Saint-Égrève
Saint-Égrève est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Égrève | |||||
1.Hôtel de ville de Saint-Égrève en 2018 2.Saint-Égrève depuis les Vouillants (Vercors) |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Laurent Amadieu 2020-2026 |
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Code postal | 38120 | ||||
Code commune | 38382 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Égrévois | ||||
Population municipale |
16 995 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 562 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 13′ 57″ nord, 5° 41′ 01″ est | ||||
Altitude | 202 m Min. 198 m Max. 1 299 m |
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Superficie | 10,88 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grenoble-2 | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saint-egreve.fr | ||||
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Positionnée dans la partie nord-ouest de l'agglomération grenobloise à proximité du centre géographique du département de l'Isère, la commune, située dans l'aire urbaine de Grenoble, est adhérente à la métropole de Grenoble depuis la création de ce qui était encore une communauté d'agglomération. L'A48, la RN 75, ainsi que la voie ferrée, traversent le territoire communal, donnant ainsi à la ville de Saint-Égrève une certaine place stratégique.
Insérée entre la montagne (le massif de la Chartreuse) et les rives de l'Isère, la ville de Saint-Égrève a cependant connu une augmentation assez significative de sa population au cours de ces cinq dernières décennies, son territoire présentant un aspect fortement urbanisé bien qu'agrémenté de nombreux parcs et espaces verts publics. La seule partie non construite et d'ailleurs non constructible de ce territoire se situe en montagne, principalement sur la pente occidentale du Néron, sommet calcaire de la Chartreuse qui domine le nord de l'agglomération grenobloise.
Autrefois rattaché à l'ancienne province royale du Dauphiné, le village de Saint-Égrève est longtemps resté une modeste agglomération de la vallée de l'Isère, avant d'accueillir sur son territoire un établissement de soins pour les soldats des armées de Louis XIV, établissement qui se transformera au fil du temps en un important centre hospitalier psychiatrique desservant une grande partie du territoire départemental.
En 2014 la commune de Saint-Égrève a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[1]. Elle a également obtenu le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[2] de 2018.
Ses habitants sont les Saint-Égrévois[3].
Géographie
modifierSituation
modifierLa ville de Saint-Égrève est située dans le sud-est de la France, au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et approximativement dans le centre géographique du département de l'Isère. La commune est entourée à l'est par le massif de la Chartreuse et à l'ouest par la rivière Isère. La ville est également située dans le sillon alpin.
Le Néron, montagne qui culmine à 1 298 mètres d'altitude, surplombe une bonne part des limites est de la ville. Au sud Grenoble, que Saint-Égrève touche en un point au niveau de l'Isère, et Saint-Martin-le-Vinoux constituent les limites. Au nord, Le Fontanil-Cornillon ainsi que le massif de la Chartreuse marquent la fin du territoire de la commune. Traversée par l'autoroute A48 et l'ancienne Route nationale 75, Saint-Égrève est l'entrée nord de l'agglomération grenobloise.
Le bourg de Saint-Égrève est située à 98 km de Lyon, préfecture et siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 7 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 302 km de Marseille et 568 km de Paris.
Description
modifierLe territoire communal est limité à l'ouest par une rivière et à l'est par la montagne, plus précisément, entre la rive droite de l'Isère et la bordure occidentale des falaises du massif de la Chartreuse. Sa zone urbaine appartient également la partie septentrionale de l'agglomération grenobloise, dans une zone densément peuplée.
La partie du territoire communal située dans la plaine de l'Isère est donc fortement urbanisée. Ce bassin alluvionnaire à l'aspect très plat, accueille la quasi-totalité de la population urbaine dans un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de maisons rurales qui sont généralement d'anciens corps de fermes, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées (généralement entre 6 et 12 étages). Ces dernières constructions ont été, pour la plupart, construites durant les années 1960 et les années 1970, années qui marquèrent une forte extension démographique de la commune. On peut également constater de nombreuses constructions à vocations industrielles, particulièrement à l'Est et à l'Ouest du centre urbain. La ville abrite plusieurs centres commerciaux, à proximité de l'autoroute qui relie la ville avec le reste de l'agglomération dont un hypermarché de la grande distribution et ses boutiques adjacentes.
Le nombre et surtout la superficie des espaces verts restent assez importantes pour une commune très urbanisée, notamment grâce à la présence du parc urbain de Fiancey, d'une superficie de treize hectares[4] et son plan d'eau, d'une superficie de 25 000 m2[5]. L'ensemble des espaces verts de la commune couvre une superficie de soixante-deux hectares[6].
Communes limitrophes
modifierLe Fontanil Cornillon | Proveysieux | Quaix-en-Chartreuse | ||
Noyarey | N | Saint-Martin-le-Vinoux | ||
O Saint-Égrève E | ||||
S | ||||
Sassenage | Grenoble | Saint-Martin-le-Vinoux |
Géologie et relief
modifierLe territoire de Saint-Égrève, positionné sur la rive droite de l'Isère, est installé sur le grand cône de déjections torrentielles construit par le ruisseau de la Vence, au débouché de gorges que ce torrent a entaillées dans le contenu tertiaire du synclinal de Proveysieux. Le sommet de ce cône de déjection se situe au niveau de l'ancien village de La Monta. Les Rochers de l'Église, qui dominent cette partie de l'agglomération, définissent la partie la plus méridionale d'un long « crêt d'urgonien » sur le flanc occidental de ce synclinal. Cette ligne de crête se poursuit jusqu'à la large vallée formée par l'Isère, où le formatage en « U » de la vallée, du fait du passage des glaciers quaternaires a tranché cette ligne en donnant un éperon de falaises au lieu-dit de Rocheplaine, lequel est utilisé comme site d'escalade, à proximité de la limite septentrionale de la commune avec celle du Fontanil-Cornillon[7].
Hydrographie
modifierLes différents cours d'eau
modifierLe territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière, et quelques ruisseaux qui sont ses affluents ou sous-affluents, dont on peut découvrir la liste, ci-dessous :
- L'Isère :
- cette rivière qui borde l'est du territoire communal, mais assez loin du bourg ancien, ce qui s'explique pour des raisons historiques face aux risques de crues. Cette rivière est donc située à la limite occidentale du territoire de Saint-Égrève
- Un barrage EDF, mis en service en 1992, est situé sur l'Isère entre les communes de Noyarey et de Saint-Égrève, construit à 2,8 km en aval du confluent Isère-Drac. L’usine ou centrale est directement intégrée au barrage. La hauteur totale du barrage est de 40 mètres avec cinq passes équipées de vannes de 20 mètres. La puissance installée est de 46 mégawatt[8].
- La Vence :
- d'une longueur de 17,2 kilomètres[9], le ruisseau (ou torrent) de la Vence naît dans le massif de la Chartreuse, à la limite des communes de Saint-Pancrasse et Le Sappey-en-Chartreuse, à environ 1 900 m d'altitude, sur la face orientale de Chamechaude (2 082 m)[10]. Celle-ci conflue dans l'Isère sur la commune, au niveau de l'île Brune, la zone commerciale et industrielle de Saint-Égrève.
- La Biolle, ruisseau de 1,5 km, est un affluent de la Vence[11].
Les plans d'eau
modifierLe territoire de la commune héberge également de nombreux plans d'eau, dont notamment, le lac de Fiancey dans le parc homonyme, l'étang de Crétinon, situé à proximité du centre commercial Carrefour et les étangs de Rocheplaine (ou étangs du Muscardin), tous situés à proximité du centre d'escalade et des falaises du massif de la Chartreuse.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[13].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 458 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 14 km à vol d'oiseau[14], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Températures minimales et maximales enregistrées en 2014 et 2016
modifier- 2014
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 2 | 2,7 | 7,2 | 9,2 | 13,9 | 15,1 | 14,3 | 12,6 | 9,5 | 5 | 1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 11,3 | 16,4 | 19,9 | 21,5 | 27,6 | 24,8 | 25,4 | 24,4 | 21,3 | 13,9 | 8,1 |
- 2016
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 3 | 2,7 | 7,1 | 9,5 | 14,5 | 15,7 | 14,6 | 12,9 | 7 | 3,9 | −3,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,3 | 13,4 | 17,1 | 21,3 | 25,8 | 28,8 | 29,1 | 26,6 | 16,8 | 11,6 | 6,6 |
Voies routières
modifierLes autoroutes
modifierL’autoroute A48, voie de grande circulation permettant la liaison de Lyon à Grenoble, traverse le territoire communal selon un axe nord-sud. Équipée de 2×3 voies, elle est connectée avec l'A480 à Sassenage et avec l'A49 à Voreppe, au nord de Saint-Egrève, est gérée par la société AREA.
La bretelle de sortie n°14 permet de rejoindre les différents quartiers et les zones d'activité de la ville :
- 14 Saint-Égrève nord à 52 km : Saint-Égrève, Fontanil-Cornillon.
Les routes
modifierPlusieurs routes départementales sillonnent le territoire communal, dont :
La route nationale 75 est une ancienne route nationale française reliant Bourg-en-Bresse à Sisteron. Elle a été déclassée en route départementale RD 1075 en 2006. Cette voie relie la commune à Grenoble vers le sud et à Voiron, Bourg-en-Bresse jusqu'à Tournus par Lacrost, vers le nord. La route qui suit un axe nord-ouest/sud-est est longée par une ligne de tramway tout le long de son parcours dans la ville.
La route départementale 105 (RD105) relie le centre de Saint-Égrève (quartier du Pont de Vence) avec le col de la Charmette (commune de Proveysieux)
La route départementale 105f (RD105f) relie le centre de Saint-Égrève (quartier de Karben) avec la commune de Noyarey, (quartier de Pra-Paris), après avoir traversé le pont-barrage sur l'Isère.
Transports publics
modifierTransport ferroviaire
modifierSaint-Egrève possède une gare ferroviaire dénommée Saint-Égrève-Saint-Robert) qui la relie à Grenoble (en 6 minutes) ainsi qu'à Saint-Marcellin, Gières et Chambéry. Le train est ainsi le moyen le plus rapide pour rejoindre les communes situées de l'autre côté de Grenoble : Échirolles et Grenoble-Universités-Gières.
Transports urbains
modifierLa ville est desservie par le réseau des Transports de l'agglomération grenobloise. Depuis le , une ligne de tramway, la ligne E : Palluel (Fontanil-Cornillon) ⇔ Louise Michel (Grenoble) et six nouvelles lignes de bus TAG traversent Saint-Égrève.
- La ligne Proximo 22 : Gare (Saint-Égrève) ⇔ Presqu'île (Grenoble);
- La ligne Flexo 52 : Gare (Saint-Égrève) ⇔ Mairie (Veurey-Voroize);
- La ligne Flexo 54 : Pont de Vence (Saint-Égrève) ⇔ Presqu'île (Grenoble);
- La ligne Flexo 60 : Muret (Saint-Égrève) ⇔ Planfay (Proveysieux);
- La ligne Flexo 61 : Muret (Saint-Égrève) ⇔ La Cime de Mont-Quaix (Quaix-en-Chartreuse);
- La ligne Flexo 63 : Gare (Saint-Égrève) ⇔ Chemin de Namière (Mont-Saint-Martin).
