Mado Maurin

actrice française

Madeleine Maurin, dite Mado Maurin, est une actrice française née le à Paris 14e et morte le à Paris 13e[1].

Mado Maurin
Mado Maurin en 1946 (photo d'identité).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Gouvernes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Madeleine Jeanne Louise MaurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants

Biographie

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Famille

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Fille d'un couple de fantaisistes, Mado Maurin entre au conservatoire de musique comme pianiste et participe à des opérettes. