Prix Tenebris
Le Prix Tenebris est un prix littéraire québécois, maintenant inactif, qui récompensait la littérature policière de langue française distribuée au Québec[1].
Prix Tenebris | |
Prix remis | Prix Tenebris |
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Description | Le Prix Tenebris visait à récompenser la littérature policière de langue française distribuée au Québec. |
Organisateur | Les Printemps meurtriers de Knowlton |
Pays | Québec Canada |
Date de création | 2012 |
Date de suppression | 2016 |
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Histoire du prix
modifierLe prix fut créé[2] par l'autrice Johanne Seymour[3] en 2012[4], en conjonction avec l'évènement les Printemps meurtriers de Knowlton, festival célébrant la littérature policière francophone[5].
Il était décerné par un jury composé de trois personnes, qui jugeaient les œuvres en fonction de leur qualité littéraire et de leur sens du suspense[3].
Il fut attribué annuellement à compter de 2012 et décerné pour la dernière fois en 2016. L'attribution prit fin avec l'annulation de l'édition 2017 du festival[6],[7], celui-ci se voyant à court de ressources[8] malgré sa popularité[9].
Le prix était remis à lors de la cérémonie de clôture du festival. Le gagnant se voyait remettre une bourse de 1500$ ainsi que la statuette Tenebris[1]créée par la sculptrice Francine Lorrain[10].
Au fil des ans, d'autres catégories se sont ajouté au prix principal, celui-ci devenant la catégorie Meilleur roman, littérature policière de langue française, distribué au Québec. En 2013[11], on ajouta la catégorie Meilleur vendeur, littérature policière québécoise de langue française qui visait à récompenser le meilleur succès de librairie. Le gagnant était déterminé à l'aide d'un palmarès de ventes compilé par le système Gaspard de la Banque de titres de langue française, entre les et de chaque année[1].
En 2016, deux gagnants ex æquo furent primés en raison d'une erreur de catégorisation du livre Faims de Patrick Senécal. Cette erreur « ne laissait pas voir le coude à coude que se livraient Six minutes [de Chrystine Brouillet] et Faims au palmarès des ventes. Après révision, les deux auteurs gagnent donc ex aequo le Tenebris 2016 — Meilleur vendeur. Pour Patrick Sénécal, cette mention vient s’ajouter au Prix spécial du jury aussi remporté dimanche[12] ». Le Prix spécial du jury ne fut remis qu'une seule fois[13].
La catégorie Meilleur roman québécois de littérature noire, qui récompense spécifiquement les œuvres d'auteurs québécois, fut créé en 2016 et accordé une seule fois la même année[14].
Lauréats
modifierCatégorie Meilleur roman, littérature policière de langue française, distribué au Québec
modifier2012 : Sylvain Meunier - Les Mémoires d'un œuf[15],[16]
2013 : Caryl Férey - Mapuche[17]
2014 : Martin Michaud - Sous la surface : on a tous quelque chose à cacher : thriller[18],[19].
2015 : Emmanuel Grand - Terminus Belz[5],[20]
2016 : Luc Chartrand - L'Affaire Myosotis[21],[22].
Catégorie Meilleur vendeur, littérature policière québécoise de langue française
modifier2013 : Chrystine Brouillet - La chasse est ouverte : une enquête de Maud Graham[17],[23].
2014 : Chrystine Brouillet - Saccages[18],[19].
2015 : Martin Michaud - Violence à l'origine[5],[20].
2016 : Chrystine Brouillet - Six minutes[14],[3],[12] Patrick Senécal - Faims[14],[3].
Catégorie Meilleur roman québécois de littérature noire
modifier2016 : Benoît Bouthillette - L'Heure sans ombre : une enquête de Benjamin Sioui[14],[3].
2016 : Patrick Senécal - Faims[14],[3].
Notes et références
modifier- Marie-Êve Lambert, « Cinq finalistes au prix Tenebris », La Tribune, , W24 (lire en ligne, consulté le )
- Catherine Lalonde, « Meurtres prévus, à Knowlton, en mai, à coups de plume... », Le Devoir, , F2 (lire en ligne, consulté le )
- Marie-Élise Faucher, « Un succès sans précédent », sur La Voix de l'Est, (consulté le )
- Josée Lapointe, « Le polar à l'honneur à Knowlton », La Presse, , p. 2 Arts (lire en ligne, consulté le )
- Le Devoir, « Prix Tenebris 2015 », sur Le Devoir, (consulté le )
- Isabelle Authier, « Le recueil #3 de Richard Migneault », La Voix de l'Est, vol. 83, no 52, , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
- Steve Bergeron, « Compétitionner avec la crème », La Tribune, , W5 (lire en ligne, consulté le )
- Cynthia Laflamme, « Coup dur pour le milieu du polar », La Voix de l'Est, vol. 82, no 168, , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
- Marie-Élise Faucher, « La marmite du polar », La Voix de l'Est, vol. 81, no 281, , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
- Marie-Ève Lambert, « Une vingtaine d’activités « criminelles » à l’horaire », La Voix de l'Est, vol. 77, no 235, , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
- David Riendeau, « Plaisirs coupables : seconde édition des Printemps meurtriers », La Voix de l'Est, vol. 78, no 271, , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
- La Voix de l'Est, « Un deuxième prix pour Patrick Senécal », La Voix de l'Est, vol. 81, no 285, , p. 18 (lire en ligne, consulté le ).
- Romy Quenneville-Girard, « Printemps meurtriers : une 5e édition rehaussée », Journal Le Guide, vol. 44, no 52, , p. 9 (lire en ligne, consulté le ).
- Sarah Saidi, « Benoît Bouthillette rafle le nouveau prix Tenebris », sur La Tribune, (consulté le ).
- Le Soleil, « Le prix Tenebris à Sylvain Meunier », Le Soleil, vol. 116, no 148, , p. 25 (lire en ligne, consulté le ).
- Dominique Talbot, « Une première édition riche en émotions », La Voix de l'Est, vol. 77, no 279, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-François Guillet, « 900 amateurs sur les lieux du crime », La Voix de l'Est, vol. 78, no 274, , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Tenebris à Martin Michaud », Le Devoir, , B7 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-François Guillet, « Dans les coulisses du crime », La Voix de l'Est, vol. 79, no 273, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- « Les grands honneurs pour Grand et Michaud », La Voix de l'Est, vol. 80, no 278, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Luc Chartrand remporte le Prix Tenebris », sur Radio-Canada, (consulté le ).
- Josée Lapointe, « L'actualité des livres: Deux prix en une semaine pour Luc Chartrand », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
- Danielle Laurin, « Dix bonnes raisons de lire québécois durant l’été », Le Devoir, , F3 (lire en ligne, consulté le ).