Transport aérien
modifierL'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère situé à environ 30 km. On peut rejoindre cet aéroport par la gare routière de Grenoble.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Égrève est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[19],[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[20]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,9 %), forêts (17,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,3 %), eaux continentales[Note 4] (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierSelon le PLU, édité par la mairie[24], le territoire communal couvre 1 121 hectares dont 130 hectares de ce territoire communal sont constitués de zones montagneuses, le reste étant constitué de constructions et d'aménagement de nature urbaine (voirie, parcs, etc.) Ce tissu urbain est continu de Grenoble à Saint-Egrève depuis la commune voisine de Saint-Martin-Le-Vinoux et définit la ville comme appartenant à la première couronne de l'agglomération métropolitaine de Grenoble et correspondant à la branche nord-ouest de l'« Y » grenoblois. La commune héberge deux zones commerciales et industrielles importantes, l'une abritant plus de structures commerciales à l'ouest et l'autre abritant plus de structures de type industrielle. Saint-Égrève se situe à proximité du pôle scientifique, technique et universitaire de la presqu’île grenobloise dont la facilité d'accès est favorisée grâce à la présence d'un réseau autoroutier et d'une ligne de bus.
Avec six communes voisines (Grenoble, Saint-Martin-le-Vinoux, Quaix-en-Chartreuse, Proveysieux, Fontanil-Cornillon et Mont-Saint-Martin), la commune est adhérente au SIVOM du Néron, structure intercommunale prenant en charge les équipements publics destinés aux pratiques sportives.
Quartiers, lieux-dits et écarts
modifierLes quartiers La Monta, Saint Robert, Cuvilleux et le Muret sont d'anciens hameaux à l'origine de la création de la petite agglomération située alors en pleine campagne. Les quartiers Champaviotte, Fiancey, Visancourt, Prédieu, Barnave, les Moutonnées, Rocheplaine, le pont de Vence et les Charmettes sont plus de constitution plus récente.
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Saint-Égrève, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[25].
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Logement
modifierEn 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 6 988, la part des résidences principales cette même année était de 94,2 %, la part des logements vacants étant de 4,9 %. La part des ménages saint-égrévois propriétaires de leur résidence principale en 2014 étant de 65,3 %[26].
Le service logement du C.C.A.S de la ville adresse les dossiers aux différents bailleurs sociaux implantés sur le territoire communal ainsi que ceux des autres communes de l'agglomération.
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de Saint-Égrève est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble du territoire de l'agglomération grenobloise[27].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Autres risques
modifierPositionnée au nord de la confluence du Drac avec l'Isère, le territoire de Saint-Egrève est exposé au risque d'inondations, soit par une crue de l'Isère ou des différents torrents qui le traverse (telle que la Vence, la Biolle et le Rif Tronchard), soit par des ruissellements depuis les versants des falaises du massif de la Chartreuse (tel que le Néron)[29].
Des mouvements de terrains et des chutes de blocs pierreux sont essentiellement localisés au niveau des versants des montagnes, situées à l'est et au nord-est du territoire[30].
Saint-Égrève est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[31].
Toponymie
modifierLe lieu se dénommait « Sanctus-Aggripani » au XIe siècle, issu d'un ecclésiastique.
Selon André Plank, auteur d'un livre sur l'origine des noms de communes du département de l'Isère, le nom de la commune est lié à Saint Aggripanus, évêque du Puy-en-Velay, martyrisé en ce lieu en 655[32].
Histoire
modifierPréhistoire et Antiquité
modifierUn poste de guet datant de l'époque gallo-romaine et une voie romaine en encorbellement, taillée dans la falaise, ont été découverts sur le Néron, montagne séparant le territoire de la commune de Saint-Égrève avec la commune voisine de Saint-Martin-le-Vinoux. Des séries de fouilles archéologiques dirigées par Hippolyte Müller permettent aux XIXe et XXe siècles la mise au jour d'une citerne de l'ancienne vigie et des nombreux artéfacts[33].
Moyen Âge
modifierLe quartier de la Monta est le plus ancien de Saint Egrève. Celui-ci se présente comme un secteur légèrement surélevé par rapport à la plaine qui permettait d'échapper aux crues de l'Isère. C'est non loin du torrent que s'est constitué le premier foyer humain qui allait donner naissance à la ville et que fut érigée une église vers le milieu du XIe siècle dotée par l'évêque de Grenoble de reliques du saint évêque du Puy-en-Velay, Saint Agrève (Sanctus Agrippa)[34],[35].
C'est au cours de même XIe siècle que se constitue une petite communauté humaine autour du prieuré Saint-Robert-de-Cornillon qui allait devenir bien plus tard l'actuel Centre hospitalier Alpes-Isère.
Temps modernes
modifierAu XVIIe siècle, les localités sont identifiées sous les noms de Saint Robert et Saint Grene.
Au XVIIIe siècle, la paroisse est répertoriée en 1726 sous le nom de « S. Egreve & S. Robert, dans le Dauphiné, diocèse, parlement, intendance et élection de Grenoble »[36], puis en 1764, St. Eygreve, est listé dans l'élection de Grenoble[37].
Époque contemporaine
modifierRévolution française
modifierEntre 1790 et 1794, Saint-Égrève absorbe l'ancienne commune éphémère de Saint-Robert[38].
