Fastnet Race

course à la voile
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La Fastnet Race est une course de navigation à la voile en équipage et sans escale, se disputant historiquement les années impaires en Manche et en mer Celtique, de Cowes à Plymouth, en allant doubler le Fastnet Rock, îlot du sud-ouest de l'Irlande. Depuis 2021 l'arrivée se fait à Cherbourg.

Fastnet Race
Description de cette image, également commentée ci-après
La Fastnet Race de 2011, année où Loïck Peyron
sur Banque Populaire V (arrière-plan)
établit un record de l'épreuve.
Type en équipage et sans escale
Lieu Manche et mer Celtique
Parcours

de Cowes à Plymouth (1925-2019) de Cowes à Cherbourg (2021- )

en allant enrouler Fastnet Rock
Création 1925
Organisateur Royal Ocean Racing Club
Proch. édition 50e édition, le
Record sur le parcours 1939-2019 : 1 jhmin 26 s le par Maxi Edmond de Rothschild, mené par Frank Cammas et Charles Caudrelier
sur le parcours 2021-2023 : 1 j h 38 min 27 s le par SVR-Lazartigue, skippé par François Gabart et Tom Laperche

Les bateaux sont répartis en deux grandes catégories, ceux qui courent en temps réel (notamment les multicoques Ultime, ainsi que trois classes de monocoques : les VO65, les Imoca et les Class40) et ceux qui courent en temps compensé (jauge IRC).

Présentation

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Créée en 1925, la Fastnet Race est organisée par le Royal Ocean Racing Club (RORC)[1]. Depuis 1995, elle se dispute tous les deux ans, les années impaires[2], généralement au mois d'août[3]. La Fastnet Race est considérée comme une course difficile[2] : les passages de dépressions sont fréquents[4] et l’océan peut se montrer sous ses plus mauvais jours, même en été. C'est une course en équipage et sans escale[2]. L'équipage est réduit à deux marins sur certains bateaux[5]. C'est ainsi qu'en 2013, la Fastnet est remportée pour la première fois par un duo : Alexis et Pascal Loison, vainqueurs en temps compensé[6]. Les bateaux de la flottille Imoca sont menés en duo. Ils s'entraînent ainsi pour la Transat Jacques-Vabre, course en double qui a lieu quelques semaines plus tard[5].

Parcours

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L'épreuve se dispute en Manche et en mer Celtique. Les courants peuvent ralentir les bateaux de façon significative à Start Point (pointe sud du Devon) ou au cap Lizard. Par petit temps, les forts coefficients de marée peuvent créer des écarts. La remontée vers Fastnet Rock, contre les vents dominants, exige de bons choix stratégiques en fonction des prévisions météo[7].

De 1925 à 1937

En 1925 et 1926, le départ est donné à Ryde, port de l'île de Wight. À partir de 1927, il est donné dans un port voisin, à Cowes[8]. Jusqu'à 1937, le départ se fait vers l'est : les concurrents doivent contourner l'île de Wight par l'est[9].

De 1939 à 2019
 
Le parcours théorique, de 1939 à 2019. Au retour, Bishop Rock doit être laissé à bâbord.

À partir de 1939, le départ se fait vers l'ouest : on ne contourne plus l'île de Wight[9]. Le parcours théorique est maintenant de 608 milles[3].

Les concurrents sortent du Solent, longent la côte sud de l'Angleterre, du Devon et de la Cornouailles. Doublant Land's End, ils mettent le cap sur Fastnet Rock, îlot du sud-ouest de l'Irlande, qu'ils vont enrouler[10]. Au retour, ils doivent laisser à bâbord Bishop Rock, îlot sud-ouest de l'archipel des Scilly[11]. L'arrivée se fait à Plymouth, port du Devon[10].

Sur ce parcours, le record est établi le par l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild (Gitana 17), co-skippé par Frank Cammas et Charles Caudrelier, en 1 j 4 h 2 min 26 s[12]. En monocoque, le record est établi le par le VO70 Abu Dhabi, skippé par Ian Walker, en 1 j 18 h 39 min[13].

En 2021 et 2023

En raison d'une flotte d'inscrits devenue au fil des ans de plus en plus importante, l'organisation délocalise l'arrivée de Plymouth à Cherbourg pour les éditions 2021 et 2023[14],[15]. Le parcours théorique est porté à 695 milles.

