Notre-Dame d'Akita
Les apparitions mariales de Notre-Dame d’Akita désignent des manifestations de la Vierge Marie à une religieuse, sœur Agnès Sasagawa Katsuko, les 6 juillet, 3 août et à Akita au Japon. Ces phénomènes auraient eu lieu devant une statue de la chapelle du couvent à l'effigie de la « Dame de tous les Peuples », accompagnés de trois messages de la Vierge Marie entendues par la religieuse, dont le dernier est de teneur prophétique.
Date | 6 juillet, 3 août et |
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Lieu | Akita (Japon) |
Résultat |
Apparitions reconnues par l’évêque du lieu en 1984. Décision confirmée par la Congrégation pour la Doctrine de la foi en 1988. En attente d'un avis définitif du Saint-Siège. |
À la suite de ces apparitions, la statue a présenté des phénomènes inexpliqués d'écoulements de sang (entre le et le ), puis de lacrimations, du au , observées par environ 500 personnes et même diffusées à travers le Japon par la télévision nationale.
Ces phénomènes ont été reconnus par l’évêque de Niigata en 1984. Le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a confirmé en juin 1988 la décision de l'évêque. L’Église catholique n'a toutefois pas émis d'avis définitif sur ces phénomènes.
Biographie de la « voyante »
modifierAgnès Sasagawa Katsuko est née en 1931 dans une famille bouddhiste japonaise. À dix-neuf ans, elle se retrouve paralysée à cause d'une erreur médicale lors d'une opération de l'appendicite qui entraîne une dizaine d'autres interventions et une hospitalisation de seize ans[1].
C'est au contact d'une infirmière qu'elle se convertit au catholicisme et demande à recevoir le baptême. En 1956, son état s'aggrave et elle tombe dans le coma. On lui fait avaler quelques gouttes de l'eau de Lourdes envoyée par des religieuses de Nagasaki à la clinique de Myōkō où elles est hospitalisée et elle reprend connaissance. Sa paralysie disparaît. Alors âgée de 25 ans, elle travaille comme catéchiste dans sa paroisse à Myōkō[1].
Cependant le , à l'âge de 42 ans, elle se rend compte à l'occasion d'une conversation téléphonique qu'elle a totalement perdu l’ouïe. Les médecins évoquent une paralysie du nerf auditif. En raison de ce nouveau handicap, elle obtient une allocation et se forme à lire sur les lèvres. Malgré son infirmité et contre l'avis de ses parents, elle souhaite cependant intégrer l'institut séculier des Servantes de l'Eucharistie, installé au couvent de Yuzawada au nord d'Akita par l'évêque du diocèse de Niigata, Johannes Shōjirō Itō (ru)[2]. Elle y entre le [1],[3],[4],[N 1].
René Laurentin, qui a connu sœur Agnès, évoque une guérison de sa surdité en deux étapes ( et ). Il témoigne aussi de sa totale paralysie à nouveau en août 1981 qui la laisse « grabataire ». Laurentin fait se rencontrer sœur Agnès et Vassula Ryden en novembre 1992 à l'occasion d'une rencontre à Akita organisée par Johannes Shōjirō Itō avec une dizaine d'autres évêques venus d'Asie et d'Afrique[5]. Agnès Sasagawa Katsuko décède à l'âge de 94 ans le [6],[7].
Phénomènes et messages (1973)
modifier« Même s’il ne s’agit pas d’apparitions proprement dites, il y a eu manifestations sensibles de la Vierge et révélation de trois messages. ». Il s'agit de phénomènes qu'Yves Chiron qualifie de « prodiges » [4].
Phénomène lumineux et plaie à la main gauche
modifierEn 1973, une statue en bois à l'effigie de la « Dame de tous les Peuples », issue des apparitions d'Amsterdam, reconnues comme fausses par l’Église catholique, est installée dans le couvent d'Akita. Elle a été sculptée en 1963 par l'artiste Saburo Wakasa qui a donné des traits japonais à la représentation de la « Dame de tous les Peuples »[8],[9].