Pendant la période révolutionnaire, qui supprimait volontiers toutes les références religieuses dans les toponymes, la commune fut brièvement appelée Vence[39], d'après le nom du ruisseau qui la traverse.
Durant le Consulat, Saint-Égrève est rattaché au canton de Grenoble-Nord, arrondissement de Grenoble. En 1973, ce canton a disparu et Saint-Égrève est devenu le chef-lieu du nouveau canton de Saint-Égrève comprenant sept communes. Puis, en 2015, ce dernier a disparu à son tour, la commune étant désormais rattachée au canton de Grenoble-2.
Les XXe siècle et XXIe siècle
modifierL'urbanisation de la commune connaît une forte croissance urbaine forte après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Durant les années 1950, les premiers immeubles d’habitat collectif font leur apparition.
Le processus s'accélère durant les années 1960, avec la création des quartiers de Barnave et Prédieu avec leur habitat mixte constitué de petites villas et d’immeubles. Durant Les années 1980 et 1990, de nouveaux quartiers apparaîtront dans les secteurs de Fiancey et de Rochepleine (Karben).
L'incendie du Néron, montagne qui domine le sud-est de Saint-Égrève s'est déroulé du en fin d'après-midi au . . Entre le 13 et le , une trentaine d'habitations sont évacuées face à la progression du feu.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierEn 2020, le conseil municipal de Saint-Égrève compte trente-trois élus dont un maire (seize hommes et dix-sept femmes), neuf adjoints au maire, quatre conseillers municipaux délégués et dix-neuf autres conseillers municipaux[40].
Le conseil se découpe en deux groupes politiques, un groupe dans la majorité et un autre dans l'opposition.
Groupe | Président | Effectif | Statut | |
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Ensemble pour demain (EELV-LFI-PCF) |
Laurent Amadieu | 27 | Majorité | |
Proximité Saint-Égrève (Divers Centre) |
Benjamin Coiffard | 6 | Opposition |
Tendances politiques et résultats
modifierScrutins locaux
modifierÉlection municipale de 2014
modifierEn 2014, la liste "divers gauche" conduite par Catherine Kamowski (LDVG) est élue au premier tour avec 54,01% des voix, devant la liste, elle aussi "divers gauche" conduite par Jean-Marcel Puech qui obtient 21,23%. La liste "écologiste" conduite par Laurent Amadieu avec 17,28 % se place en troisième position. La liste de Sylvie Guinand représentant le Front de Gauche arrivé en quatrième position avec 7,46 % des voix[41]. Classée divers gauche, Madame Kamowski n'a jamais adhéré à un parti durant cette période (elle se présentera néanmoins sous l'étiquette MoDem - LREM, lors des élections législatives de 2017).
Catherine Kamowski, maire de la commune, est élue député lors des élections législatives françaises de 2017. Conformément à la Loi du [42] concernant la règle de non-cumul des mandats, Madame Kamowski a démissionné de sa fonction de maire de la commune de Saint-Égrève, laissant cette fonction à son ancien premier adjoint, Daniel Boisset[43].
Élection municipale de 2020
modifierAu premier tour, la liste menée par l'écologiste Laurent Amadieu flirte avec la majorité des votes exprimés dans un contexte de forte abstention et en présence de trois listes. Sa liste est élue au second tour (organisé fin juin en raison de la pandémie de Covid-19) devant la seule liste se maintenant (divers centre) menée par Benjamin Coiffard. Le taux d'abstention reste élevé.
Scrutins nationaux
modifierÉlections présidentielles
modifierListe des maires
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierLa ville est jumelée avec :
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 16 995 habitants[Note 6], en évolution de +7,99 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierRattachée à l'académie de Grenoble, la ville de Saint-Égrève héberge un certain nombre d'établissements d'enseignement de natures publiques et privées[49].
Enseignement primaire
modifier-
École primaire La Monta
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École Prédieu
-
École privée Villa Hélène
Au niveau de l'enseignement primaire la commune compte six écoles publiques qui hébergent toutes des sections maternelles et élémentaires : l'école Barnave , l'école de la gare, l'école de la Monta, l'école du pont de Vence, l'école de Prédieu et l'école de Rochepleine. Ainsi qu'une école privée dénommée Villa Hélène et qui accueille également une section maternelle et une section élémentaire.
Enseignement secondaire
modifierLa commune de Saint-Égrève héberge également un collège public : le collège Barnave.
Le collège Barnave a été construit en 1965 sur des plans de Jean Prouvé, Joseph Belmont, J.-C. Perrillier, et Maurice Silvy[50]. Quarante ans après, il a été reconstruit entre février 2007 et l'été 2008 car l'ancien bâtiment ne répondait plus aux normes[51].
Enseignement supérieur
modifierL’institut de formation en soins infirmiers de Saint-Égrève (IFSI) est situé dans l'enceinte du centre hospitalier spécialisé de Saint-Égrève[52].
Équipements et clubs sportifs
modifierLa ville gère de nombreux équipements sportifs disséminés sur l'ensemble de son territoire et celui des communes voisines pour les sites partagés[53], dont un nombre important de gymnases, avec le gymnase de la Gare, le gymnase de Prédieu, le gymnase intercommunal « Jeannie Longo » (partagé avec la commune de Saint-Martin-le-Vinoux) et le gymnase intercommunal « Lionel Terray » (partagé avec la commune du Fontanil). Il existe également l'Espace Robert Fiat, situé avenue de la Monta; mais également l"L'ensemble sportif Jean Balestas, situé rue des Brieux (près du Néron) comprend une salle omnisports de 1000 m², un dojo, une salle de tennis de table, une salle de musculation, un terrain en herbe pour le foot et le rugby,un terrain annexe, un terrain synthétique ainsi qu'une piste de 400 m avec une tribune de 800 places, mais aussi des courts de tennis, le stade intercommunal du Parc de Vence, les deux courts de tennis du Parc de Fiancey, in espace multisports au quartier de Rochepleine. Il existe également deux Rochers d’escalade, l'un étant situé sur la falaise de Rochepleine, et l'autre sur la falaise des Brieux, derrière le stade Jean Balestas.
