Voir la source de 5e régiment de hussards (France)

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{{Titre mis en forme|{{5e|régiment}} de hussards (France)}}
{{Voir homonymes|5e régiment{{!}}{{5e|régiment}}|Hussard (homonymie){{!}}Hussards}}
{{Infobox Unité militaire
 | nom = {{5e|régiment}} de hussards
 | image = Insigne du 5e Régiment de Hussards..jpg
 | légende = Insigne régimentaire du {{5e|régiment}} de hussards.
 | taille image = 
 | création=[[1783]]
 | dissolution=[[1992]]
 | pays={{france}}
 | branche= [[Armée de terre (France)|Armée de Terre]]
 | type= [[Régiment]] de [[Hussard]]s
 | rôle= [[Cavalerie]] Légère
 | effectif=
 | garnison=[[Laon]] 1980.<br>[[Couvron]] 1984.
 | ancien nom= Légion de Lauzun (1780)<br>Hussards de Lauzun (1783)
 | surnom=
 | couleurs=
 | devise= ''Perit sed in armis<br>il meurt les armes à la main''
 | marche= ''Eugènie''
 | mascotte=
 | inscriptions=<small> [[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]<br>  [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]] <br>  [[Bataille de la Moskova|La Moskova 1812]]<br> [[Bataille de Solférino|Solférino 1859]] <br>  [[Bataille de Puebla|Puebla 1863]] <br> [[Bataille de Lorraine (1914)|Lorraine 1914]] <br>  [[Bataille de Champagne (1915)|Champagne 1915]] <br>  [[Bataille de la Marne (1918)|La Marne 1918]]</small>
 | anniversaire= 24 juin 1859 (Solférino)<br> [[Georges de Lydda|Saint-Georges]]
 | guerres= [[Guerre d'indépendance des États-Unis|Guerre d'indépendance américaine]]<br>[[Guerres de la Révolution]]<br>[[Guerres de l'Empire]]<br>[[Expédition du Mexique]]<br>[[Première Guerre mondiale]]
 | batailles=
 | décorations=[[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre 1914-1918]]<br><small> une palme</small><br>[[Médaille d'or de la Ville de Milan]]
 | équipement=
 | commandant=
 | commandant historique=[[Armand-Louis de Gontaut Biron|Duc de Lauzun]]
}}
Le '''{{5e|régiment}} de [[hussard]]s''' (ou '''{{5e}} RH'''), est une [[Régiments français de cavalerie|unité de cavalerie]] de l'[[armée française]], [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1791)|créé sous la Révolution]] à partir du [[régiment de Lauzun hussards]], un [[régiment de cavalerie français d'Ancien Régime]].

Il se distingua particulièrement lors de la [[guerre d'indépendance des États-Unis]] et pendant les [[guerres de la Révolution]] et de l'[[Guerres de l'Empire|Empire]].

== Création et différentes dénominations ==
Le '''{{5e|régiment}} de hussards''' est l'héritier de la [[Légion des volontaires étrangers de Lauzun]]<ref>''Ordonnance royale du 5 mars 1780'' (SHD)</ref> ou Légion de Lauzun, devenue, le {{date-|14 septembre 1783}}, le régiment de hussards de Lauzun<ref>''Ordonnance royale du 14 septembre 1783'' (SHD)</ref>. Le {{date-|1 janvier 1791}}, tous les régiments sont renommés d'après leur arme et numérotés d'après leur ancienneté dans celle-ci et le régiment devient le {{6e|régiment}} de hussards
* {{date-|14 septembre 1783}} : '''hussards de Lauzun'''
* [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1791)|1er juin 1791]] : devient le '''{{6e}} régiment de hussards'''
* [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1791)|juin 1793]] : devient le '''{{5e|régiment}} de hussards''' après la trahison  et l'émigration de la majorité [[4e régiment de hussards]] ci-devant [[régiment de Saxe hussards]]<ref>Après la trahison du [[4e régiment de hussards]] ci-devant [[régiment de Saxe hussards]], tous les régiments suivants sont décalés d'un numéro vers le bas </ref>.
* [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1814)|12 mai 1814]] : le {{5e|régiment}} de hussards devient le '''régiment des hussards d'Angoulême'''
* [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1814)|22 avril 1815]] : le régiment reprend son nom de '''{{5e|régiment}} de hussards'''
* [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1815)|30 novembre 1815]] : le {{5e|régiment}} de hussards est dissous et recrée à [[Provins]] sous le nom de '''régiment des hussards du Bas-Rhin, {{numéro|5}}'''
* [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1825)|1825]] : reprend le nom de '''{{5e|régiment}} de hussards'''
* {{date|1 avril 1921}} : dissous à [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]] (Vosges)
* {{date|1 avril 1951}} : recréation à [[Coblence]] du '''{{5e|régiment}} de hussards'''
* [[1976]] : transformé en [[3e régiment de dragons|{{3e|régiment}} de dragons]] au camp de Stetten
* [[1980]] : recréation comme régiment de réserve du '''{{5e|régiment}} de hussards'''
* [[1986]] : dissolution du {{5e|régiment}} de hussards, mais maintien des traditions du {{5e}} RH pour des escadrons répartis au profit des régiments inter-armes divisionnaires.
* {{date|31 décembre 1992}} : dissolution des RIAD

== Chefs de corps ==
[[Fichier:Colonel de Castellane .jpg|vignette|colonel de Castellane en uniforme des Hussards du Bas Rhin (1815-1821)]]
[[Fichier:Colonels Bernard et Gaudet.jpg|vignette|passation de commandement entre le colonel Bernard et le lieutenant-colonel Gaudet en 1953, à Weingarten]]
{{colonnes|nombre=4|
* 1783 : [[Armand-Louis de Gontaut Biron]] (1747-1793), duc de Lauzun, mestre de camp propriétaire (**)
* 1783 : Robert Guillaume [[Robert Guillaume Dillon|comte de Dillon]] (1754-1837), ''mestre de camp commandant (*)''
* 1784 : César Pierre Hippolyte comte de Pestalozzi de Porrentin (1753-1795), ''mestre de camp commandant (*) -'' a émigré
* 5 {{date-|février 1792}} : colonel [[Antoine Marie Paris d'Illins]], (1746-1809), (*) - a émigré
* 27 mai 1792 : colonel François Xavier de Peltier [Pelletier)] (1744-?) - a émigré
* 8 {{date-|juillet 1792}} : colonel marquis [[Emmanuel de Grouchy]], (1766-1847) - n'a jamais rejoint - (**) [[maréchal de France]] en 1815
* {{date-|septembre 1792}} : [[Charles Édouard Jennings de Kilmaine]], (1751-1799), commandant de fait le régiment depuis juin 1792 (**)
* {{date-|12 octobre 1792}} : colonel marquis [[Adelaïde Blaise François Le Lièvre de La Grange]] et de Fourilles, (1766-1833), (**) - a été destitué le 28 octobre 1793
* {{date-|28 octobre 1793}} : chef de brigade François Ruin (1742 - ?) - a été destitué
* {{date-|5 mars 1794}} : chef de brigade [[Engelbert Scholtenius]] (1740-1804) - mis à la retraite en raison de son âge
* {{date-|3 septembre 1799}} : chef de brigade baron [[François Xavier de Schwarz]] (1762-1826) (*)
* {{date-|30 décembre 1806}} : colonel baron [[Pierre César Dery]] (ou d'Héry) (1768-1812) (*)
* {{date-|21 septembre 1809}} : colonel baron [[Charles-Claude Meuziau]] (1771-1834) (*)
* {{date-|16 mai 1813}} : colonel baron Nicolas François Alphonse Fournier (1773-1848)
* {{date-|8 octobre 1814}} : colonel baron [[Jean Baptiste Liégeard]] (1770-1834)
* {{date-|12 décembre 1815}} : colonel comte [[Boniface de Castellane (1788-1862)|Boniface de Castellane]] (**) [[maréchal de France]] en 1852  
* {{date-|11 septembre 1822}} : colonel Marie François Joseph de Müller (1780-1842) (*)
* {{date-|29 octobre 1828}} : colonel comte Augustin Stanislas Philippe des Monstiers de Mérinville (1785-1862) - a été remplacé après le Révolution de 1830
* {{date-|15 septembre 1830}} : colonel baron Georges Charles Benjamin [[Georges Klein de Kleinenberg|Klein de Kleinenberg]] (*)
* {{date-|11 décembre 1840}} : colonel Pierre Gaspard [[Clère]] (1791-1866)
* {{date-|22 avril 1847}} : colonel [[Armand-Octave-Marie d’Allonville]] (1809-1867), (**)
* {{date-|3 novembre 1851}} : colonel Charles Louis Alexis Joseph Raguet de Brancion (1799-1882), (*)
* {{date-|24 décembre 1858}} : colonel [[Auguste Alfred comte de Montaigu]] (1816-1888) (**)
* {{date-|14 août 1860}} : colonel comte [[Antoine Jean Jacques Eugène Paulze d'Ivoy de La Poype]] (1813-1893) (**)
* {{date-|27 février 1869}} : colonel [[Victor Flogny]], (1825-1879), (*)
* 14/10/[[1870]] - 24/11/1870 :  colonel [[Pascal Joseph Guyon-Vernier]]
* {{date-|26 avril 1871}} : colonel Félix Eugène Letourneur (1819-1888), colonel du [[1er régiment de dragons|1er Dragons]] en 1873
* {{date-|7 septembre 1873}} : colonel marquis [[Armand Alexandre Emmanuel d'Hautefort]] (1823-1903), (*)
* {{date-|3 octobre 1881}} : colonel Marie Ludovic Alliot (1831-1910)
* {{date-|20 décembre 1883}} : colonel Jean-Baptiste Derigny (1828-1899)
* {{date-|11 mai 1888}} : colonel comte Florimond René de Briey (1839-1895)
* 1891-1897 : colonel François César Ernest Roy de Vaquières (1839-1921), (*)
* 1897-1905 : colonel Marie Ernest Henry, baron de Maistre (1845-1916)
* 1905-1907 : colonel Marie, Charles, Armand du Garreau de la Mechenie (1856-1927), (*)
* 1907-1911 : colonel [[Émile Taufflieb]], (**), général commandant le {{37e}} CA en 1916, sénateur du Bas-Rhin de 1920 à 1927
* {{date-|août 1911}} : colonel Hippolyte Raymond de Boutaud de Lavilléon (1857-1939), (*)
* {{date-|12 octobre 1914}} : lieutenant-colonel Fernand, Marie, Robert de France (1869-1960), (**)
* {{date-|20 février 1916}} : lieutenant-colonel Joseph, Marie, Raymond Teillard Rancilhac de Chazelles (1864-1944), (*)
* 1918-1921 : colonel Charles, Marie, François Boscals de Reals (1869-1942) (*)
* {{date-|1 avril 1951}} : colonel Louis Bernard (1901-1999)
* 1953-1956 : lieutenant-colonel Ernest Gaudet (1910-1993) 
* 1956-1958 : lieutenant-colonel [[Georges Buis]] (1912- 1998) (**)
* 1958-1961 : lieutenant-colonel Spangenberger
* 1961-1963 : lieutenant-colonel Geoffroy Nouel de Tourville de Buzonnière (1914-2002) (*)
* 1963-1965 : lieutenant-colonel René Regnault de Savigny de Moncorps (?-2010) (*)
* 1965-1967 : lieutenant-colonel Théodore de Fallois (1922-2010) (*)
* 1967-1969 : lieutenant-colonel Jean Perrin (?-2010)  (**)
* 1969-1971 : lieutenant-colonel Donatien Gouraud (?- 2010)
* 1971-1973 : lieutenant-colonel Vacherot
* 1973-1975 : lieutenant-colonel André Thiéron de Monclin
* 1975-1976 : lieutenant-colonel Albert Royer (?- 2010)
* 1980-1984 : colonel Guy Simon
* 1984-1986 : colonel Jacques Gagniard (1929-2024)
* De 1986 à 1992, le colonel Henry Brunet d'Evry assure la coordination, l'instruction et le maintien des traditions des escadrons du {{5e|hussards}} confiés aux différents RIAD
}}
<small>(*) Officier qui devint par la suite [[maréchal de camp]] ou [[général de brigade]].

(**) Officier qui devint par la suite [[Lieutenant général|lieutenant-général]] ou [[général de division]].</small>

== Historique des combats et batailles du {{5e|régiment}} de hussards ==
[[Fichier:Motif Hongroise.svg|400px|thumb|Motif la Hongroise, Il rappelle la boutonnière, très particulière et typique de la mode hongroise, brodée sur les uniformes des premiers hussards engagés en France au {{s|XVIII}}.]]
[[Fichier:5e Régiment de Hussards, broche des Epouse.s.jpg|200px|thumb|{{5e|régiment}} de hussards, broche des épouses.]]

=== Origine ===
{{article détaillé|Légion des volontaires étrangers de Lauzun}}
Le {{5e|régiment}} de hussards est l'héritier de la [[Légion des volontaires étrangers de Lauzun|{{2e|légion}} des volontaires étrangers de la marine dite Légion des volontaires étrangers de Lauzun]], créée par [[Armand Louis de Gontaut-Biron]] [[duc de Lauzun]]. Le régiment des hussards de Lauzun, {{numéro|6}} de l'arme, est officiellement créé le {{date-|14 septembre 1783}} à [[Hennebont]] (Morbihan), au retour de la légion de Lauzun des États-Unis.

=== Le régiment de 1783 à 1792 ===
Le régiment de Lauzun fut déplacé en {{date-|décembre 1783}}, 3 mois après sa création à [[Hennebont]] ([[Morbihan]]), à [[Lauterbourg]] ([[Bas-Rhin]]). En 1788, il fut définitivement complété à quatre escadrons de deux compagnies en incorporant les détachements des régiments réformés de Nassau-Cavalerie, de La Marche ({{6e|régiment}} de chevau-légers) et de Franche-Comté ({{3e|régiment}} de chevau-légers). En mars 1788, le régiment est déplacé en Lorraine et s'installe à Verdun. Il fait alors brigade avec le [[Régiment Colonel-Général hussards|régiment Colonel-Général des Hussards]] et manœuvre au camp d'instruction de [[Montigny-lès-Metz]]. 

==== Une loge maçonnique au régiment des hussards de Lauzun ====
Les officiers de Lauzun ont créé en avril [[1789]], alors qu'il était en garnison à [[Verdun]], une loge maçonnique au sein même du régiment. La demande fut enregistrée auprès du [[Grand Orient de France]] sous le nom de loge de l'Amitié Eternelle, à l'Orient de Lauzun<ref>Bibliothèque nationale FM{{2}} 3 et FM{{2}} 8</ref>. Il y eut au total vingt-trois officiers, le chirurgien, l'aumônier et huit civils qui participèrent aux travaux de cette loge entre [[1789]] et [[1790]] : 49 % des officiers (en prenant en compte le chirurgien et l'aumônier) étaient maçons.

==== L'affaire de Nancy - août 1790 ====
{{Article général|Affaire de Nancy|position=section}}
Un détachement de 300 hussards du régiment est envoyé à [[Mantes-la-Jolie|Mantes]], puis à [[Marly-le-Roi|Marly]] le {{date|10 juillet 1789}} : ils repartent dès le {{date-|16 juillet}} et rentrent à Verdun le {{date-|29 juillet}}. Deux escadrons sont alors détachés à [[Troyes]] d'{{date-|octobre 1789}} à {{date-|octobre 1790}}. Le {{date|31 août 1790}}, l'état-major et deux escadrons du régiment, alors cantonné à [[Toul]], participent à la répression de la [[Affaire de Nancy|mutinerie de Nancy]] : sur un effectif de {{nobr|200 hommes}}, les hussards de Lauzun ont 3 officiers tués et {{nobr|5 blessés}}, {{nobr|13 hussards}} tués et {{nobr|26 blessés}} et {{nobr|62 chevaux}} tués ou blessés, dans la charge effectuée dans les rues de [[Nancy]]<ref>LEONARD (de), ''Relation Exacte et impartiale de ce qui s'est passé à Nancy le 31 août et les jours précédents'', Nancy, chez {{Mme}} Henry, 1790, {{p.|152}}</ref>.

==== L'incident de Belfort - 21 octobre 1790 ====
Le régiment déplacé vers [[Belfort]] est impliqué avec le [[régiment Royal-Liégeois]] le {{date|21 octobre 1790}} dans des manifestations hostiles à l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée constituante]] : le régiment est déplacé en urgence sur [[Épinal]] dès le 5 novembre puis à partir du 10 novembre vers [[Vitry-le-François]]. Un décret de l'Assemblée nationale du {{date|30 octobre 1790}} est pris pour « l'arrestation et la mise en jugement des auteurs des désordres et excès commis dans la ville de Belfort par les régiments de Royal Liégeois et des hussards de Lauzun ». Le colonel de Pestalozzi, mestre de camp du régiment, est mis aux arrêts. Après une déclaration de repentir et de dévouement exprimé par douze officiers à l'Assemblée nationale<ref>''Discours des officiers du régiment de Lauzun-hussards, à l'Assemblée nationale'' (13 novembre 1790), Imprimé par son ordre.</ref>, un décret du {{date|20 janvier 1791}} lève les restrictions de service imposées aux régiments de Royal-Liègeois et des hussards de Lauzun<ref>''Loi relative aux régiments de Royal-Liègeois et Lauzun'', donnée à Paris, le 23 janvier (décret de l'Assemblée nationale du 20 janvier 1791)</ref>.

==== L'affaire de Varennes - 21 juin 1791 ====
Plusieurs détachements du régiment sont impliqués dans le dispositif militaire mis en place sur la route empruntée par le roi [[Louis XVI]] et sa famille lors de leur [[Fuite de Varennes|tentative de fuite]] vers [[Montmédy]] : un détachement de 40 hussards à [[Somme-Vesle|Pont-de-Somme-Vesle]]  sous les ordres du sous-lieutenant Boudet, 60 hussards à [[Varennes-en-Argonne|Varennes]] commandés par le sous-lieutenant Röhrig et 100 hussards à [[Dun-sur-Meuse|Dun]] sous les ordres du chef d'escadron [[Calixte Deslon]]. Trois officiers sont obligés d'émigrer après l'échec de cette opération dès le {{date|22 juin 1791}}<ref>''Courriers du colonel de Pestalozzi du {{1er}} juillet (Etain) et du 3 juillet 1791 (Bouzonville)'', SHD, Xc 245</ref>.