Le ainsi que le lendemain, sœur Agnès, un mois après son entrée au couvent, où elle trouve seule ce jour-là[8], voit une lumière mystérieuse qui paraît sortir du tabernacle de la chapelle du couvent[4]. La religieuse se prosterne puis s'interroge sur l'origine de cette lumière. Si elle reçoit cette lumière « comme un don intime de Dieu qui la touche profondément », elle ne peut s'empêcher de se demander s'il ne s'agit pas d'une hallucination[8].
Le [N 2], une plaie en forme de croix apparaît sur sa main gauche et provoque une vive douleur qui l'empêche de trouver le sommeil. Le phénomène prendra fin le [4].
Premier message reçu devant la statue
modifierLe , alors qu'il est trois heures du matin, elle voit une personne, qu'elle identifie à sa sœur et qui, malgré sa surdité, lui dit[8],[N 3] :
« Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle »
L'apparition se présente comme son ange gardien. Elle le suit jusqu'à la chapelle du couvent où sœur Agnès se met à prier devant la statue à l'effigie de la « Dame de tous les Peuples »[8]. La religieuse entend alors une autre voix qui semble provenir de la statue[8],[10] :
« Ma fille, ma novice, tu as bien obéi en abandonnant tout pour me suivre. Ta surdité t'est pénible à supporter, mais tu vas bientôt guérir, sois-en sûre. Sois patiente, c'est la dernière épreuve. La blessure de ta main te fait mal. Prie en réparation des péchés de l’humanité [...] »
Sœur Agnès demeure dans la chapelle à prier devant la statue. À cinq heures du matin, le reste des sœurs arrivent dans la chapelle pour l'office des matines[8].
Présence de stigmates sanglants sur la statue (juillet-septembre 1973)
modifierLe 6 juillet, une religieuse, en s'approchant de la statue constate que les mains de la Vierge présentent des stigmates d’où suinte du sang[11],[4]. Le 12 juillet suivant, le sang coule à nouveau des mains de la statue alors que leurs sœurs sont en prière. Le 25 juillet, Johannes Shōjirō Itō se rend au couvent, constate le phénomène et interroge sœur Agnès[12]. Le phénomène se poursuivra jusqu'au [4].
Deuxième message
modifierDans la nuit du 27 juillet, alors que sa plaie la fait particulièrement souffrir et exsude même du sang, ce qu'a constaté l'évêque ce même jour, sœur Agnès se rend à la chapelle et s'entend dire[12]:
« Tes souffrances prennent fin aujourd'hui. Grave précieusement le souvenir du sang de Marie et grave-le bien dans ton cœur, ce sang versé a une profonde signification [...] pour la conversion de tous les pécheurs. »
La plaie et le sang disparaissent à compter de ce jour[12],[4].
Entre le 29 septembre et le 15 octobre, la statue exsude un liquide parfumé[13],[12].
