Voir la source de Carnaval de Paris

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{{Typographie|date=janvier 2025}}
{{À wikifier|date=janvier 2025}}
Le '''Carnaval de Paris''' est une fête populaire parisienne.

Il succédait à la [[fête des Fous]], qui prospérait depuis le {{s-|XI}} jusqu'au {{s-|XV}}. Il tombe en désuétude au {{s-|XX}} après des interdictions, et connait des interruptions au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]].

En 1996, l'APCP (Association pour la promotion du Carnaval de Paris) organise des actions costumées dans la rue, avec un miniboeuf roulant.

Le cortège du Carnaval de Paris, [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Promenade du Bœuf Gras]] renaît en 1998.  

En 2009, renaît le défilé des [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Reines des blanchisseuses de la Mi-Carême]].   

Entre 1904 et les [[années 1920]], des liens existaient entre le Carnaval de Paris et des fêtes de province et de l'étranger. Les carnavals de Bagneux, Dunkerque ont été invités et ont participé au Carnaval de Paris, et, à partir de 2003, Cherbourg, des villes  [[Italie|italiennes]] et [[Belgique|belges]].

== Initiateurs ==
En 1992, Basile Pachkoff, artiste peintre et poète, et [[Alain Riou (homme politique)|Alain Riou]], président de l'association ''Droit à la culture'', conseiller de Paris {{20e}} qui délivre les autorisations de défiler dans les rues de Paris, imaginent faire renaître le Carnaval de Paris.

Ils fondent avec Rafaêl Estève, l'APCP (Association pour la promotion du Carnaval de Paris) en 1994, puis, la première compagnie carnavalière parisienne « ''Les fumantes de pantruche''  » en 1998. 

En 2000, Catherine Poulain organise la première exposition sur la renaissance du Carnaval de Paris à la Poste du Louvre avec textes et films. Artiste et figure du Carnaval de Paris, elle crée des masques, costumes, marionnettes et chars de carnaval, des performances et des films.

Après le décès d'Alain Riou en 2004, Basile Pachkoff devient  historien et organisateur du Carnaval de Paris. Alexandra Bristiel et Basile Pachkoff sont à l'initiative du défilé des [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Reines des blanchisseuses de la Mi-Carême]] en 2009.

Au décès de Basile Pachkoff en 2023, Ilham MOUHID reprend la présidence du Carnaval de Paris.

== Histoire du Carnaval de Paris ==
=== Passé prestigieux ===
[[Fichier:Le Carnaval des Boulevards en 1828 par Bertall.jpg|left|thumb|redresse|[[Bertall]] ''Le carnaval des [[Grands boulevards|boulevards]] en 1828''<ref name=JPTO>[[Bertall]] [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6439330z/f11.image.r.langFR ''Le carnaval des boulevards en 1828]'', ''[[Journal pour tous (1855)|Journal pour tous]]'', {{date- |2 février 1856}}, p. 700. Il ne s'agit pas d'un témoignage d'époque, mais au plus d'un souvenir d'enfance, Bertall étant né en 1820.</ref>.]]
Cette fête a longtemps porté plusieurs noms. Jusqu'au {{s-|XIX}}, en France et à Paris, le mot ''Carême-Prenant'' était utilisé,  à égalité avec le mot Carnaval''.'' Il pouvait être orthographié : « Quaresmeprenant » ou « Quarêmeprenant ».

La tradition du carnaval à Paris est multiséculaire.

Nicolas de Baye écrit dans son journal, en 1411<ref>''Matinées, VII'' (X¹a 4789) fol,58 v°. Nicolas de Baye Journal 1411.</ref> :

{{Citation bloc|Lundi, {{XXIIIe}} jour de fevrier

La Court, pour la reverence de la feste de caresme prenant qui sera demain, s'est levée devant l'eure.}}

Le Carnaval de Paris a reposé sur une tradition ininterrompue des [[société festive et carnavalesque|sociétés festives et carnavalesques]]  et l'implication de certaines corporations. En 1778, un poème anonyme accompagne une gravure de la fête<ref name=WINCK/> :
<poem>
De ces sortes de mascarades,
Les Artisans font leurs plaisirs,
Il faut les voir à nos parades !
C'est là qu'ils comblent leurs désirs !
Chacun retourne à son ouvrage
Quand Mardi-gras est enterré,
Tout est mangé selon l'usage
Et l'on est toujours altéré.
</poem><gallery widths="170">
Fichier:Le Figaro - Lundi gras 23 février 1903.jpg|alt=|Écho du Carnaval de Paris dans ''[[Le Figaro]]'', {{date-|23 février 1903}}<ref>Début de l'article de compte-rendu de la journée du dimanche gras à Paris, dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k286157n/f4.image.langFR Le Figaro]'', lundi gras 23 février 1903, p. 4, {{3e|colonne}}.</ref>.
Fichier:Période du Carnaval.jpg|alt=|À l'origine, la période festive du Carnaval de Paris dure des mois. Ici, le {{date-|22 novembre 1891}}, ''[[Le Petit Parisien]]'' annonce la période 1891-1892<ref>Jacques Lefranc, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8304166/f2.image.r=masqu%C3%A9.langFR ''Courrier de la Semaine''], ''Supplément Littéraire Illustré du "Petit Parisien"'', 22 novembre 1891, {{page |2}}, {{1re|colonne}}.</ref>.
Fichier:Premier bal masqué du Carnaval de Paris 1869-1870 - Annonce parue dans Le Journal amusant - 18 décembre 1869.jpg|alt=|Annonce du premier bal de la période 1869 – 1870 du Carnaval de Paris, le 18 décembre 1869 [[Bal Valentino|salle Valentino]], avec [[Jean-Baptiste Arban|Arban]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5861214m/f8.image.r=carnaval.langFR Le Journal amusant]'', 18 décembre 1869, p. 8, {{1re|colonne}}.</ref>.
Fichier:Annonce du 7ème bal masqué du Châtelet qui aura lieu le samedi 6 février 1869 - Le Tintamarre 31 janvier 1869 - p.7.jpg|alt=|Annonce du {{7e}} [[Bals du Carnaval de Paris|bal masqué]] du [[théâtre du Châtelet]] donné le {{date-|6 février 1869}}, avec [[Olivier Métra]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5671124f.image.r.f7.langFR Le Tintamarre]'', 31 janvier 1869, p. 7, {{1re}} colonne.</ref>.
Fichier:Annonce pour un bal de l'Opéra le jeudi gras 11 février 1858.jpg|alt=|Annonce du [[bal de l'Opéra]] donné le jeudi gras {{date-|11 février 1858}}, avec [[Isaac Strauss]]<ref>Extrait de la rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k451525d.image.r.f3.langFR Bulletin des Théâtres]'', ''Journal des débats'', 9 février 1858, p.3, {{4e|colonne}}.</ref>.
</gallery>Les artisans jouent un rôle important. 

À Paris, au {{s-|XVIII}}, existe aussi le [[régiment de la Calotte]], très fameuse société festive d'origine aristocratique et militaire. Cette société rédige des textes comiques. Ce que feront plus tard les Badouillards, avec leur [[Grande Charte des Badouillards]] vers 1840. 

Le Carnaval de Paris est traditionnellement la [[Carnaval de Paris et police de Paris|fête de la police de Paris]], ainsi que la fête des gens du spectacle. Il y a des bals masqués dans les théâtres, une programmation spéciale en temps de carnaval, avec des pièces comiques comme ''La Foire Saint-Germain'', de [[Jean-François Regnard]] et Dufresni<ref name="FSGER" />, ou ''La mort de Mardi-Gras'', de Fonpré de Fracansalle<ref name="VOLTBG" />. 

Au {{s-|XIX}}, le bouchers, blanchisseuses, commerçants, étudiants s'impliquent dans l'animation du Carnaval, comme dans tous les carnavals, à [[Dunkerque]] ou au [[Brésil]] : la tradition, l'organisation et l'implication de certaines couches de la population sont essentielles pour la prospérité de la fête.

Une structure importante, au moins à partir de 1817, est représentée par les [[goguette|goguettes ou sociétés lyriques]]. Il en naît plusieurs centaines en 1818, année du retour de la paix après 26 années de conflits quasiment ininterrompus<ref group="n">1818 est une année remarquable. En novembre se termine l'évacuation des troupes alliées qui occupaient la France après la défaite de Napoléon {{1er}}. Cet événement marque le retour de la paix et la fin d'une période de conflits qui avait duré de manière pratiquement ininterrompue depuis 1792.</ref>. 

Les goguettes comptent chacune moins de vingt membres. Leurs réunions se tiennent chez les marchands de vin. Des gens de toutes origines les fréquentent, surtout populaires, comme des ouvriers et ouvrières parisiens. Ils se retrouvent chaque semaine le samedi soir, veille des dimanches-lundis alors chômés. Ils chantent des chansons connues, en créent de nouvelles sur des airs connus. En 1900, il existe encore au moins 90 goguettes à Paris.<gallery widths="170" heights="170">
Fichier:Passage du Char de Paulette Cayet, Reine des Reines de Paris 1928 sur la place de l'Opéra le jeudi de la Mi-Carême 15 mars 1928.jpg|alt=|Une foule immense assiste au passage du Char de Paulette Cayet, Reine des Reines de Paris 1928, sur la [[place de l'Opéra]] le [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|jeudi de la Mi-Carême]] [[15 mars]] 1928.
Fichier:Boeuf Gras 1816.jpg|alt=|[[Xylographie]] ornant le programme de la [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Promenade du Bœuf Gras]] au Carnaval de Paris 1816<ref>Image décorant le placard de l{{'}}''Ordre et la Marche du Bœuf Gras'' 1816, conservé au musée Carnavalet à Paris, reproduite en première page du journal ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k602506k.r.langFR La Presse]'', 23 mars 1927.</ref>.
Fichier:Carnaval de 1789 (détail).jpg|alt=|Des Parisiens en Carnaval en 1789<ref>Détail d'un dessin de E. Béricourt fait à la plume, au lavis et à l'aquarelle conservé à la BNF. [[c:Fichier:Carnaval de 1789 - Dessin de Béricourt.jpg|Voir le dessin en entier reproduit sur la base Commons.]] [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8410615v.r.langFR Voir le dessin sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France.]</ref>.
Fichier:Masked Ball at the Opera (1873) Edouard Manet (National Gallery of Art, Washington D.C.).jpg|alt=
Fichier:Claude Monet 009.jpg|alt=|[[Claude Monet]] ''[[Carnaval boulevard des Capucines]]'' 1873
</gallery>[[Fichier:Une table au bal de l'Opéra le 20 mars 1879.png|thumb|right|Une table au [[bal de l'Opéra]] le jeudi de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] {{date-|20 mars 1879}}. La jeune fille porte une tenue de carnaval parisienne très classique et très dénudée<ref>Détail du dessin de A. Ferdinandus ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5735467m/f8.image.r.langFR Le bal de la Mi-Carême, à l'Opéra.]'', ''L'Univers illustré'', 22 mars 1879, p. 184.</ref>.]]

=== Les adversaires ===
Le Carnaval de Paris est populaire et apprécié dans toutes les couches de la population ; il rencontre aussi des adversaires au nom de la morale. 

Le juriste et théologien [[Calvinisme|calviniste]] Lambert Daneau publie à Paris, en 1582, un volume in-8 intitulé<ref>Le même Lambert Daneau a publié en 1579 : ''Deux traités nouveaux utiles pour ce temps : le premier touchant les sorciers, le second sur les jeux de cartes et de dez'' (conservés à la [[Bibliothèque Sainte-Geneviève]] à Paris, sous la cote : 8°R.479). Lambert Daneau est aussi l'auteur d'un ouvrage publié à Genève ''Traité des danses, auquel est amplement résolue la question, à savoir s'il est permis aux Chrestiens de danser''.</ref> : {{Citation|Traicté contre les Bacchanales du Mardi gras, auquel tous les chrestiens sont exhortez de s'abstenir des banquets dudict Mardi-gras, et des masques et mommeries}}

La liberté momentanée de mœurs existait au Carnaval de Paris. Le [[Goguette|goguettier]] [[Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers|Désaugiers]] en parle dans sa chanson ''[[s:V’là c’ que c’est que l’carnaval|V'là c' que c'est que l' carnaval]]'', écrite entre 1800 et 1827<ref>Désaugiers est mort en 1827 et sa chanson mentionne la Préfecture de police, créée en 1800.</ref> :

<poem>
Au lever du soleil on dort,
Au lever de la lune on sort ;
L'époux, bien calme et bien fidèle,
Laisse aller sa belle
Où l'amour l'appelle :
L'un est au lit, l'autre est au bal...
V'là c' que c'est que l' carnaval<ref name=VLACQ/>.</poem>

Critiquant les femmes de Paris qui, selon lui, « se croient en droit de faire ce qu'elles veulent » et « ne s'occupent que de plaisir et de toilette », [[Eugène Delacroix]] écrit entre 1822 et 1863<ref>Eugène Delacroix, ''Journal 1822-1863'', Librairie Plon Éditeur, Paris 1996, supplément au Journal de Delacroix, sans date, entre 1822 et 1863, p. 874.</ref> :
{{Citation bloc|L'adultère, qui dans le [[code civil (France)|Code civil]] est un mot immense, n'est par le fait qu'une galanterie de [[bal masqué]].

Les femmes ont besoin d'être contenues dans ce temps-ci : elles vont où elles veulent ; elles font ce qu'elles veulent ; elles ont trop d'autorité. Il y a plus de femmes qui outragent leurs maris que de maris qui outragent leurs femmes.}}

De son côté, [[Armand-François Jouslin de La Salle|Jouslin de la Salle]], en 1825, écrit dans sa chanson ''Le Carnaval''<ref name="JOUSLIN" /> :

{{Citation bloc|Nul mari ne songe à sa femme,
En carnaval.}}

=== Durée du Carnaval ===
Jusqu'au début du {{s-|XX}}, le Carnaval de Paris dure plus longtemps que le seul [[Mardi gras]]. En 1690, dans son Dictionnaire universel, ''le Furetière'', [[Antoine Furetière]] écrit<ref>Il s'agit du début de l'article « CARNAVAL », Antoine Furetière, ''Dictionnaire universel'', Tome premier.</ref> :
[[Fichier:Balais en papier.jpg|left|thumb|Les balais chatouilleurs en papier au Carnaval de Paris 1895<ref name=PARHAS/>.]]
[[Fichier:Le Monde illustré - 22 février 1868 - Daumier - Bal de l'Opéra.jpg|right|thumb|« — Tu t'amuses trop ! » Scène du Carnaval de Paris en 1868 vue par [[Honoré Daumier]]<ref name=LEMONDIL>Dessin de Daumier paru dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62191782/f12.item Le Monde Illustré]'', 22 février 1868, p. 124.</ref>.]]
[[Fichier:Carnaval 1869.jpg|right|thumb|Parisiennes en Carnaval en 1869<ref>Dessin illustrant l'ouvrage de Louis-François L'Héritier, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123215b/f44.image.r.langFR Les mystères de la vie du monde, du demi-monde et du quart de monde, ou La vie d'aujourd'hui...]'', Huillery éditeur, Paris 1869, page 45.</ref>.]]
:« CARNAVAL. s.m. Temps de réjouissance qui se compte depuis les Rois<ref name=ROIS>C'est-à-dire l'Épiphanie, le 6 janvier.</ref> jusqu'au [[Carême]]<ref name=CEND>C'est-à-dire le Mercredi des Cendres lendemain du Mardi Gras.</ref>. Les [[bal masqué|bals]], les festins, les mariages, se font principalement dans le Carnaval. »

Soixante-deux ans plus tard, en 1752, l’''[[Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédie]]'' confirme<ref>Fin de l'article ''« CARNAVAL »'', Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, volume 2, ''B – Cézimbra'', paru en janvier 1752 (daté 1751).</ref> :
{{citation bloc|Le tems du carnaval commence le lendemain des Rois<ref name=ROIS/>, ou le 7 de janvier, & dure jusqu'au carême<ref name=CEND/>. Les bals, les festins, les mariages, se font principalement dans le carnaval.}}

La période du Carnaval de Paris durait traditionnellement des mois. La Belgique et l'Allemagne le pratiquent toujours. À un moment donné, il allait de la [[Martin de Tours|Saint-Martin]] le [[11 novembre]] jusqu'aux jours gras. S'ajoutait une reprise de la fête au moment du jeudi de la [[Mi-Carême]], à mi-chemin entre [[Mardi gras|Mardi Gras]] et lundi de [[Pâques]]. 

Vers 1900, c'était un temps de réjouissances, fêtes masquées, bals et festins à Paris. Il durait plusieurs mois avec les temps forts des jours gras et de la Mi-Carême. Pâques étant une date mobile se déplaçant sur une plage de 35 jours, la date du mardi gras variait, ainsi que la durée de cette période de fêtes.

En 1903, ''Le Figaro'' appelle « le carnaval » les seuls dimanche gras, lundi gras, mardi gras<ref>Au début du compte-rendu de la journée du dimanche gras, on lit dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k286157n/f4.image.langFR Le Figaro]'' du lundi gras 23 février 1903, page 4, {{3e|colonne}} :
:Nouvelles Diverses

:A PARIS

:LE DIMANCHE GRAS

:Le temps n'a pas favorisé la première journée du carnaval. ...

''[[Commons:Fichier:Le Figaro - Lundi gras 23 février 1903.jpg|Voir ce début d'article reproduit sur la base Commons.]]''</ref>.

=== Disparition du Carnaval de Paris ===
Le Carnaval de Paris a connu une éclipse durant une quarantaine d'années, du début des [[années 1950]] jusqu'à 1993. Il n'a pas été rejeté par les Parisiens et n'a pas été interdit. Problèmes d'organisation, problèmes politiques, rivalité entre la ville et le gouvernement français ont fait disparaître la fête<ref>Avec pour conséquence l'absence quasi ininterrompue d'une autorité municipale indépendante parisienne depuis 1794 jusqu'à 1977. Encore aujourd'hui le maire de Paris ne dispose pas de pouvoirs de police, à la différence des autres maires de France, exceptés ceux de Lyon et Marseille qui sont dans le même cas que lui.</ref>. 

Un grand nombre de Parisiens ignorent qu'il existait un Carnaval de Paris, avec ses [[Personnages typiques du Carnaval de Paris|personnages typiques]], caractérisés par leur costume, et revenant chaque année, et ses blagues carnavalesques traditionnelles appelées « [[attrapes en Carnaval]] ». Ces dernières furent pratiquées au moins depuis le {{s-|XVII}} jusqu'au {{s-|XIX}}.

Des [[années 1950]] jusqu'à 1993, les mots « Carnaval de Paris » cessèrent d'être utilisés, sauf dans des articles spécialisés et des ouvrages scientifiques à faible diffusion. Les Parisiens pouvaient fêter à Paris « Mardi Gras ». S'ils parlaient du Carnaval, il s'agissait du [[Carnaval de Nice]] ou du [[Carnaval de Rio]].

=== Le Carnaval par les artistes ===
Le Carnaval de Paris a inspiré beaucoup d'artistes. Certains s'en sont même fait une spécialité comme le dessinateur [[Paul Gavarni|Gavarni]]. Il a lancé un jour qu'il avait inventé le Carnaval, à raison de {{unité|50|francs}} le dessin<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k473864c/f2.langFR En Carnaval]'', ''Le Petit Parisien'', 23 février 1887, page 2, {{5e|colonne}}.</ref>. 

Le caricaturiste [[Cham (dessinateur)|Cham]] a illustré le Carnaval de Paris par des centaines de caricatures et des albums entiers. [[Gustave Doré]] et [[Honoré Daumier]] ont également traité le sujet. 

[[Giuseppe Verdi]] a composé en 1853 un opéra dont l'action se déroule à Paris durant le Carnaval : ''[[La traviata]]''. On y entend ''Largo al quadrupede'', le chœur des bouchers promenant le Bœuf Gras. 

Un tableau d'[[Édouard Manet]] représente le célèbre [[Bal masqué à l'opéra|bal masqué de l'opéra]]<ref>Créé par une Ordonnance royale signée par le [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent]] le 31 décembre 1715, il avait lieu deux fois par semaine, durant la période du Carnaval. Ce bal existait encore à la fin du {{s-|XIX}}. La salle figurée ici est celle de l'[[Opéra (édifice)|Opéra]] de la rue Le Peletier, détruite par un incendie en 1873, l'année même où fut réalisé ce tableau.</ref>. Un tableau de [[Claude Monet]] montre le [[Carnaval boulevard des Capucines]].

Le Carnaval de Paris a été filmé par les [[Auguste et Louis Lumière|frères Lumière]] et [[Georges Méliès|Georges Meliès]]<ref>Ses films sur le sujet sont perdus.</ref>. Il apparaît dans des films de fiction dont un, américain. Plusieurs de ces films ont pour sujet un personnage célèbre du Carnaval de Paris, [[Milord l'Arsouille]] :

:1912 – ''Milord l'Arsouille'', court-métrage anonyme<ref>Où joue notamment l'actrice [[Stacia Napierkowska]].</ref> ;
:1925 – ''Mylord l'Arsouille'', ciné-roman français de [[René Leprince]]<ref>Diffusé en 8 épisodes pour un métrage de {{formatnum:8470}} mètres. Liste des épisodes : ''Le Don Juan de la Courtille, Le cabaret de l'épée de bois, Une fleur du faubourg, La machine infernale, Premiers remords, L'étrange découverte, Les larmes du pêcheur, Rédemption.''</ref> ;
:1937 – ''Carnival in Paris'' (Carnaval à Paris) de [[Wilhelm Thiele]] ;
:1945 – ''[[Les Enfants du paradis]]'' de [[Marcel Carné]] et [[Jacques Prévert]]. Le tournage des scènes de Carnaval au {{s-|XIX}} sur le [[boulevard du Crime]] a impliqué {{formatnum:2000}} figurants<ref>Comme le rapporte Marcel Carné dans ses mémoires : « Deux mille figurants me semblaient nécessaires pour les grands ensembles du Carnaval, et plus particulièrement pour le plan final. J'avais fait valoir à Paulvé (André Paulvé, le producteur du film) que je grouperais ceux-ci en une seule journée. Il avait rechigné, ergoté sur le nombre. Je tins bon. Il finit par accepter. » Marcel Carné, ''La vie à belles dents, souvenirs'' Éditions Jean-Pierre Ollivier, Paris 1975, page 231.</ref>.
:1955 – ''Milord l'Arsouille'' de [[André Haguet]].
:1978 – ''Molière'' de [[Ariane Mnouchkine]]. On y voit le Carnaval de Paris au {{s-|XVII}}.

=== Evénements principaux ===
[[Fichier:Scène de Carnaval rue Vivienne.jpg|right|thumb|La cohue à l'entrée d'un bal masqué [[rue Vivienne]] en 1843<ref>Dessin extrait de ''Les rues de Paris ancien et moderne. 358-1843, origine et histoire. Monuments, costumes, mœurs, chroniques et traditions'' par Louis Lurine..., illustré par Gavarni, Daumier, Célestin Nanteuil... G. Kugelmann éditeur, Paris 1843.</ref>.]]
[[Fichier:Marchand de plumes de paon.jpg|left|thumb|Marchand de plumes de [[paon]] pour chatouiller au Carnaval de Paris 1895<ref name=PARHAS>Extrait de ''Paris au hasard'', texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de [[Auguste Lepère]], Henri Béraldi éditeur, Paris 1895. La vente des plumes de paon et de petits balais en papier pour chatouiller durant le Carnaval de Paris fut interdite par la Préfecture de police.</ref>.]]
[[Fichier:Délégation calaisienne à la Mi-Carême à Paris 1906.jpg|thumb|right|Des délégués de [[Calais]] à la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1906 avec la Reine du Courgain, quartier maritime de Calais.]]
[[Fichier:Hermance Taverney.jpg|thumb|right|Des délégués suisses à la Mi-Carême 1906, dont Mademoiselle Hermance Taverney, Palès déesse du Printemps de la [[Fête des vignerons|Fête des Vignerons]] de [[Vevey]] 1905 et ses deux demoiselles d'honneur.]]
Dans la rue, deux événements  marquent le Carnaval de Paris : la promenade de masques et les cortèges.

==== La promenade de masques ====
Les masques, c'est-à-dire les personnes déguisées, se retrouvent en grand nombre, avec les curieux et admirateurs venus les voir.

[[Jacques-Antoine Dulaure|Dulaure]] la décrit en 1787<ref>Jacques-Antoine Dulaure ''Nouvelle description des curiosités de Paris'', Chez Le Jay, Libraire, Paris 1787, p. 321.</ref> :

{{Citation bloc|[[Rue Saint-Antoine (Paris)|Rue Saint-Antoine]], elle est fameuse pour le concours prodigieux des masques qui tous les ans, les derniers jours du carnaval, attirent un grand nombre de curieux.}}

Parlant du mardi gras 19 février 1822, le ''Journal des débats'' rapporte le lendemain<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k433973p/f3.item.r=boeuf%20gras.zoom Journal des débats]'', 20 février 1822, p. 3, {{2e|colonne}}, p. 4, {{1er|colonne}}.</ref> :

{{Citation bloc|– Les [[Rue Saint-Honoré|rues Saint-Honoré]], [[Rue de Richelieu|de Richelieu]], et les boulevards étaient, cette après-midi, remplis d'une foule immense qui venait voir les masques, qui, cette année, n'ont pas été nombreux, mais il y avait beaucoup d'équipages brillants.}}

Parlant du dimanche gras 9 février 1834, le ''Journal des débats'' écrit<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4383134/f3.item.r]'', ''Journal des débats'', 10 février 1834, p. 3, {{2e|colonne}}.</ref> :
{{Citation bloc|Aujourd'hui, par un très beau temps, les boulevards et la rue Saint-Honoré étaient parcourus dans toute leur étendue par une foule immense qui venait voir les mascarades du dimanche gras. Une double file de voitures de toute espèce circulait au pas dans ce long espace, au nombre de plusieurs milliers.}}

L'affluence suscite des règlementations. Une circulaire du {{date-|18 février 1819}}, aux Commissaires de police, les invite à veiller à ce qu'il n'y ait pas plus de deux personnes sur l'impériale d'une voiture conduisant des masques<ref name="PAULICE">Parnet (secrétaire de commissariat de police), ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773209z/f78.image.r.langFR Recueil analytique des circulaires de la préfecture de police]'', éditeur : P. Dupont, Paris 1895, p.75.</ref>.

==== Les cortèges ====
Les moments traditionnels de sorties de cortèges du Carnaval de Paris sont les jours gras, « les derniers jours du carnaval » dont parle Dulaure. Ils commencent au {{s-|XVIII}} le jeudi gras et finissent le mardi gras. Au {{s-|XIX}}, ils vont se restreindre aux seuls dimanche-lundi-mardi gras. C'est le moment de la [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Promenade du Bœuf Gras]].
[[Fichier:CARAN D'ACHE BOEUF GRAS 1903.jpg|thumb|right|Le Bœuf Gras caricaturé par [[Caran d'Ache]] dans ''Le Figaro'' en 1903<ref name=CARANDACHE/>.]]Vingt-et-un jours après Mardi Gras, c'est le [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|jeudi de la Mi-Carême]]. Il est aussi appelé la Fête des blanchisseuses, car c'est le jour de leur fête et du défilé de leurs reines et de la reine des blanchisseuses. À celles-ci, succèdent à partir des dernières années du {{s-|XIX}}, les reines d'autres corporations.

Le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|cortège du Bœuf Gras]] est mentionné à Paris en 1274. Sa [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris#Les premières mentions|première description connue]] date de 1712. Elle apparaît dans un passage du texte d'une pièce de théâtre à écriteaux donnée à l'occasion du Carnaval : ''Écriteaux des fêtes parisiennes données au public par la grande troupe des danseurs de corde du [[Jeu de paume]] d'Orléans, à la [[foire Saint-Germain]], au mois de février 1712.''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626264g/f8.image.r.langFR Écriteaux des fêtes parisiennes données au public par la grande troupe des danseurs de corde du Jeu de paume d'Orléans, à la foire Saint-Germain, au mois de février 1712.]'', Paris 1712. [[Commons:Fichier:Boeuf Gras - 1712 - 1 sur 2.png|Voir la page 1 de la description de 1712 reproduite sur la base Commons]], ainsi que [[Commons:Fichier:Boeuf Gras - 1712 - 2 sur 2bis.png|la page 2.]] Cette description du Bœuf Gras parisien a été [http://www.carnaval-paris.org/une-decouverte-dans-lhistoire-du-carnaval-de-paris/ retrouvé en 2015].</ref>. 

Une autre description du Bœuf Gras, connue durant presque trois siècles comme la plus ancienne, date de 1739<ref>''Mercure de France'', février 1739, p. 387-390. Ce texte aurait pour auteur Boucher d'Argis.</ref>. Cette fête traditionnelle parisienne prend de l'ampleur au {{s-|XIX}} devenant ''de facto'' la Fête de Paris, dans le cadre du Carnaval de Paris. 

À Paris, vers 1860, quand un personnage illustre du monde musical ou littéraire a l'honneur de voir un des bœufs gras de la fête baptisé du nom d'une de ses œuvres, on dit qu'''il est bœuf gras'' ou ''est entré à l'abattoir''. 

Après 1870, le cortège du Bœuf Gras disparaît durant 25 ans, à cause de l'affaire Mathurin Couder, crise interne du syndicat des bouchers parisiens qui l'organisait.

Les cortèges de reines de la Mi-Carême existent au moins depuis le {{s-|XVIII}}. La Mi-Carême est déjà alors la Fête des femmes de Paris. 

Le cortège de la Reine de toutes les blanchisseuses de Paris existe au moins depuis 1830. 

En 1891, à l'initiative de Morel, président de la Chambre Syndicale des Maîtres de Lavoirs, ces cortèges sont utilisés ou remplacés par le cortège de la Reine des Reines de Paris. 

À cette occasion, les étudiants des [[École nationale supérieure des beaux-arts|Beaux-arts]] rallient la fête avec un « char du lavoir des Beaux-Arts », en chantant l'hymne de leur école : ''[[Le Pompier]]''.

En 1893, l'ensemble des étudiants parisiens, avec leur « armée du chahut »'','' se joint au [[Cortèges du Carnaval de Paris#Cortège de la Mi-Carême 1893|cortège des blanchisseuses de la Mi-Carême]]. La participation massive des jeunes gens et jeunes filles des écoles est très appréciée ; elle se poursuit au moins jusqu'en 1946. Elle fait de la Mi-Carême la fête des étudiants parisiens. L'[[Association générale des étudiants de Paris|Association générale des étudiants de Paris-AGEP]], appelée familièrement « l'A », s'y implique activement. Les étudiants sont présents en 1936 et 1946. ''[[Le Figaro]]'' rapporte comment ils se joignent au grand cortège du Bœuf Gras de la Mi-Carême du jeudi 19 mars 1936, avec leur char appelé ''Et voilà le printemps''. Le grand cortège de la Mi-Carême du jeudi 28 mars 1946 est essentiellement l'œuvre des étudiants, alliés aux [[Forts des Halles]] et soutenus par les grands journaux parisiens.

Un troisième grand cortège a existé au Carnaval de Paris, mais seulement de 1822 jusque vers 1860.  Il sortait le matin du [[Mercredi des Cendres]] : [[Descente de la Courtille|la descente de la Courtille]].
=== Fête de masse ===
Les cortèges centraux du Carnaval de Paris attirent des foules énormes. Fin {{s mini-|XIX}}-début {{s-|XX}}, on est obligé d'interrompre la circulation sur les [[grands boulevards]] durant les jours gras (dimanche, lundi et mardi gras) et le jeudi de la Mi-Carême. 

Ces moments de liesse étaient favorisés par les congés. En 1932, le personnel de la Préfecture du [[Seine (département)|département de la Seine]] bénéficie encore d'une demi-journée de congé le Mardi gras et le Jeudi de la Mi-Carême<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58292926/f22.image.r.langFR Congés accordés au personnel de la Préfecture du département de la Seine en 1932.]</ref>.

En mars 1895, on lit dans le compte-rendu du défilé de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] paru dans le ''[[Journal des débats]]''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4676650/f2.item.r La Mi-Carême, Sur les boulevards]'', ''Journal des débats'', édition du matin, 22 mars 1895, p. 2, {{6e|colonne}}.</ref> : {{Cita|Sur la [[Place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération|place de l'Hôtel-de-Ville]], comme sur tous les autres points du parcours, une foule considérable, difficilement maintenue sur les terre-pleins et les trottoirs, attendait longtemps à l'avance l'arrivée du cortège. Trois vastes estrades étaient dressées devant le monument, et plus de quatre mille invités y avaient pris place.}}

=== Confettis et serpentins ===
[[Fichier:Bataille de confettis sur les Grands Boulevards.JPEG|thumb|redresse|La bataille de confettis sur les [[Boulevards parisiens#Les Grands Boulevards|Grands Boulevards]] au Carnaval de Paris 1894<ref name=REICHAN/>.]]
Le premier [[confetti]] était fait de [[dragée]]s<ref>''Confetti'' est un mot d'origine italienne et signifie « dragée » dans cette langue.</ref>, puis de boulettes de [[plâtre]], et enfin, en [[papier]]. Inventé en Italie, son apparition au Carnaval de Paris, en 1891, lui assura sa vogue mondiale.

Initialement chutes de papier perforé utilisé pour l'élevage du ver à soie, le premier confetti en papier était blanc. ''Le Monde illustré'' du {{date-|26 mars 1892}} commente ainsi un dessin figurant la bataille de confettis de la journée de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1892<ref>Voir l'article ''[[Commons:Fichier:Confettis à la Mi-Carême 1892.jpg|La Mi-Carême en 1892]]'', paru dans ''Le Monde Illustré'' du 26 mars 1892. [[Commons: Fichier:Bataille de confettis place de l'Opéra.jpg|Voir le dessin commenté.]]</ref> :

:{{Bloc citation|C'est aux bals de l'Opéra que le jeu a commencé, et par une innovation heureuse, au lieu de ces horribles bonbons de plâtre en vogue à Nice et en Italie et qui nécessitent un masque pour préserver le visage, et une housse pour garantir les costumes de leur éclaboussure, imaginez des centaines, des milliers de tout petits pains à cacheter, non collants, enfermés dans un sac, et qui, le sac ouvert, se répandent en neige voltigeante et planent dans l'air comme d'innombrables essaims de papillons blancs.}}

Des journaux parisiens du début des [[années 1890]] rapportent que le lancement du confetti dans la capitale eut lieu au [[Casino de Paris]], en décembre 1891, à l'initiative de son administrateur, Monsieur Lué. Son père, ingénieur à [[Modane]], lui avait fait parvenir les chutes de papier utilisées à cette occasion.

Le confetti en papier apparut au [[Carnaval de Nice]] vers 1892 sous le nom de ''confetti parisiens''<ref>''Nouveau Dictionnaire étymologique et historique'', par Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Librairie Larousse, Paris 1964, page 188, article ''Confetti''.</ref>.

Le confetti commença à être fabriqué en France. Dès les premières années de leur apparition, la fabrication, le transport et la vente de confettis et serpentins concernent des quantités considérables. Une note, adressée, début 1896, aux compagnies de chemins de fer par le Syndicat des Marchands de papiers en gros, indique que confettis et serpentins peuvent remplir des wagons de marchandises entiers pour un poids total de cinq à huit tonnes<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6361664w/f2.image.r.langFR Demande de nouvelle classification des CONFETTI ET SERPENTINS adressée aux Compagnies de Chemins de fer.]'', ''Le Moniteur de la papeterie française'', {{1er}} avril 1896, p. 302, {{2e|colonne}}.</ref>.

Paris exportait des confettis, y compris à l'étranger. Les commandes comprenaient les couleurs souhaitées, y compris du confetti doré.
[[Fichier:Confettis 1897.jpg|thumb|''[[Le Petit Journal (quotidien)|Le Petit Journal]]'', 26 mars 1897, lendemain de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] à [[Paris]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6142039/f2.langFR La soirée sur les boulevards]'', ''Le Petit Journal'', 26 mars 1897, p. 2, {{4e|colonne}}.</ref>.]]
[[Fichier:La Croix - 19 mars 1898 lendemain de la Mi-Carême - Page 2 - 3ème colonne.jpg|thumb|''[[La Croix]]'', 19 mars 1898, lendemain de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] à [[Paris]]<ref name=VULCAIN>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k217779j/f2.image.r.langFR La Croix]'', 19 mars 1898, p. 2, {{3e|colonne}}.</ref>.]]
L'emploi du confetti en papier et du [[serpentin (fête)|serpentin]] durant la [[période 1891-1914 des confettis et serpentins au Carnaval de Paris]] est considérable. Pour la journée de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] à Paris, ''Le Petit Journal'' écrit que, le {{date-|21 mars 1895}} [[place de l'Opéra]] : « On ne songeait qu'à se lancer des confettis par poignées ; le sol en était jonché, à ce point qu'on enfonçait dedans jusqu'aux chevilles<ref name="PetitJournal_220395">Extrait de l'article ''La Mi-Carême'' débuté page 1 : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k613468m/f2.image.langFR La soirée]'', ''Le Petit Journal'', 22 mars 1895, page 2, {{3e}} colonne.</ref>. »

Le [[Serpentin (fête)|serpentin]], apparu au Carnaval de Paris en 1892, s'est appelé à ses débuts ''spirale'' ou ''spirale-opéra''. Dans une ordonnance de police du 7 juillet 1922 il est appelé : ''serpentin-spirale''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63733247/f2.image.r=serpentin.langFR Ordonnance du Préfet de police de Paris du 7 juillet 1922], ''Bulletin municipal officiel de la ville de Paris'', 13 juillet 1922, {{p.|3162}}, {{3e|colonne}}.</ref>. À l'origine, on utilise les fins de bobines des bandes de signaux morse en papier. Puis ils sont fabriqués spécialement et font cinquante à deux cents mètres de long.

Admirant le Carnaval de Paris, [[Georges Clemenceau]] écrit, en 1895, dans ''Le Grand Pan''<ref>Georges Clemenceau, ''Le Grand Pan'', coll. « Bibliothèque-Charpentier », Paris, [[Éditions Fasquelle|Eugène Fasquelle]], 1919, {{p.}}339-344. La première édition est de 1896. Ce livre a été réédité par l'Imprimerie Nationale en 1995, avec une préface de Jean-Noël Jeanneney.</ref> :
{{Citation bloc|Jusqu'à deux heures du matin, dans la nuit tiède et grise, sous les fantastiques reflets de l'électricité, une foule joyeuse, aimablement riante, promenait sa belle humeur au long de nos boulevards, assourdis d'un épais tapis de haute lisse aux pointillés multicolores, entre deux rangées d'arbres follement enrubannés, festonnés, pelotés de banderoles flottantes agitant au vent tous les rayons de lumière enchevêtrées à plaisir.}}

Les serpentins furent interdits dès les [[années 1890]]. Les confettis depuis 1919 jusqu'à 1932.

