Pommiers-en-Forez
Pommiers-en-Forez, anciennement nommée Pommiers jusqu'en [1], est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pommiers-en-Forez | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable |
Maire Mandat |
Henri Cherbland 2020-2024 |
Code postal | 42260 |
Code commune | 42173 |
Démographie | |
Population municipale |
365 hab. (2021 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 49′ 48″ nord, 4° 03′ 57″ est |
Altitude | Min. 318 m Max. 408 m |
Superficie | 23,84 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Boën-sur-Lignon |
Localisation | |
Liens | |
Site web | pommiers.fr |
modifier |
Géographie
modifierLa commune est située au centre de la Loire, à 41 km de Saint-Étienne, dans la plaine du Forez.
Communes limitrophes
modifierVézelin-sur-Loire | ||||
Saint-Germain-Laval | N | Saint-Georges-de-Baroille | ||
O Pommiers-en-Forez E | ||||
S | ||||
Bussy-Albieux | Sainte-Foy-Saint-Sulpice | Nervieux |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Boën-sur-Lignon », sur la commune de Boën-sur-Lignon à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 629,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Pommiers-en-Forez est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), forêts (13,2 %), terres arables (8,5 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 1] (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierPar un décret du , la commune de Pommiers change de nom officiellement et devient Pommiers-en-Forez[1].
Histoire
modifierLes premières traces d'implantations humaines à Pommiers remontent à l'âge du bronze. On a en effet découvert des sépultures de cette époque sur le territoire de la commune mais cependant pas encore à l'emplacement actuel du village.
L'origine gallo-romaine du village semble remonter à l'époque de l'empereur Trajan (° 98 - † 117). Il reste de ce temps des vestiges toujours visibles : borne milliaire, autel principal de l'église (un sarcophage réemployé), colonne en marbre réemployée aussi dans l'église.
Le Moyen Âge
modifierC'est au IXe siècle que les premiers moines s'installent à Pommiers. Ces bénédictins construisent la première église du village, l'église Saint-Julien, qui est aujourd'hui utilisée comme habitation. Au Xe siècle, les moines adhèrent à la réforme clunisienne et comme ils prospèrent sous la houlette de Cluny, ils construisent l'église actuelle de Pommiers, Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Au tournant du XIVe et du XVe siècle lors de la guerre de Cent Ans le village est fortifié et entouré d'un rempart.
Le village est situé dans l'ancienne province historique du Forez.
L'époque moderne
modifierEn 1789, avec la Révolution, les moines sont chassés de leur prieuré qui est confisqué et vendu comme bien national. Ce sont dorénavant différentes familles bourgeoises qui vont acquérir le prieuré et l'habiter en le transformant en château.
En 1946, une oblate, Marie-Thérèse de Rosemont rachète le château et fonde une association qui y accueille des prêtres en retraite. Mais en 1990, l'association n'ayant plus les moyens d'entretenir le château, le vend ainsi que toutes ses dépendances au conseil général de la Loire qui depuis le restaure et le fait visiter.
Blasonnement
modifierLes armoiries de Pommiers se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 365 habitants[Note 2], en évolution de +0,83 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Une borne milliaire, découverte en 1880 dans l'assise de construction de l'église Saint-Julien, est dressée devant l'abside de l'église depuis 1987. Elle est dédiée à l'empereur Trajan et indique la distance en suivant la voie romaine jusqu'à Feurs.
- Château-prieuré de Pommiers-en-Forez, à l'origine, un monastère du XIe siècle, puis un prieuré.
- Hôtel du Prieur Commendataire.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
- Ancienne église Saint-Julien. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1970[19].
- Cloître.
- Enceinte fortifiée.
- Ancien pont.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Bourganel (1850-1926), homme politique, maire de Pommiers où il est né.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Vincent Durand, « Colonnes itinéraires de Pommiers », Recueil de mémoires & documents sur le Forez, Société de la Diana, , p. 230-236 (lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pommiers-en-Forez et Boën-sur-Lignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Boën-sur-Lignon », sur la commune de Boën-sur-Lignon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Boën-sur-Lignon », sur la commune de Boën-sur-Lignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Pommiers-en-Forez ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le maire Henri Cherbland a été emporté par la maladie, Le Progrès, Théo Gueydan, 16 juillet 2024
- « POMMIERS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Saint-Julien (ancienne) », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).