Troisième et dernier message
modifierLe , de la statue, devenue lumineuse[12] parvient à sœur Agnès un assez long message, qui évoque tout d'abord la menace d'un châtiment pour l'humanité :[12],[10]
« Ma fille, ma novice, aimes-tu le Seigneur ? Si tu l’aimes, écoute ce que j’ai à te dire, car c’est très important. Tu en informeras ton supérieur. En ce monde, beaucoup d’hommes affligent le Seigneur. Je désire des âmes pour le consoler. Pour apaiser le courroux du Père céleste, j’attends, avec Jésus-Christ mon Fils, des âmes qui expient par leurs souffrances et leur esprit de renoncement à la place des pécheurs et des ingrats. Le Père s’apprête à laisser tomber un châtiment sur toute l’humanité pour faire connaître sa colère contre ce monde. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de fois pour apaiser le courroux du Père. J’ai empêché la venue de calamités en lui offrant, avec toutes les âmes-victimes qui le consolent, les souffrances endurées par le Fils sur la croix, son sang et son âme très aimante. Prière, pénitence, renoncements et sacrifices courageux peuvent apaiser la colère du Père. Je le demande aussi à ta Communauté. Qu’elle demeure dans la pauvreté, qu’elle se sanctifie et prie en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d’hommes. Comme Je vous l'ai dit, si les hommes ne se repentent pas et ne s’amendent pas par eux-mêmes, le Père infligera un châtiment terrible à toute l'humanité. Ce sera un châtiment plus grand que le déluge, comme on n'aura jamais vu avant. Un feu tombera du ciel et va faire disparaître une grande partie de l'humanité, les bons comme les mauvais, n'épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront si désolés qu'ils envieront les morts. Les seules armes qui vous resteront, seront le rosaire et le signe laissé par mon Fils[N 4]. Chaque jour, récitez les prières du rosaire. Avec le rosaire, priez pour le pape, les évêques et les prêtres. »
Le message se poursuit sur l'évocation d'une grave crise à venir dans l’Église[10],[N 5] :
« Le travail du diable s'infiltrera même dans l'Église de manière que l'on verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, et des évêques contre d'autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent, seront méprisés et combattus par leurs confrères. L'Église et les autels seront saccagés. L'Église sera pleine de ceux qui acceptent des compromissions et le démon pressera de nombreux prêtres et des âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon va faire rage en particulier contre les âmes consacrées à Dieu. La pensée de la perte de tant d'âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il ne sera plus question de pardon pour eux. Parle avec courage à ton supérieur, il saura encourager chacune d’entre vous à prier et à accomplir des œuvres de réparation. »
L'année 1974 se déroule « sans événement extraordinaire »[10].
Lacrimations de la statue (1975-1981)
modifierLe , les sœurs du couvent remarquent que des larmes coulent à trois reprises des yeux de la statue dans la chapelle du couvent[10],[12]. L'évêque, présent au couvent, constate aussi le phénomène. Sœur Agnès entend son ange lui dire : « C'est pour réveiller votre foi ». D'après les religieuses, le visage de la statue a également changé, prenant une expression « de vive tristesse »[12]. En septembre, l'auteur de la sculpture, Saburo Wakasa, est appelé pour examiner sur place la statue. Il commente ainsi : « Deux choses me frappèrent : les joues que j'avais taillées s'étaient creusées, le visage s'était affaissé ; sa couleur avait tourné au marron foncé […] ; l'expression était plus pénétrante »[12].
En 1977, l'évêque demande à Kaoru Sagisaka, un professeur du département de biochimie de l’Université d’Akita, et à un médecin légiste non chrétien d'analyser le sang recueilli, ainsi que les larmes qui s'écoulent de la statue depuis deux ans[10],[14]. Selon leurs conclusions, les lacrimations et le sang sont d'origine humaine[14],[15]. En ce qui concerne le sang, l'analyse déclare qu'il est « apparemment [de] groupe B, provenant d'un être humain du groupe AB ». Le cependant, Kaoru Sagisaka affirmera : « du groupe O », rectification qui a suscité divers commentaires[14],[N 6].
Après deux ans d'interruption, les lacrimations de la statue reprennent le [réf. nécessaire] et se poursuivent jusqu'au [10],[12],[N 7]. Douze lacrimations sont dénombrées en 1978, 76 en 1979 et quatre en 1981[réf. nécessaire]. Au total ces phénomènes se répètent 101 fois.
Le sens du nombre 101, qui n'a aucune origine biblique, a posé question à de nombreux observateurs[16]. La voyante en a rapporté l'explication suivante telle qu'elle lui aurait été donnée le par son ange gardien : « Le nombre de 101 lacrymations comporte une signification. De même que le péché est entré dans le monde par une femme, c'est par une femme que le salut est venu dans le monde. Le 0 placé entre les deux 1 signifie le Dieu qui est depuis toute éternité, pour les siècles des siècles. Le premier 1 représente Ève, le dernier 1, la Vierge Marie »[10].