=== Au théâtre ===
[[Fichier:Les Déesses du Boeuf Gras - Folie de Carnaval en 3 actes - L'Orchestre février 1866 - Jouée au Théâtre Déjazet.jpg|right|thumb|Annonce d'un spectacle au [[théâtre Déjazet]], parue en 1866 dans ''L'Orchestre''<ref name=ORK>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k120289f.image.r.f57.langFR L'Orchestre]'', février 1866.</ref>.]]
[[Fichier:Croquis sur le vif pris par Georges Redon de costumes de la Mi-Carême à Paris 1894.jpg|thumb|150px|Quelques costumes portés à la Mi-Carême 1894, croqués par Georges Redon<ref>Georges Redon ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57357845/f9.item.r La Mi-Carême]'', ''L'Univers illustré'', 10 mars 1894, p. 149.</ref>.]]
Le théâtre est accueillant au Carnaval de Paris. Durant les jours gras, on donne des bals masqués à la fin de la dernière représentation de la journée.

''[[Le Ménestrel]]'' écrit, le 4 février 1838<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5616880c/f4.image.langFR Les bals masqués]'', ''Le Ménestrel'', 4 février 1838, n°218, page 4, {{1re|colonne}}. [[Commons:Fichier:Bals masqués - Carnaval de Paris 1838 - Le Ménestrel - 4 février 1838 - N°218 - page 4.png|Voir l'article reproduit sur la base Commons.]]</ref> :

:Le carnaval règne depuis un mois dans nos salles de théâtres et de concerts. Chaque semaine offre ses nuits de déguisements et de folies, auxquelles une entraînante musique de danse donne un certain attrait.

Au bal du [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]] est lancé, au Carnaval de Paris en 1839 et repris en 1840, le ''Galop des tambours'', composé et dirigé par [[Jean-Baptiste-Joseph Tolbecque]], chef d'orchestre des bals du [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]]. Cette œuvre remporte un grand succès.

Des pièces sont spécialement écrites et jouées pour le Carnaval. En 1818, on lit à propos d'une pièce écrite et jouée pour le Carnaval : « Les ''[[Théâtre des Variétés|Variétés]]'' ont donné une folie-carnaval pleine d'entrain et de gaité »<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k105473b/f55.image.r.langFR Lettres normandes, ou Petit tableau moral, politique et littéraire, adressées par un Normand, devenu Parisien, à plusieurs de ses compatriotes]'', 1818, tome 2, p. 50).</ref>.

Dans les théâtres parisiens, la programmation est adaptée au Carnaval. En 1819, un chroniqueur mentionne qu'il est d'usage de ne jouer [[Molière]] à la [[Comédie-Française]] que durant les jours gras. Un temps oubliée, cette tradition est reprise ensuite.

Le théâtre influence aussi le Carnaval dans la rue. Certains [[personnages typiques du Carnaval de Paris]], comme [[Robert Macaire]] et Bertrand, vers 1830, en sont directement inspirées.

Les théâtres parisiens sont remplis à cette période. Le 21 février 1904, Julius écrit à ce propos dans ''La Revue diplomatique'', faisant un jeu de mots avec la « crue de la [[Seine]] »<ref>Julius, rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57156618/f14.image.r.langFR Les Théâtres]'', ''La Revue diplomatique'', 21 février 1904, p. 14, {{1re}} colonne.</ref> :
:Comme d'usage, les matinées des « jours gras » ont fait couler dans les caisses directoriales les flots du [[Pactole]]... la véritable et bienheureuse « crue de la scène ».

=== Bals institutionnels ===
[[Fichier:Almanach du commerce de Paris - 1827.jpg|right|thumb|redresse|''Almanach du commerce de Paris'' 1827<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6292888w.image.r.f676.langFR Almanach du commerce de Paris]''1827, p.357, {{2e|colonne}}.</ref>.]]
Durant les festivités du Carnaval de Paris, les institutions officielles s'impliquent. Des bals masqués sont donnés au [[palais des Tuileries]], à l'[[Hôtel de ville de Paris|Hôtel de ville]], dans les ministères.

Durant la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] en 1871, le [[communard]] [[Maxime Vuillaume]] dort un soir au [[Ministère de la Justice (France)|ministère de la Justice]] [[place Vendôme]]. Son récit autobiographique publié par la suite se fait l'écho des bals masqués qui avaient lieu dans ce ministère<ref>Maxime Vuillaume ''Mes cahiers rouges au temps de la Commune'', Société d'éditions littéraires et artistiques, Librairie Paul Ollendorff, Paris 1909, p. 382.</ref> :

:Un soir que j'étais resté fort tard, je ne me rappelle plus pourquoi, au ministère on m'avait préparé une chambre pour y passer la nuit. Une chambre grande comme une cathédrale, avec un lit à colonnes qui ressemblait à un autel. Sur la cheminée, des flambeaux allumés. Allais-je grimper sur ce lit ? Je saisis un des flambeaux, j'ouvre une porte, je traverse une deuxième chambre, puis une autre et une autre encore. J'ouvre une dernière porte. Suis-je halluciné ? Le flambeau oscille dans ma main. Devant moi, pendus aux murs, des personnages revêtus de costumes, étincelants ou modestes. Des seigneurs aux pourpoints brodés d’or, des femmes aux corsages plaqués de velours, de longs manteaux couleur de muraille. Tous pendus par le cou... Je m'approche... Ce sont des costumes de bal masqué... Les bals du ministre de l'[[Second Empire|Empire]]... J'en ris encore... Je regagnai mon lit à colonnes et ma cathédrale.

=== Autres événements ===
[[Fichier:Boeuf Gras par Pruche 1843.jpg|left|thumb|« Quelle prodigieuse bête !!! Si nous pouvions être un jour de cette force-là !! » (Le Bœuf Gras parisien caricaturé par Pruche en 1843<ref>Caricature extraite de ''La Mode'', 1843. Reproduite par John Grand-Carteret dans son article ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6141564h/f505 Le Carnaval et le Bœuf gras]'', ''La Lecture illustrée'', 1897, page 505.</ref>).]]
[[Fichier:Bal de l'Opéra 1863.jpg|thumb|left|Échos des célèbres [[Bal de l'Opéra|bals masqués de l'Opéra]] en 1863, dansants au son de la [[musique festive de danses de Paris au XIXe siècle]]. Le ''Strauss'' dont il s'agit ici est [[Isaac Strauss]] de Paris, alors plus célèbre dans la capitale française que ''les Strauss de [[Vienne (Autriche)|Vienne]]''<ref>Paru dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5455640g/f5.image.pagination.langFR La Chanson. Journal hebdomadaire de critique littéraire et musicale, Revue des Théâtres, Concerts et Cafés-Concerts]'', numéro 8, 15 janvier 1863, page 5.</ref>.]]
[[Fichier:Billet bal de l'Opéra 1841.jpg|thumb|right|Billet d'entrée au [[bal de l'Opéra]] le lundi gras {{date-|22 février 1841}}.]]
[[Fichier:Billet bal de l'Opéra-Comique 1843.jpg|thumb|right|169px|Billet d'entrée au [[bal masqué]] de l'[[Opéra-Comique]] le [[mardi gras]] 28 février 1843.]]
[[Fichier:Académie Culinaire 1906.jpg|thumb|right|« L'Académie culinaire » ou « les Étourdis », une [[Bigophone|société bigophonique]] parisienne aux instruments en formes de denrées alimentaires, aux [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|fêtes de la Mi-Carême]] 1906<ref name=BIGON/>.]]
[[Fichier:Sortie du bal de l'Opéra.jpg|left|thumb|La sortie du bal masqué de l'Opéra en 1860<ref>Gravure extraite de ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5460568x/f8.r.langFR La Semaine illustrée]'', 24 février 1860, page 312.</ref>.]]
[[Fichier:Jokey-Club au Carnaval de Paris.jpg|left|thumb|L'équipage en Carnaval du [[Jockey Club de Paris|Jockey Club]] sur les [[Grands boulevards|boulevards]] en 1845-1846, caricature de [[Bertall]]<ref>Gravure extraite du livre de Théophile Lavallée ''Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie''... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846. Légende du dessin : ''Sur les boulevards. L'équipage du Jockey-Club.''</ref>.]]
[[Fichier:Vaugirard 1er - 1907.jpg|right|thumb|Vaugirard {{1er}}, le Bœuf Gras de la Rive Gauche (abattoirs de Vaugirard), vedette du défilé du dimanche gras<ref>[http://www.paris15histoire.com/boeufgras.htm Vaugirard Ier, roi du carnaval de Paris en 1907"]. Résumé d'un article de Philippe Virat in ''Bull. Soc. hist. & arch. du XVème arrondt de Paris – n° 34''.</ref> {{date-|10 février 1907}}.]]
[[Fichier:Programmation pour la Mi-Carême 1884 - Journal des débats - 19 mars 1884.jpg|thumb|left|Programmation pour la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1884, ''[[Journal des débats]]'', {{date-|19 mars 1884}}<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k462545m.image.r.f4.langFR Journal des débats]'', 19 mars 1884, page 4, {{1re|colonne}}</ref>.]]
[[Fichier:Bulletin du Photo-club de Paris 1894.jpg|thumb|left|''Bulletin du Photo-club de Paris'' 1894<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5403933c/f135.image.r.langFR ''Bulletin du Photo-club de Paris'' 1894, page 119].</ref>.]]
[[Fichier:Programme pour enfants 1912-2.jpg|thumb|left|Annonce d'un programme pour les enfants le mardi gras 20 février 1912<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k564252n/f4.r.langFR Le Petit Parisien]'', 20 février 1912, page 4, {{6e|colonne}}. Les ''Roses de la Mi-Carême'' mentionnées ici sont des jeunes filles dont la principale élue est la ''Rose des Roses''. Voir l'article [[Mi-Carême au Carnaval de Paris#Une fête, pourquoi ?|Mi-Carême au Carnaval de Paris]].</ref>.]]
[[Fichier:Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 4 janvier 1910, page 55, 1ère colonne.jpg|thumb|upright|left|Subventions municipales parisiennes allouées au Carnaval de Paris en 1910 : le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Bœuf Gras]] reçoit quatre fois moins que la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63732348/f19.image.r.langFR ''Bulletin municipal officiel de la ville de Paris'', 4 janvier 1910, page 55, {{1re|colonne}}.]</ref>.]]

[[Fichier:Mardi Gras 1917.jpg|right|thumb|Le Mardi Gras 21 février 1917<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k598849n.r.langFR La Presse]'', 21 février 1917, page 1, {{2e|colonne}}.</ref>.]]
La danse et la musique sont traditionnellement indissociables du Carnaval de Paris. L{{'}}''Almanach du Commerce de Paris'' pour l'année 1827 note que<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6292888w/f676.image.r.langFR Almanach du commerce de Paris]'', année 1827, page 357, {{2e|colonne}}. [[Commons:Fichier:Bals 1827.jpg|Voir le passage reproduit sur la base Commons.]]</ref> :

:« Pendant le carnaval, le nombre des bals masqués et non masqués est très-considérable ; mais les plus fréquentés sont ceux que donnent les théâtres du grand [[Opéra de Paris|Opéra]], de l'[[Théâtre de l'Odéon|Odéon]], de la [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin|Porte-Saint-Martin]]. »

Revenant chaque année, le [[Bal de l'Opéra]] est un événement marquant du Carnaval de Paris. Il apparaît en janvier 1716 et existe encore en 1927<ref>[http://www.cgb.fr/spectacles-cirque-theatre-cinema-jeux-concert-grand-bal-masque-de-lopera,fjt_249818,a.html Voir un jeton d'entrée au bal masqué de l'Opéra donné pour le jeudi de la Mi-Carême 24 mars 1927.]</ref>. Créé par une ordonnance royale du [[Philippe d'Orléans (1674-1723)|Régent]], en date du 31 décembre 1715, il attire une foule nombreuse. Au début du {{s-|XIX}}, la police de Paris considère le montant de la recette du bal de l'Opéra comme un indice significatif de l'état de santé du Carnaval de Paris. C'est dans ce bal que vers 1840 [[Philippe Musard]] introduit le [[cancan]] ou coincoin, danse scandaleuse inventée par les blanchisseuses dans leurs fêtes.

Cette danse, qui se pratique alors en couple, est beaucoup plus provocante qu'aujourd'hui. Car les femmes portent des culottes fendues. Parlant de Jane avril et stigmatisant la danse scandaleuse, Joyant écrit : « Elle ne se commettait pas avec les danseuses du [[Quadrille (danse)|quadrille]], [[la Goulue]], Grille d'Égout, Rayon d'Or, la môme Tonkin ou la môme Fromage<ref>Cité par [[Claude Roger-Marx]], ''Les lithographies de [[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]]'', Fernand Hazan éditeur 1952.</ref>{{Refins}}. » Immortalisée par Toulouse-Lautrec, une des plus célèbres interprètes de cancan, la Goulue était la fille de la patronne d'un lavoir de [[Clichy]]. Le cancan montré au cinéma ou son héritier touristique le ''[[french cancan]]'' est édulcoré et, avec ses culottes fermées, diffère beaucoup de son modèle d'origine.

Pour les [[bals du Carnaval de Paris]] des dizaines de compositeurs ont créé des centaines de [[Partition (musique)|partitions]] de musique au {{s-|XIX}}. Ce sont généralement des quadrilles. Les partitions existent toujours, le plus souvent en réduction pour ensembles de musique de salon, [[pianoforte]] ou [[piano]] et aussi parfois pour musiques militaires. Il existe cependant des exceptions. Ainsi le département de la musique de la Bibliothèque nationale de France conserve des dizaines de partitions complètes pour orchestre d'Auguste Desblins. Mais elles ne sont plus jouées depuis cent-cinquante ans. La [[musique festive de danses de Paris au XIXe siècle]] a été célèbre dans le monde entier à l'égal des valses de Vienne et a marqué de son empreinte les traditions musicales de plusieurs pays et régions du monde.

Au nombre des plus fameux [[compositeurs de musique festive de danses de Paris au XIXe siècle]] on trouve [[Philippe Musard]] « le roi (ou le Napoléon) du quadrille », [[Louis-Antoine Jullien]], [[Isaac Strauss]], des Belges : les [[Jean-Baptiste-Joseph Tolbecque|frères Tolbecque]], etc.

Dans les années 1830-1850 les talents chorégraphiques de certains danseurs des [[bals du Carnaval de Paris]] comme [[Chicard, Balochard, Pritchard]], [[la Reine Pomaré]] ou [[Céleste Mogador]]<ref group=n>Il s'agissait de sobriquets. Chicard par exemple s'appelait de son vrai nom Levesque.</ref> en ont fait des célébrités parisiennes. Les émules de Chicard et Balochard furent à l'origine de la création des [[société festive et carnavalesque|sociétés festives et carnavalesques]] des chicards et balochards qui jouèrent un grand rôle d'animation du Carnaval de Paris au côté d'autres sociétés comme les badouillards, flambards et braillards.

Le chant choral dans la rue participe de la liesse générale du Carnaval de Paris, comme le rappelle Jean Frollo dans ''[[Le Petit Parisien]]'', parlant des premiers [[orphéon]]s au début des [[années 1830]]<ref name=JEANFROL1898>Jean Frollo, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5186972.r.langFR Nos Orphéons]'', ''Le Petit Parisien'', 18 octobre 1898, page 1.</ref> : « Ils étaient la gaieté de Paris, ces libres chanteurs qui se réunissaient pour faire la conduite aux camarades pris par la [[Service militaire en France|conscription]] ou qui animaient de leurs harmonieux refrains les fêtes du carnaval parisien. »

Le Carnaval de Paris en 1589 a un caractère orgiaque. {{style|On}} y voit la nuit du [[mardi gras]] au [[mercredi des Cendres|mercredi des cendres]] des cortèges de Parisiens et Parisiennes défilant entièrement nus puis pratiquant la sexualité sans modération dans la rue. Le dépassement des interdits dans le domaine des mœurs parait s'être manifesté en d'autres occasions au Carnaval de Paris. [[Arnold van Gennep|Arnold Van Gennep]] en parle en 1947 dans son ''Manuel de folklore français contemporain''. S'agissant de la pratique du travestissement, il écrit : « comme les romanciers l'ont observé souvent, le Carnaval, au milieu du {{s-|XIX}} permettait à une honnête femme parisienne d'agir en fille entretenue, ou pire<ref>''Manuel du folklore français contemporain'', Paris 1947, tome 1, page 933.</ref>. »

Le [[Carnaval de Paris sous Louis XVI]] et notamment celui de 1789 est décrit par le journal de [[Siméon-Prosper Hardy]]. Au Carnaval de Paris en 1831, la fête et l'émeute se juxtaposent sans se déranger mutuellement.

[[#Mardi Gras 1878 à Paris|Le Mardi Gras 1878]], l{{'}}''Estudiantina espagnola'', une troupe musicale espagnole composée de 64 étudiants costumés, défile dans Paris, avec guitares et tambourins, accueillie par 600 étudiants parisiens et une foule immense<ref name=ESTUD>Ch. Fried, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4706070.r.langFR LE MARDI GRAS A PARIS]'', ''Le Petit Parisien'', 7 mars 1878, page 1, {{5e|colonne}}, page 2, {{6e|colonne}}. ''[[La Ilustración Española y Americana]]'' du 15 mars 1878, {{XXIIe}} année, numéro X, a consacré de son côté un article illustré au voyage à Paris de l{{'}}''Estudiantina Espagnola''.</ref>.

En 1881, Romain Bigot invente à Paris un instrument de musique étrange et bruyant : le [[bigophone|bigotphone]]. Celui-ci est d'un usage à la portée de tous. Des [[goguette]]s s'en emparent et forment des [[Bigophone|sociétés bigophoniques]]. La première naît en 1885. D'autres suivent. Il en existe une trentaine en région parisienne en 1898<ref>Jean Frollo, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k518428d.r.langFR Paris qui chante]'', ''Le Petit Parisien'', 18 janvier 1898, page 1. Article transcrit dans ''Wikisource'' : ''Paris qui chante''</ref>. Leur présence est très remarquée au Carnaval de Paris et la presse en parle. Par exemple, la société bigophonique des ''Étourdis'' ou de ''l'Académie culinaire'' voit sa photo publiée dans ''[[Le Petit Journal (quotidien)|Le Petit Journal]]'' à l'occasion d'une aubade qu'elle donne à Rosa Blanche, [[Reines du Carnaval de Paris|Reine des Reines de Paris]] élue pour la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1906<ref name=BIGON>''Le Petit Journal'', 19 mars 1936</ref>{{Refins}}.

En 1891 est lancé au Carnaval de Paris le [[confetti]] moderne en papier. À ses débuts il est vendu au verre ou au kilo.

En 1892 est lancé au Carnaval de Paris le [[Serpentin (fête)|serpentin]]. Les premières années ils font 50 à {{unité|200|mètres}} de longueur sur un centimètre de largeur.

L'usage massif du confetti à Paris de 1891 à 1914, celui du serpentin, durant quelques années à partir de 1892, confine à une véritable [[Période 1891-1914 des confettis et serpentins au Carnaval de Paris|épopée]]. La Seine à la sortie des égouts de Paris le lendemain matin des grandes batailles de confetti prend l'apparence d'une « [[Période 1891-1914 des confettis et serpentins au Carnaval de Paris#L'enlèvement des confettis après la fête|immense banquise multicolore]] ». Les serpentins rendent les arbres dénudés des grands boulevards « tout chevelus et multicolores ». Confetti et serpentins subiront des interdictions répétées qui finiront par en réduire l'usage à Paris.

Extension du Carnaval : certaines salles de bal, au {{XIXe siècle}}, donnent toute l'année, une fois par semaine, un bal costumé. C'est le cas, par exemple, du [[Moulin rouge|bal du Moulin rouge]].

À l'[[Hôpital de la Salpêtrière|Hospice de la Salpêtrière]] existe à la fin du {{XIXe siècle}} un fameux [[Bal des folles à la Salpêtrière|bal des folles]] donné chaque année au moment de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]], ainsi qu'un bal des enfants [[épilepsie|épileptiques]]. De nombreuses personnalités y assistent.

En 1896 et 1897 les artistes et montmartrois pour se moquer du cortège du Bœuf Gras, qui ressort en grande pompe après 25 années d'interruption<ref>À la suite d'une crise interne de la Fédération de la Boucherie de Paris, ''l'affaire Mathurin Couder''.
</ref>, organisent une ''[[Promenade de la Vache enragée]]'' ou ''Vachalcade''. Destinée à être pérennisée cette fête de 
[[Montmartre]] ne connaît pas ensuite de nouvelles éditions.

Au Carnaval sont organisées des animations destinées aux enfants, comme ce bal du mardi gras {{date-|17 février 1885}} dont parle ''[[Le Petit Parisien]]'' :

:Beaucoup d'enfants étaient costumés en pierrettes, en marquises poudrées, en laitières et surtout en incroyables.

:Le bal d'enfants qui a eu lieu à l'[[Opéra de Paris|Opéra]] a été très gai : on y a remarqué de très jolis travestissements.

:Une masse de curieux s'était portée sur la [[Place de l'Opéra|Place]] pour voir passer les petits déguisés : un cordon de gardiens de la paix frayait un passage aux chers enfants, qui s'en allaient au bal tout joyeux, tout pimpants !

:Le succès a dépassé toute attente : il y a eu plus de six mille entrées.

:Du couloir des loges, le coup d'œil était féerique. Au son de l'orchestre d'[[Jean-Baptiste Arban|Arban]], les bébés dansaient, encouragés par les jeunes mères, qui se mêlaient aux rondes enfantines. Dès deux heures et demie, il était impossible de circuler.

:À cause de la représentation du soir, On n'avait pu livrer aux danseurs qu'une partie de la scène : au prochain bal, que l'on annonce pour la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]], il n'en sera pas ainsi.

:Dans une loge, [[Victor Hugo]], celui qui connait si bien « [[L'Art d'être grand-père|l'art d'être grand-père]] », suivait les évolutions des groupes joyeux et bruyants<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k473130n/f2.image.r.langFR Le Mardi-Gras]'', ''Le Petit Parisien'', 19 février 1885, page 2, {{4e|colonne}}</ref>.

De 1904 à 1914 le Carnaval de Paris connaît des échanges internationaux : venue des reines parisiennes de la Mi-Carême à [[Turin]], [[Milan]], [[Rome]], [[Naples]], [[Prague]]... Délégations italiennes, espagnole, portugaise, suisse participant aux cortèges de la Mi-Carême. Des délégations venues de villes des provinces françaises participent également à ces cortèges. En 1905, la troupe du cirque de [[Buffalo Bill]] défile à Paris pour la Mi-Carême.

Le Carnaval de Paris va prospérer jusqu'en 1914 inclus. À partir de l'année suivante et durant toute la durée de la [[Première Guerre mondiale|guerre]] il sera interdit.

=== Influence internationale du Carnaval de Paris ===
[[Fichier:Carnaval de Rio - Don Quixote - ano 8, n°146, p. 8, 31 janvier 1907.JPG|right|thumb|redresse|Différent du défilé des [[École de samba|écoles de samba]] d'aujourd'hui, le [[Carnaval de Rio]] prend au {{s-|XIX}} pour modèle les traditions du Carnaval de Paris. Comme {{style|on le voit ici}} avec le défilé du Carnaval de Rio en 1907<ref>Image extraite de ''Don Quixote'', 31 janvier 1907, {{8e|année}}, n°146.</ref>.]]
[[Fichier:Boeuf Gras Montréal 23 mars 1900.jpg|thumb|right|redresse|Le cortège du Bœuf Gras de [[Montréal]] inspiré par le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Bœuf Gras parisien]] en 1900<ref>Le cortège est annoncé dans ''[http://collections.banq.qc.ca/erezFullScreen?erezLang=french&fsiFile=http://collections.banq.qc.ca/fsi/79551.fsi La Patrie]'' du 21 mars 1900, page 2, {{6e}} et {{7e|colonnes}}.</ref>.]]
Le 20 février 1847, ''[[L'Illustration]]'' écrit :

{{Citation bloc|Il n'y a qu'un carnaval à Paris, mais on en tire une infinité de copies. Ce n'est plus de [[Venise]] ou de [[Naples]] que part la fusée du rire durant les jours gras. L'Europe nous emprunte jusqu'à nos contorsions et nos grimaces. Si les cris et les ohé de nos titis et de nos [[Chicard, Balochard, Pritchard|chicards]] ont échos dans toutes les bourgades du vieux continent, sommes-nous bien assurés de trouver du neuf en le demandant au nouveau monde ? [[Lima]] ou [[Buenos-Ayres]], par exemple, n'ont-elles pas aussi dans ces jours de liesse, leurs niches éclatantes, bâties de carton peint, inondés de lumière, où se retrouvent les figures, les silhouettes et les fantaisies de nos [[Bals du Carnaval de Paris|bals masqués]] ?}}

Dans sa nouvelle intitulée ''[[Z. Marcas]]'', publiée en 1840, [[Honoré de Balzac]] écrit<ref>Honoré de Balzac ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116911k/f67.item.r      Z. Marcas]'', ''Œuvres illustrées de Balzac'', Marescq et {{Cie}} éditeurs, Paris 1851-1853, p. 60, {{2e|colonne}}.</ref> :

{{Citation bloc|Puis vint le carnaval, ce carnaval parisien qui, désormais, effacera l'ancien [[carnaval de Venise]], et qui, dans quelques années, attirera l'Europe à Paris, si de malencontreux préfets de police ne s'y opposent.}}

Il écrit également, dans son [[roman (littérature)|roman]] ''[[La Fausse Maîtresse]]'', paru en [[1841 en littérature|1841]] dans le journal ''[[Le Siècle (journal)|Le Siècle]]''<ref>Honoré de Balzac ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6275594z/f106.item.r    La Fausse Maîtresse]'', ''Œuvres de Honoré de Balzac'', P. Jannet éditeur, Paris 1853-1854, vol. 2, p. 100.</ref> :

{{Citation bloc|Chacun sait que depuis 1830 le carnaval a pris à Paris un développement prodigieux qui le rend européen et bien autrement burlesque, bien autrement animé que le feu carnaval de Venise.}}

{{quoi|Aussi surprenant que cela puisse paraître de nos jours aux néophytes}}, le Carnaval de Paris a eu une influence décisive sur le [[Carnaval de Rio]]. Spécialiste de l'histoire de ce carnaval, Felipe Ferreira, professeur de culture et arts populaires à l'[[Université d'État de Rio de Janeiro]] écrit à ce propos<ref>Felipe Ferreira ''L'invention du Carnaval au {{s-|XIX}} : Paris, Nice, Rio de Janeiro'', Collection Géographie et Cultures, L'Harmattan, p. 79.</ref> :

{{Citation bloc|L'idée de mouvement se joint au concept de diversion et influence la manière dont le Parisien occupe son temps libre (après 1830). Le carnaval de la capitale française va incorporer ce concept de déplacement dans les promenades effectuées pendant la période carnavalesque. Et c'est ainsi que se promener à pied ou en voiture sur les [[grands boulevards]], revêtus de costumes élégants, occupera les après-midi froides du carnaval de Paris.

C'est ce modèle d'occupation festive des rues que l'élite [[Rio de Janeiro|carioca]] décide d'importer et d'adapter au carnaval de Rio de Janeiro. Après leur implantation, les [[Bal masqué|bals masqués]] sortent peu à peu dans les rues sous forme de [[mascarade]]s.}}

Comme l'explique Felipe Ferreira dans son livre ''L'Invention du Carnaval au {{s-|XIX}}, Paris, Nice, Rio de Janeiro'', les bals masqués du Carnaval de Rio ont été importés de Paris en réaction contre les vieilles traditions carnavalesques populaires lusitaniennes de ''l'entrudo'' dont la bourgeoisie carioca voulait se débarrasser. Cette importation s'est faite jusque dans les [[Personnages typiques du Carnaval de Paris|détails des costumes]]. Comme on peut le voir à la lecture de la ''Semana Ilustrada'', en date du 7 février 1864. Cet hebdomadaire de Rio relève qu'au moment du Carnaval :

{{Citation bloc|Même les dénominations se francisent complètement, et les [[Personnages typiques du Carnaval de Paris#Le Pierrot|pierrots]], les [[Personnages typiques du Carnaval de Paris#Le débardeur et la débardeuse|débardeurs]], les zouaves apparaissent dans la société brésilienne comme s'ils avaient droit de cité.}}

L'importation des traditions carnavalesques parisiennes à Rio est vue par la bourgeoisie au {{XIXe siècle}} comme un élément d'ordre et de civilisation contre le carnaval populaire traditionnel. Français présent à Rio, [[Richard Cortambert]]  écrit dans ''L'Illustration'' en décembre 1868, à propos du Carnaval de Rio et ses traditions<ref>Cité en français par Felipe Ferreira ''Inventado Carnavais, O surgimento do carnaval carioca no seculo XIXe e outras questões carnavalescas'' Editura Universidade Federal do Rio de Janeiro 2005, p. 74.</ref> :

{{Citation bloc|Pendant que les blancs s'abandonnent aux distractions mondaines ; les nègres se livrent avec une sorte de furie bestiale à tous les excès de la danse.}}

Les cariocas adopteront par la suite avec enthousiasme la mode des [[confetti]]s en papier lancée à Paris à partir de décembre 1891. Le ''Jornal do Commercio'' du 23 février 1906 rapporte dans sa description du Carnaval de Rio que :

{{Citation bloc|À 10 heures du soir une énorme masse de gens sur l'avenue Central, ont commencé avec enthousiasme à s'adonner au jeu des ''confetti''<ref>« Às 10 horas da noite era enorme a massa de povo na avenida Central, sendo iniciado com algum entusiasmo o jogo de ''confetti''. » ''Jornal do Commercio'', 23 février 1906.</ref>.}}

Le Carnaval de Paris marque également de son influence l'[[Amérique française]]. Fondée en 1710, une des premières sociétés de carnaval de [[Mobile (Alabama)]] porte le nom de : « Boeuf Gras Society ». Elle défile durant 150 ans au [[Mardi Gras]], depuis 1711 jusqu'à 1861. En tête de son cortège, le Bœuf Gras est représenté par la tête d'un énorme taureau poussée seule sur roues par seize hommes. Plus tard, une autre société de Carnaval, Rex, défile avec un véritable taureau, drapé de blanc<ref>''[http://www.mardigrasneworleans.com/history.html    Mardi Gras History]''</ref>.

Au Carnaval de [[La Nouvelle-Orléans]] le Bœuf Gras du Carnaval de Paris marque également son influence. En 1873, dans la parade de Mardi Gras de la société Rex, on voit devant le Bœuf Gras marcher un sacrificateur armé d'une massue directement inspiré par son homologue dans le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|cortège du Bœuf Gras parisien]]. Depuis 1909, le Bœuf Gras de la société Rex qui défile au Carnaval de la Nouvelle Orléans est symbolisé par une figure sculptée géante montée sur un char.

Au {{s-|XIX}}, la figure centrale du [[Carnaval]] de la [[Martinique]], le ''Papa Diab{{'}}'', figurant un impressionnant diable rouge, traîne derrière lui un bœuf de Carnaval : ''le Bœuf Mardi Gras''.

En 1900 un cortège du Bœuf Gras est organisé à [[Montréal]] évoquant celui de Paris. Il défile dans le bâtiment d'une grande patinoire<ref>[[Commons:Fichier:Boeuf Gras Montréal 23 mars 1900.jpg|Voir l'annonce du défilé dans le quotidien montréalais ''La Patrie'', 21 mars 1900.]]</ref>.

<gallery mode="packed" heights="160" caption="">
Fichier:Sacrificateur.jpg|Un Sacrificateur, escortant le Bœuf Gras vers 1845<ref>Un sacrificateur, [[Personnages typiques du Carnaval de Paris|personnage typique du Carnaval de Paris]], représenté par [[Bertall]], vers 1845. Gravure extraite du livre de Théophile Lavallée ''Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie''... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846. Légende du dessin : « Un bel homme de la boucherie parisienne » (Extrait de la suite du bœuf gras).</ref>.
Fichier:GreatSouthBoeufGras.jpg|Le Bœuf Gras de la société Rex à la Nouvelle Orléans en 1873, en tête marche le sacrificateur inspiré par Paris<ref>Gravure de James Wells Champney légendée « The Boeuf-Gras--the fat ox--is led in the procession. » Elle montre la parade de Mardi Gras 1873 de la société Rex au Carnaval de la Nouvelle Orléans. Cette gravure est extraite du livre d'Edward King « The Great South » publié en 1875.</ref>
Fichier:Le char du Boeuf Gras au Carnaval de la Nouvelle Orleans 2011.JPG|Le char du Bœuf Gras de la société Rex au Carnaval de la Nouvelle Orléans en 2011.
</gallery>

=== Place du rire dans le Carnaval de Paris ===
Le rire a une place privilégiée dans le Carnaval de Paris. Qui est l'occasion de raconter quantité d'histoires drôles, comme le rapporte A. Rolet dans ''La Presse littéraire'', le {{date-|5 mars 1861}}<ref>Fin de l'article de A. Rolet dans sa chronique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5830738m/f14.image.r.langFR       Mélanges et nouvelles]'', ''La Presse littéraire'', 5 mars 1861, p. 78, {{2e|colonne}}.</ref> : {{Cita|…jamais on n'entendit raconter dans Paris (au moment du Carnaval en 1861) plus d'histoires bouffonnes, désopilantes, incroyables sur les farces du carnaval}}.

=== Carnaval de Paris et philanthropie ===
Faire du Carnaval l'occasion de récolter des fonds pour aider des personnes en situations de détresse est une tradition qu'on rencontre. Par exemple à [[Carnaval de Dunkerque|Dunkerque]] et dans les villes alentour les ''sociétés philanthropiques et carnavalesques'' récoltent des fonds pour des bonnes causes via le prix d'entrée de leurs grands bals costumés. Des démarches similaires existaient à Paris au temps de la prospérité de son Carnaval.

''[[Le Petit Journal (quotidien)|Le Petit Journal]]'', fidèle supporter du Carnaval de Paris reçoit des dons au moment de la fête. Ils sont mentionnés dans ses colonnes et destinés à une ''Caisse de secours immédiat''. De l'argent est collecté sur le parcours des cortèges. Dans le compte-rendu du [[Bal de l'Opéra|bal masqué de l'Opéra]] organisé le 16 février 1830, ''[[Le National (France)|Le National]]'' écrit<ref>Fin de l'article ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1514395d/f2.item   Bal de l'Opéra.]'', ''Le National, Feuille Politique et Littéraire,'' mercredi des Cendres 17 février 1830, page 2, 3{{e}} colonne.</ref> :

:Nous avons vu les étrangers partager ce saisissement à la vue de notre France, si riche et si belle. Un sentiment vrai se joignait au plaisir causé par ce spectacle, c'était la certitude d'un bienfait considérable, car on savait que la recette était de plus de cent mille francs. Notre France est vive, mobile mais elle est bonne, compatissante<ref>Allusion au fait que l'argent va servir à des œuvres de charité.</ref>, elle fait le bien aussi volontiers qu'elle s'amuse.
<gallery widths="243px" heights="234px" caption = "Trois peintures de [[Camille Pissarro  |Camille Pissarro]] montrant le Carnaval de Paris en 1897 :">
Fichier:Boulevard Montmartre- Mardi Gras (frameless).jpg|Boulevard Montmartre - Mardi Gras
Fichier:Camille Pissarro - Boulevard Montmartre, Mardi Gras, au coucher du soleil - Kunstmuseum Winterthur.jpg|Boulevard Montmartre, Mardi Gras, au coucher du soleil 
Fichier:La Mi-Carême sur les boulevards - Camille Pissarro 1897.jpg|La Mi-Carême sur les Boulevards
</gallery>

=== Oubli du Carnaval de Paris ===
[[Fichier:Le mardi pas gras - Humanité 5 mars 1919 - page 1 - 3ème colonne.jpg|right|thumb|redresse|Le {{date-|5 mars 1919}}, lendemain du [[mardi gras]], dans ''[[L'Humanité]]'', Victor Snell proteste contre l'interdiction des [[confetti]]s à Paris et d'autres mesures empêchant les Parisiens de s'amuser<ref name=PROTEST>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k255574f/f1.zoom.langFR Le mardi pas gras]'', ''L'Humanité'', 5 mars 1919, page 1, {{2e|colonne}}.</ref>. Le nommé Raux cité ici est Fernand Raux, Préfet de police de Paris à l'époque. Le Paul-Louis auquel il est fait référence à la fin est [[Paul-Louis Courier]] auteur d'une brochure intitulée : ''Pétition pour des villageois qu'on empêche de danser'', publiée en 1822 et adressée à la Chambre des Députés<ref>Paul-Louis Courier, ''[https://books.google.be/books?id=uiIVAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=p%C3%A9tition+danser+%22Paul-Louis+Courier%22&source=bl&ots=4MQXsfA968&sig=liNJ1F8dllMuJ-pGgNSs7mRkNuQ&hl=fr&ei=JhAeTND7BYK64QbPrZCEDg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBUQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false Pétition pour des villageois qu'on empêche de danser]'', publiée en 1822 et adressée à la Chambre des Députés.</ref>.]]
[[Fichier:Confetti et serpentins 28 janvier 1921.jpg|right|thumb|redresse|Excepté en 1922 pour les confetti, de 1919 à 1932 inclus, [[confetti]] et [[serpentin (fête)|serpentins]] sont interdits à Paris<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2442685/f3.langFR Le Temps]'', 28 janvier 1921, page 3, {{3e|colonne}}.</ref>.]]
[[Fichier:Carnavaleux parisiens 1856.jpg|thumb|left|redresse|Carnavaleux parisien 1856<ref>Illustration de la chanson de J. Lagarde ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55001684/f94.pagination Le Carnaval]'', extraite du recueil ''Le Caveau'', pour 1856.</ref>.]]
[[Fichier:Couple en Carnaval par Gavarni.jpg|thumb|right|redresse|Couple de carnavaleux parisiens par [[Paul Gavarni|Gavarni]], vers 1852<ref>Image extraite du livre d'Edmond Texier ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2058533/f65.image.r.langFR Tableau de Paris]'', tome 1, ouvrage illustré de quinze cents gravures d'après les dessins de Blanchard, Cham, Champin, etc., Paulin et Le Chevalier éditeurs, Paris 1852-1853, page 64.</ref>.]]
[[Fichier:Au Quartier Latin Mi-Carême 1896.jpg|redresse|left|thumb|Couverture en couleurs de [[Paul Merwart]] pour une revue étudiante sortie à l'occasion de la Mi-Carême 1896 à Paris.]]
[[Fichier:Carnaval Petit Journal illustré n° 1628.jpg|thumb|left|redresse|Illustration pour le Carnaval de Paris 1920<ref>''Le Petit Journal Illustré'', numéro 1628.</ref>.]]
[[Image:Fête costumée chez des russes blancs à Paris en 1925.jpg|redresse|right|thumb|Au Carnaval de Paris ont toujours eu lieu des fêtes costumées chez des particuliers, comme ici chez des russes blancs en 1925.]]