La ville possède également deux sites de skate-parks : un premier site est situé au Parc de Fiancey et un second au Parc de Vence.
Le nouvel espace nautique, géré par le SIVOM du Néron et qui remplacera les deux piscines des Mails et Tournesol, devait inaugurée le [54]. Située sur le territoire communal, en bordure du parc et du lac de Fiancey, son inauguration et son ouverture ont été reportées en raison de la pandémie de Covid-19 pour une date indéterminée[55].
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Stade omnisports de Saint-Égrève
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Salle omnisports Jean Balestas aux Brieux
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Entrée du site sportif Jean Balestas
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Le Stade intercommunal du Parc de Vence
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Site de la nouvelle piscine de Saint-Égrève en février 2021
Manifestations sportives
modifier- Le cross de Saint-Égrève
La 25e édition du cross de la ville de Saint-Égrève est organisé dans le parc de Fiancey le . Durant cette dernière édition, l'épreuve est ouverte à tous les publics, partagés en diverses catégories. La participation est payante et permet de financer des associations caritatives[56].
- Le meeting 4H
Meeting national organisé au début du mois de juin par la section athlétisme de l’USSE. Il a la particularité d’être exclusivement consacré au 400 m haies et regroupe des athlètes de niveau international[réf. nécessaire].
Équipements sanitaires
modifierLe Centre Hospitalier Alpes-Isère (CHAI)
modifierHistorique
modifierLe prieuré Saint-Robert, couvent fondé par le dauphin Guigues-le-vieux, fut construit en 1070 par des moines sous la dépendance de l’abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu en Haute Loire (à l'époque le Velay). En 1691, le roi Louis XIV fit bâtir dans les jardins de ce couvent un hôpital pour les malades et blessés de l’armée d’Italie, qu’il laisse à la charge des religieux. Un déport de mendicité fut créé à la fin du Premier Empire. Afin de se conformer à la loi du 30 juin 1838 sur l'enfermement des aliénés, le Conseil général de l’Isère transforme le dépôt de mendicité de Saint-Robert en un asile d’aliénés.
En avril 1843, l'établissement présente un effectif de 169 aliénés. Entre 1844 et 1864, le Dr Louis Antoine Évrat, médecin directeur de l’asile de Saint-Robert, décide de le transformer en un asile d’aliénés « moderne », assurant une prise en charge axée sur le soin. Cent ans plus tard, en 1940, l'hôpital Saint-Robert devenu un hôpital psychiatrique départemental, accueille près de 1 700 professionnels de santé, 19 000 malades par an, ce qui place l'établissement parmi les plus grands établissements psychiatriques français et le deuxième en région Auvergne-Rhône-Alpes[57],[58].
Présentation
modifierLe centre Hospitalier couvre un secteur de plus de 800 000 habitants sur les deux tiers du département de l'Isère. L'établissement est structuré en plusieurs pôles cliniques de psychiatrie générale et de spécialités, adulte et pédiatrique de secteur : « Drac Trièves » « Vercors », « Grenoble », « Grésivaudan », « Voironnais » ainsi que les pôles spécifiques « Infanto-Juvénile », « Trouble du Spectre de l'Autisme » et le pôle « Liaison Urgence et Spécificités ».
Équipements et manifestations culturels
modifierCinéma
modifierLa ville de Saint-Égrève compte un cinéma, La Vence Scène, qui dispose de deux salles[59].
Bibliothèque
modifierLa commune dispose de 3 bibliothèques, dans les quartiers Barnave, Fiancey, et Rochepleine[60].
Enseignement musical
modifierUn conservatoire à rayonnement communal, l'Unisson, est situé à proximité de l'école de la Gare.
Médias
modifierPresse écrite
modifierHistoriquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, de l'agglomération, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
modifierLa ville de Saint-Égrève dispose de plusieurs lieux de cultes :
Culte catholique
modifierDeux églises catholiques dont la communauté dépend de la paroisse Saint Martin du Néron, elle même rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne[61].
-
Église Saint-Christophe de Prédieu
-
Église Saint-Égrève de la Monta
Dans les années 1970, un groupe comprenant jusqu'à 16 objecteurs de conscience vit en colocation à la Monta. L'un d'entre eux est condamné par la justice pour son refus de se rendre à l'Office national des forêts, où il était envoyé pour son service, préférant s'engager pendant 2 ans à l'aumônerie catholique du collège public de Saint-Egrève[62]. Une partie d'entre eux fondent ensuite la communauté de la Sainte-Croix.
Culte protestant
modifierUne église protestante dénommée église évangélique de Saint-Égrève[63].
Autres cultes
modifierÉconomie
modifierLa commune héberge quatre zones d’activités notables, lesquelles accueillent près de cinq cents entreprises sur cent quarante hectares. Les zones dénommées « Cap 38 » et « Cap des H » sont liées à l'activité commerciale[64] et les zones dénommées « Dièse Vallée » et « Saintech » sont de nature industrielle et de services.
L'usine Vicat de Saint-Égrève est une des cinq usines françaises du groupe.
