellier Juin 1907. Place de la Comédie..jpg|Les manifestants envahissent la place de la Comédie.
Fichier:Juin 1907 Les Gueux Montpellier.jpg|Le {{date|9 juin 1907}}, pancarte à la gloire de Marcelin Albert.
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==== Seconde Guerre mondiale ====

[[Fichier:Prefecture of Montpellier.jpg|vignette|La préfecture de l'Hérault où exerça [[Jean Moulin]], et au balcon de laquelle [[Philippe Pétain]] et [[Francisco Franco]] se sont serré la main.]]
[[Fichier:Montpellier vue sur Antigone.jpg|vignette|Antigone.]][[File:PlaceDeLaComedieMontpellierDecembre2021.jpg|vignette|Coucher de soleil sur la Place de la Comédie à Montpellier, en {{date|décembre 2021}}.]]
[[File:QuartierAntigoneDecembre2021 2.jpg|vignette|Quartier Antigone de nuit, Montpellier, {{date|décembre 2021}}.]]
[[File:AntigoneDecembre2021.jpg|vignette|Quartier Antigone de nuit, Montpellier, {{date|décembre 2021}}.]]

Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville fait partie de la [[zone libre]], peu à peu soumise aux intérêts allemands, du fait de la collaboration du régime en place.

Le {{date|13 février 1941}}, le maréchal [[Philippe Pétain|Pétain]], accompagné de l'[[François Darlan|amiral Darlan]], rencontre le général [[Francisco Franco|Franco]] à Montpellier<ref>{{Article |langue=fr |titre=Il y a cinquante ans Pétain rencontre Franco à Montpellier |périodique=Le Monde.fr |date=1991-02-17 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1991/02/17/il-y-a-cinquante-ans-petain-rencontre-franco-a-montpellier_4158478_1819218.html |consulté le=2020-11-12 }}.</ref>.

Le {{date|16 décembre 1943}}, le réseau de tramways électriques de la ville, peu entretenu à cause des pénuries, connaît un grave accident. Un tramway déraille dans la pente du Boulevard {{souverain-|Henri IV}} et se renverse sur la place {{souverain-|Albert Ier}}<ref>{{Article |auteur1=Alain Alquier |titre=Les pénuries de la guerre et leurs conséquences : l'exemple de l'accident de tramway du 16 décembre 1943 à Montpellier |périodique=Bulletin historique de la ville de Montpellier |date=n° 38, 2016 |pages=82-97 }}.</ref>. Ce drame cause la mort de sept personnes et fait vingt blessés.

La ville devient un centre de résistance important. En témoigne l'activité de [[Jean Moulin]], célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une grande partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé devant un pilier de l'aqueduc des Arceaux.

La ville de Montpellier est [[bombardement|bombardée]] plusieurs fois à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]] :

* {{date|27 janvier 1944}} : bombardement de l'aérodrome de [[Aéroport de Montpellier-Méditerranée|Montpellier-Fréjorgues]] par la [[15th USAAF]] ;
* {{date|27 mai 1944}} : deuxième bombardement de l'aérodrome de [[Aéroport de Montpellier-Méditerranée|Montpellier-Fréjorgues]] par la {{15th}} USAAF ;
* [[Bombardement du 5 juillet 1944 sur l'Hérault|{{date|5 juillet 1944}}]] : bombardement de la gare de triage par la {{15th}} USAAF ;
* {{date|17 août 1944}} : bombardement du pont de Pavie par la [[Twelfth Air Force|{{12th}} USAAF]] ;
* {{date|24 août 1944}} : deuxième bombardement du pont de Pavie par la {{12th}} USAAF.

La ville est libérée par la [[1re division française libre|{{1re}} DFL]] (division française libre)<ref>{{Atlas-Libération-France}}, {{p.|32}}.</ref>.

==== Développement de la ville de 1945 à 1999 ====

En [[1949]], l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du {{s-|XX}}, est démonté, pour laisser place au trafic automobile de plus en plus intense<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=La folle histoire du tramway|url=https://www.midilibre.fr/2012/03/31/la-folle-histoire-du-tramway,479540.php|site=midilibre.fr|consulté le=2019-03-05}}.</ref>. En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]] alors très fréquentée par les véhicules.

Dans les années 1960 à 1980, la ville connaît une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs, puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un impressionnant pic de développement entre 1962 et 1972, avec un taux annuel de croissance démographique supérieur à 5 %.

En [[1988]], les 23 et {{date|24 novembre}}, le deuxième sommet franco-espagnol se tient à Montpellier, en présence de [[François Mitterrand]], du Premier ministre [[Michel Rocard]] et du chef du gouvernement espagnol [[Felipe González]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Universalis|prénom1=Encyclopædia|titre=23-24 novembre 1988 - France – Espagne. Sommet annuel franco-espagnol à Montpellier - Événement|url=https://www.universalis.fr/evenement/23-24-novembre-1988-france-espagne-sommet-annuel-franco-espagnol-a-montpellier/|site=Encyclopædia Universalis|consulté le=2019-03-05}}.</ref>.

=== Au {{s-|XXI}} ===
En 2000, le lancement d'un nouveau réseau de tramways est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs. En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités<ref name="energie">{{Lien web
 | auteur                 = Ville de Montpellier
 | url                    = http://www.montpellier.fr/389-maitrise-de-l-energie.htm
 | titre                  = Maîtrise de l'énergie
 | jour                   = après
 | mois                   = février
 | année                  = 2009
 | site                   = Ville de Montpellier
 | éditeur                = Ville de Montpellier
 | consulté le            = 23 juillet 2012
}}.</ref>.

En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais quatre lignes.[[Fichier:Montpellier Mairie.JPG|vignette|Ancienne mairie de Montpellier (1975-2011).]]

Le {{date|29|mai|2013}}, [[Hélène Mandroux]], maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau<ref>{{Lien archive|url=http://www.liberation.fr/politiques/2013/05/29/premier-mariage-homosexuel-en-france-vincent-et-bruno-vont-se-dire-oui_906519|titre=Vincent et Bruno se sont dit « oui»  lors du premier mariage homosexuel en France|site=[[Libération (journal)|liberation.fr]]|en ligne le=29 mai 2013|horodatage archive=20130624141808}}.</ref>.

== Arts, manifestations culturelles et festivités ==
=== Festivals ===
[[Fichier:Vue Carre St-Anne.jpg|vignette|Vue sur le carré Sainte-Anne.]]
* les Rencontres Folkloriques de Montpellier, place de la Comédie (fin avril, début mai) ;
* le Festival régional des cultures occitane et catalane [[Total Festum]], en juin ;
* le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre ;
* la [[Comédie du Livre]]<ref>{{lien web |url=https://www.montpellier.fr/305-comedie-du-livre.htm|titre=La Comédie du Livre|site=montpellier.fr |consulté le=17 décembre 2023}}</ref>, fin mai début juin, sur la place de la Comédie ;
* le [[Festival Radio France Occitanie Montpellier]] ;
* le [[Festival Montpellier Danse]] de [[danse contemporaine]] ;
* le Festival Turbulences Sonores (musique contemporaine) ;
* le [[Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier|Festival du cinéma méditerranéen]], dit Cinémed ;
* le [[Printemps des comédiens|Printemps des Comédiens]] ;
* les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre ;
* le Festival à 100 %, espace Grammont, au mois d'octobre ;
* le Festival des fanfares, quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin ;
* les ZAT {{Incise|zones artistiques temporaires<ref>[http://zat.montpellier.fr Notice de zat.montpellier.fr].</ref>}}, qui se déroulent entre 2010 et 2020, deux fois par an (avril et novembre), dans un quartier de la ville différent à chaque fois ;
* le [[Festival international des sports extrêmes]] (Fise) au bord du Lez devant l'hôtel de Région au mois de mai (cinq jours) ;
* le Festival [[chrétien]] du cinéma ;
* le Festival pour enfants Saperlipopette, Voilà Enfantillages ;
* le Festival Attitude ;
* les Nuits des Équinoxes, à la faculté de sciences, fin mars (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
* l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants ;
* le [[Battle of the Year]], fin avril (festival de danse hip-hop) ;
* le festival Electromind (musiques électroniques) fin juillet espace Grammont ;
* le Festival international de [[Tango (danse)|tango]] argentin ;
* les [[Estivales (Montpellier)|Estivales]] de Montpellier, chaque vendredi de fin juin à début septembre ;
* le Festival des Architectures Vives du 15 au {{date|19 juin}} ;
* la Montpellier-Reine est une course solidaire et ludique dans l'Écusson de Montpellier au profit de la lutte contre le cancer du sein. Elle se déroule le jour de la fête des Mères ;
* la Marche des Diversités – Gay Pride qui se déroule traditionnellement le {{1er|samedi}} du mois de juin<ref>{{lien web |url= http://www.montpelliergay.com/ |titre=Lesbian & Gay Pride - Montpellier Languedoc-Roussillon - Maison des LGBT |site=montpelliergay.com |consulté le=14 août 2012}}.</ref>;
* les Boutographies – Rencontres photographiques de Montpellier, festival de la jeune photographie européenne de création qui tire son nom du quartier Boutonnet où il a démarré ;
* le festival I Love Techno exporté en [[France]]. I Love Techno est un festival de musique électronique créé en [[1995]] par Peter Decuypere et Herman Schueremans. Il a lieu tous les ans en novembre à la [[Flanders Expo]] de [[Gand]], en [[Belgique]] et depuis [[2011]] à Montpellier.
[[Fichier:Pavillon populaire montpellier.jpg|vignette|Le Pavillon populaire.]]

=== Équipements culturels ===
* le Musée d'Arts brut, singuliers & autres<ref>{{Lien web |titre=Musee d'arts Brut, singulier & autres |url=https://www.musee-artbrut-montpellier.com}}.</ref>
* le [[musée Fabre]] ;
* le [[MO.CO.]], regroupement en [[Établissement public de coopération culturelle|EPCC]] de trois établissements consacrés à l'art contemporain :
** le [[MO.CO. Hôtel des collections]], espace destiné à l’exposition de collections privées et publiques du monde entier ;
** le [[MO.CO. Panacée]], lieu d'exposition d'art contemporain (auquel s'ajoute un café restaurant et une résidence universitaire pour les étudiants en art de Montpellier) ;
** le [[MO.CO. Esba]], École supérieure des beaux-arts de Montpellier, équipée d'une salle d'exposition réservée aux expositions des étudiants de l'école et à leurs collaborations avec d'autres écoles ou aux projets en lien avec les autres projets du [[MO.CO.]] ;
* le [[Pavillon populaire]], espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade et principalement consacré à la photographie ;
* la salle Dominique-Bagouet, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade ;
*le [[Musée des Moulages (Montpellier)|Musée des Moulages]] de l'Université Paul Valéry-Montpellier 3 ;
* le réseau des treize médiathèques qui quadrille Montpellier Méditerranée Métropole, dont la [[médiathèque Emile Zola]], plus vaste que toutes les autres médiathèques de la ville réunies<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Quelques chiffres |url=https://mediatheques.montpellier3m.fr/default/quelques-chiffres.aspx?_lg=fr-FR |site=mediatheques.montpellier3m.fr |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* la salle Saint-Ravy, espace d'exposition municipal consacré principalement aux artistes émergents ;
* le carré Sainte-Anne, espace d'exposition municipal au sein de l'ancienne église Sainte-Anne [fermé actuellement pour rénovation{{Quand|date=8 juillet 2023}}] ;
* le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du [[Corum (Montpellier)|Corum]] ;
* l'[[opéra Comédie]] ;
* l’amphithéâtre ({{nombre|1800|places}}) et le théâtre d'Ô, dans le domaine départemental d'Ô ;
* le théâtre La Vignette dans l'enceinte de l'université de lettres Paul-Valéry ;
* le [[Théâtre Jean-Vilar (Montpellier)|théâtre Jean-Vilar]], théâtre municipal implanté dans le [[Mosson (quartier)|quartier de la Mosson]] ;
* le théâtre des 13 vents, à [[Domaine de Grammont|Grammont]], centre dramatique national de Montpellier ;
* le [[Rockstore]], racheté par la ville, qui propose de nombreux concerts dans une ancienne église reconvertie et qui est également une discothèque ;
* le [[Zénith Sud]] (salle de concert de {{unité|6500|personnes}}) ;
* l'[[Sud de France Arena|Arena]] (capacité : {{unité|14800|personnes}} pour des spectacles et {{formatnum:9000}} pour le sport) ;
* le centre culturel du [[Laos]]<ref>{{Lien web |titre=Vat XiengThong Montpellier France |url=http://www.centreculturellao.com/p2vatxienthong.htm |site=centreculturellao.com |consulté le=2020-08-28}}.</ref>.
[[File:Rockstore.jpg|vignette|Le Rockstore.|264x264px]]

=== Cinémas ===
[[Fichier:Rich buildingstyles at Montpellier centre - panoramio.jpg|vignette|Le Gaumont Comédie, anciennes Nouvelles Galeries]]

==== En activité ====
* [[Gaumont]] Comédie (8 salles pour {{nombre|1113|places}}), place de la Comédie, au centre-ville (ouvert en 1977 dans le bâtiment des anciennes [[Nouvelles Galeries]] / [[Galeries Lafayette]])<ref>[http://www.salles-cinema.com/languedoc-roussillon-2/gaumont-comedie Cinéma Gaumont Comédie], publié le {{date|29 juillet 2009}} sur le site [http://www.salles-cinema.com salles-cinema.com] (consulté le {{date|17 octobre 2017}}).</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Etendre et redonner son éclat au cœur de Métropole - Ville de Montpellier |url=https://www.montpellier.fr/4741-etendre-et-redonner-son-eclat-au-coeur-de-metropole.htm |site=montpellier.fr |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* Gaumont Multiplexe ({{nb|17 salles}} pour {{nombre|3683 places}}) à [[Odysseum]], depuis 1998<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |titre=Montpellier : le Gaumont Multiplexe a déjà 20 ans |url=https://www.midilibre.fr/2018/03/31/montpellier-le-gaumont-multiplexe-a-deja-20-ans,1648970.php |site=midilibre.fr |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* [[Cinémas Diagonal|Diagonal]] Capitole, rue de Verdun, au centre-ville (ancien Capitole, cédé en 1998 par Gaumont à Diagonal)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Multiplexe de Montpellier : accord entre la Gaumont et Diagonal |url=https://www.lesechos.fr/1997/07/multiplexe-de-montpellier-accord-entre-la-gaumont-et-diagonal-816702 |site=Les Echos |date=1997-07-02 |consulté le=2023-07-08}}.</ref> ;
* [[Utopia (cinéma)#Utopia Montpellier|Utopia]] Sainte-Bernadette ({{nb|3 salles}}, ancien Diagonal Campus, cédé en 2007 par Diagonal à Utopia), près du campus [[Université Paul-Valéry-Montpellier|Université Paul-Valéry]] ;
* Cinéma Municipal Nestor Burma, (ancien [[Cinémas Diagonal|Diagonal]] Celleneuve, cédé en 2007 par Diagonal à la ville) quartier [[Celleneuve]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le ciné de Celleneuve va renaître |url=https://www.20minutes.fr/montpellier/606481-20101008-montpellier-le-cine-celleneuve-va-renaitre |site=20minutes.fr |date=2010-10-08 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Cinéma Nestor Burma - Ville de Montpellier |url=https://www.montpellier.fr/3445-cinema-nestor-burma.htm |site=montpellier.fr |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* Mega [[CGR Cinémas|CGR]] (12 salles), sur la commune de [[Lattes]], depuis 1998<ref name=":2" />;
* Mégarama [[pic Saint-Loup]], sur la commune de [[Saint-Gély-du-Fesc]], depuis 2017<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le cinéma Mégarama de Saint-Gély-du-Fesc ouvre ce mercredi |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/cinema-megarama-saint-gely-du-fesc-ouvre-ce-mercredi-1331385.html |site=France 3 Occitanie |date=2017-09-20 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>{{,}}<ref>Mégarama : Ouverture le {{date|20 septembre 2017}}. Article [https://archive.is/C8PjC france3-régions-occitanie] par Fabrice Dubault et [https://archive.is/WXowN Gazette live #Montpellier] par Matthieu Vautier. Complément : [https://archive.is/INle4 Mentions légales du site] (consulté le {{date|17 octobre 2017}}).</ref>.

=== Fermés ===
[[Fichier:Centre Rabelais - Montpellier (FR34) - 2021-07-12 - 3.jpg|vignette|Le Pathé, désormais Centre culturel Rabelais]]

* Le Régent (1 salle) rue [[Jules Ferry]], au centre-ville<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Salles-Cinema.com |titre=Fermeture du cinéma Le Royal à Montpellier. {{!}} Salles-cinema.Com |url=https://salles-cinema.com/actualites/fermeture-cinema-royal-montpellier |date=2014-12-30 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>, ouvert dans les années 1940 sous le nom Le Rabelais, renommé en 1957, connaît différentes formules (cinéma classique, cinéma permanent, cinéma salle de spectacles, cinéma d'art et essai, cinéma pornographique) avant de fermer en 1977 et d'être détruit pour laisser place à un immeuble<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Répertoire numérique détaillé du fonds Pastor (25 J) |url=https://archives-pierresvives.herault.fr/ark:/37279/vtae938b2409050569b |site=Archives départementales de l'Hérault |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* L'Odéon (1 salle), rue de Verdun, au centre-ville<ref name=":3" />, anciennement temple [[Protestantisme|protestant]], imprimerie puis garage automobile, puis cinéma de 1927 à 1979 avant de devenir la discothèque et salle de concert le [[Rockstore]] ;
* Le Palace (1 salle), rue de Verdun, au centre-ville<ref name=":3" />;
* Le Pathé (1 salle, ouvert en 1909), boulevard Sarrail, au centre-ville, fermé dans les années 1980, devenu le centre culturel Rabelais<ref name=":3" />;
* L'ABC (1 salle), rue [[Joseph Joffre|Joffre]], au centre-ville<ref name=":3" />;
* Le Ciné K7 Montpellier (4 salles), rue de la République, au centre-ville, aujourd'hui la discothèque Panama<ref name=":3" />;
* Le Club (1 salle), avenue du [[Paul Pezet|Docteur Pezet]], quartier Hôpitaux-Facultés<ref name=":3" />:
* Le Lynx (1 salle), boulevard [[Victor Hugo]], au centre-ville<ref name=":3" />;
* Les Polygones (3 salles)<ref name=":3" />.
* Diagonal Paillade, quartier de la [[Mosson (quartier)|Paillade]] (ouvert en 1989, fermé au milieu des années 1990), devenu une Maison pour tous<ref>{{Article|langue=fr|titre=OPÉRA ET CINÉMA DANS UN QUARTIER DÉFAVORISÉ La Paillade rhabille son béton|périodique=Le Monde.fr|date=1990-06-21|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1990/06/21/opera-et-cinema-dans-un-quartier-defavorise-la-paillade-rhabille-son-beton_3993118_1819218.html|consulté le=2023-07-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'art et essai non grata à Montpellier |url=https://www.liberation.fr/culture/2006/09/19/l-art-et-essai-non-grata-a-montpellier_51684/ |site=Libération |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* Diagonal Centre (1 salle, ouvert de 1993 à 2006 à la place de l'ancien cinéma pornographique le Rex), place Saint-Denis, au centre-ville<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Montpellier: Les commerçants de Laissac impatients de retrouver les halles |url=https://www.20minutes.fr/montpellier/2161511-20171101-montpellier-ex-diagonal-commercants-laissac-impatients-retrouver-halles |site=20minutes.fr |date=2017-11-01 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Valérie |nom=Hernandez |titre=Antoine Pereniguez : « Rien ne change au Diagonal » |url=https://www.lokko.fr/2023/01/10/antoine-pereniguez-rien-ne-change-au-diagonal/ |site=LOKKO |date=2023-01-10 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Montpellier : au carrefour de la place Saint-Denis, la vie sans voitures sur Clemenceau |url=https://www.midilibre.fr/2022/07/02/montpellier-au-carrefour-de-la-place-saint-denis-la-vie-sans-voitures-sur-clemenceau-10411502.php |site=midilibre.fr |consulté le=2023-07-08}}.</ref>;
* Le Royal, rue Boussairolles, au centre-ville (théâtre à l'italienne de 1881 reconvertit en 1908 en cinéma 5 salles, fermé en {{date|octobre 2014}})<ref name=":3" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=Salles-Cinema.com |titre=Cinéma Le Royal à Montpellier {{!}} Salles-cinema.Com |url=https://salles-cinema.com/languedoc-roussillon/royal-montpellier |date=2009-07-29 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>; devenu par la suite un « squat culturel » appelé le « Royal occupé »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Montpellier: Le «Royal occupé», l'ancien cinéma devenu un squat culturel |url=https://www.20minutes.fr/montpellier/2021335-20170227-montpellier-royal-occupe-ancien-cinema-devenu-squat-culturel |site=20minutes.fr |date=2017-02-27 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Montpellier : des squatteurs occupent l’ancien cinéma Le Royal |url=https://www.midilibre.fr/2016/07/02/des-squatteurs-occupent-l-ancien-cinema-le-royal,1359722.php |site=midilibre.fr |consulté le=2023-07-08}}.</ref>.

=== Montpellier et les artistes ===
[[Fichier:Ursulinesmontpellier.jpg|vignette|Le [[Couvent des Ursulines de Montpellier|couvent des Ursulines]], siège du centre chorégraphique national de Montpellier.]]
Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir :
* En se dotant du [[MO.CO.|Montpellier Contemporain (MO.CO.)]], la ville est redevenue attractive pour les artistes [[plasticien]]s. Ils sont encouragés à rester sur place tandis que la ville attire de nouveaux venus (notamment à l'[[MO.CO. Esba|école des Beaux-Arts]]) grâce à l'activité artistique qui découle du projet global.
* dans le milieu de la danse contemporaine, la ville bénéficie d’une renommée internationale. On doit celle-ci au défunt chorégraphe [[Dominique Bagouet]] et à celle qui lui a succédé, [[Mathilde Monnier]], directrice du Centre chorégraphique national de Montpellier depuis 1994 ;
* la scène musicale [[Synthpop|électro-pop]], avec [[Émilie Simon]] et des formations comme [[Rinôçérôse]], qui s’exportent dans le monde entier et entraînent une multitude de groupes dans leur sillage. Le guitariste compositeur et virtuose [[Stéphan Forté]] fondateur du groupe de métal néoclassique [[Adagio (groupe)|Adagio]] ;
* article détaillé : [[Rock à Montpellier]] ;
* la [[bande dessinée]], très présente grâce à des auteurs comme [[Lewis Trondheim]], [[Ptiluc]], [[Guy Delisle]], [[Matt Konture]], [[Reno Lemaire]] , [[Dadou (dessinateur)|Dadou]], [[Olivier Vatine]] et Isabelle Rabarot ;
* l’art contemporain, avec un grand nombre de plasticiens de qualité, stimulés par l’explosion du nombre de galeries d’art et la future création d’un centre d’art contemporain de dimension nationale. Parmi ceux vivant ou ayant gardé des liens forts avec la ville, on peut citer : [[Pierre Joseph]], [[Dominique Gauthier (peintre)|Dominique Gauthier]], [[Jeanne Susplugas]], [[Yann Dumoget]], [[Abdelkader Benchamma]] ;
* la littérature : ces dernières décennies, Montpellier et ses environs immédiats ont été choisis pour résidence par des écrivains réputés comme [[Christine Angot]], [[Joseph Delteil (poète)|Joseph Delteil]], [[Régine Detambel]], [[Laurent Grison]], [[Jean Joubert]], [[Jean Rouaud]], [[Max Rouquette]], [[James Sacré]], [[Frédéric Jacques Temple]], etc.

Montpellier accueille aussi de nombreux festivals, dont certains sont de rayonnement international. Les artistes locaux participent à ces événements culturels de qualité, que la ville organise pour de nombreuses disciplines artistiques (''cf.'' ci-dessous).

Montpellier est également très active au niveau du ''street art,'' avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana.

==== Académie des sciences et lettres de Montpellier ====
Créée en 1706, sous le nom de ''Société royale des sciences'', l'[[Académie des sciences et lettres de Montpellier]] a repris vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de {{nobr|90 membres}} titulaires<ref>{{lien web |url= http://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/ |titre=Page d'accueil de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier |site=ac-sciences-lettres-montpellier.fr |consulté le=14 août 2012}}.</ref>.

=== Sports ===
{{Section à sourcer|date=janvier 2022}}
{{Article détaillé|Sport à Montpellier}}
Montpellier est l'une des villes les plus compétitives sur le plan sportif de haut niveau.

Elle a accueilli des rencontres du [[Championnat du monde de volley-ball masculin|Championnat du monde de volley-ball]] en 1986, de la [[Coupe du monde de football]] en 1998, du [[Championnat du monde de handball masculin|Championnat du monde de handball]] en 2001 et 2017 et de la [[Coupe du monde de rugby à XV|Coupe du monde de rugby]] en 2007.

Le {{date|17 octobre 2010}} a eu lieu le premier [[marathon de Montpellier]]. En {{date|septembre 2011}} se sont déroulés les Championnats du monde de gymnastique rythmique et au mois de {{date|mai 2012}} les Championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine.
Du {{Date|21 mars 2022-}} au {{Date|27 mars|2022}}, a lieu les [[Championnats du monde de patinage artistique 2022|Championnats du monde de patinage artistique]] à la [[Sud de France Arena]].