L'épreuve de la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]] s'achève le 11 novembre 1918 jour de la [[Martin de Tours|Saint Martin]] début traditionnel de la période du Carnaval. La joie amenée par le retour de la paix donne à Paris des allures de Mi-Carême. Où en certains endroits l'[[Armistice de 1918|Armistice]] est saluée à coups de [[Confetti#1918 : les confettis de l'Armistice|confettis]]<ref>Pour l'Armistice « les grands boulevards, envahis par la foule des promeneurs, ont encore repris cette allure si particulière d'animation intense, de gaieté profonde et mouvementée, qui caractérisait les jours de mi-carême avant la guerre. On a même, par endroits, jeté des confetti ! » ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2554621/f2.r=Mi-Car%C3%AAme.langFR Après l'Armistice, Manifestations et Conséquences]'', ''L'Humanité'', 13 novembre 1918, page 2, {{2e|colonne}}.</ref>. Les Parisiens espèrent bien vite retrouver la joie de leur Carnaval interdit durant quatre longues années.

Les adversaires de la fête ne souhaitent pas les laisser s'amuser. Déjà le manque de [[charbon]] sert à justifier le refus de la dérogation permettant aux cafés de fermer tardivement à Paris<ref name=PROTEST/>. Il y est interdit de faire de la musique<ref name=PROTEST/>. Contre le Carnaval, ses ennemis parviennent en 1919 à faire interdire l'usage des confettis sous de fallacieux prétextes d'hygiène et économie. Les confettis propageraient des maladies et les ramasser coûterait trop cher. Comme ils continuent à être autorisés et largement utilisés ailleurs, par exemple au Carnaval de Nantes, un journaliste de l'époque fait malicieusement remarquer que les confettis ne rendent malades qu'à Paris. En fait les interdictions du Carnaval se doublent toujours de prétextes divers. On empêche la fête pour des raisons de morale, hygiène, économies, manque d'argent, lutte contre le bruit, nécessité de ne pas troubler la circulation automobile, etc. Ce genre de discours justificateurs apparaît dès le {{s-|XVI}}. Par exemple on interdit les masques en raison des désordres que leur vente pourrait occasionner. On n'interdit pas les masques parce qu'on est contre. Parallèlement à l'interdiction renouvelée chaque année des confetti à partir de 1919, les adversaires de la fête font maintenir l'interdiction des [[serpentin (fête)|serpentins]]. En dépit des manœuvres anti-festives, dès mars 1919, le cortège de la Mi-Carême défile à nouveau.

L'acharnement anti-festif se doublera à un moment donné de la suppression des vacances des jours gras pour les enfants, qui sont déplacées à une autre période de l'année, ce qui permet d'empêcher les enfants de faire carnaval. Alors qu'un argument classique et traditionnel des adversaires de la fête consiste à écrire qu'y participer, se costumer, est très beau et bien ''uniquement pour les enfants'' et que pour les adultes c'est laid et ridicule. Ce sont des « pasquinades indignes de l'homme » comme l'écrit Benjamin Gastineau en 1855 en parlant du Carnaval de Paris.

Mais ce sont surtout d'autres raisons qui font que le Carnaval connaît une disparition progressive de la scène parisienne à partir du début des [[années 1920]]. Si belle, grande et traditionnelle soit-elle une fête a besoin d'être organisée. Or son organisation va défaillir. Le Comité des Fêtes de Paris, organisme privé qui organise la Mi-Carême depuis 1903 et fait sortir à cette occasion avec peu de moyens {{formatnum:500000}} Parisiens dans la rue connaît une grave crise à partir de 1921. Par ailleurs il n'existe pas de maire de Paris qui aurait pu soutenir la fête. Cette fonction officielle a été supprimée en 1794 et ne réapparaîtra qu'en 1977<ref>Durant la période 1794-1977 Paris ne connut que très brièvement un maire en 1848 et 1870-1871.</ref>. Durant cette longue période le préfet de la Seine nommé par le ministre de l'Intérieur et qui gère Paris privilégie la fête royale, impériale ou nationale plutôt qu'un Carnaval expression d'une ville longtemps réputée révolutionnaire et placée sous la surveillance directe de l'État. Dans les [[années 1930]], on assiste à une démission complète des organisateurs habituels de la Mi-Carême, qui renoncent à organiser le grand cortège annuel et ne conservent des festivités que les mondanités : réceptions à l'[[Hôtel de ville de Paris|hôtel de ville]] et par la presse. Seuls les étudiants et des initiatives locales continuent alors la tradition des défilés dans la rue.

Après 1919 défilent encore malgré tout deux grands cortèges du Carnaval de Paris :
* Le cortège du Bœuf Gras, jeudi 19 mars 1936, qui défile depuis le [[parc des expositions de la porte de Versailles]] jusqu'aux abattoirs de la Villette en passant par le [[parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II|parvis Notre-Dame]], l'hôtel de ville et la [[Gare de Paris-Est|gare de l'Est]].
* Le cortège de la Mi-Carême, jeudi 28 mars 1946, qui part de la [[place du Panthéon]], fait tous les [[grands boulevards]] et se disperse aux [[Halles de Paris|Halles]].

Pour lutter contre l'oubli et renouer avec la joyeuse tradition, le 27 mai 1951 le Comité du bi-millénaire de Paris fait défiler un petit cortège du Bœuf Gras. L'opération sera répétée le 22 avril 1952, à l'initiative du Comité des Fêtes du [[19e arrondissement de Paris|{{19e|arrondissement}}]] de Paris. Puis le Bœuf Gras disparaît.

Dans les [[années 1950]] et jusqu'en 1960 défilent des cortèges d'enfants costumés sur l'avenue des Champs-Élysée. Le nombre de participants peut atteindre plusieurs centaines. Ils sont accompagnés par un petit nombre d'adultes costumés<ref>Archives photographiques de l'Agence France-Presse.</ref>{{Refins}}.

Le jeudi de l'Ascension 27 mai 1954, par un temps magnifique, un grand corso fleuri genre Carnaval est organisé pour l'ouverture de la ''Grande saison de Paris''. Il attire une foule énorme. L'initiative qui a été prise en dehors de la période traditionnelle du Carnaval ne sera pas renouvelée.

Le 25 juin 1977 a lieu la ''Fête de l'été'' appelée également dans la presse le ''Carnaval des Carnavals''. Cette fête est censée évoquer les Carnavals du monde. Dans son programme imprimé est mentionné le Bœuf Gras. Mais c'est un spectacle, pas une fête. Les Parisiens y sont conviés en spectateurs et ne sont pas appelés à y participer. Le défilé clou de la manifestation a lieu sur des péniches sur la [[Seine]]. Dans de telles conditions il est difficile de se mêler à pied au cortège... Sur la péniche censée évoquer Paris dans le défilé figure le bal musette où se côtoient le légionnaire et le marin<ref>''Le Parisien'', 27 juin 1977.</ref>{{Refins}}. La tradition du Carnaval de Paris avec ses blanchisseuses, son Bœuf, ses costumes, ses grandes batailles de confettis, ses serpentins de 50 à {{unité|200|mètres}} de longueur, ses bals masqués, est de fait oubliée.

Les manifestations parisiennes à caractère festif des années 1980-1990 ne feront pas mieux de ce point de vue.

Par exemple la fête très réussie du ''Carnaval de Venise à Paris'' qui se déroule sous les arcades et dans les jardins du [[Palais-Royal]] le mardi gras {{date-|18 février 1986}} n'y fait aucune allusion.
[[Fichier:Affichette Accademia 1997.jpg|145px|right|thumb|Affichette annonçant la manifestation turinoise du 12 mai 1997 qui se transformera en manifestation en faveur du Carnaval de Paris interdit à l'époque<ref>Texte de l'affichette :

: PERFORMANCES !
: Amici Accademici ! Il Comitato H-demia vi prende per mano e vi spiega cosa faremo lun. 12/5 : ci insidieremo con nonchalance in via Po e interverremo con una serie di azioni esemplari per fare parlare della nostra situazione – quindi se siete interessati organizzate qualcosa (anche de semplice : srotolate fogli x la via-Po-ed intervenite ci sopra, madonnari, suonatori, gioccolieri, quel che vi pare pur – chè tutto si svolga nei limiti della legalità-). Appuntamenta alle h. 10,30 di lun. 12 cortile Accademia. Vi aspetiamo tanti e voliosi ! Comitato H.demia.
: Traduction :
: PERFORMANCES !
: Amis de l'Académie ! Le Comité (Étudiant) de l'Académie vous prend par la main et vous explique ce que nous ferons lundi 12 mai : nous irons avec nonchalance sur la via Po et interviendrons avec une série d'actions exemplaires pour faire parler de notre situation - si vous êtes intéressés d'organiser quelque chose (y compris de simple : dérouler des feuilles de papier et dessiner dessus, dessinateurs à la craie sur le trottoirs, musiciens, jongleurs, tout ce qui vous paraît bien tout en restant dans les limites de la légalité). Rendez-vous à 10 heures 30 le lundi 12 dans la cour de l'Académie. Nous vous attendons nombreux et décidés ! Le Comité de l'Académie.

« H.demia » est un jeu de mots. La lettre H a pour nom ''Hakka'' en italien, d'où H.demia : (Acca) demia.

« Madonnari » est un mot italien qui n'a pas d'équivalent exact en français. Il désigne précisément ceux qui dessinent à la craie des madones sur le trottoirs d'Italie pour récolter de l'argent auprès des passants.
</ref>.]]

=== Subjectivité du regard sur le Carnaval de Paris ===
S'agissant des témoignages sur une fête, un Carnaval, et ici le Carnaval de Paris, la subjectivité du regard peut donner des résultats très divergents.

On peut comparer, par exemple, ces deux témoignages sur la même édition du Carnaval de Paris, celle de 1844. Le [[mardi gras]] tombait cette année-là le 20 février.

Le {{date-|26 février 1844}}, [[Delphine de Girardin]] écrit<ref>Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5473907t/f237.image   Lettre première]'', {{date-|26 février 1844}}, ''Œuvres complètes de madame Émile de Girardin, née Delphine Gay''.... Tome 5, introduction par Théophile Gautier, H. Plon éditeur, Paris 1860-1861, page 231.</ref> :

:« Sur le [[Grands boulevards|boulevard]], le carnaval a été triste et laid. De pauvres enfants s'entassaient dans des calèches, ou s'en allaient barbotant dans une affreuse neige fondue, une espèce de sorbet noir qui glaçait leurs petits pieds, tout cela pour voir des masques qui ne passaient pas, et ils  en demandaient en pleurant ; pour les consoler, on leur désignait, dans les voitures et dans la foule, les premières figures grotesques que l'on remarquait, en leur disant : « Voilà un masque ! » On montrait aux uns les parents des autres, et ''vice versa''. »

Le {{date-|24 février 1844}}, ''[[L'Illustration]]'' donne une tout autre présentation du même événement :

:« Dès midi, une moitié de Paris s'était mise à la fenêtre  pour voir passer le carnaval, l'autre moitié se répandait dans les rues ; de [[Place de la Madeleine|la Madeleine]] à [[Place de la Bastille|la Bastille]], le boulevard était couvert d'une population immense, qui s'agitait tumultueusement et se pressait sur les dalles des contre-allées, tandis qu'une double haie de voitures occupait les bas-côtés, s'allongeant à perte de vue. »

== Calendrier 2007-2022 ==
[[Fichier:Carnavaldeparis2010.jpg|gauche|vignette|375x375px|[[Catherine Poulain (artiste)|Catherine Poulain]], actrice et artiste plasticienne, au départ du Carnaval de Paris en 2010 conduisant sa sculpture géante "La vache et son roi amoureux" sur un quad, avec Basile Pachkoff, Pat le clown, Alexandra Bristiel.]]
[[Fichier:Esther GORINTIN en Reine.jpg|redresse|left|thumb|[[Esther Gorintin]], actrice]]
[[Fichier:Couple de Parisiens en Carnaval vers 1840 - Par Paul Gavarni - Détail d'une lithographie coloriée.jpg|right|redresse|thumb|Couple de Parisiens en Carnaval en 1841 par [[Paul Gavarni]]<ref>Paul Gavarni, détail d'une lithographie de la série ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105073191/f9.item.r=carnaval    Le Carnaval à Paris]'', 1841-1843. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105073191.r=carnaval.langFR   Voir la série en entier sur le site Gallica de la BNF.]</ref>.]]
[[Fichier:Chats mousquetaires à cheval d'Alfort 1894.jpg|redresse|thumb|right|Les chats mousquetaires à cheval d'[[École nationale vétérinaire d'Alfort|Alfort]] à la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1894.]]
{| class="wikitable centre" style="box-shadow:2px 2px 2px #999;"
|+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| Dates du Carnaval
|-
! Année !! Dimanche Gras !! Mardi Gras
|-
| 2007 || 18 février || 20 février 
|-
| 2008 || 3 février || 5 février 
|-
| 2009 || 22 février || 24 février
|-
| 2010 || 14 février || 16 février
|-
| 2011 || 6 mars || 8 mars
|-
| 2012 || 19 février || 21 février
|-
| 2013 || 10 février || 12 février
|-
| 2014 || 2 mars || 4 mars
|-
| 2015 || 15 février || 17 février
|-
| 2016 || 7 février || 9 février
|-
| 2017 || 26 février || 28 février
|-
| 2018 || 11 février || 13 février
|-
| 2019 || 3 mars || 5 mars
|-
| 2020 || 23 février || 25 février
|-
| 2021 || 14 février || 16 février
|-
| 2022 || 27 février || {{1er}} mars
|}


== Témoignage ==

=== Carnaval de Paris en 1610 ===
[[Image:Scène du Carnaval de Paris, rue Saint-Antoine, au XVIIème siècle - Page 1 sur 2.jpg|thumb|230px|right|Scènes du Carnaval de Paris au {{XVIIe siècle}}.]]
=== Carnaval de Paris sous Louis XVI ===
{{article détaillé|Carnaval de Paris sous Louis XVI}}
Le carnaval est décrit dans le journal du libraire parisien [[Siméon-Prosper Hardy]] (1729–1806).
=== Interdiction du Carnaval de Paris en 1790 ===
En février 1790, le Carnaval de Paris est interdit par les autorités. Un journal favorable à l'interdiction écrit à cette occasion, peu après la date de la fête interdite<ref>Extrait du Journal de ''Prudhomme'' du 13 février 1790 (''Révolutions de Paris,'' n° 52). Cité dans l'article : ''[https://books.google.fr/books?id=f7wGAAAAQAAJ&pg=PA238&dq=boeuf+gras+Californien&hl=fr&sa=X&ved=0CCkQ6AEwAGoVChMIvdLbgIWkyAIVCZgaCh3TwAGV#v=onepage&q=boeuf%20gras%20Californien&f=false Encore le bœuf gras]'', ''[[La Revue comique à l'usage des gens sérieux]]'', avril 1849, page 238, {{2e|colonne}}.</ref> :

:Nul n'a paru penser aux mascarades, aux orgies, aux folies qui avaient lieu à pareil jour, les années précédentes. Il n'y a point eu de course de masques ni le lundi ni le mardi, et le peuple n'a pas paru les regretter. Il a senti toute l'absurdité de cette monstrueuse coutume, et il faut espérer, pour notre bonheur, qu'elle ne se reproduira plus. Ce sera encore un des fruits de la révolution.

=== Carnaval de Paris 1817 ===
Un voyageur américain, Franklin James Didier écrit<ref>Franklin James Didier, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1029418/f89.image Lettre VII]'', ''Paris, 15 mars 1817.'', ''Lettres d'un voyageur américain, ou Observations morales, politiques et littéraires sur l'état de la France... en 1815, 1816, 1817 et 1818.'', tome 1, traduit de l'anglais et accompagnées d'additions et de notes... (par Philarète Chasles), Pillet aîné éditeur, Paris 1823, pages 58-59.</ref> :

:Je ne sais pas ce que peut être le [[carnaval de Venise]]. La splendeur de celui de Paris m'a étonné. J'aime cette mascarade qui change tous les objets, renouvelle tout, et donne à une grande ville l'air d'un théâtre grotesque.

:Bergères, faunes, [[arlequin]]s, [[polichinelle (commedia dell'arte)|polichinelles]], rois, sauvages et [[Pantalon (commedia dell'arte)|pantalons]] m'ont accosté plus d'une fois. Leur démarche, tantôt légère, tantôt grave, leur attitudes diverses, leur solennelle gaité et leur étrange accoutrement forceraient un philosophe de rire. J'ai vu plus d'une [[Diane (mythologie)|Diane]] en falbalas chercher, [[rue Saint-Honoré]], l'[[Endymion#Postérité littéraire|Endymion]] de la nuit prochaine.

:Le dernier jour du carnaval, le ''[[mardi gras]]''<ref group=n>Mardi gras 18 février 1817.</ref>, on a promené dans les rues de Paris, avec une pompe vraiment triomphale, un cortège éblouissant, et une profusion de drap d'or, de broderies et de paillettes, ce bœuf vénérable, qui porte sur son dos un petit [[Cupidon]] bien portant ; ce bœuf consacré, que tous les enfants de Paris savent être le ''[[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|bœuf gras]]''.

=== Carnaval de Paris vu par Honoré de Balzac en 1841 ===
En 1841, dans son roman ''[[La Fausse Maîtresse]]'', [[Honoré de Balzac]] évoque le Carnaval de Paris 1838, ses réjouissances de rues et ses bals<ref name=BALZZA>Honoré de Balzac ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116912z/f65.item.r    La Fausse maîtresse]'', ''Œuvres illustrées de Balzac'', Marescq et Cie éditeurs, Paris 1851, p. 61, {{2e|colonne}}.</ref> :
[[Fichier:BalzacPretendedMistress01.jpg|right|redresse|thumb|Le galop de Thadée et Malaga vu par [[Pierre Vidal (illustrateur)|Pierre Vidal]] en 1897<ref>Dessin de Pierre Vidal extrait de : Honoré de Balzac, ''The Pretended Mistress''. Philadelphia: George Barrie & Son, 1897.</ref>.]]

{{Citation bloc|Chacun sait que depuis 1830 le carnaval a pris à Paris un développement prodigieux qui le rend européen et bien autrement burlesque, bien autrement animé que le feu [[carnaval de Venise]]. Est-ce que, les fortunes diminuant outre mesure, les Parisiens auraient inventé de s'amuser collectivement , comme avec leurs clubs ils font des salons sans maîtresses de maison, sans politesse et à bon marché ?

Quoi qu'il en soit, le mois de mars prodiguait alors ces [[Bals du Carnaval de Paris|bals]] où la danse, la farce, la grosse joie, le délire, les images grotesques et les railleries aiguisées par l'esprit parisien arrivent à des effets gigantesques. Cette folie avait alors, [[rue Saint-Honoré]], son [[Pandémonium]]<ref>La rue Saint-Honoré était à l'époque un des hauts-lieux de la promenade de masques au Carnaval de Paris.</ref>, et dans [[Philippe Musard|Musard]] son [[Napoléon Ier|Napoléon]]<ref>Un des sobriquets dont on a affublé le célèbre compositeur et chef d'orchestre Philippe Musard était : « le Napoléon du quadrille »</ref>, un petit homme fait exprès pour commander une musique aussi puissante que la foule en désordre, et pour conduire le galop, cette ronde du sabbat, une des gloires d'[[Daniel-François-Esprit Auber|Auber]], car le galop n'a eu sa forme et sa poésie que depuis le grand galop de ''Gustave''<ref group=n>Allusion à la scène finale de l'opéra de Daniel-François-Esprit Auber ''Gustave III, ou Le Bal Masqué'', créée en 1833 au [[Opéra Le Peletier|Grand Opéra de Paris]]. Cette œuvre rendant hommage à l'action du roi de Suède Gustave III et relatant les événements liés à son assassinat en 1792 durant un bal masqué.</ref>. Cet immense final ne pourrait-il pas servir de symbole à une époque où, depuis cinquante ans, tout défile avec la rapidité d'un rêve?}}

=== Paris en Carnaval en 1842 ===
[[Fichier:Couple de Parisiens en Carnaval par Bertall.jpg|right|redresse|thumb|Couple de Parisiens en Carnaval en 1847 par [[Bertall]]<ref>Dessin de Bertall, en tête du volume paru chez Hetzel des ''Œuvres choisies'' de Gavarni, ''Le Carnaval à Paris''.</ref>{{Refins}}.]]
Un ouvrage anonyme illustré décrit la ville en fête et son atmosphère joyeuse<ref>Très larges extraits du chapitre V : ''Paris en carnaval'' de l'ouvrage anonyme ''Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque.'' Dessins de Henri Emy, Raymond-Bocquet Éditeur, Paris 1842, pages 31-40.</ref> :
[[Image:Couple de Parisiens en Carnaval.jpg|left|redresse|thumb|Au Carnaval de Paris en 1842, dessin d'Henri Emy<ref name=EMY>Dessin de Henri Emy tiré de l'ouvrage anonyme ''Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque.'', Paris 1842.</ref>.]]
[[Fichier:Fritz von Dardel - Les gens qui vont à une mascarade - Paris 1842.jpg|right|redresse|thumb|Fritz von Dardel - Les gens qui vont à une mascarade - Paris 1842<ref name="NORDISKA">Fritz von Dardel, ''Människor på väg till en maskerad'' (Les gens qui vont à une mascarade), Paris 1842. Source : Nordiska museet.</ref>.]]
[[Fichier:Thomas Couture - The Supper after the Masked Ball.jpg|right|redresse|thumb|[[Thomas Couture]], vers 1855 : Le souper après le [[bal masqué]].]]
{{Cita|Paris est en carnaval : les boutiques sont closes ; à peine en est-il quelques-unes qui conservent un œil ouvert sur la rue, comme pour tenir un juste milieu entre leur intérêt et leur divertissement. Les rues s'emplissent de flâneurs, se bariolent de masques aux divers costumes, se sillonnent de voitures ; on se cherche, on s'appelle, on s'accueille au milieu des chants, des rires, et des joyeux propos. Les cabarets regorgent de buveurs qui s'animent ; — tout se mêle, se démêle, s'entremêle ; c'est un bourdonnement sourd encore, du milieu duquel percent à la fois les éclats de rire, les jurons des cochers, le choc des verres, et quelques grossièretés, prélude de la grande orgie de mots dont le [[Grands boulevards|boulevard]]<ref name=BOUL group=n>La ligne des grands boulevards, haut lieu de promenades et du Carnaval parisien.</ref> sera le théâtre dans quelques instants.}}

=== Danse à Paris le jeudi de la Mi-Carême 1846 ===
''La Sylphide'' écrit en 1846<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6109681r/f159.image.r.langFR    La Mi-Carême]'', ''La Sylphide'', 1846, p.140.</ref> :

:'''LA MI-CARÊME.'''

:Voilà donc la mi-carême passée ! Ce jour, au milieu des folles joies, des bruyants plaisirs, le  carnaval nous a  fait ses suprêmes adieux pour jusqu'à l'année prochaine; car, plus heureux que les pauvres humains, le carnaval, comme le phénix, meurt pour renaître encore. Dire combien de grands et petits salons ont résonné du son des violons jeudi dernier serait impossible ; le bruit de la [[Polka (danse)|polka]], de la [[mazurka]], de la [[valse]], de la [[contredanse]], vous saisissait à votre porte et vous conduisait sans interruption jusqu'à la barrière la plus éloignée de votre quartier; à qui dansait à gauche, à qui dansait à droite ; vous marchiez entre une double haie d'harmonie.

=== Contre le Carnaval de Paris en 1855 ===
[[Fichier:Almanach du commerce de Paris 1837 - Mouches pour le carnaval.jpg|right|thumb|redresse|''Almanach du commerce de Paris'' 1837, annonce d'un fabricant de « [[Mouche (esthétique)|mouches]] pour le carnaval<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6290660h/f682.r.langFR    Almanach du commerce de Paris]'' 1837, p.332, {{1re}} colonne.</ref> ».]]
Au nombre des dénigreurs et opposants à la fête parisienne, on trouve des moralistes qui jugent cette fête constituer des « pasquinades indignes de l'homme<ref>Pierre Larousse, ''Grand dictionnaire universel du {{s-|XIX}}'', article ''Carnaval''.</ref> », ou encore que l'abus de [[bals du Carnaval de Paris]] donne le cancer aux femmes et jeunes filles<ref>''Le Carnaval'', brochure parisienne anonyme éditée vers 1840 et conservée à la BNF.</ref>{{Refins}}. Benjamin Gastineau, en 1855, fait partie de ceux qui condamnent le Carnaval de Paris au nom de la morale<ref>Conclusion et fin du livre de Benjamin Gastineau, ''Histoire de la folie humaine, le carnaval ancien et moderne'', Poulet-Malassis, Libraire Éditeur, 1862 (réédition d'un ouvrage paru en 1855), pages 104-105.</ref> :
	
:Non ! Quoi qu'en dise [[Voltaire]], la vie n'est pas un jeu, une mascarade du berceau à la tombe. Les grelots qui tintent en carnaval ne renferment pas seulement du bruit et de la folie. Est-ce que les chansons bruyantes de [[Mardi gras|Mardi-Gras]] ne finissent pas toutes par un sanglot ? Est-ce que vous n'entendez pas comme un immense cri de détresse mêlé à la gigantesque orgie de cette [[tour de Babel]] en action ? N'avez-vous pas su voir aux [[Bal de l'Opéra|bals de l'Opéra]] et de [[la Courtille]] que ces gens-là se tortillaient comme des damnés ? et n'appellent-ils pas eux-mêmes leurs danses [[bacchanales]], galops diaboliques, rondes infernales ?
	
:La vérité est là. Les extravagances du carnaval attestent un spleen, un vide, un abîme incommensurable dans le cœur humain. Comme toutes les débauches, le carnaval vient de privation, de malaise. L'histoire en main, nous avons la preuve que les peuples les plus corrompus et les plus asservis se sont donnés corps et âme aux mascarades qui leur ont ravi leur dignité et leur indépendance. Mais que l'homme ait l'assouvissement de ses jouissances légitimes, — car les [[Ordre cistercien de la stricte observance|trappistes]] ne sont pas de ce monde, — qu'il ait l'exercice entier de ses facultés, la satisfaction légitime de sa nature, l'épanouissement de son cœur, bref, que l'homme soit placé dans son véritable centre moral, et il ne songera pas plus aux orgies monstrueuses du carnaval que l'être sensé et libre ne souhaite la corruption, la folie et l'esclavage, ou que l'amant d'une vierge ne désire les caresses d'une courtisane.

=== Quelques costumes au Carnaval de Paris en 1857 ===
Le [[1er mars|{{1er}} mars]] 1857, A. Rolet, dans ''La Presse littéraire'', décrit quelques costumes de bals masqués parisiens<ref>A. Rolet ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58387598/f32.image.r.langFR   Nouvelles]'', ''La Presse littéraire'', {{1er}} mars 1857, p. 288, {{1re|colonne}}.</ref> :

:Dans un bal d'officier ministériel, tout le monde était tenu de ne pas sortir dans son costume du règne végétal ; les musiciens eux-mêmes n'ont joué qu'à l'aide de [[Flageolet (musique)|flageolets]] et de [[Chalumeau (musique)|chalumeaux]]. Trois [[Clerc de notaire|clercs de notaire]], trois jeunes efflanqués, dont la maigreur est proverbiale dans la [[Basoche|bazoche]] parisienne, sont arrivés déguisés en [[asperge]]s et ont eu un grand succès comme primeur. Le grandissime M. V. était déguisé en [[peuplier]]. Sa coiffure ramée servait de tête de loup ; elle a balayé toute la soirée les corniches et le plafond. Un gros président était en [[potiron]], ses deux fils en [[concombre]], son petit-fils en [[cornichon]]. L'esprit bien connu de cette famille a réhabilité complétement ces utiles [[cucurbitacées]]. Le demi-monde a voulu singer aussi ces drôleries carnavalesques.

=== Carnaval de Paris 1833 vu par Victor Hugo ===
Dans ''[[Les Misérables]]'', roman publié en 1862, [[Victor Hugo]] décrit le Carnaval de Paris en 1833, qu'il a connu<ref name=LESMIS>Victor Hugo ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6558010n/f289.item.r    Les Misérables, {{5e|partie}} Jean Valjean, livre VI, La Nuit blanche]'', Hachette éditeur, Paris 1881-1882, pp. 279-281.</ref>.

=== Mardi Gras 1878 à Paris ===
[[Fichier:Estudiantina espagnola défilant dans Paris.jpg|thumb|left|redresse|L{{'}}''Estudiantina Espagnola'' défile dans Paris<ref name=ILUSESP/>.]][[Fichier:Estudiantina Espagnola au jardin des Tuileries 1878.JPG|thumb|right|redresse|La foule parisienne avec l{{'}}''Estudiantina Espagnola'', le Mardi Gras 5 mars 1878 au [[jardin des Tuileries]]<ref name=ILUSESP>''La Ilustración Española Y Americana'', 15 mars 1878, {{XXIIe}} année, numéro X.</ref>.]][[Fichier:Estudiantina Espagnola devant l'Opéra 1878.JPG|thumb|left|redresse|L{{'}}''Estudiantina Espagnola'', le jeudi 7 mars 1878 [[place de l'Opéra]] attire une foule de {{formatnum:50000}} Parisiens<ref name=ILUSESP/>.]]
[[Fichier:Estudiantina Espagnola - Le Monde Illustré - 16 mars 1878.jpg|thumb|right|redresse|« Claque d'arlequin, justaucorps de velours noir, ceinture semblable, culotte courte, bas de soie, souliers à bouffettes, ''capa'' en drap, gants blancs ; rien n'y manque, même les guitares aux rubans rouges et jaune<ref>Description de la tenue de l{{'}}''Estudiantina Espagnola'' faite par Ch. Fried dans l'article ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k470606m/f2.image Carnaval ! Carnaval !]'' publié dans ''Le Petit Parisien'', 6 mars 1878, page 2, {{3e}} et {{4e}} colonnes. C'est une tenue traditionnelle étudiante espagnole qu'on trouve déjà décrite, par exemple, dans la ''Revue des deux Mondes'' en 1836.</ref>{{,}}<ref name=ESTUDIANTINA>La gravure est parue dans ''Le Monde Illustré'', 16 mars 1878.</ref> ! »]]
[[Fichier:D. Ildefonso de Zabaleta, président de l'Estudiantina Espagnola 1878.JPG|thumb|left|109px|D. Ildefonso de Zabaleta, président de l{{'}}''[[Tuna|Estudiantina]] Espagnola''<ref name=ILUSESP/>{{,}}<ref>Sur son chapeau on aperçoit la traditionnelle cuillère en buis. Elle n'est pas que décorative. Habitué à voyager, le membre d'une Estudiantina porte à l'époque sur son chapeau cet ustensile qu'il utilise pour prendre ses repas. En 1878, Clairville parle de cet accessoire dans sa chanson ''L'Estudiantina'' :
<poem>Enfant de la vieille Castille,
Jadis, voyageant par troupeau,
L'étudiant, fils de famille,
En chantant une séguedille,
S'en allait, n'ayant pour drapeau
Qu'une cuillère à son chapeau.</poem></ref>.]]
[[Fichier:Estudiantina espagnola - Habanera souvenir de Paris.jpg|thumb|right|redresse|Partition souvenir de la venue de l{{'}}''Estudiantina Espagnola'' au Carnaval de Paris en 1878.]]
Ce jour-là, et aussi les jours suivants, triomphe à Paris une [[Tuna|Estudiantina]], joyeuse troupe musicale de 64 étudiants costumés venue d'Espagne<ref>Le chapitre III, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5656734w/f17.image.r.langFR Une estudiantina]'', du livre ''L'Espagne, splendeurs et misères : voyage artistique et pittoresque'', de P.-L. Imbert, paru chez Plon en 1875, décrit une estudiantina.</ref>.

Elle inspire même une chanson au poète et [[Goguette|goguettier]] [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]], membre de la célèbre [[Société du Caveau|goguette du ''Caveau'']]<ref>Clairville, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5567627r/f164.image.r.langFR L'Estudiantina]'', Paris 1878.</ref>.

Le 7 mars 1878, Ch. Fried écrit dans ''[[Le Petit Parisien]]''<ref name=ESTUD/> : {{Cita|Nous le disions bien, hier, que le carnaval n'était pas mort ! Depuis tantôt dix ans, il n'y avait pas eu autant de bruit, autant de foule, autant de mouvement. La pluie de la matinée n'y a rien fait. – Oh ! mais là, rien de rien ! – Ce qu'il y avait de monde dehors est absolument incalculable. C'était à croire qu'une notable partie de la France s'était donné rendez-vous dans les rues, sur les [[Grands boulevards|boulevards]], places publiques et promenades de la grande ville.

À de certains moments, à de certains endroits, il était tout à fait impossible d'avancer. La foule, compacte, bouchait toutes les issues. Il fallait attendre une éclaircie. Au bout d'un instant, on se sentait porté en avant : la circulation était rétablie pour un peu de temps. Et toute cette masse de monde avançait lentement, mais sûrement, poussant, grouillant, bousculant, criant, riant, chantant. Ça a commencé dès le matin, dans le bas de la [[rue Montmartre]]. Quand, vers neuf heures, nous sommes arrivés à la hauteur de l'hôtel d'Angleterre, nous avons aperçu une véritable mer de têtes. Les badauds et les curieux d'outre-[[Seine]] avaient fait cortège aux six cents étudiants de Paris qui allaient souhaiter la bienvenue aux soixante-quatre membres de la ''Estudiantina espagnola''. Joli coup d'œil, en vérité, que celui de cette grosse foule sympathique et gaie, qui poussait hurrah sur hurrah}}.

La qualité musicale de ce groupe était telle, que ''La Voix des Écoles'' prétend, dans son numéro du 4 avril 1878, que ces 64 étudiants auraient été en fait une troupe espagnole d'artistes professionnels en tournée en France et déguisée en Estudiantina ! Elle aurait ainsi réussit à mystifier les étudiants parisiens, la presse, la présidence de la République et jusqu'à [[Victor Hugo]] en personne<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1239835/f8.image.r.langFR La Voix des Écoles]'', 4 avril 1878, numéro 1, page 2. L'argumentaire utilisé par cette publication pour prétendre à une mystification ne tient guère. Il repose sur des « renseignements puisés à source certaine », laquelle ? Pourquoi ne pas la nommer ? Les musiciens auraient pour certains fait une tournée dans certaines villes du midi, lesquelles ? Autres prétendues « preuves » que ce ne sont pas des étudiants : ils n'ont pas prévenus d'avance les étudiants parisiens de leur visite, à leur arrivée à Paris sont allés voir d'abord les journaux et n'ont pas logés au quartier latin. Clairville, dans sa chanson ''L'Estudiantina'' se fait l'écho de cette prétendue mystification.</ref>.

=== Bal masqué de l'Opéra jeudi de la Mi-Carême 20 mars 1879 ===
Au cours des années, par manque de curiosité, refus de s'informer ou hostilité, on trouve fréquemment annoncée la disparition imaginaire du Carnaval de Paris ou d'un de ses grands événements. Par exemple, la célèbre parade carnavalesque de la [[descente de la Courtille]], qui existe jusqu'en 1862, est annoncée disparue en 1838. Le Carnaval de Paris est annoncé disparu en 1870, etc. De ce genre de disparitions imaginaires, ''L'Univers illustré'' s'amuse en 1879<ref>Gérôme ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5735467m/f2.image.r.langFR    Courrier de Paris]'', ''L'Univers illustré'', 22 mars 1879, page 178, {{3e|colonne}}.</ref> :

:L'Opéra a donné jeudi dernier; jour de la Mi-Carême, le dernier des quatre bals masqués et costumés qu'il avait annoncés.

:Je m'imagine qu'un voyageur qui aurait quitté la France depuis vingt-cinq ans, qui n'aurait jamais lu un journal français pendant sa longue absence, et qui, revenant à Paris, verrait sur une affiche ces mots: « [[Bal de l'Opéra|Bal masqué de l'Opéra]] » serait bien étonné.

:Il y a vingt-cinq ans, en effet, ce voyageur-là avait pu entendre dire : « C'est fini, le bal de l'Opéra est mort », et c'était peut-être vrai, en ce sens que le bal de l'Opéra n'était plus à cette époque ce qu'il avait été en 1840. Avait-il changé à son désavantage ? Je n'oserais dire oui, je n'oserais dire non, ne l'ayant point vu autrement.

=== Deux menus du Carnaval de Paris en 1887 ===
[[Image:Paris1890s3.jpg|redresse|thumb|right|Le Grand Hôtel, [[place de l'Opéra]], vers 1890.]]
''La période du Carnaval était à Paris un grand moment gastronomique. En témoignent ces deux menus. Ils ont tous les deux été publiés dans ''[[Le Figaro]]'', l'un le dimanche 20 février, l'autre le mardi {{date-|15 mars 1887}} :''

'''LE GRAND–HÔTEL'''<ref group=n>Le restaurant de ce célèbre hôtel parisien était à l'époque un des plus fameux de Paris.</ref>


=== À la Promenade du Bœuf Gras 1896 ===
[[Image:Couple de Parisiens en Carnaval 2.jpg|right|redresse|thumb|Amoureux au Carnaval de Paris en 1842<ref name="EMY" />.]]
[[Image:Bataille de confetti à Paris, vers 1913 (dessin).jpg|thumb|redresse|right|Bataille de confetti au Carnaval de Paris vers 1913.]]
[[Fichier:Carnavals parisiens 1899.jpg|right|redresse|thumb|Couverture d'un livre paru en 1899.]]
[[Fichier:Char du Boeuf Gras 1900 - 2.jpg|thumb|right|redresse|Le char du Bœuf Gras qui défile le dimanche gras {{date-|25 février 1900}}<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k615266s/f2 La Fête de l'Alimentation]'', ''Le Petit Journal'', 26 février 1900, page 2, {{2e}}, {{3e}} et {{4e|colonnes}}.</ref>.]]
[[Fichier:Clown géant du Carnaval de Paris 1897.jpg|vignette|Clown géant du Carnaval de Paris 1897.]]
''En 1896 après vingt-cinq ans d'interruption défile un très grand cortège du Bœuf Gras. Durant les trois journées des dimanche lundi et mardi gras 16, 17 et 18 février il parcourt 43 kilomètres dans Paris. À l'époque le confetti en papier et les serpentins n'existent que depuis quelques années. Voici la fin d'un article du journal quotidien ''L'Éclair'' du 17 février 1896 :''

:Des trottoirs aux balcons, on l'attendait (le cortège du Bœuf Gras). Il pleuvait en son honneur des confetti et les fenêtres s'enguirlandaient de serpentins. ... Les masques à pied étaient rares ; grimés sans richesse ni esprit, ils n'allumaient pas cette folie qui est si spéciale à la Mi-Carême. Le Mardi Gras, longtemps démodé, se ressent de son ancienne déchéance. Le passage du cortège n'a pas encore tout à fait dégelé la rue. Le carnaval n'est pas dans la foule, en dépit de la familiarité heureuse des confetti qui chassent les grincheux — ces insupportables empêcheurs de s'amuser avec des ronds — et unissent fraternellement les badauds de bonne foi, les animent, les entraînent et leur font oublier pendant quelques heures l'autre carnaval — celui des méchants et des cuistres.

