Les Terres de Nataé
Les Terres de Nataé, anciennement zoo de Pont-Scorff jusqu'en 2021, est un parc zoologique français situé à Pont-Scorff (pays de Lorient), en Bretagne. Fondé par Pierre et Maguy Thomas en 1973, le zoo est vendu en 2017 à Sauveur Ferrara, avant de fermer ses portes en décembre 2019 après la signature d'un compromis de vente avec Rewild, une coalition d'associations anti-captivité souhaitant transformer le site en un centre de réhabilitation pour la faune sauvage. À la suite d'une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Lorient, ce dernier retient le projet Breizh Park porté par l’entrepreneur breton Sébastien Musset. Le parc rouvre le 21 juin 2022 après 3 ans de fermeture[1].
Les Terres de Nataé | ||
Logo depuis 2021 | ||
Nouvelle Entrée du parc | ||
Date d'ouverture | 1973 2022 (réouverture) |
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Propriétaire | Sébastien Musset | |
Situation | Pont-Scorff, Morbihan, France | |
Superficie | 14 hectares | |
Latitude Longitude | 47° 48′ 37″ nord, 3° 24′ 25″ ouest | |
Nombre d'animaux | 450 revendiqués | |
Nombre d'espèces | 115 revendiquées | |
Nombre de visiteurs annuels | 210 000 (2015) | |
Site web | lesterresdenatae.fr | |
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La collection zoologique était constituée de grands mammifères (éléphants d'Asie, hippopotame, girafes...), de nombreux félins (lions, panthères, différentes espèces de chats, etc.), d'herbivores divers (zèbres, watusis...), de primates, d'oiseaux, etc.
Historique (1964-2017)
modifierPierre Thomas, fondateur du Zoo de Pont-Scorff commence à travailler avec les animaux dans les années 1960 : il monte son propre numéro de dressage dès 1962, avec des lions, des ours et des chèvres. Il est précurseur des nouvelles techniques de dressage, dites « positives ». Il tente de fonder son propre cirque à la fin des années 1960, mais l'expérience se soldera par un échec. Il s'installe en 1973 à Pont-Scorff, sur les bords du Scave, et crée un zoo[2],[3]
De 1973 jusqu'au début des années 1980, le Zoo de Pont-Scorff est un établissement de 4 ha avec une notoriété confidentielle. En parallèle, Pierre Thomas parcourt la région de Lorient, d’école en école afin de présenter les animaux du zoo aux enfants[4]. À partir de 1985, la situation financière du zoo permet d’envisager de nouvelles installations pour accueillir encore plus d’animaux, et des spectacles font leur apparition en 1987. En 1981, le parc atteint les 30 000 visiteurs[5].
Dans la nuit du 15 au , les trois quarts des installations du parc sont détruites par une tempête qui frappe la Bretagne. Six animaux se retrouvent dans la nature, récupérés dans la matinée, sauf une panthère des neiges qui sera retrouvé dans un jardin privé à quelques centaines de mètres, apeuré et affamé. Les mois qui suivent, le parc sera entièrement reconstruit, avec l'aide de la population locale[6],[7].
En 1990, avec une notoriété renforcée par l'actualité de l'ouragan, le Zoo de Pont-Scorff s'agrandit et double sa superficie[5]. L'entreprise familiale se transforme en SARL et accueille de nouvelles espèces : zèbres, autruches, girafes, rhinocéros, otaries, etc.[4].
Le Zoo de Pont-Scorff se développe alors d'année en année. De nombreuses installations sont en cours d'aménagement ou en rénovation et cet espace zoologique s'implique de plus en plus dans les programmes européens d'élevage (EEP)[réf. nécessaire].
Au début des années 2000, le Zoo de Pont-Scorff participe à des projets de conservation : conservation ex situ en participant activement à de nombreux EEP, mais aussi conservation in situ en finançant des actions de terrain au Niger ou au Botswana. Parallèlement le Zoo avait tenté de renforcer ses actions au quotidien pour un développement soutenable.
- 1973 : Création du zoo par Pierre Thomas[4]
- 1987 : Les trois-quarts du zoo sont détruits par un terrible ouragan. La solidarité locale permet de sauver le zoo et de redémarrer[4]
- 1990 : Nouveau départ, superficie doublée
- 1996 : Spectacle des otaries
- 1997 : Spectacle des perroquets
- 1998 : Arrivée des éléphants
- 2000 : Création spectacle des oiseaux marins
- 2002 : Création spectacle des mal-aimés
- 2005 : Création spectacle de perroquets en vol libre
- 2008 : Nouvel enclos pour les éléphants
- 2010 : La direction du parc est reprise par Olivier et Véronique Thomas, les enfants de Pierre et Maguy[4].