=== Les guerres de la Révolution (1792-1799) ===
==== Les campagnes de 1792 et 1793 ====
[[Fichier:1793 - Trompette du 5e Hussards (48).jpg|thumb|Trompette du {{5e}} Hussards en 1793.]]
Après la [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1791)|réorganisation des corps de cavalerie]] le {{Date|1er|1|1791}}, il est stationné à [[Saint-Avold]] à la fin de [[1791]], avec des détachements en Bourgogne. Le [[6e régiment de hussards|{{6e|régiment}} de hussards]], ''[[ci-devant]] Lauzun'' est commandé depuis février [[1792]] par le colonel Paris d'Illins. Dès le début de la guerre contre l'Autriche, le régiment, commandé par le colonel [[Emmanuel de Grouchy]], est rassemblé à [[Metz]] pour former l'avant garde de l'[[armée du Centre]] commandée par le général [[La Fayette]]. L'échec de l'offensive en Belgique et la menace prussienne en Champagne entraînent le transfert du {{6e|hussards}} à l'[[armée du Nord (1791-1797)|armée du Nord]], commandée par le général [[Charles François Dumouriez]]. La capitulation de [[Longwy]] ({{date|23 août 1792}}) livre à l'ennemi le dépôt du régiment, ses archives et sa caisse. Affaibli par l'émigration, le régiment commandé par [[Jennings de Kilmaine]] participe avec succès aux opérations de la [[bataille de Valmy]], de [[bataille de Jemmapes|celle de Jemmapes]] ({{date|6 novembre 1792}}) et au [[siège de Namur (1792)|siège de Namur]].

En juin [[1793]], le [[4e régiment de hussards|{{4e|régiment}} de hussards]], [[ci-devant]] [[Régiment de Saxe hussards|régiment de Saxe]], étant totalement passé à l'ennemi avec le général Dumouriez, le [[Réorganisation des corps de cavalerie français (1791)|{{5e|régiment}} de hussards, ex-colonel-général prend le {{numéro|4}} et le {{6e|régiment}} de hussards prend définitivement le {{numéro|5}}]].

Le colonel de Kilmaine est remplacé par le colonel de La Grange. Le régiment stationne à [[Givet]], [[Maubeuge]] et [[Valenciennes]]. À partir du mois de mai, deux escadrons du {{5e|régiment}} de hussards passent à l'[[armée des Ardennes]] où ils participent à des opérations mineures ; deux escadrons restent à l'[[armée du Nord (1791-1797)|armée du Nord]]. Le régiment est regroupé pendant le mois d'août [[1793]].

Sous les ordres du général [[Jean Nicolas Houchard|Houchard]], le {{5e|hussards}} combat l'armée hollandaise à [[Wervik]] ([[13 septembre]]) et à [[Bataille de Menin (1793)|Menin]] ([[12 septembre|12]] et [[13 septembre]]) ; sous les ordres du général [[Jean-Baptiste Jourdan]], le régiment participe aux [[bataille de Wattignies|opérations de Wattignies]] ({{date|16 octobre 1793}}). Le colonel de La Grange est remplacé par le chef de brigade François Ruin.

Le {{date|10 novembre 1793}}, le {{5e|hussards}} est engagé avec succès contre le régiment de hussards autrichiens {{numéro|1}} Kaiser Franz : le colonel baron Pàl von Blascovisch et 50 hussards sont capturés<ref>MASSONI (Gérard-Antoine), ''Un régiment de cavalerie légère : le {{5e|régiment}} de hussards de 1783 à 1815'', Paris, Archives et culture, 2007, {{p.|313}}</ref>.

==== La campagne de 1794 et la conquête des Pays-Bas en 1795 ====
En 1794, le {{5e|hussards}} [[Composition de l'armée du Nord (Révolution française)|appartenait à l'armée du Nord]], commandée par le général [[Pichegru]]. Le {{5e|hussards}} bouscule un régiment de [[dragon (militaire)|dragons]] [[Landgraviat de Hesse-Cassel|hessois]], dans les opérations du [[18 avril|18]] et {{date|19 avril 1794}} à [[Abscon]], capturent le colonel, de nombreux officiers et 120 dragons montés. Le [[24 avril]], à [[Villers-en-Cauchies]] et le [[26 avril]], à [[Troisvilles]], à l'Est de [[Cambrai]], les troupes françaises sont fortement bousculées par la cavalerie anglo-autrichienne du général von Otto : le {{5e|hussards}} dans ces deux occasions protège la retraite des troupes françaises mais perd 34 hussards, dont 6 tués, 11 blessés et 17 hussards laissés sur le terrain, prisonniers ou tués.

Un détachement du régiment fut détaché à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]] qui participa à la prise de Charleroi et à la [[Bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]] ({{date|16 juin 1794}}). La jonction de l'[[armée du Nord (1791-1797)|armée du Nord]] et de Sambre et Meuse se fit devant Bruxelles et le {{5e|hussards}} fut engagé à Templeuve, Wervick, Menin et le siège de Courtrai.

La poursuite de l'armée anglaise du duc de York amena le {{5e|hussards}} sur la frontière des Pays-Bas. Le {{date|7 juillet 1794}}, le {{5e|hussards}} attaqua avec la plus grande énergie le régiment de dragons hollandais Van Bylandt, le mit en fuite et lui fit de nombreux prisonniers. De nouveau engagé à Boxtel, le [[14 septembre]], contre le régiment des hussards de Homspech, il le mit en fuite. Le [[19 octobre]], à Druten, les troupes anglaises confondirent les uniformes du {{5e|hussards}} dit « Lauzun Patriote » avec ceux des [[hussards de Rohan]], unité d'[[Émigrés|émigrés français]] : la brigade anglaise du général Fox fut sévèrement bousculé et le [[9e régiment de hussards|{{9e|régiment}} de hussards]] captura le drapeau du {{1er|bataillon}} du 37th Regiment of Foot.

Le {{5e|régiment}} de hussards fut engagé dans les opérations du siège de Nimègue et prit ses quartiers d'hiver à Venlo et la région de Clèves.

En janvier [[1795]], le Rhin gelé fut franchi par l'armée du général [[Pichegru]]. Le {{5e|régiment}} de hussards entre dans [[Utrecht]], [[Amsterdam]], [[La Haye]] et château de Loos à Apeeldoorn. Il est plusieurs fois engagé contre les régiments des [[hussards de Hompesch]] ou de [[Hussards de Salm-Kirburg|Salm-Kirburg]]. La paix de Bâle ({{date|5 avril 1795}}) met un terme à la {{1re}} Coalition. Le régiment stationne à Deventer, Amsterdam et La Haye.

==== Les campagnes à l'armée de Sambre et Meuse de 1796 et 1797 ====
En [[1796]], plusieurs détachements du {{5e|régiment}} de hussards furent détachés auprès de l'[[armée de Sambre-et-Meuse]], en janvier 1796 dans la région de Düsseldorf, puis en septembre 1796 dans la région de Cologne, puis une nouvelle fois de [[Düsseldorf]].

Le dépôt du régiment était toujours à [[Amsterdam]] et une troisième fois le {{5e|régiment}} de hussards fut dirigé à l'armée de Sambre et Meuse : en {{date-|mars 1797}}, deux escadrons du régiment pour participer au [[blocus de Mayence]] pendant que les deux autres rejoignirent le général [[Lazare Hoche]] et participèrent à la bataille de [[Neuwied]], le {{date-|18 avril 1797}}, où le lieutenant Bertholet captura un canon et un drapeau.

Avec les [[Traité de Leoben|préliminaires de la paix de Leoben]], le {{5e|régiment}} de hussards fut dirigé vers les Pays-Bas, avant de revenir à l'armée de Sambre et Meuse une quatrième fois en {{date-|octobre 1797}}.

==== Les campagnes de la {{2e}} Coalition (1798-1800) ====
Regroupé aux Pays-Bas en {{date-|février 1798}}, le {{5e|régiment}} de hussards est désigné pour rejoindre l'[[armée d'Angleterre]], commandée par le général [[Jennings de Kilmaine]]. Le régiment rentre en France après une absence de près de 4 ans et séjourne à Rouen, Falaise (mars à mai) et Rennes (mai juillet).

Dès le {{date-|23 juillet 1798}}, le régiment est dirigé vers l'[[armée d'Allemagne]] et le régiment se déplace vers Strasbourg.

Le {{5e|régiment}} de hussards est engagé, avec le [[4e régiment de hussards|{{4e|régiment}} de hussards]] aux combats de Liptingen ({{date-|20 mars 1799}}), de Dillinger ({{date-|24 mars}}) et à la [[Bataille de Stockach (1799)|bataille de Stockach]] ({{date-|25 mars}}) et il perd 40 officiers et hussards. Le régiment couvre la retraite de l'armée et rejoint Strasbourg dès {{date-|avril 1799}}. Le régiment est néanmoins engagé dans de nombreux combats d'avant-garde.

Après un rapide passage en Suisse (février-{{date-|mars 1800}}), le {{5e|régiment}} de hussards reprend sa place dans la nouvelle [[armée du Rhin (1791-1801)|armée du Rhin]], commandée par le général [[Jean Victor Marie Moreau]]. Le {{5e|hussards}} repasse le Rhin, le {{date-|25 avril 1800}} : le régiment combat à [[Engen]] ({{date-|3 mai}}), à [[Bataille de Moesskirch|Mösskirch]] ({{date-|5 mai}}), à [[Bataille de Biberach (1800)|Biberach]] ({{date-|9 mai}}), à [[Memmingen]] ({{date-|10 mai}}) et au passage de l'Iller ({{date-|5 juin}}) - où le général autrichien von Sporck et son aide de camp sont capturés par le capitaine Crabbé et le hussard Bion.

L'armistice du {{date-|15 juillet 1800}} suspendit les combats pour une durée illimitée. les négociations de Lunéville n'ayant pas abouti, les opérations militaires reprirent. Le {{5e|hussards}} participe à la [[bataille d'Hohenlinden]] ({{date-|3 décembre 1800}}) - où le hussard Perrault capture un drapeau - aux combats de Müldorf ({{date-|4 décembre}}), de Neumarkt ({{date-|16 décembre}}), de Frankenmarkt ({{date-|17 décembre}}), de Schwanstadt ({{date-|18 décembre}}) - où le maréchal des logis Straub capture l'étendard du régiment Lothringen Cuirassiers {{numéro|7}} -  de Lambach ({{date-|19 décembre}}) - où le maréchal des logis Chabert capture le général von Mecséry et le hussard Loevenbruck le prince Maurice de Liechtenstein, colonel du {{2e}} Uhlans. L'armistice est signée le {{date-|25 décembre 1800}} à [[Steyr (ville)|Steyer]].

Pendant la campagne de 1800, le {{5e|régiment}} de hussards a dénombré 41 morts, 90 blessés et 16 prisonniers.

=== Les guerres de l'Empire (1804-1815) ===

==== La campagne de 1805 ({{3e}} Coalition) et la bataille d'Austerlitz ====
{{Article détaillé|Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz}}
Le {{5e|régiment}} de hussards effectue les campagnes de 1802, 1803 et 1804 dans le [[Électorat de Brunswick-Lunebourg|Hanovre]], avant d'intégrer en 1805 la [[Grande Armée]], prenant garnison à Stade puis, au moment du déclenchement des opérations, plus au sud à Stolzenau, à l'ouest de [[Hanovre]] : il appartient au {{1er|corps}} du maréchal [[Charles XIV Jean|Bernadotte]], division du général [[François Étienne Kellermann]].

L'état dressé par le maréchal Bernadotte le {{date-|30 septembre}} précisait que le {{5e|régiment}} de hussards ne comptait que 3 escadrons de guerre, pour 355 hommes et 396 chevaux : il était le plus faible des régiments de la division [[François Étienne Kellermann|Kellermann]], mais les 3 autres étaient eux aussi à 3 escadrons.

Le {{5e}} Bulletin de la Grande Armée, du {{date|12 octobre 1805}}, indiquait {{Citation|le maréchal Bernadotte est arrivé à Munich le 20 [vendémiaire] à 6 heures du matin ; il a fait 800 prisonniers et s'est mis à la poursuite de l'ennemi}}.
 
Le corps de Bernadotte traversa le Danube à Dürnstein que le {{date-|15 novembre}}, pour rallier Znaim et se porter sur Iglau en Bohême où les restes du corps de l'archiduc Ferdinand faisaient peser une menace sur l'ensemble de la Grande Armée.

Décidé à livrer bataille au plus vite, Napoléon rappela à lui [[Charles XIV Jean|Bernadotte]] le {{date-|29 novembre}} qui fit {{unité|86|km}} en 36 heures pour rejoindre Brünn. Pour renforcer la gauche du dispositif français, la division de cavalerie légère de Kellermann fut rattachée à la réserve de cavalerie de [[Joachim Murat|Murat]], au grand dépit de Bernadotte.

Le {{date-|2 décembre}}, le {{5e|régiment}} de hussards participa aux grandes charges contre le corps de [[Piotr Ivanovitch Bagration|Bagration]]. La division Kellermann soutenant l'action de la division d'infanterie [[Marie François Auguste de Caffarelli du Falga|Caffarelli]] attaquait le village de Blasowitz. Le prince [[Jean Ier (prince de Liechtenstein)|Jean {{Ier}} de Liechtenstein]] allait contre-attaquer mais le lieutenant-général russe Alexandre Essen fit attaquer trop tôt les dix escadrons de Uhlans du Grand Duc Constantin. La division Kellermann fut bousculée mais se retira intelligemment entre les carrés de l'infanterie de Caffarelli qui fusillèrent les uhlans russes. Reprenant l'initiative, Kellermann lança pour une troisième charge ses quatre régiments contre les uhlans désorganisés. Dans la mêlée, le lieutenant-général Essen fut mortellement blessé ; le major général baron Meller-Zakomelsky, commandant le régiment des Uhlans grand duc Constantin fut blessé et capturé par le trompette Joseph Pincemaille du {{5e|régiment}} de hussards<ref>MASSONI (Gérard-Antoine), ''Un régiment de cavalerie légère : le {{5e|régiment}} de Hussards de 1783 à 1815'', Paris, Archives et culture, 2007, {{p.|335}}</ref>. Le général [[François Étienne Kellermann]] fut grièvement blessé et remplacé par le général [[Joseph Picard]]. Dans son rapport au prince Murat, le général Picard fit état au total de dix charges de la division : {{Citation|la septième charge faite par les {{4e}} et {{5e|régiments}} de hussards a eu le plus grand succès, cinq pièces de canon et une colonne d'infanterie ont été enveloppées}}.

Dans les dernières charges, le {{5e|régiment}} de hussards fut engagé pour enlever les villages de Krug et d'Holubitz. Le régiment avait enregistré seulement un blessé et un prisonnier pour toute la campagne depuis son départ du Hanovre, mais la [[bataille d'Austerlitz]] provoqua la perte de 41 officiers et hussards, dont 9 morts : au moins 6 officiers eurent leurs chevaux tués pendant la troisième charge mais le régiment contribua à la capture de plusieurs canons.

==== Les campagnes de 1806 à 1807 de la Brigade infernale ({{4e}} Coalition) ====
[[Fichier:1807 - Brigadier en petite tenue du 5e Hussards (49).jpg|thumb|Aquarelle représentant un brigadier du régiment en 1807.]]
Le {{5e|régiment}} de hussards fut embrigadé avec le {{7e|régiment}} de hussards pour former une brigade de cavalerie légère sous les ordres du [[général Lasalle]]. La brigade Lasalle opéra en [[Royaume de Saxe|Saxe]], capturant dès le {{date-|11 octobre}}, à [[Gera]] une forte colonne de voitures et de bagages. Le ''{{2e}} Bulletin de la Grande Armée'' indiquait : {{Citation|Le général de brigade Lasalle, de la cavalerie de réserve, a culbuté l'escorte des bagages ennemis ; 500 caissons et voitures de bagages ont été pris par les hussards. Notre cavalerie légère est cousue d'or<ref>''{{2e}} Bulletin de la Grande Armée'' dans la lutte contre la {{4e}} Coalition, du 12 octobre 1806</ref>}}. Dans la nuit du 12 au {{date-|13 octobre 1806}}, un détachement de 25 hussards du {{5e}} aux ordres du sous-lieutenant Quarck et 25 hussards du {{7e}}, aux ordres du sous-lieutenant [[Jean Nicolas Curély]], opéraient un raid sur les arrières ennemis et pénétraient par surprise dans [[Leipzig]] faisant 60 prisonniers dont 8 officiers.
 
N'ayant pas pris part aux victoires du [[14 octobre]], Lasalle va pousser sa brigade à la poursuite des prussiens en retraite. Le {{date-|24 octobre}}, la brigade Lasalle fait sommer la garnison de [[Spandau]], dont le gouverneur se rendit le lendemain aux troupes du maréchal [[Jean Lannes]], le 26, Lasalle avec 700 hussards attaquait à Zehdenick les régiments des dragons de la reine et les hussards de Schimmelpfenning : le ''{{20e}} Bulletin de la Grande Armée'' du {{date-|27 octobre}} citait honorablement les hussards du général Lasalle : {{Citation|la brigade Lasalle chargea l'ennemi avec cette singulière intrépidité qui a caractérisé les hussards et les chasseurs français dans cette campagne}}. Le {{date-|28 octobre}} à Prenzlow, la brigade Lasalle contribua puissamment à la capitulation de la colonne du général Friedrich de Hohenlohe-Ingelfingen forte de près de {{Unité|10000|hommes}}  et 64 canons : 45 drapeaux et étendards étaient capturés.

Le {{date-|29 octobre}}, Lasalle avec seulement ses deux régiments de hussards, soit moins de 600 hommes et deux canons, rattrapait à Löcknitz les restes de la cavalerie de Hohenlohe, bloquait leur retraite vers Stettin et les forçait à se rendre à la division [[Jean-Baptiste Milhaud|Milhaud]] qui suivait. Le soir même, Lasalle se présentait devant la citadelle de [[Stettin]] et envoyait le colonel de Schwarz du {{5e|régiment}} de hussards sommer le gouverneur, le général-lieutenant von Romberg de capituler. Le lendemain, les {{unité|5000|hommes}} de la garnison défilaient devant la brigade Lasalle. Pour cet exploit, Napoléon écrivit au prince Murat : ''{{Citation|Mon frère, je vous fais compliment sur la prise de Stettin ; si votre cavalerie légère prend ainsi les villes fortes, il faudra que je licencie le génie et fasse fondre mes grosses pièces<ref>''Correspondance de Napoléon {{Ier}},'' C.11121, au grand duc de Berg, Berlin, 31 octobre 1806</ref>}}''.

Le {{5e|régiment}} de hussards fut lancé à la poursuite des troupes du général Blücher, passant à Anklam, Demmin, Schwerin pour finalement participer aux opérations autour de Lübeck dès le {{date-|5 novembre}}. Dans les combats pour prendre la ville, le {{date-|6 novembre}} à Steckenitz, le {{5e|régiment}} de hussards obligea le {{5e|régiment}} de cuirassiers prussiens à se rendre et prit un de ses étendards. Le lendemain de la capitulation de [[Lübeck]], le {{date|7 novembre 1806}}, le sous-lieutenant Roeckel prit sur un fuyard un étendard du régiment de dragons von Wobeser {{numéro|14}} et le garda en souvenir<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=M. |nom1=Vérillon |titre=Les Trophées de la France |lieu=Paris |éditeur=Leroy |année=1907 |passage=p.95 }}.

VERILLON (CDT), ''Les Trophées de la France'', Paris, Ed., 1907, {{p.|95}}</ref>.

Les {{5e}} et {{7e|régiments}} de hussards furent passés en revue sur la place du château de [[Berlin]], par Napoléon le {{date-|21 novembre 1806}}. C'était la première fois que le {{5e|régiment}} de hussards rencontrait l'empereur. La brigade Lasalle fut surnommée « La Brigade infernale » ; elle avait parcouru près de {{unité|1160|km}} en vingt-six jours, soit des étapes militaires de près de {{unité|45|km}} par jour.