:Il faut rendre grâce aux confetti. Nous lui devons l'allégresse de ces jours de gaie licence ; et il nous faut aussi remercier le serpentin qui étend au-dessus des têtes des volumes frémissants, qui établit des relations de fenêtre à fenêtre, qui jette un pont fragile mais suffisant pour que d'un Parisien à l'autre l'entrain voisine.

:Ces légères banderoles qui enrubannent les balcons et bouclent des fanfreluches dans la chevelure des [[arbre]]s, ont appelé aux croisées chacun et chacune ; des sourires s'échangent, des relations s'échafaudent, des romans naissent noués de ces faveurs si fragiles. Au bout de fils plus résistants pendent des friandises pour les petits polissons et quelquefois peut-être aussi des billets que comme par hasard arrêtent de jolies mains tendues. Le carnaval se plaît aux brèves amourettes et la familiarité devient grande, qui les autorise ainsi à l'abri de la familiarité des confetti, de la grâce des serpentins et de l'indulgence de votre majesté, prince Carnaval, enfin de retour en ce Paris qui vous pleura.

=== Cortège du Bœuf Gras, 19 mars 1936 ===
[[Fichier:Char du Boeuf Gras 1928.jpg|vignette|left|redresse|Le char de Bœuf Gras passe près de l'Opéra Garnier en 1928.]]
Le jeudi de la Mi-Carême {{date-|19|mars|1936}}, le Bœuf Gras traverse tout Paris depuis le [[parc des expositions de la porte de Versailles]] jusqu'aux abattoirs de la Villette, en passant par le [[Boulevard Saint-Michel (Paris)|Boul'Mich]], le [[Parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II|parvis Notre-Dame]], l'[[Hôtel de ville de Paris|hôtel de ville]], le [[Boulevard de Sébastopol|Boulevard Sébastopol]] et la [[Gare de Paris-Est|Gare de l'Est]]. À ce cortège se joint ''Et voilà le printemps'', char des étudiants parisiens. C'est à ce jour la dernière sortie à grande échelle du Bœuf Gras.
[[Fichier:Carnaval-de-Paris1913.jpg|thumb|redresse|Le Petit Journal 1913]]

== Documentation ==
=== Affiches ===
[[Fichier :Bal masqué sous la direction d'Arban.jpg|left|redresse|thumb|Affiche de [[Jules Chéret]] pour des bals masqués donnés salle Frascati, [[rue Vivienne]], à Paris.]][[Fichier :Sapristi ! je ne suis pas encore assez laid.jpg|thumb|164px|right|Sapristi ! je ne suis pas encore assez laid<ref>Caricature extraite de ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6407546j/f17.image.langFR Le Carnaval]'' {{3e|partie}} – Petits albums pour rire à un franc, numéro 61, édité au {{s-|XIX}} par le ''Journal pour rire'', Librairie Maresq, Paris, page 14.</ref>.]][[Fichier:Mi-Carême 1897 des étudiants.jpg|left|redresse|thumb|Affiche pour la cavalcade des étudiants de la Mi-Carême 1897.]][[Fichier:Souvenir de la Mi-Carême 1906.jpg|thumb|164px|right|Les reines de Madrid, Paris et Rome à la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1906 à Paris.]]
* 1790 – ''Ordonnance de Police, 31 janvier 1790'' – Affiche de la municipalité de Paris annonçant l'interdiction du Carnaval de Paris.
* 1830 – ''Le Carnaval et la marche burlesque du bœuf gras'' – Affichage de librairie<ref>''[http://opac.lesartsdecoratifs.fr/fiche/le-carnaval-et-la-marche-burlesque-du-boeuf-gras    Le Carnaval et la marche burlesque du bœuf gras]'', affichage de librairie, format {{Dunité|43,1|55,2|cm}}, imprimé par la lithographie Thierry Frères, Paris. Publicité pour un livre paru en 1830.</ref>.
* 1858 – Affiche Émile Cohl, lithographie en couleurs de grand format, annonçant le bal d'enfants du lundi gras au [[théâtre de la Porte-Saint-Martin]], accompagné par un orchestre composé de 120 musiciens, sous la direction de « Musard », qui doit être Alfred Musard fils du célèbre [[Philippe Musard]] qui a pris sa retraite en 1854<ref>Affiche conservée au Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.</ref>.
* 1859 – ''Carnaval de 1859, Album Maison Moreau'' – Affiche d'Auguste Belin<ref>Auguste Belin ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9005059g.r.langFR Carnaval de 1859, Album Maison Moreau]'', éditeur : imprimerie Lemercier, Paris 1859, lithographie en couleurs {{Dunité|96|61|cm}}.</ref>.
* 1866 – ''[[Commons:File:Revue La Lanterne magique 1866.jpg|La Lanterne magique, Grande revue de l'année]]'' – Affiche qui reprend la xylographie et la mise en page de l'affiche pour la Promenade du Bœuf Gras et annonce un spectacle de [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]], A. Monnier et E. Blum où défile au {{10e|tableau}} la [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris]].
* 1869 – ''[[Commons:File:Bal Valentino - 1869.jpg|Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti...]]'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret (non signée), ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9015591p.r.langFR Valentino...samedi et mardi gras grand bal de nuit paré, masqué et travesti...]'', lithographie en couleurs ; {{Dunité|125|88|cm}}, Paris 1869.</ref>.
* 1872 – ''Tivoli Waux-Hall, Bal de nuit paré masqué et travesti : tous les samedis - le {{1er janvier}}, le Dimanche Gras, le Mardi Gras & le jeudi de la Mi-Carême'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9007960v.r.langFR Tivoli Waux-Hall, Bal de nuit paré masqué et travesti : tous les samedis - le {{1er}} janvier, le Dimanche Gras, le Mardi Gras & le jeudi de la Mi-Carême]'', 1872. [[c:Fichier:Bal masqué affiche de Jules Chéret - Paris 1872.JPEG|Voir l'affiche reproduite sur la base Commons.]]</ref>.
* 1872 – ''Il faudra voir Mardi-gras et Mi-carême, grand bal de nuit paré-masqué'' – Affiche de J. Lavaux aux Gobelins<ref>J. Lavaux, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9009146f.r.langFR Il faudra voir Mardi-gras et Mi-carême, grand bal de nuit paré-masqué]'', {{Dunité|75|69|cm}}, Lithographie Donnadieu, Paris 1872.</ref>.
* 1874 – [[Commons:File:VALENTINO Emile Levy 1874.jpg|Affiche pour le Bal Valentino]], indiquant : pendant le Carnaval, bal masqué tous les samedis<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9005153b.r.langFR Affiche pour le Bal Valentino, indiquant : pendant le Carnaval, bal masqué tous les samedis.]</ref>.
* 1874 – ''Opéra Comique, Bal masqué'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9003533b.r.langFR Opéra Comique, Bal masqué]'', Imprimerie J. Chéret, Paris 1874, lithographie en couleurs, {{Dunité|56|44|cm}}</ref>.
* 1874 – ''Jardins d'hiver & d'été. Tivoli Waux-Hall, place du Château d'Eau, 12,14,16 rue de la Douane, ouvert tous les soirs... : L.Dufils chef d'orchestre, mercredi & samedi grande fête..., bal masqué tous les samedis pendant le Carnaval, Dimanche Gras, Mardi Gras, Mi-Carême, [[Pourim|Carnaval israélite]]'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90079618.r.langFR ''Jardins d'hiver & d'été. Tivoli Waux-Hall, place du Château d'Eau, 12,14,16 rue de la Douane, ouvert tous les soirs... : L. Dufils chef d'orchestre, mercredi & samedi grande fête..., bal masqué tous les samedis pendant le Carnaval, Dimanche Gras, Mardi Gras, Mi-Carême, Carnaval Israelite'', Imprimerie J. Chéret 18, R. Brunel, Paris 1874, lithographie, couleurs ; {{Dunité|57|40|cm}}.]</ref>.
* 1879 – [[Commons:File:Bal d'enfants - Mi-Carême 1879.jpg|Affiche pour un bal d'enfants en toilettes de ville ou costumés]], donné [[Bal Valentino|salle Valentino]] pour la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1879.
* 1880 – ''Bal de la Reine Blanche''<ref>Cette affiche précise ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90167033/f1.r.langFR      Bal de nuit tous les dimanches pendant le Carnaval.]'' Lithographie Delas, Paris 1880, imprimée en couleurs, {{Dunité|86|51|cm}}.</ref>.
* 1892 – ''Théâtre national de l'Opéra. Carnaval 1892. Samedi 13 février, {{2e}} Bal masqué'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, affiche pour le ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9015513g.r.langFR Théâtre national de l'Opéra. Carnaval 1892. Samedi 13 février, {{2e}} Bal masqué]''. L'affiche a été reproduite en noir et blanc, formant une publicité en pleine page dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10702728/f11.item     Le Courrier français]'' du 31 janvier 1892, p. 11.</ref>.
* 1892 – ''[[Commons:File:Bal de l'Opéra 1892.jpg|Carnaval 1892, Samedi 13 février, {{2e}} Bal masqué.]]'' – Affiche de Jules Chéret en petit format avec des publicités.
* 1893 – ''[[Commons:File:Bal de l'Opéra 1893.jpg|{{2e}} Bal masqué de l'Opéra, Samedi 28 janvier 1893.]]'' – Affiche de H. Gray.
* 1893 – Affiche pour le bal masqué de l'Opéra du jeudi de la Mi-Carême 9 mars 1893<ref>[http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0420/m110400_35984-8_p.jpg Affiche pour le bal masqué de l'Opéra]</ref>.
* 1894 – ''Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1894.'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, affiche pour le ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90152922.r.langFR Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1894.]''.</ref>.
* 1894 – ''Demandez les confetti « Mousseline » & les serpentins « Express »'' – Affiche de [[Georges Meunier (affichiste)|Georges Meunier]]<ref>Georges Meunier, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90129877.r.langFR Demandez les confetti « Mousseline » & les serpentins « Express »]'', imprimerie Chaix, Paris 1894, lithographie en couleurs, {{Dunité|84|62|cm}}.</ref>.
* 1895 – ''Affichage national Dufayel, programme de la Mi-Carême 1895''<ref>''[http://silos.ville-chaumont.fr/flora/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=default:UNIMARC:78940 Affichage national Dufayel, programme de la Mi-Carême 1895]'', lithographie en couleurs, {{Dunité|50|66|cm}}.</ref>.
* 1896 – Affiche pour la [[Promenade de la Vache enragée|Promenade de la Vache enragée ou Vachalcade]], cortège [[Montmartre|montmartrois]] créé en réponse au Bœuf Gras<ref>Conservée au Musée du Vieux Montmartre.</ref>.
* 1896 – ''Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1896.'' – Affiche de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, affiche pour le ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90152818.r.langFR Théâtre de l'Opéra. Carnaval 1896.]''.</ref>.
* 1896 –Affiche de Jules Chéret pour le {{3e}} Bal masqué de l'Opéra – Elle annonce un ''Cortège triomphal du Bœuf Gras'' dans son cadre, le samedi gras 27 février 1896, veille de la renaissance de ce cortège dans la rue.
* 1897 – ''[[Commons:File:Cortège du Moulin Rouge 1897.jpg|Dimanche,Lundi et Mardi Gras, cortège du Moulin Rouge dessiné et composé par Roedel... à 11 heures défilé du cortège dans la grande salle.]]'' – Affiche de [[Auguste Roedel|Roedel]]<ref>Roedel, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9008023s.r.langFR Dimanche,Lundi et Mardi Gras, cortège du Moulin Rouge dessiné et composé par Roedel... à 11 heures défilé du cortège dans la grande salle.]'' Imprimerie Chaix, Paris 1897, lithographie, couleurs ; {{Dunité|120|85|cm}}.</ref>.
* 1897 – ''Gare voilà la vache enragée'' – Affiche lithographiée en couleurs de [[Fernand Pelez]]<ref>Fernand Pelez, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9012356m.r.langFR Gare voilà la vache enragée]'', affiche lithographiée en couleurs, {{Dunité|160|110|cm}}.</ref>.
* 1897 – ''Théâtre de l'Opéra, jeudi 17 mars (Mi-Carême) Fête du printemps, {{4e}} & dernier grand bal masqué à l'Opéra'' – Affiche lithographiée en couleurs de Jules Chéret<ref>Jules Chéret, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90153821.r.langFR Théâtre de l'Opéra, Jeudi 17 mars (Mi-Carême) Fête du printemps, {{4e}} & dernier grand bal masqué à l'Opéra]'', imprimerie Chaix, ateliers Chéret, Paris 1897, affiche lithographiée en couleurs, {{Dunité|125|89|cm}}.</ref>.
* 1897 –Affiche pour la cavalcade des étudiants de la Mi-Carême.
* 1898 – ''Théâtre de l'Opéra'' – Affiche lithographiée en couleurs de Henri Gray pour les bals costumés de l'Opéra<ref>Henri Gray, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9008867q.r.langFR Théâtre de l'Opéra]'', imprimerie Courmont Frères, 10, rue Bréguet, Paris, affiche lithographiée en couleurs, {{Dunité|130|93|cm}}, 1898.</ref>.
* 1898 – ''[[Commons:File:Carnavals parisiens par Louis Morin.JPG|Carnavals parisiens par Louis Morin]]'' – Affiche pour la parution du livre de [[Louis Morin (peintre)|Louis Morin]] ''Carnavals parisiens'', dessin de Louis Morin, lithographie<ref>''[https://www.europeana.eu/portal/record/15801/B6F777FF0357A94E3EACA0D2218B32685C1CBC76.html?start=6&query=boeuf+gras Carnavals parisiens par Louis Morin]'', lithographie {{Dunité|38|48|cm}}, Imp.-Ed. Crété, Corbeil ; dessin reprod. par Reymond. Côte de l'exemplaire conservé à la ''Bibliothèque municipale de Lyon'' : AffP0027</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Vachalcade, la voilà !!!! la voilà !!!!'' – Affiche en couleurs de [[Henri de Toulouse-Lautrec]] pour la Vachalcade<ref name=TOULVAC/>.
* {{XIXe|s}} – ''La Vache enragée'' – Affiche en couleurs de Henri de Toulouse-Lautrec pour la Vachalcade<ref name=TOULVAC>Estampe, {{Dunité|60|83|cm}}</ref>.

* 1921 – ''[[Commons:File:Théâtre national de l'Opéra Grand bal de la Mi-Carême 1921 Affiche de Cappiello Leonetto.jpg|Théâtre national de l'Opéra. Grand bal masqué Mi-carême, 1921]]'' – Affiche en couleurs de [[Leonetto Cappiello]]<ref>Leonetto Cappiello, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9015165t.r=Mi-Car%C3%AAme.langFR Théâtre national de l'Opéra. Grand bal masqué Mi-carême, 1921]'', affiche, éditeur : imprimerie Devambez, Paris 1921, 1 estampe, lithographie en couleurs ; 121 x 81 cm. [https://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&adv=1&tri=&t_relation=cb398358648&q=Mi-Car%C3%AAme Voir un autre exemplaire de l'affiche, avec des couleurs un peu différentes.]</ref>

[[Fichier:Tract des Fumantes de Pantruche, pour le Carnaval de Paris 2004, colorié par son auteur, Basile Pachkoff.jpg|gauche|vignette|239x239px|Affiche du Carnaval de Paris 2004 par Basile]]1994 – Depuis cette date le Carnaval de Paris a donné lieu à la création d'un certain nombre d'affiches<ref>Visibles sur [http://www.carnaval-paris.org/les-affiches-du-carnaval-de-paris-les-corteges-depuis-1998/ Internet]</ref>.

=== Caricatures ===
[[Fichier:Cham1.jpg|thumb|right|redresse|Caricatures de Cham, 1850<ref>Extraites de l'album du Charivari ''Nouvelles charges'', Paris 1851. La caricature en haut à gauche illustre la Promenade du Bœuf Gras 1850 qui eut lieu cette année-là dans la banlieue de Paris. Dans la caricature en bas à droite, le personnage debout près du Bœuf Gras abattu à l'issue des jours gras est [[Philippe Musard]].</ref>.]][[Fichier:Mi-Carême ensoleillée à Paris 1929.jpg|thumb|right|Croquis sur le vif pris à la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1929 à Paris<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k576456k.langFR Mi-Carême ensoleillée]'', ''Le Matin'', 8 mars 1929, page 1.</ref>.]]
* {{s-|XIX}} – ''Le Carnaval'' – Petits albums pour rire à un franc, numéro 5, {{1re|partie}} ; numéro 57, {{2e|partie}} ; numéro 61, {{3e|partie}} ; numéro 67, {{4e|partie}}<ref>''Petits albums pour rire'' édités par le ''Journal pour rire'' au {{s-|XIX}}, 14 pages chacun, Librairie Maresq, Paris :

: ''{{numéro|5}}, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6407544q/f2.image.r.langFR Le Carnaval]'', {{1re|partie}}, par Beaumont et Belin.
: ''{{numéro|57}}, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b64075454/f2.image.r.langFR Le Carnaval]'', {{2e|partie}}, par Valentin, Marcelin et Talin.
: ''{{numéro|61}}, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6407546j/f2.image.r.langFR Le Carnaval]'', {{3e|partie}}, par Marcelin et autres.
: ''{{numéro|67}}, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6407547z/f2.image.r.langFR Le Carnaval]'', {{4e|partie}}, par Marcelin et autres.</ref>.
* 1842 – ''Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque.'' Ouvrage anonyme, dessins d'Henri Emy<ref name="BEIG">Cet ouvrage anonyme de 124 pages plus 5 de publicités, édité par Raymond-Bocquet à Paris en 1842, peut être lu sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116772d.r.langFR Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha / par un vilain masque ; dessins de Henri Emy].</ref>.
* 1834 – ''[[Commons:File:Le Boeuf Gras de 1834.JPG|Le Bœuf Gras de 1834]]'' – Parue dans ''[[Le Charivari]]'', caricature en fait dirigée contre [[Louis-Philippe 1er]]<ref>Caricature parue dans ''Le Charivari'', {{numéro|42}}, 11 février 1834.</ref>.
* 1844 – ''Catéchisme du Carnaval ou l'art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l'usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l'Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes.'' – Ouvrage illustré par [[Paul Gavarni]] et [[Honoré Daumier]]<ref>Plaquette in-18, B. Renaud, éditeur, Paris 1844. 107 pages dont une trentaine pour l'introduction qui traite essentiellement des [[Société festive et carnavalesque|sociétés carnavalesques]] et leurs histoires récentes. Cet ouvrage, version à peine déguisée du « Catéchisme Poissard » interdit par une ordonnance de police du 10 février 1830, compte une planche dépliante en frontispice de Paul Gavarni et 59 vignettes gravées dans le texte, bois originaux de Honoré Daumier et Paul Gavarni. Côte BNF Z-44889</ref>.
* 1844 – ''Ordre et marche du cortège'' – Parodie du placard traditionnel d'annonce du cortège du Bœuf Gras, gravure de [[Grandville]], texte de Taxil Delort<ref>Paru page 37 de : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101975j/f52.image.r.langFR Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations...]'' par Grandville ; texte par Taxile Delord. H. Fournier Libraire-Éditeur, Paris 1844. Il existe également une [https://www.flickr.com/photos/bjacques/3953552742/lightbox/#/photos/bjacques/3953552748/lightbox/ version en couleurs] de cette gravure. Cette gravure figurant le bœuf gras a été reprise en 1869 dans ''Le diable à Paris : Paris et les Parisiens à la plume et au crayon. Partie 2/ par Gavarni, Grandville...'', Éditeur : J. Hetzel Paris, 1868-1869, page 176. Côte BNF : 4-Li3-165(2)(B). Une variante de cette gravure a été reproduite dans ''Le Monde'', 29 décembre 2000, page 27 avec pour titre : ''Procession du Bœuf-gras''. [[c:Fichier:Le Boeuf Gras vu par Grandville 2.jpg|Voir le dessin en noir et blanc reproduit sur la base Commons.]] [[c:Fichier:Boeuf Gras par Grandville.jpg|Voir le dessin en couleurs reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1844 – ''Bal masqué'' – Gravure de Grandville<ref>Grandville, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k101975j/f57.image.langFR Bal masqué]'', gravure parue dans ''Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations...'' H. Fournier Libraire-Éditeur, Paris 1844. Il existe également une [https://www.flickr.com/photos/bjacques/3953552748/lightbox/#/photos/bjacques/3952784647/lightbox/ version en couleurs] de cette gravure.</ref>.
* 1849 – ''[[Commons:File:Dessin de Bertall gravé par Baulant - 1849 - Le Boeuf Gras cheval de Troie.jpg|Le nouveau cheval de Troie]]'' – Dessin de Bertall, gravé par Baulant.
* 1850 – ''Le bal Musard'' – par Louis Huart, avec 60 vignettes de [[Cham (dessinateur)|Cham]]<ref name="CHAMU">Bibliothèque pour rire, Éditions Aubert, Paris 1850, 16 pages. Peut être lu sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5730667r.r.langFR Le bal Musard / par Louis Huart ; 60 vignettes par Cham]</ref>.
* 1852 – ''En Carnaval'' – Album de Cham<ref name="CHAM">Il s'agit d'un des cinq albumes de Cham consacrés au Carnaval de Paris. Reimpression en albums de gravures sur bois parues dans la ''Revue comique de la semaine'' du journal ''Le Charivari''. {{qui|On}} les appelait « les albums à un franc ». Voir à propos de ces albums la page Internet suivante : ''[http://amedeedenoe.unblog.fr/2008/01/29/les-fameux-albums-a-un-franc-et-la-censure/ Les fameux albums « à un franc » et la censure].'' Le Département des Arts Graphiques du [[Musée du Louvre#Arts graphiques|Musée du Louvre]] a mis en ligne sur Internet 400 esquisses préparatoires à des caricatures de Cham. 26 de ces esquisses sont carnavalesques : elles ont pour sujet le Bœuf Gras, la descente de la Courtille, la fête chez les blanchisseuses et surtout le bal de l'Opéra avec ses [[Personnages typiques du Carnaval de Paris#Le débardeur et la débardeuse|débardeuses]].</ref>.
* 1855 – ''Au bal masqué'' – Album de Cham<ref name=CHAM/>.
* 1855 – ''Sauvage moderne, pour le cortège du bœuf-gras de 1855.'' – Lithographie aquarellée de Cham<ref>Actualités {{numéro|163}}, lithographie aquarellée, format {{unité|26.7|cm}} x {{unité|19|cm}}, avec les marges : {{unité|35|cm}} x {{unité|27|cm}}, Paris 1855.</ref>.
* 1855 – 9 caricatures des compagnons du Bœuf Gras, parues dans ''La Gazette pittoresque''<ref>''La Gazette pittoresque'', 18 février 1855 : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63974763/f1.image.r.langFR L'avant-garde du bœuf gras], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63974763/f4.image.r.langFR quatre autres caricatures] et [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63974763/f5.image.r.langFR quatre autres encore].</ref>.
* 1862 – ''Au Bal de l'Opéra'' – Album de Cham<ref name=CHAM/>.
* 1863 – ''Les Jours gras'' – Album de Cham<ref name=CHAM/>.
* 1865 – ''Le Carnaval à Paris'' – Album de Cham<ref name=CHAM/>.
* 1868 – ''[[Commons:File:DAUMIER CARNAVAL DE PARIS.JPG|Tu t'amuses trop !]]'' – Scène du Carnaval de Paris en 1868 vue par [[Honoré Daumier]]<ref name=LEMONDIL/>.
* 1869 – ''Le Bœuf Gras'' – Image en couleurs par [[André Gill]]<ref>Parue en première page de ''L'Eclipse'', 7 février 1869.</ref>.
* 1869 – ''Au bal masqué'' – Gravure de [[Honoré Daumier]]<ref>Daumier est l'auteur d'autres œuvres inspirées par le Carnaval de Paris.</ref>.
* 1871 – ''La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris'' – Chanson illustrée à chanter sur l'air de la ''complainte de Fualdès''<ref name=GUILLAU>Voir un détail de la gravure illustrant ''[[Commons:File:BG GUILLAUME 2.jpg|La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris]]''. Le document, illustration d'accompagnement plus texte, a été reproduit intégralement dans l'ouvrage de Robert Brécy ''[https://books.google.fr/books?id=EtwRcrgx2JYC&pg=PA51&lpg=PA51&dq=La+marche+du+b%C5%93uf+gras+et+la+promenade+du+roi+Guillaume+dans+Paris&source=bl&ots=L_Mn5ceg0F&sig=oO9YwWi6laWcSSCszn7P0xEN2c4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiv1u7vkrfMAhXILsAKHfCaA20Q6AEIKDAC#v=onepage&q=La%20marche%20du%20b%C5%93uf%20gras%20et%20la%20promenade%20du%20roi%20Guillaume%20dans%20Paris&f=false     La Chanson de la Commune, Chansons et poèmes inspirés par la Commune de 1871]'', Les Éditions Ouvrières, Paris 1991.</ref>.
* 1872 – ''A propos de bœuf'' – Planche de dessins humoristiques de G. Lafosse à propos de la suppression du cortège du Bœuf Gras en 1872<ref>G. Lafosse ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61583485/f7.item    A propos de bœuf]'', planche de dessins humoristiques parue dans ''Le Journal amusant'', n°807, p. 7, 17 février 1872.</ref>.
* 1885 – ''La Caricature'', numéro sorti au moment de la Mi-Carême<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5700302j.r.langFR La Caricature]''.Ce numéro est sorti le 14 mars, soit deux jours après la Mi-Carême 1885. Il y figure une quantité d'illustrations, dont deux du cortège de la Promenade du Bœuf gras.</ref>.
* 1895 – ''Demandez l'ordre et la marche !'' – Caricature en couleurs de [[Charles Léandre]]<ref>Charles Léandre, ''Demandez l'ordre et la marche !'', caricature parue sur une double page dans ''Le Rire'', {{numéro|20}}, 23 mars 1895</ref>.
* 1896 – ''La Vache enragée'' – Couverture en couleurs de [[Henri de Toulouse-Lautrec]] pour le journal ''La Vache enragée''.
* 1896 – ''Le bœuf gras accueilli au [[Palais de l'Élysée]] par le Président de la République'' – Grand dessin en couleurs de [[Caran d'Ache]]<ref>Ce dessin, non titré, illustre une pleine page du numéro spécial en couleurs du journal ''Le Figaro'' sorti à l'occasion du Bœuf Gras 1896.</ref>.
* 1903 – ''À quoi pense un bœuf gras ?'' – Page de dessins comiques de Caran d'Ache<ref name="CARANDACHE">Caran d'Ache ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k286157n/f3.image.langFR À quoi pense un Bœuf gras ?]'', page de dessins comiques publiée le lundi 23 février 1903, veille du mardi gras, ''Le Figaro'',page 3.</ref>.
* 1903 – ''Histoire d'un confetti'' – Page de dessins comiques d'[[Henri Maigrot|Henriot]]<ref>Henriot, ''Histoire d'un confetti'', publié dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58008243/f524.image.langFR Le Mois littéraire et pittoresque]'', 1903, page 509.</ref>.
* 1906 – ''Cortège du Mardi-Gras !'' – Caricatures en pleine page faites par Radiguet<ref>Radiguet ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62463688/f4.image.r.langFR Cortège du Mardi-Gras !]'', ''Le Rire'', 3 mars 1906. [[c:Fichier:Cortège du Mardi-Gras - Le Rire - 3 mars 1906.jpg|Voir la page reproduite sur le site Commons.]] [[c:Fichier:Le Boeuf Gras caricaturé par Radiguet - Le Rire - 3 mars 1906.jpg|Voir un détail : la caricature du Bœuf Gras reproduite sur la base Commons.]]</ref>.
* 1907 – ''Souvenir du Mardi Gras'' – Dessin de [[Adolphe Willette]]<ref>Adolphe Willette, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61276378/f1.image.r.langFR    Souvenir du Mardi Gras]'', ''Le Courrier français'', dessin paru en couverture le 31 janvier 1907. [[Commons:File:Dessin d'Adolphe Willette paru pour le Mardi Gras 1907.jpg|Voir le dessin reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1907 – ''[[Commons:File:André Hellé - Le boeuf gras - avant 1914.jpg|Le Bœuf Gras]]'' – Caricature d'André Hellé<ref>André Hellé ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6246876j/f9.image.r.langFR    Le bœuf gras]'', ''Le Rire'', 9 mars 1907, p. 9.</ref>.
* 1911 – ''Le Masque'' – Dessin de [[Benjamin Rabier]]<ref>Benjamin Rabier ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55015504/f16.image.langFR    Le Masque]'', ''Le Journal amusant'', dessin paru en {{4e}} de couverture le 25 février 1911 (le Mardi Gras arrivant le 28 février 1911).</ref>
* 1913 – ''Lendemain de Mardi Gras'' – Dessin de Mirande<ref>[[Commons:File:Le Journal amusant - 8 février 1913 - Boeuf Gras.jpg|Voir le dessin reproduit sur la base Commons.]] Ce dessin qui fait allusion au Bœuf Gras est paru en pleine page dans ''Le Journal amusant'' du 8 février 1913.</ref>.
* 1920 – ''[[Commons:File:Le Journal - Boeuf Gras - Mardi Gras 17 février 1920.jpg|Pas de bœuf gras. Vous vous contenterez de celui qu'on trouve en boîte...]]'' – Dessin humoristique de L. Kern<ref name=KERN>L. Kern ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7607512z.langFR    Pas de bœuf gras. Vous vous contenterez de celui qu'on trouve en boîte...]'', dessin humoristique paru en première page du quotidien ''Le Journal'', le Mardi Gras 17 février 1920. [[Commons:File:Le Journal - Boeuf Gras - Mardi Gras 17 février 1920.jpg|Voir le dessin reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1920 – ''...Ni serpentins, ni confetti. Mais les becs de gaz seront voilés de crêpes.'' – Dessin humoristique de L. Kern<ref name=KERN2>L. Kern ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7607512z.langFR    ...Ni serpentins, ni confetti. Mais les becs de gaz seront voilés de crêpes.]'', dessin humoristique paru en première page du quotidien ''Le Journal'', le Mardi Gras 17 février 1920. [[Commons:File:Le Journal - Confettis et serpentins - Mardi Gras 17 février 1920 - page 1.jpg|Voir le dessin reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1936 – ''Promenade du Bœuf Gras (19 mars 1936)'' – Planche dessinée en couleurs, de [[Marcel Jeanjean]]<ref>Marcel Jeanjean ''[http://www.photo.rmn.fr/archive/85-002005-2C6NU0HK1URK.html      Promenade du Bœuf Gras (19 mars 1936)]''</ref>.