- 2011 : Arrivée d'un couple de lions blancs de Kruger et naissance de 4 lionceaux blancs.
- 2012 : Naissance du premier éléphanteau breton (décédée le à la suite d'un herpès)
- 2013 : Construction de la volière des aigles pygargues à queue blanche, naissance de 3 lionceaux blancs et d'une otarie de Patagonie.
1er rachat en 2017
modifierEn 2017, le zoo est repris par Sauveur Ferrara[8],[9], qui rachète 70 % des parts de la SARL Bretagne Zoo. Alain Le Héritte, directeur du zoo entre 2002[10] et 2011[11], garde les 30 % restants. Le foncier reste la propriété de la famille Thomas[12].
Mais le zoo continue de faire face à de sérieuses difficultés financières[13], et au printemps 2019, un regroupement d'ONG (qui deviendra Rewild), pilotées par Sea Sheperd[13], se propose de le racheter.
Rachat par le collectif Rewild (2019-2021)
modifierLe collectif Rewild
modifierAu moment du rachat du zoo (fin 2019), le collectif regroupait 7 ONG[14],[15], (Wildlife Angel[16], Sea Shepherd, Centre Athenas[17], Le Biome[18], Hisa[19], One Voice, Darwin[Qui ?]).
Cependant, dès janvier 2020, Wildlife Angel sort du collectif[16].
En février 2021, le centre Athénas annonce sortir du collectif en février 2021[20],[21], invoquant « de profondes divergences de vue sur un projet de refonte de la gestion des animaux, du mode de gouvernance et de la gestion du site »[21], et précisant dans un communiqué de presse une volonté de prise de contrôle du conseil d'administration par Sea Sheperd[21]. Après des explications musclées par communiqués de presse interposés[22],[23] et sur les réseaux sociaux (deux pages Facebook présentent l'association Rewild[22],[21]), la situation se complique encore par la mise en redressement judiciaire, puis la liquidation de la SARL gérant le zoo.
Le projet porté par Rewild
modifierRewild souhaite libérer les 560 animaux sauvages qui y sont présents, pour ensuite transformer le zoo en centre de réhabilitation pour accueillir les animaux sauvages issus du trafic et saisis par la justice française[24].
Ce projet de relâcher des animaux nés en captivité a suscité des réactions plutôt critiques des professionnels de la conservation ex situ et in situ. Dans un communiqué l'association européenne des zoos et aquariums (EAZA) a explicité sa retenue vis-à-vis du projet, le qualifiant de « rêve idéologiquement motivé d'amateurs »[25].
Rachat et financement participatif (2019)
modifierLe zoo ferme ses portes le [26] après que la coalition Rewild signe un compromis de vente avec le propriétaire[24], puis lance un financement participatif sur GoFundMe[27]. En 5 jours, Rewild obtient les 600 000 euros demandés afin d'assurer l'achat du zoo[28],[29] notamment grâce au soutien du journaliste Hugo Clément[30].
Jérôme Pensu devient le directeur du site[13].
La société Bretagne Zoo change donc à nouveau d'actionnaire principal.
Sauveur Ferrara reste gérant, le temps de se faire payer le rachat[31]. Alain Le Héritte, directeur du zoo entre 2002[10] et 2011[11], garde toujours les 30 % restants, et accueille fraichement la nouvelle[11]. Le foncier reste la propriété de la famille Thomas[12], à laquelle la nouvelle société doit payer un loyer[12].
Polémique autour de la mort d'un rhinocéros noir
modifierMoins de deux semaines après le rachat du zoo par Rewild, un rhinocéros noir de 28 ans nommé Jacob meurt[32]. Rewild affirme « la captivité a tué Jacob », elle estime qu'il « aura vécu toute sa vie dans un climat inadapté à ses besoins, avec une nourriture inadaptée à ses besoins et dans un état de faiblesse et de souffrance directement induit par ses conditions de rhinocéros captif »[33].
Dans sa publication Facebook, Rewild argumente contre la captivité en comparant la distribution de la mortalité des rhinocéros noirs du programme européen d'élevage conservatoire au cours du temps (56 % meurt avant l'âge de 20 ans, telle proportion entre 20 et 30 ans, etc.) au record de longévité connu pour l'espèce dans la nature (50 ans), que pourtant seul un faible nombre d'individus atteignent. Cette mise en parallèle de deux concepts de biologie des populations qui ne sont pas comparables entre eux biaise la perception de la réalité auprès du public. La distribution de la mortalité de la population sauvage dans la nature n'étant pas connue, il n'est pas possible d'affirmer une différence entre populations sauvages et captives. L’Association francophone des vétérinaires de parcs zoologiques déplore ainsi l’exploitation du décès de ce rhinocéros noir à des fins de propagande anti-captivité par Rewild, dénonçant une confusion des chiffres et des analyses tronquées : « les maladies et dangers auxquels les animaux sont exposés diffèrent selon que l’animal évolue dans son milieu naturel ou non. Si certaines causes de mortalité sont propres à la captivité, d’autres sont spécifiques de la vie sauvage ». Elle rappelle aussi que la population de ce programme d'élevage conservatoire européen est en croissance et que cinq individus issus de ce programme ont déjà été réintroduits au Rwanda[34].