Enquête canonique
modifierL'évêque d'Akita, Johannes Shōjirō Itō, en réfère à la Conférence épiscopale japonaise qui nomme une commission. L'expert principal est un prêtre espagnol, particulièrement sceptique vis-à-vis de ces phénomènes. Il « privilégie l'hypothèse parapsychologique selon laquelle les larmes et la sueur auraient émané de la voyante, sans indice à l'appui ». L'évêque se déclare peu convaincu par les conclusions de la commission car « la voyante était souvent absente lors des lacrimations, et la parapsychologie n'a pas encore acquis un statut scientifique »[16].
L'évêque reprend l'enquête en faisant appel à plusieurs instituts de recherche pour analyser les lacrimations de la statue ainsi que la guérison de la surdité de sœur Agnès. Dans leurs conclusions, les scientifiques affirment que la guérison de sœur Agnès ne peut être expliquée scientifiquement, tout comme l'origine et la quantité des lacrimations[3].
Reconnaissance par l’Église catholique
modifierCes conclusions amènent Johannes Shōjirō Itō à publier une lettre pastorale datée du , dans laquelle il reconnaît le caractère surnaturel des phénomènes et autorise dans son diocèse la vénération de Notre-Dame d'Akita[16],[17].
Le , le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, donne son approbation à la reconnaissance par l'évêque des apparitions et des messages d'Akita[18],[19],[16]. Cependant, « reconnues au plan local, ces « révélations privées » attendent encore [en 2023] un jugement définitif du Saint-Siège. »[15],[20]
« Le Vatican [en 2023] n’a pas encore émis de jugement définitif sur les apparitions, en les laissant pour l’instant à la discrétion de l’évêque local. ».
Plusieurs cas de guérisons obtenues par l'intercession de Notre-Dame d'Akita ont été rapportés et transmis aux autorités ecclésiastiques. Deux ont été reconnus comme d'origine miraculeuse par l’Église catholique : la guérison en 1981 d'une habitante de Séoul et celle de sœur Agnès le [17].
Lien avec les apparitions de Fatima
modifierJohannes Shōjirō Itō, après avoir reconnu officiellement les apparitions, a déclaré dans une interview enregistrée[N 8] que les « faits d'Akita se situent dans le prolongement des apparitions mariales de Fátima », en particulier les secrets de Fátima : « Je crois que le troisième message d'Akita est étroitement lié au message de Fatima. Même après avoir reçu le message de Fátima, les gens ne se sont pas repentis. Notre-Dame se devait de rappeler et raviver le message de Fatima »[17].
Notes et références
modifierNotes
modifier- D'autres sources indiquent qu'elle est entrée au couvent en 1969, où elle a assuré sa mission de catéchiste, puis qu'elle est devenue sourde en 1973. Il y a un désaccord sur l'ordonnancement des étapes, entre les sources. On se base ici sur le Dictionnaire des apparitions et Enquêtes sur les apparitions de la Vierge
- Contrairement à Yves Chiron, Laurentin date le début du phénomène le 5 juillet. « Le jeudi soir 5 juillet, elle commence à prier et soudain, elle ressent dans le creux de sa main gauche une blessure de deux centimètres de large sur trois centimètres de de long, en forme de croix : en apparence, c'est une égratignure, mais la sensation d'une piqûre profonde l'empêche de dormir. »
- Ce premier épisode avec l'ange n'est pas relaté par Yves Chiron qui évoque directement le second épisode dans la chapelle en face de la statue.
- Plusieurs auteurs qui rapportent ces paroles indiquent en commentaire que « le signe laissé par mon Fils » est le signe de croix.