=== Chansons ===
[[Image:Lautrec la vache enragée (the mad cow) 1896.jpg|thumb|right|redresse|Caricature de Henri de Toulouse-Lautrec pour le journal ''[[Promenade de la Vache enragée|La Vache enragée]]'', 1896.]]
[[Fichier:Chansonnier des Jours Gras.jpg|thumb|left|redresse|Un recueil de chansons de Carnaval vendu à [[Lille]] et Paris en 1819<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54537970/f1.image.pagination Chansonnier des jours gras, recueil de chansons faites pour égayer les réunions pendant le carnaval]'', par Simon-François Blocquel, Lille 1819, 146 pages.</ref>.]]
Cette liste comprend 88 chansons classées par ordre alphabétique.
* 1840 – ''Adieux au carnaval de 1840.'' – Paroles de C. Bordet, sur l'air ''du Bailleur éternel'' de Désaugiers<ref>C. Bordet, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55002086/f98.pagination Adieux au carnaval de 1840.]''</ref>.
* Vers 1893 – ''L'Armée du Chahut'' – Chansonnette, paroles de Georges Delesalle, musique de Émile Galle, créée par {{Mme}} Gabrielle Lange à l'[[Comédia (théâtre)|Eldorado]] et {{Mlle}} Juliette Perrin à l'Alcazar d'Hiver<ref name=ARMDUC>L'héroïne de cette chanson est une vendeuse du journal carnavalesque ''En avant'' sorti par les étudiants parisiens à l'occasion de la Mi-Carême 1893 et que vendaient des jeunes filles sur le parcours de l'Armée du Chahut.</ref>.
* {{s-|XIX}} – ''Le Bacchanal'', ronde chantée dans le ''Juif-Errant''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6132410n/f35.image.r.langFR Le Bacchanal]'', ronde chantée dans le ''Juif Errant''.</ref>.
* 1845 – ''Le Balcon (mot donné)'' – Paroles d'Eugène Désaugiers, sur l'air de ''Parlez-moi d'ça''. Le ''mot donné'' est un jeu qui se pratiquait notamment dans la célèbre [[goguette]] du ''[[Société du Caveau|Caveau]]''. Il consistait à devoir faire sur le champ une chanson sur un mot qui vous était donné. Le septième couplet de cette chanson parle du cortège du bœuf gras<ref>Eugène Désaugiers, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5499937c/f274.image.r.langFR Le Balcon]'', septième couplet :
<poem>Sur son balcon 
Au carnaval je vois Camille, 
Avec sa femme et son garçon ; 
Qu'il est doux quand le plaisir brille, 
De voir le bœuf gras en famille, 
Sur son balcon !</poem></ref>.
* 1896 – ''Au bal de l'Opéra'' – Paroles d'[[Émile Goudeau]]<ref>Émile Goudeau, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54856s/f113.image Au bal de l'Opéra]'', chanson, Paris 1896.</ref>.
* 1816 – ''Le bal de l'Opéra ou un tour de carnaval, Pot-pourri anecdotique'' – paroles de Ourry sur divers airs<ref>Ourry, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6151846w/f168.tableDesMatieres Le bal de l'Opéra ou un tour de carnaval, Pot-pourri anecdotique]''.</ref>.
* 1847 – ''Le bal masqué'' – Paroles de [[Gustave Leroy]] sur l'air du ''Quadrille rococo'' d'Artus<ref>Texte en ligne sur Internet : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5470320p.image.f88.langFR Le bal masqué]'' de Gustave Leroy.</ref>.
* {{s-|XIX}} – ''Le Bal de Musard'' – Délire, paroles et musique d'Amédée de Beauplan.
* 1849 – ''Les bals de Paris ou Le Carnaval 1849.'' – Paroles du citoyen Auguste Loynel, sur l'air de ''Charlotte la républicaine'', chanson de [[Noël Mouret]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53018628z/f1. Les bals de Paris ou Le Carnaval 1849. Paroles du citoyen Auguste Loynel]''. Estampe, éditeur : Librairie chansonnière de Durand, rue Rambuteau, 32, format : 1 estampe : gravure sur bois ; 14 x 19,4 cm (image), 30,4 x 19,4 cm (ensemble). [[c:Fichier:Les bals de Paris.jpg|Voir l'estampe reproduite sur la base Commons.]]</ref>.
* Vers 1896 – ''La Ballade du Bœuf-Gras'' – Chanson comique, paroles de Léo Lelièvre, musique de [[Émile Spencer]], créée par Reschal à l'Alcazar d'Hiver<ref>La partition imprimée est illustrée par Punch.</ref>.
* 1859-1864 – ''Billet d'invitation adressé le matin du mardi-gras à Mam'selle Nini, la brunisseuse d'en face'' – Paroles de Maxime Guffroy, à chanter sur l'air de : ''Et quoi, tu dors ! Irma, réveille-toi.''<ref>Maxime Guffroy, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5619711q/f68.tableDesMatieres Billet d'invitation adressé le matin du mardi-gras à Mam'selle Nini, la brunisseuse d'en face]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''La blanchisseuse de Saint-Ouen.'' – Chansonnette. Paroles de Zenaïde B., air de la ronde des ''Gnouf, gnouf'' chantée au [[théâtre du Palais-Royal]] dans le ''Punch Grassot''<ref>Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56985538.image.f52.langFR La blanchisseuse de Saint-Ouen.]''. Le dernier couplet de cette chanson parle du Carnaval :
<poem>Lorsque viendra la mi-carême, 
Je veux être, ah ! j'en ai l'espoir, 
Reine du lavoir, où, quand même, 
Nul chagrin ne peut m'émouvoir.</poem>
Une autre chanson signée également Zénaïde B. est parue en 1869 avec le programme de l'Ordre et la Marche des Bœufs gras et a pour sujet ce défilé. Elle est citée par Timothée Trimm dans son article ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5902829.r.langFR Le Bœuf gras... Théodoros...]'', paru en pages 1 et 2 du ''Petit Journal'' du 9 février 1869.</ref>.
* {{s-|XIX}} – ''[[s:Le bœuf gras|Le bœuf gras. Complainte.]]'' – Paroles d'[[Antoine Antignac]], à chanter sur l'air de ''Mon père était pot''<ref>Antoine Antignac, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58435065/f57.pagination Le bœuf gras. Complainte.]''</ref>.
* 1893 – ''Les Blanchisseuses'' – Chanson. Paroles de Achille Bloch, musique de Louis Raynal<ref>La création de la chanson ''Les Blanchisseuses'' au concert de l'Eldorado à Paris, est annoncée pour le soir du jeudi de la Mi-Carême 16 mars 1893, par le journal ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7502720d/f4.image.r.langFR     La Lanterne]'' du 9 mars 1893, page 4.</ref>.
* 1845 – ''[[s:Les Bœufs (Dupont, Pierre)|Les Bœufs]]'' – Chanson de [[Pierre Dupont (chansonnier)|Pierre Dupont]]<ref>Cette célèbre chanson consacre à la Promenade du Bœuf Gras son troisième couplet.</ref>.
* 1866 – ''Les bœufs-gras'' – Paroles de C. Grou, sur l'air de ''Mon père était pot''<ref>C. Grou, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5508605t/f117.pagination Les bœufs-gras.]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Carnaval'' – Paroles d'Auguste Giraud. À chanter sur l'air de ''Pomm' de reinette et pomm' d'api'', ou sur l'air du ''[[s:Le Délire bachique|Délire bachique]]'', chanson également connue sous le nom de ''Quand on est mort''.
* 1809 – ''Le carnaval.'' – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de ''Au temps passé''<ref>Antoine Antignac, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5494294f/f48.image.r.langFR Le Carnaval]'', Paris 1809.</ref>.
* 1809 – ''Le Carnaval.'' – Paroles d'Antoine Antignac, à chanter sur l'air de ''Mon père était pot''<ref>Antoine Antignac, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54918616/f79 Le Carnaval]'', Paris 1809.</ref>.
* 1817 – ''Le Carnaval.'' – Paroles de M. Moreau, à chanter sur l'air du vaudeville du ''Ballet des Pierrots''<ref>M. Moreau ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58435065/f86.image.r.langFR    Le Carnaval]'', Paris 1817.</ref>.
* 1825 – ''[[s:Le Carnaval (Jouslin)|Le Carnaval]]'' – Paroles de Jouslin de la Salle, sur l'air de ''Ça n'en peut pas''<ref>Jouslin de la Salle, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5447739h/f99.image.pagination Le Carnaval]'', 1825.</ref>.
* 1835 – ''Le carnaval.'' – Paroles de Jean-Baptiste Gougé, à chanter sur l'air de ''V'là c'que c'est que d'avoir du cœur''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6124680b/f000178.tableDesMatieres Le carnaval.]'', publiée dans ''La Sirène, nouvelles chansons et poésies diverses,'' par J.-B. Gougé, Garnier éditeur, Paris 1835.</ref>.
* 1837 – ''Le Carnaval.'' – Paroles de Salgat, air de Fourcy : ''Sur l'onde, ô ma gondole''<ref>Salgat, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56271861/f52.image.pagination Le Carnaval.]'', 1837.</ref>.
* 1856 – ''Le Carnaval.'' – Paroles de J. Lagarde, chantées sur l'air de ''Bonjour, mon ami Vincent''<ref>J. Lagarde, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55001684/f92.pagination Le Carnaval]'', 1856.</ref>.
* 1861 – ''[[s:Le Carnaval (Evrard)|Le Carnaval]]'' – Paroles de Joseph Evrard, à chanter sur l'air de ''Ah! cotillon ! cotillon''<ref>Joseph Evrard, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5699418s/f233.image Le carnaval.]'', paru dans l{{'}}''Album du gai chanteur'', Paris 1861.</ref> ''!''
* 1850 – ''[[s:Le Carnaval à l’Assemblée Nationale|Le Carnaval à l’Assemblée Nationale]]'' – Chanson de [[Gustave Nadaud]] mise sur une musique d'[[Alexandre Pierre Joseph Doche]]<ref>Gustave Nadaud ''Chansons populaires'', Henri Plon Imprimeur-Éditeur, Paris 1867, pages 66-69. Texte intéressant mais truffé d'allusions à des hommes politiques de l'époque aujourd'hui difficiles à apprécier par un non spécialiste. Par exemple le comique du couplet à propos d'Adolphe Thiers est difficile à saisir :
<poem>Thiers en chicard s'élançait à la danse ;
Gargantua sorti de son étui,
Il était grand, grâce à l'impertinence
De son plumet trois fois plus haut que lui.</poem>
Si on ignore que Thiers était de très petite taille.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le carnaval commence.'' – Paroles de J. E. Aubry, air des ''Barrières de Paris''<ref>Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56985538.image.r.f60.langFR Le carnaval commence]''</ref>.
* 1818 – ''Le Carnaval de 1818'' – Chanson de [[Pierre-Jean de Béranger]] sur l'air de ''A ma Margot du bas en haut''<ref>En ligne sur Internet : ''[https://books.google.com/books?id=roMGAAAAQAAJ&pg=PA364&lpg=PA364&dq=carnaval+b%C3%A9ranger&source=bl&ots=NAqUYFArEr&sig=7d9BbfbgQ6aBi51qyiXg6Y1FxQM&hl=fr&ei=v9kpTMLHD4bHsgaKqPjDBA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CCAQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false Le Carnaval de 1818]'', dans les ''Œuvres complètes de P. J. de Béranger'', Par Pierre Jean de Béranger.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le carnaval de Paris.'' – Paroles de Théodore Leclerc (de Paris), air du quadrille des ''Canotiers de la Seine''<ref>Vers 1858-1864 date du recueil où se trouve cette chanson. Texte en ligne : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56985538.image.f110.langFR Le carnaval de Paris.]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Carnaval du Galopin '' – Trilogie Carnavalesque, paroles de [[Ernest Bourget]], musique de A. Marquerie<ref>Cette ''Trilogie Carnavalesque'' consiste en une alternance de morceaux parlés et chantés. Cette œuvre, dédiée à M. Félicien, a été écrite pendant la période d'activité parisienne de Philippe Musard (1830-1854). Elle compte 4 pages imprimées plus une page illustrée de couverture, où figurent deux personnages costumés et derrière eux le défilé de la Promenade du Bœuf Gras.</ref>.
* 1908 – ''Carnaval parisien, Chansonnette'' – Paroles de E. Dumont, musique de [[Francis Popy]]<ref name=CPPOPY/>.
* 1826 – ''Le Carnaval perpétuel'' – Chanson de Routier sur l'air de ''Ah ! Voilà la vie.''<ref>Routier, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58376853/f141.image.r.langFR Le Carnaval perpétuel]''.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Causerie d'un bœuf masqué '' – Chanson de Maurice Patez<ref name=VALENSOL>Cité par Valensol dans l'article ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k517729f/f2.r.langFR Les Complaintes du Bœuf gras]'', ''Le Petit Parisien'', 15 février 1896, page 2, {{5e}} et {{6e|colonnes}}.</ref>.
* 1846 – ''Cent et une petites misères'' – Le {{55e|couplet}} de cette chanson, qui en compte 101, est signé Numa Mercier et parle du Carnaval.
* {{XIXe|s}} – ''C'est pas tous les jours Carnaval'' – Monologue. Créée par Régiane à l'Eden Concert, paroles de Ch.Maididier, musique de C.Bazin<ref>Musique et paroles édités par Bassereau, éditeur 240 rue Saint Martin, Paris, avec une illustration de [[Émile Butscha]].</ref>.
* 1852 – ''Le chat de la mère Michel et le bœuf gras de 1852'' – Chanson de Léon Guillemin<ref>Guillemin, Léon (18..?-18.. ; auteur dramatique), ''Le chat de la mère Michel et le bœuf gras de 1852'', paru dans ''Le Chansonnier populaire.'' Notice BNF n° : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33294661t/PUBLIC FRBNF33294661]</ref>.
* 1845 – ''Complainte sur la mort du grand Chicard'' – Paroles de Dollet, sur l'air de la ''Complainte de Fualdès''<ref>''Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines,'' par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 71-72.Consultable sur Internet [https://books.google.com/books?id=rcQ0AAAAMAAJ&pg=PA71&dq=PARIS+CHANTANT++Romances,+Chansons+et+chansonnettes+Lavigne++Paris++1845&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q&f=false Paris chantant: romances, chansons ... - Google Livres]</ref>.
* 1836 – ''Concerts et bals de [[Philippe Musard|Musard]]'' – Épigramme d'Étienne Jourdan, sur l'air de ''La Boulangère a des écus''<ref>Étienne Jourdan, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469452h/f28.image.pagination.r.langFR Concerts et bals de Musard]'', dans ''Le Barde'', {{1re|livraison}}, 1836.</ref>.
* 1870 – ''Le Conducteur du Bœuf gras'' – Chanson de Victor dit : Torvic, sur l'air du ''Conducteur d'Omnibus''<ref name=VALENSOL/>.
* 1895 – ''[[Confetti#1895 : Les Confettis|Les confetti]]'' – Chansonnette, paroles de Jean Meudrot, musique de Georges Hauser, créée par Maréchal à Trianon-Concert, dédiée à Messieurs Borney et Desprez, Innovateurs des Confettis Parisiens.
* 1893 – ''Le Confetti spirale'' – Chanson de Henri Buguet<ref>Chanson créée au banquet du 5 avril 1893 de la goguette de la ''Lice chansonnière''. Son nom est cité dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5417143h/f2.image.langFR La Lice chansonnière]'', numéro d'avril 1893, pp.2 et 3.</ref>.
* 1867 – ''Confidences d'un Bœuf gras'' – Chanson de Maurice Patez<ref name=VALENSOL/>.
* 1818 – ''Couplets chantés au banquet du Mardi Gras 1818'' – Paroles de Delahoussaye, de la ''[[Goguette|Société]] des Soirées de Momus'', à chanter sur l'air de ''On dit que j'ai quinze ans''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5653817s/f10.image.pagination.r.langFR Couplets chantés au banquet du Mardi Gras 1818]'', par Delahoussaye.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Débardeur et Débardeuse'' – Duo bouffe, paroles d'Arthur Lamy, musique de A. Lagard.
* 1865 – ''Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet'' – Paroles de [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]] sur l'air de ''[[Ma Normandie|Je veux revoir ma Normandie]]''<ref>Clairville, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54275205/f26.image.pagination.r.langFR Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet]'', ''La Lanterne magique. Chansons d'actualités parisiennes par MM. Clairville, Albert Dick, Alcibiade Fanfare, Alexandre Flan, Eugène Grangé, Ch. Grou, F. Vergeron etc.'', C. Grou éditeur, Paris 1865.</ref>.
* 1866 – ''La déesse du Bœuf gras'' – Chantée par {{Mlle}} [[Thérésa (chanteuse)|Thérésa]] à l'Alcazar, paroles de [[Élie Frébault]], musique de Paul Blaquière, « dédié à mon ami Jules Noriac »<ref>La partition avec les paroles est éditée par Arsène Goubert, éditeur à l'Alcazar lyrique, 10 rue du Faubourg Poissonière, Paris. Elle est illustrée par Gédéon.</ref>.
* 1870 – ''Dernières volontés du Bœuf gras'' – Chanson d'Aubry<ref name=VALENSOL/>.
* {{XIXe|s}} – ''La descente de la Courtille'' – Scène de Carnaval, paroles de [[Ernest Bourget]], musique de Joseph Vimeux, chantée par Achard au théâtre du Palais-Royal<ref name=DDLCG>Deux pages de textes parlé alternant avec des passages chantés avec accompagnement au piano. La couverture reproduit un dessin figurant une scène de la descente de la Courtille.</ref>.
* 1823 – ''Les Dieux à la Courtille'' – Pot pourri de Carnaval, paroles de [[Émile Debraux|Paul Émile Debraux]]<ref>Paul Émile Debraux ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62584799.r.langFR Les dieux à la Courtille, pot-pourri de carnaval]'', éditeur : chez les marchands de nouveautés, Paris 1823, 32 p. ; in-12. L'édition originale est ornée d'une gravure en couleurs.</ref>.
* 1866 – ''Dieux et Déesses du Bœuf Gras'' – Chanson d'Alexis Dalès, dédiée à Timothée Trimm, à chanter sur l'air de la ''Femme à barbe''<ref>Timothée Trimm, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5892035/f1.image.langFR L'ordre et la marche des Bœufs Gras]'', ''Le Petit Journal'', 13 février 1866, {{1re|page}}.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Domino rose.'' – Historiette chantée par {{Mme}} Meillet du Théâtre lyrique. Paroles et musique de Edmond Lhuillier<ref>''Le Domino rose.'' – Historiette chantée par {{Mme}} Meillet du Théâtre lyrique. Paroles et musique de Edmond Lhuillier. Partition illustrée d'après Gustave Donjean. Marcel Labbé Éditeur.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Les enfants du carnaval'' – Paroles de J.-E. Aubry, sur l'air ''des Pompiers de Nanterre''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5734384g/f000040 Les enfants du carnaval]''</ref>.
* 1906 – ''En recevant des confettis'' – Paroles et musique de Henri Bachimont<ref>Henri Bachimont ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6101680v/f142.image.r.langFR En recevant des confettis]'', ''Le Caveau'', 1907, pp.133-134.</ref>.
* 1906 – ''La fin du mardi gras'' – Paroles d'Albert Vacher, sur l'air de ''Bacchanal'' d'[[Amédée Artus]]<ref>Albert Vacher, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6101680v/f97.image.r.langFR La fin du mardi gras]''</ref>.
* 1848 ou 1849 – ''Du fouet à tous ces gros chiens-là ! ou Le bœuf gras de 1849, Carnaval Politique, Satyrique et Travesti.'' – Paroles de L. C., sur l'air de ''Dans un grenier qu'on est bien à vingt ans''<ref>Visible sur la base Gallica, cette chanson est politique et illustrée : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k110056d/f69.image.pagination.r.langFR Du fouet à tous ces gros chiens-là ! ou Le bœuf gras de 1849, Carnaval Politique, Satyrique et Travesti.]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Les garçons de lavoir'' – Paroles de [[Louis Gabillaud]] et Frédérique Corbié, musique d'Émile Duhem.
* 1867 – ''La Grande colère du Bœuf gras'' – Chanson signée Zénaïde Z... (chanson contre l'hippophagie)<ref name=VALENSOL/>.
* {{XIXe|s}} – ''Histoire de Carnaval'' – Chansonnette comique, paroles de E. A. D., musique d'Hervé, chantée par {{Mlle}} Lasseny à l'Eldorado.
* 1845 – ''Le Jeûne après les Jours gras'' – Chanson de Chartrey, sur l'air de ''la Treille de la sincérité''<ref>Chartrey, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5499937c/f175.image.r.langFR Le Jeûne après les Jours gras]''</ref>.
* 1856 – ''Un jour de Carnaval'' – Paroles d'Ernestine Rabineau, sur l'air de ''Ma petite, monte vite''<ref>Ernestine Rabineau, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469102k/f59.image.pagination Un jour de Carnaval].''</ref>.
* 1865 – ''Les lamentations du bœuf gras'' – Chanson d'Alexis Dalès<ref name=VALENSOL/>.
* 1848 – ''Louis-Philippe ou le Bœuf Gras détrôné'' – Paroles anonymes, sur l'air des ''Bœufs''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530136537.r.langFR Louis-Philippe ou le Bœuf Gras détrôné]'', estampe, éditeur : Imp. Pollet, rue Saint-Denis, 380. - Carré, associé, passage du Caire, 77, où l'on trouve ladite chanson et d'autres. Format : 1 estampe ; {{Dunité|2,9|5|cm}} (dimensions de la gravure), {{Dunité|24,7|18,5|cm}} (dimensions de l'ensemble texte et gravure).</ref>.
* 1845 – ''Maigre chanson sur le Bœuf gras'' – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de ''Ma grand'mère, un soir, à sa fête'' de [[Pierre-Jean de Béranger|Pierre Jean de Béranger]]<ref>''Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines,'' par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, page 60.</ref>.
* 1866 – ''Malheur au vainqueur'' – Paroles de Louis Protat, sur l'air du ''Petit bouton d'or''. Le deuxième couplet parle du cortège du bœuf gras<ref>Louis Protat, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5502160f/f140.image.r.langFR Malheur au vainqueur]''</ref>.
* 1852 – ''Manlius, le Bœuf gras'' – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de ''J'arrive à pied de province''<ref>Justin Cabassol, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5500692h/f119.image.r.langFR Manlius, le Bœuf gras]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''La Marche des Blanchisseuses'' ou ''Pan, pan !'' – Paroles de J. Marquette, musique d'Émile Spencer<ref>Créée par {{Mlle}} Blockette à la Scala : [[c:Fichier:La Marche des Blanchisseuses.jpg|voir l'illustration de couverture]], [[c:Fichier:Marche des Blanchisseuses 2.jpg|voir paroles et musique.]]</ref>.
* 1871 – ''La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris'' – Chanson illustrée à chanter sur l'air de la ''complainte de Fualdès''<ref>Détail de l'illustration : ''[[c:Fichier:BG GUILLAUME 2.jpg|La marche du bœuf gras et la promenade du roi Guillaume dans Paris]]''. Il s'agit d'une chanson contre le roi de Prusse et l'entrée de ses troupes dans Paris.</ref>.
* 1816 – ''Le Mardi-Gras'' – Chanson extraite du ''Chansonnier de la Mère Radis'' rédigé par « C. M. l'un des secrétaires intimes de Cadet Buteux »<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5741633j.image.r.f99.langFR Le Chansonnier de la Mère Radis ou les goguettes de la Villette et des Faubourgs rédigé par C. M. l'un des secrétaires intimes de Cadet Buteux]'', Locard et Davi éditeurs, Paris 1816, pages 96-98.</ref>.
* 1852 – ''Le mardi gras'' – Paroles de J. Lagarde sur l'air de : ''C'est le biau Thomas''<ref>J. Lagarde, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5500692h/f122.image.r.langFR Le mardi gras]''</ref>.
* ''Mardi Gras'' – Chanson traditionnelle d'Île-de-France. Cette chanson commence par ''Mardi Gras avait souliers de papier.'' et se termine par ''Bonhomme de papier : trop vite tu t'en vas !''
* 1792 – ''[[La Marseillaise de la Courtille]]'' – Hymne carnavalesque attribué à Antoine d'Antignac ou [[Michel-Jean Sedaine]]<ref>Son nom est en fait ''Le retour du soldat''. Il a été écrit durant la période 1790-1798 où le Carnaval de Paris était interdit.</ref>.
* 1838 – ''Le Masque'' – Boléro, paroles de Burat de Gurgy, musique de A. Lamnière<ref name=LEKKK/>.
* 1858 – ''Les masques'' – Paroles de Auguste Giraud, sur l'air de ''la Treille de la sincérité''<ref>Auguste Giraud ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5428478b/f190.image.langFR Les masques]'', ''Almanach de la chanson par les membres du Caveau'', éditeur : Pagnerre, Paris 1859. Dans cette chanson Auguste Giraud aborde le thème classique du port du masque hypocrite et social toute l'année en dehors du Carnaval.</ref>.
* 1829 – ''Mes jours gras de 1829'' – Paroles de [[Pierre-Jean de Béranger]], sur l'air de ''Dis-moi donc, mon p'tit Hippolyte''<ref>Pierre-Jean de Béranger ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5493808f/f238.image Mes jours gras de 1829]''. Dans cette chanson Béranger se plaint d'avoir passé à la prison de Sainte-Pélagie les jours gras de 1829 cependant que d'autres, dont ses amis, faisaient carnaval.</ref>.
* 1824 – ''La mi-carême.'' – Paroles de P.-M. France, sur l'air du ''Vaudeville de Fanchon la vielleuse''<ref>P.-M. France, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6132654h/f183.tableDesMatieres La mi-carême.]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Mon Carnaval'' – Paroles de Pierre-Jean de Béranger sur l'air de : ''Ainsi jadis un grand prophète'' ou sur l'air ''des Chevilles de maître Adam''<ref>[http://www.e-rara.ch/zut/content/pageview/9245739      Voir les paroles de la chanson de Béranger ''Mon carnaval''].</ref>.
* 1855 – ''Monsieur Février'' – Paroles de Justin Cabassol, sur l'air de ''Tu n'auras pas, petit polisson''<ref>Justin Cabassol, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55001684/f116.image.r.langFR Monsieur Février]''</ref>.
* 2003 – ''Pimprenelle'' – Paroles et musique de Agnès Lecour.
* {{XIXe|s}} – ''Pingot au bal Musard'' – Chansonnette comique de [[Ernest Bourget|E. Bourget]]<ref>Mentionnée dans ''Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines,'' par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, page 145 et donc écrite au plus tard cette année-là.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Les Plaisirs du Carnaval'' – Joyeuseté, paroles de [[Félix Baumaine|F. Baumaine]] et [[Charles Blondelet|Ch. Blondelet]], musique de Hervé, chantée par [[Marie Lafourcade|{{Mlle}} Lafourcade]] à l'Eldorado.
* 1868 – ''Plus de carnaval'' – Paroles d'[[Alexandre Flan]] sur l'air ''de la liberté des théâtres'' d'Hervé<ref>Publiée dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55680092/f147.image.langFR Le Caveau]'', 1869-1870, page 134 et dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5758733b/f3.image.pagination.r.langFR La Chanson illustrée]'', 1870, {{2e|année}}, numéro 49, pages 3 et 4.</ref>.
* 1910 – ''La Promenade du Bœuf Gras. Chanson-marche carnavalesque.'' Paroles de K. Le V. Musique de Paul Darthu<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1161330j.r.langFR   La Promenade du Bœuf Gras. Chanson-marche carnavalesque.]'', paroles de K. Le V., musique de Paul Darthu. Schoensers-Millereau éditeur, Paris 1910.</ref>.
* 1906 – ''En recevant des confettis'' – Paroles et musique d'H. Bachimont<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6101680v/f142.pagination En recevant des confetti]'', paroles et musique d'H. Bachimont, ''Le Caveau'', 1905.</ref>.
* Vers 1891 – ''[[Mi-Carême au Carnaval de Paris#Chanson|La Reine des blanchisseuses ''ou'' La Reine des Reines]]'' – Chansonnette, paroles de A. Poupay, musique de Émile Spencer, créée par {{Mlle}} Valti à la Scala.
* {{XIXe|s}} – ''Les reines de [[Bal Mabille|Mabille]]'' – Paroles de [[Gustave Nadaud]], musique de A. Pilati.
* 1895 – ''Le Retour du Bœuf Gras'' – Chantée par Reschal à l'Alcazar d'Hiver, paroles de Charles Lamour, musique de Émile Spencer<ref>La partition avec les paroles est éditée par A.Repos, 26 rue Tiquetonne, Paris.</ref>.
* 1865 – ''Le testament du bœuf gras'' – Chanson du goguettier Arthur Halbert d'Angers sur l'air du ''Jus de la Treille''<ref>Chanson en sept strophes et un refrain publiée dans la ''Marche des Bœufs Gras'', 1865, notice BNF n° : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41525480p/PUBLIC FRBNF41525480]. Les troisième, cinquième et septième couplets sont reproduits par Timothée Trimm, dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k588866z/f1.image.r.langFR Le Petit Journal]'', 27 février 1865, page 1, {{4e|colonne}}. Cette œuvre est mentionnée par John Grand-Carteret dans son article ''« Le Carnaval et le Bœuf gras »'', ''La lecture illustrée'', 10 mars 1897. John Grand-Carteret affirme dans le même article qu'on n'a pas écrit de chansons sur le Bœuf Gras avant 1859, ce en quoi il se trompe. [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris#Arthur Halbert (d'Angers), Le testament du Bœuf Gras, 1865.|Voir le texte intégral de la chanson reproduit dans Wikipédia.]]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Triomphe de Mardi gras'' – Paroles de Pierre Colau, à chanter sur l'air ''Ah ! hi, povero Calpigi'' (autrement dit : l'air ''de Calpigi'')<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54488699/f32.image.pagination Le Triomphe de Mardi gras]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''V'là c' que c'est que l' carnaval'' – Chanson de [[Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers|Désaugiers]]<ref name=VLACQ>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5705956q/f000170.tableDesMatieres V'là c'que c'est que l'Carnaval]'' dans l{{'}}''Album du gai chanteur.'', Tome 5, A. Huré éditeur, Paris 1859-1864. Cette chanson a été écrite entre 1800, date de la création de la Préfecture de Police, mentionnée dans le texte, et 1827, date du décès de Désaugiers. L'air correspond au [https://archive.org/stream/laclducaveau00cape#page/270/mode/2up    numéro 627 de ''la Clé du Caveau''], consultable sur Internet.</ref>.

=== Le Carnaval en chansons ===
Le Carnaval de Paris est l'occasion de lancer des chansons. Ce fait est au moins attesté pour les fêtes de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1926. Le 6 mars de cette année, on lit dans le journal ''[[Comoedia]]''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7653928b/f1.item.r      Les fêtes de la Mi-Carême, Qui sera la Reine des Reines ?]'', ''Comoedia'', 6 mars 1926, page 1, 5{{e}} colonne.</ref> :
:« M.Castel, des [[Folies-Bergère]], crééra ''La Cocotte à sa mère'', qui sera la chanson de la Mi-Carême 1926. »
La même année existait une ''chanson officielle du [[Carnaval de Nice]]''<ref>Voir la ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3902804.r.langFR    chanson officielle du Carnaval de Nice 1926]''</ref>.

=== Films ===
[[Fichier:Grosses têtes du Carnaval de Paris - 1912.jpg|right|thumb|340px|Grosses têtes du Carnaval de Paris photographiées en 1912<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b531133592/f1.item. Détail d'une photo de l'agence Rol], 1912.</ref>.]]
* [[Filmographie du Carnaval de Paris]].

=== Géants et grosses têtes ===
Des géants et des grosses têtes ont participé et participent au Carnaval de Paris. On peut voir la représentation dessinée ou photographiée d'un certain nombre d'entre eux sur la base Commons de Wikipédia : ''[[Commons:Category:Géants du Carnaval de Paris|Géants du Carnaval de Paris]]''.

=== Œuvres littéraires ===
[[Fichier:Boeuf Gras 1854.jpg|thumb|256px|left|Image ornant le programme du Bœuf Gras 1854.]]
[[Fichier:La mort de Mardi-Gras - Voltaire.jpg|thumb|left|1809 – Fonpré de Fracansalle, distribution pour ''La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne''<ref name=VOLTBG/>.]]
Le Carnaval de Paris a inspiré des poètes, écrivains, auteurs de théâtre :
* 1511 – ''Jeu du prince des Sots et de la Mère-Folle.'' – Joué aux Halles de Paris le Mardi Gras 1511<ref>Source de l'information : ''Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde, représentées par des figures dessinées à la main de Bernard Picart, et autres ; avec des explications historiques et des dissertations curieuses.'', L. Prudhomme éditeur, Paris 1809, volume 8, page 320.</ref>.
* 1649 – ''Plainte du Carnaval et de la foire S. Germain, en vers burlesques.'' – Édité chez Claude Huot, Paris<ref>Conservé à la BNF, Département littérature et art, côte YE-3945, consultable sur Internet : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56119160.r.langFR Plainte du Carnaval et de la foire S. Germain, en vers burlesques].</ref>.
* 1650 – ''Le carnaval des princes au bois de Vincennes.'' - À Paris, M. DC. L<ref>Conservé à la BNF, Département littérature et art, côte YE-2209, consultable sur Internet [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56854151.r.langFR Le carnaval des princes au bois de Vincennes.].</ref>.
* 1696 – ''La suite de la Foire Saint-Germain'' ou ''Les Momies d'Égypte'' – Comédie de Jean-François Regnard<ref>Le succès de ''La Foire Saint-Germain'' amène l'écriture de cette nouvelle comédie, dont la première représentation a lieu le 19 mars 1696. On peut lire sur le site Gallica le texte de ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2002301/f299.image.pagination La suite de la Foire Saint-Germain'' ou ''Les Momies d'Égypte]''.</ref>.
* {{XVIIIe siècle}} – ''Le carnaval du Parnasse, ballet héroïque, aux dépens de l'Académie française'', de [[Louis Fuzelier]]<ref>Côte BNF : Yf 699</ref>.
* {{s mini-|XVIII|e}} – ''Les divertissements du carnaval,'' slnd<ref>Côte BNF : G 6967</ref>.
* 1702 – ''Le Bal d'Auteuil'' – Pièce de théâtre de [[Nicolas Boindin]]<ref>Nicolas Boindin ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5734427s.r.langFR Le bal d'Auteuil]'', A Paris, Chez Pierre Ribou, 1702. L'action se déroule dans un bal masqué au village d'Auteuil, qui sera intégré à Paris fin décembre 1859. Après sa première représentation, la pièce sera vite interdite, victime du puritanisme homophobe. Dans ses mémoires, Nicolas Boindin parle de cette interdiction et de ses motifs : 

: ''Le Bal d'Auteuil'' eut le malheur de déplaire à la Cour, par l'endroit même qui l'avait fait réussir à Paris, et fut défendu à cause d'une scène de deux jeunes filles travesties en hommes, qui trompées toutes deux par leur déguisement, et se croyant mutuellement d'un sexe différent, se faisaient des avances réciproques et des agaceries, qui, quoiqu'innocentes dans le fond, parurent suspectes, ou du moins équivoques, à une grande Princesse, qui avait le goût très fin, mais qui n'entendait pas raillerie sur l'article.</ref>.
* 1712 – ''Écriteaux des fêtes parisiennes données au public par la grande troupe des danseurs de corde du Jeu de paume d'Orléans, à la foire Saint-Germain, au mois de février 1712'' – Pièce de théâtre<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626264g/f3.image.r.langFR   Écriteaux des fêtes parisiennes données au public par la grande troupe des danseurs de corde du Jeu de paume d'Orléans, à la foire Saint-Germain, au mois de février 1712]'', Paris 1712, 21 p. 1 planche, in-12. Dans la première fête apparait le Bœuf Gras parisien avec son cortège.</ref>.
* 1727 – ''Le Tour de Carnaval'' – Comédie en 1 acte et en prose d'Allainval<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5711900c/f2.image.pagination.r.langFR Le Tour de carnaval]'', comédie en 1 acte, représentée sur le théâtre de l'hôtel de Bourgogne par les comédiens italiens ordinaires du Roi, par M. d'Allainval, P.-M. Brunet fils éditeur, Paris 1727.</ref>.
* 1731 – ''Le Tour de Carnaval'' – Comédie en 1 acte et en prose de [[Charles-François Panard]].
* 1735 – ''Les ennuis du Carnaval'' – Comédie en vers, en 1 acte, par [[Jean-Antoine Romagnesi]] et Antoine-François Riccoboni<ref>Jean-Antoine Romagnesi et Antoine-François Riccoboni ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k118832w/f1.item.r Les ennuis du Carnaval]'', éditeur : Prault fils, Paris 1735, 50 p. ; in-8. Paris est mentionné pages 35 et 36, et l'Opéra, haut lieu du Carnaval de Paris est mentionné pages 37 et 47, et apparaît sous la forme d'un personnage page 48.</ref>.
* 1738 – ''Les divertissements du Carnaval, au mandarinat de l'abbé G***''<ref>Côte BNF : Ln27 18296</ref>.
[[Image:Carnaval de Paris 1891 - Préparatifs d'une soirée de têtes (2).jpg|thumb|right|Préparatifs d'une soirée de têtes au Carnaval de Paris en 1891<ref>Détail d'une gravure pleine page parue dans ''L'Illustration'', n°2504, p. 181, 21 février 1891.</ref>.]]
* 1755 – ''Folette ou L’enfant gâté, Parodie du Carnaval & la folie par [[Jean-Joseph Vadé|M. Vadé]]. Représentée pour la première fois sur le théâtre de l’opéra-comique de la Foire S. Laurent, le 6 septembre 1755''<ref>À Paris, Chez Duchesne, libraire. Il existe au moins une autre édition, chez Pierre Gosse junior, à La Haye, en 1759. Celle-ci peut être lue sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668383w.image.r.f1.langFR Œuvres de M. Vadé, ou Recueil des opéras-comiques et parodies qu'il a donnés depuis quelques années. Volume 3, Folette ou L'enfant gâté, avec les airs, rondes et vaudevilles notés, et autres ouvrages du même auteur...].</ref>.
* 1767 – ''La mort du bœuf gras. Tragédie comique. Suivie d'un divertissement.'' – de Toussaint-Gaspard Taconet<ref>Représentée pour la première fois à la Foire Saint-Germain le 26 février 1767. Édité à Paris en 1767 chez Claude Herissant, Imprimeur-Libraire rue neuve Notre-Dame. Peut être lu en ligne sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5761069n.r.langFR La Mort du bœuf gras, tragédie comique en 1 acte, en vers, suivie d'un divertissement, par M. Taconet, représentée pour la première fois à la foire Saint-Germain, le 26 février 1767].</ref>.
* 1774 – ''Épître à F..... André pour l'inviter à venir faire la mi-carême sur feu M. Le Duc conseiller au Parlement'' – Texte anonyme<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61011730/f2.image.r.langFR Épître à F..... André pour l'inviter à venir faire la mi-carême sur feu M. Le Duc conseiller au Parlement]'', André était attaché à M. D'Aguesseau (précision manuscrite porté sur l'exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de France). In-8°, 6 pages.</ref>.
* 1777 – ''Bal de l'Opéra'' – Comédie en un acte et en prose du Chevalier du Coudray (Alexandre Jacques du Coudray<ref>Le nom de l'auteur est précisé dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65259100/f3.image.r.langFR Affiches, annonces, et avis divers : ... feuille hebdomadaire]'', 11 juin 1777, p.95, {{2e|colonne}}. Et le fait qu'il s'agit d'une comédie en un acte et en prose est indiqué dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6525935t/f4.image.r.langFR Affiches, annonces, et avis divers : ... feuille hebdomadaire]'', 3 décembre 1777, p. 196, {{2e|colonne}}.</ref>).
* {{s-|XIX}} (?) – ''Bœuf-gras, Philippique sur le projet de mise à mort de ce divin animal''<ref>[https://catalogue.bnf.fr/liste-de-notices.do?envoiMail=envoiMaiFalse&typeFormatFichier=0&typeNoticesPdf=2&formatNoticesPdf=1&pageRechNotice=      Notice BNF]</ref>
* 1802 – Caroline Wulet ''Ésope au bal de l'Opéra, ou Tout Paris en miniature. Dédié à ceux qui se reconnaîtront<ref>[https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&rk=21459;2&query=%28dc.title%20all%20%22%C3%89sope%20au%20bal%20de%20l%27Op%C3%A9ra%2C%20ou%20Tout%20Paris%22%29%20and%20dc.relation%20all%20%22cb31670315v%22#resultat-id-1    Notice bibliographique à la BNF]. Des intrigues amoureuses ayant pour cadre le bal masqué de l'Opéra. Deux volumes, l'un de 275 pages et l'autre de 302 pages. À la fin de chacun d'eux on retrouve une même chanson, œuvre de Caroline Wulet, avec sa partition musicale d'accompagnement pour piano.</ref>.'' 
* 1809 – ''La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne'' – Par Fonpré de Fracansalle<ref name="VOLTBG">Fonpré de Fracansalle, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5523817q/f8.image.pagination.r.langFR La mort de Mardi-Gras, tragi-comédie ou Comédie faite pour pleurer, ou tragédie pour rire. En un acte et en vers, par des membres de l'Académie de Cocagne]'', A Paris, à l'Imprimerie de Carnavallo, rue de la Bonne Morue, 1809, 31 pages ; in-8. Cette pièce de théâtre comique serait une parodie de la tragédie de Voltaire ''La mort de César''.</ref>.
* 1809 – ''A un joli masque, le lendemain du bal de l'opéra'' – Épigramme d'Antoine Antignac<ref>Antoine Antignac, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5494294f/f231.image A un joli masque, le lendemain du bal de l'opéra]'', Paris 1809.</ref>.
* 1810 – ''Une soirée de Carnaval'' – Vaudeville en 1 acte, texte de [[Sewrin|Charles-Augustin de Bassompierre dit Sewrin]]<ref>Représenté pour la première fois à Paris le 12 février 1810 au théâtre des Variétés [http://www.theatre-des-varietes.com/archives/directeurs/1807_montansier.htm  Melle Montansier]. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6400500c.r.langFR    Voir le dessin d'un costume pour ce vaudeville.]</ref>.
* 1812 – ''Le Procès du Carnaval'' – Comédie de Du Verdier<ref>Mentionnée par John Grand-Carteret, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6141564h/f499 Le Carnaval et le Bœuf gras]'', ''La Lecture illustrée'', 1897, page 495.</ref>.
* 1814 – ''Le Carnaval'' – Fable de Louis-François Jauffret, en latin avec sa traduction française<ref>Cette fable est mentionnée avec un extrait en 1814 dans le ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k421132n/f1.item.r   Journal des débats]'' du 26 décembre 1814, p. 1, {{2e|colonne}}. On peut la lire sur Internet dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6142223v/f27.image.r      Fables choisies de M. Jauffret, traduites en vers latins, avec le texte en regard, suivies de diverses poésies latines, par Adolphe Jauffret,...]'', éditeur A. Delalain, Paris 1828, pp. 10-12 texte en français, pp. 11-13 texte en latin.</ref>.
* 1816 – ''Brusquet, fou de Henri II'' ou ''le Carnaval de 1556'' – Comédie en 3 actes, d'un auteur resté anonyme<ref>Créée au théâtre royal de l'Odéon le lundi gras 26 février 1816. « Il y avait foule ce soir à l'Odéon, pour la première représentation de ''Brusquet, fou de Henri II'' ou ''le Carnaval de 1556'', comédie en trois actes. Cette folie, dont le titre indique assez l'objet, repose sur une idée assez plaisante ; mais l'exécution manque d'esprit et de gaieté. La pièce a obtenu un demi-succès, et l'auteur a gardé l'anonyme. » ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648357p/f3.image Le Constitutionnel]'', 27 février 1816, numéro 58, page 3, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1817 – ''Faut-il rire, faut-il pleurer, ou Les aventures de Bobêche au dernier bal de l'Opéra, Suivie de sa provocation en duel au bois de Boulogne''<ref>Anonyme, 4 pages, Imprimerie de Laurens aîné, Paris. Peut être lu sur la base Gallica ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56240556.r.langFR Faut-il rire, faut-il pleurer ? ou Les aventures de Bobêche au dernier bal de l'Opéra ; suivies de sa provocation en duel au bois de Boulogne]''.</ref>.
* 1821 – ''Gueule d'airain, père de Gueule d'acier, aïeul de Riche en Gueule. Recueil contenant des Engueulements poissards, Saillies, Réparties, Épigrammes, Couplets, Refus, Calembourgs, Jeux de mots des premiers engueuleurs de la capitale, dérobés à droite et à gauche.'' – Par M. Lagobe, Flâneur de chez Denoyé, Dédié aux malins de la capitale (contient, entre autres, les apostrophes à un Pierrot, un Arlequin, une voiture de masques<ref>Lagobe, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54259643/f2.image.r.langFR Gueule d'airain, père de Gueule d'acier, aïeul de Riche en Gueule. Recueil contenant des Engueulements poissards, Saillies, Réparties, Épigrammes, Couplets, Refus, Calembourgs, Jeux de mots des premiers engueuleurs de la capitale, dérobés à droite et à gauche.]'', In-12, 12 pages, 1821. L'indication « M. Lagobe, Flâneur de chez Dénoyé », doit se comprendre comme : ''M. Lagobe, fréquentant la célèbre guinguette de Desnoyers à la Courtille.''</ref>).
* 1830 – ''Le Carnaval et marche burlesque du bœuf gras'' – Avec 24 dessins de MM. Seigneurgens et Achile Giroux, gravés par Porret, texte par « un Professeur de philosophie de l'Académie d'Yvetot ». Sans mention d'éditeur si ce n'est : ''Paris, chez tous les marchands de nouveautés''.
* 1830 – ''Tristine'' – Parodie en trois actes de Jules<ref>''Tristine'', parodie en trois actes de Jules : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k266596d/f2.image.r.langFR voir la critique] dans ''Le Figaro'' du 27 avril 1830, pp. 2 et 3. L'héroïne de cette pièce est une reine des blanchisseuses du village de Chaillot. Ce village sera absorbé par Paris en 1860.</ref>.
* 1831 – ''La Descente de la Courtille'' – Pièce de théâtre de [[Théophile Marion Dumersan]].
* 1831 – ''[[Mayeux|M. Mahieux]] au bal de l'Opéra'' – Article de [[Honoré de Balzac]]<ref>Publié sous le pseudonyme d'Alfred Coudreaux dans ''[[La Caricature]]'' le 3 février 1831.</ref>.
* 1833 – ''Le bal costumé''<ref>Il ne s'agit pas du titre exact mais du sujet du chapitre</ref> – Récit autobiographique d'[[Alexandre Dumas]]<ref>Alexandre Dumas nous raconte son bal mais aussi les préparatifs, la chasse pour le souper, le travail de ses amis peintres pour les décors. Le décalage entre l'année du bal carnavalesque et la date de rédaction de ses mémoires lui permet de conter la vie de ses amis peintres décédés entretemps. [[Gilbert du Motier de La Fayette|Gilbert de La Fayette]] pris part à ce bal : « homme sérieux » ''le bon l'élégant, le courtois vieillard souriant à toute cette folle jeunesse, avait sans résistance endossé le costume vénitien''. Alexandre Dumas ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205081w/f71.image.pagination.r.langFR Mes Mémoires]'', Michel Lévy Frères éditeur, Paris 1863, volume 9, page 68 et Alexandre Dumas ''Anthologie, Mémoires, [http://www.dumaspere.com/pages/oeuvre/anthologie/memoires_bal.html Mon bal costumé.] (Mes Mémoires)''. Éditions Dumaspère, 1854.</ref>.
* 1836 – ''Le Commis-voyageur'' ou ''Un tour de carnaval'' – Folie-vaudeville en 1 acte de [[Charles-Gaspard Delestre-Poirson|Delestre]] et [[Mélesville]]<ref>Représenté pour la première fois à Paris, théâtre du Gymnase-Dramatique, le 24 janvier 1836. Édité chez Gustave Barba Libraire-Éditeur, Paris 1836 (36 pp.).</ref>.
* 1838 – ''La Reine de Blanchisseuses'' – Pièce de théâtre de Rougemont, Hennery et Granger<ref>Créée au théâtre des Variétés le 25 septembre 1838.</ref>
* 1838 – ''Un carnaval d'ouvriers'' – Vaudeville en 2 actes, par M. Didier<ref>M. Didier, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5605451p.r.langFR Un carnaval d'ouvriers]'', vaudeville en 2 actes, Marchant éditeur, Paris 1838, 24 pages, in-4. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Folies-Dramatiques, le 10 février 1838.</ref>.
* 1839 – ''Le bœuf gras'' – Texte de [[Gérard de Nerval]]<ref>''[https://books.google.fr/books?id=X9dDxYIqxLwC&pg=PA92&lpg=PA92&dq=po%C3%A9sie+boeuf+gras&source=bl&ots=qcFlbcEkjv&sig=GJf7f0KzeIzprMM4358njjY1sAQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjhhd72wqfKAhWC5RoKHVesDcsQ6AEINTAE#v=onepage&q=po%C3%A9sie%20boeuf%20gras&f=false   Le bœuf gras]'', texte de Gérard de Nerval, paru en 1839 dans ''L'Artiste'', pp. 92-93.</ref>.
* 1839 – ''[[Les Trois Bals]]'' – Vaudeville en trois actes de [[Jean-François Bayard|Jean-François-Alfred Bayard]]<ref>Donné à l'occasion du Carnaval, en février 1839, au théâtre des Variétés dont Bayard était alors directeur.</ref>.
* 1841 – ''Physiologie des bals de Paris par Chicard et Balochard'', dessins par MM. Lacoste et Kolb<ref>Desloges éditeur Paris 1841, 128 pages. Peut être consulté sur Internet sur la base Google books, mais y manquent les pages 36 à 40 [https://books.google.com/books?id=KYlAAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false Physiologie des bals de Paris - Google Livres]</ref>.
* 1842 – ''Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque.'' Ouvrage anonyme, dessins de Henri Emy<ref name=BEIG/>.
* Entre 1842 et 1848 – ''Le Bœuf enragé'' – Pièce de théâtre présentée au Théâtre des Funambules<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5864639r/f1.image.r    Voir l'analyse de la pièce.] Ce document appartient à une collection débutée en 1842 et portant le cachet ''Bibliothèque royale'' de la Bibliothèque nationale de France. Il date donc d'une période débutant en 1842 et s'achevant avec la royauté en France, donc 1848.</ref>.
* 1843 – ''Foliquet'' – Vaudeville en un acte de MM. Laurencin et Paul Duport<ref>''Première au théâtre du Vaudeville'' le 19 février 1843. Distribution résumé et critique dans les ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5507493d/f60.image.r.langFR Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques]'', Paris 1843, {{1re|livraison}}, pages 55-56.</ref>.
* 1843 – ''La nuit du mardi-gras'' – Tableau de carnaval, en deux parties<ref>Première au théâtre des Variétés le 25 février 1843. Critique dans les ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5507493d/f65.image.r.langFR Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques]'', Paris 1843, {{1re|livraison}}, page 60.</ref>.
* 1843 – ''Les soupers de carnaval'' – Folie mêlée de couplets de MM. [[Félix-Auguste Duvert|Duvert]], [[Charles Varin|Varin]] et [[Paul de Kock]]<ref>Première au théâtre du Palais-Royal le 26 février 1843. Critique dans les ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5507493d/f68.image.r.langFR Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques]'', Paris 1843, {{1re|livraison}}, page 63.</ref>.
* 1843 – ''La veille, le jour et le lendemain du mardi-gras.'' – Pièce en trois actes de Clairville et Guénée<ref>Première au théâtre des Folies-dramatiques 24 février 1843. Critique dans les ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5507493d/f71.image.r.langFR Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques]'', Paris 1843, {{1re|livraison}}, page 66.</ref>.
* 1844 – ''Catéchisme du Carnaval ou l'art de se dire de gros mots sans se fâcher ni fâcher personne ; répertoire de gaité à l'usage des amis de la joie ; par le secrétaire perpétuel de l'Académie des Badouillards, Flambards, Chicards, Braillards et autres Sociétés buvantes.'' – Ouvrage illustré par [[Paul Gavarni]] et [[Honoré Daumier]]<ref>Plaquette in-18, B. Renaud, éditeur, Paris 1844. 107 pages dont une trentaine pour l'introduction qui traite essentiellement des [[Société festive et carnavalesque|sociétés carnavalesques]] et leurs histoires récentes. Cet ouvrage, version à peine déguisée du « Catéchisme Poissard » interdit par une ordonnance de police du 10 février 1830, compte une planche dépliante en frontispice et 59 vignettes gravées dans le texte, bois originaux de Honoré Daumier et Paul Gavarni. Côte BNF Z-44889</ref>.
* 1844 – ''Lettre première – Le carnaval...'' – Texte de [[Delphine de Girardin|Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay]]<ref>Madame Émile de Girardin, née Delphine Gay, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5473907t/f229.image Lettre première]'', 26 février 1844, ''Œuvres complètes de madame Émile de Girardin, née Delphine Gay''.... Tome 5, introduction par Théophile Gautier, H. Plon éditeur, Paris 1860-1861, pages 223 à 231.</ref>.
* 1845 – ''Le bœuf gras'' – Vaudeville en deux actes de [[Paul de Kock]]<ref>Paul de Kock ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6272686t/f1.image.r Le bœuf gras]'' – Vaudeville en deux actes, en ligne sur le site ''Gallica''. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4412n/f44.image.r.langFR    Lire sa très sévère critique par Théophile Gautier, qui parle également de la tradition du Bœuf Gras parisien.]</ref>.
* 1845 – ''Le bœuf gras'' – Article de [[Gérard de Nerval]] paru dans le journal ''[[L'Artiste]]''<ref>Gérard de Nerval, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215066b/f108 Le bœuf gras]'', ''L'Artiste'', 1845 (SER4,T3).</ref>.
* 1845 – ''Le Roi [[Chicard, Balochard, Pritchard|Chicard]]'' – Texte de Marc Fournier<ref>''Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines,'' par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 51-64.</ref>.
* 1845 – ''Le dernier carnaval de Chicard suivi de son abdication et de son allocution au peuple frrrancé !'' – Épopée carnavalesque de [[Ernest Bourget]], musique de A. Marquerie suivie de la ''Scie funèbre exécutée sur la tombe du masque Chicard''<ref>''Paris chantant, Romances, chansons et chansonnettes contemporaines,'' par Marc Fournier, etc., Lavigne éditeur, Paris 1845, pages 65-70. Consultable sur Internet [https://books.google.com/books?id=rcQ0AAAAMAAJ&pg=PA71&dq=PARIS+CHANTANT++Romances,+Chansons+et+chansonnettes+Lavigne++Paris++1845&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=3#v=onepage&q&f=false Paris chantant: romances, chansons ... - Google Livres]</ref>.
* 1846 – ''Mascarades'' – Poème de [[Théodore de Banville]]<ref>Écrit en janvier 1846. Ce poème fait partie du recueil ''Odes funambulesques''. Il peut être lu sur Internet [http://damienbe.chez.com/odesfuna.htm Banville : Odes funambulesques]</ref>.
* 1847 – ''Le Carnaval à Paris'' – Poème en 18 strophes d'Armand Barthet<ref>Publié en préface des ''Œuvres choisies'' de Gavarni, ''Le Carnaval à Paris'', J. Hetzel éditeur, Paris 1847.</ref>.
* 1850 – ''Le bal Musard'' – par Louis Huart, avec 60 vignettes de Cham<ref name=CHAMU/>.
* 1852 – ''A la Mi-Carême'' – Poème d'[[Alfred de Musset]]<ref>Ce poème parle notamment du quadrille et de l'arrivée de la valse. [http://www.poetica.fr/poeme-560/alfred-de-musset-a-la-mi-careme/    Lire le texte du poème.]</ref>{{,}}<ref name=MUS>La date indiquée ici est celle de l'édition des ''Poésies nouvelles de Alfred de Musset 1836-1852.''</ref>.
* 1852 – ''Lettre à M. de Lamartine'' – Poème de Alfred de Musset, à propos d'un chagrin d'amour survenu au moment et en plein Carnaval<ref name=MUS/>.
* 1854 – ''Le Carnaval partout'' – Vaudeville de [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]] et Bernard Lopez<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6343561c/f3.image.r.langFR      Le Nouvelliste]'' écrit le 8 février 1854, p.3, {{1re|colonne}} :
:Le théâtre des Variétés répète activement ''le Carnaval partout'', vaudeville en quatre actes, à grand spectacle, de MM. Clairville et Bernard Lopez. Tous les principaux comiques de la troupe, Kopp, Ch. Pérey, Lassagne, Danterny, et {{Mlles}} Scriwaneck, Virginie Duclay, Potel, joueront dans cette joyeuseté carnavalesque dont une mise en scène inusitée sur les théâtres de genre va encore rehausser l'éclat. On cite surtout comme tableaux pittoresques une [[Descente de la Courtille]] et le [[Carnaval de Rome]].</ref>.
* 1856 – ''Un carnaval de Paris'' – Pièce de théâtre de [[Joseph Méry]].
* 1857 – ''Un Mardi-Gras à [[Saint-Cloud]]'' – Poème contre le Carnaval de Paris, de [[Pierre Véron (journaliste)|Pierre Véron]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54679620/f10.image.pagination Un Mardi-Gras à Saint-Cloud]'', de Pierre Véron, paru dans ''Réalités humaines'', Amyot éditeur Paris 1857.</ref>.
* 1858 – ''Trois nourrissons en carnaval'' – Folie-vaudeville en trois actes de [[Eugène Hugot]] et Paul Boisselot.
* 1859 – ''Bastien n'est plus ! Adieu ses bottes et sa culotte, Scène comique du carnaval de 1859'' – Par Boucher<ref>Visible sur Internet [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5442824v.r.langFR Bastien n'est plus ! Adieu ses bottes et sa culotte, scène comique du carnaval de 1859 (par Boucher)]</ref>.
* 1859 – ''Le Carnaval des blanchisseuses'' – Vaudeville en quatre actes de Eugène Hugot et Paul Boisselot.
* 1860 – ''L'Ordre et la Marche du Bœuf gras'' – Grande pièce de carnaval<ref>L.-Félix Savard écrit dans la ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6319430h/f213.image.r.langFR Revue artistique et littéraire]'', 1860, p.207 :