Le RORC, en modifiant le point d'arrivée en France entend aussi pérenniser le succès de cette course en s'appuyant sur l'extrême dynamisme de la course au large française sans réel équivalent dans le monde, la flotte française dans cette course représentant historiquement de très loin le deuxième plus gros contingent d'inscrits après les britanniques. Les multicoques Ultime et Ocean fifty (anciennement classe Multi 50) participeront pour la première fois à la Fastnet Race en 2023[16], cela réduit en fait fortement le nombre de ports candidats capables d'accueillir un tel événement.

Les deux classements généraux

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La Fastnet Race est une épreuve alignant des bateaux de toutes classes, depuis les multicoques Ultime jusqu'aux monocoques Contessa 32 (en) de 9,75 m. Ils sont répartis en deux grandes catégories : les bateaux qui courent en temps réel et ceux qui courent en temps compensé (jauge IRC). En 2017, sur 390 bateaux engagés, 52 le sont en temps réel et 338 en IRC[17].

Temps réel
 
Fastnet Rock, au sud-ouest de l'Irlande.

Parmi les bateaux qui courent en temps réel, on trouve notamment[17],[18] :

  • les multicoques Ultime ;
  • les VO65, monocoques de 65 pieds qui succèdent aux VO70 dans la course en équipage The Ocean Race ;
  • les Imoca, monocoques de 60 pieds conçus pour une course en solitaire, le Vendée Globe ;
  • les Class40, monocoques de 40 pieds.

L'attention des médias se concentre sur le classement général, où les Ultime ont la part belle. Mais la lutte est âpre pour le classement propre à chacune des classes[19].

Temps compensé

Les bateaux qui courent en temps compensé sont répartis en cinq classes, selon le coefficient correcteur de leur temps de parcours : IRC zéro (coefficient 1,275 et plus), IRC 1 (1,101 à 1,274), IRC 2 (1,051 à 1,100), IRC 3 (1,004 à 1,050), IRC 4 (0,850 à 1,003)[20],[21]. Chaque classe IRC a son classement propre. Le vainqueur en temps compensé toutes classes IRC confondues reçoit la Fastnet Challenge Cup[22].

Départs

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Dans l'édition 2019, les départs s'échelonnent sur une heure et demie, de quart d'heure en quart d'heure : d'abord les multicoques, puis les Imoca et les Class40, puis les IRC 4, puis les IRC 3, puis les IRC 2, puis les IRC 1, et enfin les IRC zéro et les VO65[23].

Histoire

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Jolie Brise, vainqueur des éditions 1925, 1929 et 1930.

Le journaliste de voile britannique Weston Martyr dispute en 1924, comme équipier, la course au large américaine Bermuda Race. Sur le modèle de celle-ci, il organise dans son pays une course qui s'appelle tout d'abord Ocean Race. Le , sept concurrents sont au départ, à Ryde, au nord-est de l'île de Wight[8]. Le vainqueur est le cotre Jolie Brise, qui réalise le parcours en 6 j 14 h 45 min. Un club est alors formé, l'Ocean Racing Club, dont le rôle est d'organiser chaque année une course au large d'au moins 600 milles[8]. Jolie Brise remporte encore la course en 1929 et en 1930. En 1931, l'Ocean Racing Club devient, par la grâce de George V, le Royal Ocean Racing Club (Rorc)[8]. De 1957 à 1999, la Fastnet Race clôture l'Admiral's Cup, championnat du monde de la course au large également organisé par le Rorc[4].

Lors de l'édition 1979, la course essuie une tempête qui sera meurtrière pour la flotte.

Drame de l'édition 1979

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Le , 306 voiliers prennent le départ à Cowes. Le drame a lieu le lorsqu'une tempête de force 10 — et, par endroits, de force 11 — décime la flotte : 75 bateaux chavirent, cinq coulent et 18 marins perdent la vie (15 participants et trois marins d'un autre navire)[24],[8]. Selon Gérard Janichon, « jamais une course à la voile ne connut pareille tragédie. La tempête décimera la flotte durant huit heures. Seuls 86 voiliers sur 306 au départ seront classés à Plymouth[25] ».