Mise en demeure par la préfecture du Morbihan (DDPP) (2020)
modifierÀ la suite d'un rapport d'inspection de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations) en date du , le préfet du Morbihan met en demeure, dans un arrêté daté du [35], la SARL Bretagne Zoo de respecter les dispositions suivantes :
- Disposer d'un ou de plusieurs titulaires du certificat de capacité couvrant l'ensemble des espèces détenues dans le parc
- Transmettre au préfet un organigramme à jour mentionnant chaque salarié
- Mettre en place un dossier sanitaire
- Trier les médicaments détenus dans la pharmacie
- Communiquer au préfet un compte-rendu d'intervention de la vidange des fosses de collecte des eaux usées
- Veiller à ce que l'enceinte extérieure fasse obstacle au passage des personnes et des animaux
- Tenir le préfet informé des accidents et des situations impliquant des animaux
- Remettre au préfet les attestations de formation du personnel au tir et préciser les modalités d'organisation des permanences de sécurité
En réponse, le collectif dénonce un harcèlement de l'administration : « Depuis notre arrivée mi-décembre, nous avons déjà fait l’objet de cinq contrôles et d’une saisie illégale pour laquelle nous utilisons les voies de recours. »[36].
Mise en redressement judiciaire (2021)
modifierLa levée de fonds ayant été consommée, et bien que la SARL Bretagne Zoo et Sea Sheperd ne soient pas liés, Sea Sheperd va alimenter le compte courant de la SARL entre septembre et décembre 2020[21] (il faut entre 80 000 € et 125 000 € par mois pour faire fonctionner le site et payer les charges, comme la nourriture des animaux ou les salaires des salariés, une dizaine de soigneurs[21]). L'arrêt de la perfusion financière entraine la faillite début 2021.
À la suite de tensions au sein du collectif[21], concernant le mode de gouvernance du zoo (qui a entrainé le départ du centre Athénas[21]), la société Bretagne Zoo est placé en redressement judiciaire le 23 février 2021[12], puis mise en liquidation le 29 mars 2021[37] avec poursuite d'activité jusqu'en juin 2021[12].
Jérôme Pensu (gérant et gestionnaire de fait) et Sauveur Ferrara (qui n'avait plus d'activité au sein de la SARL) sont écartés de la direction par la justice[31],[38]. Celle-ci nomme Alain Le Héritte (ancien directeur de 2002 à 2011), pour assurer la transition, le temps que le tribunal décide du sort du zoo[38]. La justice reproche à Jérôme Pensu des erreurs graves de gestion, comme l'absence de personne titulaire de certificat de capacité (qui est obligatoire pour gérer un zoo), l'absence d'assurance depuis septembre 2020, ou la non déclaration de cessation de paiement dans le délai légal[31].
Fin avril 2021, date limite de dépôt des dossiers, 4 repreneurs potentiels proposent deux visions[39]. D'une part, un projet porté par Sea Sheperd, ainsi qu'un projet de SCOP porté par une partie des ex-salariés du zoo, veulent continuer la vision initiale du collectif Rewild. D'autre part, deux autres projets, portés respectivement par un entrepreneur costarmoricain (Breizh park) et par Libéma (un groupe néerlandais de parcs de loisirs), veulent à l'inverse revenir à une vision plus traditionnelle du fonctionnement d'un zoo. Les deux projets de la SCOP et de Libéma sont cependant rapidement écartés par le tribunal.
En mai 2021, le tribunal de commerce de Lorient écarte finalement le projet de l'ONG Sea Shepherd, pour retenir celui de Breizh Park[40],[41]. 5 millions d'euros seront injectés, dont 4 millions pour les travaux, qui visent à réhabiliter le parc et le remettre aux normes[40],[41].
Les Terres de Nataé (2021-)
modifierEn septembre 2021, la nouvelle équipe annonce un nouveau nom : les Terres de Nataé, en référence à une divinité celte[42]. Le parc rouvre le 21 juin 2022 après 3 ans de fermeture[1].
Nouveautés
modifierEn 2023, ouverture d'un enclos de 3000m2 pour trois pandas roux.
Départ de deux femelles panthères nébuleuses en direction du Tierpark Berlin. Une nouvelle femelle arrivera très prochainement de Grèce.