: ...et les Folies-Dramatiques, après leur revue, ''Il pleut, il pleut Bergère !'' donneront une grande pièce de carnaval, intitulée ''l'Ordre et la Marche du Bœuf gras.''</ref>.
* 1861 – ''La mariée du Mardi-gras'' – Vaudeville d'[[Eugène Grangé]] et Lambert-Thiboust.
* 1861 – ''Le testament du carnaval'' – Petit texte de [[Pierre Véron (journaliste)|Pierre Véron]] en forme de sayn��te<ref>''Le Monde illustré'', [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64386669/f11.item.zoom      page 11], {{3e|colonne}}, et [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64386669/f14.item.zoom    page 14], {{1re}} et {{2e|colonnes}}, 9 février 1861.</ref>.
* 1862 – ''Le carnaval des gueux'' – Folie-vaudeville en trois actes et cinq tableaux de [[Eugène Hugot]] et Émile Abraham<ref>Eugène Hugot et Émile Abraham ''Le carnaval des gueux'', folie-vaudeville en trois actes et cinq tableaux, représenté pour la première fois à Paris sur le théâtre des Folies-Dramatiques le 12 février 1862. [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38762774w/PUBLIC  Référence du texte imprimé dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.]</ref>.
* 1862 – Dans son roman ''[[Les Misérables]]'', [[Victor Hugo]] décrit le Carnaval de Paris en 1833<ref name=LESMIS/>.
* 1865 – ''Prologue d'Henriette Maréchal'' – Prologue en vers de [[Théophile Gautier]] pour un drame en trois actes de MM. [[Edmond de Goncourt|Edmond]] et [[Jules de Goncourt]]<ref>Récité par mademoiselle Ponsin au Théâtre-Français, le 5 décembre 1865.</ref>.
* 1866 – ''Mille francs de récompense'' – Pièce de théâtre de [[Victor Hugo]]<ref>Drame écrit entre le 5 février et le 15 avril 1866, victime de la censure il est publié seulement en 1934 et créé par la Comédie de l'Est au théâtre municipal de Metz le 14 mars 1961.</ref>.
* 1866 – ''[[Commons:File:Revue La Lanterne magique 1866.jpg|La Lanterne magique, Grande revue de l'année]]'' – Par Clairville, A. Monnier et E. Blum : au {{10e|tableau}} défile le Bœuf Gras l{{'}}''Événement'' qui a participé à la [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Promenade du Bœuf Gras]] 1866.
* 1866 – ''Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet'' – Chanson, paroles de [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]] sur l'air de ''[[Ma Normandie|Je veux revoir ma Normandie]]''<ref name=CLAIRVI>Clairville, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54275205/f26.image.pagination.r.langFR Débuts du Bœuf gras au théâtre du Châtelet]'', ''La Lanterne magique. Chansons d'actualités parisiennes par MM. Clairville, Albert Dick, Alcibiade Fanfare, Alexandre Flan, Eugène Grangé, Ch. Grou, F. Vergeron etc.'', C. Grou éditeur, Paris 1866.</ref>.
* 1866 – ''Les Déesses du bœuf gras, folie de carnaval en 3 actes'' – Donnée au [[théâtre Déjazet]] en février 1866<ref name=ORK/>.
* 1866 – ''La Déesse du bœuf gras, folie carnavalesque en 2 tableaux'' – par Élie Frébault et [[Alphonse Lemonnier]]<ref>Élie Frébault et Alphonse Lemonnier, ''La Déesse du bœuf gras, folie carnavalesque en 2 tableaux'', première représentation donnée à Paris au théâtre Beaumarchais le 3 mars 1866. Texte imprimé, publication : Paris : Librairie centrale, 1866, In-16, 28 pages, ''Bibliothèque du théâtre moderne'', notice BNF n° : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb307883438/PUBLIC FRBNF30788343]</ref>.
* 1868 – ''Le Carnaval d'un merle blanc'' – Comédie-vaudeville en trois actes, livret de [[Henri Chivot]] et Alfred Duru, musique de [[Charles Lecocq (compositeur)|Charles Lecoq]]<ref>Donnée pour la première fois au théâtre du Palais-Royal, à Paris, le 30 décembre 1868.</ref>.
* 1868 – ''Un faux né en carnaval'' – Folie-mascarade de E. Marquet et A. J. R. Delbès<ref>Donné pour la première fois au théâtre des Bouffes Parisiens en 1868. Critique de Charles Deulin dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62271067/f7.image.r=carnaval.langFR Le Journal des familles]'', 7 mars 1868, page 367, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1870 – ''La promenade du bœuf gras'' – Poésie de [[Arthur de Boissieu]]<ref>[[Arthur de Boissieu]], ''Poésies d'un passant'', Alphonse Lemerre, Libraire-Éditeur, Paris 1870, Pages 163-170, peut être lu en ligne sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5469347v.image.r=boeuf+gras.f171.langFR Poésies d'un passant, par Arthur de Boissieu]. Le bœuf gras du nom de Chilpéric dont parle ici le poète est un des trois bœufs gras ayant défilé en 1869.</ref>.
* 1870 – ''Le Bal de l'Opéra. Clara. Suzanne Donon'' – Par Alfred de Bréhat<ref>Michel-Lévy frères Éditeur, In-18, monographie, 283 pages. Peut être lu sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57812583.r.langFR Le Bal de l'Opéra. Clara. Suzanne Daunon. Par Alfred de Bréhat].</ref>.
* 1873 – ''Mes crêpes'' – Poésie de Maxime<ref>Maxime, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5669521s/f3.image.r.langFR   Mes crêpes]'', ''Le Tintamarre'', 2 mars 1873, pages 3 et 4.</ref>.
* 1874 – ''La mi-carême'' – Vaudeville en un acte de [[Henri Meilhac]], [[Ludovic Halévy]], publié par Calmann-Lévy<ref>Représenté pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal le 2 avril 1874. Texte en ligne [[iarchive:lamicarmevaudev00halgoog|La mi-carême: vaudeville en un acte : Henri Meilhac, Ludovic Halévy : Free Download &#x26; Streaming : Internet Archive]].</ref>.
* 1875 – ''Mi-Carême'' – poème de Raoul Fauvel<ref>Raoul Fauvel, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6110698h/f5.image.r.langFR   Mi-Carême]'', ''Le Tintamarre'', 7 mars 1875, page 5, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1875 – ''Un carnaval de Paris'' – Roman de Joseph Méry<ref>Joeph Méry ''Un carnaval de Paris'' Michel Lévy frères, Paris 1875. Le chapitre II, ''[https://archive.org/details/uncarnavaldepari00mr   Aux Vendanges-de-Bourgogne]'', pages 72 à 93 parlent du Carnaval de Paris.</ref>.
* 1876 – ''Minerve déesse du Bœuf-Gras'' – Petit récit mélancolique de Pierre Véron<ref>Pierre Véron, ''La Mythologie parisienne'', Calmann-Lévy Éditeur, Paris 1876, pages 173-178, peut être lu sur la base Gallica [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5426453w.image.r.f180.langFR La mythologie parisienne / Pierre Véron].</ref>.
* 1880 – ''En carnaval'' – Poème de Albert Mérat<ref>Albert Mérat ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102935f/f96.item.r En carnaval]'', poème publié dans le recueil ''Poèmes de Paris ; Parisiennes ; Tableaux et paysages parisiens'', A. Lemerre éditeur, Paris 1880, pp. 94-95.</ref>.
* 1881 – ''Mardi-Gras'' – Poème de Gustave Le Vavasseur<ref>Gustave Le Vavasseur, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205487d/f54.image Mardi-Gras]'', 1881</ref>.
* 1882 – ''Fini de rire'' – Chronique de [[Guy de Maupassant]], publiée dans ''[[Gil Blas]]''<ref>Guy de Maupassant (qui signe ici « Maufrigneuse ») ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75170929/f1.item.r Fini de rire]'', chronique parue dans ''Gil Blas'' le 23 février 1882, p. 1, {{6e|colonne}}, p. 2, {{1re|colonne}}.</ref>.
* 1883 – ''[[Mascarades]]'' – Texte de [[Théodore de Banville]]<ref>Théodore de Banville, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205932b/f423.image.r.langFR Mascarades]'', ''Petites études. Paris vécu, feuilles volantes'', éditeur : G. Charpentier, Paris 1883, pp. 419-424.</ref>.
* 1885 – ''Bals masqués'' – Texte de Francis Enne<ref>Francis Enne, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5801958j/f237 Bals masqués]'', texte paru dans ''Le Radical'' en 1885.</ref>.
* 1886 – ''Mi-Carême'' – Poème de Gustave Le Vavasseur<ref>Gustave Le Vavasseur, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k205487d/f55.tableDesMatieres Mi-Carême]'', 1886. Poème accréditant la légende des fêtes parisiennes de la Mi-Carême 1832 frappées par le [[choléra]], alors que l'[[Deuxième pandémie de choléra|épidémie de choléra]] a débuté juste après.</ref>.
* 1890 – ''À la Mi-Carême'' – Conte de L. Roger-Milès<ref>L. Roger-Milès ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7158507/f3.image.langFR À la Mi-Carême]'', ''Le Petit Journal, supplément du dimanche'', 7 mars 1890, page 3, {{1re}} et {{2e|colonnes}}.</ref>.
* 1892 – ''Premier-Paris'' – La reine des blanchisseuses de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême parisienne]] apparaît dans cette revue comique d'Albert Millaud et Charles Clairville<ref>La [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738352r/f3.image.r.langFR critique de ''Premier-Paris''], dont la première représentation a eu lieu à Paris au ''Théâtre des Variétés'', est parue dans la rubrique ''Théâtres'' de ''L'Univers illustré'' du 5 novembre 1892, page 531, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1893 – ''Aux étudiants pour leur Cavalcade de la Mi-Carême'' – Poème de [[François Coppée]]<ref>François Coppée, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58144084/f8.image.r.langFR Aux étudiants pour leur Cavalcade de la Mi-Carême]'', 8 mars 1893, publié dans ''Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche'', numéro 508, {{11e|année}}, 19 mars 1893, page 184, {{3e|colonne}}.</ref>.
* 1893 – ''La Mi-Carême de M. Beauriflard'' – Fantaisie carnavalesque en un acte, paroles d'Adolphe Moullet, musique de Lust<ref>Créée au Théâtre-Concert des [[Folies-Belleville]] le mercredi 8 mars 1893, voir la rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61432910/f6.image.r=Mi-Car%C3%AAme.langFR Échos artistiques]'', ''L'Écho des Jeunes'', {{1er}} avril 1893, page 54, bas de la {{3e|colonne}}.</ref>.
* 1894 – ''Aux Étudiants. Pour la Mi-Carême de 1894'' – Poème de François Coppée<ref>François Coppée, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4080458/f269.image.r.langFR Aux Étudiants. Pour la Mi-Carême de 1894]''</ref>.
* 1895 – ''[[Période 1891-1914 des confettis et serpentins au Carnaval de Paris#La Mi-Carême au Carnaval de Paris en 1895|Mi-Carême]]'' – Texte de [[Georges Clemenceau]], dans le chapitre ''Les spectacles'', de son livre ''Le Grand Pan''<ref>Georges Clemenceau, ''Le Grand Pan'', Bibliothèque-Charpentier, Paris 1919, pages 339-344. Il s'agit d'un recueil d'articles. La première édition de cet ouvrage date de 1896. Une réédition a été publiée en 1995 par l'[[Imprimerie nationale|Imprimerie Nationale]], avec une préface de [[Jean-Noël Jeanneney]].</ref>.
* 1895 – ''La Revue carnavalesque'' – Petit texte comique de Paul Ferrier consacré à la spirale (serpentin) et au confetti<ref>Paul Ferrier, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5709549f/f5.image.r.langFR La Revue carnavalesque]''</ref>.
* 1895 – ''Saynètes et Monologues, Dans le Monde (pour la Mi-Carême)'' – Poème de [[Jacques Normand (écrivain)|Jacques Normand]]<ref>Jacques Normand, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5709552x/f11.image.r=mi-car%C3%AAme.langFR Saynètes et Monologues, Dans le Monde (pour la Mi-Carême)]'', ''Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche'', 24 mars 1895, page 187.</ref>.
* 1896 – ''La mort du dernier bœuf gras'' – Petit texte comique de Graindorge<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57095874/f5.image.r.langFR Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche]'', {{1er}} mars 1896, {{14e|année}}, tome 26, numéro 662, page 133, {{3e|colonne}}.</ref>.
* 1896 – ''Au bœuf gras'' – Poème de Achille Millien, illustré par Ducoudray<ref>Achille Millien, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k894388m/f33.item   Au bœuf gras]'', ''Au Quartier latin, organe de la cavalcade des étudiants'', Paris 1896, p. 29, {{1re|colonne}}.</ref>.
* 1896 – ''Merci'' – Poème de [[Marc Legrand (poète)|Marc Legrand]]<ref>Marc Legrand 
''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k894388m/f6.item   Merci]'',''Au Quartier latin, organe de la cavalcade des étudiants'', Paris 1896.</ref>.
* 1897 – ''Chronique pour la Mi-Carême'' – Poème de [[Léon Roger-Milès]]<ref>[[Léon Roger-Milès]], ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54538498/f177.image.r.langFR Chronique pour la Mi-Carême]''</ref>.
* 1897 – ''La Gaîté du temps présent, Odelette au prince Carnaval'' – Poème de Léon Roger-Milès<ref>Léon Roger-Milès, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54538498/f195.image.r.langFR La Gaîté du temps présent, Odelette au prince Carnaval]''</ref>.
* 1897 – ''Les Conffetti'' – Poème de [[René Faralicq]]<ref>René Faralicq, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5492494h/f3.image.r.langFR Les Conffetti]''</ref>.
* 1898 – ''Chanson du confetti'' – Poème de Vulcain<ref name=VULKAIN>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k217779j/f2.image.r.langFR   La Croix]'', 19 mars 1898, page 2, {{3e|colonne}}. [[Commons:File:Chanson du confetti - La Croix - 19 mars 1898 - page 2 - 3ème colonne.jpg|Voir la publication de la ''Chanson du confetti'']] reproduite sur la base Commons.</ref>.
* 1899 – ''Le Monsieur qui a horreur des Confetti'' – Poème de [[Raoul Ponchon]].
* 1899 – ''Le Masque'' – Nouvelle de [[Guy de Maupassant]]<ref>Guy de Maupassant, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6258796v/f553.image.r.langFR   Le Masque]'', nouvelle parue dans ''La Vie littéraire'', tome 5, 1899, pp. 545-554. Cette nouvelle a également été publiée en 1900 dans la revue ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5697082z/f16.image.r.langFR  La Grande vie]''.</ref>.
[[Fichier:Catéchisme poissard.jpg|thumb|left|''Catéchisme poissard'' {{XIXe siècle}}<ref name=POISS/>.]]
* {{XIXe siècle}} – ''Le parfait catéchisme poissard, Recueil le plus soigné et le plus complet d'engueulements, de joyeux dialogues de carnaval, de chansons grivoises, d'anecdotes, de rencontres et de scènes d'arsouilles, auxquels on a joint : 1°. la Pipe cassée ; 2°. le Déjeuner de la Râpée ; 3°. les Bouquets poissards, et autres œuvres choisies de [[Jean-Joseph Vadé|Vadé]] et de Lécluse, etc., etc, etc. Édition revue, corrigée et considérablement augmentée, par Milord L'Arsouille'' – À Paris, chez les marchands de nouveautés<ref name=POISS>217 pages avec trois illustrations gravées, coloriées au pochoirs ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56207361/f7.image.pagination Le parfait catéchisme poissard (Édition revue, corrigée et considérablement augmentée), recueil le plus soigné et le plus complet d'engueulemens, de joyeux dialogues de carnaval, de chansons grivoises, d'anecdotes...]''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Bœuf gras, poëme héroï-comi-tragique,'' – par Ch. Audigé de Preuilly<ref>Ch. Audigé de Preuilly, ''Le Bœuf gras, poëme héroï-comi-tragique,'' Paris : au Cabinet spécial d'affaires pour la littérature, les sciences et les arts, (s. d.), In-16, notice BNF n° : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30036999t/PUBLIC FRBNF30036999]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Mardi-Gras, Tragédie pour rire, en un acte et en vers. Parodie de la Mort de César, par Voltaire.'' – Pièce de théâtre anonyme<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57078560/f46.image.r.langFR Mardi-Gras, Tragédie pour rire, en un acte et en vers. Parodie de la Mort de César, par Voltaire.]'', publiée dans : ''Le Facétieux ou choix de morceaux amusants par un vieux farceur'', Caillot éditeur, Paris, pages 42 à 68.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Carnavalia et Carêmiana, ou variétés sur le carême et le carnaval, bons mots, anecdotes plaisantes, chansons, etc. Ornés d’une scène de carnaval.'' – A Bacchopolis ; et à Paris, chez les marchands de nouveautés, s.d. (antérieur à 1812 d’après Gay-Leymonyer, I-483) ; in-16 ; 122 pages et frontispice gravé dépliant.
* {{XIXe|s}} – ''Travestissements'' – Poème de [[Charles Monselet]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5627329p/f000100.tableDesMatieres Travestissements]'', poème de Charles Monselet.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Une intrigue au bal de l'Opéra'' – Poème de Charles Monselet<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5627329p/f000118.tableDesMatieres Une intrigue au bal de l'Opéra]'', poème de Charles Monselet.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Bœufs gras'' – Poème de Charles Monselet<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5627329p/f160.image.pagination Bœufs gras]'', poème de Charles Monselet. Il se termine par un quatrain dont les journalistes au {{s-|XIX}} citent bien plus d'une fois le fameux distique final dans leurs articles sur le Bœuf Gras :

: Suprême couronne de rose !
: Laurier poussé sur le verglas !
: Et l'on n'a pas été grand'chose
: Tant qu'on n'a pas été bœuf gras !</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le mardi gras en famille'' – Poème de Charles Monselet<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5627329p/f292.image.pagination Le mardi gras en famille]'', poème de Charles Monselet. On y apprend qu'à cette époque, le Carnaval était un moment où on offrait beaucoup de cadeaux, dont des jouets, aux enfants. Monselet raconte ici comment il refuse le canon jouet qu'on a voulu offrir à son fils.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Conte de carnaval'' – Poème de Charles Monselet<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5627329p/f170.image.pagination Conte de carnaval]'', poème de Charles Monselet.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Les Mystères du carnaval'' – Vaudeville de Clairville<ref>Ce vaudeville était joué au théâtre du Panthéon, petite salle parisienne, en février 1843, durant le Carnaval (''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5507493d/f145.image.r.langFR Annales dramatiques. Archives du théâtre. Journal officiel de la Société des auteurs et compositeurs de l'Association des artistes dramatiques]'', Paris 1843, {{1re|livraison}}).</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Œil du commodore'' – Fantaisie de [[William Busnach]] donnée au [[Théâtre des Variétés]], mettant en scène un rêve de [[Cham (dessinateur)|Cham]] dans lequel il lui avait semblé retrouver un de ses oncles passé, grâce à la [[métempsycose]], dans le corps du [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|bœuf gras]]<ref>Félix Ribeyre ''[https://archive.org/stream/champseudsaviee00dumagoog#page/n223/mode/2up Cham, sa vie et son œuvre]'' ; préface par Alexandre Dumas fils ... eau-forte de Le Rat, d'après Yvon, héliogravure d'après Gustave Doré, fac-similé d'aquarelles et de dessins, E. Plon, Nourrit et Cie éditeurs, Paris 1884, p. 223.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Bœuf gras et son compagnon'' – Fable de [[Pierre Lachambeaudie]]<ref>Pierre Lachambeaudie, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54023901/f58.image Le Bœuf gras et son compagnon]''</ref>.
* 1902 – ''À la Reine des Reines (Mi-Carême 1902)'' – Poème d'Eugénie Casanova<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54613088/f193.tableDesMatieres À la Reine des Reines (Mi-Carême 1902)]'', poème d'Eugénie Casanova.</ref>.
* 1903 – ''Sans Mère !'' – Pièce de théâtre en cinq actes et six tableaux, de Michel Carré et Georges Mitchell où apparaît la cavalcade des blanchisseuses pour la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]]<ref>''Sans Mère !'' pièce en cinq actes et six tableaux, de MM. Michel Carré et Georges Mitchell, première représentation donnée au [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54973n/f340.image.r=Mi-Car%C3%AAme.langFR théâtre de l'Ambigu-Comique le 14 mai 1903].</ref>.
* 1903 – ''Mi-Carême, Sonnet réaliste'' – Poème d'Abel d'Avrecourt<ref>Abel d'Avrecourt ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7507684j/f3.item.r=reine%20mi-car%C3%AAme Mi-Carême, Sonnet réaliste]'', ''La Lanterne'', 21 mars 1903, p. 3, 2{{e}} colonne.</ref>.
* 1904 – ''Rondel du bœuf gras'' – Poème de Georges Gillet<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56829508/f6.image.r=boeuf+gras.langFR Le Journal du dimanche]'', 20 mars 1904, page 6, {{1re|colonne}}.</ref>.
* 1905 – ''Conte de la Mi-Carême'' – Petit récit de René Duguet<ref>Rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k712114c.langFR Çà et là]'', ''L'Univers'', jeudi de la Mi-Carême 30 mars 1905, page 1, {{6e|colonne}} et page 2, {{1re}}, colonne.</ref>.
* 1906 – ''Masque rose'' – Poème de Pierre Trimouillat<ref>Pierre Trimouillat, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6101680v/f113.image.r.langFR Masque rose]''</ref>.
* 1907 – ''Carnaval des fiers gueux'' – Poème de P. Handren<ref>P. Handren, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61276378/f7.image.r.langFR Carnaval des fiers gueux]'', poème publié dans ''Le Courrier français'', 31 janvier 1907, p. 7, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1911 – Dans ''La Revue du Centenaire'' de la Bibliographie de la France donnée fin 1911 à Paris, un rondeau chanté sur l'air de ''La Valse de la corde sensible'', célèbre toutes les formes et espèces de papier, dont le [[confetti]] et le [[Serpentin (fête)|serpentin]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6272752c/f22.image.r.langFR Rondeau]'', ''Moniteur de la papeterie française et de l'industrie du papier'', 15 janvier 1912, page 46, {{1re|colonne}}.</ref>.
* 1912 – ''La reine et la vie'' – Petit texte de [[Georges Pioch]]<ref>Georges Pioch ''La reine et la vie'' : texte paru dans ''[http://catalogue.bnf.fr/servlet/biblio?idNoeud=1&ID=31115922&SN1=0&SN2=0&host=catalogue Les Dieux chez nous]'', Ollendorff éditeur, Paris 1912. Reproduit dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k400332h/f2.r.langFR L'Humanité]'', 8 mars 1922, page 2, {{1re}} à la {{5e|colonnes}}. [[Commons:File:La reine et la vie - Humanité 8 mars 1922.jpg|Voir le texte reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1914 – ''Dialogue des bœufs gras'' – Dialogue comique de Louis Sonolet<ref>Louis Sonolet ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6246484q/f5.image.r.langFR Dialogue des bœufs gras]'', ''Le Rire'', 14 mars 1914, pp.5 et 6.</ref>.
* 1920 – [[Raoul Ponchon]] mentionne le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Bœuf Gras]] dans son poème ''L'intrépide vide-bouteilles''<ref>Extrait de : Raoul Ponchon
''[https://books.google.fr/books?id=9qK0qFtw0i4C&pg=PT45&lpg=PT45&dq=ponchon+boeuf+gras&source=bl&ots=xyZS6AH1mb&sig=7BIESP2T2pL-uUiYFzCkmwcnAkc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiwrejXt6fKAhXEOBoKHepDAe4Q6AEIMzAD#v=onepage&q=ponchon%20boeuf%20gras&f=false L'intrépide vide-bouteilles]'', poème dédié à Forain, paru dans ''La muse du cabaret'', Fasquelle Éditeurs, Paris 1920, 1998 Éditions Grasset et Fasquelle :
<poem>:Tu nous amusas, somme toute,
:Tant que tu fus sur notre route...
:Sommes-nous ingrats !
:Car te voilà dans la Ténèbre,
:Sans même l’oraison funèbre
:Qu’on fait au Bœuf gras,</poem></ref>.
* 1921 – ''Le Costume du Petit Jacques, histoire vraie'' – Conte de [[Edmond Rostand]]
* 1921 – ''L'homme qui vint...'' – Roman de [[Louis-Frédéric Rouquette]] Où l'auteur transpose la cavalcade de Paris, un 14 juillet 1914<ref>Louis-Frédéric Rouquette,1921, Albin Michel.</ref>.
* 1922 – ''Reine des Reines, roman dramatique'' – Roman-feuilleton de Maxime La Tour<ref>La parution du roman-feuilleton de Maxime La Tour ''Reine des Reines'', dont l'héroïne est Reine des Reines de la Mi-Carême, est annoncée à partir du 23 mars 1922 dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6006816.r.langFR La Presse]'', 22 mars 1922, page 1, {{2e|colonne}}. [[Commons:File:Reine des Reines - Feuilleton.jpg|Voir l'annonce reproduite sur la base Commons.]]</ref>.
* 1922 – ''On élit des reines !'' – Poème de [[Georges Delaquys]]<ref>Georges Delaquys ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5511054b/f15.image.langFR On élit des reines !]'', ''Chronique rimée'', ''Le Journal amusant'', 4 février 1922, page 16, {{2e}} et {{3e|colonnes}}. Poème qui parle de l'élection des reines de la Mi-Carême.</ref>.
* 1925 – ''Reine de Mi-Carême'' – Poème à dire de Juliette Jourdan<ref name="JOURDAN">Juliette Jourdan ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57024866/f422.image Reine de Mi-Carême, Poème à dire]'', poème très hostile au principe d'élire une reine de la Mi-Carême, paru dans ''La Vie au patronage : organe catholique des œuvres de jeunesse'', {{1er}} janvier 1925, p. 418, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1929 – ''Après le passage de la cavalcade'' – Texte de deux pages de [[Georges de la Fouchardière]]<ref>Georges de la Fouchardière ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5655979v/f16.image.r.langFR Causeries familières, Après le passage de la cavalcade]'', texte paru pages 16 et 17 de l'hebdomadaire satirique ''Cyrano'', 17 mars 1929.</ref>.
* 1931 – ''Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris - France'' – Poème de [[Jacques Prévert]]<ref>Paru dans ''Commerce'', en 1931. Placé par la suite en tête du recueil ''Paroles'', édité chez Gallimard en 1949 (nombreuses rééditions depuis). Ce poème prend pour argument la pratique carnavalesque suivie à Paris consistant à se retrouver au moment du Carnaval à une soirée, un dîner avec seulement la tête déguisée.</ref>.