Le {{date-|26 décembre 1806}}, la brigade Lasalle et la brigade [[Jacob François Marulaz|Marulaz]] furent engagées à [[bataille de Golymin]] et selon le propre rapport du prince Murat ''{{Citation|la brigade du général Lasalle et celle du général Marulaz ont été vigoureusement chargées et culbutées}}''<ref>{{Ouvrage|auteur1=FOUCART P.|titre=Campagne de Pologne|passage=tome 1, p. 480-484|lieu=Paris-Nancy|éditeur=Berger-Levrault|date=1882}}</ref>. La campagne de 1806 avait coûté au régiment 77 pertes humaines pour 3 mois d'opérations.

Le {{date-|27 décembre}}, la brigade Lasalle captura 15 canons et 80 caissons et beaucoup de bagages abandonnés par l'ennemi. Le {{date-|30 décembre}} le général Lasalle fut remplacé à son poste par [[Victor de Fay de La Tour-Maubourg]] : le colonel de Schwarz était promu général de brigade et le colonel [[Pierre César Dery]], ancien aide de camp de Murat prenait la tête du {{5e|régiment}} de hussards.

Le {{5e|régiment}} de hussards combat le {{date-|4 février}} où il perdit 13 hommes dont 2 officiers tués. Le {{date-|5 février 1807}}, le régiment fut engagé dans le [[combat de Waltersdorf]], où il perdit encore 13 hommes, et le [[Ordre de bataille lors de la bataille d'Eylau|8 février]]  à la [[Bataille d'Eylau]]. Le {{date|24 février 1807}} à Freidenberg, dans une marche vers la rivière Prégel, le régiment fut surpris par des cosaques. Malgré le sacrifice du peloton du sous-lieutenant Richardot, le régiment perdit 54 hommes dont 37 furent prisonniers.

Après la revue de la cavalerie à [[Elbing]], le {{date|8 mai 1807}}, le général de brigade [[Pierre Claude Pajol]] prit le commandement de la brigade de cavalerie légère à la place du général de Latour-Maubourg : les {{5e}} et {{7e|régiments}} de hussards furent renforcés du {{3e|régiment}} de chasseurs. le {{5e|régiment}} de hussards fut engagé à [[bataille de Guttstadt|Guttstadt]] le {{date-|5 juin}} et à Deppen le {{date-|6 juin}} : il eut 8 pertes dont 3 morts dans ces deux journées. Au combat d'[[Heilsberg]], entraîné par son ardeur, Murat engagea les troupes françaises de façon inconsidérée. Passant devant le {{5e|régiment}} de hussards, il commanda à son ancien aide de camp {{Citation|Suis-moi avec ton régiment et chargeons cette canaille-là}}.

La brigade du général Pajol fut dirigée contre [[Königsberg]] le {{date|14 juin 1807}}. Avec l'annonce de la victoire de [[Bataille de Friedland|Friedland]], le général prussien Lestocq abandonna la ville qui fut occupée dès le {{date-|15 juin}}. Le ''{{80e}} Bulletin de la Grande Armée''<ref>''{{80e}} Bulletin de la Grande Armée'', du {{date|19 juin 1807}} (Tilsitt)</ref> indiquait : ''{{Citation|le {{5e|régiment}} de hussards s'est distingué. Les cosaques ont été culbutés plusieurs fois et ont beaucoup souffert}}''. Le {{date-|20 juin}}, sur le [[Niémen]], le {{5e|régiment}} de hussards rencontra les parlementaires russes. La campagne militaire de 1807 était terminée pour le régiment : elle lui avait coûté 135 hommes, des pertes très importantes pour des engagements limitées aux opérations de février et de mai-juin.

==== la campagne de 1809 en Autriche ({{5e}} Coalition) ====
Au début de la campagne, La brigade Pajol se trouva seul avec ses trois régiments pour éclairer le maréchal [[Louis Nicolas Davout]]. Le [[19 avril]] à Dünzling et Peising, le [[Pierre Claude Pajol|général Pajol]] chargea à la tête des {{5e}} et [[7e régiment de hussards|7{{e}}]] régiments de hussards contre les régiments autrichiens des chevau-légers Baron-Vincent et des hussards Stipsicz. Engagé le 20 à [[Abensberg]], le 21 à [[Landshut]], le 22 à la [[bataille d'Eckmühl]], le régiment poursuivit le régiment de Uhlans Merveldt sous les murs de Ratisbonne le {{date-|23 avril}}.

Lancé à la poursuite de [[Charles-Louis d'Autriche-Teschen|l'Archiduc Charles]], Le {{5e}} Hussards fut engagé au nord-est de Ratisbonne sur la rive gauche du Danube, entra à Cham et Regen et fut passé en revue par le général [[Louis Pierre de Montbrun|Montbrun]] le {{1er}} mai : le régiment prit position à Krems le {{date-|20 mai}} et fut chargé de surveiller le Danube entre Krems et Vienne. Le général Pajol devint commandant de la cavalerie légère du corps de Davout, comprenant à présent les {{5e}} et {{7e}} Hussards, les [[11e régiment de chasseurs à cheval|11{{e}}]] et [[12e régiment de chasseurs à cheval|{{12e}} Chasseurs]].

Le {{date-|5 juillet}} à 4 heures du matin, le régiment de hussards traversa le [[Danube]], en face du village de Mühlleiten, à l'extrême droite du dispositif français. Le {{date-|6 juillet}}, la [[bataille de Wagram]] fut engagée pour le {{5e|régiment}} de hussards dès la pointe du jour : dix officiers du régiment furent blessés pendant la bataille et au moins cinq hussards décédèrent de leurs blessures : le régiment déplorait aussi la perte de 117 chevaux.

Le lendemain, le {{5e|régiment}} de hussards participa à la poursuite de l'armée autrichienne et fut engagé à Korneuburg le {{date-|7 juillet}}, [[Bataille d'Hollabrunn (1805)|Hollabrunn]] le 9 et le 10 à [[bataille de Znaïm|Znaïm]].

La campagne de 1809 avait coûté au régiment 87 hommes pour 4 mois de combat.

Après l'armistice de Znaim, signé le {{date-|12 juillet}}, le {{5e|régiment}} de hussards fut dirigé vers Olmütz et Hradisch, puis début septembre à Kostel, Auspitz et Ludenbourg.

Le colonel Déry, nommé général fut remplacé par le colonel [[Charles-Claude Meuziau]] le {{date-|21 septembre 1809}}. La paix ayant été signée, le régiment quitta la Moravie, pour rejoindre Vienne, puis la région de Salzbourg. Le {{5e|régiment}} de hussards fut chargé le {{date-|16 mars 1810}} de l'escorte de l'[[Marie-Louise d'Autriche|archiduchesse Marie-Louise]] jusqu'à [[Augsbourg]]. Finalement, l'ordre de rentrer en France fut donné en juillet pour tenir garnison à [[Stenay]] dans la [[Meuse (département)|Meuse]].

==== Les détachements du {{5e}} Hussards en Espagne 1807-1811 ====
Dès 1807, des éléments du {{5e}} Hussards sont incorporés à des unités provisoires de cavalerie et dirigés vers l'Espagne où ils seront engagés dans les [[Soulèvement du Dos de Mayo|émeutes de Madrid]] en {{date-|mai 1808}}. Jusqu'en 1810, près de 250 officiers et hussards partent en Espagne pour être incorporés au [[10e régiment de hussards|10{{e}}]] et au [[3e régiment de hussards|{{3e}} Hussards]] ou dans des unités provisoires.

À partir de {{date-|septembre 1810}}, le {{4e}} Escadron fut dirigé sur l'Espagne pour contribuer à la création, avec des escadrons du [[11e régiment de chasseurs à cheval|11{{e}}]] et [[12e régiment de chasseurs à cheval|{{12e}} Chasseurs]], du {{2e|régiment}} provisoire de Cavalerie Légère. Ce régiment appartenait à la brigade du général Wathier de Saint Alphonse, intégrée à l'armée du Nord commandée par le maréchal [[Jean-Baptiste Bessières|Bessières]] dans les opérations de retraite des armées françaises du Portugal.
Il fut engagé plus particulièrement à la [[bataille de Fuentes de Oñoro]], le {{date-|5 mai 1811}}, contre les troupes anglo-portugaises commandées par le général Wellington. Après avoir masqué l'artillerie française qui ébranla les lignes anglaises, le {{4e|escadron}} du {{5e}} Hussards chargea le 51st Light Infantry : le lieutenant-colonel commandant cette unité dangereusement exposée fit reculer son régiment et brûler ses drapeaux de peur qu'ils ne tombent aux mains des hussards. Les pertes de l'escadron furent lourdes : 1 officier blessé, 9 hussards furent tués et 7 prisonniers (dont 2 blessés) qui partirent en captivité sur les pontons anglais jusqu'en 1814.

le {{4e|escadron}}, pour un total de 197 cavaliers dont 8 officiers, contribua en {{date-|septembre 1811}} à la création à Burgos d'un nouveau régiment : le [[31e régiment de chasseurs à cheval|{{31e}} Chasseurs]] :

==== La campagne de Russie en 1812 ====
La préparation de la campagne qui s'annonçait était marquée par le départ de [[Stenay]] d'un premier contingent dès le {{date-|11 janvier 1812}}, suivi d'un détachement beaucoup plus important le {{date-|9 février}}. Les escadrons du {{5e|Hussards}} passèrent à [[Mayence]] le {{date-|23 février}}, à [[Francfort]] le {{date-|5 mars}}, traversant [[Hanovre]] et [[Berlin]] avant de rejoindre la Pologne où se rassemblait l'armée. Au total 2 escadrons furent retenus pour cette nouvelle campagne : le {{1er|escadron}} ({{1re|compagnie}} d'élite et {{5e|compagnie}}) et le {{3e|escadron}} ({{3e|compagnie}} et {{7e|compagnie}}). À la suite des incorporations importantes depuis 1809, les escadrons étaient composés pour moitié de jeunes recrues sans expérience militaire.

Le régiment appartenait à la Réserve de Cavalerie commandée par le prince Murat, {{2e|Corps}} de Cavalerie, général de [[Louis Pierre de Montbrun|Montbrun]], {{2e|division}} de cavalerie légère, général [[Horace Sébastiani|Sébastiani]] (remplacé par le général [[Pierre Claude Pajol|Pajol]] le {{date-|9 août}}), {{8e|brigade}}, général [[André Burthe|Burthe]].

Le [[Niémen]] fut franchi le {{date-|24 juin 1812}} et le {{5e|Hussards}} avança vers l'est traversa [[Kovno]], entra dans [[Vilna]] le {{date-|28 juin}}, fut engagé le {{date-|3 juillet}} à Swentzianoï contre l'arrière-garde de l'armée de [[Barclay de Tolly]], le {{date-|5 juillet}} sur le fleuve [[Dzisna]], contre la cavalerie du général-major baron Korff ({{2e|division}} de cavalerie) avant d'être bousculé avec toute la division Sébastiani par un retour offensif des Russes de [[Pierre Wittgenstein|Wittgenstein]], le {{date-|15 juillet}} à [[Drissa]]. [[Vitebsk]] fut atteint le {{date-|28 juillet}}.

Un engagement sérieux pour le régiment se déroula le {{date-|8 août}} à [[Inkowo]], à l'ouest de [[Smolensk]]. Un retour offensif des Russes surprit le général Sébastiani. Le {{5e|Hussards}} perdit dans cette affaire 3 officiers et une cinquantaine de cavaliers tués, blessés et surtout prisonniers (46 prisonniers). Le {{5e|Hussards}} marcha sur [[Smolensk]] par [[Doubrowna]], Liady, [[Krasnoïe]], éclaira la gauche de la grand' route de Moscou, avant d'entrer dans [[Viazma|Wiazma]].

Le lundi {{date-|7 septembre}}, à la [[bataille de la Moskowa]], le régiment participa principalement aux charges du {{2e|Corps}} de Cavalerie sur la droite de la Grande Redoute. Derrière les cuirassiers et les carabiniers, les cavaliers légers de Pajol furent jetés dans la mêlée et attaquèrent les hommes de la {{7e|Division}} du {{6e|Corps}} du général [[Dmitri Dokhtourov]], avant de se heurter à la Cavalerie de la Garde ({{1er|Corps}} de cavalerie du général [[Fiodor Petrovitch Ouvarov|Ouvarov]]), au {{2e|Corps}} de Réserve de cavalerie (général Korff) et au {{3e|Corps}} de Réserve de cavalerie (général [[Piotr Petrovitch Pahlen|de Pahlen]]). Le {{5e|Hussards}} perdit 2 officiers, 12 officiers blessés dont le colonel [[Charles-Claude Meuziau|Meuziau]], 9 hussards tués au combat : il n'y a pas de détails sur le nombre de blessés. Un nouveau combat s'engagea le {{date-|9 septembre}}, à [[Mojaïsk]], dernière ville sur la route de Moscou, où le {{5e|Hussards}} perdit un officier, un maréchal des logis et un hussard.

La capitale russe fut finalement atteinte le {{date-|14 septembre}} et la {{2e|division}} de cavalerie légère fut la première à entrer dans Moscou. La revue du {{5e|Hussards}} effectuée le {{date-|20 septembre}} à Moscou indiquait 28 officiers, 375 hussards mais seulement 249 cavaliers ayant encore un cheval. Il ne reste déjà que 54 % de l'effectif de départ et sur ce nombre seulement 60 % sont encore montés.

Le {{5e|Hussards}} ne fit que traverser Moscou et s'installa à [[bataille de Winkowo|Winkowo]] pour surveiller les armées russes. le {{date-|22 septembre}} aux environs de Moscou dans un combat, le capitaine Crozet<ref>SHD, registre des officiers du {{5e|Hussards}}, 2 Yb 965, {{p.|121}}, état des services Crozet</ref> fit prisonnier le général russe [[Ferdinand von Wintzingerode]]

L'armée française quitta [[Moscou]] le {{date-|19 octobre}} mais la retraite commença réellement le dimanche {{date-|25 octobre}} et le régiment en subit toute la rigueur. Au passage de la [[Bérézina]], le samedi {{date-|28 novembre}}, le régiment perdit son chirurgien-major qui se noya dans le fleuve.

La revue réalisée en {{date-|janvier 1813}}, des 2 escadrons de guerre du {{5e|Hussards}} ayant participé à cette campagne, était impressionnante : 58 officiers et hussards furent regroupés, dont 15 blessés parmi lesquels 4 rapidement réformés pour blessures ou admis à l'[[hôtel des Invalides]] pour "''pieds gelés en Russie''".

==== La campagne de Saxe – 1813 ====
{{Article détaillé|Ordre de bataille français lors de la bataille de Leipzig}}
Les escadrons de guerre quasiment anéantis après la campagne de Russie, les officiers et les hussards survivants épuisés par la retraite, blessés au combat nécessitant pour certains des placements aux Invalides ou des congés de réforme, le régiment était à reconstruire. Le {{5e}} Hussards formait toujours brigade avec le [[9e régiment de hussards|{{9e}} Hussards]] sous les ordres d'une ancienne connaissance, le [[Jean-Baptiste Juvénal Corbineau|général Corbineau]] : la {{8e|brigade}} de cavalerie légère appartenait à la {{2e}} Division de cavalerie légère du général [[Rémy Joseph Isidore Exelmans|Exelmans]] : mais le {{5e}} Hussards à cette date, comme la majorité des régiments de cavalerie, ne représentait plus que 3 officiers et 53 hussards avant de présenter une force de 6 officiers, 145 hussards et 158 chevaux le {{date-|15 avril 1813}}<ref>SHD, XC 246</ref>.

Le recrutement massif en 1813 de conscrits, principalement dans les départements rhénans et l'importance du volontariat devaient permettre avec les éléments du dépôt, de reconstituer un régiment.
Le  {{5e}} Hussards appartenant au {{IIe}} Corps de cavalerie du général [[Horace Sébastiani|Sébastiani]] faisant l'avant-garde du Corps du [[maréchal Victor]], fut engagé sur l'Oder pour débloquer la place de Glogau. Depuis le {{date-|16 mai}} le nouveau chef de corps était le colonel Fournier.
	
Le {{date-|21 août 1813}}, le {{5e}} Hussards fut engagé à [[Bunzlau]] contre les troupes russes du [[Fabian Gottlieb von Osten-Sacken|général Osten-Sacken]]. Le {{date-|26 août}}, les {{nombre|35000|hommes}} du [[Étienne Macdonald|maréchal Macdonald]], dite armée de la Boder, furent confrontés aux {{nombre|85000|hommes}} de Blücher commandant l'armée de Silésie. La [[bataille de la Katzbach]]  se déroula sous une pluie battante et l'armée française fut complètement battue : le {{5e}} Hussards perdit au moins 20 officiers et hussards, dont le chef d'escadron de Gramont prisonnier dans les combats contre la cavalerie russe. La retraite favorisa une forte désertion et un nombre considérable de hussards des départements allemands "s'égarèrent". Début septembre le régiment ne pouvait plus aligner que 288 officiers et hussards, 65 étaient dans des hôpitaux : le régiment avait perdu 40 % de son effectif<ref>SHD, 24 Yc 408, dossier troupe du 10 avril 1809 au 28 juillet 1814</ref>.

Passé en revue par Napoléon le {{date-|28 septembre 1813}} près de Dresde, l'Empereur put constater que la pluie et les désertions détruisaient le régiment plus efficacement que l'ennemi<ref>NADAILLAC (général Sigismond du Pouget, marquis de), "Lettres et notes de campagne" dans ''Carnet de la Sabretache'', Paris, Leroy, 1911, {{p.|673}}</ref>. Un engagement le {{date-|13 octobre}} à Wittemberg sur l'Elbe, permit au {{5e}} Hussards de capturer une soixantaine de prisonniers, un canon et quatre caissons.
Le régiment participa dès le {{date-|16 octobre}} de la [[bataille de Leipzig (1813)|bataille de Leipzig]] et put faire retraite sur Lutzen et Weissenfels, après avoir perdu au moins 7 officiers et hussards. Avec les débris de l'armée les éléments du {{5e}} Hussards participèrent à la [[bataille de Hanau]], contre les troupes bavaroises, le {{date-|30 octobre}} : le {{5e}} Hussards ne représentait plus qu'une force organisée de 71 hussards, dont 10 officiers.

Différents détachements réussirent néanmoins à s'organiser : le groupe le plus important fut placé à partir du {{date-|22 décembre 1813}} dans la citadelle de [[Wesel]], à la confluence du Rhin et de la Lippe : le détachement de 7 officiers et 75 hommes était sous les ordres du chef d'escadron [[Sigismond du Pouget de Nadaillac]] : il entra dans la composition du {{1er}} Régiment provisoire de cavalerie commandé par le colonel Deschamps. Le général [[Jean Raymond Charles Bourke|Bourke]] assurait la défense de la place qui résista à tous les assauts jusqu'à l'abdication de Napoléon et la fin de la guerre, le {{date-|10 mai}}.