Emploi
modifierSecteur commercial et artisanal
modifierLa commune compte deux zones d'activité commerciale, toutes deux situées à l'ouest de son territoire :
- La zone commerciale dénommée « Cap 38 », située à proximité de l'autoroute A48 et de l'Isère, s'étend sur 21 hectares comprenant une quarantaine de commerces de grande distribution, notamment dans les produits alimentaires, d'habillements, d'équipements sportifs et d'électroménagers
- La zone commerciale dénommée « Cap des H », située également à proximité de l'autoroute, mais au nord-ouest du territoire communal est entièrement spécialisée au commerce du meuble, de l'équipement de maison ainsi que de la décoration avec une quarantaine d’enseignes dont certaines sont à vocation nationale. Il existe également des commerces de restauration.
Secteur industriel et des services
modifierLa commune compte également deux zones industrielles ;
- Le parc de Dièse vallée « développement industriel et économique » se situe entre les deux « caps » commerciaux, précédemment cités et s’étend sur 45 hectares. Un groupe d'une trentaine d’entreprises se sont installées dans cette zone d’activités essentiellement spécialisée dans la production et dans les services à la personne.
- La zone industrielle de Saintech est la plus ancienne de la commune. Celle-ci s'étend au pied du Néron, non loin du quartier de Rocheplaine. Ce parc accueille une dizaine d’entreprises spécialisées dans la haute technologie.
Secteur agricole
modifierLa commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[65],[66].
Saint-Égrève est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).
Tourisme et hébergements
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine civil
modifierLa commune abrite de nombreux bâtiments historiques dont :
- la « maison Barnave » du XVIIIe siècle, où a séjourné Antoine Barnave devenue une bibliothèque municipale de la ville de Saint-Egrève[67], elle permet de visualiser l'architecture des habitations de la bourgeoisie sous l'ancien régime. Ce bâtiment tient son nom du célèbre avocat et révolutionnaire dauphinois dans les années 1755[67],[68]. Elle fut achetée par le Père d'Antoine Barnave. Antoine Barnave né à Grenoble en 1761 prit part à la révolution et fut élu député du tiers état dauphinois[67]. Il participera à l'écriture du "serment du Jeu de Paume" éléments majeur de la révolution[68], serment promettant une non-séparation avant l'élaboration d'une constitution[67]. Il prit aussi part à l'élaboration de la première constitution[67]. Cependant, il se rendit suspect et se compromit par sa correspondance entretenue pendant la fuite de la famille royale à Varenne. Antoine Barnave devint partisan de la Monarchie Constitutionnelle. C'est dans cette maison qui fait aujourd'hui office de bibliothèque qu'Antoine Barnave fut arrêté en août 1792 et emprisonné à Grenoble[67],[68]. Il fut exécuté l'année qui suivi en 1793 à Paris même année que Louis XVI période de bouleversements politiques et sociaux en France. Quelques années plus tard elle rentrera en possession de Casimir Brenier, un Grenoblois ayant participé à l'industrialisation grenobloise vers 1850, 1860. Jean Balestas, alors maire de Saint-Egrève, qui réhabilite la mémoire d'Antoine Barnave et fait acquérir le bâtiment par la commune[68]. Cette bâtisse de campagne à la toiture dauphinoise, ancienne maison forte[67]. Cette maison, dont le toit est à nouveau modifié au XIXe siècle[67]. La maison Barnave possède deux fenêtre à meneaux se trouvant à quelques mètres de la maison[68]. Elles ont été déplacées pendant la démolition de la ferme de Fiancey, montrant ainsi une origine ancienne du bâtiment caractéristique de l'architecture du Moyen Âge[67].
- le château Borel, du XVIIe siècle, qui aujourd'hui abrite la mairie.
- la maison forte de Visancourt a été construite à la fin du XVIIe siècle (probablement en 1700), Jean de Beins, ingénieur cartographe des rois Henri IV et Louis XIII, serait décédé dans ce domaine en 1651 (sans doute, dans une bâtisse plus ancienne, mais située au même endroit)[69]. Cette maison forte à ensuite appartenu à Madame Jeanne-Anne Dobert.
- A partir de 1734, différents propriétaires se succèdent ainsi que différents membres de la famille Bally de Montcara de Bourchenu. En 1774, c'est la famille Grattet du Bouchage qui acquiert la maison forte de Visancourt. Par la suite en 1885, la maison forte est vendue aux enchères, et devient la propriété d'Antoine-Auguste Planche exerçant le métier de notaire à Grenoble. Antoine-Auguste Planche cèdera la maison forte de Visancourt en 1872 à Louis-François Richard. C'est à partir de ce moment qu'elle prendra le nom de maison forte de Visancourt[70].