Vainqueurs de classes par édition

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Le phare de Bishop Rock, au sud-ouest des îles Scilly.
  • En Class40, le vainqueur est Tanguy de Lamotte sur Initiatives Saveurs - Novedia Group (#30) en 3 j 15 h 19 min 30 s.
  • Vainqueur en temps réel toutes catégories : le multicoque Banque populaire V, qui bat le record de l'épreuve, en 1 j 8 h 48 min 46 s[26].
  • Vainqueur en temps compensé toutes catégories (Fastnet Challenge Cup Trophy) : Rán 2[27].
  • Au sein de la catégorie multicoque, en temps compensé, Banque Populaire V (avec un handicap de 2,235) n'est que 4e : c'est le MOD 70 Veolia Environnement (handicap 1,887) qui l'emporte[28].
  • Dans la catégorie monocoques, les trois premiers en temps réel sont des VO70, conçus pour disputer la Volvo Ocean Race : Abu Dhabi, Groupama 4 et Team Sanya. Ils battent tous les trois le record des monocoques, datant de 2007[29].
  • En Imoca, les vainqueurs sont Vincent Riou et Jean Le Cam sur PRB en 1 j 23 h 21 min 27 s.
  • En Class40, le vainqueur est Tanguy de Lamotte sur Initiatives-Alex Olivier (#30) en 3 j h 17 min 22 s.
  • En temps réel toutes catégories, un spectaculaire renversement de situation se produit dans le dernier bord. À huit milles de l'arrivée, l'Ultime Macif de François Gabart mène de 2,4 milles devant Maxi Edmond de Rothschild, co-skippé par Franck Cammas et Charles Caudrelier. Mais un système de rake défaillant empêche Macif de décoller. Il plafonne à 26 nœuds. Maxi Edmond de Rothschild vole à 30 nœuds, le dépasse et franchit la ligne 58 secondes avant lui[12],[32],[33]. Les quatre premiers effacent le record établi par Banque populaire V en 2011.
  • En temps compensé toutes catégories, le vainqueur est le VO70 Wizard (l'ancien Groupama 4 que menait Franck Cammas), skippé par l'Américain Charlie Enright[34].
  • En Imoca, les vainqueurs sont Jérémie Beyou et Christopher Pratt sur Charal en 2 j h 32 min 28 s.
  • En Class40, le vainqueur est Lamotte - Module Création, skippé par Luke Berry, en 2 j 11 h 13 min 22 s[35].
  • En temps réel toutes catégories, le vainqueur est à nouveau l'Ultime Maxi Edmond de Rothschild, skippé par Franck Cammas et Charles Caudrelier, en 1 jour, 9 heures, 14 minutes et 58 secondes[36].
  • En temps compensé toutes catégories, le vainqueur est le JPK 1180 Sunrise (également vainqueur en IRC 2), skippé par le Britannique Thomas Kneen, en 4 jours, 6 heures, 45 minutes et 4 secondes[37].
  • Le premier des monocoques en temps réel est Skorpios, un bateau de 38 mètres skippé par l'Espagnol Fernando Echávarri, en 2 jours, 8 heures, 33 minutes et 55 secondes[38].
  • En Imoca, le vainqueur est Apivia, mené par les Français Charlie Dalin et Paul Meilhat, en 2 jours, 16 heures, 51 minutes et 54 secondes[38].
  • En Class40, le vainqueur est Palanad 3, skippé par Antoine Magré, en 3 jours, 10 heures, 27 minutes et 25 secondes[39].

Le départ de la 50e édition est donnée le à 14 h 00, avec 430 voiliers (près de 500 inscriptions) dont deux Ultimes (SVR-Lazartigue et Banque populaire XI), cinq Ocean50, vingt-neuf Imoca et vingt-et-un Class40 [40].