Des éléments du {{5e}} Hussards s'enfermèrent avec la garnison de Magdebourg (éléments isolés ou appartenant au dépôt de la cavalerie) qui résista sous les ordres du général Lemarrois jusqu'à la paix. À {{unité|45|km}} au nord-est de Leipzig, un maréchal des logis et deux hussards du {{5e}} s'enfermèrent dans [[Siège de Torgau|Torgau]], mais la ville défendue par le général [[Louis Marie de Narbonne-Lara|de Narbonne]] capitula le {{date-|26 décembre 1813}} : ils furent prisonniers jusqu'en {{date-|mai 1814}}. On trouve aussi des éléments isolés à [[Siège de Hambourg|Hambourg]], où le [[Louis Nicolas Davout|maréchal Davout]] résista lui aussi jusqu'à la conclusion de la paix.
La campagne de 1813 avait coûté au régiment 380 hussards, dont 59 prisonniers, 276 égarés et 10 restés en arrière<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=MASSONI|nom1=(Gérard-Antoine)|titre=Histoire d'un régiment de cavalerie légère|sous-titre=le {{5e}} hussards, de 1783 à 1815|lieu=Paris|éditeur=Archives & culture|année=2007|pages totales=438|passage=226|isbn=978-2-911665-90-5|oclc=470957434}}</ref>.

==== Campagne de France (1814) et la Première Restauration ====
Les derniers détachements du {{5e}} Hussards repassèrent le Rhin et furent engagés pendant la campagne de 1814. Avec les débris de nombreux régiments de cavalerie, le {{5e}} Hussards fut intégré dans l'armée commandée par le maréchal Macdonald. Les derniers conscrits extraits du dépôt du régiment permirent de participer aux opérations de la campagne de France. Ce détachement prit part à la [[bataille de La Rothière]], le {{1er}} février, où Napoléon fut battu par des forces près de trois fois supérieures aux siennes. La nouvelle organisation de la cavalerie de la Grande Armée, le {{date-|9 février}}, plaçait le {{5e}} Hussards dans la brigade du général [[Jean-Baptiste Dommanget|Dommanget]], division de cavalerie légère du général [[Antoine Maurin|Maurin]], {{2e|corps}} de cavalerie du général Saint Germain : en regroupant tous les éléments épars du {{5e}} Hussards (dépôt, détachements isolés) les escadrons de guerre représentèrent un effectif théorique de 185 officiers et hussards. Ils furent présents à la [[bataille de Vauchamps]], le [[Ordre de bataille lors de la bataille de Vauchamps|14 février 1814]], assistèrent aux combats de [[Bataille de Mormant|Mormant]] et Nangis, le {{date-|17 février}}.

Le {{date-|12 mars 1814}}, le général [[Jean Nicolas Curély|Curély]] reçut l'ordre de constituer une Brigade des escadrons réunis, avec les éléments épars du {{2e}} et du {{5e|corps}} de cavalerie, avec mission d'interdire le passage de l'Aisne, entre Compiègne et Soisson : Le {{5e}} Hussards formant le {{3e|escadron}} du nouveau régiment de cavalerie légère. Cette brigade composite, fut engagée à la [[bataille de Montereau]] le {{date-|18 mars}} et à la bataille perdue [[Bataille d'Arcis-sur-Aube|d'Arcis-sur Aube]] les 20 et {{date-|21 mars}}, où elle sauva de la destruction complète la cavalerie de la garde impériale. L'entrée des Alliés dans Paris le {{date-|31 mars}} et l'abdication de Napoléon le {{date-|6 avril 1814}} entraînèrent la fin des opérations militaires. La campagne avait coûté officiellement 76 hussards, sans compter les déserteurs qui abandonnèrent le régiment dès l'annonce de l'abdication.

L'avènement du roi Louis XVIII entraîna une réduction drastique des effectifs militaires et du nombre de régiments. Le {{date-|12 mai 1814}}<ref>Bulletin des Lois, {{n°|122}}, 12 mai 1814</ref>, le roi publia l'ordonnance réglant l'organisation de la cavalerie :
Le {{5e}} Régiment de Hussards devenait le Régiment des hussards d'Angoulême. Le nouveau Régiment des Hussards d'Angoulême était constitué avec :
*l'ancien {{5e|régiment}} de hussards, dont il gardait le dépôt de Stenay
*les restes du [[11e régiment de hussards (France)|{{11e}} Hussards]] (régiment dissous)
*les {{3e}}, {{4e}} et {{5e|escadrons}} du [[8e régiment de hussards|{{8e}} Hussards]] (dissous)
*le {{2e|escadron}} du [[2e régiment des éclaireurs de la Garde impériale|{{2e}} Régiment d'Eclaireurs à cheval de la Garde Impériale]] (dissous)
*les officiers et hussards de tous ces régiments rentrant des prisons de l'ennemi<ref>SHD, 2 Yb 966 et 24 Yc 408, 24 Yc 409</ref>.

==== Les Cent Jours et la Campagne de Belgique (1815)====
Dans les premiers mois de 1815, le régiment fut déplacé vers Châlons-sur-Marne pour être réuni aux troupes sous le commandement du maréchal Victor. Le régiment se rallia rapidement à Napoléon, dès l'annonce du débarquement de ce dernier à Golfe Juan. Le roi Louis XVIII [[Exil du gouvernement de Louis XVIII à Gand|trouva refuge à Gand]] dans l'[[Hôtel d'Hane-Steenhuyse|hôtel particulier]] du comte [[Constantin d'Hane-Steenhuyse|d'Hane de Steenhuyse]]. Le régiment reprit son nom de {{5e}} Régiment de Hussards par décret du {{date-|25 avril 1815}}. Le {{1er}} juin, une députation du régiment fut conviée au Champ-de-Mars pour recevoir des mains de l'Empereur, les nouvelles aigles aux couleurs nationales : l'aigle de l'étendard modèle 1812, avait été conservée par le régiment pendant la {{1re}}Restauration<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=CHARRIE|nom1=(Pierre)|titre=Drapeaux et étendards de la Révolution et de l'Empire|lieu=Paris|éditeur=Le Léopard d'or|année=2012|pages totales=231|passage=224|isbn=978-2-86377-229-4|oclc=830917099}}</ref>.

Les hussards renvoyés dans leurs foyers en 1814 furent rappelés dès {{date-|avril 1815}}, pour redonner au {{5e}} Hussards un effectif de guerre. Le régiment fut intégré dans la {{1re}} Réserve de cavalerie du général [[Pierre Claude Pajol|Pajol]], {{4e}} Division, général Soult, {{2e}} Brigade, général Amiel.

Dès le {{date-|14 juin}}, la marche sur [[Charleroi]] était engagée. Faisant l'avant-garde de l'armée (renforcée de la division de cavalerie du {{3e}} Corps, général Domon), sur les 3 routes conduisant à cette ville (général Soult au centre). La marche sur Charleroi se fit par Boussu, [[Silenrieux]], Cour-sur-Heure, Ham-sur-Heure où fut pris contact avec les troupes prussiennes, Jamioulx, Marcinelle (passage de) et Charleroi vers 11h 30. Le régiment fut posté prêt à reconnaître la route de [[Bruxelles]] par Gilly. Le début des opérations pour le général Pajol et le {{5e}} Hussards commença dès 3h, le {{date-|16 juin}}. Le général Pajol atteignit [[Fleurus]] dès 10 h mais le rôle de sa cavalerie à l'extrême droite du dispositif français se limita à des démonstrations : il s'empara néanmoins des villages de Boignée et de Balâtre. Le régiment participa à la poursuite jusqu'à minuit et cantonna près de [[Tongrinne]]. Napoléon confia au nouveau maréchal [[Emmanuel de Grouchy|Grouchy]] la poursuite de l'armée prussienne.

La poursuite reprit le {{date-|17 juin}} dès 3 h, en direction de Mazy où fut sabrée une colonne prussienne et 8 canons furent capturés sur la chaussée de [[Namur]] : le chef d’escadron Bernard, le capitaine Nicolle (commandant le {{3e|escadron}}) et le maréchal des logis Dusquene furent cités pour avoir contribué à la capture de ''« 6 pièces de canon, de beaucoup de caissons et de plus de 80 voitures de bagages''<ref>dossier Légion d'honneur Capitaine Nicolle, base Léonore, LH/1989/76</ref> ». Les reconnaissances furent poussées jusqu'au village de Saint-Denis. Alors que Napoléon allait engager ses forces contre les troupes anglo-belges le {{date-|18 juin}} au mont Saint Jean, le {{5e}} Hussards lançait ses pelotons vers Tourinnes, Limal, Wavre. En fin de journée le [[bataille de Wavre|combat de Wavre]], même s'il était un succès relatif pour les Français, avait atteint son but : permettre aux Prussiens de contenir les troupes de Grouchy et les empêcher de rejoindre Napoléon.

La reprise des combats à Wavre le {{date-|19 juin}}, permit au {{5e}} Hussards d'entrer dans Rixensart : l'occupation de Rosière précéda de peu l'annonce de la défaite de Waterloo qui provoqua finalement le repli des troupes de Pajol vers Gembloux, formant l'extrême arrière-garde de l'armée française. À partir du {{date-|20 juin}}, la retraite s'organisa par Namur, le général Pajol ayant l'ordre avec ses hussards d'éclairer le flanc droit, en passant par Floreffe, pour de là rejoindre Dinant par des chemins parallèles à  la Meuse. Le {{date-|21 juin}}, le {{5e}} Hussards franchi la Meuse, passa à Pont-de-Lesse, [[Falmignoul]], Heer, puis repassa à [[Givet]], assura des reconnaissances dans la région d'Agimont, Vodelée, Gochenée et Soulme et s'éclairant en direction de [[Philippeville]]. Le {{date-|22 juin}}, le général Pajol et ses hussards étaient dans la région de Fumay, poussant des reconnaissances en direction de Couvin et Chimay.

La frontière fut définitivement franchie le {{date-|23 juin}}. Regroupé dans la région de Rocroy, la retraite du {{5e}} Hussards continua vers Corbeny, [[Soissons]], [[Villers-Cotterêts]] : il se battit le {{date-|28 juin}} à [[Nanteuil-le-Haudouin]] en soutien du {{1er}} Hussards<ref>"Notes d'un officier du {{5e}} Hussards" dans ''Revue Rétrospective'' {{n°|13}} (1890), {{p.|365-367}}. Dans ses notes, l'officier du {{5e}}, donne la date du 27 juin pour le combat de Nanteuil.</ref>. Le soir même le régiment cantonna à [[Meaux]].

Les unités du corps de Grouchy furent regroupées à Claye le 29, pour prendre position à [[La Villette (Seine)|La Villette]], puis Lagny, Nogent-sur-Marne, et [[Vincennes]], [[Montrouge]] sur la rive gauche de la Seine. Des éléments du {{5e}} Hussards furent engagés dans les [[Bataille de Rocquencourt|combats de Rocquencourt]], le {{date-|1 juillet 1815}} où furent entièrement détruits deux régiments de cavalerie prussienne.

L'armée fut dirigée derrière la Loire, après la capitulation de Paris, le {{date-|3 juillet}}. La division Pajol, fort réduite par les désertions après la convention d'armistice conclue entre le Davout, Blücher et Wellington, arriva à [[Gien]] le {{date-|8 juillet}}, traversa Romorantin le 10, [[Vierzon]] le 12 et s'établit dans un premier temps dans la région d'Issoudun le {{date-|14 juillet 1815}}. Une courte alerte à la suite d'une violation d'armistice par des troupes autrichiennes dans la région de Moulins, vint tirer le régiment de la langueur dans lequel il était tombé. En {{date-|août 1815}}, le régiment était échelonné entre Léré, [[Châtillon-sur-Loire|Châtillon sur Loire]], Blancafort, Argent sur Sauldre et [[Aubigny-sur-Nère]] où se tenait le colonel Liégeard.

Annoncé dès le {{date-|16 juillet 1815}}, Louis XVIII confirma le licenciement de l'armée impériale et annonça la réorganisation militaire du royaume. Toutes les unités organiques de l'armée furent disloquées, les officiers, sous-officiers et hommes de troupe furent renvoyés dans leur département d'origine. Le {{5e}} Hussard, en vertu de l'ordonnance du {{date-|30 août 1815}}, fut officiellement licencié le {{date-|1 novembre 1815}} à Bourges. Mais à cette époque 644 hussards avaient déjà déserté, dont 498 pour le seul mois de juillet. Néanmoins, Le recrutement ne s'était pas arrêté et le dernier hussard du {{5e}} Hussards, le maréchal des logis Nay, fut incorporé le {{date-|25 septembre 1815}}<ref>SHD, 24 Yc 409, {{n°|1499}}, {{p.|250}}</ref>.

=== Garnisons du {{5e|hussards}} de 1783 à 1815 ===
* 1783 : garnison à [[Hennebont]]
* 1783 : garnison à [[Lauterbourg]]
* 1789 : garnison à [[Verdun]]
* 1790 : garnison à [[Toul]], puis [[Belfort]] et [[Vitry-le-François]]
* 1791 : garnison à [[Saint-Avold]]
* 1793 : garnison à [[Givet]]
* 1794 : garnison à [[Hesdin]], dépôt à [[Saint-Mihiel]], [[Châlons-en-Champagne]] puis [[Reims]]
* 1796 : dépôt à [[Leyde]] ([[Pays-Bas]])
* 1797 : dépôt à [[Amsterdam]] ([[Pays-Bas]])
* 1798 : garnison à [[Falaise]] puis [[Rennes]]
* 1798 : dépôt à [[Lauterbourg]], puis à [[Wissembourg]] et [[Landau (ville)|Landau]]
* 1799 : dépôt à [[Pont-à-Mousson]]
* 1801 : dépôt à [[Tübingen]]
* 1802 : dépôt à [[Sarrelouis]] (Sarrelibre)
* 1803 : dépôt à [[Metz]]
* 1806 : dépôt à [[Hamelin (Allemagne)|Hamelin]] (Hameln)
* 1807 : dépôt à [[Namur]]
* 1810 : garnison à [[Stenay]]
* 1814 : dépôt à [[Versailles]]
* 1814 : garnison à [[Stenay]]
* 1815 : garnison à [[Chalons]]
* 1815 : dissolution à [[Bourges]]

=== Pertes militaires de la Révolution et de l'Empire<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=MASSONI (Gérard-Antoine)|titre=Histoire d'un régiment de cavalerie légère|sous-titre=le {{5e}} Hussards 1783-1815|lieu=Paris|éditeur=Archives & Culture|date=mars 2007|pages totales=438|passage=chapitre 7|isbn=978-2-911665-90-5}}</ref> ===
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment :
* [[Pierre César Dery|Dery]], blessé avant le combat de Waltersdorf, le {{date-|4 février 1807}}
* Dery, blessé au combat de Piessing (Autriche), le {{date-|19 avril 1809}}
* Meuziau, blessé à la bataille de la Moskowa, le {{date-|7 septembre 1812}}
* Meuziau, blessé au combat de Winkowo, le {{date-|18 octobre 1812}}

Officiers tués en servant au {{5e}} entre 1790 et 1815 :
* Officiers tués : 20
* Officiers morts de leurs blessures : 14
* officiers prisonniers ou tués à l'ennemi : 5

Morts au combat du {{5e|hussards}} de 1790 à 1815 (officiers, sous-officiers et hussards)
* morts : 148
* morts des suites de leurs blessures : 97
* prisonniers ou tués à l'ennemi : 63
* prisonniers : 424
* blessés : 584
* « égarés » en Russie (1812) : 565
* « égarés » en Allemagne (1813) : 275

=== Le {{5e|régiment}} de hussards de 1815 à 1870 ===
[[Fichier:1816 - Capitaine adjudant-major en grande tenue et colonel en tenue de ville du 5e Hussards (53).jpg|thumb|1816 - Capitaine adjudant-major en grande tenue et colonel en tenue de ville du {{5e}} Hussards.]]
==== Les campagnes d'Espagne (1823) de Belgique (1831-1832) et d'Algérie (1840 et 1846-1848) ====
Le régiment est recréé le {{date-|31 août 1815}} sous le nom de régiment des Hussards du Bas-Rhin. Son colonel est le comte [[Boniface de Castellane (1788-1862)|Boniface de Castellane]] : le régiment s'installe à Provins.

En 1823, le régiment participe aux opérations en Espagne, sous les ordres du colonel Muller. Il passe la frontière le {{date-|7 avril 1823}} et se distingue à l'affaire de Logroño ({{date-|18 avril}}) où il capture le général Don Julien Sanchez et un drapeau et au combat de San Lucar de Mayor ({{date-|19 mai}}) où avec le [[9e régiment de chasseurs à cheval|{{9e|régiment}} de chasseurs à cheval]], il s'empare de nombreux prisonniers et deux étendards : il rentrera en France le {{date-|12 décembre 1823}}.

Il repend son de nom de {{5e|régiment}} de hussards en 1825. En garnison à [[Thionville]], il sert d'escorte au roi [[Charles X]] en visite à [[Metz]] en 1828.

Pendant la Révolution de [[1830]], le colonel comte des Monstiers de Mérinville, dix officiers et l'aumonier du régiment sont chassés du régiment pour leur attachement à la famille royale.

En 1831, le {{5e|régiment}} de hussards intervient en août dans la région de [[Louvain]] contre l'armée hollandaise qui menace l'indépendance du nouveau royaume de Belgique. Il revient de nouveau en Belgique en septembre pour participer au [[Siège de la citadelle d'Anvers (1832)|siège d'Anvers]].

En 1840, les {{1er}} et {{3e|escadrons}} partent en janvier pour l'[[Algérie française|Algérie]] pour intégrer le {{2e}} régiment de marche,et participent aux opérations de [[Cherchell]], [[Médéah]], [[Miliana]] et [[Blida]], où ils perdent deux hussards et comptent six blessés. Les escadrons sont dissous sur place en septembre 1840 et sont versés dans les [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|{{1er}}]], [[2e régiment de chasseurs d'Afrique|{{2e}}]], [[3e régiment de chasseurs d'Afrique|{{3e}}]] et [[4e régiment de chasseurs d'Afrique|{{4e}}]] régiment de chasseurs d'Afrique.

En France, le {{5e}} Hussards tient garnison à [[Libourne]], puis en 1843, se déplace à [[Poitiers]] où il accueille la [[Victoire de Saxe-Cobourg-Kohary|duchesse de Nemours]] en 1845, puis en 1845 à [[Castres]].

En 1846, le régiment au complet part pour l'[[Algérie française|Algérie]] et s'installe à [[Bône]] pour l'état-major et les {{2e}} et {{3e}} escadrons, les {{4e}} et {{5e}} escadrons à [[Sétif]] (le {{1re}} escadron reste à Lunel comme dépôt) et participe aux opérations de 1846, 1847 et 1848 dans les monts [[Babors]] et la [[Grande Kabylie]] avant de rentrer en France en {{date-|juin 1848}} à [[Castres]].  Parmi les différentes opérations, on  peut noter le 1er juin 1846, un capitaine et douze hussards sont massacrés dans l'attaque des ambulances de l'armées entre [[Tébessa]] et [[Guelma]] par la tribu des [[Ouled Sidi Yahia ben Taleb]] : une répression féroce se déroule les 2 et 3 juin, le colonel Clère parle de 300 hommes de cette tribut tués.

