21 équipes inscrivent 6 coureurs. 126 coureurs sont donc au départ de la course.
La première étape voit le ColombienDúber Quintero (Colombia) mener à bien une échappée qui lui permet de s'imposer et de s'emparer du maillot de leader. Parti avec quatre hommes dès le deuxième kilomètre, Quintero leur fausse compagnie à 1 500 m de l'arrivée, pour gagner avec onze secondes d'avance sur le premier d'entre eux et 1 min 18 s sur le peloton[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9].
L'arrivée en altitude aux Genting Highlands est l'étape reine du Tour de Langkawi. Elle se termine par deux ascensions, séparées par une courte descente, donnant un court répit aux participants[21]. En début de journée, un groupe d'une trentaine de coureurs prend les devants. Avec les principaux favoris dans l'échappée, le peloton ne reverra jamais la tête de la course. La sélection s'opère au fil des kilomètres et il ne reste en tête qu'un duo de Colombiens, Isaac Bolívar (UnitedHealthcare) et Esteban Chaves (Orica-GreenEDGE). Pourtant sortis du peloton, l'IranienSamad Poor Seiedi (Tabriz Petrochemical) et l'ÉrythréenMerhawi Kudus (MTN-Qhubeka) rattrapent les échappés un à un et font la jonction avec le duo, qu'ils déposent, dans le dernier kilomètre. L'Iranien attend les derniers hectomètres pour s'imposer, avec quatre secondes d'avance sur l'Érythréen et cinq sur Bolívar. Samad Poor Seiedi, revenu d'une suspension de deux ans pour prise d'EPO[21], prend la tête du classement général avec huit et onze secondes d'écart sur ces mêmes adversaires[22],[23],[24],[25],[26].
Au départ de cette dix-neuvième édition, tous les observateurs s'accordent à dire que le classement général se jouera dans la quatrième étape, qui se termine au sommet des Genting Highlands. Le reste des étapes semblent promis aux sprinteurs, à l'exception peut-être de la cinquième, avec une dure montée placée à dix kilomètres de l'arrivée[32]. Les prévisions se sont avérées précises puisque les dix premiers au classement général à l'issue de l'étape-reine[33] le sont toujours six jours plus tard, à l'arrivée[34]. De plus, sept des huit étapes dévolues aux sprinteurs leur sont revenues. Finalement seule la première étape a échappé aux prévisions. Le ColombienDúber Quintero (Colombia) y mène à bien une échappée qui lui permet de s'emparer du maillot de leader. Tunique qu'il garde durant trois jours, jusqu'à l'arrivée en altitude aux Genting Highlands. Là, l'IranienSamad Poor Seiedi (Tabriz Petrochemical) revient sur les derniers échappés pour s'imposer et s'emparer définitivement de la tête du classement général individuel. Le lendemain, l'AméricainBradley White (UnitedHealthcare) remporte l'ultime étape qui échappe aux sprinteurs. Sur les sept bouquets qu'ils se partagent, le NéerlandaisTheo Bos (Belkin) s'octroie la part la plus belle, en s'imposant quatre fois. Tandis que l'ItalienAndrea Guardini (Astana) remporte ses treizième et quatorzième victoires d'étape en Malaisie[35] et qu'un autre Néerlandais Kenny van Hummel (Androni Giocattoli-Venezuela) dispose de la concurrence dans le septième sprint. Samad Poor Seiedi devient le premier Asiatique à s'imposer dans cette épreuve. Il devance l'ÉrythréenMerhawi Kudus (MTN-Qhubeka) et le ColombienIsaac Bolívar (UnitedHealthcare) respectivement de huit et onze secondes. De plus, la compétition voit les victoires de la formation MTN-Qhubeka dans le classement par équipes, de l'IrlandaisMatthew Brammeier (Synergy Baku Project) dans le trophée du meilleur grimpeur et le LituanienAidis Kruopis (Orica-GreenEDGE) être sacré meilleur sprinteur de l'épreuve.