Vainqueurs en temps réel

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Année Nation Voilier Skipper Propriétaire Architecte Temps
1925   Royaume-Uni Jolie Brise Sidney Briggs[44] Evelyn George Martin (en) Alexandre Pâris 6 j 14 h 45 min[8]
1926   Royaume-Uni Hallowe'en J. F. N. Baxendale William Fife 3 j 19 h 05 min
1927   Tally Ho Mark Spinks Lord Stalbridge Albert Strange ?
1928   États-Unis Nina Paul Hammond & others Starling Burgess ?
1929   Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris ?
1930   Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris ?
1931   Royaume-Uni Patience H. E. West Charles Ernest Nicholson ?
1935   Royaume-Uni Kismet III ? ? ?
1947   Royaume-Uni Latifa Michael Mason William Fife ?
1949   Royaume-Uni Latifa Michael Mason William Fife ?
1953   Royaume-Uni Bloodhound Isaac Bell Charles Ernest Nicholson ?
1955   Espagne Mare Nostrum ? Sparkman & Stephens ?
1979   Bermudes Condor of Bermuda Bob Bell John Sharp 2 j 23 h 30 min
1985   États-Unis Nirvana Marvin Green Dave Pedrick 2 j 12 h 34 min
1989   Nouvelle-Zélande Steinlager 2 (en) Peter Blake Steinlager Bruce Farr ?
1995   Suède Nicorette (ex-Charles Jourdan) Ludde Ingvall Ribadeau-Dumas/Simonis Voogd ?
1997   Nouvelle-Zélande BIL[45] Ross Field (en) Bruce Farr
1999   Nouvelle-Zélande RF Yachting Ross Field Bruce Farr 2 j 5 h 8 min[46]
2001   Italie Stealth Gianni Agnelli Frers 2 j 10 h 58 min
2003   Nouvelle-Zélande Alfa Romeo-Shockwave Neville Chrichton[47] Neville Chrichton Reichel/Pugh 2 j 9 h 2 min 0 s
2005   Nouvelle-Zélande ICAP Maximus Charles St Clair Brown
et Bill Buckley[48]
Greg Elliott 2 j 20 h 2 min 7 s
2007   Royaume-Uni ICAP Leopard Mike Slade Bruce Farr 1 j 20 h 18 min 53 s
2009   Royaume-Uni ICAP Leopard Mike Slade Bruce Farr 2 j 11 h 9 min 36 s
2011   France Banque populaire V Loïck Peyron Banque populaire VPLP design 1 j 8 h 48 min 46 s
2013   France Maxi Spindrift 2[30] Yann Guichard Dona Bertarelli VPLP 1 j 14 h 53 min 58 s
2015   France Maxi Spindrift 2 Yann Guichard Dona Bertarelli VPLP 2 j 10 h 57 min 41 s
2017   Royaume-Uni Concise 10 Ned Collier Wakefield[49] Tony Lawson VPLP 1 j 18 h 55 min 0 s
2019   France Maxi Edmond de Rothschild
(Gitana 17)
Franck Cammas et
Charles Caudrelier[33]
Ariane et Benjamin
de Rothschild
[50]
Guillaume Verdier 1 j 4 h 2 min 26 s[12]
2021   France Maxi Edmond de Rothschild
(Gitana 17)
Franck Cammas et
Charles Caudrelier
Ariane
de Rothschild
Guillaume Verdier jh 14 min 58 s[36]
2023   France SVR-Lazartigue François Gabart et Tom Laperche MerConcept, Groupe Kresk VPLP design j h 38 min 27 s[41]

Vainqueurs en temps compensé (Fastnet Challenge Cup)