==== Principales installations sportives ====
<gallery widths="120px" mode="packed-hover">
Fichier:Stade YvesDuManoir pano.jpg|Le stade Yves-du-Manoir.
</gallery>
[[Fichier:Australie-Fidji.4.JPG|vignette|Le stade de la Mosson.]]
[[Fichier:Mtp Chp Fr Natation 25042009 Antigone echauff.JPG|vignette|La piscine olympique d'Antigone.]]
* [[stade de la Mosson]], {{unité|35950|places}} ;
* [[GGL Stadium|stade Yves-du-Manoir]], GGL Stadium (rugby à XV), 15 697 places dont {{unité|12700|assises}} ;
* [[stade Sabathé]] (rugby à XIII), {{unité|7000|places}} ;
* projet du [[Stade Louis-Nicollin]] ;
* [[palais des sports Pierre-de-Coubertin]], {{unité|4500|places}} ;
* [[palais des sports René-Bougnol]] (handball), {{unité|3000|places}} ;
* [[patinoire Végapolis]] (hockey sur glace), {{unité|2400|places}} ;
* [[piscine olympique d'Antigone]], {{unité|2000|places}} ;
* [[stade Philippidès]] (athlétisme), propriété de l'[[université de Montpellier]], {{unité|1200|places}} ;
* centre nautique Neptune, {{unité|530|places}} ;
* stade du domaine de Veyrassi (baseball, football américain et compétitions d'athlétisme) ;
* gymnase Marcel-Cerdan dans le quartier du Pas-du-Loup (handball) ;
* gymnase Louis-Nègre (gymnastique) ;
* la ville possède aussi, depuis 2010, l'[[Sud de France Arena|Arena]] qui est une salle multifonctions de nouvelle génération, première salle de ce genre construite en France depuis le [[palais omnisports de Paris-Bercy]] en 1984, et seconde salle ''indoor'' de France après Bercy. Elle est sur l’emprise du parc des expositions. La salle remplit à la fois les fonctions de salle de spectacles, de palais omnisports et de hall d’expositions et de congrès avec une capacité d’accueil de :
** {{unité|14800|spectateurs}} en configuration spectacle,
** {{unité|9000|supporters}} en configuration sport,
** {{unité|13500|m|2}} de surface brute pour les expositions.

==== Principaux clubs de sport ====
{{Section à sourcer|date=novembre 2021}}
<gallery mode="packed">
Fichier:MAHB-CDL-2011.jpg|<center>Le Montpellier Handball vainqueur pour la huitième fois de la Coupe de la Ligue en 2012.</center>
Fichier:MHSC Champions.jpg|<center>Célébrations pour la victoire du Montpellier HSC sur la place de la Comédie le {{date|21 mai 2012}}.</center>
Fichier:Top14 - demi Finale - Racing Métro 92 - Montpellier public.jpg|alt=Photo de supporters dans un stade agitant des drapeaux bleu et blanc|<center>Supporters du Montpellier Hérault rugby.</center>
</gallery>
<gallery>
Fichier:Montpellier Méditerranée Métropole Handball logo 2018.svg|alt=Logo bleu du Montpellier Handball
Fichier:Montpellier Hérault Sport Club (logo, 2000).svg|alt=Logo bleu et orange du MHSC.
Fichier:Logo Montpellier Hérault rugby 2013.svg|alt=Logo bleu du MHR.
</gallery>
* Montpellier possède un club de jeu de [[balle au tambourin]], sport languedocien. Le parking des Arceaux fut longtemps un haut lieu de la pratique ;
* en [[handball]] masculin, le [[Montpellier Handball|MHB]] (club de [[Championnat de France masculin de handball|D1]]) est quatorze fois champion de France entre 1995 et 2012, a gagné {{nb|11 coupes}} de France et {{nb|8 coupes}} de la Ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des champions en 2003 et en 2018. Il est également arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006 et 2010. La nouvelle salle, l'[[Sud de France Arena|Arena]], doit permettre au club de rester à un haut niveau européen ;
* en [[football]] masculin, le [[Montpellier Hérault Sport Club]] (MHSC), club de [[Championnat de France de football|Ligue 1]], a remporté le [[Championnat de France de football#Palmarès|Championnat de France]] en [[Championnat de France de football 2011-2012|2012]], trois fois le championnat de France de Ligue 2 (1946, 1961 et 1987) et a gagné deux [[Coupe de France de football|coupes de France]] en 1929 et 1990. Les joueurs sont surnommés les ''Pailladins'' (installés dans le quartier de la Paillade), et le stade de l'équipe, le [[stade de la Mosson]] ({{nombre|35950|places}}), est surnommé « la marmite du diable »<ref>{{lien web |url=https://www.20minutes.fr/sport/932063-20120510-ligue-1-montpellier-veut-la-mosson-redevienne-marmite-diable |auteur=Christophe Castieau |titre=A Montpellier, on veut que « la Mosson redevienne la marmite du diable »|date=10 mai 2012|site=20minutes.fr|consulté le= 14 mai 2020}}.</ref>. Quelques joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, par exemple [[Laurent Blanc]], [[Éric Cantona]] ou encore [[Olivier Giroud]] ainsi que de grands footballeurs étrangers tels que [[Carlos Valderrama]] et [[Roger Milla]]. L'[[Montpellier Hérault Sport Club (féminines)|équipe féminine]] évolue en [[Championnat de France féminin de football|Division 1]] et a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006 et 2009/2010. La ville compte également un club de football de plage, le [[Montpellier Hérault Sport Club Beach Soccer]] fondé en {{date|février 2013}}, basé à Montpellier et est fondé sur les restes du club de Palavas ;
* en rugby, Montpellier possède plusieurs équipes :
** en [[rugby à XV]] féminin : l'[[Montpellier rugby club (féminine)|équipe féminine du Montpellier Hérault rugby]] évolue dans le [[Championnat de France féminin de rugby à XV|Top 8]] et a gagné le championnat en 2007, 2009, 2013<ref>{{lien web|url=http://www.midilibre.fr/2013/06/02/rugby-feminin-les-joueuses-de-montpellier-championnes-de-france,709119.php|titre=
Rugby féminin : les joueuses de Montpellier championnes de France|date=2 juin 2013|site=midilibre.fr|consulté le= 31 mai 2014}}.</ref>, 2014<ref>{{lien web|url=http://montpelliersports.fr/Rugby/2465-coccs_29__19_bobigny__championnes_de_france|titre=Coccs 29 – 19 Bobigny : championnes de France|date=29 avril 2014|site=montpelliersports.fr|consulté le= 19 mai 2014}}.</ref>, 2015, 2017, 2018 et 2019. En 2008, elle a conquis la [[Coupe d'Europe féminine de rugby à XV|Coupe d'Europe de rugby féminin]].
** en [[rugby à XV]] masculin, le [[Montpellier Hérault rugby]] joue dans le [[Top 14]], champion de France en [[Championnat de France de rugby à XV 2021-2022|2022]], en est finaliste en 2011 et 2018 et a remporté trois coupes d'Europe, le [[Bouclier européen de rugby à XV|Bouclier européen]] en 2004 puis le [[Challenge européen]] en [[Challenge européen 2015-2016|2016]] et [[Challenge européen 2020-2021|2021]], il est également champion de France de [[Pro D2]] en 2003. Le [[GGL Stadium]] est, en France, le stade le plus récent pour un club de rugby,
** en [[rugby à XIII]], la [[Montpellier Méditerranée Métropole rugby XIII|Rugby League Montpellier XIII]] a évolué dans le championnat de France [[Championnat de France de rugby à XIII|Élite]] de rugby à XIII jusqu'en 2012 et les [[Montpellier Sharks]] (« les requins de Montpellier »), autre club de rugby à XIII fondé en 2019 ;
* en [[baseball]], les [[Montpellier Université Club Baseball|Barracudas de Montpellier]] se sont forgés un des meilleurs palmarès français en moins de trente ans d’existence : 3 titres de [[Championnat de France de baseball|champions de France]], 9 fois vice-champions, 1 [[Challenge de France de baseball|Challenge de France]], de beaux parcours dans les différentes compétitions européennes auxquelles le club est régulièrement qualifié, ainsi que de nombreux titres dans les autres divisions et catégories de jeunes ;
* en [[basket-ball]], le [[Montpellier Paillade Basket]], ancien club de basket-ball français, aujourd'hui disparu. Le club, champion de [[Championnat de France de basket-ball de deuxième division|Pro B]] en 1988, a évolué parmi l'élite du basket français ([[Championnat de France de basket-ball|Pro A]]) pendant 14 saisons entre 1989 et 2002, mais n'a pu continuer l'aventure par faute de garanties financières suffisantes.
* Montpellier compte aussi dans les premières divisions en sport collectif des équipes en [[hockey sur glace]] ([[Montpellier Agglomération Hockey Club|Montpellier Vipers]]), [[volley-ball]] masculin (le [[Montpellier Hérault Sport Club Volley-Ball|MHSCVB]]), [[water-polo]] masculin ([[Montpellier Water-Polo]]), champions de France 2012, ainsi que l'équipe féminine de [[Basket Lattes Montpellier Méditerranée Métropole Association|Montpellier-Lattes]] de [[basket-ball]], sans oublier l'équipe Nicollin [[Pétanque]] aux très nombreux titres nationaux et européens ;
* en [[Mixed martial arts|''free-fight'']] et en ''body-fighting'', on trouve le ''body-fighting club'' dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009 (titre mis en jeu à Cardiff contre Lewis Patterson) ;
* en [[savate (sport de combat)|boxe française]], le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de cent licenciés ;
* en karaté ([[Shōtōkan-ryū|Shotokan]]), le Club occitan de karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entraîné plusieurs champions de France, d'Europe et du monde ;
* en [[gymnastique rythmique]], le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 par [[Eva Serrano]] (gymnaste française la plus titrée en GRS) ;
* en gymnastique artistique, le [[CEP Montpellier Gym]] a été créé en 1921. En 1980, les entraîneurs Claude et Jean-Claude Albert mettent en place la {{1re|classe}} à horaires aménagés dans un collège public en France, au collège Las Cazes. Quatre ans plus tard, l'équipe féminine accède en DN3. L'année 1989, les résultats du CEP sont ce que tous les clubs français souhaiteraient : les équipes, benjamine et minime, sont championnes de France, l'équipe des gymnastes du collège Las-Cazes passe en DN2. En 1991, cette équipe est en DN1, et en 1993 c'est l'équipe masculine de Jean-Louis Blanc qui accède aussi en DN1. En 2007, l'équipe féminine est {{4e}} en DN2 et compte une championne de France juniors. En 2009, la même équipe se classe {{8e}} en DN1 et s'y maintient puisqu'elle y est encore en 2011 et est qualifiée pour 2012. En 2023, 4 gymnastes du CEP sont championnes de France par équipes<ref>{{lien web |langue=fr|auteur1=Rédaction Métropolitain|titre=Montpellier : qui sont ces quatre jeunes championnes de France de gymnastique artistique ?|site=/actu.fr |date=24 mai 2023 |lire en ligne=https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/montpellier-qui-sont-ces-quatre-jeunes-championnes-de-france-de-gymnastique-artistique_59638539.html}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=ffgym |titre=TROPHEE FEDERAL GAF, GAM ET GAC : 35 PODIUMS ENTRE COGNAC ET RODEZ |url=https://www.ffgym.fr/Actualite/2023_-_05_-_g_a_mg_a_c_t_r_o_p_h_e_e_f_e_d_e_r_a_l |site=ffgym.fr |date=15/05/2023}}.</ref>.
* en [[tennis de table]], le [[Montpellier tennis de table|MTT (Montpellier tennis de table)]] est 12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé deux ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans) ;
* en [[football américain]], l'équipe des [[Hurricanes de Montpellier]] évolue en championnat de France D1 et a déjà remporté un titre de champion de France D3 en 2007. Les juniors « J9 » ont été champions de France en 2013<ref>{{Lien web |auteur= Christophe Castieau |url= http://www.direct-montpellier-plus.com/2013/06/27/20130627-4869959-4568|titre= La carte jeune ! |site= direct-montpellier-plus.com|en ligne le= 27 juin 2013 |consulté le= 27 juin 2014 }}.</ref> et 2014 ;
* en [[football australien]], l'équipe des [[Montpellier Fire Sharks]] est une des premières équipes en France ;
* en [[canoë-kayak]] : [[Montpellier Université Club Canoë Kayak]] (MUC-Canoë Kayak) ;
* en [[Patinage à roulettes|roller]] [[skateboard|slalom]], Le MUC Roller et [[Kompakombo]] sont deux associations de Montpellier développées par des champions et vice-champions du monde de la discipline. L'association Montpellier Inline propose aussi la pratique du roller de vitesse et d'endurance. Sans oublier la RiM (Roller in Montpellier) qui regroupe tous les pratiquants de roller chaque {{1er|vendredi}} du mois pour une randonnée dans les rues de Montpellier<ref>{{lien web|url=http://www.rollerinmontpellier.com |titre=R. I.M. la randonnée roller mensuelle à Montpellier |site=rollerinmontpellier.com |consulté le=27 janvier 2013}}.</ref>;
* en [[tir sportif]], la [[Société de tir de Montpellier]] a été le club formateur d'[[Émilie Évesque]] qui a participé aux [[Jeux olympiques d'été de 2012|Jeux olympiques de Londres]] en 2012 et de [[Clément Bessaguet]], champion du monde junior.
* Côté omnisports, le [[Montpellier Université Club]] (MUC), fondé en 1921, est une association sportive loi de 1901 qui fédère 31 sections sportives, elles-mêmes des associations sportives rattachées au MUC. Les sections sont : aïkido, aviron, baseball, basket-ball, boxe française, canoë-kayak, cheerleading, cyclotourisme, escrime, eye motion, football, gymnastique, handball, hockey sur gazon, iaïdo, judo, ju-jitsu, karaté, kendo, kitesurf, kung-fu, lutte, natation, orientation/raid, pétanque, plongée, rando pédestre, roller, skateboard, sport santé, volley-ball.

==== Arrivées d'étapes du Tour de France ====
{{Article détaillé|Tour de France à Montpellier}}
{{Colonnes|taille=16|*[[Tour de France 1930|1930]] : {{FRA-d}} [[Charles Pélissier]]
*[[Tour de France 1931|1931]] : {{ITA (1861-1946)-d}} [[Raffaele Di Paco]]
*[[Tour de France 1932|1932]] : {{BEL-d}} [[Frans Bonduel]]
*[[Tour de France 1933|1933]] : {{FRA-d}} [[André Leducq]]
*[[Tour de France 1934|1934]] : {{FRA-d}} [[Georges Speicher]] 
*[[Tour de France 1935|1935]] : {{FRA-d}} [[Georges Speicher]]
*[[Tour de France 1936|1936]] : {{BEL-d}} [[Sylvère Maes]]
*[[Tour de France 1937|1937]] : {{SUI-d}} [[René Pedroli]]
*[[Tour de France 1938|1938]] : {{FRA-d}} [[Antonin Magne]]
*[[Tour de France 1939|1939]] : {{FRA-d}} [[Maurice Archambaud]]
*[[Tour de France 1947|1947]] : {{FRA-d}} [[Henri Massal]]
* [[Tour de France 1948|1948]] : {{BEL-d}} [[Raymond Impanis]]
* [[Tour de France 1951|1951]] : {{SUI-d}}[[Hugo Koblet]]
* [[Tour de France 1956|1956]] : {{FRA-d}} [[Roger Hassenforder]]
* [[Tour de France 1961|1961]] : {{FRA-d}} [[André Darrigade]]
* [[Tour de France 1962|1962]] : {{BEL-d}} [[Willy Vannitsen|Willy Vannisten]]
* [[Tour de France 1964|1964]] : {{BEL-d}} [[Edouard Sels]]
* [[Tour de France 1965|1965]] : {{ITA-d}} [[Adriano Durante]]
* [[Tour de France 1970|1970]] : {{NED-d}} [[Marinus Wagtmans|Riny Wagtmans]]
* [[Tour de France 1974|1974]] : {{GBR-d}} [[Barry Hoban]]
* [[Tour de France 1980|1980]] : {{BEL-d}} [[Ludo Peeters]]
* [[Tour de France 1989|1989]] : {{ITA-d}} [[Valerio Tebaldi]]
* [[Tour de France 1993|1993]] : {{GER-d}} [[Olaf Ludwig]]
* [[Tour de France 1994|1994]] : {{DEN-d}} [[Rolf Sørensen|Rolf Sorensen]]
* [[Tour de France 2005|2005]] : {{AUS-d}} [[Robbie McEwen]]
* [[Tour de France 2007|2007]] : {{RSA-d}} [[Robert Hunter (cyclisme)|Robert Hunter]]
* [[Tour de France 2009|2009]] : {{KAZ-d}} [[Équipe cycliste Astana|Astana]]
* [[Tour de France 2011|2011]] : {{GBR-d}} [[Mark Cavendish]]
* [[Tour de France 2013|2013]] : {{GER-d}} [[André Greipel]]
* [[Tour de France 2016|2016]] : {{SVK-d}} [[Peter Sagan]]}}

=== Médias ===
[[Fichier:Tour de bionne.JPG|vignette|L'[[émetteur de Bionne]], principal émetteur de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : {{unité|114|mètres}}).]]

==== Presse écrite et digitale ====
* ''Grizette'', magazine féminin régional en ligne, édition de Montpellier ;
* ''Montpelyeah'', le magazine ''online'' culture et art de vivre de Montpellier ;
* ''La Tribune'', revue économique du Languedoc-Roussillon, (ex-''Objectif Languedoc-Roussillon)'' 
* ''20 Minutes'' ''(ex-Direct Montpellier Plus'', puis ''Direct Matin)'' journal quotidien gratuit;
* ''[[L'Agglorieuse]]'', hebdomadaire satirique ;
* ''Le Poing'', journal d'informations sur les luttes sociales à Montpellier ;
* ''Hérault Tribune,'' quotidien régional économique et juridique du département de l'Hérault et de la région Occitanie. Supplément : ''l’Hérault Juridique & Économique'' ;
* ''[[La Gazette de Montpellier]]'', hebdomadaire local ;
* ''[[Midi libre]]'', quotidien régional ;
* ''La Lettre M'', hebdomadaire papier et en ligne d'informations économiques.
* ''Metropolitain'', édition locale du journal d'actualité du groupe Actu.fr ;

==== Télévisions ====
* [[ViàOccitanie Montpellier]] ''(ex-7L TV)'', chaîne télévisée locale privée ;
* [[France 3 Languedoc-Roussillon]], chaîne télévisée locale publique, elle propose des journaux quotidiens produits par la rédaction montpelliéraine ainsi que des émissions locales.
Ces chaînes sont émises depuis le [[mont Saint-Baudille]] ainsi que certaines depuis le bâtiment de l'hôtel de Région<ref>[http://www.tvnt.net/forum/34-herault-t12670.html Les émetteurs de l'Hérault].</ref>.

==== Radios locales ====
* Radio Aviva (88.0 FM), radio généraliste, première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=771 Fiche de Radio Aviva à Montpellier]</ref>;
* [[Eko des garrigues|L'Eko]] (88.5 FM), radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977 ;
* FM Plus (91.0 FM), radio associative généraliste culturelle. Elle émettait de {{heure|23}} à {{heure|15}} en partage de fréquence avec Agora FM jusqu'en {{date|juillet 2016}} où elle est autorisée par le CSA à émettre 24h/24 sur le 91 FM<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1321 Fiche d'FM Plus sur SchooP].</ref>. Agora FM a en effet cessé d'émettre en 2012<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1322 Fiche d'Agora FM sur SchooP].</ref>;
* [[Radio Clapas]] (93.5 FM), radio associative de Montpellier ouverte sur la ville<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1319 Fiche de Radio Clapas sur SchooP].</ref>;
* [[Divergence FM]] (93.9 FM), radio associative généraliste culturelle<ref>[http://www.divergence-fm.org/ Site web de Divergence FM].</ref>;
* Radio Lenga d'Oc (95.4 FM), radio associative réalisant des émissions en langue occitane depuis ses studios à Montpellier. Elle émet aussi dans le Midi<ref>[http://www.radiolengadoc.com/ Site web de Radio Lenga d'Oc] 0</ref>;
* [[Radios chrétiennes francophones|RCF Maguelone Hérault]] (98.3 FM), radio associative du [[diocèse de Montpellier]]<ref>[http://montpellier.catholique.fr/actus/224-rcf-maguelone-herault-la-joie-se-partage-sur-les-ondes « RCF Maguelone Hérault : la joie se partage sur les ondes » sur montpellier.catholique.fr].</ref>;
* [[France Bleu Hérault]] (100.6 FM), radio locale publique basée à Montpellier émettant aussi sur tout l'[[Hérault (département)|Hérault]] grâce au 101.1 FM depuis le [[mont Saint-Baudille]]<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=1006 Fiche de France Bleu Hérault sur SchooP].</ref>;
* Radio Campus Montpellier (102.2 FM), radio associative étudiante montpelliéraine<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=3181 Fiche de Radio Campus Montpellier sur SchooP]</ref>. ;
* Radio Flash (105.6 FM), radio locale commerciale basée à [[Valflaunès]]. Elle est arrivée sur Montpellier en 2009<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=633 Fiche de Radio Flash sur SchooP].</ref>;
* RTS (106.5 FM), radio locale commerciale émettant sur le littoral audois, dans l'[[Hérault (département)|Hérault]], le [[Gard (département)|Gard]] et à [[Avignon]] (106.7 FM). Ses studios se trouvent à [[Sète]]<ref>[https://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=491 Fiche de RTS sur SchooP]</ref>.

Il y a aussi 6 radios nationales émettent à Montpellier en [[Radio en France#Les catégories de radios en France|catégorie C]] (programme national avec décrochages locaux) :
* [[Fun Radio|Fun Radio Méditerranée]] (91.8 FM) : Antenne locale de Fun Radio émettant sur la région [[Languedoc-Roussillon]] ;
* [[Europe 2|Europe 2 Montpellier]] (95.8 FM) ;
* [[Chérie FM|Chérie FM Montpellier/Sète]] (96.9 FM) ;
* [[RFM|RFM Méditerranée]] (99.3 FM) : antenne locale d'RFM émettant dans l'[[Hérault (département)|Hérault]] ;
* [[RTL2|RTL2 Méditerranée]] (101.7 FM) : antenne locale d'RTL2 émettant en [[Languedoc-Roussillon]], dans le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]] et à [[Montélimar]] (101.8 FM) ;
* [[NRJ|NRJ Montpellier/Sète]] (106.1 FM).

== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Montpellier est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=insee,fr|date=28 mai 2024 |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine de Montpellier]]<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération intra-départementale regroupant {{nobr|22  communes}}, dont elle est [[ville-centre]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'[[unité urbaine de Montpellier]], il y a une ville-centre et {{nobr|21 communes de banlieue}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/34701-montpellier |titre=Unité urbaine 2020 de Montpellier|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|34172|montpellier|Montpellier}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Montpellier]], dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|161|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/012-montpellier|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier|site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 28 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : 
zones urbanisées (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), cultures permanentes (2,1 %), [[terres arables]] (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">{{Lien web |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. |consulté le=14 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group="Carte">{{Lien web |auteur=IGN |titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=3.87722222222222&y=43.6119444444444&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:34172-Montpellier-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Morphologie urbaine ===
=== Quartiers ===
<mapframe zoom="12" latitude="43.611944" longitude="3.877222" width="450" height="400" text="Quartiers de Montpellier : {{Début de colonnes|taille=12}}{{Légende/Début}}{{Légende|#868686|Montpellier Centre}} {{Légende|#008000|Croix-d'Argent}} {{Légende|#22427c|Les Cévennes}} {{Légende|#ff1f9e|[[Mosson (quartier)|Mosson]]}} {{Légende|#631c6b|Hôpitaux-Facultés}} {{Légende|#d20005|[[Port Marianne|Port-Marianne]]}} {{Légende|#ff771c|Prés d'Arènes}}{{Légende/Fin}}{{Fin de colonnes}}">[ 	
{ "type": "ExternalData", "service": "geoshape", "ids": "Q57354820", "properties": {"title": "Montpellier-Centre", "fill": "#868686", "stroke": "#000000" }},
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[[Fichier:Montpellier Comedie illuminee.jpg|vignette|La place de la Comédie illuminée pour Noël.]]

Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.
* Le '''quartier Montpellier-Centre''' regroupe le centre historique, l'[[Écusson (Montpellier)|Écusson]] qui tire son nom de sa forme d'un [[Écu (héraldique)|écu ancien]]. Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée impérial (actuel [[lycée Joffre]]), la [[faculté de médecine de Montpellier|faculté de médecine]] et la [[Faculté de droit et science politique de Montpellier|faculté de droit]], ainsi que des lieux de vie nocturne. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole. En plus du centre historique, on y trouve les sous-quartiers des Beaux-Arts, des Aubes, Antigone, Comédie, Gares, Gambetta, Figuerolles, des Arceaux et Boutonnet ;
* le '''quartier Croix-d'Argent''' se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie ;
* le '''quartier Les Cévennes''', majoritairement résidentiel, accueille les classes moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé ;
* le '''quartier [[Mosson (quartier)|Mosson]]''' ou '''Paillade''', situé à la périphérie nord-ouest de la ville, est le plus précaire [[quartier prioritaire de la politique de la ville|quartier prioritaire]] de la ville avec un taux de pauvreté de 61 %, pour près de {{nombre|22000}} habitants en 2018<ref>[https://sig.ville.gouv.fr/Territoire/QP034005 Quartier Prioritaire : Mosson] sur ''sig.ville.gouv.fr''</ref>. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparaît clairement ;
* le '''quartier [[Hôpitaux-Facultés (Montpellier)|Hôpitaux-Facultés]]''' est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics ([[parc zoologique de Montpellier]], palais des sports…), il comporte plusieurs sous-quartiers (syste et Plan des Quatre Seigneurs) ;
* le '''[[Port Marianne|quartier Port-Marianne]]''', bâti sur la rive gauche du Lez, ce quartier était encore inexistant il y a cinquante ans puisqu'il était principalement composé d'habitations individuelles (notamment dans le quartier de La Pompignane) et de vignobles. Il est en pleine expansion depuis l'impulsion donnée par la mairie de [[Georges Frêche]]. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent. Au-delà de Port Marianne, il comporte plusieurs sous-quartiers (La Pompignane, Millénaire et Grammont)
* le '''quartier Prés d'Arènes''' est situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier.

=== Nouveaux quartiers et ZAC ===
{{section à actualiser|date=septembre 2023}}
[[Fichier:220 Montpellier Le centre commercial du quartier Antigone.JPG|vignette|Le centre commercial du quartier Antigone.]]
[[Fichier:Bassin Jacques Coeur Montpellier (2).jpg|vignette|Le bassin Jacques Cœur situé dans le quartier [[Port Marianne]].]]
[[File:LArbreBlancEtLeLez.jpg|vignette|L'Arbre Blanc et le Lez à Montpellier.]]

Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des années.
La mairie conçoit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC ([[zone d'aménagement concerté]]e).