Le 19 juin 1846, aux ordres du général Randon, les 2e et 3e escadrons sont engagés contre les troupes du chérif Ahmed ben Ahmed (environ 500 cavaliers venant de Tunisie) prêchant la guerre sainte : la charge des hussards, bouscule la cavalerie tunisienne et permet la capture du drapeau du chérif<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=MARQUISET (Alfred)|titre=Un Cavalier léger, le colonel Clère (1791-1866)|passage=p. 52 à 57 (lettre du colonel Clère au maréchal de Castellane du 14 août 1846)|lieu=Paris|éditeur=Editions Honoré Champion|pages totales=1911}}</ref>. 

==== Second Empire, campagnes en Algérie (1855/59) en Italie (1859) et Mexique (1862/67) ====
[[Fichier:Tomba d'onore Ca Fattori MedoleWP.JPG|200px|thumb|Tombeau d'honneur pour les officiers du {{5e|régiment}} de hussards, tués dans la [[bataille de Solférino]], a Ca' Fattori, [[Medole]]]]
Pendant la Seconde République le {{5e|régiment}} de hussards intervient pendant la [[Pont de la Basse-Chaîne|catastrophe du pont d'Angers]], le {{date-|14 avril 1850}} et permet de sauver plusieurs soldats du {{11e}} léger.

Le {{5e|régiment}} de hussards tient ensuite garnison à Paris. Son colonel, [[Armand-Octave-Marie d’Allonville]], assure le calme de la ville avant le [[coup d'État du 2 décembre 1851]]. le régiment est néanmoins éloigné de la capitale car n'ayant pas voulu crier « Vive Napoléon » à l'occasion d'un défilé en présence du prince-président Louis Napoléon Bonaparte, futur [[Napoléon III]] : le régiment est déplacé à Limoges<ref>Général de Barail, ''Mes souvenirs'', Paris, Plon, 1895, tome 2, {{p.|232}}</ref>.

Lors du [[coup d'État du 2 décembre 1851]], le {{5e|régiment}} de hussards est requis pour empêcher toute insurrection républicaine dans les départements de l'[[Indre (département)|Indre]] et du [[Cher (département)|Cher]].

En {{date-|mars 1855}}, le régiment est désigné pour son troisième séjour en [[Algérie]] : trois escadrons à Constantine et trois escadrons à Sétif. Les escadrons participèrent à des expéditions dans le sud algérien, vers [[Touggourt]]. Différentes colonnes sont organisées dans les [[Nementcha|Nememtcha]] (juillet 1856), contre les Ouled Moumen (octobre novembre 1856), sur la frontière tunisienne (octobre-novembre 1857).

En [[1859]], le {{5e|régiment}} de hussards est embarqué pour l'Italie où il débarque à [[Gênes]] dès le {{date-|8 mai 1859}} : il est embrigadé avec le [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|{{1er|régiment}} de chasseurs d'Afrique]] (général de Planhol) dans la division du général Desvaux ({{1er|corps}} du maréchal Baraguey d'Hilliers).

Les éléments du {{3e|escadron}} sont cités pour leur participation aux combats de [[Melegnano]].

Le {{5e|régiment}} de hussards est engagé pendant la [[bataille de Solférino]] : le {{1er|escadron}} charge le matin l'infanterie autrichienne est fait 180 prisonniers, dont un colonel<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Cinquantenaire de la bataille de Solferino - rapport du capitaine-commandant le 1er escadron du {{5e}} Hussards|périodique=Carnet de la Sabretache|date=juillet 1909, {{n°|199}}|issn=|lire en ligne=|pages=p. 497-498}}</ref>. L'après-midi le régiment charge avec les [[1er régiment de chasseurs d'Afrique|{{1er}}]] et [[3e régiment de chasseurs d'Afrique|{{3e|chasseurs}} d'Afrique]] : le régiment déplore 20 morts (dont son lieutenant-colonel) et plus de 40 blessés. Le régiment rentre en France en entrant par Nice dès le {{date-|27 août 1859}}.
[[Fichier:Du Luart (Mexique).jpg|vignette|Mort du sous-lieutenant du Luart au combat d'Etla (gravure publiée dans la presse parisienne en 1864)]]
En 1862, le {{1er|escadron}} est désigné pour l'[[expédition du Mexique]]. Cet escadron débarque à Vera-Cruz le {{date-|24 septembre 1862}} et assure l'escorte du général [[Élie Frédéric Forey|Forey]] pendant le [[siège de Puebla (1863)|siège de Puebla]] ({{date-|mai 1863}}). Une partie de l'état-major et le {{2e|escadron}} partent pour le Mexique en [[1864]]. Avec deux escadrons du [[2e régiment de chasseurs d'Afrique|{{2e|régiment}} de chasseurs d'Afrique]], les escadrons du {{5e|régiment}} de hussards forment le {{2e|régiment}} de marche. Les deux escadrons participent aux opérations du col de Candelaria ({{date-|1 août 1864}}) avec le [[3e régiment de zouaves|{{3e|régiment}} de zouaves]], à l'affaire de Etla où est tué le sous-lieutenant du Luart ({{date-|18 décembre 1864}}), aux combats de Huaniquéo ({{date-|24 avril 1865}}), de l'hacienda Colorado ({{date-|16 juin 1866}}), de [[Tlaxcala]] ({{date-|2 novembre 1866}}). Les deux escadrons quittent le Mexique le {{date-|24 février 1867}} et débarquent à [[Saint-Nazaire]] le {{date-|23 mars}} : le régiment a perdu 18 morts et compte au moins 17 blessés dans les différents combats de la campagne de 1862 à 1867 mais les morts des fièvres font plus que doubler les pertes réelles du régiment.

En [[1870]], le {{5e|régiment}} de hussards est en garnison à [[Paris]], aux ordres du colonel Flogny.

=== Guerre franco-prussienne de 1870-1871 ===
En garnison à [[Paris]], le {{5e|régiment}} de hussards se signale par « sa répression énergique des troubles de la rue » principalement à l’occasion des funérailles du journaliste [[Victor Noir]] en {{date-|janvier 1870}} et du plébiscite du {{date-|8 mai}}. En prévision de la prochaine entrée en campagne, les sabretaches sont laissées au dépôt, ainsi que l’étendard du régiment conformément à la circulaire du {{date-|23 juillet 1870}}

==== La première campagne avec le {{5e|corps}} ====
Aux ordres du colonel Victor Flogny, le régiment quitta Paris le {{date-|19 juillet 1870}} par le train pour se rendre à [[Niederbronn-les-Bains]] où il arriva le {{date-|20 juillet}}. Il fit alors mouvement sur Bitche le 23, puis sur Sarreguemines le 24.

Le {{5e|régiment}} de hussards était composé d’un état-major et de quatre escadrons de guerre :
* {{1er|escadron}}, capitaine Pelissier de Féligonde
* {{2e|escadron}}, capitaine Bouchain
* {{3e|escadron}}, capitaine Luizet
* {{4e|escadron}}, capitaine Fleury.

Le {{5e|régiment}} de hussards appartenait au {{5e|corps}} d’armée commandé par le général de division [[Pierre Louis Charles de Failly|Failly]].

En arrivant en [[Lorraine]], il fut décidé de fractionner le régiment au profit des divisions d’infanterie, au grand dépit du colonel Flogny :
* {{1er|escadron}} pour l’escorte du général Failly
* {{2e|escadron}} pour la {{3e|division}} d'infanterie (général Goze)
* {{3e|escadron}} pour la {{1re|division}} d'infanterie (général de l'Abadie d'Aydren)
* {{4e|escadron}} pour la {{2e|division}} d'infanterie (général [[Joseph Guyot de Lespart|Guyot de Lespart]])

Le {{date|3 août 1870}}, le {{1er}}, {{3e}}  et {{4e|escadrons}} du {{5e|hussards}} prirent part aux opérations de reconnaissance en territoire ennemi : départ de [[Sarreguemines]], la frontière fut franchie à [[Frauenberg]], en passant la rivière [[Blies]], pour entrer en Bavière rhénane (ou Palatinat bavarois). Les patrouilles, remontèrent le cours de la rivière Mandel jusqu’au village de [[Bebelsheim]], à environ {{Unité|12|km}} de la frontière ; les hussards s’emparèrent de cartes, puis vers 15 heures, sur ordres et sans avoir rencontré la moindre résistance, rentrèrent à Sarreguemines vers 18 heures. Le soir même, le [[Pierre Louis Charles de Failly|général Failly]] avec son état-major, apporta au colonel du {{5e|hussards}} le témoignage de sa vive satisfaction pour les opérations de la journée et la tenue du régiment. Ce fut pratiquement les seules opérations du {{5e|hussards}} dans cette première partie de la campagne, le {{5e|corps}} n'ayant pas été en mesure d'aider le {{1er}} ou le {{2e|corps}}. Cette unité fit retraite sur le camp de Châlons.

Des éléments isolés du {{5e|hussards}} se trouvèrent sous les ordres du colonel [[Louis-Casimir Teyssier|Teyssier]] à participer à la défense de [[Bitche]] assiégée par l’armée Bavaroise dès le {{date-|7 août}}. La première partie de la campagne était terminée pour les 4 escadrons {{5e|hussards}}, sans gloire et ni combat.

==== La deuxième campagne du {{5e|corps}} ====
Après l’échec de ce début de campagne, l’armée du camp de Châlons, sous les ordres du maréchal [[Patrice de Mac Mahon|Patrice de Mac-Mahon]] fut constituée des restes des {{1er}}, {{5e}}, {{7e|corps}} et du {{12e|corps}}. Cette nouvelle force se dirigeait vers [[Metz]]. Cette marche fut d’une extrême lenteur et la cavalerie fut une nouvelle fois incapable de remplir ses missions d’éclairage et de renseignement pour le général en chef.

L’armée de Châlons finit par retrouver par hasard la cavalerie saxonne du côté de Buzancy, le {{date-|27 août}}, à {{Unité|30|km}} au sud de [[Sedan]].

Ce combat de [[Buzancy (Ardennes)|Buzancy]] s’il pouvait apparaître mineur pour les hussards, était néanmoins d’une importance considérable pour la suite des opérations car il prouvait que l’ennemi ayant compris et découvert les mouvements français pour secourir Metz ; il n’était plus possible de poursuivre vers l’est et il fut décidé le {{date-|27 août}} de replier l’armée vers Mézières, pour couvrir Paris par le nord. Mais la peur d’une révolution à Paris poussa le ministre de la Guerre, le général [[Cousin-Montauban]] comte de Palikao, à demander au maréchal Mac-Mahon de suspendre son mouvement de retraite pour reprendre la marche vers [[Stenay]] et [[Montmédy]] dès le {{date-|28 août}}.

Le {{date-|28 août}}, {{5e|hussards}} faisant l’avant-garde du {{5e|corps}}, fut chargé d’explorer le village de Buzancy où se trouvaient des éléments de cavalerie saxonne.

Le {{date-|29 août}}, le {{5e|hussards}}  fut engagé contre des patrouilles ennemies, et entra à [[Beaufort-sur-Argonne]], après en avoir chassé la cavalerie saxonne. Le soir, sur ordre le {{5e|hussards}}, rejoignit le {{5e|corps}} à [[Beaumont-en-Argonne]] ([[bataille de Beaumont]]), où en l’absence de directive, le régiment s’installa vers une heure du matin dans un grand état de fatigue physique et de dépression morale, derrière une division d’infanterie. La journée du {{date-|30 août}} devait être employée pour passer la Meuse à [[Mouzon (Ardennes)|Mouzon]].

Les précautions élémentaires de garde du {{5e|corps}} n’ayant pas été prises, la surprise fut totale quand vers midi l’artillerie ennemie commença à bombarder le centre du dispositif français qui attendait une heure de l’après-midi pour passer sur le pont de Mouzon. La panique gagna les troupes et le {{5e|hussards}}, après un instant d’hésitation se précipita sur ses chevaux, faisant preuve dans cette circonstance d’un réel esprit de corps, se reforma et réussit à passer la Meuse.

Cette surprise qui transforma le passage de la Meuse en panique coûta au {{5e|corps}} et aux éléments qui l’accompagnaient, {{Unité|1800|hommes}} tués ou blessé, {{Unité|3000|disparus}}, dont {{Unité|2000|prisonniers}} sans blessures, 42 pièces de canon et mitrailleuses et un immense matériel.

Le {{5e|hussards}} bivouaqua à [[Fleigneux]] au nord de Sedan dans la soirée du {{date-|31 août}}. Le {{2e|escadron}} n’avait pas rejoint sa division d’infanterie, et ignorant les ordres, sans chercher à rallier le reste du régiment, se retira du champ de bataille ; l’attitude du capitaine commandant Bouchain fut très controversée sur le moment, mais en échappant au piège de [[Sedan]], il fut finalement récompensé.

Le {{1er}} septembre, la division de cavalerie du {{5e|corps}}, primitivement placée aux abords de [[Floing]], fut obligée de rétrograder vers le calvaire d’Illy, d’où venait d’arriver la division Marguerite. La brigade de Bernis fut arrêtée et dispersée par les tirs du {{87e|régiment}} d’infanterie prussienne (de Nassau) et reflua en désordre dans le bois du Petit Terme. Les restes des escadrons du {{5e|régiment}} de hussards se rallièrent autour du général Ducrot et restèrent jusqu’au soir sur le champ de bataille.

Condition comprise dans la capitulation de Sedan, la majorité des officiers furent prisonniers en Allemagne, quelques-uns uns passèrent en [[Belgique]] et quatre seulement acceptèrent d’être libérés en consentant sur l’honneur de ne plus servir contre la Prusse. Deux officiers du {{1er|escadron}} purent néanmoins s’évader de Sedan pour reprendre le combat.

==== La campagne du {{5e|escadron}} ====
Au début de la guerre, le dépôt du {{5e|régiment}} de hussards fut mobilisé à [[Joigny]] et un {{5e}} et {{6e|escadron}} furent constitués. Le {{5e|escadron}}, capitaine des Courtis, fut mis en route par chemin de fer le {{date-|25 juillet}}, pour se rendre à [[Metz]], où il arriva le {{date-|27 juillet}}. Cet escadron fut destiné à l’escorte du maréchal [[François Achille Bazaine]].

Le [[14 août]], l’escadron était présent aux combats de [[bataille de Borny-Colombey|Borny]], puis le 16 à la [[bataille de Rezonville]]. Pendant cette bataille, après l’échec de la charge des cuirassiers de la garde, plusieurs pièces d’artillerie furent menacées par une vigoureuse charge des Hussards de Brunswick ({{numéro|17}}) commandés par le colonel von Rauch, du {{1er|escadron}} du {{2e|hussards}} de Westphalie ({{numéro|11}}) et des éléments des dragons de la garde royale ; l’état-major français et le maréchal Bazaine furent à leur tour gravement menacé par cette charge avant d’être dégagé par l’escadron du {{5e|hussards}}, des éléments du [[4e régiment de chasseurs à cheval|{{4e|chasseurs}}]] et le Bataillon du [[3e bataillon de chasseurs à pied|{{3e|chasseurs}} à pied]] qui écartèrent la menace et reprirent l’artillerie abandonnée. Il fallut néanmoins plusieurs heures pour reconstituer l’état-major bousculé. Cette action fut payé très cher par les hussards : au moins 2 officiers blessés, 9 hussards tués, 15 blessés, plusieurs prisonniers.

Les officiers et hussards du {{5e|escadron}} furent compris dans la capitulation de la place de Metz le {{date-|27 octobre 1870}}.
Quatre de ces officiers, libres de tout engagement sur l’honneur, réussirent à s’évader sous différents déguisements. Le reste du {{5e|escadron}} fut finalement « libéré » par les prussiens pour assurer la protection du GQG prisonnier.

==== Le détachement du {{5e|hussards}} au siège de Bitche ====
Du régiment qui avait quitté Paris en juillet, il ne restait plus que le {{2e|escadron}} du {{5e|hussards}}, « évadé » de Sedan, qui fut incorporé par la suite dans le {{2e|régiment}} de marche mixte de cavalerie, crée à [[Tarbes]] en {{date-|septembre 1870}}, sous les ordres du lieutenant-colonel Dijon.

Le dernier élément du {{5e|hussards}} qui poursuivit la lutte fut le petit détachement aux ordres du sous-lieutenant Dupuy du {{3e|escadron}} qui se trouvait encore dans la [[Bitche pendant le siège de 1870-1871|citadelle de Bitche alors assiégé]]. Le commandant [[Louis-Casimir Teyssier]] avait sous ses ordres un bataillon du [[86e régiment d'infanterie|{{86e}} de ligne]] fort d’environ 800 hommes, 200 douaniers, 250 artilleurs tous réservistes, 250 gardes nationaux, 30 gendarmes, et près de {{unité|1200|soldats}} provenant de près de 70 unités différentes pour assurer la défense de la place investie dès le {{date-|7 août 1870}}.

Complètement isolée, devant faire face aux attaques des Bavarois et aux bombardements à partir du {{date-|8 août}}, la ville résistait. La situation se compliqua encore quand la paix fut signée avec la Prusse, le cas de [[Bitche]] n’ayant pas été évoqué. Finalement le lieutenant-colonel Teyssier pour ne pas envenimer la situation accepta le départ de la garnison française à partir du {{date-|15 mars 1871}}.

Un étendard brodé fut offert par les dames de Bitche au détachement du {{5e|hussards}}, le sous-lieutenant Dupuy fut nommé lieutenant et l’adjudant Wirmann sous-lieutenant. Une décision spéciale du ministère de la Guerre, en date du {{date-|16 août 1880}}, autorisa par exception, le {{5e|hussards}} à conserver l’étendard que lui avait offert les dames de Bitche. Cet étendard fut déposé au musée de l’Armée en 1921, à la dissolution du régiment. Il fut remis, à Lunéville, au [[8e régiment de dragons|{{8e|régiment}} de dragons]], unité de tradition du {{5e|hussards}} en 1930. Depuis 1939, la localisation de cet étendard est inconnue.

==== Les escadrons du {{5e|hussards}} et la suite de la guerre ====
L’écroulement de l’armée impériale entraîna la mise en place d’unité de cavalerie légère, constituée des escadrons tirés des dépôts :
* le {{2e|escadron}}, ayant échappé à l’encerclement à Sedan, rejoignit le {{date-|14 septembre}} le nouveau dépôt du régiment à Carcassonne : réorganisé, placé sous le commandement du capitaine Rival, cet escadron fut intégré au {{2e|régiment}} mixte de cavalerie, organisé à Tarbes. Il devait y retrouver le lieutenant Lorentz, évadé de Sedan, promu capitaine le {{date-|17 octobre 1870}}.
* Le {{6e|escadron}} et le peloton hors-rang, à l’effectif de 15 officiers, 232 hommes et 126 chevaux, sous les ordres du major Chavelot, constitua le dépôt du régiment à Joigny jusqu’au {{date-|11 septembre}}, puis à Carcassonne à partir du 12 de ce même mois. À la fin du mois d’octobre, le major Chavelot devient chef d’escadrons au {{2e|régiment}} de marche de hussards et fut remplacé par le capitaine Verlinde, nommé major au corps.
* le {{7e|escadron}} du {{5e|hussards}} ({{1er}} de marche), aux ordres du capitaine d’Esclaibes d’Hust, fort de 6 officiers, 130 hussards et 115 chevaux, entra dans la composition du {{2e|régiment}} de marche de hussards (lieutenant-colonel de Pointis) organisé à Poitiers le {{date-|1 novembre 1870}}, pour être affecté au {{18e|corps}}.
* Le {{8e|escadron}} ({{2e}} de marche), aux ordres du capitaine de Montholon (5 officiers, 130 hussards, 110 chevaux), entra dans la composition du {{8e|régiment}} de marche mixte de cavalerie (lieutenant-colonel Palanque), organisé à Poitiers en {{date-|décembre 1870}}, et affecté au {{21e|corps}}.
* Le {{9e|escadron}} ({{3e}} de marche) participa à la création à [[Libourne]] en {{date-|janvier 1871}}, du {{4e|régiment}} de marche de hussards (lieutenant-colonel Bauvieux), rattaché au {{19e|corps}}. Il était commandé par le capitaine Allheily, ancien sous-lieutenant du {{3e|escadron}}, évadé de Sedan : l’escadron comptait 5 officiers, 120 hussards et 112 chevaux.