=== Œuvres musicales ===
[[Fichier:CONSTITUTIONNEL 1891.jpg|thumb|right|''[[Le Constitutionnel]]'', [[Mardi gras|Mardi Gras]] {{date-|10 mars 1891}}<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k682960j/f1.r.langFR Le Constitutionnel]'', Mardi Gras 10 février 1891, page 1, {{1re|colonne}}.</ref>.]]
[[Fichier:Mardi gras aux enfers.jpg|right|thumb|Partition du quadrille ''Le Mardi gras aux enfers'' de [[Camille Schubert]], 1910.]]
[[Fichier:Ernesto Becucci Mi-Carême, polka pour piano, Paris 1897.jpg|right|thumb|Illustration de [[Léonce Burret]] pour une partition de piano d'Ernesto Becucci, 1897<ref name=BECU/>.]]
Le Carnaval de Paris a aussi inspiré des compositeurs de musiques :
* 1653 – ''Ballet de la My-Carême''<ref>Edmond Beaurepaire ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55104211/f28.image.r.langFR Les Enseignes de Paris]'', ''Le Carnet historique & littéraire : revue mensuelle : rétrospective et littéraire'', octobre 1902, p.27 :

: J'ajouterai qu'il existe un ''Ballet de la My-Caréme'', de 1653, qui renferme quelques détails sur la manière dont cette date était célébrée au xvii{{e}} siècle. On y voit que c'était surtout la fête de la Halle ; et la truie qui file y figure comme un des principaux acteurs.</ref>
* 1695 – ''La Foire Saint-Germain.'' – Comédie de [[Jean-François Regnard]] et Dufresni, en 3 actes et 17 tableaux, pièce entrecoupée de saynètes avec des chants<ref name=FSGER>La première représentation de cette comédie a lieu le 26 décembre 1695. On peut lire sur Internet le texte de ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2002301/f000156.tableDesMatieres La Foire Saint-Germain]''. Il existe plusieurs éditions. On la trouve, par exemple, dans ''Le théâtre Italien'' d'Évariste Gherardi, publié à Londres en 1714 chez Jacob Tonson. Cette comédie a été plagiée par le Chevalier d'Ancourt, qui en a fait une version portant le même nom, qu'il s'est attribuée.</ref>.
* 1726 – ''Le Bois de Boulogne'' – Opéra-comique de Louis Fuzelier d'après ''La suite de la Foire Saint-Germain'' ou ''Les Momies d'Égypte'', pièce de Jean-François Regnard (1696)<ref>La première représentation de l'opéra-comique de Fuzelier ''Le Bois de Boulogne'' a lieu sur la scène de l'Opéra-Comique, le 8 octobre 1726.</ref>.
* 1745 – ''Thésée'' – Parodie du ''Thésée'' de [[Jean-Baptiste Lully|Lully]], œuvre de [[Charles-Simon Favart]], [[Pierre Laujon]] et Parvy<ref>Donnée le 17 février 1745 à l'[[Opéra-Comique]] ; Favart, Laujon, Parvy, ''[http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-83825&I=313&M=tdm Thésée]'', 1745.</ref>. Dans cette pièce Thésée triomphe monté sur un bœuf gras.
* {{XIXe siècle}} – ''Galop : Le Carnaval de Paris'' – de [[Johann Strauss]], opus 100.
* 1806 – ''Monsieur Des Chalumeaux'' ou ''La soirée de carnaval'' – Opéra bouffon en trois actes, livret de [[Auguste Creuzé de Lesser]], musique de [[Pierre Gaveaux]]<ref>Donné pour la première fois à l'Opéra-Comique, à Paris, le 17 février 1806.</ref>.
* 1837 – ''Le Carnaval de 1837'' – Quadrille de [[Philippe Musard]]<ref>Philippe Musard a composé quantité d'autres partitions inspirées par le Carnaval de Paris.</ref>.
* 1838 – ''Le Masque'' – Boléro, paroles de Burat de Gurgy, musique de A. Lamnière<ref name=LEKKK>''Le Masque'' – Boléro, paroles de Burat de Gurgy, musique de A. Lamnière, consultable dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5616880c/f2.image.langFR Le Ménestrel]'', 4 février 1838, n°218, p. 2 et 3.</ref>.
* 1839 – ''En descendant la Courtille'' – Chorale de [[Richard Wagner]], composé pour le vaudeville-ballet-pantomime en deux tableaux de [[Théophile Marion Dumersan]] et [[Charles Dupeuty|Charles-Désiré Dupeuty]] ''La défense d'aimer''<ref>Ce fut le premier morceau de musique de Richard Wagner interprété en public à Paris. Ce vaudeville fut donné à la salle Ventadour, à l'occasion du Carnaval de Paris 1839. La composition porte le numéro WWV 65 dans le [[Wagner-Werk-Verzeichnis|catalogue des œuvres de Richard Wagner]].</ref>.
* 1839 – ''Galop des Tambours'' – Galop de Carnaval composé et créé par [[Jean-Baptiste-Joseph Tolbecque]] au [[théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]]<ref>Immense succès des Carnavals de Paris 1839 et 1840. Il était interprété par un orchestre comptant 40 tambours. On y reconnait ''l'air du trédéridéra''. La partition est reproduite dans l'article [[Musique festive de danses de Paris au XIXe siècle]]</ref>.
* 1840 – ''Galop des Trompettes'' – Galop de Carnaval de Philippe Musard créé en réponse au ''Galop des Tambours'' de Jean-Baptiste Joseph Tolbecque.
* 1844 – ''Le Mardi gras aux enfers'' – Quadrille fantastique, opus 79 de [[Camille Schubert]]<ref>Camille Schubert, ''[http://imslp.org/wiki/Fichier:PMLP218222-schubert-mardi-gras.pdf Le Mardi gras aux enfers]'', partition téléchargeable sur Internet en format pdf.</ref>.
* 1853 – ''[[La traviata]]'' – Opéra de [[Giuseppe Verdi]]<ref>L'action de cet opéra célèbre a pour cadre le Carnaval de Paris. À la scène ''Largo al quadrupede'' on entend, dans les coulisses, le chœur des bouchers parisiens qui accompagne le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|cortège du Bœuf Gras]].</ref>.
* 1853 – ''Polka des masques'' – pour piano, par [[Henri Cellot]]<ref>Henri Cellot, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3945585.r.langFR Polka des masques]'', 1853.</ref>.
* 1859 – ''Una Avventura di Carnevale in Parigi (Une Aventure de Carnaval à Paris)'' – Ballet de Pasquale Borri<ref>Voir ''[https://books.google.fr/books?id=C-lwfuUxnl0C&pg=PA133&lpg=PA133&dq=Una+Avventura+di+Carnevale+in+Parigi,&source=bl&ots=kl7TGp9SeX&sig=rRVPRiL-3hkGMnQPBigFho7pVwM&hl=fr&sa=X&ei=w6C-VMKfCMnuauf2gIAP&ved=0CDkQ6AEwAw#v=onepage&q=Una%20Avventura%20di%20Carnevale%20in%20Parigi%2C&f=false Danza e balletto]'', ouvrage publié sous la direction de Mario Pasi, Jaca Book éditeur, Milan 1993, page 133. Le ballet de Pasquale Borri ''Una Avventura di Carnevale in Parigi'' (Une Aventure de Carnaval à Paris), fut créé à la Scala de Milan en 1859.</ref>.
* 1864 – ''La Nuit de la mi-carême'' – Opérette, livret de Émile Abraham, musique de Eugène Déjazet<ref>Opérette mentionnée par Robert Wolf dans sa rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5501037j/f8.image.r=mi%20car%C3%AAme.langFR Chronique théâtrale]'', ''Le Journal amusant'', 5 mars 1864, n°427, p. 8, {{3e|colonne}}.</ref>.
* 1865 – ''Les Bergers'' – Opéra comique en trois actes, musique de [[Jacques Offenbach]], livret de Hector Crémieux et Philippe Gille. Au second acte on y chante le Bœuf gras baptisé Benoiton<ref>''Les Bergers '' : [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k120287p/f73.image.r=boeuf%20gras.langFR compte-rendu et critique par Jules Ruelle], ''L'Orchestre'', décembre 1865.</ref>.
* 1868 – ''La Déesse du bœuf gras'' – Quadrille de Claude Deplace, version pour orchestre ou version pour musique militaire<ref>[https://catalogue.bnf.fr/rechercher.do;jsessionid=6F6601D87DF1C2F792E359F5E3820CC3?motRecherche=boeuf+gras&critereRecherche=0&depart=0&facetteModifiee=ok Références dans le catalogue général de la BNF.]</ref>.
* 1868 – ''Paris en Carnaval'' – Quadrille chantant de Jules Choux sur l'air du ''Quadrille Pyrrhique'' de Michaeli<ref>Jules Choux, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5449371z/f165.image Paris en Carnaval, Quadrille chantant]''.</ref>.
* 1868 – ''Le Carnaval de 1868'' – Quadrille pour piano par Eugène Chanat<ref>Eugène Chanat, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k394792w.r.langFR Le Carnaval de 1868]'', quadrille pour piano, Girod éditeur, Paris 1868, 6 pages.</ref>
* 1870 – ''Promenade du Bœuf Gras'' – Symphonie burlesque et imitative pour deux violons, alto, violoncelle et neuf instruments de jouets d'enfants : Trompette Coucou, Tambour de basque, Petit Tambour, Crécelle, Petite grosse caisse, Cymbales, Triangle, Trompe (en terre), Chapeau chinois (ad libitum), composée pour les enfants de Madame de Bousquet par Adolphe Blanc.
* 1875 – ''Les Enfants du Carnaval'' – Quadrille comique de Antony Lamotte<ref>Ce quadrille est une œuvre d'Antony Lamotte, jeune compositeur et chef d'orchestre du Bal Valentino. Mentionné par Émile Coyon, dans l{{'}}''[https://archive.org/stream/annuairemusicale18751coyo#page/332/mode/2up Annuaire musical et orphéonique de France]'', Paris 1875, page 332, {{1re|colonne}}, n°14.</ref>.
* 1875 – ''Titi au bal de l'Opéra'' – Quadrille à grand orchestre de Bosisio<ref>Ce quadrille est une œuvre de Bosisio, Chef d'orchestre des bals de la Reine Victoria. Mentionné par Émile Coyon, dans l{{'}}''[https://archive.org/stream/annuairemusicale18751coyo#page/328/mode/2up Annuaire musical et orphéonique de France]'', Paris 1875, page 328, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1877 – ''Carnaval à Paris, Opus 9'' – Page musicale de [[Johan Svendsen]]<ref>Johan Svendsen, ''[http://imslp.org/wiki/Carnival_in_Paris,_Op.9_%28Svendsen,_Johan%29 Carnaval à Paris]'', partition en ligne et fichier audio, téléchargeables sur Internet. Jouée au ''Huitième Concert Populaire'' d'Angers en 1905, cette page musicale est appréciée ainsi dans ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5653091k/f13.image.r.langFR Angers-artiste]'', 4 mars 1905, page 337 : « Le concert se terminait par le ''Carnaval à Paris'', de Svendsen, cette version de nos boulevards aux jours de folie exubérante et de joie toute extérieure traduite musicalement avec la profondeur de sentiment mélangée d'ironie d'un homme du nord. »</ref>.
* 1880 – ''Belle Lurette'' – Opéra-comique de [[Jacques Offenbach]].
* 1880 – ''Marche des masques'' – Par [[Auguste Coédès]], extraite de la grande revue « Paris en actions », J. Hiélard éditeur, Paris<ref>Auguste Cœdès, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k396360d.r.langFR Marche des masques]'', 1880.</ref>.
* 1886 – ''[[Le Carnaval des animaux]]'' – Suite musicale de 15 mouvements composée par [[Camille Saint-Saëns]], créée à Paris durant le Carnaval à l'occasion du Mardi Gras.
* 1895 – ''La mi-carême enfantine'' - Suite carnavalesque pour piano et petits instruments enfantins par [[Edmond Missa]]<ref>Paris : Costallat & Cie, Éditeurs, 1895, 1 partition (22 pages) : illustration en couleurs ; 35 cm. [https://catalogue.bnf.fr/liste-de-notices.do?envoiMail=envoiMaiFalse&typeFormatFichier=0&typeNoticesPdf=1&formatNoticesPdf=1&pageRechNotice= Voir la notice sur le catalogue général de la BNF.]</ref>.
* 1896 – ''La Reine des Reines'' – Opéra Bouffe en 3 actes de [[Robert de Flers]], musique de [[Edmond Audran]]<ref>Donné pour la première fois à l'Eldorado à Paris le 14 octobre 1896. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5482316/f3.image.r.langFR Voir le compte-rendu de la première] dans ''La Presse'', faite par Ch. Fromentin, 16 octobre 1896, p. 3, {{1re|colonne}}. [[Commons:File:La Reine des Reines (opérette).jpg|Voir l'article reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1897 – ''Le Couronnement de la Muse'' – Cantate de [[Gustave Charpentier]] composée et créée à l'occasion de la deuxième [[Promenade de la Vache enragée|Vachalcade]], cortège [[Montmartre|montmartrois]] organisé en réponse au Bœuf Gras<ref>À l'occasion du bi-millénaire de Paris et Montmartre en 1951, Gustave Charpentier alors nonagénaire dirigea pour la dernière fois cette cantate, avec 1250 exécutants devant le marché Saint-Pierre à Montmartre. On peut lire un article de Francheville sur « [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5509633f/f2.image.r.langFR Le Couronnement de la Muse] », paru dans ''Ric et Rac, Grand hebdomadaire pour tous'', 8 juin 1935, page 2, {{5e|colonne}}.</ref>.
* 1897 – ''Mi-Carême'' – [[Polka (danse)|Polka]] pour piano de Ernesto Becucci<ref name=BECU>Ernesto Becucci ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9073537x.r.langFR Mi-Carême]'', polka pour piano à deux mains, A. Durand éditeur, Paris 1897, avec une illustration de Léonce Burret.</ref>.
* 1900 – ''Premier Carnaval'' – Pantomime, livret et musique de Béreng<ref>Le compte-rendu de cette pantomime jouée au théâtre des Capucines est fait par « le Moucheur de Chandelles » dans la rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5496092j/f11.image.r.langFR Entre cour et jardin]'', ''Le Journal amusant'', 26 janvier 1900. Béreng est un auteur danois marié avec la comédienne parisienne Charlotte Wiehe surnommée « Chérette », qui est l’interprète de cette œuvre. L'intrigue se passe au bal de l'Opéra.</ref>.
* 1902 – ''Mi-Carême'' – Schottisch pour piano de Caroline Chelu<ref>Caroline Chelu ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k395499w.r.langFR Mi-Carême]'', schottisch pour piano.</ref>.
* 1902 – ''Reine des reines'' – Valse pour piano de Gabriel Allier<ref>Gabriel Allier ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9068734n.r=reine%20des%20reines?rk=708158;0 Reine des reines]'', valse pour piano, A. Durand & fils éditeurs, Paris 1902, format : 5 pages : couverture illustrée ; 35 cm.</ref>.
* 1904 – ''Reine des reines'' – Marche américaine pour piano de Edmond Antréas<ref>Edmond Antréassian, dit Edmond Antréas ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b90697643.r=reine%20des%20reines?rk=772536;0 La reine des reines]'', marche américaine pour piano : opus 41 (Queen of the queen's : two-step), E. Gallet éditeur, Paris 1904, format : 5 pages : couverture illustrée ; 36 cm. Une publicité sur la couverture mentionne qu'il existe une version de cette œuvre pour orchestre.</ref>.
* 1905 – '' Carnaval parisien'' – polka-marche burlesque, pour piano, par [[Francis Popy]]<ref name=CPPOPY>[https://catalogue.bnf.fr/rechercher.do;jsessionid=6F6601D87DF1C2F792E359F5E3820CC3?motRecherche=francis+popy++carnaval+parisien&critereRecherche=0&depart=0&facetteModifiee=ok Référence sur le catalogue général de la BNF.]</ref>, version pour orchestre en 1906<ref name=CPPOPY/>{{,}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8824166f?rk=21459;2 Ecouter un extrait interprété en 1958 par Jean Prez et son ensemble musette.]</ref>, autre version sans date, pour harmonie et fanfare<ref name=CPPOPY/>.
* 1907 – '' Carnaval parisien : sur une mélodie populaire '' – pour piano, opus 97, de Paul Barbot<ref>Paul Barbot, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9071925g/f1.image.r Carnaval parisien : sur une mélodie populaire]'', opus 97, pour piano, L. Langlois éditeur, Paris, puis Hachette (diff.), Paris 1907.</ref>.
* 1908 – ''Les Trois Masques'' – Drame lyrique de [[Charles Méré]] et [[Isidore de Lara]]<ref>...« la scène du Mardi Gras avec sa fête carnavalesque et son ''Requiem'' grotesque chanté par les bigophones, intéressa fort et amusa les spectateurs. » Extrait du compte-rendu de la première représentation faite en langue allemande du drame lyrique ''Les Trois Masques'' à Düsseldorf. Rubrique ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k289882s/f6.image.r=bigophones.langFR Hors Paris]'', ''Le Figaro'', 9 mars 1913, page 6, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1908 – ''Reine des reines'' – Valse pour piano de Marguerite Cazelli, valse chantée paroles de Will<ref>Marguerite Cazelli ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k394476s.r=reine%20des%20reines?rk=751076;4 Reine des reines]'', valse pour piano, valse chantée paroles de Will, illustration en couleurs par Paolo Guglielmi, H. Magot éditeur, Paris 1908.</ref>.

=== Peintures, gravures, sculptures, dessins ===
[[Fichier:La Mi-Carême - Au bal de l'Opéra - Vivent les Flambards ! - Honoré Daumier 1868.jpg|thumb|right|redresse|Défilé grotesque de la célèbre [[société festive et carnavalesque]] des Flambards au [[bal de l'Opéra]] donné pour la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] 1868, vu par [[Honoré Daumier|Daumier]]<ref name="HDAU">Honoré Daumier, ''La Mi-Carême – Au bal de l'Opéra – Vivent les Flambards !'' Le personnage en tête, couronné de plumes et portant une massue parodie la tenue traditionnelle des sacrificateurs escortant le Bœuf Gras parisien.</ref>.]]
[[Fichier:Ombres chinoises Carnaval de Paris - Pellerin Epinal.jpg|right|thumb|redresse|[[Théâtre d'ombres|Ombres chinoises]] éditées par la [[Imagerie d'Épinal|fabrique de Pellerin]] et Cie à [[Épinal]]<ref name="photo">[http://www.artsdelamarionnette.eu/app/photopro.sk/marionnettes/detail?docid=62768 ''Le Grand carnaval de Paris'', Musées Gadagne, PAM]</ref>.]]
[[Fichier:Atelier de fabrication de masques.jpg|thumb|right|redresse|Atelier parisien de fabrication de masques de Carnaval en 1897<ref>''Le Petit Parisien, supplément littéraire illustré'', {{date-|14 février 1897}} (détail).</ref>.]]
[[Fichier:La Mi-Carême à Paris - lithographie de Pissarro.jpg|thumb|right|redresse|Le cortège de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]] vers 1900 vu par [[Camille Pissarro]]<ref name=LITHOGPI/>.]]
[[Fichier:Catalogue d'un marchand parisien d'articles de Carnaval.jpg|204px|thumb|right|Catalogue d'un marchand parisien d'articles de Carnaval en 1907.]]
[[Fichier:Charmant, sa photo de 1864, recadrée.jpg|thumb|right|1864 – ''Charmant Bœuf gras 1200 kilos'']]
* 1683 – ''Salle du Bal donné à la Cour pendant le Carnaval de l'année 1683'' – Estampe de Jean Lepautre d'après un dessin de Jean Berain<ref>Jean Lepautre d'après Jean Berain, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84063518.r.langFR Salle du Bal donné à la Cour pendant le Carnaval de l'année 1683]'', estampe.</ref>.
* 1745 – ''Jeune fille tenant un loup'' – Pastel de Charles Antoine Coypel<ref>Musée Calvet, Avignon, collection Puech-998.1.52 - Non exposé, visible sur Internet [http://www.musee-calvet.org/beaux-arts-archeologie/fr/oeuvre/jeune-fille-tenant-un-loup].</ref>.
* 1750 – ''Marche du Bœuf gras'' – Gravure de [[Gabriel de Saint-Aubin]]<ref>Gravure 13,5 x 16,4 centimètres. Le bœuf est enguirlandé de roses et porte sur son dos un enfant déguisé en amour. Des Turcs le tiennent par les cornes. Le cortège est composé de divers personnages costumés : trompettes, Romains à cheval, un sacrificateur armé d'une hache, une folie avec sa marotte, etc. [http://www.metmuseum.org/works_of_art/collection_database/all/marche_du_boeuf_gras_gabriel_de_saint_aubin/objectview_enlarge.aspx?page=7013&sort=0&sortdir=asc&keyword=&fp=1&dd1=0&dd2=0&vw=1&collID=0&OID=90039975&vT=1&hi=0&ov=0 Marché du bœuf gras]</ref>.
* 1757 – ''Le carnaval des rues de Paris'' – Tableau d'Étienne Jeaurat (1699-1789)<ref>Huile sur toile exposée salle 41, dite : « salle Liesville », {{1er|étage}} du musée Carnavalet, Paris. Inv. P. 1744. Don de la société des Amis de Carnavalet 1939. Ce tableau est intéressant au point de vue documentaire. Il représente des Parisiens en carnaval : un jeune homme portant une robe de femme, un homme qui se verse à boire et costumé en telle sorte qu'il apparaît porté sur le dos d'une vieille dame (en fait un mannequin, ce personnage dédoublé c'est ''le paralytique'' un [[Personnages typiques du Carnaval de Paris|personnage typique du Carnaval de Paris]]), un groupe de dames dont une fume la pipe et joue du tambour, etc.</ref>.
* 1778 – ''Le carnaval des rues de Paris'' – Gravure de Jean Benoist Winckler d'après le tableau homonyme d'Étienne Jeaurat<ref name="WINCK">''Le carnaval des rues de Paris'', gravure de Jean Benoist Winckler d'après le tableau homonyme d'Étienne Jeaurat conservé aujourd'hui au musée Carnavalet. Sur la gravure est précisé où le tableau se trouvait à l'époque : « Tiré du Cabinet de Monsieur Daney Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de St Louis. » Éditeur : « A Paris chés l'auteur ». Côte à la Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, RESERVE FOL-QB-201 (111) Appartient à : Recueil. Collection [[Michel Hennin]]. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 111, Pièces 9636-9731, période : 1778 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84101421.r.langFR Le Carnaval des rues de Paris : estampe].</ref>.
* 1789 – ''Carnaval de 1789'' – Dessin à la plume, lavis, aquarelle de E. Béricourt<ref>Format {{Dunité|16,5|33|cm}}, recueil. Collection [[Michel Hennin]]. Estampes relatives à l'Histoire de France. Tome 117, Pièces 10184-10277, période : 1788-1789 [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8410615v.r.langFR Carnaval de 1789] [[c:Fichier:Carnaval de 1789 - Dessin de Béricourt.jpg|Voir le dessin reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* {{s-|XIX}} – Les programmes du Carnaval de Paris pour les jours gras ou la Mi-Carême sont décorés d'une gravure sur bois anonyme illustrant la fête<ref>Le programme du cortège du Bœuf Gras de 1805 qui sort après son interruption depuis 1790, conservé dans la collection ''Le Senne'' de la BNF, ne comporte pas d'illustration.</ref>. Cette gravure peut être réutilisée plusieurs années différentes.
* 1810 – ''Le Carnaval'' – Gravure de [[Philibert-Louis Debucourt]]<ref>Philibert-Louis Debucourt, ''Le Carnaval'', gravure format {{Dunité|419|346|mm}}.</ref>.
* 1814 – ''Le mardi gras, le 22 février 1814'' – Dessin aquarellé de [[Georg Emanuel Opiz|Opiz]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8413809r.r.langFR Le mardi gras, le 22 février 1814]''. Collection de la BNF, référence bibliographique : Hennin, 13533.</ref>.
* 1823 – ''La descente de la Courtille'' – Tableau de Artus Despagne<ref>Huile sur toile signée ''Mercredi des Cendres, A. Despagne, 1823'' – {{Dunité|0460|0610|cm}}. Inv. P. 418 (musée Carnavalet, Paris). Ce tableau figure page 21 du catalogue de l'exposition ''De Belleville à Charonne promenade historique à travers le {{XXe}} Arrondissement.'', Mairie annexe du {{XXe}} arrondissement, Paris 1979.</ref>.
* 1829 – ''Le quadrille de Marie Stuart dansé le 2 mars 1829 au Château des Tuileries par la duchesse de Berry.'' – Lithographie d'Eugène Lamy.
* 1830 – ''Passage du cortège du Bœuf Gras sur le Pont Neuf'' – Tableau de [[Guillaume-Frédéric Ronmy]]<ref>Sous le nom de ''Mascarade sur le Pont Neuf'', il est exposé à Paris, au musée Carnavalet, salle 127 (Inv. P 1080).</ref>.
* 1831 – ''Carnaval de 1831'' – Estampe, éditeur : Lithographie de Lacroix<ref>Estampe, lithographie, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8414755z.r.langFR Carnaval de 1831]'', Lithographie de Lacroix, rue Quincampoix, n°38.</ref>.
* 1834 – ''Scène de Carnaval, place de la Concorde'' – Tableau d'Eugène Lamy (1800-1890)<ref>Huile sur toile, {{Dunité|69|110|cm}}, Paris, musée Carnavalet, N° d'inventaire P 1957, don de la société des amis du musée Carnavalet en 1954. Ce tableau figurerait l'équipage carnavalesque du célèbre [[Milord l'Arsouille]]. [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=11040000419 Notice sur ce tableau.] [http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0421/m110400_34090-1_p.jpg Reproduction de ce tableau.]</ref>.
* 1835 – ''Ordre et marche du Bœuf Gras'' – Une de ses nombreuses déclinaisons, xylographie<ref>{{unité|50.2|cm}} sur {{unité|42.7|cm}}, conservé au MuCEM de Marseille, visible sur Internet [http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=1084&id_sel=2002 Ordre et marche du bœuf gras, sortant de l'abattoir du Roule.]</ref>.
* Entre 1835 et 1845 – ''La Descente de la Courtille'' – Tableau de Jean Pezous (1815-1885)<ref>Huile sur toile, H {{unité|170|cm}}, L {{unité|380|cm}}. Anciennement au musée de Senlis, à présent au musée Carnavalet, exposée salle 127. N°Inventaire : CARP 1677, P 1677. Au premier plan figure au nombre des carnavaleux un sacrificateur armé d'une massue. Deux personnages de ce type encadraient à l'époque le Bœuf Gras au moment de son défilé. La notice de la base Joconde concernant ce tableau donne foi à la croyance comme quoi la parade de la Descente de la Courtille passa de mode en 1838. Ce tableau est visible sur Internet [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=LOCA&VALUE_98=Paris%20&NUMBER=4&GRP=112&REQ=((Paris)%20%3ALOCA%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All].</ref>.
* 1840 – ''Le Bœuf gras'' – Estampe d'Alphonse-Charles Masson<ref>Alphonse-Charles Masson, ''Le Bœuf gras'', estampe [[eau-forte]], {{Dunité|11|15.5|cm}}, ca 1840, notice BNF : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb402734739/PUBLIC FRBNF40273473]</ref>.
* 1841 – ''Déguisemens du Carnaval'' – Gravure sur bois en couleurs, [[Imagerie d'Épinal|fabrique de Pellerin]], imprimeur-libraire, à [[Épinal]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69379763.r.langFR Déguisemens du Carnaval]'', gravure sur bois en couleurs, {{Dunité|42|33|cm}}. On y trouve notamment le costume du sauvage avec sa massue qui, par deux, accompagne traditionnellement le Bœuf Gras parisien.</ref>.
* 1841 – ''Scènes de Carnaval'' – Gravure sur bois en couleurs, fabrique de Pellerin, imprimeur-libraire, à Épinal<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937986g.r.langFR   Scènes de Carnaval]'', gravure sur bois en couleurs, {{Dunité|41|32|cm}}.</ref>.
* 1841-1843 – ''Le Carnaval à Paris'' – Série de 30 lithographies coloriées de [[Paul Gavarni]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105073191.r=carnaval.langFR Voir les lithographies sur le site Gallica de la BNF.]</ref>.
* 1842 – ''Människor på väg till en maskerad'' (Les gens qui vont à une mascarade) – Dessin de Fritz von Dardel<ref name="NORDISKA" />.
* 1843 – ''Les folies du carnaval'' – Gravure sur bois en couleurs, fabrique de Pellerin, imprimeur-libraire, à Épinal<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6938035c.r.langFR Les folies du carnaval]'', gravure sur bois en couleurs, {{Dunité|42|32|cm}}. Sur cette gravure apparaît notamment le Bœuf Gras.</ref>.
* 1846 – ''Le Carnaval de Paris'' – Estampe en couleurs, éditeur : fabrique de Pellerin, Imprimeur-libraire à Épinal<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6938044b.r.langFR Le Carnaval de Paris]'', estampe en couleurs, éditeur : fabrique de Pellerin, Imprimeur-libraire à Épinal, 1846.</ref>.
* 1847 – ''Le Carnaval'' – Recueil de gravures de Paul Gavarni.
* 1848]– ''Les bals de Paris ou Le Carnaval 1849. Paroles du citoyen Auguste Loynel'' – Estampe, éditeur : Librairie chansonnière de [[Charles Durand (éditeur)|Durand]]<ref>Estampe, gravure sur bois ; 14 x 19,4 cm (image), 30,4 x 19,4 cm (ensemble), ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53018628z.r.langFR Les bals de Paris ou Le Carnaval 1849. Paroles du citoyen Auguste Loynel]'', éditeur : Librairie chansonnière de Durand, éditeur, rue Rambuteau, 32. L'estampe est [[c:Fichier:Les bals de Paris.jpg|reproduite sur la base Commons]].</ref>.
* 1851 – ''[[Commons:File:Dis-donc, beau masque, on dit que tu aimes à faire boire du Champagne.... en aurais-tu par hasard une bouteille sur toi ?......jpg|Dis-donc, beau masque, on dit que tu aimes à faire boire du Champagne.... en aurais-tu par hasard une bouteille sur toi ?.....]]'' – Lithographie de Charles Vernier<ref>Charles Vernier ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530192297.r.langFR Dis-donc, beau masque, on dit que tu aimes à faire boire du Champagne.... en aurais-tu par hasard une bouteille sur toi ?.....]'', lithographie {{Dunité|23,4|20,1|cm}}, éditeur : Lith. Lordereau, Editeur rue St Jacques, 59, Paris 1851.</ref>.
* 1851 – ''Le Chahut au Bal de l'Opéra'' – Aquarelle d'[[Eugène Lami]]<ref>Eugène Lami ''[http://www.kunst-fuer-alle.de/english/fine-art/artist/image/eugene-lami/19457/1/137380/le-chahut-au-bal-de-l%27opera/index.htm# Le Chahut au Bal de l'Opéra]'', 1851, aquarelle, {{Dunité|15.5|23|cm}}. Passée en vente chez Sotheby's, à Londres, le 17 juin 1992, lot 421.</ref>.
* Vers 1855 – ''Le souper après le bal masqué'' – Tableau de [[Thomas Couture]].
* Entre 1800 et 1857 – ''Bal masqué à l'Opéra'' – Lithographie rehaussée d'aquarelle de [[Achille Devéria]]<ref name=AP>Conservée au [http://rasp.culture.fr/sdx/rasp/document.xsp?id=f00000222 Musée de l'Assistance Publique], à Paris.</ref>.
* 1856-57 – ''[[Commons:File:Gustave Doré - Escalier de l'Opéra à la Mi-Carême.jpg|Escalier de l'Opéra à la Mi-Carême]]'' – Lithographie de [[Gustave Doré]]<ref>Gustave Doré ''Escalier de l'Opéra à la Mi-Carême'', lithographie extraite de la série du ''Musée Anglais-Français'', {{Dunité|320|257|mm}}., Paris 1856-1857.</ref>.
* 1856 – ''[[Commons:File:Le Carnaval des Boulevards en 1828 par Bertall.jpg|Le carnaval des boulevards en 1828.]]'' – Gravure de [[Bertall]]<ref name=JPTO/>.
* 1856 – ''[[Commons:File:Un bal masqué à l'Opéra - Par Gustave Doré.jpg|Un bal masqué de l'Opéra]]'' – lithographie de Gustave Doré.
* 1857 – ''Le bœuf gras et le Carnaval de Paris'' – Xylographie en couleurs de Chaste, imagerie Pellerin à [[Épinal]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69382389.r.langFR Le bœuf gras et le Carnaval de Paris]'', format {{Dunité|37|47|cm}}.</ref>.
* 1857 – ''Bal de la Mi-Carême'' – Lithographie de [[Gustave Doré]]<ref>Gustave Doré ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10319809z.r.langFR Bal de la Mi-Carême]'', lithographie {{Dunité|23,3|37,9|cm}}.</ref>.
* Entre 1852 et 1858 – ''Le Carnaval de Paris'' – Estampe en couleurs de Gangel, fabricant à [[Metz]]<ref>Fabrique d'Estampes de Gangel, à Metz. ''[http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0112/m500202_atpico-d040009_p.jpg Le Carnaval de Paris]'', hauteur 45, {{unité|6|cm}}, longueur 36, {{unité|2|cm}}. Lithographie couleurs sur papier, conservée au Musée des Civilisations de l'Europe et la Méditerranée, Paris, numéro d'inventaire : 46.106.13 D.</ref>.
* 1858 – ''Frontières du foyer de l'Opéra. Les masques français'' – Gravure figurant le [[Bal de l'Opéra]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6225932v/f5.item Frontières du foyer de l'Opéra. Les masques français]'', ''Le Monde illustré'', 13 février 1858. Une autre illustration du même numéro du ''Monde illustré'' figure les masques traditionnels italiens, ce qui explique le titre porté par cette gravure.</ref>.
* 1859 – ''Jeune femme masquée'' – Dessin gouaché de [[Henry Monnier]]<ref>Dessin format 18,5 x 13, 3, conservé au musée de l'Ancien Evêché, Évreux, N° inventaire 8189 ; ancien numéro 3025. Ce dessin est visible sur Internet [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Ctyob&VALUE_1=dessin&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=&FIELD_3=Clieu&VALUE_3=&FIELD_4=REPR&VALUE_4=masque&FIELD_5=Cdate&VALUE_5=&FIELD_6=Cdecv&VALUE_6=&FIELD_7=LOCA&VALUE_7=&FIELD_8=Mat%e9riaux%20%2f%20Techniques&VALUE_8=&FIELD_9=Titre&VALUE_9=&NUMBER=44&GRP=0&REQ=%28%28dessin%29%20%3aDENO%2cDOMN%2cUTIL%2cAPPL%20%20ET%20%20%28%28masque%29%20%3aREPR%20%29%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=50&DOM=All].</ref>.
* 1860 – ''La [[descente de la Courtille]] aux enfers'', {{18e|tableau}} de ''Sans queue ni tête'', revue de MM. Cogniard et [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]], décor de M. Georges, estampe de [[Jules Worms]]<ref>''La descente de la Courtille aux enfers'', {{18e|tableau}} de ''Sans queue ni tête'', revue de MM. Cogniard et Clairville, décor de M. Georges, estampe de Jules Worms, signée J. Worms, {{Dunité|16|22|cm}}, publiée dans ''L'Illustration'', janvier 1860.</ref>.
* 1861 – ''La mariée du Mardi-gras'' – Estampe illustrant le vaudeville homonyme d'[[Eugène Grangé]] et Lambert-Thiboust<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8405851p.r=mardi+gras.langFR La mariée du Mardi-gras]'', estampe {{Dunité|22|28|cm}}.</ref>.
* 1861 – ''Le Bal masqué à l'Opéra'' – Série de 6 petites gravures en long de [[Gustave Doré]] illustrant ses différentes étapes à partir de minuit jusqu'à cinq heures du matin<ref>''Le Monde illustré'', [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64386669/f12.item.zoom page 12], et [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64386669/f13.item.zoom page 13], 9 février 1861.</ref>.
* 1861 – ''Promenade du Bœuf Gras, à Paris.'' – Illustration pleine page d'[[Edmond Morin]], parue dans ''Le Monde illustré''<ref>Edmond Morin ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6438667q/f8.item.zoom Promenade du Bœuf Gras, à Paris.]'', ''Le Monde illustré'', 16 février 1861.</ref>.
* 1863 – ''Bal costumé au [[palais des Tuileries]] le 9 février 1863. La danse des Abeilles.'' – Estampe d'après un croquis de M. Moulin<ref>Parue dans ''Le Monde illustré'', {{7e|année}}, numéro 306, 21 février 1863.</ref>.
* 1865 – ''[[Commons:File:Le passage de l'Opéra à quatre heures du matin le mercredi des Cendres - Gustave Doré - Le Journal illustré - n°53 - 12 février 1865.JPG|Le passage de l'Opéra à quatre heures du matin le mercredi des Cendres]]'' – Gravure de [[Gustave Doré]]<ref>Gravure parue dans ''Le Journal illustré'', n°53, 12 février 1865, double page format {{Dunité|26|36|cm}} environ.</ref>.
* 1865 – ''Le mois comique'' – Une pleine page réalisée par [[Edmond Morin]] et Zed avec 12 dessins comiques illustrant le Carnaval de Paris, dont les 2 premiers le cortège parisien du Bœuf Gras<ref>Edmond Morin et Zed ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6224530b/f13.item Le mois comique]'', ''Le Monde illustré'', 4 mars 1865, p. 141.</ref>.
* 1867 – ''Bal costumé au palais des Tuileries'' – Peinture de [[Jean-Baptiste Carpeaux]]<ref>Conservée au musée d'Orsay, référence RF 1600, Huile sur toile, hauteur {{unité|56|cm}}, largeur {{unité|46|cm}} [http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=1085&id_sel=432 Le bal masqué au {{s-|XIX}}].</ref>.
* 1867 – ''Bal masqué aux Tuileries'' – Peinture de Jean-Baptiste Carpeaux<ref>Conservée au musée des Beaux-Arts de Valenciennes, huile sur toile,
hauteur {{unité|33.2|cm}} longueur {{unité|41|cm}} [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=REPR&VALUE_98=bal&NUMBER=14&GRP=0&REQ=%28%28bal%29%20%3aREPR%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All Bal masqué aux Tuileries]</ref>.
* 1867 – ''Le bal de l'Opéra'' – Illustration pleine page de A. Grévin pour ''Le Journal amusant''<ref>A. Grévin ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8912703.item Le bal de l'Opéra]'', ''Le Journal amusant'', 2 février 1867.</ref>.
* 1868 – ''La Mi-Carême - Au bal de l'Opéra - Vivent les Flambards !'' - Gravure d'[[Honoré Daumier]]<ref name=HDAU/>.
* 1869 – ''La splendeur et la misère du bœuf gras provenant du Cotentin pendant le Carnaval de Paris'' – Gravure de Roevens<ref>{{Dunité|32|22.5|cm}} : trois vues où figurent, dans l'ordre : le veau pâturant dans les prairies de l'ouest de la France, le bœuf triomphant promené sur son char de carnaval dans les rues de Paris et la fin, c'est-à-dire l'abattoir.</ref>.
* 1873 – ''[[Bal masqué à l'opéra]]'' – Tableau de [[Édouard Manet]]<ref>Huile sur toile, {{Dunité|59|72.5|cm}}, [[National Gallery]], [[Londres]].</ref>.
* 1873 – ''[[Commons:File:Édouard Manet - Le bal de l'Opera (Watercolour).jpg|Le bal de l'Opéra]]'' – Aquarelle de Édouard Manet<ref>Édouard Manet ''Le bal de l'Opéra'', aquarelle {{Dunité|51|38|cm}}. 1873.</ref>.
* 1873 – ''[[Carnaval boulevard des Capucines]]'' – Tableau de [[Claude Monet]]<ref>Huile sur toile, [[Musée des beaux-arts Pouchkine|Musée des Beaux-Arts Pouchkine]], [[Moscou]].</ref>.
* 1874 – ''[[Commons:File:Mi-Carême 1874.jpg|La fête des blanchisseuses dans un lavoir du quartier de Plaisance]]'' – Dessin de Vierge, gravé par F. Moller<ref>''La fête des blanchisseuses dans un lavoir du quartier de Plaisance'', ''Le Monde illustré'', 21 mars 1874, {{numéro|884}}, gravure format {{Dunité|21,9|18|cm}} ornant la page de couverture.</ref>.
* 1878 – Gravure représentant la troupe de l{{'}}''Estudiantina Espagnola'' venue d'Espagne participer au Carnaval à Paris en 1878<ref name=ESTUDIANTINA/>.
* 1880 – ''Le dernier bal travesti chez la princesse de Sagan'' – Dessin de E. Morin, xylographie d'Auguste Lepère<ref>Gravure parue dans ''Le Monde Illustré'' du 19 juin 1880, existe aussi tirée à part sur japon impérial. Hauteur {{unité|31.4|cm}}, longueur {{unité|46|cm}}. Visible sur Internet [http://www.livres-anciens-fata-libelli.com/AUGUSTE-LEPERE-1849-1918-LE-DERNIER-BAL-TRAVESTI-CHEZ-LA-PRINCESSE-DE-SAGAN.htm Lotz-Brissonneau, Catalogue raisonné, p.271]</ref>.
* 1885 – ''Le bal d'enfants du mardi gras, à l'opéra de Paris'' – Gravure de Gillot<ref>{{Dunité|32|24|cm}}.</ref>.
* 1890 – ''Bal des folles à la Salpêtrière'' – Gravure de [[José Belon]]<ref>[[Commons:File:J. Belon, Le bal des folles à la Salpetrière, - Paris 1890.jpg|J. Belon, ''Le bal des folles à la Salpêtrière'', Paris 1890.]]</ref>{{,}}<ref name=AP/>.
* 1893 – ''La Mi-Carême, les étudiants brulant le Bonhomme Carnaval sur la place du Panthéon'' – Xylographie de Gérardin<ref>{{Dunité|315|220|mm}}</ref>.
* 1893 – ''Programme officiel du cortège de la Mi-Carême 1893'' – Dessin de Gillsaer, pleine page couleurs du journal ''La Patrie''<ref>Gillsaer, ''[http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=1083&id_sel=2016 Programme officiel du cortège de la Mi-Carême 1893]''</ref>.
* 1894 – ''Paris pittoresque - Le Mardi Gras - Les boulevards à Paris'' – Dessin en double page de M. [[Stanislaw Rejchan]]<ref name=REICHAN>M. S. Reichan ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6224441s/f8.item.r Paris pittoresque - Le Mardi Gras - Les boulevards à Paris]'', ''Le Monde Illustré'', 10 février 1894, pp. 88-89, [[Commons:File:Bataille de confettis sur les Grands Boulevards.JPEG|Voir le dessin reproduit sur la base Commons.]]</ref>.
* 1894 – ''Au Quartier Latin'' – Fascicule sorti par les étudiants à l'occasion de la [[Mi-Carême au Carnaval de Paris|Mi-Carême]], avec une couverture de [[Jules Chéret]] et des illustrations d'[[Henri Pille]], [[Paul Merwart]], [[Félix Régamey]], [[Ferdinand Bac]], Guillaume, [[Henri Maigrot|Henriot]], [[Mars (illustrateur)|Mars]], [[Draner]] et Berthère.
* 1894 – ''La cavalcade de la mi-carême à Paris'' – Imagerie d'Épinal. {{Numéro avec majuscule|307}}, estampe<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69388658.r=mi-carême.langFR Imagerie d'Épinal. N° 307, La cavalcade de la mi-carême à Paris]'', estampe, éditeur : Pellerin & Cie, imprimeur-éditeur, Épinal, 1894 gravure sur bois en couleurs format 29 x 40 centimètres.</ref>.
* 1895 – Trois illustrations du Carnaval de Paris par [[Auguste Lepère]] pour un livre de Georges Montorgueil<ref>La bataille de serpentins, les Parisiens chatouillants une jeune fille dans la rue avec des petits balais en papier et le marchand de plumes de paon. Ces trois illustrations figurent dans ''Paris au hasard'', texte de Georges Montorgueil, gravures et dessins de Auguste Lepère, Henri Béraldi éditeur, Paris 1895.</ref>.
* 1895 – ''La Mi-Carême'' – Tableau de [[Alexandre-Jacques Chantron]]<ref>Indiqué comme reproduit dans son supplément illustré par ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5709552x/f1.image.r.langFR Les Annales politiques et littéraires, revue populaire paraissant le dimanche]'', mars 1895.</ref>.
* 1895 – ''Au Quartier Latin'' – Couverture illustrée en couleurs du journal des étudiants parisiens sorti à l'occasion de la Mi-Carême.
* 1895 – ''Paris, Mi-Carême, La corrida sur la place de l'hôtel de ville'' – Dessin de M. Parys, gravé pour ''[[Le Monde illustré (Paris)|Le Monde illustré]]''<ref>Dimensions : {{Dunité|315|450|mm}} (390 x {{unité|560|mm}} avec textes et bords papier blanc).</ref>.
* 1896 – ''La Vachalcade'' – Peinture de [[Fernand Pelez]]<ref>Fernand Pelez, ''La Vachalcade'', peinture de très grand format conservée à Paris, au musée du Petit Palais, où elle n'est pas exposée en permanence.</ref>.
* 1896 – ''Passé la Mi-Carême, – Pas d'danger qu'à présent un étudiant vienne nous aider !'' – Dessin de [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlen]]<ref>Paru dans ''Le Rire''.</ref>.
* 1897 – ''[[Commons:File:Boulevard Montmartre- Mardi Gras (frameless).jpg|Boulevard Montmartre - Mardi Gras]]'' – Peinture de [[Camille Pissarro]].
* 1897 – ''[[Commons:File:Camille Pissarro - Boulevard Montmartre, Mardi Gras, au coucher du soleil - Kunstmuseum Winterthur.jpg|Boulevard Montmartre, Mardi Gras, au coucher du soleil]]'' – Peinture de Camille Pissarro.
* 1897 – ''[[Commons:File:La Mi-Carême sur les boulevards - Camille Pissarro 1897.jpg | La Mi-Carême sur les Boulevards]]'' – Peinture de [[Camille Pissarro]].
* {{XIXe|s}} – ''[[Commons:File:'Ball in the Paris Grand Opera' by Jean-Louis Forain.JPG|Bal à Paris au grand Opéra]]'' – Peinture de [[Jean-Louis Forain]].
* {{XIXe|s}} – ''Le Carnaval de Paris'' – Planche en couleurs de l'imprimerie Gangel<ref>Conservée au MuCEM de Marseille, peut être vue sur Internet dans l'album ''[http://www.photo.rmn.fr/C.aspx?VP3=SearchResult&VBID=2CO5PCARL7MI&SMLS=1&RW=1280&RH=818 Carnaval]'', ''Le Carnaval de Paris'', imprimerie Gangel, {{s-|XIX}}.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le bal de l'opéra'' – Lithographie aquarellée de Charles François Guérard<ref>Conservée au musée Carnavalet, peut être vue sur Internet [http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=1085 Le bal de l'opéra.]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''[[Commons:File:Au bal de l'Opéra - Lithographie de Cham.jpg|Au bal de l'Opéra.]]'' – Lithographie de [[Cham (dessinateur)|Cham]]<ref>Cham ''Au bal de l'Opéra'', lithographie {{Dunité|24,3|21,2|cm}}.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Bal masqué à l'opéra (au Polichinelle)'' – Tableau de Édouard Manet<ref>[[National Gallery of Art]], [[Washington (district de Columbia)|Washington]].</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le carnaval à Paris, bal masqué à l'Opéra'' – Gravure aquarellée<ref>Conservée au [[Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée|MuCEM]] de Marseille, peut être vue sur Internet [http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=1085&id_sel=2005 Le bal masqué au XIXe siècle]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Carnaval à Paris, masques attendant l'ouverture du bal de l'Opéra'' – Gravure de Belon<ref>Xylographie couleurs, 260 x 200.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''La mi-carême à Paris'' – Lithographie de [[Camille Pissarro]]<ref name=LITHOGPI>[[Camille Pissarro]] et [[Georges William Thornley]], ''La mi-carême à Paris'', lithographie en violet sur Chine appliqué gris, tirée à 25 exemplaires.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''La Descente de la Courtille'' – Tableau de [[Célestin Nanteuil]]<ref>Huile sur toile, {{Dunité|127|139|cm}}, Paris, musée Carnavalet. En place d'honneur y figure le célèbre Chicard, bien reconnaissable à son plumet et ses gants blancs.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Bal de l'Opéra'' – Lithographie en camaïeu de A. Provost<ref>A. Provost ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530263414.r.langFR Bal de l'Opéra]'', lithographie en camaïeu, 20,7 x 29,7 cm. [[Commons:File:A. Provost Bal de l'Opéra.jpg|Voir la lithographie reproduite sur la base Commons.]]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Figures du carnaval au temps de [[Honoré de Balzac|Balzac]].'' – 110 dessins et gravures de Paul Gavarni, s.d<ref>Gavarni s'était fait une spécialité de la représentation satirique du Carnaval de Paris. À tel point que ''Le Petit Parisien'' du 23 février 1887 rapporte qu'il aurait un jour affirmé pour rire : ''Le carnaval ! ça n'existe pas, c'est moi qui l'ai inventé à raison de cinquante francs le dessin !'' Gavarni est l'auteur de plusieurs autres recueils de gravures consacrés au Carnaval de Paris : ''Les Débardeurs, Les Bals masqués, Les Souvenirs du Carnaval, Les Souvenirs du bal Chicard.''</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Ombres chinoises. — Le Grand Carnaval de Paris<ref name="photo"/>. {{numéro|7}}'' – Planche, fabrique de Pellerin et Cie, Imprimeur-Libraire à Épinal.
* {{XIXe|s}} – ''[[Commons:File:Pas d'infanterie - Charles Vernier - Editeur Aubert et Compagnie.jpg|Pas d'infanterie]]'' – Lithographie de Charles Vernier<ref>Charles Vernier ''Pas d'infanterie'', lithographie {{Dunité|21,7|16,6|cm}} (image), feuille entière : {{Dunité|34,4|26,8|cm}}, éditeur : Aubert et Compagnie.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le mardi gras à Paris'' – Lithographie de Simon Blocquel<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jso_0300-953x_1985_num_41_81_2813 Simon Blocquel, imagier et éditeur lillois], ''[http://numerique.bibliotheque.bm-lille.fr/sdx/num/carton_52/ca52__15-6_?p=1&next= Le mardi gras à Paris]'', lithographie {{Dunité|35,5|47|cm}}, Bibliothèque Municipale de Lille, Cote : carton 52, 15-6</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Mardi gras Boulevard des Italiens, les Masques, le Bœuf Gras''... – Gravure en couleurs de George Emanuel Opitz<ref>Un exemplaire existe au musée Carnavalet.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Scène de bal masqué'' – Dessin de [[Paul Gavarni]]<ref>Dessin format 19,4 x 23,4, conservé au musée de l'Ancien Evêché, Evreux, N° inventaire 8213 ; ancien numéro 3018. Ce dessin est visible sur Internet [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Ctyob&VALUE_1=dessin&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=&FIELD_3=Clieu&VALUE_3=&FIELD_4=REPR&VALUE_4=masque&FIELD_5=Cdate&VALUE_5=&FIELD_6=Cdecv&VALUE_6=&FIELD_7=LOCA&VALUE_7=&FIELD_8=Mat%e9riaux%20%2f%20Techniques&VALUE_8=&FIELD_9=Titre&VALUE_9=&NUMBER=25&GRP=0&REQ=%28%28dessin%29%20%3aDENO%2cDOMN%2cUTIL%2cAPPL%20%20ET%20%20%28%28masque%29%20%3aREPR%20%29%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=50&DOM=All]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Scène de carnaval : dans une calèche divers personnages costumés'' – Aquarelle de Eugène Lami<ref>Département des Arts Graphiques du Musée du Louvre, RF 31 864, Recto Petit format. Des cavalières figurant sur cette aquarelle ressemblent à celles figurant sur le tableau de 1834 du même auteur ''« Scène de Carnaval, place de la Concorde »''. Cette aquarelle est visible sur Internet [http://arts-graphiques.louvre.fr/fo/visite?srv=mipe&idImgPrinc=1&idFicheOeuvre=39628&provenance=mfc&searchInit=]</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Un premier début au bal de l'Opéra'' – Lithographie de Numa et Bettannier, frères<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530263001.r.langFR Un premier début au bal de l'Opéra]'', lithographie en camaïeu coloriée, auteurs : Bettannier, frères. Lithographe, Numa. peintre du modèle, éditeur : Paris, Massard et Combette, 50 rue de Seine. - London, E. Gambart & C°, 25 Berners Saint Oxf. Saint, format : {{Dunité|31,4|25,4|cm}}.</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Le Bœuf gras et son compagnon'' – Deux illustrations d'[[Auguste Vimar]] pour la fable de Pierre Lachambeaudie<ref>Auguste Vimar,[http://environnement.ecole.free.fr/2bgal/disp_img.php?id_img=7352&titreimg=le%20boeuf%20gras%20et%20son%20compagnon.jpg&titrealb=Illustrations%20par%20Vimar%20fables%20de%20Lachambeaudie Illustration pour Le Bœuf gras et son compagnon, n°1] et [http://raf.dessins.free.fr/2bgal/img.php?id_img=19663 n°2].</ref>.
* {{XIXe|s}} – ''Passée la Mi-Carême, Pas d'danger qu'à présent un étudiant vienne nous aider !'' – Lithographie de [[Théophile-Alexandre Steinlen]]<ref>Théopile-Alexandre Steinlen ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530974411/f102.zoom.r Passée la Mi-Carême, Pas d'danger qu'à présent un étudiant vienne nous aider !]'', lithographie.</ref>.
* {{XIXe|s}} – Pendule dite : ''« du Bœuf gras »'' – Pendule portée par une représentation sculptée du Bœuf Gras en bronze doré, époque [[Premier Empire]]<ref>[http://www.louvre-antiquaires.com/fr/3/antic-tac/objet/517/pendule-dite-du-boeuf-gras-epoque-empire Voir une photo de la pendule « du Bœuf gras ».]</ref>.
* {{XXe siècle}} – ''Le Bœuf Gras'' – Carte réclame en couleurs, premier quart du {{s-|XX|e}}<ref>''[http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0487/m500202_atpico060482_1.jpg Le Bœuf Gras]'', carte réclame en couleurs.</ref>.
* 1900 – ''Le faux-nez, Farce de Carnaval'' – Planche de dessins de [[Benjamin Rabier]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55004937/f9.image.r=carnaval.langFR Le faux-nez, Farce de Carnaval]'', planche de dessins de Benjamin Rabier, ''Le Journal amusant'', 3 mars 1900.</ref>.
* 1907 – ''[[Commons:File:Chocarne-Moreau Mi-Careme.jpg|Mi-Carême]]'' – Peinture de [[Paul Chocarne-Moreau]]<ref>Exposée au Salon des Artistes Français 1907.</ref>.
* 1907 – ''Mi-carême, Paris''– Peinture de Tavik František Šimon<ref>Le tableau de Tavik František Šimon ''[http://www.tfsimon.com/pictures-of-graphics-1.html Mi-carême, Paris]'' est ici reproduit et figure sous la référence ''A2'' deux numéros après le cliché n°71 de cette page Internet.</ref>.
* 1909 – ''Char du Bœuf Gras'' – Célèbre char du Carnaval de [[La Nouvelle-Orléans]]. Il sort toujours chaque année.
* 1912 – Publicité pour l'oxygénée Cusenier montrant la Promenade du Bœuf Gras. – Dessin anonyme paru dans ''Le Journal amusant''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5498480b/f4.image.langFR Publicité] parue dans ''Le Journal amusant'', 24 février 1912, p. 4. [[Commons:File:24 février 1912 - Publicité avec le Boeuf Gras - Le Journal amusant.jpg|Voir la publicité reproduite sur la base Commons.]]</ref>.
* 1921 – ''Le cinéma éducateur du peuple'' – Dessin en couleurs de Joe Bridge pour le char qui porte ce nom dans le cortège de la Mi-Carême 1921<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9038337p.r.langFR Le cinéma éducateur du peuple]'', dessin en couleurs de Joe Bridge, 1921. Ce char est mentionné comme le char du ''cinéma éducateur'' dans l'article compte-rendu de la fête : ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k604582c/f2.langFR Mi-Carême, Le cortège de la reine des reines a fait hier la joie de Paris]'', ''Le Petit Parisien'', 4 mars 1921, page 2, {{2e|colonne}}.</ref>.
* 1922 – ''Bal de la Mi-Carême'' – Peinture de Fermel<ref>Cette peinture est mentionnée dans [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5817741q/f111.image.r.langFR un bref compte-rendu] du ''Salon des humoristes'', publié dans la ''Revue Municipale'' le 16 décembre 1922, page 1, {{1re|colonne}}.</ref>.
* 1998 – ''[[Géant-Bœuf du Carnaval de Paris|Le Géant-Bœuf]]'' – Géant de [[Rafaël Estève]].
* 2003 – ''Le Carnaval'' – Tableau de [[André Desbordes]]<ref>Huile sur toile, 130 × 92, exposée au Salon des Indépendants 2006.</ref>.
* 2004 – Grosses têtes d'animaux<ref>{{Ouvrage|nom1=par KTY|titre=Masque 2004|date=2010-01-15|lire en ligne=https://www.flickr.com/photos/catherinepoulain/4277008106/|consulté le=2023-04-24}}</ref> costumes et masques de [[Catherine Poulain (artiste)|Catherine Poulain]] créées pour le Carnaval de Paris depuis 1993.
* 2005 – Performance Bûtoplastic de Catherine Poulain<ref>{{Ouvrage|nom1=par KTY|titre=Butoplastic 2005|date=2005-02-06|lire en ligne=https://www.flickr.com/photos/catherinepoulain/4278813094/|consulté le=2023-04-24}}</ref> 
* 2006 – ''Babybœuf volant géant''<ref name="Carnaval de Paris 2007">{{Ouvrage|nom1=par KTY|titre=Carnaval de Paris 2007|date=2010-01-15|lire en ligne=https://www.flickr.com/photos/catherinepoulain/4278813456/|consulté le=2023-04-24}}</ref> sculpture géante de Catherine Poulain, conduite sur le toit d'une voiture.
* 2007 – ''Boeuf géant avec Pimprenelle et Nicolas sur un tapis volant''<ref name="Carnaval de Paris 2007" />sculpture géante de Catherine Poulain, sur charriot poussé.
* 2010 – ''La vache et son roi amoureux''<ref>{{Ouvrage|nom1=par KTY|titre=Carnaval de Paris 2010|date=2010-02-14|lire en ligne=https://www.flickr.com/photos/catherinepoulain/4366121068/|consulté le=2023-04-24}}</ref> sculpture géante de Catherine Poulain, conduite sur un quad.
* 2012 – ''L'autel de la marine''<ref>{{Ouvrage|nom1=par KTY|titre=Autel de la marine 2012|date=2012-02-19|lire en ligne=https://www.flickr.com/photos/catherinepoulain/7175674314/|consulté le=2023-04-24}}</ref> et ''L'arche de Noé des enfants''<ref>{{Ouvrage|nom1=par KTY|titre=Arche de Noé des enfants 2012|date=2012-02-19|lire en ligne=https://www.flickr.com/photos/catherinepoulain/7175677338/|consulté le=2023-04-24}}</ref> sculptures roulantes de Catherine Poulain.
* 2017 – ''Bœuf Gras géant'' – Marionnette géante du Théâtre aux mains nues.
[[Fichier:Carnaval de Paris 2011.JPG|thumb|right|Au Carnaval de Paris 2011, [[Place Gambetta (Paris)|place Gambetta]], un groupe pose au pied d'un géant venu de [[Belgique]].|247x247px]]