La ville a notamment vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartier [[Port Marianne]] :
* parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lironde (ZAC de {{unité|40.6|ha}} livrée autour de 2008<ref name="ecoquartier">{{pdf}} {{Lien web |auteur=Ville de Montpellier |titre=Des éco-quartiers pour aujourd'hui |url=http://www.montpellier.fr/uploads/Externe/e3/68_468_12-PUB_SUPPLEMENT_123_1297762630.pdf#page=4 |site=Ville de Montpellier |mois=décembre |année=2008 |consulté le=22 février 2018 |page=4}}.</ref>), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, {{unité|20000|logements}} seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, récemment renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Écocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en {{date|avril 2012}}, ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, desservi par la ligne 1 du tramway, on y trouve un planétarium-aquarium, une patinoire, un multiplexe, un mur d'escalade, de nombreux restaurants, un théâtre en plein air, et un grand centre commercial avec un hypermarché.

On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche de {{unité|9|ha}} dont 2 d'espaces verts, livrée à partir de 2013, et la Zac République, en projet, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir.
* le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch ({{unité|8|ha}}<ref name="ecoquartier" />), qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint-Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de {{unité|1.5|hectare}}, {{nombre|1500|logements}}, des bureaux, un théâtre…

En 2011, la mairie a pris place dans le quartier Port Marianne et il est prévu un renouvellement urbain du secteur de la mairie/Polygone, avec une tour écologique de {{Unité|100|m}} de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre {{unité|10|et=15|étages}}. L'îlot Du-Guesclin aux abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements ; le but du projet vise également à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare<ref>http://www.montpellier.fr/uploads/Document/WEB_CHEMIN_5720_1215181693.pdf.</ref>.
* On peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, livrée en 2010<ref name="ecoquartier" /> ; Coteaux ; les Grisettes, livrée à partir de 2010<ref name="ecoquartier" /> ; Ovalie, une Zac de {{unité|35|ha}} dont 3 d'espaces verts, qui se construit autour du nouveau stade de rugby [[Yves du Manoir|Yves-du-Manoir]], qui sera traversée par la future ligne 5 de tramway ; Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault, aux portes de la Paillade, qui accueille le bâtiment très design et moderne des archives départementales et qui s'entoure d'un tout nouveau quartier<ref>site internet du département de l'Hérault.</ref>;
* la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur vingt ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ {{nombre|8000|logements}}, {{Unité|50000|m|2}} de bureaux et {{Unité|10000|m|2}} de commerces<ref>[http://www.explorimmoneuf.com/ib-neuf/ibn-080801-marche-midi-1.php Languedoc : nouveaux quartiers à Montpellier].</ref>;
* le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-Sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus<ref>[http://www.campus-montpellier.fr/ Campus à Montpellier | Des news collaboratives à Montpellier].</ref>;
* à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes - Montpellier, avec la construction de la seconde gare TGV au sud de la ville (Montpellier-Sud) ; la ligne TGV Montpellier – Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un quartier d'affaires est prévu autour de la nouvelle gare TGV et sera desservi par la prolongation de la ligne 1 du tramway. Le quartier Cambacérès<ref>{{Lien web |prénom1=Cédric |nom1=Nithard |titre=Cambacérès vaut bien un quartier de Montpellier |url=http://e-metropolitain.fr/2017/02/24/cambaceres-vaut-bien-un-quartier-de-montpellier/ |site=Métropolitain |date=2017-02-24 |consulté le=2017-04-15}}.</ref> déploiera {{unité|300000|m|2}} de bureaux sur un périmètre de {{unité|350|ha}}. Il comprendra un pôle tertiaire supérieur, destiné à accueillir des activités de service, des sièges d’entreprise et des PME-PMI et un campus créatif qui mettra en synergie les forces vives, innovantes et entrepreneuriales du territoire.

=== Logement ===
{{section à actualiser|date=septembre 2023}}
Montpellier comptait {{unité|160133|logements}} en 2014, avec {{unité|142933|résidences}} principales, {{unité|4820|secondaires}} ou occasionnelles et {{unité|12380|résidences}} vacantes. Le nombre de logements HLM loués vides était de {{formatnum:22414}} ou 15,7 % des résidences principales. Le [[Ministère de la Cohésion des territoires]] compte, en 2016, {{unité|30250|logements}} sociaux au total, ce qui représente 22,2 % de tous les logements, au-dessous du seuil légal déterminé par la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi SRU]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Logement en 2014. Commune de Montpellier (34172) {{!}} Insee |url=https://insee.fr/fr/statistiques/2874163?geo=COM-34172 |site=insee.fr |consulté le=2017-08-06}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien archive|langue=fr |titre=Bilan 2016 de l’article 55 de la loi SRU (Tableau Excel) |url=http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/IMG/xls/2016_bilan_art_55_transparence_sru.xls |site=Ministère de la Cohésion des Territoires |date=13 juin 2016|horodatage archive=20170807113318}}.</ref>. De même, en 2009, il y avait {{unité|146567|logements}} dans la commune, dont {{unité|5320|résidences}} secondaires et logements occasionnels et près de {{unité|13000|logements}} vacants<ref name="insee">{{pdf}} {{Lien web |auteur=DREAL & INSEE |lien auteur=DREAL |titre=Languedoc-Roussillon - Les chiffres clés de l'habitat et du logement |url=http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Chiffres_clefs_habitat_logement_cle649bb1.pdf#page=2 |éditeur=DREAL |jour=7 |mois=décembre |année=2015 |consulté le=22 février 2018 |page=2}}.</ref>. Dans les années 1960, le nombre de logements total était trois fois moins élevé ({{unité|56274|logements}} en 1968). Près de 85 % des logements sont des appartements<ref name="insee" />. On compte en moyenne {{unité|3|pièces}} par résidence principale<ref name="insee" />. Il faut admettre que le logement est particulièrement cher à Montpellier et, de surcroît, les impôts locaux en font l'une des villes les plus chères de France (mis à part la périphérie nord-ouest et sa ZUP populaire). Depuis l'adoption de la loi Alur par décret {{Numéro|}}2013-392 du {{date|10 mai 2013}}, la ville de Montpellier est l'une des {{nb|29 communes}} de l'Hérault catégorisée en zone tendue<ref>{{Lien archive|titre=Délais et lettre de préavis à Montpellier (34) |url=https://www.domoskit.com/news/delais-et-lettre-de-preavis-a-montpellier-34/ |site=domoskit.com |horodatage archive=20181008175059}}.</ref>.

=== Voies de communication et transports ===
{{Voir aussi|Liste des voies de Montpellier}}

==== Accès routiers ====
[[Fichier:A750 BelAir versPaillade 28062009.JPG|vignette|L'autoroute A750 en direction de Montpellier.]]
Montpellier se situe en bordure des autoroutes [[Autoroute A9 (France)|A9]] et [[Autoroute A709 (France)|A709]]. Sur l'A709, cinq sorties lui sont attribuées : Montpellier Nord-Est ([[Vendargues]]), Montpellier Est, Montpellier Sud, Montpellier Ouest et Montpellier Sud-Ouest ([[Saint-Jean-de-Védas]]). Le [[Trafic routier|trafic]] est souvent ralenti aux [[Heure de pointe|heures de pointe]] ({{heure|8}} à {{heure|9}} ; {{heure|12}} à {{heure|14}} et {{heure|17}} à {{heure|19}}) car l'autoroute est gratuite entre [[Baillargues]] à l'est et [[Saint-Jean-de-Védas]] à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme une [[rocade (voie)|rocade]].

Le {{date|31 5 2017}}, l'ancien tronçon de l'autoroute A9 traversant l'agglomération a été renommé [[Autoroute A709 (France)|A709]] sur {{unité|23|km}}, la nouvelle portion de l'autoroute A9 passant à quelques centaines de mètres plus au sud par une nouvelle section de {{unité|12|km}} à {{dunité|2|3|voies}} ayant ouvert le même jour.

Montpellier est également desservie par l'[[Autoroute A75 (France)|A75]] (Clermont-Ferrand - Béziers) via l'[[Autoroute A750 (France)|A750]], autre autoroute de {{unité|25|km}} destinée à prolonger l'A75 vers Montpellier. Elle démarre sur la commune de [[Ceyras]], près de [[Clermont-l'Hérault]], pour se terminer à [[Grabels]] et se prolonger par la [[Route nationale 109 (France)|RN109]] en {{unité|2×2|voies}} jusqu'à l{{'}}''Avenue de la Liberté'', l'axe entrant dans la ville à l'ouest.

==== Circulation urbaine ====
{{section à actualiser|date=septembre 2023}}
Selon une étude réalisée par un fabricant de GPS ([[TomTom]]) en 2015, Montpellier est la {{6e|ville}} la plus embouteillée de France. Cela s'explique notamment par sa forte croissance démographique, sa situation aux abords de l'A9, et la concentration des pôles d'activités à quelques endroits de la ville (Millénaire, Agropolis et Garosud) qui sont faiblement desservis par les transports en commun.

Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est une [[zone piétonnière]] et n'est accessible qu'aux riverains motorisés et aux livreurs (à des heures fixes et principalement la nuit). Les parkings de la Comédie ou du Corum permettent néanmoins aux visiteurs d'accéder au centre-ville en voiture. Il est préférable de stationner aux extrémités de la ville dont seize parkings ont été aménagés à proximité des [[Tramway de Montpellier|lignes de tramways]] ou de venir en train ([[Gare de Montpellier-Saint-Roch|Gare Saint-Roch]]) et d'utiliser les transports en commun ([[Transports de l'agglomération de Montpellier|TAM]]).

Les axes routiers les plus saturés aux heures de pointes sont le boulevard Gambetta, la rue Anatole-France, l'avenue Pierre Mendes-France, les abords du lycée Jean Mermoz et du Corum, l'avenue de la Justice, le rond-point de la Lyre, ainsi que tous les accès à l'autoroute.

Le déplacement à vélo est de plus en plus courant à Montpellier, dont la métropole possède environ {{unité|160|km}} de [[Aménagement cyclable|pistes cyclables]]<ref>{{Lien web |titre=Montpellier Méditerranée à vélo |url=https://www.montpellier-tourisme.fr/Preparer-Reserver/Decouvertes/Zoom-sur/Montpellier-Mediterranee-a-velo |site=montpellier-tourisme.fr |consulté le=2 novembre 2020}}.</ref>.

==== Circulation cyclable ====

Montpellier est parcourue par un réseau de pistes cyclables d'une longueur de {{Unité|160|km}} en 2022, qui pourrait être bientôt allongé par le développement d'ici 2026 d'un « Réseau express vélo » de {{unité|235|km}} de long, sillonnant la métropole<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un Réseau express vélo de 235 km sillonnera bientôt la Métropole de Montpellier |url=https://www.midilibre.fr/2022/05/31/un-reseau-express-velo-de-235-km-sillonnera-bientot-la-metropole-de-montpellier-10330101.php |site=midilibre.fr |consulté le=2022-09-29}}.</ref>. Elle obtient une note moyenne de 3,16 sur 5 points en 2021 au baromètre des villes cyclables de la [[Fédération française des usagers de la bicyclette|FUB]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Baromètre FUB : Palmarès |url=https://barometre.parlons-velo.fr/2021/palmares |site=Baromètre FUB : Palmarès 2021 |consulté le=2022-09-29}}.</ref>.

==== Transports urbains ====
{{Article détaillé|Transports de l'agglomération de Montpellier|Tramway de Montpellier|Autobus de Montpellier|Transports en commun de Montpellier}}
La société [[Transports de l'agglomération de Montpellier|TAM]] organise le réseau de transports publics de la [[Montpellier Méditerranée Métropole|métropole de Montpellier]] ([[Tramway de Montpellier|tramway]] [[Autobus de Montpellier|autobus]], [[Vélomagg'|vélos en libre-service]], [[Modulauto|automobiles partagées]]) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TAM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur de la [[Occitanie (région administrative)|région Occitanie]] : [[Hérault Transport|Hérault-Transport]]/[[Lignes intermodales d'Occitanie|LIO Transport]]

La ville de Montpellier est desservie notamment par :
* la ligne 1 du tramway ([[Mosson (quartier)|Mosson]] – [[Odysseum]]), inaugurée le {{date|30 juin 2000}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Ligne 1 du tramway de l'agglomération de Montpellier |url=http://edouard.paris.pagesperso-orange.fr/mpltram1.htm |site=Tramway de Montpellier site indépendant (chroniques) |consulté le=22/03/2019}}.</ref>, relie [[Mosson (quartier)|La Paillade]] au nord-ouest à la zone commerciale [[Odysseum]] à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique ([[Corum (Montpellier)|Corum]], [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]]), par la [[Gare de Montpellier Saint-Roch|gare SNCF]] et les quartiers [[Antigone (Montpellier)|Antigone]] et [[Richter (Montpellier)|Richter]]. Elle a été prolongée en {{date|septembre 2009}} vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes [[Élisabeth Garouste]] et [[Mattia Bonetti]] (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]] ;
* la ligne 2 du tramway ([[Saint-Jean-de-Védas]] – [[Jacou]]), qui relie les communes périurbaines de [[Jacou]], [[Castelnau-le-Lez]] et [[Saint-Jean-de-Védas]], en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. La ligne est à voie unique à ses extrémités. Son inauguration a eu lieu le {{date|16 décembre 2006}}. Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ;
* la ligne 3 du tramway ([[Juvignac]] – [[Pérols]]/[[Lattes]]), qui part de la commune de [[Juvignac]] à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes de [[Lattes]] et [[Pérols]] au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue par [[Christian Lacroix]]. Les travaux ont commencé en {{date|mars 2009}}, et la ligne est en service depuis le {{date|7 avril 2012}} ;
* la ligne 4 du tramway (circulaire (Montpellier)) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, et effectue le tour complet du centre-ville de Montpellier. Sa livrée est conçue par [[Christian Lacroix]] et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis le {{date|7 avril 2012}} et l'extension permettant son bouclage a été mise en service en {{date|juillet 2016}} ;
* 42 lignes de bus TAM ([[lignes de bus de Montpellier]]), complétées par une dizaine de [[Hérault Transport|lignes départementales Hérault Transport]], desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à {{heure|1}} et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée<ref>Site officiel de la TAM.</ref>;
* le service de vélos en libre-service [[Vélomagg']] compte {{nobr|50 stations}} et {{nombre|1200 vélos}} dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ;
* le service de voitures en libre-service [[Modulauto]] compte {{nobr|19 stations}} à Montpellier ;
* le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l’Écusson.
<gallery widths="120px" mode="packed">
Fichier:Stadtbahn Montpellier.jpg|alt=Tramway de Montpellier : ligne 1.|Tramway de Montpellier : {{nobr|ligne 1}}.
Fichier:Alstom Citadis 302 n°2050 TAM Jacou.jpg|alt=Tramway de Montpellier : ligne 2.|Tramway de Montpellier : {{nobr|ligne 2}}.
Fichier:Alstom Citadis 402 n°2087 TAM Boirargues.jpg|alt=Tramway de Montpellier : ligne 3.|Tramway de Montpellier : {{nobr|ligne 3}}.
Fichier:Montpellier TaM Alstom Citadis n°2044 T4 Saint-Denis (1).JPG|alt=Tramway de Montpellier : ligne 4.|Tramway de Montpellier : {{nobr|ligne 4}}.
Fichier:Irisbus Citelis 12 n°183 TAM Saint-Denis.jpg|Bus de Montpellier.
</gallery>
{{clr}}

==== Transports ferroviaires ====
[[Fichier:蒙彼利埃圣罗克站.jpg|alt=La gare de Montpellier-Saint-Roch.|vignette|La [[gare de Montpellier-Saint-Roch]].]]
{{Article détaillé|Gare de Montpellier-Saint-Roch|Gare de Montpellier-Sud-de-France}}
Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer, avec l'ouverture le {{Date|9 juin 1839}} de la ligne [[Société anonyme du chemin de fer de Montpellier à Cette|Montpellier&nbsp;– Cette]] (aujourd'hui [[Sète]]), alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de {{Unité|250|kilomètres}} de ligne en France.

La principale gare de Montpellier est la [[Gare de Montpellier-Saint-Roch|gare Saint-Roch]], baptisée ainsi en {{Date|mars 2005}}. Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier à [[Paris-Gare-de-Lyon]] par [[TGV]] en {{Heure|3|25|durée=oui}}, depuis la dernière extension de la [[ligne à grande vitesse]] ({{lnobr|LGV Méditerranée}}) en 2001. En {{Date|juillet 2018}} s'ajoute la nouvelle [[gare de Montpellier-Sud-de-France]], implantée sur le [[Contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier|contournement Nîmes&nbsp;– Montpellier]], ouvert dès {{Date|décembre 2017}} pour les trains de marchandises. Mais en raison de sa position excentrée, de ses faiblesses initiales en termes de desserte et d'intermodalité, ainsi que de son coût (et de son financement), son utilité est contestée.

La poursuite de la [[Ligne nouvelle Montpellier - Perpignan|ligne à grande vitesse jusqu'à Perpignan]] reste à l'état de projet, en raison de décisions ministérielles successives.

Depuis 2013, la [[Renfe-SNCF en Coopération|coopération internationale Renfe-SNCF]] permet l'utilisation du TGV espagnol pour relier Montpellier aux villes de [[Figueras]], [[Gérone]], [[Barcelone]] et [[Madrid]]<ref>[http://www.busetcar.com/sncf-renfe-vitesse-de-croisiere/ « SNCF et Renfe en vitesse de croisière »], publié le {{Date|4 avril 2016}} sur busetcar.com (consulté le {{Date|7 juillet 2018}}).</ref>.

Par ailleurs, de la fin du {{s-|XIX}} au début de la seconde moitié du {{s-|XX}}, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la [[Chemins de fer de l'Hérault|Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault]], gérées par le [[Conseil départemental de l'Hérault|conseil général]], dont le célèbre « [[Train de Montpellier à Palavas|Petit Train de Palavas]] ».

==== Transports aériens ====
{{article détaillé|Aéroport de Montpellier-Méditerranée}}
Montpellier bénéficie d'un aéroport millionnaire en passagers ([[Aéroport de Montpellier-Méditerranée|aéroport Montpellier-Méditerranée]] encore appelé Montpellier Fréjorgues son ancien nom), installé sur la commune de [[Mauguio]] à une dizaine de kilomètres du centre-ville et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes du [[Maghreb]]. En {{date|octobre 2016}}, la compagnie [[Air France]] a ouvert à Montpellier sa {{5e|ligne}} « [[navette (transport)|navette]] » après Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.

== Culture locale et patrimoine ==
=== Monuments et lieux touristiques ===
[[Fichier:Montpellier plan de la ville et citadelle - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034-C06948-0002-00001.jpg|vignette|redresse|Plan de la ville et citadelle (1741-1785).]]
{{Article détaillé|Liste des monuments historiques de Montpellier}}
Montpellier possède 106 édifices classés ou inscrits [[Monument historique (France)|monument historique]], soit 19 % des monuments historiques du département dont les principaux sont :
[[Fichier:Montpellier - Place de la Comédie.jpg|vignette|gauche|alt=La place de la Comédie au lever du soleil|{{Centrer|La place de la Comédie<br />au lever du soleil.}}]]
==== La place de la Comédie et ses monuments ====
[[Fichier:Montpellier, France - panoramio (160).jpg|vignette|redresse|alt=L'esplanade Charles-de-Gaulle|L'esplanade [[Charles de Gaulle|Charles-de-Gaulle]].]]
[[Fichier:Les Arceaux.JPG|vignette|redresse|alt=L'aqueduc Saint Clément|L'aqueduc Saint Clément.]]
La [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]], créée en 1755 et entièrement réaménagée après l'incendie du théâtre de 1881, est le cœur de la ville. Elle tient son nom du [[Opéra Comédie|théâtre municipal]] dont la façade monumentale orne le Sud-Ouest de la place, et elle est agrémentée de la [[fontaine des Trois Grâces (Montpellier)|fontaine des Trois Grâces]], classée. On notera que la place de la Comédie a obtenu, il y a déjà plusieurs années, un prix récompensant la qualité et la mise en valeur de son architecture par les éclairages nocturnes de ses façades et du théâtre. Cette place est aussi surnommée « place de l'œuf » en raison du motif dessiné au sol, en face de l'Opéra de la Comédie.

==== Les Arceaux ====
L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'[[aqueduc Saint-Clément]], construit au {{s-|XVIII}} par l'ingénieur [[Henri Pitot]] de Launay, est l'un des plus représentatif monument de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée de l'eau potable depuis la source du [[Lez (fleuve)#Approvisionnement en eau de Montpellier|Boulidou]], puis plus tard celle du [[Lez (fleuve)|Lez]], situées à [[Saint-Clément-de-Rivière]]. À sa construction, il permet d'apporter {{unité|25|litres}} d'eau par seconde à la ville de Montpellier.

==== La porte et la promenade du Peyrou ====
La porte du Peyrou, appelée aussi l'[[arc de triomphe (Montpellier)|arc de triomphe de Montpellier]], est construite fin du {{s|XVII}} par [[Augustin-Charles d'Aviler]] en remplacement d'une porte d'enceinte médiévale. Elle débouche sur la [[promenade du Peyrou]] qui accueille la [[Statue équestre de Louis XIV (Montpellier)|statue équestre de Louis XIV]] et un château d'eau conçu au {{s-|XVIII}}. Il est alimenté par l'[[aqueduc Saint-Clément]] qui donne son nom au quartier « Les Arceaux », construit par [[Henri Pitot]] (1695-1771), restaurateur du [[pont du Gard]] et inventeur du tube portant son nom.

Cette grande esplanade, qui surplombe la ville de {{unité|50|mètres}}, offre une vue imprenable sur la partie nord et ouest de la ville avec, en arrière-plan, les premiers reliefs cévenols, dont le [[pic Saint-Loup]] culminant à {{unité|658|m}} d'altitude.

[[Elisabeth Coste]], [[Commerçant en droit français|marchande]] [[Drapier|drapière]] [[France|française]], connue pour avoir participé à l'[[Affaire des galettes|affaire dite des « Galettes »]] y est guillotinée le {{date|8 avril 1794}}.

==== L'Écusson ====
Le centre historique de Montpellier est appelé l'[[Écusson (Montpellier)|Écusson]]. Ce nom est dû à sa forme en écu, un bouclier médiéval et symbole héraldique, donnée par les anciennes murailles médiévales. Ses petites ruelles atypiques, bordées de commerces, bars et restaurants, en font le premier quartier de sortie et d'activité de la ville (quartier Saint Roch, Place Jean Jaurès, [[Place du Marché-aux-Fleurs]]).

L’Écusson de Montpellier n'est pas caractérisé par certains monuments, mais plutôt par l'ensemble exceptionnellement cohérent formé par le bâti. La plupart des anciens châteaux et palais que comptait la ville ayant disparu, l’Écusson donne à voir une ville essentiellement d’Époque moderne, bordée en certains points d'immeubles de la Belle Époque. Mais les vestiges médiévaux plus anciens ne sont pas rares. On peut encore voir un peu partout dans l’Écusson des dizaines de fenêtres et de salles voûtées d'époque médiévale.

L’Écusson est délimité par une série de boulevards aménagés à l'emplacement des fossés qui longeaient les anciennes murailles de la ville. De ces puissantes fortifications, qui ne furent jamais prises, démantelées en partie sur ordre de [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables :
* [[Fichier:Tour de la Babote Montpellier.JPG|vignette|La [[tour de la Babotte]].]]la [[tour de la Babotte]], qui fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves<ref group="Note">Un local de bain, le caldarium des thermes romains.</ref> de la ville ;
* la [[Tour des Pins (Montpellier)|tour des Pins]], qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, puis de prison pour femmes au {{s-|XIX}}, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu'en 2000. Elle est aussi l'objet d'une des prophéties (centuries) de [[Nostradamus]]. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en compte lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage desdits pins : la ville n'a pas manqué d'y installer quelques [[thuya]]s en pots {{refnec}}.

L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « [[circulade]] » et compte les rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…

Avec près de {{unité|60|ha}}, le centre historique de Montpellier est l'une des plus grandes [[Zone piétonne|zones piétonnes]] d'Europe.

On peut mentionner également, parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de l’Écusson de Montpellier :
* l'hôtel [[Jacques Cœur|Jacques-Cœur]], siège du Musée languedocien, bâtiment du {{s-|XV}} aux superbes poutres peintes et muni d'un escalier monumental au {{s-|XVII}}. Le musée possède d'ailleurs un grand nombre d'objets historiques de première importance ;
* La [[Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|cathédrale Saint-Pierre]], au porche emblématique, qui remonte au {{s-|XIV}}. Une partie restante du cloître du monastère y est encore accolée ;
* La [[rue du Bras-de-Fer]], aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au {{s-|XV}} ou son arc médiéval ;
* L'[[hôtel de Varennes]] (XIIIe - XVIIIe s.), qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables ;
* Le [[Mikvé de Montpellier|mikvé médiéval]] ([[Mikvé|bain rituel hébraïque]]) remonte à la fin du {{s-|XII}}. Avec sa synagogue et d'autres locaux attenants, l'ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques ;
* La porte située au débouché de la rue de l'Université (porte de la Salinière) n'est pas médiévale ; les portes d'enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du {{s-|XVIII}} par souci esthétique et en souvenir. Au {{s-|XVII}}, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'[[Arc de triomphe (Montpellier)|Arc de Triomphe]] ouvrant la vieille ville sur les [[Promenade du Peyrou|jardins du Peyrou]], qui remplace lui aussi l'ancienne porte [[médiévale]].