À son tour le {{5e|hussards}}, fut reformé à Carcassonne le {{date-|10 mars 1871}}, avec les éléments du {{1er|régiment}} de marche de hussards, formé à Castres, le {{date-|14 septembre 1870}} à partir :
* du {{2e|escadron}} du [[2e régiment de hussards|{{2e|régiment}} de hussards]]
* du {{2e|escadron}} du [[4e régiment de hussards|{{4e|régiment}} de hussards]]
* du {{2e|escadron}} du [[6e régiment de hussards|{{6e|régiment}} de hussards]]
* du {{4e|escadron}} du [[7e régiment de hussards|{{7e|régiment}} de hussards]]
Le {{1er|régiment}} de marche de hussards fit successivement partie des {{16e}}, {{17e}}, et {{21e|corps}}, participa à la [[bataille de Coulmiers]] et à celle [[Bataille de Patay|de Patay]].

=== Le {{5e|régiment}} de hussards de 1871 à 1914 ===
En [[1871]], à Carcassonne, le {{1er|régiment}} de marche de hussards et les éléments du {{5e|régiment}} de hussards prisonniers en Allemagne permettent la remise sur pied du {{5e|régiment}} de hussards à Carcassonne. Après une mission sur les Pyrénées pendant les troubles politiques en Espagne (proclamation de la {{Ire}} République en {{date-|février 1873}}), le {{5e|régiment}} de hussards est en garnison à [[Lyon]] (1873), avant de partir pour la quatrième fois en [[Algérie]] de 1877 à 1880, à Alger puis [[Chlef|Orléansville]] : il appartient alors à la {{4e|brigade}} de hussards, {{6e|division}} de cavalerie, stationné dans la {{19e|région}}.

De retour en France, le régiment est en garnison successivement à :
* [[Nancy]] (1880),
* [[Pont-à-Mousson]] (1883), dépôt à [[Sézanne]] - {{4e|brigade}} de hussards, {{2e|division}} de cavalerie
* [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]] (1891)
* Pont-à-Mousson (1892), dépôt à [[Troyes]] - {{6e|brigade}} de cavalerie, {{6e|corps}}
* Nancy (1896), quartier Donop, dépôt à [[Troyes]]

Il participe aux grandes manœuvres du  [[20e corps d'armée (France)|{{20e|corps}}]] et à l'accueil des souverains étrangers à Nancy.
[[Fichier:N-Maisons02.jpg|vignette|le {{5e}} Hussards pendant les grèves de Neuves-Maisons, cliché Nicolle - Chaligny, collection GAM|alt=]]
En {{date-|juillet 1905}}, le {{5e|régiment}} de hussards est engagé à [[Neuves-Maisons]], à l'occasion des grandes grèves de ce bassin sidérurgique : le {{date-|11 juillet}}, il charge les grévistes pour les disperser.

=== Première Guerre mondiale ===
{{article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}
Le {{5e|régiment}} de hussards, en garnison à [[Nancy]] (quartier Donop), est le régiment de reconnaissance du  [[20e corps d'armée (France)|{{20e|corps}}]] ([[Ferdinand Foch|général Foch]]) de la  [[2e armée (France)|{{IIe}} Armée]] ([[Édouard de Curières de Castelnau|général de Castelnau]]). Il se compose en {{date-|août 1914}}, de quatre escadrons actifs, d'une section de mitrailleuses et met sur pied deux escadrons de réserve qui sont formés à [[Troyes]] :
* Chef de corps : colonel Boutaud de Lavilléon
* commandant en second : lieutenant-colonel [[Maxime Weygand]]
* {{1er}} demi-régiment : chef d'escadrons de France
** {{1er|escadron}}, capitaine de Mesmay
** {{2e|escadron}}, capitaine de Ligniville
* {{2e}} demi-régiment : chef d'escadrons de Lavigerie
** {{3e|escadron}}, capitaine Jory
** {{4e|escadron}}, capitaine Breymann
* Escadrons de réserve, chef d'escadrons de la Giraudière (à Troyes)
** {{5e|escadron}}, capitaine Albert-Roulhac
** {{6e|escadron}}, capitaine d'Huart

Le dépôt du régiment met sur pied, dès le {{date-|9 août 1914}}<ref>SHD, JMO {{5e}} Hussards, 26 N 895-7</ref> :
* {{11e|escadron}}, capitaine des Moutis
* {{12e|escadron}}, capitaine (réserve) Boursel

==== 1914 ====
Dès le {{date-|30 juillet 1914}}, le colonel de Lavilléon place le régiment en état d'alerte. Le {{1er}} août, le {{5e|régiment}} de hussards quitte le quartier Donop pour cantonner à Pulnoy.

Le {{date-|3 août}}, avant même la notification de l'état de guerre entre la France et l'Allemagne, le maréchal des logis Perez ({{3e|escadron}}) est tué dans une rencontre avec une patrouille allemande du {{14e}} Uhlans près de [[Réméréville]]. Les escadrons sont très rapidement engagés en Lorraine en direction de [[Morhange (Moselle)|Morhange]] et [[Château-Salins]].

Le {{date-|11 août}}, le {{4e|escadron}} est fortement engagé à [[Clémery]] contre un escadron du {{7e}} régiment de chevau-légers bavarois<ref>[[:de:Königlich Bayerisches 7. Chevaulegers-Regiment „Prinz Alfons“|Page Wikipédia en allemand sur le Königlich Bayerisches 7. Chevaulegers-Regiment „Prinz Alfons“]].</ref> : le capitaine Breymann est cité à l'ordre de l'armée et décoré de la légion d'honneur pour cette action. À partir du 16 août, les {{5e}} et {{6e}} escadrons rejoignent Nancy et sont engagés en première ligne. Le {{date-|17 août}}, les escadrons entrent dans [[Château-Salins]].

Après la [[bataille de Mohrange]], le régiment assure la protection de la retraite de l'armée française, avant d'être de nouveau engagé au nord de [[Lunéville]], puis dès le {{date-|13 septembre}} au nord de [[Toul]], vers [[Regnéville-en-Haye]], [[Thiaucourt]], où il est engagé contre la [[Division de cavalerie bavaroise|Division de Cavalerie Bavaroise]] : des cavaliers du {{2e}} régiment de Uhlans bavarois (du Roi) sont faits prisonniers dans des combats les 17 et 18 septembre 1914.

Le {{date-|16 septembre 1914}}, une patrouille du {{6e|escadron}}, menée par le sous-lieutenant Schmeltz, entre dans [[Pont-à-Mousson]] : elle évite au lieutenant [[Jean de Lattre de Tassigny|de Lattre de Tassigny]] du [[12e régiment de dragons|{{12e|dragons}}]] qui a été blessé trois jours avant, d'être capturé par les Allemands qui viennent d'entrer dans la ville<ref>MASSONI (Gérard-Antoine), « Le lieutenant de Lattre de Tassigny et ses sauveurs du {{5e}} hussards », dans ''Vivat Hussar'', Tarbes, 1990, {{numéro|25}}, {{p.|39-46}}</ref>.

Le {{date-|20 septembre}}, le {{5e|régiment}} de hussards est embarqué en train pour débarquer le {{date-|22 septembre}} à {{Unité|15|km}} d'[[Amiens]] en Picardie pour être immédiatement engagé vers [[Cappy]], [[Eclusiers]], [[Bray-sur-Somme]], où le régiment gagnera au titre du  [[20e corps d'armée (France)|{{20e|corps}}]], une citation à l'ordre de l'armée.

Le {{5e}} Hussards passe sous les ordres du général Conneau, commandant le [[1er corps de cavalerie (France)|{{1er}} corps de cavalerie]] ([[10e division de cavalerie (France)|{{10e}} division de cavalerie]]). En octobre, le {{5e|régiment}} de hussards est embrigadé avec le [[13e régiment de hussards (France)|{{13e}} Hussards]], puis repasse sous les ordres du général [[Louis Conneau]]<ref>{{Citation|le général de division Louis Conneau, né en 1856, grand-officier de la Légion d'honneur, grand-croix de l'ordre britannique de Saint Michel et Saint Georges qui fut élevé aux Tuileries avec le prince impérial et resta jusqu'à la fin son compagnon et son ami le plus intime}}</ref> -  [[1er corps de cavalerie (France)|{{1er|corps}} de cavalerie]] et participe jusqu'en {{date-|janvier 1915}} à la [[course à la mer]] où, à deux reprises le général Conneau eut sous ses ordres une masse énorme formée par les {{1er}} et {{2e|corps}} de cavalerie. Jamais pareil rassemblement d'escadrons n'avait opéré sous un même chef. Le {{5e|régiment}} de hussards est engagé à [[Messines (Belgique)|Messines]], [[Nailleul]], sur l'Yser.

==== 1915 ====
Dans les tranchées à [[Steenstrate]] (Belgique), les détachements du {{5e|régiment}} de hussards sont durement bombardés le {{date-|4 janvier 1915}} et perdent 46 tués et 27 blessés. Le régiment reste en [[Flandre (Belgique)|Flandre]] jusqu'en {{date-|avril 1915}}.

Le {{5e|régiment}} de hussards est porté par étapes jusqu'à la [[Canche (fleuve)|vallée de la Canche]] pour participer à l'[[Bataille de l'Artois (automne 1915)|offensive en Artois]]. Des détachements et des officiers sont présents dans les tranchées, mais le régiment n'est pas engagé. Pour les opérations du {{date-|9 mai 1915}}, la [[39e division d'infanterie (France)|{{39e|division}} d'infanterie]] est citée à l'ordre du {{20e|corps}} d'armée avec son escadron divisionnaire, le {{6e|escadron}} du {{5e|régiment}} de hussards.

Le régiment est embarqué pour la [[Lorraine]] et stationne du {{date-|15 juillet}} au {{date-|31 août}} à [[Lunéville]]. À la mi-septembre, le  [[20e corps d'armée (France)|{{20e|corps}}]] est transporté en [[Champagne (province)|Champagne]]. Le {{date-|25 septembre 1915}}, le {{5e|régiment}} de hussards est engagé sur le  [[fort de Beauséjour|fortin de Beauséjour]], dans le secteur de la Butte du Mesnil-Maisons-de-Champagne. Le {{3e|escadron}} (capitaine des Moutis) et le {{4e|escadron}} (capitaine Florange) sous les ordres du chef d'escadrons de Lavigerie chargent sur les tranchées allemandes, capturent 600 prisonniers, 2 mitrailleuses et permettent la reprise de la progression du  [[160e régiment d'infanterie|{{160e|régiment}} d'infanterie]], au prix de la perte de 17 tués (dont le lieutenant Camion), 42 blessés et 140 chevaux.

<u>Les {{3e}} et {{4e|escadrons}} reçoivent une citation à l'ordre de l'armée le {{date-|21 octobre 1915}} (2e armée)</u>  : "''Commandés par le chef d'escadrons de Lavignerie, se sont élancés sur les trace de l'infanterie, ont hardiment traversé la première ligne allemande et attaqué la deuxième ligne ; accueillis par des feux croisés de mitrailleuses, arrêtés par des réseaux de fils de fer et ayant perdu la plupart de leurs chevaux, se sont ralliés autour de leur chef et se sont joints à un régiment d'infanterie, avec lequel ils ont poursuivi l'attaque et pris une mitrailleuse"''

Après trois mois passé à organiser le terrain conquis en Champagne, le régiment est déplacé dans la région de Nancy.

==== 1916 ====
Avec le déclenchement de l'[[Bataille de Verdun|offensive sur Verdun]], le {{5e|régiment}} de hussards assure la régularité de la circulation sur les routes dans la zone de la {{IIe}} Armée, avant d'être engagé dans le secteur d'Avocourt, la côte 304, le [[Bataille de Verdun#Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse|Mort-Homme]].

En prévision de l'offensive sur la [[Somme (fleuve)|Somme]], le {{5e|hussards}} est déplacé le {{date-|27 avril 1916}} à [[Crèvecœur]]. Un détachement à pied fort de 6 pelotons et d'une section de mitrailleuses est mis en place entre [[Curlu]] et [[Frise (Somme)|Frise]] pour assurer le lien entre la [[11e division d'infanterie (France)|{{11e|division}} d'infanterie]] et la {{2e}} DIC dans la région marécageuse que borde la Somme. Ce détachement fort de 280 gradés et hussards est engagé du {{date-|26 juin}} au {{date-|12 juillet}} : il perd les capitaines d'Huart et de la Mettrie, le lieutenant Albessard et 4 hussards.

Après une période de repos entre Dieppe et le Tréport, le {{5e|hussards}} retourne sur la Somme du {{date-|15 novembre}} au {{date-|15 décembre 1916}}.

La nouvelle organisation du {{date-|29 décembre 1916}}, entraine la dissolution du {{5e}} et {{6e|escadron}}<ref>SHD, JMO {{5e}} Hussards, 26 N 985/4 et 26 N 985/5</ref>.
* le colonel de Chazelles et l'état-major à la disposition du général commandant le corps d'armée
* le {{1er|escadron}} (capitaine Augrain) et une section de mitrailleuses sont affectés à la  [[11e division d'infanterie (France)|{{11e|division}} d'infanterie]]
* le {{2e|escadron}} (capitaine de Ligniville) est affecté à la [[39e division d'infanterie (France)|{{39e|division}} d'infanterie]]
* le {{3e|escadron}} (capitaine des Moutis) et une section de mitrailleuses sont affectés à la  [[153e division d'infanterie (France)|{{153e|division}} d'infanterie]]
* le {{4e|escadron}} (capitaine Schaff) est affecté à la  [[168e division d'infanterie (France)|{{168e|division}} d'infanterie]]

==== 1917 ====
En début d'année 1917, le {{20e|corps}} d'armée est stationné en Lorraine, avant de monter en ligne sur l'Aisne en prévision de l'offensive sur le [[Chemin des Dames]] : les escadrons du {{5e|hussards}} sont engagés en premières lignes à l'occasion de relèves d'unités :
* un détachement du {{2e|escadron}} est fortement engagé les 21, 22 et {{date-|23 mai}} au nord du [[Chemin des Dames]] et perd 3 tués et un disparu.
* un détachement mixte ({{1er}}, {{2e}} {{3e}} et {{4e|escadron}}) perd 7 tués et 16 blessés, dans la nuit du {{date-|2 juin 1917}}
* du 2 au {{date-|29 juillet}} un détachement aux ordres du lieutenant Schmeltz ({{1er|escadron}}) prend part à des reconnaissances dans le secteur de [[Bouconville-Vauclair]] (un hussard tué).

Déplacé en Lorraine, le régiment est reformé avant de terminer l'année autour de Verdun, dans le secteur du Mort-Homme.

==== 1918 ====
En ligne autour de Verdun jusqu'en {{date-|mars 1918}}, les escadrons sont rapidement déplacés dans la région de :
* [[Montdidier (Somme)|Montdidier]]-[[Noyon]] pour le '''{{1er|escadron}}''', avec la {{11e|division}} d'infanterie ({{date-|juin 1918}}) - le {{1er|escadron}} y gagna une citation à l'ordre de l'armée.
* du [[mont Kemmel]] pour le '''{{2e|escadron}}''', la [[39e division d'infanterie (France)|{{39e|division}} d'infanterie]] étant rattachée au détachement armée Nord du général de Mitry ({{date-|avril 1918}}).
* sur la Somme pour le '''{{3e|escadron}}''' - ne sera pas engagé (mars-{{date-|avril 1918}})
* dans les Flandres - [[monts des Cats]], pour le '''{{4e|escadron}}''' (mai-juillet), avec la [[168e division d'infanterie (France)|168e division d'infanterie]]

Devant la menace de l'offensive allemande, le {{1er|escadron}} est engagé dans les combats autour de [[Soissons]] (juillet-août), puis au Nord de l'Aisne dans la région de [[Coucy]]-[[Saint-Gobain (Aisne)|Saint-Gobain]]. Mise au repos dans la région de Meaux en septembre, le {{1er|escadron}} est engagé en Belgique sur la rive droite de la [[Lys]], puis en direction de l'[[Escaut]].

Le {{2e|escadron}}, après sa participation à la  4<sup>e</sup> bataille des Flandres, est engagé dans la [[Bataille de l'Aisne (1918)|bataille de l'Aisne]] à partir du mois de {{date-|mai 1918}}, où il gagne une citation à l'ordre de l'armée. Participant aux opérations du secteur de [[Bataille de Château-Thierry (1918)|Château-Thierry]], amalgamé avec une division américaine (juin-juillet), le {{2e|escadron}} prend part à la [[seconde bataille de la Marne]] y gagne une citation à l'ordre du {{38e|corps}} d'armée., avant de monter en ligne dans la région de [[Saint-Mihiel]], et de terminer la guerre à [[Pont-Saint-Vincent]].

Le {{3e|escadron}} est engagé avec la [[153e division d'infanterie (France)|{{153e|division}} d'infanterie]], dans les combats de l'Aisne (juin), puis dans les opérations de [[Bataille de Picardie (08-1918)|Picardie]] (août), où il forme avec deux escadrons du [[1er régiment de dragons|{{1er|dragons}}]] et deux escadrons du [[25e régiment de dragons|{{25e|dragons}}]], le régiment provisoire du colonel Ore. L'escadron est ensuite engagé dans les combats de Champagne (octobre), puis de la vallée de l'Oise. Il termine la guerre à [[Landifay-et-Bertaignemont|Landifay]]. Une citation à l'ordre de la {{153e|division}} d'infanterie est attribuée au {{3e|escadron}} pour l'ensemble des opérations de 1917 à 1918.

Le {{4e|escadron}}, de retour du [[mont des Cats]] (mai-juin), est engagé dans les combats de la Marne et de [[Reims]] (juillet-août), puis dans les combats de la vallée de l'Oise et de la poursuite jusqu'à la frontière belge (octobre-novembre) : les cavaliers détachés auprès du {{37e|division}} d'infanterie s'illustrent jusqu'aux derniers jours du conflit et entrent en Belgique dans la région de Chimay

Le {{date-|19 novembre 1918}}, dans l'après-midi, les cavaliers du {{2e|escadron}} du {{5e|régiment}} de hussards défilent dans [[Metz]] pavoisée, servant d'escorte au maréchal [[Philippe Pétain]] et aux généraux [[Émile Fayolle|Fayolle]], [[Edmond Buat|Buat]], [[Eugène Jean-Baptiste Feraud|Feraud]] et [[Armand Jules Paul Pougin|Pougin]]. Le régiment rentre d'abord près de Paris, avant d'être regroupé à Bourges.