- En 1903, la famille Borel entre en possession de la maison Forte. La famille Borel et plus précisément Charles Borel sont issus d’une famille de gantiers grenoblois et administrateur des Ciments de la Porte de France[71]. Charles Borel fera détruire une partie de la maison forte de Visancourt pour la reconstruire dans des travaux qui s'achèveront en 1911 pour avoir l'aspect qu'elle possède de nos jours[71]. Pour cela Charles Borel souhaite respecter les goût de la bourgeoisie industrielle de l'époque en construisant à la place de la maison forte une villa moderne et plus actuelle. Il confie alors cette tâche aux architectes grenoblois Morard et Bonnat qui achèveront cette construction en 1911. La maison forte de Visancourt fut transformée en 1911 en une résidence plus moderne par Charles Borel[72],[73]. Ce chantier mettra en avant des techniques de construction modernes comme le béton armé ou le ciment moulé qui se développeront dans ces années dans la région dauphinoise[71]. Le château possède un décor éclectique emprunté pour l’essentiel aux constructions XVIIIe siècle. La façade principale présente une belle symétrie avec de hautes fenêtres sur deux niveaux[71]. Elle possède aussi en son centre un balcon en fer forgé et avec à sa tête un fronton. La façade sud-ouest du nouveau château moderne est caractérisée par la présence d'une terrasse symétrique et d'un porche d'hémicycle également connu sous le nom de rotonde. À l'intérieur, cinq salles coupent le château au niveau de son rez-de-chaussées, la grande baie illuminant l'escalier central avec un vitrail “ Guirlande, fruits, fleurs stylisés ” dans le style Art nouveau, créé par Louis Balmet maître verrier grenoblois, réputé qui a travaillé sur le vitrail de l'église Saint-Louis, ainsi que l'église Saint-Joseph à Grenoble[71] . Par la suite Charles Borel fit venir Louis Bardey, peintre Lyonnais qui fit les fresques de la salle de séjour[70].
- En 1937, le château est cédé à la Mairie de Saint-Egrève, le maire Marius Camet l'achète à la veuve Marguerite-Sophie Louis Pellet du défunt Charles Borel[71]. La municipalité décide d'installer la classe à l'intérieur du château qui se trouvait à l'époque au groupe scolaire de la Monta. La mairie s'installe aussi en 1937 au château Borel[70].
- En 1967, le château Borel est utilisé exclusivement en tant que mairie[70],[71].
- En 1993, les extensions de la mairie sont construites avec des bâtiments plus modernes accolés au château et dans son prolongement par l'architecte Roland Castro[70].
- le monument aux morts :
- le pilier du monument aux morts communal, protégé par un grillage, se présente sous la forme d'une colonne quadrangulaire ornée d'un pot-à-feu à son sommet[74].
- le château du Muret dit château Marcieu[72].
- le château de la Tourelle, date de la fin du XVIIe siècle[72].
- le château de Rocheplaine, date de la fin du XVIIIe siècle[72].
- les vieilles maisons dans le bourg[72].
Patrimoine religieux
modifier- Église Saint-Christophe de Saint-Égrève
- Église de la Monta
Saint-Égrève possède une vieille église dans le quartier de La Monta, près du cimetière et de l'école primaire publique. D'origine du XIe siècle[72], elle a été transformée au cours du XIXe siècle. Seules les stalles, récupérées de l'ancien prieuré Saint-Robert de Cornillon, sont classées au titre des Monuments Historiques[75].
L'hôpital psychiatrique, successivement ancienne maison de correction, asile d'aliénés appartenant au département après sa vente comme bien national, fut d'abord un prieuré fondé au XIe siècle par Guigues-le-Gras, seigneur dauphin, possédant également le château du Cornillon, aujourd'hui disparu.
Patrimoine naturel
modifierLa commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse et abrite des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dont :
- la ZNIEFF de la montagne du Néron (partiellement) qui abrite une colonie de plantes méridionales répertoriée par les naturalistes grenoblois, les pentes de cette montagne abrite des bois de Chêne pubescent abritant plusieurs plantes sub-méditerranéennes[76].
- la ZNIEFF des rochers de Rocheplaine (entièrement)
- la ZNIEFF de la rivière de l'Isère en aval de Meylan (partiellement)
Elle abrite également une zone naturelle sensible, l’Espace naturel sensible de la Roselière du Muscardin correspond à un ancien bras mort, abandonné depuis longtemps par l'Isère, situé dans le quartier urbain de Rochepleine. Une faune et une flore assez diversifiées même si aucune plante protégée n’a été recensée, les boisements humides d’aulnes et de frênes présentent un intérêt patrimonial. On peut également y rencontrer des petits espèces animales, telles que des canards, des grenouilles, des carpes et des libellules[77],[78].
Espaces verts
modifierSaint-Égrève, bien que située dans une des plus grandes agglomérations françaises, bénéficie d'un environnement relativement fleuri et boisé; en , la ville confirme ce statut en continuant à bénéficier d'une niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016.
- Les Parcs publics
La ville compte cinq parcs aménagés et entretenus par les services municipaux, totalisant une superficie cumulée d'environ 62 hectares. Ces parcs et jardins sont[79],[80] : le jardin sauvage de la Roselière du Muscardin (espace protégé), le parc Barnave, situé près du pôle culturel de la ville, le parc des buttes à l'entrée nord de la commune, le parc de Fiancey (et son lac), au sud de la commune, le parc de Rochepleine dans le quartier homonyme, le parc Marius-Camet, en face de l'hôtel de ville, le parc de la Vence, le long du ruisseau éponyme.
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Le parc de Fiancey
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Entrée du parc de Rochepleine
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Étang du parc de Rochepleine
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Parc Barnave
Patrimoine et tradition orales
modifierLe territoire de la commune et de son canton se positionne dans la partie septentrionale de l'agglomération grenobloise, dans la zone des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine des langues dites franco-provençales ou arpitanes au même titre que les patois savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens. (voir carte)
L'idée du terme franco-provençal attribuée à cette langue régionale parlée dans la quart de la France du Centre-Est différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques.
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean de Beins (1577 - 1651), ingénieur et géographe militaire français, exerçant pour le compte du roi Henri IV pour le Dauphiné et grand fortificateur de cette province, mort à Saint-Égrève. Jean de Bains est l'auteur et le superviseur des premières cartes précises de la région.