==== Autres monuments et lieux historiques ====
[[Fichier:La coquille à Montpellier.jpg|vignette|redresse|La coquille de l'hôtel de Sarret.]]
[[Fichier:Monument aux morts - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034-2637W-Montpellier-00001.jpg|vignette|redresse|Monument aux morts érigé en hommage aux soldats de la {{1ère}} Guerre mondiale]]
*Le [[Jardin des plantes de Montpellier|Jardin des plantes]], fondé à l'instigation d'[[Henri IV (roi de France)|Henri IV]] en 1593, est le plus ancien de France.
* l'[[esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier)]], en prolongement de la place de la Comédie, est un lieu de promenade paysagé, particulièrement apprécié des montpelliérains ;
* l'immeuble dit du « Scaphandrier » est édifié en 1898. Son surnom est dû à sa rotonde d'angle coiffée d'une extravagante coupole en ardoise et zinc en forme de « bulbe ». Cet élément d'architecture, pour le moins remarquable, {{quand|vient d'être entièrement restauré}} ;
* la « coquille » de l'hôtel de Sarret : {{citation|L'appellation de « coquille » fait bien évidemment référence à la forme conchoïdale de cet élément d'architecture. La plus célèbre de ces « coquilles » stéréotomiques est celle de Montpellier. Les Compagnons d'autrefois ne manquaient pas d'aller la visiter au cours de leur Tour de France, car elle formait une « remarque », c'est-à-dire un élément remarquable que le Compagnon se devait de mémoriser afin de prouver qu'il était bien passé par telle ou telle ville durant son périple<ref>http://compagnonnage.info/blog/blogs/blog1.php/2009/03/27/la-coquille-de-barbentane.</ref>.}}
* Le [[monument aux morts]] érigé en l'honneur des soldats de la [[Première Guerre mondiale]] situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Le monument construit est {{citation|un édifice funéraire en forme d'[[hémicycle]], traité à l'antique, de style corinthien}}<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Oddon Abbal|titre=Les monuments aux morts de l'Hérault 1914-1918|éditeur=|année=|passage=77-78|isbn=}}.</ref>. L'une de ses particularités est qu'une crypte lui est associée, au sein de laquelle sont écrits les noms des défunts soldats<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=L'art de la guerre les monuments aux morts remarquables d'Occitanie|éditeur=éditions l'Inventaire|année=|pages totales=128 pages|passage=page41|isbn=|lire en ligne=www.patrimoines.laregion.fr}}.</ref>. L'architecte choisit de reprendre {{citation|une vieille tradition de l'architecture chrétienne}}<ref name=":1" /> en construisant cette crypte. {{refnec|Les personnes qui se rendent au monument aux morts peuvent y descendre|date=15 avril 2023}}. La crypte ainsi que la localisation du monument aux morts, qui est « isolé au fond de l'Esplanade »<ref name=":1" /> offrent un rapport particulier à la commémoration.

==== Hôtels particuliers ====
[[Fichier:Hôtel de Lunas (Montpeller) - Façana - 1.jpg|vignette|redresse|L'hôtel de Lunas.]]
[[Fichier:Hotel des trésoriers de la Bourse (3).jpg|vignette|redresse|La cour de l'hôtel des trésoriers de la Bourse.]]
[[Fichier:Hôtel de Varennes à Montpellier (France).jpg|vignette|redresse|L'hôtel de Varennes.]]
{{article connexe|Liste des hôtels particuliers de Montpellier}}
De l'hostal médiéval à l'hôtel classique du {{S-|XVIII}}, Montpellier compte en 2023 plus de cent-dix [[hôtel particulier|hôtels particuliers]].

Liste non exhaustive d'hôtels parmi les plus remarquables :
{{Colonnes|taille=35|
* l'[[hôtel Bardy]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel Baschy-du-Cayla]], {{S2-|XVII|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Baudon de Mauny]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel Richer de Belleval]], {{S2-|XVII|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Cambacérès-Murles]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel Deydé]], {{S-|XVII}} ;
* l'[[hôtel Duffau]], {{S2-|XVII|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Fizes]], {{S2-|XVII|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Ginestous]], {{S2-|XIV|XVII}} ;
* l'[[hôtel de Griffy]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Guidais]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel Haguenot]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[Hôtel de Joubert (Montpellier)|hôtel de Joubert]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Lunas]], {{S-|XVI}}, {{S2-|XVII|XVIII}} ;
* l'[[hôtel Massia de Sallèles]], {{S-|XVII}} ;
* l'[[hôtel de Montcalm]], {{S2-|XVI|XVII}} ;
* l'[[hôtel Montcalm]], {{S-|XIX}} ;
* l'[[hôtel Rey]], {{S-|XVII}} ;
* l'[[Hôtel de Ricard (Montpellier)|hôtel de Ricard]], {{S-|XVII}} ;
* l'[[hôtel Saint-Côme]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel des Trésoriers de France]] (palais Jacques-Cœur), {{S-|XV}}, {{S2-|XVI|XVII}} ;
* l'[[hôtel des Trésoriers de la Bourse]], {{S-|XVI}}, {{S2-|XVII|XVIII}} ;
* l'[[hôtel d'Uston]], {{S-|XVIII}} ;
* l'[[hôtel de Varennes]], du {{S2-|XIII|XVIII}}.
}}

Voir également les fiches issues de l'inventaire général du patrimoine culturel sur le site officiel du Ministère de la Culture français<ref>{{lien web |titre=Ministère de la culture - Base Mémoire<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/MOSAIQUES/montpellier-001.htm |site=culture.gouv.fr |consulté le=05-04-2023}}.</ref>.

==== Châteaux et « Folies » dans et autour de Montpellier ====
{{Article détaillé|Folie (Montpellier)}}

=== Patrimoine culturel ===
Montpellier, capitale historique de la médecine européenne et ville cosmopolite depuis le Moyen Âge, a un riche patrimoine immatériel, qui repose sur plusieurs composantes propres à la ville. Tout d'abord un terroir favorable, méditerranéen (culture de la vigne et de l'olivier, de la réglisse, de la grenade, de l'amande...) dont l'exploitation a été stimulée par le développement des savoirs sur les plantes. Ce terroir a aussi stimulé un artisanat renommé dès le XIIe s. Deuxièmement la culture locale, de [[Occitan|langue d'oc]], nourrie originellement par le mouvement des troubadours. Troisièmement, d'importants apports des populations étrangères, de passage ou qui se sont installées définitivement dans la ville, en partie du fait du dynamisme économique de la ville depuis le XIIe s.

Ville méditerranéenne de langue d'oc, Montpellier a été célèbre dès le XIIe s. pour sa vitalité artisanale, le savoir-faire de ses orfèvres, le talent de ses médecins et les bienfaits de son climat pour la santé. Des romans de cette époque en témoignent. Parmi les produits du terroir, les vins de la région de Montpellier sont renommés depuis au moins le XIIIe s.<ref>Voir notamment la Recette du "garhiofilatum" datée de 1249, la référence dans le ''Roman du comte d'Anjou'' (début du XIVe s.), etc.</ref> Ville du savoir médical et ville cosmopolite, Montpellier s'est enrichie du développement depuis le Moyen Âge de la pharmacie, de la distillation, et de la chimie, grâce à des médecins comme [[Arnaud de Villeneuve (médecin)|Arnaud de Villeneuve]] et des dynasties d'apothicaires. La ville compte dès les années 1200 un artisanat très diversifié. Aux XIIIe et XIVe s. Montpellier est célèbre en Europe pour une prestigieuse teinture rouge écarlate (''rouge de Montpellier'') issue de la cochenille du chêne kermès, très répandu autour de la ville. Dès le XIIIe s., la ville produit probablement du cuir maroquin<ref>Vianney Forest (aut.), « Les fouilles de la Faculté de Droit à Montpellier. Urbanisme et artisanat de la peau dans une agglomération languedocienne du bas Moyen Âge », dans ''Les matériaux du livre médiéval : supports, encres, pigments, reliures'', Monique Zerdoun (éd.), Claire Chahine (éd.), Thierry Buquet (collab.), Paris-Orléans, IRHT, 2005 (Ædilis, Actes. Séminaires et tables rondes, 8) ['''En ligne'''] <nowiki>http://aedilis.irht.cnrs.fr/materiaux/22.htm</nowiki></ref>. La distillation donne naissance à la parfumerie moderne, dont Montpellier est la première capitale, avant d'être supplantée au XVIIIe s. par Grasse<ref>''Le parfum'', de Patrick Süskind (1985), rappelle ce statut ancien de Montpellier.

Concernant la distillation proprement dite, la distillerie ''la Grappe de Montpellier'' témoigne aujourd'hui de ce riche patrimoine.</ref>. À l’Époque moderne, les Montpelliérains se spécialisent également dans la production du verdet, une teinture verte issue de la dégradation du cuivre. Aux XVIIe et XVIIIe s., la faïence de Montpellier produite par la maison Ollivier est répandue dans toute l'Europe.

Ville de [[Occitan|langue d'oc]], Montpellier a fait partie du prestigieux mouvement culturel des troubadours. Les cours de Guilhem VII et Guilhem VIII ont accueilli des troubadours, et Guilhem VIII a soutenu plusieurs troubadours. La trobairitz Azalaïs de Porcairargues a vécu dans l'entourage des Guilhems, et le célèbre troubadour Raimbaud d'Orange, élevé à Montpellier, faisait partie de la famille des Guilhem. Au XIIIe s. le roi [[Jacques Ier (roi d'Aragon)|Jacques Ier d'Aragon]], natif de Montpellier, est un des premiers à rédiger son autobiographie, le [[Llibre dels fets|Livre des faits]], dans une langue qui ne se distingue pas encore de l'occitan. Au XIVe s., le grand lettré majorquin [[Raymond Lulle|Raimond Llull]] a vécu et composé certains de ses textes à Montpellier. Le poète [[Pétrarque]] a fait une partie de ses études à Montpellier et les évoque dans ses œuvres. Par la suite, plusieurs lettrés d'importance, comme l'abbé [[Jean-Baptiste Fabre]] ou plus récemment [[Max Rouquette]], ont laissé des oeuvres majeures en occitan. Au XXe s., Montpellier est la ville de plusieurs auteurs francophones célèbres comme [[Léo Malet]] ou plus récemment [[Fabcaro]]. Parmi les traditions locales, présentées au musée du Fougau, on trouve le [[Balle au tambourin|tambourin]], sport local, et de nombreuses traditions autour des fêtes religieuses traditionnelles.

Des échanges avec l'étranger, Montpellier a tiré, on l'a vu, une partie de son patrimoine médical et de parfumerie. Le commerce méditerranéen de la ville, florissant jusqu'au milieu du XIVe s., a donné à la ville une familiarité avec les épices, qui a notamment alimenté une tradition de confiserie, florissante au XIXe s. (chocolaterie Matte, maison Auzier-Chabernac qui existe encore aujourd'hui, etc.).

En 2023, Montpellier a concouru en vue de l'obtention du titre de [[Capitale européenne de la culture]] pour l'année 2028<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Montpellier Métropole |titre=La candidature de Montpellier |url=https://www.montpellier2028.eu/capitale-europeenne-de-la-culture/ |site=Montpellier2028.eu |date=Mars 2023 |consulté le=Novembre 2023}}</ref>. Cette candidature réalisée aux côtés de la ville de [[Sète]], avec un total de 154 communes concernées, a permis à la ville de finir finaliste du concours. Le 13 décembre 2023, le [[Ministère de la Culture (France)|ministère de la Culture]] a annoncé l'octroi du titre à la ville de [[Bourges]]<ref>{{Article|langue=Fr|auteur1=Salah hamdaoui|titre=Montpellier ne sera pas Capitale européenne de la culture 2028, c'est Bourges qui a été choisie|périodique=Quotidien|date=13 décembre 2023|lire en ligne=https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/montpellier-ne-sera-pas-capitale-europeenne-de-la-culture-2028-c-est-bourges-qui-a-ete-choisie-8550029|accès url=libre}}</ref>.

=== Musées ===
[[Fichier:Musee Fabre.jpg|vignette|redresse|alt=Le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites devenu le Musée Fabre|[[Musée Fabre]] : le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites.]]
[[Fichier:Frédéric Bazille 001.jpg|vignette|redresse|alt=Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier|''Réunion de famille'' de [[Frédéric Bazille]], peint au mas de Méric, au nord-est du centre de Montpellier.]]
* [[musée Fabre]], fondé en [[1828]] sur une proposition du baron [[François-Xavier Fabre]] ([[1766]]-[[1837]]) et à l'initiative du [[Maire de Montpellier|maire]], le [[Ange Jean Michel Bonaventure marquis de Dax d'Axat|marquis de Dax d'Axat]] ([[1767]]-[[1847]]), premier président de la Société des beaux-arts. Il est maintenant l'un des plus importants musées régionaux français. Il possède une collection publique de près de 800 peintures et sculptures depuis sa réouverture, le {{date|4 février 2007}}. Lui est accolé et ouvert au public depuis {{date|février 2010}}, l'ancien hôtel particulier {{19e}} « Cabrières Sabatier d'Espeyran » qui abrite une très riche collection des arts décoratifs ;
{{Colonnes|taille=35|
* [[musée Atger]], avec plus de {{unité|1000|dessins}} des écoles française, italienne et flamande ;
* musée du Fougau (musée d'art et tradition populaire) ;
* [[musée languedocien]] ;
* [[Musée d'anatomie de Montpellier|musée d'anatomie]] ;
* [[Université Montpellier-I#Musée de la Pharmacie Albert Ciurana|musée de la pharmacie]] ;
* [[Musée des Moulages (Montpellier)|Musée des Moulages]] ;
* [[musée de l'Histoire de Montpellier]] (crypte Notre-Dame des Tables).
}}

==== Spécialités gastronomiques locales ====
[[Fichier:GRISETTES MONTPELLIER BONBONS REGLISSE MIEL.png|vignette|redresse|Grisettes de Montpellier]]
* la ''clapassade'' : spécialité de Montpellier à base de collier d'agneau, oignons, huile d'olive, miel de Narbonne, poivre blanc, soupe de farine, bâtons de réglisse, fleur de sel de Camargue, olives vertes ou violettes dénoyautées et bouillon de volaille.
* les [[grisettes de Montpellier]]<ref>[https://bonbonsgrisettes.fr/ Grisettes de Montpellier]</ref> sont des bonbons en forme de petits pois. Cette spécialité est faite à partir de deux produits du [[Languedoc]] : le miel, dont celui de la ville de [[Narbonne]] était réputé au {{s|XIII}}, et la [[réglisse]], qui était la spécialité de la ville de Montpellier dès le {{S-|XVIII}} ;
* ''les escalettes'' de Montpellier sont des sortes de biscuits ovales qui sont en fait une variante locale des gaufres. La tradition s'est maintenue dans la ville voisine de [[Cournonterral]], et depuis 2020, de jeunes artisans en commercialisent notamment en centre ville de Montpellier<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Des Escalettes de Montpellier d’après une recette originale ancestrale |url=https://www.midilibre.fr/2020/06/27/des-escalettes-de-montpellier-dapres-une-recette-originale-ancestrale,8951793.php |accès url=limité |site=[[Midi libre]] |date=27 juin 2020 |consulté le=16 avril 2023}}.</ref> ;
* le beurre de Montpellier est une préparation bien connue des cuisiniers qui accompagne à merveille les poissons<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le beurre de Montpellier |url=https://specialitherault.wixsite.com/specialitherault/le-beurre-de-montpellier- |site=Spécialit' Hérault |date=2015 |consulté le=16 avril 2023}}.</ref> ;
* le vin est incontestablement la grande spécialité locale, en particulier les vins épicés qui étaient très en vogue au Moyen Âge. Les vins languedociens ont toujours joui d'une haute réputation avant le {{s-|XX}}. Un couple de vignerons de [[Villeneuve-lès-Maguelone]] a redécouvert dans les archives une recette composée pour le [[Liste des monarques d'Angleterre|roi d'Angleterre]] {{souverain2|Henri III (roi d'Angleterre)}}, et l'a remise au goût du jour. Ce vin s'appelle [[Garhiofilatum]], nom qui désignait le clou de girofle (dont la présence est ici très subtile) ;
* du fait de son rôle central dans le commerce des épices au Moyen Âge et de la richesse de son terroir, Montpellier a toujours produit des confiseries de valeur. Les bonbons au miel et/ou à la réglisse en particulier sont une spécialité locale. De nombreux artisans en produisaient au {{s-|XIX}}, mais aujourd'hui une seule entreprise continue à en produire, la maison Auzier Chabernac, fondée en 1890. Néanmoins, la production ne se fait plus à Montpellier même, mais à [[Saint-Gély-du-Fesc]], à {{unité|10|km}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Confiserie et dragées : Auzier Chabernac à Saint-Gély-du-Fesc |url=https://www.petitfute.com/v19329-saint-gely-du-fesc-34980/c650-produits-gourmands-vins/c1107-pains-gateaux-chocolats-glaces/c669-confiserie-dragees/1547921-auzier-chabernac.html |site=petitfute.com |consulté le=2020-11-05}}.</ref> ;
* la distillerie ''La Grappe de Montpellier'', fondée en 1923, perpétue la tradition montpelliéraine de [[distillation]] issue du Moyen Âge<ref>{{Lien web |langue=français |titre=La grappe de Montpellier |url=https://lagrappedemontpellier.com/ |site=lagrappedemontpellier.com |consulté le=23/11/2023}}.</ref>. L'entreprise a cependant été rachetée et délocalisée dans la région.
* la [[fougasse]] est emblématique de tout le sud de la France, mais les Montpelliérains appréciaient particulièrement celle aux [[grattons]] ;
* la [[chichoumeille]] est un plat traditionnel du Languedoc, y compris Montpellier ;
* les [[Oreillette (cuisine)|oreillettes]] sont de même une spécialité languedocienne, donc pas propre ni étrangère à Montpellier. Il existe cependant une recette dite ''oreillettes de Montpellier''<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Recette : Les ''Oreillettes de Montpellier'' |url=https://www.cuisinealafrancaise.com/fr/recettes/desserts-et-boulangerie/crepes-gaufres-beignets/oreillettes-de-montpellier |site=cuisinealafrancaise.com |consulté le=2021-12-31}}.</ref> ;
* le ''clapas''<ref>[http://www.amandeous.fr/produit/chocolat-clapas/ Le Clapas, la spécialité de Montpellier].</ref> est une autre spécialité de la ville de Montpellier. Créé en {{date|décembre 2003}}, c'est un chocolat de caractère pur cacao, de fabrication artisanale. Il allie craquant et moelleux, avec une composition de crème de [[touron]], feuillantine et brisures de [[riz soufflé]], qui existe en trois couleurs : [[Chocolat noir|noir]], [[Chocolat au lait|lait]] et [[Chocolat blanc|blanc]], rappelant les Trois Grâces de la [[Place de la Comédie (Montpellier)|place de la Comédie]] ;
* l'écusson de Montpellier est un chocolat composé d'une ganache au [[Grand Marnier]] et à l'huile d'olive mélangé à une crème d'amande et saupoudré d'écorce d'orange hachées. Enrobé de chocolat blanc à la base, il existe également dans une version chocolat noir. Il a été inventé en 1985 par six chocolatiers de Montpellier. C'est l'ancien maire, [[Georges Frêche]], qui les y a incités pour commémorer la date-anniversaire de la ville.

==== Autres ====
Sous l'impulsion du célèbre médecin Arnaud de Villeneuve, qui crée le premier parfum moderne, l'eau de Montpellier devenue célèbre sous le nom d'[[Eau de Hongrie|eau de la reine de Hongrie]], Montpellier devient la première capitale du parfum moderne, avant d'être supplantée par Grasse à partir du {{s mini-|XVIII}}.

En lien direct avec l'activité médicale et la [[parfumerie]], Montpellier développe un type de [[faïence]]<ref>{{Lien web |titre=La faïence de Montpellier |url=http://herault34.canalblog.com/archives/2011/06/11/21372984.html |date=}}.</ref> qui connaît un grand succès aux {{s2-|XVII|XVIII}}.

Les [[Barons de Caravètes]] sont une [[confrérie]] montpelliéraine qui poursuit la tradition d'[[Intronisation|introniser]] « baron de Caravètes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

La [[Villa des cent regards]]<ref>[https://lavilladescentregards.fr La Villa des Cent Regards, un patrimoine insolite au cœur de Montpellier], site officiel</ref>, surnommé ”''château trois pièces cuisine''” par Télérama en 1981<ref>[https://lavilladescentregards.fr/revue-de-presse/ La Villa des Cent Regards : Revue de presse]</ref>, est une [[architecture naïve]] construite par son propriétaire, Victor Grazzi, un [[coffreur]] [[Cimentier (fabricant)|cimentier]] d'origine italienne, dans le quartier d'Aiguelongue.

=== Montpellier au cinéma et dans la littérature ===
''<small>(Liste non exhaustive des œuvres notables classée en ordre croissant d'années de parutions).</small>''
==== Au cinéma ====
* 1938 : ''[[Prisons de femmes (film, 1938)|Prisons de femmes]]'', de [[Roger Richebé]] (1897-1989), avec [[Viviane Romance]] et [[Renée Saint-Cyr]] ;
* 1973 : ''[[Deux Hommes dans la ville|Deux hommes dans la ville]]'', de [[José Giovanni]] (1923-2004), avec [[Jean Gabin]] et [[Alain Delon]] ;
* 1973 : ''[[L'Emmerdeur (film, 1973)|L'emmerdeur]]''<ref group="Note" name="Palais de justice">Tournage au [[palais de justice de Montpellier]].</ref>, d'[[Édouard Molinaro]] (1928-2013), avec [[Jacques Brel]] et [[Lino Ventura]] ;
* 1977 : ''[[L'Homme qui aimait les femmes]]'', de [[François Truffaut]] (1932-1984), avec [[Charles Denner]] et [[Brigitte Fossey]] ;
* 1992 : ''[[Le Retour de Casanova]]''<ref>Tournage au {{lien web|langue=fr-FR|titre=Château de la Mogère|url=https://www.chateaux-france.fr/lamogere|site=chateaux-france.fr|consulté le=16 avril 2023}}.</ref>, d'[[Édouard Niermans]] (1943-), avec Alain Delon et [[Fabrice Luchini]] ;
* 1997 : ''[[Didier (film)|Didier]]'', d'[[Alain Chabat]] (1958-), avec [[Jean-Pierre Bacri]] ;
* 2000 : ''[[Scènes de crimes]]'', de [[Frédéric Schoendoerffer]] (1962-), avec [[Charles Berling]] et [[André Dussollier]] ;
* 2011 : ''[[L'Avocat (film, 2011)|L'avocat]]''<ref group="Note" name="Palais de justice" />, de [[Cédric Anger]] (1975-), avec [[Benoît Magimel]] et [[Gilbert Melki]] ;
* 2011 : ''[[Omar m'a tuer (film)|Omar m'a tuer]]''<ref group="Note" name="Palais de justice" />, de [[Roschdy Zem]] (1965-), avec [[Sami Bouajila]] et [[Maurice Bénichou]] ;
* 2011 : ''[[Battle of the Year (film)|Battle of the Year]]'', de {{Lien|langue=en|trad=Benson Lee|fr=Benson Lee|texte=Benson Lee}} (1969-), avec [[Josh Holloway]] et [[Chris Brown]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Sortie du film ''Battle of the Year'' tourné à Montpellier|url=https://www.paperblog.fr/6865393/sortie-du-film-battle-of-the-year-tourne-a-montpellier/|date=2013|site=paperblog.fr|consulté le=15 avril 2023}}.</ref> ;
* 2013 : ''[[Vie sauvage (film)|Vie sauvage]]'', de [[Cédric Kahn]] (1966-), avec [[Mathieu Kassovitz]], [[Céline Sallette]] et David Gastou<ref group="Note" name="Quartier de la gare">Tournage dans le quartier de la gare.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=fr-FR|titre=Actualités BAT Montpellier, ''Vie sauvage''|url=https://www.montpellier.fr/4081-les-films-tournes-a-montpellier-en-2013.htm|site=montpellier.fr|date=2013}}.</ref> ;
* 2019 : ''[[Persona non grata (film, 2019)|Persona non grata]]'', de Roschdy Zem (1965-), avec [[Nicolas Duvauchelle]] et [[Raphaël Personnaz]].

==== Dans la littérature ====
# Jacme {{Ier}} (Dit ''[[Jacques Ier (roi d'Aragon)|Jacques d'Aragon]]'' ou ''Jaume {{Ier}}'' ou encore ''Jaime {{1er}}''), [[Liste des souverains d'Aragon|roi d'Aragon]], de Mallorca et Valencia, et seigneur de Montpellier, ''{{Langue|oc|texte=El libre dels feits}}'', fin du {{s-|XIII}}, multiples éditions en catalan ancien et moderne; traduction en français par Agnès et Robert Vinas ; ''Le livre des faits de Jaume le conquérant'', Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, 2007 (édition illustrée); même traducteurs, ''Le livre des faits'', Le livre de poche, collection Lettres gothiques, Librairie Générale Française, 2019,{{ISBN|978-2-253-18347-1}}.<br />Autobiographie en vieux catalan-occitan commençant par sa naissance à Montpellier le {{date|2 février 1208}}. Le plus ancien manuscrit conservé en est sa traduction en latin de Père Marsili de 1313 sous le titre ''{{Langue|la|texte=Liber gestorum}}'' dont il existe trois exemplaires du {{s-|XIII}}. Le plus ancien manuscrit original conservé, en vieil catalan-occitan, date de 1343, connu sous le nom de ''Manuscrit de Poblet'' se trouve dans la bibliothèque de l'[[université de Barcelone]] sous la côte de Ms.1.
# [[Donatien Alphonse François de Sade|Donatien de Sade]], marquis, ''Justine ou les malheurs de la vertu'', pour la première édition le nom de l'auteur ne figure pas sur la page de titre et le nom de l'éditeur (Girouard à Paris) est remplacé par la mention : ''En Hollande, chez les Libraires associés'', 1791; multiples éditions dont : [[Bibliothèque de la Pléiade]], ''Œuvres'', tome 2, 1995<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Cité des belles dames. Un hommage à toutes les femmes de Montpellier, toutes femmes du Monde|url=https://www.montpellier.fr/evenement/19113/3624-montpellier-cite-des-belles-dames.-un-hommage-a-toutes-les-femmes-de-montpellier-toutes-femmes-du-monde.htm|site=montpellier.fr|consulté le=2022-01-19}}.</ref>. Le personnage de Justine serait inspiré d'une femme de chambre du Logis du Chapeau Rouge à Montpellier, où Sade séjourna, et dont le bâtiment existe toujours à l'angle de la [[rue du Pila-Saint-Gély]] et de la rue du Chapeau rouge.
# [[Léo Malet]], ''Nestor Burma revient au bercail'', 1967.
# [[Michel Henry]], ''L'amour les yeux fermés'', 1976, Gallimard, 1976 ; [[prix Renaudot]] [[1976 en littérature|1976]]. Roman inspiré des grèves étudiantes dans la faculté des Lettres Paul Valéry au début des années 1970, où l'on peut y reconnaître sous pseudonymes plusieurs activistes, ainsi que le bâtiment du rectorat rue de l'Université.
# Michel Guillaume, ''Une vie de piches, des exclus en Languedoc-Roussillon'', publié sous le pseudonyme de René Guichel, éditions du Chiendent, 1978{{ISBN|2-8599-9003-8}}.<br />Récit autobiographique d'un jeune ''déconneur'' et bon vivant dans les milieux populaires de la ville. Une première édition fut publié sous le nom de l'auteur, qui eut de graves problèmes avec certaines personnes citées dans son récit et mécontentes de leurs portraits; la deuxième édition fut donc publié avec un pseudonyme.
# [[Robert Merle]], ''[[En nos vertes années]]'', Éditions du Club France Loisirs, Paris, 1979.
# [[Patrick Süskind]], ''[[Le Parfum|Le Parfum, Histoire d'un meurtrier]]'', 1986.
# [[Christine Angot]], ''Quitter la ville'', Stock, 2000.