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Année Nat Voilier Skipper Propriétaire Architecte
1925   Royaume-Uni Jolie Brise Sidney Briggs[44] Evelyn George Martin (en) Alexandre Pâris
1926   Royaume-Uni Ilex Royal Engineers Charles E. Nicholson
1927   Royaume-Uni Tally Ho Lord Stalbridge Albert Strange
1928   États-Unis Nina Paul Hammond Starling Burgess
1929   Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris
1930   Royaume-Uni Jolie Brise Bobby Somerset[44] Alexandre Pâris
1931   États-Unis Dorade Olin Stephens Sparkman & Stephens
1933   États-Unis Dorade Olin Stephens Sparkman & Stephens
1935   États-Unis Stormy Weather Olin Stephens Sparkman & Stephens
1937   Pays-Bas Zeearend Kees Bruynzeel Sparkman & Stephens
1939   Royaume-Uni Bloodhound Isaac Bell Charles E. Nicholson[51]
1947   Royaume-Uni Myth of Malham John Illingworth John Laurent Giles
1949   Royaume-Uni Myth of Malham John Illingworth John Laurent Giles
1951   Royaume-Uni Yeoman Owen Aisher Camper and Nicholsons
1953   Royaume-Uni Favona Sir Michael Newton Robert Clark
1955   États-Unis Carina Dick Nye Philip Rhodes
1957   États-Unis Carina Dick Nye Philip Rhodes
1959   Suède Anitra Sven Hansen Sparkman & Stephens
1961   Pays-Bas Zwerver II Otto van der Vorm Sparkman & Stephens
1963   Royaume-Uni Clarion of Wight Derek Boyer DFC Sparkman & Stephens
1965   États-Unis Rabbit Dick Carter Dick Carter
1967   France Pen Duick III Éric Tabarly Éric Tabarly
1969   États-Unis Red Rooster Dick Carter Dick Carter
1971   Australie Ragamuffin Syd Fisher Sparkman & Stephens
1973   Brésil Saga Erling Lorentzen Sparkman & Stephens
1975   Royaume-Uni Golden Delicious Richard et Harvey Bagnall Ron Holland
1977   États-Unis Imp David Allen Ron Holland
1979   États-Unis Tenacious Ted Turner Sparkman & Stephens
1981   Belgique Mordicus Taylor & Volterys Mauric/Gaubert
1983   Pays-Bas Shamrock Maller & Snoeren ?
1985   Royaume-Uni Atlantic Privateer Philip Akrill Farr Yacht Design
1987   Royaume-Uni Juno III M Peacock Rob Humphries
1989   États-Unis Great News John Calvert-Jones
Tom Blackaller
Farr Yacht Design
1991   Royaume-Uni Min-O-Din John Humphries
Matt Humphries
David Thomas
1995   Suède Nicorette
(ex-Charles Jourdain)
Ludde Ingvall Ribadeau-Dumas
Simonis Voogd
1997   Suède Royal Blue
(ex-Nicorette)
Gunnar Ekdahl Ribadeau-Dumas
Simonis Voogd
1999   France Whirlpool-Europe 2 Catherine Chabaud Marc Lombard
2001   Pays-Bas Tonnerre de Breskens Piet Vroon Lutra Design Group
2003   Royaume-Uni Nokia Charles Dunstone Reichel/Pugh
2005   France Iromiguy Jean-Yves Chateau Ron Holland
2007   Irlande Chieftain Ger O'Rourke Farr Yacht Design
2009   Royaume-Uni Rán 2 Niklas Zennström Judel Vrolijk
2011   Royaume-Uni Rán 2 Niklas Zennström Judel Vrolijk
2013   France Night and Day Alexis Loison[31]
Pascal Loison
Pascal Loison Jacques Valer
2015   France Courrier du Léon Géry Trentesaux[52] Géry Trentesaux Jacques Valer
2017   France Lann Ael 2 Didier Gaudoux Didier Gaudoux Bernard Nivelt
2019   États-Unis Wizard Charlie Enright[53] David et Peter Askew[34] Juan Kouyoumdjian
2021   Royaume-Uni Sunrise Thomas Kneen[37] Thomas Kneen[37] Jacques Valer[54]

Notes et références

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  1. « Équipier sur la course du Fastnet 2019 », sur challengeocean.com, 2019 (consulté le 31 juillet 2019).
  2. a b et c Emmanuel Perrin, « Les plus grandes courses de voile du monde », sur sport.gentside.com, 4 décembre 2012 (consulté le 31 juillet 2019).
  3. a et b (en) « Rolex Fastnet Race 2021 », sur sailracecrew.com, 2019 (consulté le 30 juillet 2019).
  4. a et b « Fastnet Race - Dossier Voile », sur sportquick.com, 2019 (consulté le 3 août 2019).
  5. a et b (en) « Doublehanders on the rise », sur rolexfastnetrace.com, 2019 (consulté le 2 août 2019).
  6. « Rolex Fastnet : dix sur dix pour les duos français », sur nauticnews.com, 18 août 2013 (consulté le 2 août 2019).
  7. « Fastnet : les enjeux et les forces en présence (part. 1) », sur vendeeglobe.org, 26 juillet 2019 (consulté le 31 juillet 2019).
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  9. a et b « Classic Yacht Halloween - History », sur isails.org, 2019 (consulté le 5 août 2019).
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  11. Philippe Joubin, « Spindrift 2, Comanche et PRB premiers de la classe », sur voilesetvoiliers.ouest-france.fr, 9 mai 2019 (consulté le 30 juillet 2019).
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  15. « Rolex Fastnet Race : première course en double de la saison Imoca ! » sur imoca.org, 3 août 2021 (consulté le 3 août 2021).
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  20. Charly Fernbach, « L'IRC, la jauge d'origine anglaise », sur bateaux.com, 15 janvier 2019 (consulté le 4 août 2019).
  21. (en) « Starting Times and Signals », sur static.rorc.org, Sailing Instructions, Royal Ocean Racing Club, p. 3 (consulté le 2 août 2019).
  22. « Les IRC 1 et IRC 2 favoris pour la Rolex Fastnet ? », sur courseaularge.com, (consulté le ).
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