- Cette partie du message n'est pas évoquée par René Laurentin.
- René Laurentin n'apporte pas de précisions sur les auteurs des commentaires, ni sur leur contenu.
- Le 15 septembre est la fête de Notre-Dame des sept douleurs.
- Interview diffusée dans Apparitions mariales du XXe siècle. Un message pressant. Édité par Marian Communications LTD. Voir la note de bas de page dans Yves Chiron 1995, p. 397.
Références
modifier- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1022.
- (en) « Bishop John Shojiro Ito », sur catholic-hierarchy.org (consulté le )
- Joachim Bouflet, Une histoire des miracles. : Du Moyen Âge à nos jours, Le Seuil, , 300 p. (ISBN 978-2-02-100832-6, lire en ligne), p. 146-147.
- Yves Chiron 1995, p. 395.
- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1025-1026.
- « La célèbre voyante japonaise de Notre-Dame d’Akita est décédée », zenit.org, (lire en ligne)
- Maurice Page, « Décès de la religieuse japonaise visionnaire de Notre-Dame d'Akita », Cath.ch, (lire en ligne)
- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1023.
- (en) « Seitai Hoshikai – The Institute of the Handmaids of the Holy Eucharist » (consulté le )
- Yves Chiron 1995, p. 396.
- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1023-1024.
- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1024.
- Yves Chiron 1995, p. 395-396.
- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1024-1025.
- « Les catholiques japonais marquent le 50e anniversaire des apparitions de Notre-Dame d’Akita », sur Missions étrangères de Paris, (consulté le )
- Laurentin et Sbalchiero 2007, p. 1025.
- Yves Chiron 1995, p. 397.
- (en) « Cardinal Ratzinger said to approve message of Blessed Mother a Akita », Union of Catholic Asian News, (lire en ligne, consulté le ).
- Marzena Devoud, « Akita, les apparitions mariales méconnues du Japon », Aleteia, (lire en ligne, consulté le ).
- Maurice Page, « Japon: 50e anniversaire des apparitions de Notre-Dame d’Akita », Cath.ch, (lire en ligne)
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel du couvent d'Akita.
- (en) Lettre de Mgr John Shojiro Ito du 22 avril 1984 reconnaissant les apparitions.
Bibliographie
modifier- en français
- Tatsuya Shimura, La Vierge Marie pleure au Japon (Akita) : le sang et les larmes de la Vierge, Éditions du Parvis, , 48 p. (ISBN 978-2880221850).
- Teiji Yasuda, Le prodige de notre temps, Notre Dame d'Akita : les larmes et le message de Marie, Éditions du Parvis, , 237 p. (ISBN 978-2880220662).
- Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, (réimpr. 2007), 430 p. (ISBN 9782262010249), p. 395-397
- René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des "apparitions" de la Vierge Marie, Fayard, , 1426 p. (ISBN 9782213-671321, lire en ligne), « Akita (Japon) », p. 1022-1026
- Marie-Renée Noir, Les larmes du soleil levant : Mystère au sanctuaire d'Akita, Nouvelle Cité, , 147 p. (ISBN 978-2375821169).
- en anglais
- (en) John M. Haffert, The meaning of Akita, Asbury, New Jersey, 101 Foundation, (ISBN 978-1890137052, lire en ligne [PDF])
- (en) Teiji Yasuda, Akita : The Tears and Message of Mary, One Hundred One Foundation, , 202 p. (ISBN 9781890137205, lire en ligne).
- (en) John Haffert, The meaning of Akita, Asbury, New Jersey, 101 Foundation, , 74 p. (ISBN 978-1890137052, OCLC 45063040, lire en ligne).
- (en) Patrick J. Hayes, Miracles : An Encyclopedia of People, Places, and Supernatural Events from Antiquity to the Present, ABC-CLIO, , 478 p. (ISBN 9781610695992, lire en ligne), p. 20-293.