== Politique et administration ==
=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans l'Hérault}}

==== Récapitulatif de résultats électoraux récents ====
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
! rowspan="2" scope="col" |Scrutin
! colspan="12" scope="col" |{{1er}} tour
! colspan="12" scope="col" |{{2d}} tour
|-
! colspan="2" scope="col" |{{1er}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{2e}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{3e}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{4e}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{1er}}
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! colspan="2" scope="col" |{{2e}}
! scope="col" |%
! colspan="2" scope="col" |{{3e}}
! scope="col" |%
! colspan="2" |{{4e}}
!%
|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2014 à Montpellier|Municipales 2014]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
|{{unité|25,27|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} |
|DVG
|{{unité|22,94|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
|{{unité|22,72|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
|{{unité|13,81|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} |
|DVG
|{{unité|37,54|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
|{{unité|27,39|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UMP}} |
|UMP
|{{unité|25,87|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
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|-
! scope="row" |[[Élections européennes de 2014 en France|Européennes 2014]]<ref>{{Lien web |titre=Résultats des élections européennes 2014 - HERAULT (34) - Montpellier |url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Europeennes/elecresult__ER2014/(path)/ER2014//04/091/034/034172.html |site=interieur.gouv.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FN}} |
|FN
|18,00
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|EELV
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|PS
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|UMP
|15,79
| colspan="12" |''Tour unique''
|-
! scope="row" |[[Élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées|Régionales 2015]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Lille |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/montpellier-34172/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} |
|DVG
|24,10
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|FN
|21,32
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|UCD}} |
|UCD
|14,13
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|UMP
|18,75
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2017|Présidentielles 2017]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Lille |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/montpellier-34172/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LFI}} |
|LFI
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|EM
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|LR
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|FN
|13,32
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|EM
|77,67
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|FN
|22,33
| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
! scope="row" |[[Élections européennes de 2019 en France|Européennes 2019]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Européennes 2019 - Montpellier |url=hhttps://www.lemonde.fr/resultats-elections/montpellier-34172/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EM}} |
|LREM
|22,77
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|EELV
|19,53
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|RN
|15,33
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LFI}} |
|LFI
|9,88
| colspan="12" |''Tour unique''
|-
! scope="row" |[[Élections municipales de 2020 à Montpellier|Municipales 2020]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} |
|DVG
|{{unité|19,11|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|SE}} |
|SE
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|SE
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|PS
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|DVG
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|SE}} |
|SE
|{{unité|18,12|}}
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
! scope="row" |[[Élections régionales de 2021 en Occitanie|Régionales 2021]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Montpellier |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/montpellier-34172/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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|RN
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|EELV
|{{unité|13,20|}}
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|LFI
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|{{unité|18,19|}}
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|LR}} |
|LR
|{{unité|13,04|}}
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
! scope="row" |[[Élection présidentielle française de 2022|Présidentielle 2022]]<ref>{{Lien web |titre=Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Montpellier |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections/montpellier-34172/ |site=lemonde.fr}}.</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FI}} |
|LFI
|40,73
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|LREM
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|RN
|12,43
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|REC}} |
|REC
|6,67
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|EM}} |
|LREM
|72,17
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|27,83
| colspan="3" |''Pas de {{3e}}''
| colspan="3" |''Pas de {{4e}}''
|-
![[Élections européennes de 2024 en France|Européennes 2024]]<ref>{{Lien web |auteur=Ministère de l'Intérieur |titre=Résultats des élections européennes de 2024 à Montpellier |url=https://www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr/resultats/europeennes2024/ensemble_geographique/76/34/34172/index.php |site=Ministère de l'Intérieur |date=10 juin 2024 |consulté le=31 juillet 2024}}</ref>
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|FI}} |
|LFI
|24,18
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} |
|PS
|19,88
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RN}} |
|RN
|16,68
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
|RE
|11,09
| colspan="12" |''Tour unique''
|-
|}

==== Présidentielles ====

{{Boîte déroulante/début|titre=Résultats des dernières élections présidentielles}}
<small>''Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :''</small>
{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2007<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007/%28path%29/presidentielle_2007/091/034/34172.html Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Montpellier] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er|tour}} !!colspan=2|{{2e|tour}}
|-
!Montpellier !! National
!Montpellier !! National
|-
|align=left|[[Nicolas Sarkozy]]||27,65 %||31,18 %||44,78 %||53,06 %
|-
|align=left|[[Ségolène Royal]]||34,58 %||25,87 %||55,22 %||46,94 %
|-
|align=left|[[François Bayrou]]||17,47 %||18,57 %|| ||
|-
|align=left|[[Jean-Marie Le Pen]]||8,77 %||10,44 %|| ||
|-
|align=left|Votants||83,26 %||83,77 %||82,81 %||83,97 %
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2012<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__PR2012/%28path%29/PR2012/091/034/034172.html Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Montpellier] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er|tour}} !!colspan=2|{{2e|tour}}
|-
!Montpellier !! National
!Montpellier !! National
|-
|align=left|[[François Hollande]]||34,98 %||28,63 %||62,38 %||51,64 %
|-
|align=left|[[Nicolas Sarkozy]]||21,58 %||27,18 %||37,62 %||48,36 %
|-
|align=left|[[Jean-Luc Mélenchon]]||15,69 %||11,10 %|| ||
|-
|align=left|[[Marine Le Pen]]||13,66 %||17,90 %|| ||
|-
|align=left|[[François Bayrou]]||7,37 %||9,13 %|| ||
|-
|align=left|Votants||77,56 %||79,48 %||78,34 %||80,35 %
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2017<ref>[https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017/(path)/presidentielle-2017/076/034/034172.html Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Montpellier] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er|tour}} !!colspan=2|{{2e|tour}}
|-
!Montpellier !! National
!Montpellier !! National
|-
|align=left|[[Emmanuel Macron]]||24,69 %||24,01 %||77,67 %||66,10 %
|-
|align=left|[[Marine Le Pen]]||13,32 %||21,30 %||22,33 %||33,90 %
|-
|align=left|[[Jean-Luc Mélenchon]]||31,46 %||19,58 %|| ||
|-
|align=left|[[François Fillon]]||15,79 %||20,01 %|| ||
|-
|align=left|[[Benoît Hamon]]||8,90 %||6,36 %|| ||
|-
|align=left|Votants||74,96 %||77,77 %||69,47 %||74,56 %
|}

{| class="wikitable" style="text-align:center"
|+ Élection présidentielle de 2022<ref>[https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2022/076/034/034172.html Résultat de l'élection présidentielle de 2022 à Montpellier] sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>
!rowspan=2|Candidat !!colspan=2|{{1er|tour}} !!colspan=2|{{2e|tour}}
|-
!Montpellier !! National
!Montpellier !! National
|-
|align=left|[[Emmanuel Macron]]||22,45 %||27,85 %||72,17 %||58,55 %
|-
|align=left|[[Marine Le Pen]]||12,43 %||23,15 %||27,83 %||41,45 %
|-
|align=left|[[Jean-Luc Mélenchon]]||40,73 %||21,95 %|| ||
|-
|align=left|[[Éric Zemmour]]||6,67 %||7,07 %|| ||
|-
|align=left|Votants||72,45 %||73,69 %||65,50 %||71,99 %
|}
{{Boîte déroulante/fin}}

==== Européennes ====
À l’[[Élections européennes de 2014|élection européenne de 2014]], [[Louis Aliot]] ([[Front national (parti français)|FN]]) est arrivé en tête avec 18 %, suivi par [[José Bové]] ([[Europe Écologie Les Verts|EELV]]) avec 17,67 %, [[Virginie Rozière]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) avec 17,38 %. Le taux de participation a été de 40,66 %<ref>{{Lien web |titre=Scrutin du 25 mai 2014 |url=https://www.lemonde.fr/resultats-elections-europeennes/montpellier,34080/ |éditeur=Le Monde}}.</ref>.

=== Administration municipale ===
<center>
{{Boîte déroulante/début|titre=Ancien conseil municipal}}
{| class="wikitable toccolours"
|+'''Conseil municipal de Montpellier (2014-2020)'''
! width="15" colspan="2" | Groupe!! width="150" |Président !! width="200" |Effectif !! width="150" | Statut
|- align="center" ----
| bgcolor="#ffeb00" | || [[Divers gauche|DVG]] puis [[La République en Marche|LREM]] ||[[Philippe Saurel]]|| 45 || Majorité
|- align="center" ----
| bgcolor="#ff8080" |  || [[Parti socialiste (France)|PS]], [[Europe Écologie Les Verts|EELV]] et [[Parti communiste français|PCF]] || Jean-Pierre Moure || 9 || Opposition
|- align="center" ----
| bgcolor="#3c77bf" |  || [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] puis [[Les Républicains|LR]]|| [[Jacques Domergue]] || 8 || Opposition
|- align="center" ----
| bgcolor="#0d378a" |  || [[Rassemblement national|FN puis RN]] || [[France Jamet]] || 3 || Opposition
|}
{{Boîte déroulante/fin}}
</center>
==== Conseil municipal de Montpellier (2020-2026) ====
{| align="center" rules="all" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin-top: 1em; border: 1px solid #999; border-right: 2px solid #999; border-bottom: 2px solid #999"
|-
| colspan="6" align="center" |[[Fichier:France MTP detail Parliament 2020.svg|centré|sans_cadre|298x298px]]
|-
| colspan="6" align="center" | '''Maire de Montpellier'''
|-
| colspan="6" align="center" bgcolor="lightpink" | [[Michaël Delafosse]] ([[Parti socialiste (France)|PS]])
|-
! Parti!! colspan="2" |Sigle!! Élus!! Groupe!! Président
|-
| colspan="6" align="center" bgcolor="lightpink" | '''Majorité''' (44 sièges)
|-
| [[Divers gauche]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} | || align="center" | DVG || align="center" | '''15''' || rowspan="4" align="center" |''Socialiste, écologiste et républicain'' || rowspan="4" align="center" |Julie Frêche<br><small>([[Parti socialiste (France)|PS]])</small>
|-
| [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|PS}} | || align="center" | PS || align="center" | '''14'''
|-
| [[Parti radical de gauche]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|PRG}} | || align="center" | PRG || align="center" | '''1'''
|-
| [[Place publique (parti politique)|Place publique]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|PP}} | || align="center" | PP || align="center" | '''1'''
|-
| [[Europe Écologie Les Verts]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} | || align="center" | EÉLV || align="center" | '''3''' || rowspan="4" align="center" |''Choisir l'écologie à Montpellier'' || rowspan="4" align="center" |Manu Reynaud<br><small>([[Europe Écologie Les Verts|EÉLV]])</small>
|-
| [[Écologie politique en France|Divers écologistes]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|ECO}} | || align="center" | ÉCO || align="center" | '''3'''
|-
| [[Parti animaliste]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|PA}} | || align="center" | PA || align="center" | '''1'''
|-
| [[Génération écologie]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|ECO}} | || align="center" | GÉ || align="center" | '''1'''
|-
| [[Parti communiste français]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|PCF}} | || align="center" | PCF || align="center" | '''5''' || rowspan="1" align="center" |''Communiste et républicain'' || rowspan="1" align="center" |Hervé Martin<br><small>([[Parti communiste français|PCF]])</small>
|-
| colspan="6" align="center" bgcolor="lightgrey" | '''Opposition''' (21 sièges)
|-
| [[Divers gauche]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} | || align="center" | DVG || align="center" | '''6''' || rowspan="4" align="center" |''Montpellier citoyens'' || rowspan="4" align="center" |Abdi El Kandoussi<br><small>([[Divers gauche|DVG]])</small>
|-
| [[Territoires de progrès]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|TDP}} | || align="center" | TdP || align="center" | '''3'''
|-
| [[La République en marche]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|LREM}} | || align="center" | LREM || align="center" | '''1'''
|-
| [[Écologie politique en France|Divers écologiste]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|ECO}} | || align="center" | ÉCO || align="center" | '''1'''
|-
|[[Les Écologistes|Europe Écologie Les Verts]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|EELV}} | || align="center" | EÉLV || align="center" | '''4''' || align="center" |''Les Écologistes'' || align="center" |Coralie Mantion<br><small>([[Europe Écologie Les Verts|EÉLV]])</small>
|-
| [[Divers]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|DIV}} | || align="center" | DIV || align="center" | '''1''' || rowspan="3" |                         ''Le coeur et l'action'' || rowspan="3" |Serge Guiseppin<br>             <small>([[Divers droite|DVD]])</small>
|-
| [[Divers droite]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVD}} | || align="center" | DVD || align="center" | '''1'''
|-
| [[Union des démocrates et des écologistes]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|ECO}} | || align="center" | UDE || align="center" | '''1'''
|-
| [[Divers gauche]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVG}} | || align="center" | DVG || align="center" | '''1''' || rowspan="3" align="center" |''Montpellier Union populaire écologique et sociale'' || rowspan="3" align="center" |Alenka Doulain
<small>(LFI)</small>
|-
| [[La France insoumise]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|LFI}} | || align="center" | LFI || align="center" | '''1'''
|-
| [[Écologie politique en France|Divers écologiste]] || {{Infobox Parti politique français/couleurs|ECO}} | || align="center" | ÉCO || align="center" | '''1'''
|}

=== Liste des maires ===
{{article détaillé|liste des maires de Montpellier}}
Depuis la [[Libération de la France|Libération]], huit [[Maire (France)|maire]]s se sont succédé à Montpellier. Le tableau ci-dessous en présente la liste.

{{ÉluDébut|Titre=Liste des [[Maire (France)|maires]] de Montpellier depuis la [[Libération de la France|Libération]]}}
{{Élu|Début=[[août]] [[1944]]|Fin=[[1945]]|Identité=Émile Martin|Parti=|Qualité=}}
{{Élu|Début=[[mai (mois)|mai]] [[1945]]|Fin=[[1953]]|Identité=[[Paul Boulet (homme politique, 1894-1982)|Paul Boulet]]|Parti=[[Mouvement républicain populaire|MRP]]<br>puis [[Divers gauche|DVG]]|Qualité=Professeur d'université}}
{{Élu|Début=[[mai (mois)|mai]] [[1953]]|Fin=[[1959]]|Identité=[[Jean Zuccarelli (maire de Montpellier)|Jean Zuccarelli]]|Parti=[[Parti radical (France)|RAD]]|Qualité=Avocat}}
{{Élu|Début=[[mars (mois)|mars]] [[1959]]|Fin=[[1977]]|Identité=[[François Delmas]]|Parti=[[Centre national des indépendants et paysans|CNI]] puis [[Fédération nationale des républicains indépendants|RI]]|Qualité=Avocat}}
{{Élu|Début=[[mars (mois)|mars]] [[1977]]|Fin=[[2004]]|Identité=[[Georges Frêche]]|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=Professeur d'université}}
{{Élu|Début={{date|avril 2004}}|Fin=[[2014]]|Identité=[[Hélène Mandroux]]|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=Médecin}}
{{Élu|Début=[[mars (mois)|mars]] [[2014]]|Fin=[[2020]]|Identité=[[Philippe Saurel]]|Parti=[[Divers gauche|DVG]] puis [[La République en marche !|LREM]]<ref>« [https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier-metropole/montpellier/montpellier-republique-marche-forcee-vice-presidents-metropole-1287311.html ''Adhérer à En Marche ! ou démissionner''] », publié le {{date|27 juin 2017}} par Cathy Dogon sur le site [[France 3 Occitanie]] (consulté le {{date|5 juillet 2017}}).</ref>|Qualité=Chirurgien-dentiste}}
{{Élu actuel|Début=[[juillet (mois)|juillet]] [[2020]]|Fin= |Identité=[[Michaël Delafosse]]<ref name="herault200629">[https://herault.fr/actualite/125499/2-resultats-des-elections-municipales-et-communautaires-dans-l-herault.htm Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault], publié le {{date|29 juin 2020}} sur le site du [[Conseil départemental de l'Hérault]] (consulté le {{date|31 août 2020}}).</ref>|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] ([[Union de la gauche|UG]])<ref name="herault200629"/>|Qualité=[[Enseignant|Professeur]]}}
{{ÉluFin}}

=== Situation administrative ===

==== Cantons ====
Jusqu'en [[2015]], Montpellier était divisée en 10 [[cantons de l'Hérault|cantons]]. À la suite du [[Redécoupage cantonal de 2014 en France|redécoupage des cantons]] du département appliqué par décret en 2014, applicable depuis les [[Élections départementales françaises de 2015|élections départementales de 2015]], Montpellier ne compte plus que six cantons :
{| class="wikitable centre"
|+Cantons de Montpellier depuis 2021
! scope="col" | Canton
! scope="col" | Population 2019
! scope="col" | Conseillers départementaux
! scope="col" | Étiquette
|-
| rowspan="2" | [[Canton de Montpellier-1|Montpellier-1]] || rowspan="2" align="right" | {{unité|53973|{{hab.}}}}
| Manar Bouida || align="center" | PS
|-
| Rachid el-Moudden || align="center" | EELV
|-
| rowspan="2" | [[Canton de Montpellier-2|Montpellier-2]] || rowspan="2" align="right" | {{unité|33556|{{hab.}}}}
| Jean-Louis Gély || align="center" | PS
|-
| Gabrielle Henry || align="center" | PS
|-
| rowspan="2" | [[Canton de Montpellier-3|Montpellier-3]] || rowspan="2" align="right" | {{unité|53213|{{hab.}}}}
| Serge Guidez || align="center" | PS
|-
| Karine Wisniewski || align="center" | PS
|-
| rowspan="2" | [[Canton de Montpellier-4|Montpellier-4]] || rowspan="2" align="right" | {{unité|64077|{{hab.}}}}
| Jean Almarcha || align="center" | PS
|-
| Corrine Gournay-Garcia || align="center" | PCF
|-
| rowspan="2" | [[Canton de Montpellier-5|Montpellier-5]] || rowspan="2" align="right" | {{unité|52716|{{hab.}}}}
| Zita Chelvi-Sandin   || align="center" | PS
|-
| Sébastien Christol || align="center" | EELV
|-
| rowspan="2" | [[Canton de Montpellier - Castelnau-le-Lez|Montpellier - Castelnau-le-Lez]] || rowspan="2" align="right" | {{unité|63927|{{hab.}}}}
| Renaud Calvat || align="center" |PS
|-
| Jacqueline Markovic || align="center" |EELV
|}

{{Palette|Cantons de Montpellier}}

==== Circonscriptions ====
{{Article connexe|Élections législatives de 2024 dans l'Hérault}}
Depuis le [[Redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010|redécoupage des circonscriptions législatives de 2010]], Montpellier est divisée en cinq circonscriptions législatives qui incluent également (hormis la {{2e}}) des communes voisines. De 2012 à 2017, quatre députés sont membres du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et un député est membre d'[[Europe Écologie Les Verts|EELV]]. Les [[Élections législatives de 2017 dans l'Hérault|élections législatives de 2017]] sont toutefois l'occasion d'un renouvellement presque complet des députés montpelliérains, avec la victoire de [[La République en marche]] (LREM) dans quatre circonscriptions et de [[La France insoumise]] (LFI) dans une. Les [[Élections législatives de 2022 dans l'Hérault|élections de 2022]] voient LFI prendre une circonscription à LREM, tandis que [[Élections législatives de 2024 dans l'Hérault|celles de 2024]] éliminent tous les députés LREM au profit, majoritairement, de la coalition du [[Nouveau front populaire]] (NFP):

* {{circonscription fr|1|Hérault}} (dont Montpellier-4 et 5) : [[Jean-Louis Roumégas]] ([[Europe Écologie Les Verts|EELV]]) <small>([[Nouveau front populaire|NFP]])</small> ;
* {{circonscription fr|2|Hérault}} (dont Montpellier-1, 2, 3, 4, 5 et Montpellier-Castelnau-le-Lez) : [[Nathalie Oziol]] ([[La France insoumise|LFI]]) <small>([[Nouveau front populaire|NFP]])</small> ;
* {{circonscription fr|3|Hérault}} (dont Montpellier-Castelnau-le-Lez) : [[Fanny Dombre-Coste]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) <small>([[Nouveau front populaire|NFP]])</small> ;
* {{circonscription fr|8|Hérault}} (dont Montpellier-1, 2 et 5) : [[Sylvain Carrière]] ([[La France insoumise|LFI]]) <small>([[Nouveau front populaire|NFP]])</small> ;
* {{circonscription fr|9|Hérault}} (dont Montpellier-3) : [[Charles Alloncle]] ([[Union des droites pour la République|UDR]]).

==== Métropole ====
Montpellier est la ville centre de la [[Montpellier Méditerranée Métropole|métropole de Montpellier]], qui compte {{unité|31|communes}} et {{unité|409113|habitants}} en 2008. En [[2010]], la commune de Montpellier a été récompensée par le [[Label de qualité|label]] « Ville Internet @@@@ »<ref>[http://www.villes-internet.net/UPLOAD/mediaRubrique/file/206_Doc_Palmares.pdf Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association.] Consulté le {{date|17 12 2009}}.</ref>.

En 2014, la [[Montpellier Méditerranée Métropole]] a reçu le label [[French Tech]] dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation.

Le recensement de 2012 évalue à {{unité|406891|habitants}} la population de l'unité urbaine (c'est-à-dire la métropole au sens géographique et statistique), soit le {{15e|rang}} français, à {{unité|434101|habitants}} la population de [[Montpellier Méditerranée Métropole]], et à {{unité|569956|habitants}} la population de l'aire urbaine<ref>[http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=5&plusieursReponses=true&zoneSearchField=MONTPELLIER&codeZone=015-AU2010&idTheme=3&rechercher=Rechercher Insee - Résultats du recensement de la population de 2009 - Aire urbaine de Montpellier délimitation 2010].</ref>(soit le {{14e|rang}} français).

=== Instances judiciaires et administratives ===
Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville :
* la cité judiciaire regroupe le [[Tribunal d'instance (France)|tribunal d'instance]], le [[Tribunal de grande instance (France)|tribunal de grande instance]], le [[Tribunal correctionnel (France)|tribunal correctionnel]] et le [[Tribunal de police (France)|tribunal de police]], le bâtiment est situé place Pierre-Flotte (en contrebas sud du Peyrou) <small>([http://www.openstreetmap.org/way/279943836 osm])</small> ;
* le [[Tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] est situé rue Pitot (en contrebas nord du Peyrou) <small>([http://www.openstreetmap.org/node/3632988650 osm])</small> ;
* le [[Conseil de prud'hommes (France)|conseil de prud'hommes]] et le [[Tribunal de commerce (France)|tribunal de Commerce]] sont situés rue de Tarragone ;
* la [[Cour d'appel (France)|cour d'appel]] et la [[Cour d'assises (France)|cour d'assises]] sont logées dans l'[[Palais de justice de Montpellier|ancien palais de justice]] (rue Foch) <small>([http://www.openstreetmap.org/relation/23498 osm])</small>.

<gallery widths="120" mode="packed-hover">
Fichier:Montpellier cité judiciaire.JPG|La cité judiciaire, nouveau palais de justice.
Fichier:Ancien Tribunal de Montpellier.jpg|L'[[Palais de justice de Montpellier|ancien palais de justice]], actuel siège de la Cour d'assise, de la cour d'appel et du tribunal de commerce.
Fichier:Montpellier Tribunal Administratif.JPG|Le tribunal administratif.
Fichier:Hotel Belleval 1.jpg|L'[[hôtel de Belleval]], place de la Canourgue, ancienne mairie
</gallery>

=== Politique environnementale ===
La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de {{nobr|25 ans}}, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de {{nombre|45|millions}} d'euros<ref name="energie" />. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers. Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnels.

Les sites nucléaires français les plus proches sont ceux de [[Site nucléaire de Marcoule|Marcoule]] ({{unité|89|km}}) et du [[Site nucléaire du Tricastin|Tricastin]] ({{unité|105|km}}).

La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ {{nombre|150|millions}} d'euros<ref>{{Lien web |auteur=Société d'Équipement de la Région Montpelliéraine (SERM) |titre=Maéra, station d'épuration |url=http://www.serm-montpellier.fr/fr/contenu/realisation_equ_station.htm |site=serm-montpellier.fr |consulté le=27 octobre 2012|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009<ref>{{Lien web |auteur=Nadja NASDALA |titre=La station d’épuration MAERA de Montpellier a réussi une première mondiale |url=http://www.actualites-news-environnement.com/20955-station-epuration-maera-montpellier.html |site=actualites-news-environnement.com |jour=30 |mois=juin |année=2009 |consulté le=27 octobre 2012}}.</ref>.

La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets<ref>{{Lien web |auteur=Ville de Montpellier |titre=Propreté et déchets à Montpellier |url=http://www.montpellier.fr/390-proprete-et-dechets-a-montpellier.htm |site=Ville de Montpellier |éditeur=Ville de Montpellier |jour=après |mois=février |année=2009 |consulté le=23 juillet 2012}}.</ref>.

=== Jumelages et coopérations décentralisées ===
[[Fichier:Panneau indicateur villes jumelles avec montpellier.jpg|vignette|200px|Ancien panneau près de l'Office de tourisme de Montpellier, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle.]]
<small>''(Classement effectué par années croissantes d'affiliation)''</small>

Liste des projets de coopérations décentralisées et autres actions extérieures<ref>[https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/rechercheAtlasFrance.html Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures : Montpellier], publié sur le site de la [https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/login.html Commission nationale de la coopération décentralisée] (consulté le {{date|4 août 2020}}).</ref>:

==== Jumelages ====
{{jumelages}}

==== Coopérations décentralisées ====
* {{jumelage|Tibériade|Israël
| année = 1983
}}<ref name="www.cncd.fr" /> ;
* {{jumelage|Fès|Maroc
| année = 2003
}}<ref name="www.cncd.fr" />{{,}}<ref group="Note">Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de {{nombre|1000|ans}} d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.</ref>;
* {{jumelage|Kalouga|Russie
| année = 2017
}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Ville d'Obninsk - Oblast (Province) de Kalouga - Ville de Montpellier |url=https://www.montpellier.fr/4356-ville-d-obninsk-oblast-province-de-kalouga.htm |site=montpellier.fr |consulté le=2022-11-22}}.</ref>

==== Autres actions ====
* {{jumelage|Ghazni (ville)|Afghanistan
| ville = Ghazni
| année = 2002
}}

Par ailleurs, existe un accord d'amitié et de coopération avec la ville de [[Sherbrooke]], au [[Québec]] ([[Canada]]). Les deux villes coopèrent essentiellement sur des thèmes médicaux et universitaires.

