Prêtre de rue
Un prêtre de rue est un prêtre qui exerce son mandat spirituel et qui vit dans des structures en contact direct avec la rue, qui est sa terre de mission.
Des figures historiques de prêtres de la rue sont saint Philippe Néri (1515-1595) et saint Jean Bosco (1815-1888). Aujourd'hui, l'expression concerne les prêtres ayant développé des idées et des mouvements réformistes pour la justice sociale dans une dimension chrétienne, à travers le service aux pauvres et aux personnes mis dans la marge de la société[1].
Leur travail couvre différents domaines: la marginalisation, l'emprisonnement, la coopération au développement, la toxicomanie et les diverses dépendances, les handicaps, les orphelins et les enfants abandonnés, la prostitution, les SDF.
Dans de nombreux cas, les prêtres de la rue ont formé des groupes, associations ou communautés dans lesquelles il y a beaucoup d'espace pour les laïcs[2].
Selon les circonstances, il y a des débats et des conflits avec la hiérarchie ecclésiastique et des rappels constants à la Doctrine sociale de l'Église catholique et de l'évolution du concile Vatican II[3].
Notes et références
modifier- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Preti di strada » (voir la liste des auteurs).
- (it) Vittorino Andreoli, I preti e noi. Il sacerdote di strada, “Avvenire”, 8 octobre 2008
- (it) Antonietta Demurtas, Preti da spretare. Sacerdoti di frontiera di cui la Chiesa farebbe a meno, "Lettera 43.it", 19 janvier 2011
- (it) [Candido Cannavò, Pretacci: storie di uomini che portano il Vangelo sul marciapiede, Rizzoli, Milan, 2008]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michel Bavarel, Frédy Kunz, Si vous saviez la joie des pauvres, éditions Saint-Augustin, Saint-Maurice, 2002
- Père Guy Gilbert, Un prêtre chez les loubards, Stock, 1978
- Père Guy Gilbert, La rue est mon église, Stock, 1980
- Père Jean-Philippe Chauveau, Que celui qui n'a jamais péché, Salvator, 2012