=== Personnages typiques du Carnaval de Paris ===
{{Article détaillé|Personnages typiques du Carnaval de Paris}}
Comme dans d'autres carnavals, il existait traditionnellement des personnages typiques du Carnaval de Paris. Un certain nombre d'entre eux nous sont connus par la documentation conservée.

=== Photographies anciennes ===
[[Fichier:Publicité bigophones.jpg|thumb|right|redresse|Publicité d'un magasin parisien vers 1930.]]
Liste non exhaustive :
* 1852 – ''Le Bœuf gras, [[place Vendôme]]'', photo de [[Hippolyte Bayard]]<ref>Hauteur 20,7 cm - Largeur 25,4 cm, tirage sur papier salé, collections du Musée d'Orsay, référence de l'image : 01-021234 / PHO1983-165-146, visible sur Internet [http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=1084&id_sel=2003 Le Bœuf Gras, Place Vendôme. Hippolyte BAYARD]</ref>, collections du [[Musée d'Orsay]], Paris.
* 1863 – ''Vue instantanée du Carnaval de 1863, {{numéro|152}} Char du Bœuf Gras sortant de l'abattoir'', vue stéréoscopique<ref>''[http://www.allposters.fr/-sp/The-Carnival-of-1863-in-Paris-the-Fat-Ox-Float-Leaving-the-Slaughterhouse-Stereoscopic-View-1863-Affiches_i7678044_.htm Vue instantanée du Carnaval de 1863, N°152 Char du Bœuf Gras sortant de l'abattoir]'', vue stéréoscopique.</ref>.
* 1864 – ''Charmant Bœuf gras 1200 kilos'' – Cliché photographique réalisé par l'atelier Moulin, montrant un des 6 bœufs gras de 1864.
* 1894 – 6 photos du cortège de la Mi-Carême<ref>6 photos de la Mi-Carême 1894 à Paris : [[c:Fichier:Chats mousquetaires à cheval d'Alfort 1894.jpg|Les Chats mousquetaires à cheval d'Alfort]], [[c:Fichier:20130824205249!Mi-Carême 1894.jpg|le cortège des étudiants]], [[c:Fichier:L'omnibus de la Mi-Carême 1894.jpg|l'omnibus transsaharien]], [[c:Fichier:Mi-Carême 1894 2.jpg|un char]], [[c:Fichier:Mi-Carême 1894 3.jpg|un deuxième char]], [[c:Fichier:Mi-Carême 1894 4.jpg|un troisième char]].</ref>.
* Vers 1900 – ''La Mi-Carême à Paris : la bataille de [[confetti]] sur les [[Grands boulevards|boulevards]]'', photo de [[Paul Géniaux]] (né en 1873)<ref>''[http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?a=213&d=1&i=1083&id_sel=1998 La Mi-Carême à Paris : la bataille de confettis sur les boulevards.]'' Aristotype,hauteur 88 cm, largeur 11,3 cm, conservée au Musée d'Orsay, référence de l'image : 97-009974 / PHO1997-1-32.</ref>, collections du Musée d'Orsay, Paris.
* Vers 1900 – ''La foule sur les boulevards le jour de la Mi-Carême'', photo de Paul Géniaux<ref>''[http://www.photo-arago.fr/C.aspx?VP3=SearchDetail&VBID=27MQ2J4MTEMF&PN=4&IID=2C6NU0MQ8Q8Q La foule sur les boulevards le jour de la Mi-Carême.]'' Aristotype, hauteur : 0.088, longueur : 0.115, collections du Musée d'Orsay, numéro d'inventaire : PHO1997-1-6</ref>, collections du Musée d'Orsay, Paris. Cinq autres photos de Paul Géniaux illustrant la Mi-Carême vers 1900 font partie des collections du Musée d'Orsay<ref>[http://www.photo-arago.fr/C.aspx?VP3=SearchResult_VPage&VBID=27MQ2J4MTDUT&SMLS=1&RW=1423&RH=745 Voir les photos de Paul Géniaux illustrant la Mi-Carême à Paris vers 1900.]</ref>.
* 1903 – Deux photos de Jules Beau prises à l'occasion de la Mi-Carême<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8433352k/f58.item Collection Jules Beau - Photographie sportive], volume 20, année 1903, Bibliothèque nationale de France.</ref> :
* [[Commons:File:Mi-Carême 1903 1.jpg|Le char automobile électrique de la Reine des Reines de la rive droite Marie Missiaux.]]
* [[Commons:File:Mi-Carême 1903 2.jpg|Un autre véhicule automobile du cortège.]]
* 1904 – ''Manifestation du bœuf gras dans les rues de Paris'' – Photo stéréoscopique<ref>Collection de la SFP, ''[http://www.sfp.photographie.com/portfolio/Port09/Portfolio9.html Manifestation du bœuf gras dans les rues de Paris, 1904]'', négatif souple stéréoscopique noir et blanc, {{Dunité|7,9|17,6|cm}}.</ref>.
* 1908 – Photo de Dunois {{1er}} Bœuf Gras 1908<ref>[http://www.past-to-present.com/photos.cfm?reference=G17923 Photo de Dunois {{1er}} Bœuf Gras 1908.]</ref>.
* {{date-|3|mars|1910}} – La foule s’écoulant sur le parvis Notre-Dame après le passage du cortège de la mi-carême, photo de [[Léon Gimpel]]<ref>Léon Gimpel, ''[http://www.photosapiens.com/Leon-Gimpel-1873-1948-les-audaces-d-un-photographe.html La foule s’écoulant sur le parvis Notre-Dame après le passage du cortège de la mi-carême (vue prise de Notre-Dame), 3 mars 1910]''.</ref>, collections du Musée d'Orsay, Paris.
* 1911 – Scène du Carnaval de Paris 1911, cliché Agence Rol<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53111323f/f1.item Scène du Carnaval de Paris 1911.]</ref>.
* {{date-|20|février|1912}} – 5 photos prises à Paris par l'Agence Rol le jour du [[Mardi gras|Mardi Gras]], collections de la [[Bibliothèque nationale de France|BNF]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6919050t.r.langFR Enfants costumés] ; [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69190517.r.langFR Enfants costumés] ; [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69190495.r.langFR Défilé rue Soufflot] ; [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69190532.r.langFR Défilé] ; [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6919052n.r.langFR Jet de confetti] ; [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6919054g.r.langFR Bataille de confetti].</ref>.
* Avant 1914 – ''La Mi-Carême à Paris, aspect des boulevards.'' Photo de [[Paul Géniaux]] avant 1914, où on voit bien les [[Serpentin (fête)|serpentins]] géants accrochés aux balcons des immeubles<ref>[http://www.muzeocollection.co.uk/data/modules/oeuvre/93/a8/93a8e937d0b6f7fd-grand-mi-careme-paris-aspects-boulevards-geniaux-paul-1873.jpg La Mi-Carême à Paris, aspect des boulevards.] Photo de Paul Geniaux.</ref>.
* {{date-|24|février|1914}} – Un reportage de l'Agence Rol, fait de 6 vues sur la préparation des [[confetti]] le jour du Mardi Gras, collections de la BNF<ref>Reportage photographique de l'agence Rol sur les confettis à Paris le Mardi Gras 24 février 1914 :
{|
| style="vertical-align:top;" |
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69288635.r.langFR Préparation des paquets de confettis par des marchands ambulants dans la rue]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6928862r.r.langFR Préparation des paquets de confettis par une marchande ambulante dans la rue]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69237779.r.langFR Préparation des paquets de confettis par des marchands ambulants dans la rue]
| style="vertical-align:top;" |
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69237794.r.langFR Paquets des confettis entassés au bas de l'avenue des Champs Elysées]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6928864k.r.langFR 24-2, préparation et vente de paquets de confettis par des marchands ambulants dans la rue]
* [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6923778q.r.langFR Paquets des confettis entassés au bas de l'avenue des Champs Elysées]
|}</ref>.

=== Photographies de presse de la Mi-Carême ===
[[Fichier:Boeuf Gras vers 1850.jpeg|right|redresse|thumb|Le [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Bœuf Gras]] du Carnaval de Paris vers 1850, dessin d'Auguste Lapierre, détail d'une plaque de verre pour lanterne magique.]]
Au moins [[Mi-Carême au Carnaval de Paris#Photos de presse de la Mi-Carême|176 photos de presse de la Mi-Carême]] prises entre 1908 et 1934 sont consultables sur site Gallica de la [[Bibliothèque nationale de France|BNF]].

=== Plaques de verre pour lanterne magique ===
Dessinées par Auguste Lapierre vers 1850, huit plaques de verre coloriées pour [[lanterne magique]] conservées à la [[Cinémathèque française]] à Paris représentent le cortège de la [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris|Promenade du Bœuf Gras]]. Sur l'une figure le Bœuf Gras, et sur les sept autres divers éléments de son cortège<ref>[http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2212 Le Bœuf Gras], et sur les sept autres divers éléments du cortège : [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2213], [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2209], [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2208], [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2207], [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2205], [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2206], [http://www.laternamagica.fr/notice.php?id=2211].</ref>.

=== Publicités avec le Bœuf Gras ===
<gallery mode="packed" heights="160" caption="Images publicitaires avec le Bœuf Gras">
Fichier:Boeuf Gras - Image Liebig.JPG
Fichier:Boeuf Gras - Image Chocolat Guérin-Boutron.JPG
Fichier:Boeuf Gras chicorée.jpg
Fichier:24 février 1912 - Publicité avec le Boeuf Gras - Le Journal amusant.jpg
</gallery>

=== Réglementation du Carnaval de Paris ===
Jadis parait chaque année une ordonnance de police règlementant le Carnaval de Paris. Pour une part, elle dresse ''a contrario'' un tableau intéressant d'un certain nombre de choses qui se font, ou qu'on est tenté de faire, au Carnaval de Paris. Et que les autorités éprouvent le besoin de réprimer ou tenter de réprimer.

En {{date-|janvier 1842}}, voici ce que dit à propos de l'ordonnance règlementant le Carnaval de Paris la '' Revue municipale, contenant toutes les matières de droit commun''<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6135241f/f23.image.r.langFR Travaux des maires pendant le mois de février., Dans le mois.]'', ''Revue municipale, contenant toutes les matières de droit commun'', janvier 1842, p. 20-21.</ref> :

:CARNAVAL. — Le pouvoir municipal a des devoirs à remplir en cette circonstance, tant dans l'intérêt des mœurs que de la sûreté publique; il est convenable que MM. les maires fassent, à cette époque, publier dans leurs communes des arrêtés sur les mascarades, suivant les besoins et l'importance de leurs localités.

:Voici l'ordonnance de police qui se publie tous les ans à Paris ; elle pourra les aider à dresser l'arrêté qui conviendra dans leur municipalité.

:Nous, etc. — Vu la loi du 16-24 août 1790, titre 9 ; les art. 86, 287, 330, 471, n° 11 et 15, et l'art. 479, n° 8, du Code pénal, les art. 1 et 8 de la loi du 17 mai 1819, et ceux de la loi des 29 novembre 1830 et 9 septembre 1835 ;

:Voulant prévenir tout accident et tout désordre pendant les divertissements du carnaval....

:Art. {{1er}}. Toute personne qui pendant le temps du carnaval se montrera dans les rues, passages, galeries, boulevards, places, promenades et lieux publics, masquée, déguisée ou travestie, ne pourra porter ni arme ni bâton.

:2. Personne ne pourra paraître sous le masque dans aucun lieu public avant dix heures du matin et après sept heures du soir.

:3. Aucun individu ne pourra prendre de déguisements qui seraient de nature à troubler l'ordre public, ni qui pourraient blesser la décence et les mœurs.

:4. Il est défendu à toutes personnes masquées, déguisées ou travesties, d'insulter qui que ce soit, par des invectives, des mots grossiers ou des provocations injurieuses.

:5. Elles ne pourront également s'arrêter sur la voie publique pour y tenir des discours indécents, ou y provoquer les passants par des gestes ou paroles contraires à la morale publique.

:6. Il est pareillement défendu à tout individu, masqué ou non masqué, de jeter dans les maisons, dans les voitures et sur les personnes, aucun objet ou substance qui puisse blesser, endommager ou salir les passants.

:7. Toute personne masquée, déguisée ou travestie, invitée, par un officier de police, ou par un agent de la force publique, à le suivre, doit se rendre sur-le-champ au bureau de police le plus voisin, pour y donner les explications qui peuvent lui être demandées.

:8. Les contrevenants aux dispositions ci-dessus seront arrêtés et conduits à la préfecture de police pour y être interrogés, et pour qu'il soit pris à leur égard telle mesure qu'il appartiendra, sans préjudice des poursuites à exercer devant les tribunaux, tant contre eux que contre les personnes civilement responsables d'après la loi.

=== Sociétés festives parisiennes ===
Organisant la festivité et intervenant dans son Carnaval, Paris a compté des centaines de [[Société festive et carnavalesque|sociétés festives et carnavalesques]].

L'article ''[[Liste de goguettes]]'' répertorie [[Liste de goguettes#Goguettes de Paris, des barrières et de la banlieue de Paris|710 Goguettes de Paris, des barrières et de la banlieue de Paris]]. L'article ''[[Liste de sociétés bigophoniques#Région parisienne|Liste de sociétés bigophoniques]]'' répertorie [[Liste de sociétés bigophoniques#Région parisienne|197 goguettes organisées en sociétés bigophoniques]].

Ces deux listes ne prennent pas en compte les autres genres de sociétés festives et carnavalesques parisiennes. Certaines, qui intervenaient dans le cadre du Carnaval de Paris, existent toujours, comme la société festive traditionnelle étudiante de la [[Faluche (coiffe)|Faluche]].

=== Spécialités culinaires ===
[[Fichier:Crepes 1.jpg|right|thumb]]
[[Fichier:Crepes 2.jpg|right|thumb|Les crêpes au Carnaval de Paris vers 1845<ref group=n>Dessins de Bertall extraits du livre de Théophile Lavallée ''Le diable à Paris : Paris et les parisiens : mœurs et coutumes, caractères et portraits des habitants de Paris, tableau complet de leur vie''... (texte de MM. de Balzac, Eugène Sue, George Sand, et al.) ; séries de gravures avec légendes par Gavarni... vignettes par Bertall..., J. Hetzel éditeur, Paris 1845-1846.</ref>.]]
* Il arrive au Carnaval de Paris que des traiteurs sans scrupules en profitent. [[Marc-Antoine-Madeleine Désaugiers|Désaugiers]] vers 1800-1825, en parle dans sa chanson ''V'là c' que c'est que l' carnaval'' :
<poem>
Profitant aussi des jours gras,
Le traiteur déguise ses plats,
Nous offre vinaigre en bouteille,
Ragoût de la veille,
Daube encor plus vieille.
Nous payons bien, nous soupons mal...
V'là c' que c'est que l' carnaval<ref name=VLACQ/>.
</poem>
* Mais le Carnaval de Paris est surtout une occasion de bien manger, comme le dit en 1825 Jouslin de la Salle dans sa chanson ''Le Carnaval'' :
<poem>
De cette saison fortunée
J'aime surtout les bons repas,
Homme, femme fraîche ou fanée,
Chacun fait bombance aux jours gras.
Même alors, plus d'une grand-mère
Se prépare un petit régal,
Et trouve le moyen de faire
Son carnaval<ref name=JOUSLIN>Jouslin de la Salle, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5447739h/f99.image.pagination Le Carnaval]'', paru dans ''Les Contemporaines'', recueil de poésies et chansons inédites, pour 1825.</ref>.
</poem>

Parlant du Carnaval, ''La Revue illustrée'', qui paraît à Paris, écrit en 1906<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6250050z/f37.image.r=boeuf%20gras.langFR De cinq à sept]'', ''La Revue illustrée'', 5 mars 1906, p. 37, {{4e|colonne}}.</ref> :

:Voici venir mars et les joyeux jours gras avec tout leur cortège des charmantes réunions de famille et des très gais repas.
* Une tradition du Carnaval de Paris, très longtemps pratiquée, est de faire et manger des [[crêpe]]s, notamment au moment de la Mi-Carême.
* Une autre est de faire et manger des [[beignet]]s. Comme l'écrit en 1842 un carnavaleux parisien anonyme :

{{Citation bloc|On saura s'amuser tout comme un autre, a dit le bourgeois : et Dieu sait comment il s'y prend ! Pendant le carnaval, c'est-à-dire du jeudi-gras au [[mercredi des cendres]], ses plus chères voluptés sont celles qui le sont le moins. En première ligne, nous trouvons ''les beignets'' ; et quels beignets, grand Dieu ! (Plus loin, cet ouvrage parle des crêpes<ref>''Physiologie de l'Opéra, du Carnaval, du Cancan et de la Cachucha, par un vilain masque.'' Dessins de Henri Emy, Raymond-Bocquet Éditeur, Paris 1842, page 15.</ref>).}}
* Créé vers 1892, a existé un gâteau portant comme décoration une spirale et baptisé ''spirale-opéra''. Ce nom a été utilisé pour désigner une variété de [[Serpentin (fête)|serpentin]]. Le serpentin fut lui-même lancé au Carnaval de Paris en 1892 (il était alors également appelé ''spirale'' tout court ou ''serpentin'').

=== Toponymie : une rue Carême-Prenant à Paris ===
Une rue de Paris était jadis nommée en l'honneur du [[Carnaval]]. Ce fait est attesté en 1652, sur le [[plan de Gomboust]], où elle porte le nom de ''rue Carême-Prenant''. À la même époque, le plan de Jaillot l'appelle ruelle de l'Héritier. Carême-Prenant est un synonyme du mot Carnaval largement utilisé en France jusqu'au {{XIXe siècle}}. C'est rue Carême-Prenant que se trouvait l'entrée de l'[[hôpital Saint-Louis]], qui se dirigeait vers les [[Couvent des Récollets de Paris|Récollets]]<ref>''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5806241d/f19.image.r=careme%20prenant.langFR Procès-verbaux, Commission municipale du Vieux Paris]'', 6 juillet 1899, p. 215, {{1re|colonne}}.</ref>.

Sur le [[Plan de Delagrive (1728)|plan de Delagrive de 1728]], la rue Carême-Prenant est devenue la ruelle des Vinaigriers. C'est à présent la [[rue des Vinaigriers]], amputée en 1946 d'une partie rebaptisée [[rue Jean-Poulmarch]].

En région parisienne existe encore aujourd'hui une rue Carême Prenant à [[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]]<ref>[https://www.google.fr/maps/place/Rue+Car%C3%AAme+Prenant,+95100+Argenteuil/@48.944936,2.2534867,17z/data=!3m1!4b1!4m2!3m1!1s0x47e666711dc4d47d:0xb442b806629a9fd7?hl=fr Emplacement de la rue Carême Prenant à Argenteuil.]</ref>, une impasse Carême Prenant à [[La Courneuve]] et une rue du Carnaval à [[Crosne (Essonne)|Crosne]]<ref>Hors de la région parisienne, il existe en France une rue Carême Prenant au Luart (Sarthe), une rue du Carême Prenant à Villevallier (Yonne), une rue du Carnaval à Fresnes-sur-Escaut (Nord), une rue du Carnaval à Manthelan (Indre-et-Loire), une rue Mi-Carême à Saint-Étienne (Loire) et une impasse de Caramentrand à Anneyron (Drôme). Caramentrand étant un terme régional désignant le Carnaval.</ref>.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|group=n}}

=== Références ===
{{Références nombreuses|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Carnaval de Paris}}

=== Articles connexes ===
{{Colonnes|nombre=2|1=
* [[Période 1790-1798 du Carnaval de Paris]]
* [[Promenade du Bœuf Gras au Carnaval de Paris]]
* [[Mi-Carême au Carnaval de Paris]]
* [[Promenade de la Vache enragée]]
* [[Descente de la Courtille]]
* [[Goguette]]
* [[Bigophone]]
* [[Attrapes en Carnaval]]
* [[Glossaire du Carnaval de Paris]]
}}

=== Lien externe ===
* [http://www.carnaval-paris.org Droit à la Culture] seule association organisatrice officielle du Carnaval de Paris depuis 1997.

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