=== Les Montpellier du monde ===
De nombreuses villes, ou quartiers de villes dans le monde, voire des lieux dits portent le nom de Montpellier. Cette tendance semble avoir commencé au XVIIIe s. et fait bien référence à la Montpellier du sud de la France<ref>https://www.allthemontpeliers.org/</ref>.

Généralement, ce nom a été donné par des gens qui n'étaient pas originaires de la ville, mais connaissaient sa réputation de ville belle, élégante et agréable à vivre. Nommer le nouveau lieu "Montpellier" ou "Montpelier" dénotait donc une volonté de faire du lieu un lieu de prestige, beau, élégant et agréable à vivre.

Par exemple, [[Montpelier]], la capitale du Vermont, doit bien son nom à la ville de Montpellier. Ce nom a été donné en hommage à la France et parce que Montpellier était perçu comme un nom particulièrement attractif par ses fondateurs. De même, le beau quartier de Bristol porte ce nom car ses fondateurs l'ont voulu comme "le" beau quartier de la ville.

== Équipements et services publics ==
=== Enseignement ===
Montpellier est située dans l'[[académie de Montpellier (éducation)|académie de Montpellier]].
=== Enseignement primaire ===
[[Fichier:Groupe Scolaire ChengDu.jpg|140px|vignette|Le groupe scolaire ChengDu.]]
[[File:Ecole-Savary.JPG|vignette|École élémentaire Alain-Savary.]]
La ville de Montpellier accueille près de {{unité|20000|élèves}} dans {{unité|798|classes}} :
* {{unité|61|écoles}} maternelles publiques ;
* {{unité|62|écoles}} élémentaires publiques ;
* {{unité|14|écoles}} maternelles et élémentaires privées sous contrat ;
* {{unité|3|écoles}} primaires « Calandretas » (maternelles et élémentaires), écoles associatives bilingues français-occitan sous contrat<ref>{{Lien web |auteur=Ville de Montpellier |titre=Réussite éducative / Écoles |url=http://www.montpellier.fr/24-l-enseignement-et-la-recherche-a-montpellier-toutes-les-ecoles-de-montpellier.htm |site=montpellier.fr |éditeur=Ville de Montpellier |consulté le=23 juillet 2012}}.</ref>.

==== Enseignement secondaire ====
===== Collèges =====
La ville de Montpellier compte {{unité|25|collèges}} dont :
*{{unité|15|collèges}} publics ;
* {{unité|10|collèges}} privés sous contrat.
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em;"
| valign="top" style="font-size: 90%" |
'''Collèges publics :'''
* collège Arthur-Rimbaud ;
* collège Camille-Claudel ;
* collège Clémence-Royer ;
* collège Croix-d'Argent ;
* collège François-Rabelais ;
* collège Les Aiguerelles ;
* collège Fontcarrade ;
* collège Georges-Clemenceau ;
* collège Gérard-Philippe ;
| valign="top" style="font-size: 90%" |
* collège Jeu de Mail ;
* collège Joffre ;
* collège Simone-Veil ;
* collège Les Escholiers de la Mosson ;
* collège Les Garrigues ;
* collège Marcel-Pagnol.
| valign="top" style="font-size: 90%" |
'''Collèges privés :'''
* collège de l'Assomption ;
* collège de la Sainte-Famille ;
* collège de La Salle ;
* collège La Providence ;
* collège Nazareth ;
* collège Saint-François-d'Assise ;
* collège Saint-François-Régis ;
* collège Saint-Roch ;
* collège Sainte-Marie.
|}

* collège Leon-Còrdas, collège associatif [[École Calandreta|Calandreta]] bilingue français-occitan, sous contrat.

===== Lycées =====
[[Fichier:Citadelle de Montpellier entree lycee joffre.jpg|vignette|Le lycée Joffre.]]
[[Fichier:Lycée Georges Frêche (1).jpg|vignette|Le lycée Georges-Frêche.]]
La ville compte {{unité|15|lycées}} dont {{unité|10|publics}} et {{unité|4|privés}} sous contrat.
{| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em;"
| valign="top" style="font-size: 90%" |
'''Lycées d'enseignement général et technologique publics :'''
* [[Lycée Georges-Clemenceau (Montpellier)|lycée Georges-Clemenceau]] ;
*[[Lycée Jean-Mermoz (Montpellier)|lycée Jean-Mermoz]] ;
* [[Lycée Jean-Monnet (Montpellier)|lycée Jean-Monnet]] ;
*[[lycée Joffre]] ;
*[[lycée Jules-Guesde|lycée international Jules-Guesde]].

'''Lycée agricole :'''
* lycée Frédéric-Bazille-Agropolis.

'''Lycées d'enseignement général et technologique privés :'''
* lycée Nevers ;
* [[lycée privé Notre-Dame de la Merci]] ;
* lycée Pierre-Rouge.

'''Lycées professionnels publics :'''
* lycée Léonard-de-Vinci ;
* lycée Jules-Ferry ;
* lycée Pierre-Mendès-France ;
* lycée Georges-Frêche.

'''Lycée professionnel privé :'''
* lycée Turgot.

'''Établissement régional d'enseignement adapté public :'''
* ÉREA Jean-Jacques-Rousseau.
|}

Le collège et le [[lycée Joffre]] accueillent environ {{unité|2800|élèves}} dans une enceinte fermée remarquable, la [[citadelle de Montpellier]], s'étendant sur près de {{unité|15|hectares}}. L'enseignement supérieur représente environ {{unité|800|élèves}} en [[Classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires]] scientifiques, littéraires et commerciales. Les classes scientifiques ({{unité|500|élèves}} [[taupin (classes préparatoires)|taupins]]) du lycée Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes préparatoires littéraires ([[Classes préparatoires littéraires|hypokhâgnes, khâgnes]]) comptent {{unité|200|élèves}} et les classes commerciales une centaine.

Le [[lycée Georges-Clemenceau (Montpellier)|lycée Georges-Clemenceau]], proche du centre-ville, fut à l'origine le premier [[Lycée de jeunes filles]] de France. Il prépare à l'Abibac (baccalauréat franco-allemand) et il propose une seule formation postbac en BTS des assurances.

Le [[lycée Jules-Guesde]], anciennement du « Mas de Tesse », est avant tout un lycée polyvalent spécialisé dans les nouvelles technologies, quelques langues rares et il propose également quelques enseignements en [[Classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires]] économiques et commerciales option technologique] et littéraires<ref>http://www.julesguesde.fr/spip.php?rubrique89 lycée Jules-Guesde.</ref>, ces dernières en partenariat avec l'[[Université Paul-Valéry-Montpellier|université {{nobr romains|Montpellier III}} Paul-Valéry-Montpellier]]. Convention avec l'[[Institut d'études politiques de Paris]] (« [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences-Po]] »).

Le [[Lycée Jean-Mermoz (Montpellier)|lycée Jean-Mermoz]] est avant tout un lycée à orientation technique avec un large choix de séries pour le secondaire et proposant, par ailleurs, un choix de [[Classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires]] scientifiques (PTSI-PT), ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'[[École normale supérieure de Cachan|ENS de Cachan]]).

Le lycée Jean-Monnet situé dans le quartier ''Les Cévennes''<ref>[https://www.pss-archi.eu/immeubles/FR-34172-5469.html Lycée Jean-Monnet], publié sur le site [https://www.pss-archi.eu pss-archi.eu] (consulté le {{date|12 janvier 2019}})</ref>, est le seul lycée public de la ville à proposer des spécialités artistiques<ref>Lycée Jean-Monnet : [https://www.lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr/le-lycee-propose-6-enseignements-artistiques Le lycée propose {{nb|6 enseignements}} artistiques], publié sur le site [https://www.lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr] (consulté le {{date|12 janvier 2019}})</ref>: l'histoire des arts, la musique, le cinéma, les arts plastiques, la danse et le théâtre<ref>Lycée Jean-Monnet : [https://www.lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr/nos-formations/culture-artistique Six arts sont proposés aux élèves], publié sur le site [https://www.lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr] (consulté le {{date|12 janvier 2019}})</ref>. Parmi les formations post-bac, la filière artistique est représentée par un Diplôme National des Métiers d’Art et du Design<ref>Lycée Jean-Monnet : [https://www.lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr/le-post-bac/formations-artistiques Formations artistiques], publié sur le site [https://www.lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr] (consulté le {{date|12 janvier 2019}})</ref>.

Le [[lycée privé Notre-Dame de la Merci]] propose depuis 1991 quelques [[Classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires]] scientifiques et commerciales mais son enseignement est centré essentiellement sur les classes du secondaire.

==== Enseignement supérieur ====
[[Fichier:Montpellier Faculte medecine.jpg|vignette|La [[faculté de médecine de Montpellier]] ([[université de Montpellier]]).]]
[[Fichier:Droit Montpellier cloitre.jpg|vignette|La [[faculté de droit et science politique de Montpellier]].]]
{{Section à sourcer|date=novembre 2022}}
Montpellier est le {{7e|pôle}} universitaire de France après [[Paris]], [[Lyon]], [[Toulouse]], [[Lille]], [[Aix-en-Provence|Aix]]-[[Marseille]] et [[Bordeaux]]. On estime à près de {{formatnum:70000}}<ref name="montpellier.fr" /> le nombre d'étudiants présents dans les deux universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École supérieure de commerce, École nationale supérieure d'architecture, [[École nationale supérieure agronomique de Montpellier|École nationale supérieure d'agronomie]], [[École nationale supérieure de chimie de Montpellier|École nationale supérieure de chimie]], écoles privées…).

Son point fort est le nombre d'étudiants par rapport à la population soit 21 % (la seule ville européenne équivalente est [[Bologne]], ce sont deux des plus vieilles universités d'Europe).

Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 % en 2003)<ref>{{pdf}} INSEE, 2003 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/syn0302.pdf.</ref>. Un quota de 40 % des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon et 17 % sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité vient d'un pays hors de l'Union européenne et 47 % sont africains.

==== Universités ====
[[Fichier:Université Montpellier III.jpg|vignette|L'[[université Paul-Valéry-Montpellier]]-III.]]
[[Fichier:Fac Odonto Montpellier.jpg|vignette|Faculté d'odontologie.]]
[[Fichier:FRAD034 1 T 902 Archives départementales de l'Hérault. Fonds du rectorat de l'Académie de Montpellier.pdf|vignette|Lettre du directeur de l'École de pharmacie (1869)]]
Montpellier est dotée de deux universités :
* l'[[université de Montpellier]] qui regroupe les disciplines diverses telles que le [[droit]], la santé, la [[pharmacie]], l'économie, la gestion, l'[[odontologie]], les [[Sciences et techniques des activités physiques et sportives|STAPS]], les sciences, Polytech'Montpellier, l'IAE de Montpellier (Institut d'administration des entreprises), trois [[Institut universitaire de technologie|IUT]] (Instituts universitaires de technologie : Béziers, Nîmes, Montpellier) et la faculté d'éducation (ex-[[Institut universitaire de formation des maîtres|IUFM]]) ;
* l'[[université Paul-Valéry-Montpellier]] qui regroupe les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales.

La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.

La [[faculté de médecine de Montpellier]] est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Les cours de médecine et de droit débutèrent dès le {{s-|XII}} et la faculté fut instituée en 1220. Dès [[1340]], en avance sur le reste de l'Europe, elle créa un cours d'anatomie qui fit rapidement sa renommée et, en [[1556]], elle fut la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédées. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels [[Arnaud de Villeneuve (médecin)|Arnaud de Villeneuve]], [[Guy de Chauliac]] (père de la chirurgie médicale<ref>{{Lien web |titre=Gui de CHAULIAC (1298-1368) |url=http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/chauliac.html |site=medarus.org |consulté le=2019-03-05}}.</ref>), [[Nostradamus]], [[François Rabelais]] (médecin humaniste), [[François Gigot de Lapeyronie|François de Lapeyronie]] (chirurgien du roi), [[Paul-Joseph Barthez]] (médecin personnel de {{souverain2|Louis XVI}} et de {{souverain2|Napoléon Ier}}).

Les bibliothèques des universités font partie de la [[Bibliothèque interuniversitaire|BIU]]. La faculté de médecine abrite une importante bibliothèque de {{unité|900|volumes}} manuscrits, dont {{unité|300|[[incunable]]s}} et {{unité|100000|volumes}} imprimés antérieurs à [[1800]].

==== Grandes écoles ====
[[Fichier:ENAC Montpellier.jpg|vignette|L’[[École nationale de l’aviation civile]].]]
* [[Montpellier Business School|Groupe Sup de Co Montpellier Business School]], regroupant la [[Montpellier Business School]] : Programme Master, L'[[École Internationale de Montpellier|EIM]] : programme Bachelor et L'{{langue|en|texte=Executive MBA}}, programme pour professionnels ;
* [[Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques|Montpellier SupAgro]] – Institut national d'études supérieures agronomiques de Montpellier ;
* [[EPF (école d'ingénieur)|EPF – École polytechnique féminine d'ingénieur-e-s]] ;
* [[École polytechnique universitaire de Montpellier|Polytech' Montpellier]] – École polytechnique universitaire de Montpellier ;
* [[École nationale supérieure d’architecture de Montpellier|ENSAM]] – École nationale supérieure d'architecture de Montpellier ;
* [[MO.CO. Esba]] – École supérieure des beaux-arts de Montpellier ;
* ENAC – [[École nationale de l'aviation civile]] ;
* [[Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement|AgroParisTech]] (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement) l'ENGREF est une école interne à AgroParisTech (établissement secondaire) ;
* [[École nationale supérieure de chimie de Montpellier|ENSC Montpellier]] – École nationale supérieure de chimie ;
* [[CESI (enseignement)|CESI]] – école d'ingénieurs du CESI (établissement secondaire) ;
* [[École nationale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes]] (école de la fonction publique française)
* IRC (ex-CNEARC) – Institut des régions chaudes l'IRC est un des quatre établissements composant MontpellierSupAgro ;
* COFAT – Commandement de la formation de l’armée de terre (établissement secondaire).

==== Grandes écoles du numérique ====
* Fondation Agir Contre l'Exclusion – FACE Hérault Up to : formation développeur.se web ;
* Nouas – formation développeur logiciel ;
* OFIAQ – installateur en réseaux de communication et télécommunication ;
* Passerelles SCOP – préformation numérique matériels, réseaux, multimédia.

==== Enseignement supérieur privé ====
* [[École pour l'informatique et les nouvelles technologies|EPITECH]] – École internationale des technologies de l'information – école d'expertise en informatique bac+5 ;
* COEPTIS/ESCAIA – École supérieure de la coopération agricole et des industries alimentaires ;
* [[École supérieure des métiers de l'aéronautique|ESMA]] Aviation Academy – École supérieure des métiers de l'aéronautique ;
* [[École supérieure des métiers artistiques]], MANAA, design d'espace, communication visuelle, photographie, cinéma d'animation ;
* [[Faculté de théologie protestante de Montpellier|IPT]] – Institut protestant de théologie ;
* SUPEXUP – École supérieure Saint-Exupery – Campus de {{nobr|140 logements}} étudiants et école de Commerce, école d'immobilier et école de gestion en Ressources Humaines (Post bac jusqu'à bac+5) ;
* [[SUPINFO|SUPINFO International University]] – École supérieure d'informatique (post-bac à bac+5).

=== Santé ===
La ville compte un CHU et 6 cliniques privées<ref>{{Lien web |auteur=Ville de Montpellier |titre=Établissements de santé - Ville de Montpellier |url=carmen.developpement-durable.gouv.fr/ |site=Ville de Montpellier |éditeur=Ville de Montpellier |consulté le=23 juillet 2012}}.</ref>:
==== Le CHU ====
Le [[Centre hospitalier universitaire de Montpellier]] constitue le pôle santé public de la ville (soins, enseignement, recherche) en lien avec la [[Faculté de médecine de Montpellier|faculté de médecine]], la [[Faculté d'odontologie de Montpellier|faculté d'odontologie]] et la [[Faculté de Pharmacie de Montpellier|faculté de pharmacie]].

D'une capacité de {{nombre|3000|lits}}, employeur de {{nombre|11000|personnes}}, il se hausse au premier rang des entreprises de la région et constitue le premier employeur de la ville de Montpellier. Le CHU de Montpellier est un des plus importants de France (le {{5e}}<ref>[http://www.chu-montpellier.fr/fr/a-propos-du-chu/decouvrir-le-chu/etablissements/ Découvrir le CHU de Montpellier].</ref>), son siège est situé au « Centre administratif André-Benech » (''avenue du doyen Gaston-Giraud'').

Le CHU de Montpellier est composé de {{nombre|6|hôpitaux}}, deux centres de soins et un institut spécialisé<ref>http://www.chu-montpellier.fr/fr/presentation_infrastructures.html.</ref>:
* '''hôpital [[Arnaud de Villeneuve (médecin)|Arnaud-de-Villeneuve]]''' (ouvert en 1992), situé ''avenue du doyen Gaston-Giraud'', il comprend notamment la maternité ;
* '''hôpital [[François Gigot de Lapeyronie|Lapeyronie]]''' (ouvert en 1983), situé ''avenue du doyen Gaston-Giraud'', il comprend notamment le service des urgences ;
* '''hôpital [[Guy de Chauliac|Gui-de-Chauliac]]''', ouvert en [[1970]] dans des locaux modernes au nord-ouest de la ville situé ''avenue [[Augustin Fliche]]'' ;
* '''hôpital La Colombière''', établissement destiné à la psychiatrie, initialement intitulé « asile de Font d'Aurelle » (ouvert en [[1906]]) situé ''avenue Charles-Flahault'' ;
* '''hôpital Saint-Éloi''', ouvert en [[1890]], dénommé initialement « hôpital suburbain », en relais de l'[[Académie de Montpellier (éducation)|ancien Hôtel-Dieu Saint-Éloi]], situé ''avenue Augustin-Fliche'' ;
* '''hôpital Bellevue''' (ouvert en 1973), situé ''place Jean-Baumel'' ;
* le '''Centre Antonin-Balmès''' destiné à la gérontologie (ouvert en 1997) situé ''avenue Charles-Flahaut'' ;
* le '''Centre de soins d'enseignement et de recherche dentaires''', à proximité de la faculté d'odontologie (ouvert en 1996), situé ''avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala'' ;
* l''''Institut du cancer de Montpellier''' : ICM (anciennement dénommé Val d'Aurelle, ouvert en 1976), situé ''avenue des Apothicaires''.
<gallery widths="120" mode="packed-hover">
Fichier:Montpellier Lapeyronie hospital.jpg|Entrée principale de l'hôpital Lapeyronie.
Fichier:Montpellier-la Colombiere.jpg|alt=L'hôpital La Colombière (bâtiment de la direction datant de 1906) initialement dénommé « asile de Font d'Aurelle ».|L'hôpital La Colombière (bâtiment de la direction datant de 1906) initialement dénommé « asile de Font d'Aurelle ».
Fichier:Montpellier-Saint-Eloi.jpg|Entrée principale de l'hôpital Saint-Éloi.
Fichier:Montpellier-Arnaud de Villeneuve.jpg|Entrée principale de l'hôpital Arnaud-de-Villeneuve.
Fichier:Montpellier-Gui de Chauliac.jpg|Entrée principale de l'hôpital Gui-de-Chauliac.
</gallery>
{{clr}}

==== Les cliniques et centres de soins privés ====
Montpellier compte 6 cliniques et centres de soins privés :
* clinique Clémentville, créé en [[1912]], spécialisée en obstétrique et chirurgie<ref>[http://www.oc-sante.fr/etablissement/presentation-448.html Présentation].</ref>;
* clinique Beausoleil, plus ancienne clinique mutualiste de France créée en {{date||juin|1936}} ;
* polyclinique [[Roch de Montpellier|Saint-Roch]]<ref>[http://www.oc-sante.fr/etablissement/presentation-116.html Présentation].</ref>;
* clinique Rech<ref>[http://clinique-rech.ramsaygds.fr/ Site de la clinique Rech].</ref>;
* clinique Saint-Jean (Sur la commune voisine de [[Saint-Jean-de-Védas]] depuis 2020) ;
* clinique du Millénaire, a ouvert ses portes en 2003 dans le nouveau quartier [[Odysseum]]<ref>[http://www.oc-sante.fr Oc Sante].</ref>.

Seulement 8 % des personnes âgées du Languedoc-Roussillon vivent en institution. En effet, le taux d’équipement en structures d'hébergement permanent pour personnes âgées (lits de maisons de retraite, logements de logements-foyers, lits en [[unités de soins de longue durée]] ou USLD) est inférieur de plus de vingt points à la moyenne nationale : {{unité|100|places}} pour {{unité|1000|personnes}} âgées de {{unité|75|ans}} et plus (contre {{unité|122.4|‰}})<ref>[http://www.medipages.org/articles/les-maisons-de-retraite-dans-le-languedoc-roussillon-df750419-777c-40a0-738e-531eecb5dc9c.html Les maisons de retraite dans le Languedoc-Roussillon].</ref>.

== Population et société ==
=== Démographie ===
==== Évolution démographique ====
[[Fichier:Port Marianne (44882275602).jpg|alt=|vignette|Image du nouveau quartier Port-Marianne]]
Selon l'enquête INSEE réalisée sur la période de 2007 à 2012, Montpellier a connu la plus forte croissance démographique des principales communes du pays (+1,1 %), devant Paris et Lyon. Aussi, la région Languedoc-Roussillon progresse 2 fois plus vite que la moyenne nationale, la plaçant en {{2e|position}} des régions les plus attractives derrière la [[Corse]].

Au cours de la première moitié du {{s-|XX}}, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47 % par an en moyenne. À la fin du {{s-|XIX}} et au début du {{s-|XX}}, elle n'est même pas la ville la plus peuplée du Languedoc, Nîmes la devançant de quelques milliers d'habitants. Par la suite, après la [[Seconde Guerre mondiale]], avec notamment l'installation déterminante d'[[International Business Machines|IBM]] et la restructuration de ses universités durant les années 1960, elle devient cinq fois plus importante : 2,2 % par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3 % entre 1962 et 1968<ref>Insee, 2002 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/doc_travail_atlas.pdf.</ref>, due en grande partie à l'arrivée des [[pieds-noirs]] d'Afrique du Nord et à l'immigration du [[Maghreb]] (essentiellement du [[Maroc]]) et d'[[Espagne]] (la plus grande communauté espagnole de France se situe d'ailleurs dans la commune voisine de [[Mauguio]]).

Entre 2001 et 2006, {{nombre|11300|personnes}} venant de l'étranger ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans la métropole de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire. Cette proportion est de 12 % dans les territoires comparables. Ces personnes viennent principalement d'Afrique (44 %) dont près de la moitié du Maroc. Les arrivants d'un pays d'Europe constituent un tiers de l'ensemble des arrivants, ils arrivent principalement d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Espagne ou d'Italie. Ces arrivées sont largement alimentées par des étudiants qui viennent poursuivre une partie de leur cursus dans un des établissements d'études supérieures du pôle universitaire de Montpellier<ref>{{lien web |titre=Les migrations résidentielles de Montpellier Agglomération - Synthèse - Repères pour l'économie du Languedoc-Roussillon / Insee<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=1&ref_id=17197 |site=[[Institut national de la statistique et des études économiques|insee.fr]] |consulté le=05-04-2023}}.</ref>.

Le recensement de 2006 précise que 21,9 % de la population montpelliéraine ont entre {{unité|0|et=19|ans}}, 62,7 % entre {{unité|20|et=59|ans}}, et 15,4 % ont {{unité|60|ans}} et plus<ref>[http://www.recensement-2006.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=5&zoneSearchField=MONTPELLIER&codeZone=34172-COM&normalizedSearch=&idTheme=3&rechercher=Rechercher Insee - Recensement de la population de 2006 - Évolution et structure de la population de Montpellier] sur le site www.recensement-2006.insee.fr.</ref>. Si la proportion de jeunes de moins de {{unité|20|ans}} est équivalente à celle de la région (qui en compte 22,1 %), la présence des universités fait que la ville attire de nombreux jeunes adultes. Ainsi, 46,1 % des Montpelliérains sont âgés de moins de {{unité|30|ans}} et seulement 15,4 % plus de {{unité|60|ans}}. La ville est ainsi plus jeune que sa région : le [[Languedoc-Roussillon]] compte en effet 33,3 % de moins de {{unité|30|ans}} et 26,9 % de plus de {{unité|60|ans}}<ref>http://www.recensement-2006.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&zoneSearchField=LANGUEDOC+ROUSSILLON&codeZone=91-REG&normalizedSearch=&idTheme=3&rechercher=Rechercher Insee - Recensement de la population de 2006 Évolution et structure de la population du Languedoc-Roussillon.</ref>. Il faut également souligner que Montpellier accueille sur son territoire près de {{unité|55000|étudiants}} qui sont, pour la plupart, inclus dans le recensement de population. C'est ainsi que l'on constate, par exemple, une grande différence entre le nombre total d'habitants ({{formatnum:252998}} en {{date|janvier 2008}}) et le nombre d'inscrits sur les listes électorales ({{unité|136192|électeurs}} inscrits en {{date|juin 2009}} sur la commune de Montpellier<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/ER2009/04/091/034/034172.html Résultats des élections européennes de 2009 sur Montpellier].</ref>), ce qui pose bien problème.

En [[2016]], la ville de Montpellier comprenait {{nombre|46669|étrangers}}<ref>{{Lien web |titre=Étrangers - Immigrés en 2016 − Commune de Montpellier (34172) {{!}} Insee |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4177618?geo=COM-34172 |site=insee.fr |consulté le=2020-05-27}}.</ref>, soit environ 16,6 % de sa population. Elle se situe donc au-dessus de la moyenne nationale de 9,7 %<ref>{{Lien web |titre=https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212 |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212 |site=insee.fr |date= |consulté le=2020-05-27}}.</ref> d'étrangers. Une grande partie de ces étrangers sont originaires d'[[Afrique]] ou d'[[Europe]].

Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de {{nobr|18 ans}} immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne est passée de 7 % à 37 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte<ref>[https://www.strategie.gouv.fr/publications/evolution-de-segregation-residentielle-france Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?], {{date|juillet 2020}}, France Stratégie</ref>.

{| class="wikitable"
|+Origine de la population immigrée de Montpellier en 2016<ref>{{Lien web |titre=IMG1B - Population immigrée par sexe, âge et pays de naissance en 2016 − Recensement de la population – Résultats pour toutes les communes, départements, régions, intercommunalités.. −Étrangers - Immigrés en 2016 {{!}} Insee |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4177162?sommaire=4177618&geo=COM-34172 |site=insee.fr |consulté le=2020-05-27}}.</ref>
!Pays/territoire de naissance 
!Population
|-
|{{Maroc}}
|17.251
|-
|{{Algérie}}
|7.057
|-
|{{Espagne}}
|2.342
|-
|{{Italie}}
|1.178
|-
|{{Tunisie}}
|1.124
|-
|{{Turquie}}
|760
|-
|{{Portugal}}
|659
|-
|Autres pays [[Afrique|d'Afrique]] 
|5.059
|-
|Autres pays de l'[[Union européenne|U.E]]
|3.719
|-
|Autres pays d'[[Europe]] 
|1.374
|-
|Autres pays 
|6.148
|-
|Total
|46.669
|}
{{Population de France/section}}

[[Fichier:Projection démographique de Montpellier.png|vignette|Projection de la population de Montpellier.]]

==== Pyramide des âges ====
La population de la commune est relativement jeune.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 46,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait {{Unité|140594|hommes}} pour {{Unité|158502|femmes}}, soit un taux de 52,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

{{Pyramide des âges communes de France
 |année=2020
 |département=Hérault (département)
 |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Montpellier (34172) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/7633058?sommaire=7633086&geo=COM-34172#ancre-POP_T3 |date=2023-06-27 |consulté le=2023-09-04 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref>
 |h90=0.6 |f90=1.5
 |h75=5 |f75=6.9
 |h60=10.6 |f60=12.8
 |h45=14.4 |f45=14.4
 |h30=20.9 |f30=18.9
 |h15=31.6 |f15=30.9
 |h00=17 |f00=14.5
 |max=39
}}

=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Montpellier est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Risque d'inondation en France|inondations]], [[feu de forêt|feux de forêts]] et [[Risque sismique dans l'Hérault|séisme]] (sismicité faible). Il est également exposé à un [[Risque#Dans l'industrie|risque technologique]], le [[transport de matières dangereuses]]<ref name="Géorisques">{{Lien archive|titre=Les risques près de chez moi - commune de Montpellier |url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport?form-commune=true&codeInsee=34172&ign=false&commune=34000+Montpellier&CGU-commune=on |site=Géorisques |horodatage archive=20220920173159}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web |auteur=BRGM |titre=Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien |url=https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |site=Géorisques |consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques naturels ====
La commune fait partie du [[territoire à risques importants d'inondation]] (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant {{nobr|49 communes}} du [[bassin de vie]] de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'[[Hérault (département)|Hérault]] et du [[Gard (département)|Gard]], un des {{nobr|31 TRI}} qui ont été arrêtés fin 2012 sur le [[bassin Rhône-Méditerranée]]<ref>{{Lien web |titre=Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 |url=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/gestion-de-leaugestion-des-risques-dinondationterritoires-risques-important-dinondation-tri/liste |site=rhone-mediterranee.eaufrance.fr |consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>, retenu au regard des risques de [[submersion marine|submersions marines]] et de débordements du [[Vistre]], du [[Vidourle]], du [[Lez (fleuve)|Lez]] et de la [[Mosson (rivière)|Mosson]]. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 ([[Vidourle]]) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le [[littoral français|littoral]]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de [[temps de retour]] de {{nobr|10 ans}} à {{nobr|30 ans}}), moyen (temps de retour de {{nobr|100 ans}} à {{nobr|300 ans}}) et extrême (temps de retour de l'ordre de {{Unité|1000|ans}}, qui met en défaut tout système de protection)<ref>{{Lien web |titre=cartographie des risques d'inondations du TRI de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas |url=https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/cartographie-des-risques-dinondations-du-tri-de-montpellier-lunel-mauguio-palavas-les-flots-v2 |site=rhone-mediterranee.eaufrance.fr |consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1986, 1987, 1993, 1994, 1997, 2001, 2002, 2003, 2005, 2009, 2014, 2015, 2016 et 2021<ref>{{Lien web |titre=Les risques majeurs dans l'Hérault |url=https://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Dossier-departemental-des-risques-majeurs/Dossier-departemental-des-risques-majeurs-DDRM |site=herault.gouv.fr |consulté le=19 septembre 2022}}, partie 1 -  chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name="Géorisques" />.

Montpellier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de {{Unité|200 mètres}} de celles-ci. L’arrêté du {{date|25 avril 2002}} réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du {{date|11 mars 2013}} rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit<ref group="Note">Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de {{Unité|50 mètres}} (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de {{Unité|5 mètres}} de part et d’autre des voies privées y donnant accès.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les risques majeurs dans l'Hérault |url=https://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Dossier-departemental-des-risques-majeurs/Dossier-departemental-des-risques-majeurs-DDRM |site=herault.gouv.fr |consulté le=19 septembre 2022}}, chapitre Feux de forêts.</ref>.

[[Fichier:34172-Montpellier-argile.jpg|vignette|redresse=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montpellier.]]
Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 94,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|19107 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:18407}} sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web |titre=Retrait-gonflement des argiles |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles |site=le site de l'observatoire national des risques naturels |consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group="Carte">{{Lien web |titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles |url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles |site=infoterre.brgm.fr |consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |titre=Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montpellier |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/34/com/34172/page/1 |site=georisques.gouv.fr |consulté le=19 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques technologiques ====
Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'[[hydrocarbure]]s. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web |titre=Les risques majeurs dans l'Hérault |url=https://www.herault.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Risques-naturels-et-technologiques/Dossier-departemental-des-risques-majeurs/Dossier-departemental-des-risques-majeurs-DDRM |site=herault.gouv.fr |consulté le=19 septembre 2022}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.

=== Cultes ===
{{Article détaillé|Liste des édifices religieux de Montpellier}}
==== Catholicisme ====
[[Fichier:Fete saint roch.JPG|vignette|Procession lors de la fête de la Saint-Roch, Montpellier, {{date|17 août 2007}}.]]

Montpellier a de profondes racines chrétiennes. La sainte patronne de Montpellier est la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge Marie]], sous le vocable<ref group="Note">Nom du saint auquel une église doit son appellation.</ref>« Notre-Dame-des-Tables ». Elle est l'emblème de la ville (''cf.'' blasonnement plus haut) et est célébrée le {{date|31 août}}. Cependant, le premier des [[saint patron|saints patrons]] de la cité fut [[saint Firmin]]<ref name="lesguilhemamontpellier/la-paroisse-saint-firmin">[https://sites.google.com/site/lesguilhemamontpellier/la-paroisse-saint-firmin-de-montpellier-xiiie-xve-siecles La paroisse Saint-Firmin de Montpellier ({{sp-|XIII|-|XV|s}})].</ref>.

[[Roch de Montpellier|Saint Roch]], originaire de Montpellier, est un saint très populaire dans la ville, où une [[Église Saint-Roch de Montpellier|église]] lui a été consacrée au {{s-|XIX}}. Il est fêté le {{date|16 août}} à l'occasion de nombreuses processions données dans la ville et qui rassemblent plusieurs milliers de personnes. Il n'est cependant pas le saint patron de la ville.

À Montpellier se situe le siège de l'[[archidiocèse]] [[Archidiocèse de Montpellier|éponyme]], dont la [[Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|cathédrale Saint-Pierre]] est l'église-mère. C'est cependant la [[basilique Notre-Dame des Tables]] qui reste l'église-mère de la ville. La cathédrale Saint-Pierre constitue également l'une des étapes de la ''[[Via Tolosana]]'' du [[pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle]].

Au Moyen Age, Montpellier faisait partie du diocèse de [[Maguelone (Hérault)|Maguelone]], avant que sa situation n'évolue au fil des siècles :
* 1536 : le siège de l'évêché est transféré de Maguelone à Montpellier ;
* 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de [[Toulouse]] ;
* 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’[[Albi]] ;
* 1877 : adjonction des titres des diocèses d’[[Agde]], [[Béziers]], [[Lodève]] et [[Saint-Pons-de-Thomières]] ;
* 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

Du point de vue catholique, Montpellier a une riche histoire qui relève du passé, avec la fondation de structures telles que l'[[ordre des hospitaliers du Saint-Esprit]] (vers [[1180]]) ou la [[Confrérie de l'Arche du Saint-Esprit]] ; ou, plutôt du présent grâce à des associations telles que la [[Confrerie des Pénitents blancs de Montpellier]]. Au {{XIVe siècle}}, Montpellier se dota d'un [[couvent]] de [[dominicain]]s, qui devint plus tard le [[lycée René-Gosse]]. La ''Maison Notre-Dame-de-la-Merci'' est ce qui subsiste de l'implantation originelle (vers 1240) de l'[[ordre de Notre-Dame-de-la-Merci]].
* La cathédrale Saint-Pierre

{{Article détaillé|Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier}}
<gallery widths="120" mode="packed-hover">
Fichier:Montpellier Cathedrale.jpg|La façade principale de la [[Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier|cathédrale Saint-Pierre]].
Fichier:Cloitre medecine.JPG|La cour d'honneur de la faculté de mMédecine <small>(ancien cloître du monastère Saint-Benoît).</small>
Fichier:Montpellier - Saint Pierre.jpg|La cathédrale Saint-Pierre vue des toits.
</gallery>

La cathédrale Saint-Pierre est érigée en siège de l'archidiocèse métropolitain le {{date|8 décembre 2002}} par décret de la Congrégation pour les évêques. La [[Province ecclésiastique de Montpellier]] comprend à présent les diocèses suffragants de [[Mende (Lozère)|Mende]] et de [[Perpignan]]-[[Elne]] (auparavant suffragants d’[[Albi]]), de [[Nîmes]] (auparavant suffragant d’[[Avignon]]) et de [[Carcassonne]] (auparavant suffragant de [[Toulouse]]).
* Quelques églises et édifices catholiques de Montpellier :
**[[basilique Notre-Dame des Tables]] ([[Orgue Dom Bedos-Puget de la basilique Notre Dame des Tables de Montpellier|orgue Dom Bedos-Puget]]) ;
** les deux carmels de Montpellier<ref>[http://www.carmesmontpellier.org Site officiel du Carmel de Montpellier].</ref>(les [[Ordre des Carmes déchaux|carmes déchaux]] et les [[Ordre du Carmel|carmélites]] de l’Enfant-Jésus) ;
** [[église Saint-Roch de Montpellier]] ;
** [[église Saint-Denis de Montpellier]] ;
** [[église Sainte-Croix de Celleneuve]] ;
** [[chapelle Sainte-Foy de Montpellier, dite chapelle des Pénitents blancs]].

<gallery widths="120px" mode="packed-hover">
Fichier:Eglise Saint-Roch.JPG|[[Église Saint-Roch de Montpellier|Église Saint-Roch]] (1860-1867).
Fichier:Basilique Notre Dame des Tables.JPG| [[Basilique Notre-Dame des Tables]] (1707-1748).
Fichier:Chapelle des Pénitents Blancs.JPG| [[Chapelle Sainte-Foy de Montpellier, dite chapelle des Pénitents blancs|Chapelle Sainte-Foy des Pénitents blancs]] (1623).
Fichier:Montp anne.JPG| Église Sainte-Anne (1866-1869).
Fichier:Eglise Saint-Denis.JPG|[[Église Saint-Denis de Montpellier|Église Saint-Denis]] (1699-1707).
Fichier:Eglise Sainte-Croix.JPG|[[Église Sainte-Croix de Celleneuve]] ({{s-|XII}}).
Fichier:Eglise Sainte-Eulalie.JPG|Église Sainte-Eulalie (1741-1748) où officient les prêtres de l'[[Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre]].
Fichier:Eglise Sainte-Thérèse.JPG|Église Sainte-Thérèse (1932).
</gallery>

En sus des lieux de culte ordinaires, des messes selon le [[rite tridentin]] sont célébrées à l'[[Église Sainte-Eulalie de Montpellier|église Sainte-Eulalie]] et à la [[chapelle]] de la Villa Sainte-Christine par l'[[Institut du Christ Roi Souverain Prêtre]] qui administre aussi le « Cours Notre-Dame<ref>[http://www.cours-notre-dame.org/ Site du Cours Notre-Dame].</ref>». Rassemblant environ {{nobr|120 enfants}}, cette école primaire libre relève de l'[[Enseignement privé en France|enseignement hors contrat]].

==== Protestantisme ====
[[Fichier:Temple de l'església reformada (Montpeller) - 06.JPG|vignette|right|[[Temple protestant de la rue Maguelone|Temple protestant]] de l'[[Église réformée]], rue de Maguelone.]]
Le culte protestant à Montpellier a lieu :
* au [[temple protestant de la rue Maguelone]] (Proche de la [[Gare de Montpellier-Saint-Roch]]). L'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2003<ref>{{Lien web |titre=Temple de l'église réformée |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA34000038 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-10-31}}.</ref>.
* au temple protestant de La Margelle ;
* au temple protestant de l'EREI de l'Oratoire ;
* au temple protestant de Saint-Paul.
* au temple protestant de Brueys. L'édifice est référencé dans la [[base Mérimée]] et à l'Inventaire général Région Occitanie<ref>{{Lien web |titre=Temple |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA34000381 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-10-31}}.</ref>.
Ainsi qu'un bar associatif protestant et évangélique {{Citation|Chez Théo}} dans [[Écusson (Montpellier)|l'écusson]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Chez Théo |url=http://chez-theo.org/ |site=Chez Théo |consulté le=2020-08-28}}.</ref>.

==== Évangélisme ====
[[Fichier:Eglise Evangélique Mosson Montpellier.jpg|280px|vignette|right|Bâtiment de l’Église évangélique ADD de Montpellier.]]
La commune a sur son territoire plusieurs [[églises évangéliques]]. Quelques églises :

* église évangélique de pentecôte de Montpellier ([[Assemblées de Dieu de France]]) ;
* église évangélique de Montpellier La Mosson ([[Assemblées de Dieu de France]]) ;
* église La Clé ;
* église Azema ;

==== Orthodoxie ====
L'Église [[Église Sainte-Croix de Celleneuve|Sainte Hélène et la Sainte Croix]] est utilisée par le culte [[Christianisme orthodoxe|chrétien orthodoxe]] de l'archeveché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale dépendant du [[Église orthodoxe russe|patriarcat de Moscou]].

La chapelle [[Domaine de Grammont|Sainte-Philothée]] est utilisée par le culte [[Christianisme orthodoxe|chrétien orthodoxe]] du [[métropole orthodoxe grecque de France]] dépendant du [[Église orthodoxe de Constantinople|patriarcat de Constantinople]].

==== Judaïsme ====
On trouve au moins deux [[synagogue]]s à Montpellier. L'une, située sur la rue Proudhon dans le quartier des Beaux-Arts, est consistoriale et l'autre, Kehilat Kedem, fait partie du mouvement libéral, est affiliée à [[Judaïsme en mouvement]] (JEM) et se trouve dans le quartier Nouveau-Saint-Roch<ref>{{Lien web |titre=Kehilat Kedem, Synagogue libérale de Montpellier. |url=http://www.kehilat-kedem.com/ |consulté le=26/09/2023}}.</ref>.

==== Islam ====
La commune possède quelques [[mosquée]]s.

==== Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ====
La commune compte une paroisse de l'[[Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours]] dans le quartier Bagatelle<ref>{{Lien web |titre=Les mormons |url=http://cerclegenealogiquedelanguedoc.pagesperso-orange.fr/adresses%20utiles/Les%20Centres%20d%27Histoire%20Familiale.htm |site=cerclegenealogiquedelanguedoc.pagesperso-orange.fr |consulté le=2019-03-05}}.</ref>.

== Économie ==
[[Fichier:Montpellier Cap Gamma.JPG|vignette|L'incubateur d'entreprises Cap Gamma.]]
La ville a une économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville [[Modernité|moderne]]. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de [[Londres]] à la [[Vénétie]], ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles [[Marseille]], [[Barcelone]] ou [[Gênes]], elle tire son épingle du jeu dans ce domaine, et se situe au quart supérieur des villes européennes<ref>étude sur les villes européennes 2004 [[Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale|DATAR]].</ref>. La ville figure au [[Tourisme durable#Impact environnemental et popularité|palmarès des dix destinations les plus durables en France]], dominé par [[Nantes]], [[Angers]] et [[Lyon]]<ref>"Tourisme durable : 10 destinations en France pour les voyageurs engagés", dans le [[Elle (magazine)|magazine féminin ''Elle'']] le 19 juin 2023 [https://www.elle.fr/Loisirs/Evasion/Tourisme-durable-10-destinations-en-France-pour-les-voyageurs-engages]</ref> et a sa [[Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier]]. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe [[Sup de Co Montpellier|Sup de Co]], le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec {{unité|1000|salariés}}, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.

Montpellier a pour particularité de n'avoir presque pas de classe moyenne. Il est courant d'y dire qu'on est soit riche, soit pauvre, mais pas moyen. En effet, malgré son dynamisme et une partie de sa population qui est très aisée, son revenu fiscal médian est extrêmement faible (89,64 % des communes Françaises ont un revenu fiscal médian supérieur à Montpellier).

=== Revenus de la population et fiscalité ===
En 2010, le [[Revenu fiscal par ménage en France|revenu fiscal médian par ménage]] était de {{euro|21784}}, ce qui plaçait Montpellier au {{formatnum:28260}}{{e}} rang parmi les {{unité|31525|communes}} de plus de {{unité|39|ménages}} en métropole<ref>{{Lien web |titre=Fichier RFDM2010COM : revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 |url=http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-detaillees/structure-distrib-revenus/structure-distrib-revenus-2010/structure-distrib-revenus-com-2010.zip |site=le site de l'Insee |consulté le=27 octobre 2012}}.</ref>.

=== Emploi ===
[[File:Trianglemontpellier.jpg|vignette|Le Triangle.]]
Montpellier s'inscrit dans une métropole de {{unité|170000|actifs}}, un chiffre extrêmement faible, soit 45 % de la population active du département, et plus de {{unité|21000|entreprises}} dont {{unité|18|parcs}} d'activités représentant {{unité|760|entreprises}} et {{unité|18473|emplois}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Agence d'intérim en ligne à Montpellier - MisterTemp' |url=https://www.mistertemp.com/interim/villes/montpellier/ |site=MisterTemp |consulté le=2019-03-05}}.</ref>.

=== Entreprises et commerces ===
Montpellier est classée, selon une étude de la [[Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale|DIACT]], comme une des [[métropole]]s régionales intermédiaires les plus attractives. Le classement ECER-Banque populaire a élu Montpellier, {{5e|ville}} française préférée des entrepreneurs en 2010<ref>[http://www.ecer.fr/resultpays3.html Classement ECER 2010].</ref>.

=== Agriculture et viticulture ===
[[File:Chateaudeflaugergue.jpg|vignette|Domaine de Flaugergues.]]
Malgré son urbanisation massive, le territoire communal de Montpellier ({{unité|5688|hectares}}) possède encore {{unité|364|hectares}} de zones agricoles (définies zones « A » dans le [[Plan Local d'Urbanisme|PLU]] révisé en {{date|avril 2014}}, ainsi que quelques parcelles situées en zones « N »)<ref>[http://www.montpellier.fr/380-le-plan-local-d-urbanisme-de-montpellier.htm PLU sur le site de la ville de Montpellier].</ref>, protégées par le PLU, soit 6,4 % du territoire de la commune. Les zones agricoles sont réparties de la façon suivante<ref>Pascale Scheromm, Coline Perrin et Christophe Soulard, [https://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2014-3-page-49.htm « Cultiver en ville… Cultiver la ville ? L’agriculture urbaine à Montpellier »], cairn.info.</ref>:
* culture [[céréale|céréalière]] : {{unité|151|hectares}} (soit 41,5 %) ;
* [[viticulture]] : {{unité|128|hectares}} (soit 35,2 %) ;
* [[maraîchage]] : {{unité|22|hectares}} (soit 6 %) ;
* parcelles expérimentales (centres de recherches agronomiques) : {{unité|18|hectares}} (soit 5 %) ;
* [[Jardin communautaire|jardins partagés]] : {{unité|12|hectares}} (soit 3,3 %) ;
* friches et [[jachère]]s : {{unité|33|hectares}} (soit 9,1 %).
Sur la commune, {{nobr|81 établissements}} actifs ont leurs activités liées à l'agriculture et le secteur représente {{nobr|131 emplois}} (soit 0,1 % de la population active)<ref>[http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=COM-34172 Commune de Montpellier sur le site de l'INSEE : chiffres clés Évolution et structure de la population].</ref>.

Montpellier est une commune viticole emblématique du vignoble du Languedoc. Même si les vignes aux abords de la ville finissent par être remplacées par des constructions modernes, le territoire communal possède encore environ {{unité|130|hectares}} de zones agricoles plantées en vigne ([[château de Flaugergues|Flaugergues]], Montaubérou, Valédeau, Méjanelle, Petit Grès, [[Mas Nouguier (Montpellier)|Mas Nouguier]], Rieucoulon, Bionne). Le château de Flaugergues (voir ci-dessous) est une exploitation viticole montpelliéraine qui jouit d'une vraie notoriété. Une seule AOC peut y être produite : l'AOC Languedoc. Deux IGP ont aussi l'autorisation : Pays d'Hérault et Pays d'Oc<ref>{{Lien web |auteur=Placido Llorca |titre=Montpellier, commune viticole |url=http://www.vin-vigne.com/commune/Montpellier-34080.html |site=Vin Vigne |année=2012 |consulté le=3 juillet 2012}}.</ref>.

=== Industries ===
Son industrie est très spécialisée dans le [[secteur tertiaire|tertiaire]] supérieur : [[Technologies de l'information et de la communication|TIC]], [[multimédia]]s, [[biotechnologie]]s, [[pharmacie]]. La métropole accueille notamment les sièges sociaux français de [[Dell]]<ref>{{Lien archive|langue=fr |titre=Dell France |url=https://www.dell.com/learn/fr/fr/frcorp1/careers/careers-about-france |site=[[Dell]] |horodatage archive=20190306044634}}.</ref>(troisième constructeur mondial d'ordinateur), de [[Vestas]] (premier mondial de fabrication d'éolienne) et de l'équipementier sportif japonais [[Asics]]. Dans le domaine de la santé, le numéro deux mondial en ophtalmologie [[Bausch & Lomb]] à la suite de l'acquisition du laboratoire Chauvin et Horiba Medical fabricant d'automate d'analyses médicales, filiale du groupe japonais Horiba, sont présents à Montpellier. Elle accueille aussi des centres de recherche de grandes entreprises internationales tels que [[Alstom]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Alstom : l’histoire mouvementée d’un fleuron de l’industrie française |url=https://www.sudouest.fr/2016/10/04/alstom-l-histoire-mouvementee-d-un-fleuron-de-l-industrie-francaise-2519307-6153.php |site=SudOuest.fr |consulté le=2019-03-05}}.</ref>(Alstom Grid) et [[Sanofi]] (pôle neuroscience et cancérologie). [[International Business Machines|IBM]] est installé à Montpellier depuis les années 1950 et a fait de son usine de la Pompignane la salle d'exposition européenne des produits développés par cette firme. C'est à Montpellier qu'ont été construits les fameux [[OS/390]].

=== Paradoxe ===
{{Section à actualiser|2011|date=février 2022|commentaire=}}

Il convient toutefois de relativiser le dynamisme économique de Montpellier. En effet, Montpellier fait partie des grandes villes de [[France]] ayant la plus forte proportion de pauvres ({{unité|29853|ménages}} sous le seuil de pauvreté, soit 27 % de pauvres en 2011, selon le Compas<ref>{{Lien web |titre=Premières estimations du taux de pauvreté des plus grandes communes de France |url=http://lecompas.fr/doc/compas_etudes_2_aout_2012.pdf |site=lecompas.fr |consulté le=22 octobre 2013}}.</ref>, 25 % selon l'Observatoire des inégalités<ref>[http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=1902&id_groupe=9&id_rubrique=28&id_mot=30 Observatoire des inégalités - Le taux de pauvreté des 100 plus grandes communes], consulté le {{date|1 août 2015}}.</ref>), ce qui pose un réel problème pour la ville. C'est également une des grandes villes dont le taux de [[Chômage en France|chômage]] est malheureusement le plus fort (20,7 % en 2019 selon l'Insee)<ref>https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-34172 Comparateur de territoires
Commune de Montpellier], consulté le {{date|11 janvier 2023}}.</ref> et la commune connaît de nombreux problèmes sociaux<ref>[https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/fusillade-a-montpellier-jaimerais-quitter-le-quartier-mais-je-ne-peux-pas Problèmes sociaux].</ref> caractéristiques des villes du pourtour méditerranéen français.

