Mona di Orio
Mona di Orio (Nathalie di Orio) est une créatrice de parfums indépendante, née à Annecy (Haute-Savoie) le [1] et décédée tragiquement à Nice le . Elle est la cofondatrice de la marque de parfums qui porte son nom.
Naissance | |
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Nathalie Hélène di Orio |
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Parcours
modifierDiplômée des beaux-arts et en sciences et lettres du langage, Mona Di Orio est passionnée par le parfum depuis l'enfance. À Cabris près de Grasse, durant seize années, elle s'initie à la création des parfums sous la conduite d'Edmond Roudnitska, le créateur, entre autres, de Diorissimo, de l’Eau sauvage des Parfums Christian Dior ainsi que de Femme de Rochas, de L'Eau d'Hermès, etc.[2].
Elle fonde sa propre maison, qui porte son nom, en 2004, en s'associant avec le designer hollandais Jeroen Oude Sogtoen. Ses parfums sont conçus dans son laboratoire du Vieux-Nice et élaborés à Grasse en France, mais le siège social de son entreprise est à Amsterdam[2]. Ses principaux parfums commercialisés sont :
- Lux[3],[4], Carnation[5],[4], et Nuit noire[6],[4] jusqu'en 2005 ;
- Oiro[7], Amyitis, Chamarré, Jabu jusqu'en 2009[2] ;
- la série des Nombres d'or jusqu'en 2012[2] ;
- Tubéreuse, Musc, Ambre[8], Cuir[9], Vétyver, Vanille, OUD ainsi que Rose étoile de Hollande qui sortira neuf mois après sa disparition. Son associé édite en 2013, deux autres parfums inédits de Mona Di Orio Eau absolue et Violette fumée son parfum personnel[2].
D'autres parfums et bougies parfumées élaborés par Mona Di Orio ont également été édités sous d'autres marques.
Ses parfums se trouvent exclusivement en parfumerie de niche et dans de nombreux pays. Mona Di Orio a été consacrée « meilleur nez de l'année 2011 » pour la haute parfumerie[2].
Elle repose près de la rivière Amstel, au cimetière de Zorgvlied, au sud-est d'Amsterdam[10].
Références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Maïté Turonnet, « Un nez est né », L'Express, (lire en ligne)
- déc.2007 - "Senteurs du Sud", l'Express, spécial Nice, p.lX - "Mona Di Orio, un nez distingué", Méridien-Mag p. 70,avril/mai
- 2010 -
- (en) Luca Turin et Tania Sanchez, Perfumes: The A-Z Guide, Profile Books, , 620 p. (lire en ligne), p. 112, 232, 264, 267.
- Ayme Thée, « Jus interdits », Libération, (lire en ligne).
- (nl) Monique Redactie, « Parfumeur Mona di Orio overleden », Beauty Journaal, (lire en ligne).
- (nl) « Parfumwereld rouwt om dood Mona di Orio », De Telegraaf, (lire en ligne).
- "Hommage à Mona Di Orio" p. 10 Madame Figaro ,
- Osmoz, « Mort de Mona di Orio, parfumeuse épicurienne à l’écriture sensible », Hellocoton, (lire en ligne).
- "Stoppen was geen optie" Vogue-Nederland p. 90 ,déc.2012 - Mon parfum , Marpessa Henninck, Vogue -Paris, p. 152 déc.2012 ,janv.2013 - "Oud le plus extrême" Grazia p. 122,123 ,15 fév.2013
- Nicolas de Barry, 101 parfums à découvrir, éditions Dunod, , 224 p. (lire en ligne), p. 125.
- Rédaction Cosmopolitan, « Mona di Orio », Cosmopolitan, (lire en ligne).
- (it) Anna Maria Negri, « Myrrh Casati by Mona di Orio », L'Officiel (édition italienne), (lire en ligne).
Liens externes
modifier- (en) « Mona di Orio 1969-2011 », sur Per Fumus.
- « Mona di Orio, un ange est passé à Nice », sur Nice-premium.com