Arrivée d'une femelle Tamarin pinché pour former un couple avec le mâle déjà présent.
Arrivée d'une femelle Vison d'Europe.
Installations et faune hébergée
modifierVoyage en Afrique
modifierReptilarium
modifierVoyage en Amérique du Sud
modifier-
Coati Brun
Voyage en Asie
modifier-
Chat manul
Voyage en Europe
modifierSpectacles
modifierLe Zoo de Pont-Scorff proposait des spectacles dès sa création. Dès l’ouverture en 1973, Pierre Thomas proposait un numéro de fauves qui agrémentait une courte visite. Par la suite, le nombre de spectacles a augmenté et les spectacles eux-mêmes ont évolué. Avant la fermeture en 2019, trois spectacles étaient proposés :
Otaries
modifierAutour d'un bassin, les soigneurs proposaient une séance de « ballet aquatique » suivie d'une partie pédagogique sur la biologie de l'animal, ainsi que la présentation du groupe d'otaries du parc.
Oiseaux marins
modifierCe spectacle, créé en 2000, présentait plusieurs espèces d'oiseaux en vol libre (pélicans, cormorans, kookaburras, hérons garde-bœufs, manchots du Cap...) agrémenté des commentaires de leurs soigneurs.
Perroquets en vol libre
modifierCréée en 2005, il s'agissait d'un « ballet aérien » avec différents perroquets (Ara Macao, Cacatoès...) accompagné d'une partie ludique et pédagogique.
Conservation des espèces
modifierConservation ex situ
modifierLes Terres de Nataé s’implique dans la conservation et "accueillent environ une centaine d’espèces dont certaines sont classées en danger critique sur la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), l’une des principales organisations non gouvernementales mondiales consacrées à la conservation de la nature." Les Terres de Nataé[43]
Conservation in situ
modifierLes Terres de Nataé travaillent avec des associations de protection dans leur milieu naturel.
Économie et fréquentation
modifierLe zoo ouvre en 1973, mais reste modeste jusque dans les années 1980, principalement axée sur la découverte des animaux par les scolaires[4]. Le parc proposait néanmoins une visite ainsi qu'un numéro avec des fauves.
Entre 1981 et 1987, la structure grossi, et la fréquentation passe de 10 000 à 30 000 visiteurs par an[4].
La structure passe sous forme de SARL dès 1990, et la SARL Bretagne Zoo est créée en 2004[44].
En 2014, il a accueilli 218 000 visiteurs[45].
En 2017, il a accueilli 156 000 visiteurs[46].
En 2022, il a accueilli 100 000 visiteurs en 6 mois depuis sa réouverture le 21 juin[47].
Le zoo organisait chaque année l'événement "La nuit des animaux" et donnait l'occasion aux visiteurs de découvrir le zoo en nocturne jusqu'en 2018.
Dans la culture populaire
modifierLe zoo est représenté à plusieurs reprises dans la série BD humoristique Zoo Dingo, dessinée par Beno.
Notes et références
modifier- « À Pont-Scorff, c’est le jour J pour les Terres de Nataé ! », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Parc zoologique. Le zoo de Pont-Scorff en grandes difficultés », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Zoo de Pont-Scorff : le directeur Pierre Thomas prend sa retraite », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Pont-Scorff, du zoo familial au centre de réensauvagement [Frise chronologique] », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Le zoo de Pont-Scorff, une saga familiale mouvementée », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Pont-Scorff. Le zoo laminé par l'ouragan », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « [VIDEO] Ouragan 1987 : la Bretagne défigurée par une nuit d'enfer », sur France 3 Bretagne (consulté le )
- « Zoo de Pont-Scorff. Un médecin prend les rênes de l'entreprise », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Pont-Scorff. Sauveur Ferrara officiellement gérant du zoo », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- « Alain Le Héritte. Directeur du zoo de Pont-Scorff », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Zoo de Pont-Scorff : « Une idée louable mais qui ne peut fonctionner ainsi » (Alain Le Héritte) », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- « L’ancien zoo de Pont-Scorff liquidé, son avenir en pointillé », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Le zoo de Pont-Scorff bientôt repris par une association écologiste », sur Le Telegramme, (consulté le )
- HelloAsso, « REWILD », sur HelloAsso (consulté le )
- Par Solenne Durox Le 30 avril 2021 à 19h57, « Pont-Scorff : après l’échec de Rewild, quatre candidats à la reprise du zoo », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- « Chiffres Clés Bretagne pour 2017 », calameo.com, (lire en ligne, consulté le )
- « Lorient - Terres de Nataé à Pont-Scorff : 100 000 visiteurs et une confiance presque regagnée », sur Le Telegramme, (consulté le )
Annexes
modifierLiens externes
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