=== Personnalités liées à la commune ===
[[Fichier:François-Xavier baron Fabre.jpg|vignette|redresse|alt=François-Xavier Fabre|[[François-Xavier Fabre]].]]
[[Fichier:Aymeline-valade-cannes-2014.jpg|vignette|redresse|alt=Aymeline Valade|Aymeline Valade au [[Festival de Cannes]] en 2014.]]
{{Catégorie détaillée|Naissance à Montpellier}}
{{article détaillé|Liste de personnalités liées à Montpellier}}
{{Colonnes|taille=35|
* {{souverain3|Guilhem V de Montpellier}} (1075-1121), seigneur de Montpellier, participant de la {{1re|croisade}}.
* [[Azalaïs de Porcairagues|Azalaïs de Porcairagues ({{s mini-|XII}})]], trobairitz.
* {{souverain3|Guilhem VIII de Montpellier}} (1157-1202), seigneur de Montpellier.
* [[Guy de Montpellier|Gui de Montpellier]] (1160-1208), fondateur de l'[[ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit]].
* [[Eudoxie Comnène]] (v. 1165-ap. 1202), dame de Montpellier par alliance.
* [[Marie de Montpellier]] (v. 1181-1213), dame de Montpellier.
* {{souverain3|Jacques Ier d'Aragon}} ([[1208]] - [[1276]]), ''dit'' le Conquérant.
* [[Bernard Délicieux]] (1260 - ap. 1319), Franciscain opposé à l'Inquisition.
* {{souverain2|Urbain V}} (1310-1370), pape.
* [[Saint Roch]] (vers [[1340]]-[[1378]]), confesseur.
* [[Guillaume Rondelet]] ([[1507]]-[[1566]]), médecin.
* [[Antoine de Saporta (médecin)|Antoine de Saporta]] (1507-1573), médecin, ami de [[François Rabelais|Rabelais]].
* [[Françoise de Cezelli|Françoise de Cézelli]] (1558-1615), gouverneure.
* [[Sébastien Bourdon]] ([[1616]] - [[1671]]), peintre.
* [[Sébastien Matte La Faveur|Sébastien Matte La Faveur (1626-1714)]], chimiste.
* [[François Chicoyneau]], ([[1672]] - [[1752]]), médecin.
* [[François Gigot de Lapeyronie]] ([[1678]] - [[1747]]), {{1er|chirurgien}} et confident du Roi.
* [[Joseph-Marie Vien]] ([[1716]]-[[1809]]), peintre.
* [[Jean Albisson]] (1732 à Montpellier - 1810 à [[Paris]]), homme politique.
* [[Paul-Joseph Barthez]] ([[1734]] -[[1806]]), médecin.
* [[Jean-Antoine Roucher]] ([[1745]]-[[1794]]), poète.
* [[Jean-Jacques Régis de Cambacérès]] ([[1753]]-[[1824]]), homme politique, second consul de [[Bonaparte]], puis archichancelier sous l'Empire.
* [[Mathieu Dumas]] ([[1753]] - [[1837]]), général.
* [[Étienne de Joly]] ([[1756]] - [[1837]]), ministre de l'intérieur et de la justice de {{souverain2|Louis XVI}}.
* [[Pierre Joseph Cambon]] ([[1756]]-[[1820]]), député à la [[Convention nationale]].
* [[Pierre Marie Auguste Broussonet]] ([[1761]] - [[1807]]), médecin, naturaliste et homme politique.
* [[Louis Lepic]] ([[1765]]-[[1827]]), général de {{souverain2|Napoléon Ier}}.
* [[François-Xavier Fabre]] ([[1766]]-[[1837]]), peintre.
* [[Pierre Daru]] ([[1767]] - [[1829]]), ministre.
* [[Jules Dortes]] (1898-1959), photographe humaniste.
* [[Joachim Hippolyte Lepic]] ([[1768]] - [[1835]]), maréchal de camp.
* [[Joseph Anglada]] ([[1775]] - [[1833]]), chimiste et médecin.
* [[Laure Junot d'Abrantès]] ([[1784]] - [[1838]]), duchesse d'Abrantès.
* [[Auguste Comte]] ([[1798]]-[[1857]]), philosophe.
* [[Adolphe Nourrit]] ([[1802]]-[[1839]]), ténor.
* [[Antoine-Jérôme Balard]] ([[1802]]-[[1876]]), chimiste.
* [[Émile Saisset]] ([[1814]]-[[1863]]), philosophe.
* [[Louis Figuier]] ([[1819]]-[[1894]]), écrivain et vulgarisateur scientifique.
* [[Jean Legendre-Héral]], (1795-1851), sculpteur.
* [[Édouard Roche]] ([[1820]]-[[1883]]), astronome.
* [[Alexandre Cabanel]] ([[1823]]-[[1889]]), peintre.
* [[Louis Agniel]], (1829-1884) homme politique, député de l'[[Hérault (département)|Hérault]] de 1878 à 1881.
* [[Frédéric Bazille]] ([[1841]]-[[1870]]), peintre.
* [[Joseph Grasset]] ([[1849]]-[[1918]]), médecin.
* [[Enrique Bryant]] (1920-2010), peintre.
* [[Joseph Farigoul]] ([[1860]]-[[1933]]), chef d'orchestre militaire et compositeur.
* [[Léopold Nègre]] ([[1879]]-[[1961]]), médecin et chercheur.
* [[Francis Ponge]] ([[1899]]-[[1988]]), poète.
* [[Léo Malet]] ([[1909]]-[[1996]]), écrivain.
* [[Olivier Séchan]] ([[1911]]-[[2006]]), écrivain.
* [[Jacques Soustelle]] ([[1912]]-[[1990]]), homme politique et ethnologue.
* [[Georges Arnaud]] ([[1917]]-[[1987]]), écrivain.
* [[Edmond Séchan]] ([[1919]]-[[2002]]), réalisateur.
* [[Juliette Gréco]] ([[1927]]-[[2020]]), chanteuse et actrice.
* [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] ([[1936]]-[[2017]]), parolier et producteur.
* [[Jean-Luc Dehaene]] ([[1940]]-[[2014]]), homme politique belge.
* [[Jacques Gonzalès]] ([[1941]]), [[chercheur]], [[docteur en médecine]], [[biologiste]], un des pionniers de la [[fécondation in vitro]] en France, [[professeur des universités|professeur d'université]], [[historien]] de la médecine, secrétaire général de la [[Société de géographie]], écrivain, conférencier.
* [[Jacques Bompard]] ([[1943]]-), député-maire d'[[Orange (Vaucluse)|Orange]].
* [[Caroline Cellier]] ([[1945]]-2020), actrice française.
* [[Henri Temple]] ([[1945]]-), avocat et homme politique français.
* [[Henri Joyeux]] ([[1945]]-), chirurgien cancérologue.
* [[Jean-Louis Gasset]] ([[1953]]-), entraîneur de l'[[Olympique de Marseille]].
* [[Pascal Comelade]] ([[1955]]-), compositeur.
* [[Philippe Saurel]] ([[1957]]-), homme politique français, maire de Montpellier de 2014 à 2020.
* [[Éric Sautou]] ([[1962]]-), poète et enseigant.
* [[Laurent Nicollin]] ([[1973]]-), président du [[Montpellier Hérault Sport Club|MHSC]], précurseur en Europe de la [[lutte contre les discriminations]] dans le [[Homosexualité dans le football professionnel|football]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=MHSC : Une journée dédiée à la lutte contre l’homophobie |url=https://www.lfp.fr/Articles/Jouons%20la%20collectif/2022/10/20/montpellier-herault-sc-une-journee-dediee-a-la-lutte-contre-l-homophobie |site=LFP}}.</ref>.
*[[Nath-Sakura]] (1973-), photographe.
* [[Christelle Reboul]] ([[1974]]-), comédienne.
* [[Rémi Gaillard]] ([[1975]]-), vidéaste et réalisateur de vidéos Youtube.
* [[Mathias Malzieu]] ([[1975]]-), chanteur du groupe [[Dionysos (groupe français)|Dionysos]].
* [[Séverine Ferrer]] ([[1977]]-), animatrice, comédienne et chanteuse.
* [[Jean-Charles Colas-Roy]] ([[1978]]-), homme politique, [[Deuxième circonscription de l'Isère|député de Grenoble]].
* [[Franck Junillon]] ([[1978]]-), joueur de [[handball]] international.
* [[Émilie Simon]] ([[1980]]-), auteur, compositeur et interprète.
* David Buonomo alias [[Dadou (dessinateur)|Dadou]] ([[1981]]-), dessinateur et caricaturiste.
* [[Nicolas Jeanjean]] ([[1981]]-), joueur de rugby à XV international.
* [[Aymeline Valade]] ([[1984]]-), mannequin et comédienne française.
* [[Julien Tomas]] ([[1985]]-), joueur de rugby à XV international.
* [[François Trinh-Duc]] ([[1986]]-), joueur de rugby à XV international.
* [[Jamel Saihi]] ([[1987]]-), [[footballeur]] franco-tunisien, international [[Équipe de Tunisie de football|tunisien]], champion de France 2012 avec le [[Montpellier Hérault Sport Club|MHSC]].
* [[Abdelhamid El Kaoutari]] ([[1990]]-), footballeur franco-marocain, international [[Équipe du Maroc de football|marocain]], champion de France 2012 avec le [[Montpellier Hérault Sport Club|MHSC]].
*[[ZeratoR|Adrien Nougaret]] (1990-), streamer et vidéaste français.
* [[Nicolas Benezet]] ([[1991]]-), footballeur français au [[Stade Malherbe de Caen|SM Caen]].
* [[Kélian Galletier]] ([[1992]]-), joueur de rugby à XV international.
* [[Khalil Fayad]] ([[2004]]-), footballeur français au [[Montpellier Hérault Sport Club|MHSC]].
* [[Alexis Lebrun]] ([[2003]]-), pongiste et international français qui joue au [[Montpellier tennis de table|MTT]].
* [[Félix Lebrun]] ([[2006]]-), pongiste et international français, vainqueur des [[Tennis de table aux Jeux européens de 2023|Jeux européen 2023]] qui joue au [[Montpellier tennis de table|MTT]].
* [[Carbonne (rappeur)|Carbonne]], rappeur français.
}}

=== Héraldique, logotype et devise ===
==== Blasons ====
{| border=1 cellspacing=5 width="100%" class="wikitable"
|- valign="top"
| align="center" style="padding:8px"|[[Fichier:Blason ville fr Montpellier.svg|130px|alt=Blason de la ville de Montpellier, Hérault]]
| width="100%" style="padding:8px"|'''Montpellier'''
* Description : ''D'azur à la [[Vierge Marie|vierge]] de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône [[Style gothique|gothique]] d'or, tenant l'[[Enfant Jésus]] aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres « A » et « M » onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules''<ref>{{lien web|langue=fr-FR|titre=Blason de Montpellier (34172)|url=https://fr.geneawiki.com/index.php/34172_-_Blason_-_Montpellier|date=11 novembre 2015|site=[[Geneawiki]]|consulté le=13 avril 2023}}.</ref>.
* La vierge représentée est Notre-Dame des Tables (sainte patronne de la ville), nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'[[Basilique Notre-Dame des Tables|église Notre-Dame]].
* Les lettres « A » et « M » signifient « ''[[Je vous salue Marie|Ave Maria]]'' ».
* L'écusson ''d'argent au tourteau de gueules'' [[Fichier:Blason seigneurs de Montpellier.svg|15px|alt=Image du blason des seigneurs de Montpellier]] constitue les armes des [[seigneurie de Montpellier|seigneurs de Montpellier (les Guilhem)]].
|}
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Montpellier Empire.svg
| l1=130px
| legende1= Blason de Montpellier
| texte= Pendant le [[Premier Empire]], le blason de Montpellier changea légèrement. Montpellier fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres « A » et « M » onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules, ''au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or'' »<ref>[http://www.euraldic.com/txt_vbh019_montpellier.html Site euraldic.com].</ref>.}}
<gallery widths="120px" mode="packed-hover">
Fichier:Dessinblasonmontpellier.jpg
Fichier:Blason Montpellier XVIII.JPG
Fichier:Blason Montpellier.jpg
Fichier:Blason ville Montpellier.jpg|En-tête de lettre de la mairie de Montpellier.
</gallery>

==== Logotype ====
{{Blason-ville-fr
| img1=Ville de Montpellier (logo).svg
| l1=130px
| texte= Montpellier<br/>Description : ''Sur un fond carré bleu, une lettre majuscule « M » en blanc, traversée par une ligne blanche.''<br/>Déclinaisons du logo :
{{Colonnes|taille=35|
* SERM (Société d'équipement de la région montpelliéraine),
* parc d'activités ''Euromédecine'',
* Montpellier Cœur de ville,
* Office de tourisme de Montpellier,
* [[Montpellier Hérault Sport Club]],
* [[Montpellier District]],
* Maisons pour tous,
* Montpellier écologie,
* Maison de l'Europe de Montpellier.
}}
}}

==== Devises ====
Devises anciennes :
{{Citation bilingue bloc|langue=la|Virgo Mater, natvm ora, vt nos jvvet omni hora.|Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure.}}
{{Citation bloc|De temps immémorial, les armes de Montpellier étaient la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge]], assise sur une chaise gothique d'or, tenant le [[Enfant Jésus|Petit-Jésus]] entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un tourteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avaient pris pour armes dans leurs expéditions à la [[Terre sainte]].}}
En 1627, à la demande des [[catholiques]], ces armoiries sont rétablies par Gabriel de La Vallée (1575-1636), marquis de Fossez et gouverneur de Montpellier<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur=Valérie Lafage|titre=Montpellier, ville de sûreté protestante (1598-1629)|éditeur=[[École nationale des chartes|Société de l'École des chartes]]|périodique=[[Bibliothèque de l'École des chartes]]|numéro=160-2|année=2002|lieu=Paris|pages=586|issn=1953-8138|doi=10.3406/bec.2002.451107|consulté le=16 avril 2023}}.</ref>. La ville de Montpellier n'a pas de devise héraldique proprement dite ; mais on la trouve sur d'anciens sceaux des consuls datant du {{s-|XIII}}. La légende ci-dessus : {{citation|Virgo Mater…}} est quelquefois considérée comme la devise de la Ville et parfois aussi fait figurer autour de l'écu municipal. Note de [[Charles de Tourtoulon]], [[Aix-en-Provence]], 1896.

Slogans récents :
{{Colonnes|taille=35|
* « La surdouée » ;
* « Mille et une vies » ;
* « La ville où le soleil ne se couche jamais » ;
* « Attractive cité » ;
* « Unlimited ».
}}

==== Saints patrons ====
* [[Marie (mère de Jésus)|Notre-Dame-des-Tables]] ;
* [[Firmin d'Amiens|Saint Firmin]] (saint Patron de la première église construite à Montpellier)<ref name="lesguilhemamontpellier/la-paroisse-saint-firmin" />.

[[Roch de Montpellier|Saint Roch]] dont le culte est très populaire à Montpellier et qui est célébré chaque année le {{date|16 août}} serait originaire de Montpellier. Il n'est, cependant, pas le saint patron de la ville.

=== Vie militaire ===
Unités militaires tenant ou ayant tenu [[garnison]] à Montpellier :
{{Colonnes|taille=35|
* état-major de la [[Région militaire|{{16e}} région militaire]] (avant) 1939 (jusqu'à ?) ;
* état-major du [[16e corps d'armée (France)|{{16e}} corps d'armée]] (avant) 1906-1913 (jusqu'à ?) ;
* état-major de la [[31e division d'infanterie (France)|{{31e}} division d'infanterie]] (avant) 1913 (jusqu'à ?) ;
* état-major de la [[32e division d'infanterie (France)|{{32e}} division d'infanterie]] (avant) 1913 (jusqu'à ?) ;
* état-major de la [[31e division d'infanterie alpine (France)|{{31e}} division d'infanterie alpine]] (?) 1928-1939 (jusqu'à ?) ;
* [[122e régiment d'infanterie|{{122e}} régiment d'infanterie]], 1878 à 1894 ;
* [[81e régiment d'infanterie|{{81e}} régiment d'infanterie]], 1905 à 1950 puis de 1983 à 2010 (dissolution) ;
* [[56e régiment d'artillerie|{{56e}} régiment d'artillerie divisionnaire]], (avant) 1939 (jusqu'à ?) ;
* [[28e régiment du génie|{{28e}} régiment du génie]], créé à Montpellier en 1929 (jusqu'à ?) ;
* [[28e régiment de transmissions|{{28e}} régiment de sapeurs télégraphistes]] (avant) 1939 (jusqu'à ?) ;
* [[1. Lothringisches Pionier-Bataillon Nr. 16|{{16e}} bataillon du génie]], 1906 ;
* [[17e bataillon du génie|{{17e}} bataillon du génie]], 1906 ;
* [[18e bataillon du génie|{{18e}} bataillon du génie]], 1906 ;
* [[16e légion de gendarmerie|{{16e}} légion de gendarmerie]] (avant) 1906-1913 (jusqu'à ?) ;
* [[École de l'infanterie|École d'application de l'Infanterie]] (E.A. I, 1967-2010) ;
* [[École militaire supérieure d'administration et de management]] (2001-2010) ;
* région de [[gendarmerie nationale (France)|gendarmerie]] d'[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] (caserne Lepic occupant une partie des terrains de l'ancienne E.A. I., secondant la caserne Courrège commandant la région à Toulouse).
}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références| groupe=Note}}

=== Cartes ===
{{Références| groupe=Carte}}

=== Références ===
{{références | références=

<ref name="www.cncd.fr">{{ lien web
   | url=http://www.cncd.fr/frontoffice/bdd-recherche-resultat.asp?searchField=montpellier&x=0&y=0
   | titre=Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures
   | site=le site du ministère des Affaires étrangères
   | consulté le= 20 juillet 2012}}.</ref>

}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets| wikinews=Catégorie:Montpellier| commons=Category:Montpellier| wikt=Montpellier| wikivoyage=Montpellier}}

=== Bibliographie ===
==== Histoire de la ville ====
Par ordre chronologique de publication :
* Charles d'Aigrefeuille, ''Histoire de la ville de Montpellier'', 1739.
* {{Ouvrage | auteur1=Charles d'Aigrefeuille | titre=Histoire de la ville de Montpellier depuis son origine jusqu'à notre temps | volume=1 | lieu=Montpellier | éditeur=Camille Coulet libraire-éditeur | année=1875 | numéro d'édition=nouvelle | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k368425}}, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36844v {{vol.|2}}, 1877], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36846j {{vol.|3}}, 1879], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k368487 {{vol.|4}}, 1883]
* {{Ouvrage | auteur1=Louise Guiraud | titre=Histoire du culte et des miracles de N.-D. des Tables | lieu=Montpellier | éditeur=Chez les libraires catholiques | année=1885 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Kr9LAAAAYAAJ&printsec=frontcover}}
* {{Ouvrage | auteur1=Louise Guiraud | auteur2=Louis Lacour de La Pijardière | responsabilité2=éditeur scientifique | titre=Recherches topographiques sur Montpellier au Moyen Âge, formation de la ville, ses enceintes successives, ses rues, ses monuments, etc. avec quatre plans | lieu=Montpellier | éditeur=Camille Coulet libraire-éditeur | année=1895 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143953m}}
* {{Ouvrage|auteur1=[[Jean Baumel]]|titre=Histoire d'une seigneurie du Midi de la France|volume=1|titre volume=Naissance de Montpellier (985-1213)|lieu=Montpellier|éditeur=éditions Causse et Cie|année=1969|pages totales=304}}.
* {{Ouvrage|auteur1=[[Jean Baumel]]|titre=Histoire d'une seigneurie du Midi de la France|volume=2|titre volume=Montpellier sous la seigneurie de Jacques le Conquérant et des rois de Majorque. Rattachement de Montpelliéret et de Montpellier à la France (1213-1349)|lieu=Montpellier|éditeur=éditions Causse et Cie|année=1971|pages totales=415}}.
* [[Gérard Cholvy]] (dir.), ''Histoire de Montpellier'', Éd. Privat, 1984.
* Ghislaine Fabre et Thierry Lochard, ''Montpellier, la ville médiévale'', Paris, Imprimerie nationale, 1992, 312 {{p.|180}} ill.
* Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par [[Emmanuel Le Roy Ladurie]], ''Le Siècle des Platter'', 2 tomes, Éd. Fayard, 1995 et 2000.
* Josef Smets, « Quatre voyageurs allemands à Montpellier, {{sp-|XVII|- |XIX|s}} », ''Bulletin historique de la ville de Montpellier'', 1998, {{p.|51-65}}.
* Jeannine Redon, ''Histoire de Montpellier'', 2002, 285 pages, ill.
* Jeannine Redon, ''Nouvelle histoire de Montpellier, 2015, Cazouls-lès- Béziers, Edition du Mont.''
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Roland|nom1=Jolivet|titre=Montpellier, secrète et dévoilée|lieu=Montpellier|éditeur=R. Jolivet|année=2003|pages totales=131|isbn=}}
* {{chapitre | auteur1=Gislaine Fabre | auteur2=Thierry Lochard | auteur3=Bernard Gauthiez, Élisabeth Zadora-Rio, Henri Galinié | responsabilité3=sous la direction de | titre chapitre=Montpellier | titre ouvrage=Village et ville au Moyen Âge: Les dynamiques morphologiques | éditeur=Presses de l'université François-Rabelais | lieu=Tours | date=2003 | collection=Villes et territoires | passage=131-148 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=2F0qDwAAQBAJ&pg=PA131#v=onepage&q&f=false }} (partiel)
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Macaire|titre=Montpellier|sous-titre=pas à pas, au fil des ans, au fil des rues|lieu=Copenhague, Notre-Dame-de-Londres|éditeur=le Plein des sens|nature ouvrage=Guide touristique et de visite|année=2004|pages totales=ill., 72|format livre={{unité|21|cm}}|isbn=87-90493-16-8|isbn2=9788790493165|bnf=391570355|sudoc=078977673|présentation en ligne={{Google Livres|KHvZit6_N4MC}}|consulté le=2020-07-02}}
* Jean Nougaret, ''Montpellier monumental'', Paris, Monum, Éd. du Patrimoine, 2005, {{nb vol.|2}}, 500 pages (Cahiers du patrimoine){{ISBN|2-85822-809-4}}.
* Brigitte Alzieu, ''Montpellier, années soixante'', Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, 2005, 159 pages (Témoignages et récits){{ISBN|2-84910-215-6}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Louis|nom1=Secondy|prénom2=Jean|nom2=Nougaret|titre=Montpellier, ville de savoir|sous-titre=les établissements d'enseignement supérieur, secondaire et les pensionnats de 1800 à 1960|lieu=Castries|éditeur=Mistral|année=2006|pages totales=253|isbn=}}
* Dominique Balaÿ et Virginie Delaban, ''Il était une fois Montpellier'', Fécamp, Éd. des Falaises, {{date|juin 2006}}, {{nb p.|56}}{{ISBN|2-84811-040-6}}.
* Albert Fabre, ''Petite histoire de Montpellier : depuis son origine jusqu'à la fin de la Révolution'', Monein d. Princi Negue, 2006, 236 pages (Arremoludas, {{n°|153}}){{ISBN|2-84618-337-6}}.
* [[Laurence Catinot-Crost]], ''Autrefois Montpellier : le fleuve gascon à la Belle Époque'', Biarritz, Atlantica, 2006, 245 pages (Autrefois){{ISBN|2-84394-949-1}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Thierry|nom1=Arcaix|titre=Montpellier de A à Z|lieu=Saint-Cyr-sur-Loire|éditeur=A. Sutton|année=2009|pages totales=191|isbn=}}
* Alain Chartrain, « Montpellier, archéologie d’une réussite médiévale », {{p.|130-132}} dans Césari ''et al.'', ''Grandes découvertes de l’archéologie méditerranéenne (1959-2009)'', Paris, Actes Sud, 2009, {{nb p.|213}}
* Raymond Huard, ''Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre'', éditions Inclinaison, 2009.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Marie Susplugas|titre=Montpellier secret et insolite|sous-titre=Les trésors cachés de la belle Languedocienne|lieu=Paris|éditeur=Éditions Les Beaux Jours|année=2010|pages totales=160|isbn=978-2-35179-069-4}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Christian|nom1=Amalvi|lien auteur1=Christian Amalvi|prénom2=Rémy|nom2=Pech|titre=Histoire de Montpellier|lieu=Toulouse|éditeur=Privat SAS|collection=Histoire des villes|année=2015|pages totales=925|isbn=}}

==== Géographie ====
* [[Raymond Dugrand]], ''Villes et campagnes en Bas-Languedoc'', Presses universitaires de France, P.U.F., Paris, 1963.
* [[Raymond Dugrand]], ''La garrigue montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage'', P.U.F., Paris, 1964.
* [[Robert Ferras]], ''Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace'', BSLG, Montpellier, 1974.
* [[Robert Ferras]], ''Écusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier'', Bulletin de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, 1978.
* [[Robert Ferras]] et Jean-Paul Volle, ''Montpellier Méditerranée'', éd. Économica, Paris, 2002.
* Gérard-François Dumont, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, {{numéro|5}}, La Documentation française/DIACT, Paris, 88 pages.
* Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, ''Montpellier'', éditions Alcide, 2008.

==== Actualités ====
* presse locale et régionale : ''La Gazette économique et culturelle'' (magazine hebdomadaire), ''La Gazette de Montpellier'' (hebdomadaire), ''La Marseillaise - L'Hérault du jour'' (quotidien), ''[[Midi libre]]'' (quotidien), ''Direct Montpellier Plus'' (quotidien) ;
* bulletin d'information institutionnel :
** municipal : ''Montpellier Notre Ville'', ''Tip Top'' (pour les jeunes de 13 à {{nobr|25 ans}}), ''Vivement'' (pour les seniors),
** de la métropole : ''Harmonie''.

=== Articles connexes ===
* Histoire
** [[Languedoc]]
** [[États de Languedoc]]
** [[Pays d'états]]
** [[Généralité de Montpellier]]
** [[Sénéchaussée de Montpellier]]
** [[Liste des intendants du Languedoc]]
* [[Liste des communes de l'Hérault]]
* [[Montpellier Méditerranée Métropole]]
* [[Parlement des territoires]]
* [[Ligne nouvelle Montpellier - Perpignan]]
* [[Station d'épuration des eaux usées de Montpellier Métropole]] (MAERA)

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* {{Site officiel|http://www.montpellier.fr}}
* {{Site officiel|http://www.ot-montpellier.fr|titre=Site officiel de l'office de tourisme}}
* {{Relation OSM|28722}}

{{Palette
 |Succession/Étape de Compostelle
 | précède    = [[Vendargues]]
 | via p      = [[Le Crès]], [[Castelnau-le-Lez]]
 | distance p = 12.5
 | voie       = ''[[Via Tolosana]]''
 | suivant    = [[Montarnaud]]
 | via s      = [[Grabels]], [[Juvignac]]
 | distance s = 23
}}
{{Palette|Villes de l'Hérault|Villes du Languedoc-Roussillon|Montpellier Méditerranée Métropole|Parlement des territoires|Unités urbaines françaises|Grandes villes de France|Métropoles de France|Préfecture de France}}

{{Portail|communes de France|Hérault|Montpellier}}

[[Catégorie:Montpellier|*]]
[[Catégorie:Commune dans l'Hérault]]
[[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Montpellier]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Commune touristique en France]]
[[Catégorie:Villes et villages fleuris]]
[[Catégorie:Via Tolosane]]
[[Catégorie:Ville Internet]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Montpellier]]
[[Catégorie:Éponyme d'une épithète spécifique]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Montpellier]]
[[Catégorie:Siège d'une cour d'appel en France]]
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