PowerPC
PowerPC, parfois abrégé PPC, est une gamme de microprocesseurs dérivée de l'architecture de processeur RISC POWER d'IBM, et développée conjointement par Apple, IBM et Freescale (anciennement Motorola Semiconducteurs). Le rétro-acronyme de PowerPC est Performance Optimization With Enhanced RISC Performance Computing[1]. Depuis 2004, l'architecture est gérée par la fondation Power.org. À partir de 2019, la fondation Power est gérée par la Linux Foundation qui place le design et les jeux d’instructions sous licence Open Source[2].
Utilisations
modifierEn micro-informatique, l'architecture PowerPC a surtout été utilisée dans les Macintosh d'Apple de 1994 à 2006 : Power Mac, PowerBook, iMac, iBook, eMac, Mac mini. Elle a aussi été utilisée dans les serveurs d'IBM. Plusieurs modèles de PowerPC se sont succédé dans les ordinateurs d'Apple : le PowerPC 601 a fait le premier son entrée, suivi des 603, 604, G3, G4 et du G5. Les AmigaOne, Pegasos, Efika et Sam440, quatre machines succédant aux Amiga d'origine, ont aussi été équipées de PowerPC G3, de G4 ou de produits dérivés.
Depuis juin 2005, Apple s'est tourné vers les processeurs x86 d'Intel. Selon Steve Jobs, IBM ne parvenait plus à produire des processeurs suffisamment performants et moins gourmands en énergie par rapport à la concurrence, notamment celle d'Intel[3]. La transition PowerPC vers Intel a commencé début 2006 pour finir fin 2007[4]. Selon d'autres sources officieuses, Steve Jobs a refusé de payer à IBM les frais de recherche technologique pour créer de nouveaux PowerPC[réf. nécessaire].
Les PowerPC sont aussi utilisés dans les consoles de jeux. En 1995, un PowerPC 602 a équipé un prototype de la console de jeu Pipp!n d'Apple. Il a ensuite été remplacé par un 603 cadencé à 66 MHz sur la version définitive. En effet le PowerPC 602 est surtout prévu pour les systèmes embarqués. Un PowerPC Gekko, dérivé du G3, est utilisé dans la console GameCube. Un dérivé de ce processeur, le Cell est utilisé dans la PlayStation 3.
Le PowerPC est enfin utilisé dans la Xbox 360 (Xenon), la Nintendo Wii (Broadway (microprocesseur) (en)) et la Nintendo Wii U (Espresso (microprocesseur)).
Performances
modifierLa micro-architecture des PowerPC privilégie la superscalarité au pipelining.
Systèmes d'exploitation
modifier- Apple Mac OS 7.1.2 à Mac OS X 10.5.
- GNU+Linux
- Crux PPC
- Debian, architecture supportée depuis la version 11 [5]
- Fedora
- Gentoo Linux
- OpenSUSE, Il existe également une version Cell pour les PS3.
- Red Hat Enterprise Linux
- Slackintosh
- Ubuntu, supporte les Cell/PS3.
- Yellow Dog Linux
- NetBSD
- FreeBSD
- OpenBSD
- Windows NT 3.51 et 4.0, abandonné en raison du manque de programmes.
- ReactOS
- AmigaOS 4.x
- MorphOS
- IBM AIX
- OpenSolaris
Embarqués :
- LiveDevices RTA-OSEK
- Microware OS-9
- MontaVista Linux
- QNX
- LynxOS
- VxWorks
- eCos
- BlueCat, Linux embarqué de LynuxWorks
- OSE (acronyme d'Operating System Embedded) d'ENEA
- Integrity
- PikeOS de SysGo
Notes et références
modifier- Enhanced parce que l'architecture induisait d'importants effets de simultanéité (par exemple l'instruction Floating cross cmplx nsub–primary multiply–add - fxcxnpma) et des accélérations de type pipeline dans le cas de successions d'instructions à code opération identique. Voir http://www.research.ibm.com/journal/rd/492/wait.html
- « PowerPC : l'architecture POWER est open source », sur MacGeneration (consulté le ).
- Apple's Intel switch: Jobs' keynote transcript And when we look at the future road maps projected out in mid-2006 and beyond, what we see is the PowerPC gives us sort of 15 units of performance per watt, but the Intel road map in the future gives us 70, and so this tells us what we have to do.
- (en) Apple to Use Intel Microprocessors Beginning in 2006 - Communiqué de presse, Apple Worldwide Developer Conference, 6 juin 2005
- « Debian pour PowerPC »
Bibliographie
modifierPowerPC Microprocessor Family: The Programming Environments for 32-Bit Microprocessors