Quai de Gesvres
Le quai de Gesvres est une voie située sur la rive droite de la Seine, à Paris, dans le quartier Saint-Merri du 4e arrondissement. Il est prolongé en amont par le quai de l'Hôtel de Ville et en aval par le quai de la Mégisserie.
4e arrt Quai de Gesvres
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Saint-Merri | ||
Début | Pont d'Arcole et 1, place de l'Hôtel-de-Ville |
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Fin | Pont au Change et 2, place du Châtelet |
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Morphologie | |||
Longueur | 258 m | ||
Largeur | 23,5 à 25 m | ||
Historique | |||
Création | 1675 | ||
Ancien nom | Quai Le Pelletier Quai Neuf Quai de la Tannerie Quai Pelletier |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4128 | ||
DGI | 4180 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierCe site est desservi par les lignes 1 et 11 à la station de métro Hôtel de Ville et par les lignes 1, 4, 7, 11 et 14 à la station Châtelet.
Origine du nom
modifierLe nom rappelle que ce quai a été construit sur des terrains concédés par Louis XIII à René Potier de Tresmes, marquis de Tresmes, devenu duc en 1648, et dont le fils fit changer le nom de Tresmes en Gesvres (ou Gêvres), seigneurie que la famille avait acquise.
Historique
modifierL'ancien quai de Gesvres, bâti sur des terrains concédés par le roi Louis XIII à René Potier de Tresmes, devenu duc et pair, et dont le fils fit changer le nom de Tresmes en Gesvres, sera construit entre la rue Saint-Martin et la place du Châtelet, en vertu de lettres patentes de et du entre le pont Notre-Dame et le pont au Change[1]. La destruction des maisons qui le séparaient de la rue de Gesvres, en 1786, permettra de l'élargir[2].
Le quai a été construit sur une galerie voûtée inondable[3], afin de ne pas rétrécir le lit de la Seine. Lorsque la Seine n'était pas en crue, cette galerie, qu'on dénomma « canal des Cagnards », accueillait les promeneurs pendant la journée mais était fréquentée par les brigands la nuit : il fut décidé en 1727 de fermer la nuit la galerie par des grilles. En 1830, l'éclairage est encore assuré par des réverbères fonctionnant à l'huile.
En 1831, dans l'article « Quais » de l'ouvrage intitulé Le Guide des sergens de ville et autres préposés de l'administration de la police, on lit que[4] : « Le quai de Gèvres doit appeler d'une manière particulière l'attention des agens de l'Administration de la Police, sous le rapport de sa fréquentation par des mauvais sujets qui y affluent autour des arracheurs de dents et des marchands [de] comestibles, et y commettent journellement des filouteries. Ce quai, par sa situation, près des quartiers populeux, et son exposition au soleil du midi, est le rendez-vous des oisifs, pendant les saisons froides ou tempérées. »
Le canal des Cagnards fut remanié en 1853 lors de la reconstruction du pont Notre-Dame puis presque entièrement remblayé en 1860 et 1861. Le tunnel de la ligne 7 du métro passe dans l'ancienne galerie dont on retrouva des vestiges lors de sa construction dans les années 1920[5].
Le quai Le Pelletier et l'ancien quai de Gesvres seront réunis par un arrêté du [2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- L'administration du théâtre de la Ville, qu'il borde.
- No 6 : Assistance publique - Hôpitaux de Paris (façade principale au 3, avenue Victoria).
- No 12 : annexe de la préfecture de police de Paris.
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No 6.
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No 12.
Notes et références
modifier- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), p. 3-4.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 586-587.
- Paris, les anciens quartiers : Vue du Quai de Gesvres, dessin de Pierre Catrufo.
- Barlet (officier de paix), Le Guide des sergens de ville et autres préposés de l'administration de la police, édité par l'auteur, Paris, 1831, article « Quais », p. 216-217.
- Louis Biette, Le Métropolitain de Paris, Librairie de l'enseignement technique Léon Eyrolles, 1922, pp. 57-58 (lire en ligne).