=== Entre-deux-guerres ===
[[Fichier:5 RH 1919 Neufchâteau.jpg|alt=|vignette|Étendard du {{5e}} Hussards à Neufchâteau en 1919. Carte postale éditions Virot, collection GAM]]
Comme de très nombreux régiments de cavalerie, le {{5e|régiment}} de hussards est dissous le {{date-|1 avril 1921}} au quartier Rebéval à [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]] (Vosges) : cette ville possède à l'heure actuelle une rue du {{5e}}-Régiment-de-hussards.

Ses éléments sont répartis au profit du :

: [[5e régiment de dragons|{{5e|régiment}} de dragons]] ([[Landau (ville)|Landau]]),
: [[7e régiment de dragons|{{7e|régiment}} de dragons]] ([[Saint-Germain-en-Laye]]),
: [[18e régiment de dragons|{{18e|régiment}} de dragons]] ([[Trèves (Allemagne)|Trèves]]),
: [[19e régiment de dragons|{{19e|régiment}} de dragons]] ([[Bonn]]),
: [[21e régiment de dragons|{{21e|régiment}} de dragons]] (Landau),
: [[22e régiment de dragons|{{22e|régiment}} de dragons]] ([[Pontoise]]),
: [[23e régiment de dragons|{{23e|régiment}} de dragons]] ([[Meaux]]),
: [[29e régiment de dragons|{{29e|régiment}} de dragons]] ([[Provins]])
: [[5e régiment de chasseurs à cheval|{{5e|régiment}} de chasseurs]] ([[Senlis (Oise)|Senlis]]),
: [[7e régiment de chasseurs à cheval|{{7e|régiment}} de chasseurs]] ([[Évreux]]),
: [[14e régiment de chasseurs à cheval|{{14e|régiment}} de chasseurs]] ([[Wiesbaden]])
: [[2e régiment de hussards|{{2e|régiment}} de hussards]] ([[Versailles]]),
: [[7e régiment de hussards|{{7e|régiment}} de hussards]] ([[Angers]])
: [[8e régiment de transmissions|{{8e|régiment}} du génie]] ([[Tours]])
: l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr]].
Au total 310 hommes et 576 chevaux sont répartis dans de nouveaux régiments.

Le Groupe Iéna, association amicale des anciens militaires du {{5e|hussards}} veille au maintien des traditions du régiment.
* En 1932, à la suite d'une décision ministérielle de 1929, signée par le ministre de la guerre Painlevé, le {{2e|escadron}} du [[8e régiment de dragons|{{8e|régiment}} de dragons]] ([[Lunéville]]) devient l'escadron de tradition du {{5e|régiment}} de hussards. L'étendard du {{5e|hussards}} est confié à la garde du {{8e|régiment}} de dragons, alors installé au quartier La Barollière.

=== Seconde Guerre mondiale ===
[[Fichier:Fanion du capitaine Branet.jpg|vignette|Fanion de la {{3e}} Compagnie du {{501e}} RCC du capitaine Branet]]
À la mobilisation en {{date-|septembre 1939}}, le {{8e|dragons}} forme avec le [[31e régiment de dragons|{{31e|dragons}}]], la {{4e|brigade}} de cavalerie, intégrée à la [[2e division de cavalerie (France)|{{2e|division}} de cavalerie]].

Le {{2e|escadron}} est fortement engagé dans les combats du 16 et {{date-|17 mai 1940}}, à [[Saint-Gérard (Belgique)|Saint-Gérard]] et [[Bois-l'Abbé]], du côté de [[Dinant]]. Tous les officiers sont tués au combat, sauf le lieutenant de Benoit (mort en 1943) et le sous lieutenant Branet, prisonnier. Le sous-lieutenant Jacques Branet avait été le dernier porte étendard du {{5e|hussards}} en 1939.

Prisonnier à l'[[Oflag II-D]], il s'évade avec le lieutenant [[Alain de Boissieu]] et le sous-lieutenant Klein en passant en [[Union soviétique]] dans la nuit du 28 au {{date-|29 mars 1941}}. Après être resté cinq mois prisonnier en URSS, il peut rejoindre le Royaume-Uni. Engagé dans les [[Forces françaises libres]], il crée de sa propre initiative un escadron de cavalerie qu'il conduira en [[Tripolitaine]], via [[Le Cap]] et [[Le Caire]]. Cette unité sera finalement intégrée dans le [[501e régiment de chars de combat|{{501e|régiment}} de chars de combat]] en 1943.

À la demande du capitaine Branet, cet escadron, devenu {{3e|compagnie}} du [[501e régiment de chars de combat|{{501e|régiment}} de chars de combat]], va reprendre les traditions du {{5e|hussards}}<ref>Confirmée par la décision {{numéro|955}}/EMP-CH du 22 février 1944 signée par le général Giraud, à Alger</ref>. Dans un courrier du {{date-|28 juin 1951}}, le chef d'escadrons Branet précisait : "''le {{date-|22 février 1944}}, le {{3e}} compagnie du {{501e}} RCC reçut un fanion spécial dont une face est bleue hussard brodée d'une effigie de saint Georges terrassant le dragon''"<ref>note du chef d'escadron Branet relative aux traditions du {{5e}} Hussards, Inspection de l'ABC {{n°|573}}/IABC du 6 septembre 1951</ref>

=== De 1945 à nos jours ===
*[[Fichier:Couvron - sept 91.jpg|vignette|les {{1re}}, {{2e}}, {{3e}} escadrons du {{5e}} Hussards, Laon-Couvron, septembre 1991, passés en revue par le colonel d'Evry]]{{date|1 avril 1951}} reconstitution à [[Coblence]] (quartier Dejean) du {{5e|hussards}} sous les ordres du colonel Louis Bernard. Le régiment est équipé de [[Char M24 Chaffee|M24 Chaffee]]
* en garnison à [[Fritzlar]] (quartier Lasalle) à partir d'{{date-|août 1951}} : le régiment fut par la suite rééquipé d'[[AMX-13]]
* 1956, déplacement sur la garnison de [[Weingarten (Wurtemberg)|Weingarten]] (quartier Galliffet) et jusqu'en 1967 un escadron à [[Ravensburg]] (quartier Margueritte) : le régiment est rééquipé d'[[engin blindé de reconnaissance]] et d'un escadron d'AMX-13. Des escadrons du régiment assurent des relèves d'escadrons du [[11e régiment de chasseurs à cheval|11e Chasseurs]] en garnison à Berlin 
* [[1976]], le {{5e|hussards}}, déplacé à [[Stetten am kalten Markt|Stetten]], rééquipé d'[[AMX-30|AMX30]], devient le  [[3e régiment de dragons|{{3e|régiment}} de dragons]].
* {{date|1 mars 1980}}, dans le cadre de la mise en place du nouveau plan PA4<ref>Le plan PA4 adopté en mars 1978, dont les orientations en étaient définies lors du Conseil de Défense du 25 mars 1975, prévoit la mise sur pied de 14 divisions de réserve, "dérivées" des divisions d'active. </ref>, adopté en 1978, le {{5e|hussards}} est recréé comme unité de réserve, à [[Laon]] (quartier [[Charles Louis Thérémin d'Hame|Thérémin d'Hame]]), comme régiment de reconnaissance de la  [[108e division d'infanterie (France)|{{108e|division}} d'infanterie]] : le [[4e régiment de hussards|{{4e|régiment}} de hussards]] est son régiment support : le recrutement du régiment est majoritairement constitué de réservistes de [[Picardie (ancienne région administrative)|Picardie]] et du [[Nord-Pas-de-Calais]]<ref>MASSONI (Gérard-Antoine) & RIBOUD (Michel), ''Les régiments de réserve de l'arme blindée cavalerie (1964-1998)'', Lyon, Les Passionnés de bouquin, 2016, p. 120-127</ref>. Son matériel de base est la jeep canon 106 SR
* dans le cadre des manifestations du bicentenaire du [[traité de Versailles (1783)|traité de Versailles]] en 1983, marquant la fin de la [[Guerre d'indépendance des États-Unis|guerre d'indépendance américaine]], le {{5e|hussards}} est reçu à l'ambassade des États-Unis à Paris.
* en octobre 1984, une délégation du 5e hussards est invitée aux États-Unis pour participer aux commémorations de la [[bataille de Yorktown]] : elle est reçue aux académies militaires de [[Académie militaire de West Point|West Point]] et d'[[Académie navale d'Annapolis|Annapolis]].
* 1984 : à la dissolution du  [[4e régiment de hussards|{{4e|régiment}} de hussards]], le  [[2e régiment de dragons|{{2e|dragons}}]] devient le régiment support du {{5e|hussards}}. Déplacement sur la base de [[Laon-Couvron]] (Aisne)
* {{date-|1 janvier 1986}} : les trois escadrons du {{5e|hussards}}, équipés d'AML, sont mis à la disposition des trois régiments inter-armes divisionnaires (RIAD) de la  [[1re région militaire|{{1re|région}} militaire]], le  [[54e régiment inter-divisionnaire|{{54e}} RIAD]] ([[8e régiment d'infanterie|{{8e}} RI]] de Soissons), le  [[239e régiment inter-divisionnaire|{{239e}} RIAD]] ([[39e régiment d'infanterie|{{39e}} RI]] de Rouen) et le [[243e régiment inter-divisionnaire|{{243e}} RIAD]] ([[43e régiment d'infanterie|{{43e}} RI]] de Lille) : l'instruction des trois escadrons et l'étendard restent confiés au [[2e régiment de dragons|{{2e|dragons}}]] de Laon-Couvron<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=MASSONI (Gérard) et RIBOUD (Michel)|titre=Les régiments de cavalerie de réserve de l'Arme Blindée Cavalerie (1964-1998)|lieu=Lyon|éditeur=Les Passionnés de bouquins|année=2016|passage=p. 59|isbn=}}</ref>.
* les traditions du {{5e|hussards}} sont assurées<ref>Par la décision {{numéro|0537}}/DEF/EMAT/MO/MOB du 20 mars 1987</ref> :
* {{1er}} escadron/ {{5e}} RH : {{54e}} RIAD
* {{2e}} escadron/ {{5e}} RH : {{239e}} RIAD
* {{3e}} escadron/ {{5e}} RH : {{243e}} RIAD

L'escadron du {{54e}} RIAD ({{1er|escadron}} du {{5e}} Hussards) défile sur l'[[avenue des Champs-Élysées]], le {{date-|14 juillet 1988}}

Le {{date|31 décembre 1992}} est prononcée la dissolution définitive. La cérémonie de dissolution a lieu le 13 avril 1993, l'étendard rejoint Vincennes.

== Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment ==
=== Batailles inscrites sur les différents étendards du régiment de 1812 à nos jours ===
* [[Bataille de Valmy|Valmy]] [[1792]] - par lettre ministérielle du {{date-|7 mars 1989}}, à l'occasion des célébrations du bicentenaire de la Révolution
* [[Bataille de Jemappes|Jemappes]] [[1792]] - sur l'étendard du Second Empire
* [[Bataille d'Austerlitz|Austerlitz]] [[1805]] - sur l'étendard de 1812
* [[Bataille d'Iéna|Iéna]] [[1806]] - pour la participation du régiment à la campagne de 1806, le {{5e|hussards}} n'étant pas présent à la bataille d'Iéna - sur étendard de 1812, du Second Empire et depuis 1880
* [[Bataille d'Eylau|Eylau]] [[1807]] - pour la participation du régiment à la campagne de 1807, le {{5e|hussards}} n'a pas été engagé pendant la bataille d'Eylau - sur l'étendard de 1812
* [[Bataille d'Eckmühl|Eckmühl]] [[1809]] - sur l'étendard du Second Empire
* [[Bataille de Wagram|Wagram]] [[1809]] - sur l'étendard de 1812
* [[Bataille de la Moskova|La Moskowa]] [[1812]] - sur l'étendard du Second Empire et depuis 1880
* [[Bataille de Hanau|Hanau]] [[1813]] - sur l'étendard du Second Empire
* [[Bataille de Solférino|Solférino]] [[1859]] - sur l'étendard du Second Empire et depuis 1880
* [[Puebla]] [[1863]] - depuis 1880
* [[Lorraine]] [[1914]] - depuis 1927
* [[Champagne (province)|Champagne]] [[1915]] - depuis 1927
* [[Bataille de la Marne (1918)|La Marne]] [[1918]] - depuis 1927

== Étendard ==
''Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>[https://www.bo.sga.defense.gouv.fr/texte/312558/N%25C2%25B0%2012350/SGA/DMPA/SHD/DAT.html  Décision {{n°|12350}}/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, {{n°|27}}, 9 novembre 2007]</ref> :''
* [[Bataille de Valmy|Valmy 1792]]
* [[Bataille d'Iéna|Iéna 1806]]
* [[Bataille de la Moskova|La Moskova 1812]]
* [[Bataille de Solférino|Solférino 1859]]
* [[Bataille de Puebla|Puebla 1863]]
* [[Bataille de Lorraine (1914)|Lorraine 1914]]
* [[Bataille de Champagne (1915)|Champagne 1915]]
* [[Bataille de la Marne (1918)|La Marne 1918]]

=== Armes d'honneur attribuées à des membres du {{5e|régiment}} de hussards ===
* Nicolas Bion, hussard, une carabine d'honneur pour avoir capturé le général Feld Marschalleutnant comte von Sporck et son aide de camp le {{date-|5 juin 1800}} - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit
* Jean-louis Crabbe, capitaine, un sabre d'honneur pour la même action que le hussard Bion - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit
* Nicolas Épinger, sous-lieutenant, un sabre d'honneur, pour avoir capturé six officiers de Uhlans, le {{date-|19 décembre 1800}} - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit, officier de la Légion d'honneur dès le {{date-|14 juin 1804}}.
* Jean-Baptiste Jojot, hussard, un mousqueton d'honneur, pour action d'éclat le {{date-|4 juin 1797}} - membre de la Légion d'honneur de droit
* Jean-Pierre Levenbruck, un mousqueton d'honneur, pour avoir capturé le prince Maurice de Liechtenstein, colonel du {{2e|régiment}} de Uhlans, le {{date-|19 décembre 1800}} - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit
* Jacques Perrault, hussard, un mousqueton d'honneur, pour avoir capturé, avec deux camarades, cent prisonniers autrichiens, le {{date-|5 mai 1800}} - il est aussi cité pour avoir capturé une pièce d'artillerie et un drapeau à la bataille d'Hohenlinden - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit
* Jean Seguin, hussard, un mousqueton d'honneur, pour deux actions d'éclat - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit
* Antoine Wagner, brigadier, une carabine d'honneur, pour avoir capturé une pièce de canon, le {{date-|19 décembre 1800}} - membre de la [[Légion d'honneur]] de droit.

=== Drapeaux, généraux et officiers supérieurs capturés par le {{5e|régiment}} de hussards ===
* capture du chef de corps du {{1er|régiment}} de hussards autrichiens, le colonel von Blascovich, le {{date-|8 novembre 1793}} au Cateau-Cambrésis.
* capture du drapeau d'un bataillon d'infanterie hongroise, le {{date-|18 avril 1797}}, au combat de Neuwied.
* capture du général Feld Marschalleutnant comte von Sporck, le {{date-|5 juin 1800}}.
* capture d'un drapeau autrichien de la division Kollowrath, le {{date-|3 décembre 1800}}, à la [[bataille d'Hohenlinden]]<ref>{{Harvsp|Vérillon|1907|p=39|id=}}.</ref>.
* capture, avec l'aide d'un officier du {{20e|chasseurs}}, d'un étendard du régiment de cuirassiers {{numéro|7}} ''Lothringen'' au combat de Schwanstadt, le {{date-|18 décembre 1800}}
* capture du chef de corps du régiment des hussards Meszaros, le colonel Mihaly Harsanyi d'Aranayos, au combat de Schwanstadt, le {{date-|18 décembre 1800}}.
* capture du général major von Mecséry et du colonel Maurice, prince de Liechtenstein ({{2e}} Uhlans), le {{date-|19 décembre 1800}}, au combat de Lambach.
* capture du général-major Meller-Zakomelsky, commandant les Uhlans du Grand Duc Constantin, à la [[bataille d'Austerlitz]], le {{date-|2 décembre 1805}}
* capture (avec l'aide du {{7e|hussards}}) d'un étendard et du colonel du {{5e|régiment}} de dragons de la reine (prussien), au combat de Zehdenick, le {{date-|26 octobre 1806}}
* capture d'un étendard du {{5e|régiment}} de cuirassiers prussiens (''de Bailliodz''), au combat de Stekenitz, le {{date-|6 novembre 1806}}<ref>{{Harvsp|Vérillon|1907|p=60|id=}}.</ref>
* capture d'un étendard du {{14e|dragons}} (Wobeser), par le sous-lieutenant Roeckel, le {{date-|7 novembre 1806}}, à Lubeck<ref>{{Harvsp|Vérillon|1907|p=95|id=}}.</ref>.
* capture du général baron de [[Ferdinand von Wintzingerode]] aux environs de Moscou, le {{date-|22 septembre 1812}} par le capitaine Crozet.
* capture du général Don Julien Sanchez et d'un drapeau (avec l'aide du {{9e|chasseurs}}) au combat de Logroño, le {{date-|18 avril 1823}}
* capture de 2 étendards (avec l'aide du {{9e|chasseurs}}) au combat de San-Lucar-la-Mayor, le {{date-|19 mai 1823}}<ref>{{Harvsp|Vérillon|1907|p=99|id=}}.</ref>
* capture du drapeau du chérif Ahmed ben Ahmed, le 19 juin 1846, en Algérie<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=BEAULAINCOURT-MARLE, Sophie de Castellane (1818-1904), comtesse de |titre=Campagnes d'Afrique (1835-1848), Lettres adressées au maréchal de Castellane par les maréchaux Bugeaud, Clauzel, Valée, Canrobert, Forey, Bosquet et les généraux Changarnier{{etc}} |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6365726s/f513.item.r=Clere |accès url=libre |consulté le=29 juillet 2023}}</ref>

== Devise ==
* Le régiment a pour devise, celle de la famille de Gontaut-Biron « ''{{Langue|la|Perit sed in armis}}'' » (« Il meurt les armes à la main »)
* La fête officielle du régiment est le {{date-|24 juin}}, en souvenir de la bataille de Solférino
* Le chant de tradition du régiment est ''Eugènie'' en souvenir de la campagne du Mexique