- Antoine Barnave (1761 - 1793), homme politique français et célèbre révolutionnaire né à Grenoble. Arrêté le dans sa maison familiale de Saint-Égrève, il est incarcéré dans la prison de la citadelle de la Bastille, puis au couvent de Sainte-Marie-d’en-Haut, il est condamné à mort et guillotiné le .
- Élise Grappe, née Élise Mounier-Lambert (1911-1996), femme politique PCF, est née dans la commune.
- Paule Duport (1927-2017), née Lamirand, députée européenne, y était adjointe au maire de 1983 à 1995.
- Jean Pinsello (né en 1953), cycliste, né à Saint-Égrève.
- Pierre Ribeaud (né en 1955), homme politique, ancien député PS de la 5e circonscription de l'Isère, tête de liste PS à Saint-Égrève lors des municipales[81] et conseiller général du canton de Saint-Égrève.
- Catherine Kamowski (née en 1958), femme politique française, députée de la 5e circonscription de l'Isère, maire de Saint-Égrève de 2002 à 2016, elle est encore membre du conseil municipal de la commune en 2018[82].
- Mélissa Theuriau (née en 1978), journaliste et présentatrice d'émissions de télévision. Originaire d'Échirolles, elle a passé une partie de son enfance à Saint-Égrève.
- Vincent Clerc (né en 1981), joueur de rugby de Toulouse et de l'équipe de France. Il a commencé le rugby au collège Barnave et poursuit sa formation au FC Grenoble en minimes.
- Rafik Djebbour (né en 1984), joueur de football international algérien évoluant en Grèce ayant grandi à Rochepleine, un quartier de Saint-Égrève.
- Jérémy Pied (né en 1989), joueur de foot à l'OGC Nice, formé à l'Olympique Lyonnais, a commencé le foot à l'USSE (Union Sportive de Saint-Égrève).
- Le révolutionnaire Joseph Sobrier et le peintre Johan Barthold Jongkind, précurseur majeur de l'impressionnisme, sont morts à l'asile d'aliénés de Saint-Égrève, respectivement en 1854 et 1891. L'artiste franco-américaine et établi à New-York, muse de Salvador Dalí, puis l’égérie de Andy Warhol Ultra Violet (1935-2014) est inhumée dans le cimetière de Saint-Égrève.
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A. Barnave
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Vincent Clerc
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Ultra Violet
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J.B. Jongkind
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Melissa Theuriau
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jéremy Pied
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Grenoble, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
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- Site géoportail, page des cartes IGN
- Site INSEE, page "comparateur de territoire - commune de Saint-Égrève
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
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- Site linternaute, page sur le résultat des élections municipales de Saint-Égrève en 2014
- « Loi organique du 14 février 2014 interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur et loi du 14 février 2014 interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de représentant au Parlement européen », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
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- Daniel Boisset élu maire de Saint-Égrève sur ledauphine.com (consulté le 26 juin 2017)
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de la mairie de Saint-Égrève, page sur les établissements scolaires
- CAUE du Rhône, Architecture du XXe siècle en Rhône-Alpes, vue 7, lien
- Site sillon38.com, Saint-Egrève : portes ouvertes au collège Barnave, lien
- Site letudiant.fr, page annuaire sur l'IFSI de Saint-Égrève, consulté le 29 novembre 2019.
- Site de la mairie de Saint-Égrève, page sur les équipements sportifs
- Vincent Paulus, « Saint-Egrève : la nouvelle piscine ouvrira le 6 septembre 2020 », sur ledauphine.com, (consulté le ).
- Site francebleu.fr, article "Saint-Égrève : l'ouverture de la nouvelle piscine reportée, à cause du Covid", consulté le 22 janvier 2021.
- Site du journal le dauphiné libéré, page "pour sortir", consulté le 7 novembre 2018
- Site du CHAI, page Histoire
- Site du CHAI, page Présentation
- « Site de La Vence Scène ».
- « Bibliothèques de Saint-Egrève ».
- Site Messe infos, page sur la paroisse Saint Martin du Néron
- Le Monde, le 24 janvier 1979 : L'évêque de Grenoble et l'objection de conscience. - Il faut envisager une application plus libérale des lois, déclare Mr Matagrin (lire en ligne)
- Église protestante Évangélique de Saint-Egrève, sur le site epese.fr
- Site de la mairie de Saint-Égrève, page sur les zones d'activités
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
- « livret du patrimoine Saint-Egreve ».
- « les parcours patrimoniaux ».
- Site Persée, livre "François de Dainville, S. J. Le Dauphine et ses confins vus par l'ingénieur d'Henri IV Jean de Beins", consulté le 07 novembre 2018
- Faiza Garel, « À Saint-Egrève, la mairie est un château! », sur france 3.
- « Le Château borel », sur saint-egreve.fr.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 438-442.
- Un patrimoine au quotidien, www.saint-egreve.fr, accès le 4 octobre 2016.
- Site monumentsmorts.univ-lille.fr page sur le monument aux morts de Saint-Égrève.
- Église Saint-Egrève, dite de "la Monta"', www.isere-tourisme.com, accès le 4 octobre 2016.
- Site Carmen, page sur la ZNIEFF du Néron
- Site géocachin, page sur l'étang de la Roselière
- Site de la mairie de Saint-Égrève, page sur le Roselière du Muscardin
- Site isère-annuaire, page sur les parcs et jardins de Saint-Égrève
- Site de la commune, page sur les parcs de la ville
- Résultats des élections municipales 2008
- Site de la mairie, liste des membres du conseil municipal de Saint-Égrève.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel