Oropós

localité en Attique, en Grèce
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Oropós (grec moderne : Ωρωπός) est une localité située dans le dème d'Oropós, dans le district régional d'Attique-de-l'Est, dans la périphérie d'Attique, en Grèce.

Oropós
Nom officiel
(el) ΩρωπόςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(el) ΩρωπόςVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Périphérie
District municipal
unité démotique d'Oropií (en)
District régional
Communauté démotique
communauté d'Oropós (d)
Dème
Altitude
45 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
1 066 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
190 15Voir et modifier les données sur Wikidata
Indicatif téléphonique
2295Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Selon le recensement de 2021, elle compte 1 066 habitants[1].

Le village actuel d’Oropós est situé à plusieurs kilomètres de la mer, alors que l’antique Oropós était une cité portuaire.

Histoire

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Située à la frontière de l’Attique et de la Béotie, Oropós est disputée aux Ve siècle av. J.-C. entre Athènes et Thèbes. En -338, Philippe II de Macédoine en fait une cité indépendante, mais Démétrios Poliorcète la restitue à Athènes en -304[2]. Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe Dicéarque parle, dans sa correspondance avec son condisciple Théophraste de la cité d’Oropós, dont il accuse les habitants de commettre des vols à Athènes, mais cette affirmation est sujette à caution car dans ces textes il accuse aussi les Platéens d’ostentation, les Thespiens d’esprit de contradiction, les Coronéens d’obséquiosité et les Haliartiotes de stupidité[3]. À quelques kilomètres d’Oropós s’élevait autrefois l’Amphiaréion d'Oropós, sanctuaire d’Amphiaraos. Au Moyen Âge, Oropós fait partie du thème de l’Hellade puis du duché d'Athènes, avant d'être prise par les Ottomans en 1458 et d’intégrer le royaume de Grèce en 1832.

Durant la dictature des colonels (1967-1974) un pénintencier où furent détenus des opposants politiques ou soupçonnés de l’être, comme Mikis Theodorakis, fonctionna près d’Oropós[4],[5].

Notes et références

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Références

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  1. (el) « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2021. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2021. Population permanente »] [xls], sur statistics.gr, ELSTAT,‎ .
  2. Catherine Grandjean (dir.), Gerbert S. Bouyssou, Véronique Chankowsky, Anne Jacquemin et William Pillot, La Grèce classique : D'Hérodote à Aristote, 510-336 avant notre ère, Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , chap. 9 (« Les enjeux de la domination macédonienne »), p. 350.
  3. Status Græciæ, p. 18.
  4. Apostolos Vacalopoulos, Histoire de la Grèce moderne, Horvath, , 330 p. (ISBN 2-7171-0057-1).
  5. Françoise Sironi et Raphaëlle Branche, « La torture aux frontières de l’humain », Revue internationale des sciences sociales, no  174 2002/4, p.  591-600. [lire en ligne] [PDF].

Annexes

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Liens externes

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