== Décorations ==
* Le {{5e|hussards}} est titulaire de la [[médaille d'or de la Ville de Milan]], remise au régiment en 1909 pour le cinquantième anniversaire de la [[bataille de Solférino]].
* L'étendard porte sur sa cravate la [[croix de guerre 1914-1918 (France)|croix de guerre 1914-1918]] avec une palme ('''citation à l'ordre de l'armée au titre du {{20e}} corps d'armée''' - ordre du {{date-|29 septembre 1914}}, {{IIe}} armée) :  ''{{Citation|Pendant les journées des 26 et 27 septembre 1914, sur toutes les parties du front où il a été employé, le {{20e|corps}} d'armée, a toujours su progresser et entraîner la progression de ses voisins. Le 28, il a résisté aux attaques les plus furieuses et il a trouvé dans son ardeur assez de ressources pour passer à son tour à l'offensive, le 28 au matin. Le général commandant l'armée est heureux de féliciter le {{20e|corps}} d'armée. Dans l'Ouest, comme précédemment dans l'Est, ce corps ne cesse de montrer les plus hautes qualités manœuvrières, une endurance qui ne se dément pas, une vigueur et un entrain que rien ne saurait abattre}}''.
* le '''<u>{{1er|escadron}}</u> a été cité à l'ordre de l'armée le {{date-|30 mai 1919}} au titre de la {{IIIe}} armée''' : "''dont l'énergie, le sang-froid et l'allant viennent de s'affirmer à nouveau. au cours des dures journées de combat des 9 et 10 juin, cet escadron a été chargé de reconnaissances difficiles, au contact immédiat de l'ennemi ou sous les bombardements violents. Il a rempli à la perfection ces diverses missions, faisant preuve à tous les échelons des plus belles qualités cavalières, de cran, de mordant et d'intelligence''"
* le '''<u>{{2e|escadron}}</u> a été cité''' 
** <u><nowiki/></u>'''à l'ordre de l'armée''' <u><nowiki/></u>'''le {{date-|9 juin 1918}} au titre de la {{VIe}} armée''' : "''Sous la direction énergique et intelligente de son chef, le lieutenant '''Hubert''', a été engagé dans la bataille, du 27 au 31 mai [1918] ; a contre-attaqué vigoureusement et efficacement dans la journée du 27, en liaison intime avec l'infanterie ; a maintenu ensuite le contact permanent de l'ennemi, le harcèlement sans trêve ni repos, lui infligeant des pertes sévères, en combattant pied à pied et fournissant au commandement les renseignements les plus précieux. A affirmé ainsi ses qualités traditionnelles et un esprit d'offensive dignes du glorieux passé de son régiment''".   
** à '''l'ordre du corps d''''<u><nowiki/></u>'''armée le {{date-|1 septembre 1918}}''' '''au titre du {{38e|corps}} d'armée :''' ''" Sous la direction énergique et intelligente de son chef, le capitaine '''de''' '''Ligniville''', vient d'affirmer de nouveau, au cours de la contre-offensive qui a refoulé l'ennemi des bords de la Marne jusqu'au nord de l'Ourcq (21-27 juillet), les plus belles qualités de mordant, d'endurance et de mépris du danger, maintenant nuit et jour le contact de l'ennemi, le harcelant sans cesse par le feu et fournissant au commandement les renseignements les plus précieux. A fait l'admiration des fantassins par son ardeur entraînante et s'est montré digne, une fois de plus, du glorieux passé de son régiment"''
* [[Fichier:3ESC-5RH.jpg|vignette|Fanion du 3e escadron du 5e Hussards, période 1970-1980 (Collection "Les Hussards de Lauzun"]]le '''<u>{{3e|escadron}}</u> a été cité''' 
** <u><nowiki/></u>'''à l'ordre de l'armée''' <u><nowiki/></u>'''le {{date-|21 octobre 1915}} au titre de la {{IIe}} armée'''  (en même temps que le 4e escadron) :  "''Commandés par le chef d'escadrons '''de Lavignerie''', se sont élancés sur les trace de l'infanterie, ont hardiment traversé la première ligne allemande et attaqué la deuxième ligne ; accueillis par des feux croisés de mitrailleuses, arrêtés par des réseaux de fils de fer et ayant perdu la plupart de leurs chevaux, se sont ralliés autour de leur chef et se sont joints à un régiment d'infanterie, avec lequel ils ont poursuivi l'attaque et pris une mitrailleuse"''
** à '''l'ordre de la divis'''<u><nowiki/></u>'''ion le {{date-|18 janvier 1919}}''' '''au titre de la {{153e|division}}''' : " ''A fait preuve dans toutes les opérations de la campagne auxquelles il a pris part, d'un allant remarquable et d'une parfaite discipline. A concouru à l'occupation de plusieurs secteurs, en particulier sur l'Aisne en 1917 et en Lorraine en 1918. A pris une part brillante aux opérations de la 153e DI, pendant les batailles victorieuses de 1918, sous les ordres du capitaine '''des Moutis''', sur l'Aisne et en Picardie, et du lieutenant '''Laigle''' en Champagne et dans l'Oise'' "
* Le '''<u>{{4e|escadron}}</u> a été cité à l'ordre de l'armée le {{date-|21 octobre 1915}} au titre de la {{IIe}} armée''' (en même temps que le {{3e|escadron}}) :  "''Commandés par le chef d'escadrons de Lavignerie, se sont élancés sur les trace de l'infanterie, ont hardiment traversé la première ligne allemande et attaqué la deuxième ligne ; accueillis par des feux croisés de mitrailleuses, arrêtés par des réseaux de fils de fer et ayant perdu la plupart de leurs chevaux, se sont ralliés autour de leur chef et se sont joints à un régiment d'infanterie, avec lequel ils ont poursuivi l'attaque et pris une mitrailleuse"''
* le '''<u>{{6e|escadron}}</u>''', escadron divisionnaire de la {{39e|division}} d'infanterie '''est cité à l'ordre du {{20e|corps}}''' (général Balfourdier), avec toutes les unités de la {{39e|division}} d'infanterie le {{date-|25 mai 1915}}<ref>SHD, JMO {{6e|escadron}} / {{5e|hussards}} - 26 N 895/6, 25 et 27 mai 1915</ref>.

== Personnalités ayant servi au sein du régiment ==
*[[Calixte Deslon|Charles Georges Calixte Deslon]] (1747-1819) dit d'Eslon de Montméril, officier du régiment de 1778 à 1791, impliqué dans l'affaire de Varennes
*[[Claude-Étienne Hugau|Claude Etienne Hugau]], (1741-1820), lieutenant-colonel de 1780 à 1789, député de l'Eure à l'Assemblée Législative (1791-1792), Inspecteur aux Revues (1800-1815)
*[[Denis Félix de Vrigny]] (1754-1803), sous-lieutenant et lieutenant (1780-1792), général commandant les troupes de la Martinique en 1802
*[[:en:John_de_Barth_Walbach|Antoine Jean-Baptiste Nicolas Barth de Walbach]] (1766-1857), sous-lieutenant et lieutenant de 1785 à 1792, brigadier-général de l'armée des États-Unis en 1850
*[[Maurice-François de Mac-Mahon]] (1754-1831), [[mestre de camp]] en second en [[1787]]
* [[Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty]], général d'Empire, capitaine de 1788 à 1791
* Jules Armand Louis prince de Rohan-Guéméné (1768-1836), général dans l'armée autrichienne, capitaine de 1788 à 1791
*[[Famille de Wendel|Charles Antoine de Wendel]] (1774-1832), sous-lieutenant de 1791 à 1792
* [[Jacques-Luc Barbier-Walbonne]], peintre et [[liste des élèves de Jacques-Louis David|élève de David]], sous-lieutenant et lieutenant de 1793 à 1795
* [[Jean-Baptiste Juvénal Corbineau]], général d'Empire, sous-lieutenant et lieutenant de 1793 à 1800
*[[Charles Joseph Evers]] (1773-1818), général belge de la Révolution et de l'Empire, chef d'escadron de 1795 à 1801
*Jean Alexandre Alfonce (1779-1857), engagé volontaire en janvier 1800, au service de l'armée polonaise, puis major-général de l'armée russe [Aleksander Jan Alfonce]
*[[Robert Nicolas Gaspard de Custine]], capitaine de 1796 à 1806, colonel du [[7e régiment de hussards|{{7e}} Hussards]]
* S.A.I [[Louis Bonaparte]], frère de Napoléon, roi de Hollande de 1806 à 1810, capitaine de 1796 à 1799
* [[François Charles Jean Pierre Marie d'Avrange d'Haugéranville]] (1782-1827), général en 1813, engagé en {{date-|octobre 1796}}
* [[Jean-Siméon Domon]], général d'Empire, chef d'escadron de 1799 à 1802
* [[Jean Pierre Joseph Bruyère|Jean Pierre Joseph Bruguière]], dit Bruyères, général d'Empire, major de 1803 à 1805
*[[Edmond de Talleyrand-Périgord]], {{2e|duc}} de Talleyrand, duc de Dino et de Sagan, neveu de [[Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord]], lieutenant et capitaine de 1806 à 1807
* [[Barthélemy Dominique Jacques de Castelbajac]], général et diplomate, sous-lieutenant en 1807
* [[Édouard Duval de Beaulieu de Blaregnies|Edouard Duval de Beaulieu de Blaregnies]] (1789-1837), général belge, sous-lieutenant, lieutenant et capitaine de 1807 à 1813
*[[Nicolas Oudinot]] de Reggio (1791-1863), général et député, {{2e}} duc de Reggio, fils du maréchal [[Nicolas Charles Oudinot|Oudinot]], lieutenant de la compagnie d'élite de 1809 à 1811
* [[Eugène d'Astorg]] (1787-1852), chef d'escadrons, campagne de Prusse, 1813, membre de la [[Chambre des pairs|Chambre des Pairs]] (1834), [[Lieutenant général|lieutenant-général]] (1843)
* Comte [[Constantin d'Hane-Steenhuyse]] (1790-1850), ministre de la guerre (1831) et lieutenant-général (1842) belge, hussard et sous-lieutenant de 1810 à 1813
* [[Sigismond du Pouget de Nadaillac]], maréchal de camp et député de la Haute-Vienne, chef d'escadron 1813-1814.
* [[Emmanuel de Gramont|Emmanuel Marie Pierre de Gramont]] (1783-1841), duc de Caderousse, chef d'escadron en 1813
* [[Jean Frédéric Garnier de La Boissière]] (1796-1873), lieutenant de 1814 à 1815, maître de forge, député de Charente
* [[Charles Niellon]], maréchal des logis en 1817, héros de indépendance du royaume de Belgique et général de l'armée royale en 1831.
* [[Émile-Auguste Doumet|Emile Auguste Doumet]], lieutenant en 1819, maire de [[Sète]] de 1849 à 1865, député de l'Hérault de 1852 à 1863
*[[Amable de Courtais]], général de la Garde Nationale en 1848, major de 1821 à 1827
* [[Louis de Querhoent|Louis Joseph de Querhoënt]], capitaine en 1823, député en 1849
*[[Michel Ney]] s'y est engagé à l'âge de 18 ans, en 1787 (''incorporé en fait au régiment Colonel-Général, {{5e}} RH de 1791 à 1793, avant de devenir le {{4e}} Hussards'')
* [[Napoléon Joseph Ney]], {{2e|prince}} de la Moskowa, capitaine de 1831 à 1838.
* [[Edgar Ney]], {{3e|prince}} de la Moskowa, sous-lieutenant, lieutenant et capitaine au {{5e|hussards}} en 1832 à 1844
* Courby de Cognord, général de cavalerie, héros du [[Bataille de Sidi-Brahim|combat de Sidi Brahim]] en 1845, capitaine au {{5e}} Hussards de 1831 à 1840.
*François Charles Louis marquis de La Jaille (1822-1889), sous-lieutenant, lieutenant, capitaine de 1843 à 1856, colonel du 1er Hussards, général de division et sénateur
* [[Antoine-Prosper Delaperche]], nommé chef d'escadron au {{5e}} régiment de hussards en 1846
* [[Louis-Gaston de Sonis]], sous-lieutenant puis lieutenant de 1848 à 1854, commandant en chef le {{17e}} corps de l'Armée de la Loire en 1870.
*Joseph Erasme Le Preud'homme comte de Fontenoy (1805-1895), lieutenant-colonel de 1849 à 1851, colonel du {{8e}} Hussards, général de cavalerie,
*[[Nicolas Desvaux]] (1810-1884), général de cavalerie, lieutenant-colonel en 1848
*[[Georges Philippe Jacquemin]] (1834-1906), général de division, sous-lieutenant, lieutenant et capitaine de 1854 à 1860
*Prosper Dalien (1838-1865), sous-lieutenant en 1859, tué comme capitaine de l'Armée de l'Union en 1865, "''America's second Lafayette''" selon le président [[Abraham Lincoln|Lincoln]]
* [[François Charles du Barail]], général et ministre de la guerre (1873-1874), chef d'escadron en 1853
* [[Marie Louis Antonin Viel de Lunas d'Espeuilles]], général et sénateur de la Nièvre (1876-78), chef d'escadrons au Mexique.
*[[Paul de Bauffremont]] (1827-1893), général, lieutenant-colonel au Mexique en 1865
* [[Henry Le Tonnelier de Breteuil]], député des [[Hautes-Pyrénées]] et un des promoteurs de l'[[Entente cordiale]], sous-lieutenant de 1868 à 1870
* [[Félix Adolphe Robillot]] (1865-1943), général de division, inspecteur général de la cavalerie, sous-lieutenant de 1887 à 1890
*[[Édouard Alphonse James de Rothschild|Edouard Alphonse James de Rothschild]] (1868-1948), officier de réserve en 1895
* Léon Napoléon Louis Michel Ney, {{4e|prince}} de la Moskowa, lieutenant de réserve en 1904
* [[François Miramond de Laroquette]], médecin de {{date-|septembre 1904}} à {{date-|décembre 1910}}
* [[Maxime Weygand]], général d'armée, commandant en second en 1914
* [[Mathieu Tenant de la Tour]], as de l'aviation, sous-officier puis officier 1905-1917
*[[Jacques Arthuys]] (1894-1943), engagé volontaire en 1913, créateur de l'[[Organisation civile et militaire|Organisation Civile et Militaire]], mort au camp de concentration d'[[Camp de concentration de Hinzert|Hinzert]] en septembre 1943.
*Michel Bréal (1896-1973), brigadier, maréchal des logis puis sous-lieutenant (1916-1917), rejoint la France Libre le 2 juillet 1940, ambassadeur de France à Kaboul (1952-1954), puis Haut Commissaire à Vientiane (1954-1955), ambassadeur de France à Bangkok en 1958
*Raymond Guet (1897-1944), hussard en 1916, membre du [[Réseau du musée de l'Homme|réseau du Musée de l'Homme]], arrêté en novembre 1941, mort en déportation le 15 mai 1944 à [[Sonnenburg|Sonneburg]] (Prusse Orientale - Pologne)
* [[Henri d'Orléans (1933-2019)|Henri d'Orléans]], « comte de Paris, duc de France », officier au régiment de 1962 à 1965
* [[François Cevert]], pilote automobile, appelé au régiment en 1965

== Sources et bibliographie ==
* {{Ouvrage |titre=Historique du {{5e|régiment}} de hussards pendant la guerre 1914-1918 |lieu=Nancy |éditeur=Impr. Berger-Levrault |année= |pages totales=64 |isbn=}}, {{gallica|n=bpt6k6228021w}}.
* ''Historique des corps de troupe de l'armée française'', ministère de la Guerre, 1900
* ANDOLENKO (général), ''Recueil d'historique de l'arme blindée et de la cavalerie'', Paris, Eurimprim, 1968
* BANET (Jacques), ''L'Escadron - carnets d'un cavalier'', Paris, Flammarion, 1968, 231 p.
* CASTILLON de SAINT-VICTOR (chef d'escadrons), ''Historique du {{5e|régiment}} de hussards'', Paris, Ed. Lobert & Pierson, 1889, 210 p.
* DUPONT (Marcel), ''Nos vieux houzards'', Paris Berger-Levrault, 1934, 184 p.
* DUPUY (Raoul), ''Historique des régiments de hussards (1690-1892), '' Paris, Lib. Militaire Dubois, 1893, 171 p.
* FALLOU (Louis), ''Nos hussards (1692-1902), '' Paris, La Giberne, 1902, 300 p.
* JOUINEAU (André) & MONGIN (Jean-Marie), ''Les Hussards français, Tome 1, de l'Ancien Régime à l'Empire'', Paris, Éditions ''Histoire et collection'', 2004
* MASSONI (Gérard-Antoine), [http://www.passiondulivre.com/livre-37049-histoire-d-un-regiment-de-cavalerie-legere-le-5e-hussards-de-1783-a-1815.htm ''Un régiment de cavalerie légère : le {{5e|régiment}} de hussards de 1783 à 1815'', Paris, Archives et culture, 2007, 438 p.]
* MASSONI (Gérard-Antoine), « Le lieutenant de Lattre de Tassigny et ses sauveurs du {{5e}} hussards », dans ''Vivat Hussar'', Tarbes, 1990, {{numéro|25}}, {{p.|39-46}}.
*MASSONI (Gérard-Antoine), « Le {{5e}} Hussards dans les tranchées (Belgique) », dans ''Vivat Hussar'', Tarbes, 1993, {{n°|28}}, p.&nbsp;69-73
* MASSONI (Gérard-Antoine), « Jennings de Kilmaine, colonel du {{6e}} hussards, ci-devant Lauzun, commandant en chef des armées du Nord et des Ardennes, commandant en chef d'armée d'Angleterre », dans ''Vivat Hussar'', Tarbes, 2001,{{numéro|36}}, {{p.}}49 à 61
* MASSONI (Gérard-Antoine), « Le {{5e}} régiment de hussards en Russie », dans ''Vivat Hussar'', Tarbes, 2002,{{numéro|37}}, {{p.}}58 à 66
* MASSONI (Gérard-Antoine), « Une loge maçonnique au régiment de Lauzun-Hussards (1789-1790) » dans ''Vivat Hussar'', Tarbes, 2002,{{numéro|37}}, {{p.}}45 à 57
*MASSONI (Gérard-Antoine) & RIBOUD (Michel), ''Les régiments de réserve de l'Arme Blindée Cavalerie (1964-1998)'', Lyon, Les Passionnés de bouquins, 2016, 240 p.
* [[Service historique de la Défense]], ''Journaux des marches et opérations'' (''JMO'') 26 N 895/1 à 26 N 895/7

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:5e régiment de hussards}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des régiments français]]
* [[Régiment de cavalerie français]]
* [[Ordre de bataille des unités françaises ayant participé à la bataille d'Austerlitz]]

=== Liens externes ===
* [http://www.leshussardsdelauzun.com Association des anciens du {{5e|hussards}} "''les hussards de Lauzun'']
* [http://www.5emeregimentdehussards-weingarten.fr/ Amicale franco-allemande de la garnison de Weingarten]
* [http://www.cincinnatidefrance.fr/histoire/180-legion-de-lauzun Article sur le Légion de Lauzun sur le site de la société française des Cincinnati]
* [http://military-photos.com/histohuss.htm   Les Hussards - Historique sous le IInd Empire et la IIIe République (1850-1914)]
* [https://hussards-sehri.jimdofree.com/documents-et-articles-sur-les-hussards-de-1789-%C3%A0-1815/5e-hussards/   le 5e hussards : documents et archives de 1789 à 1815]

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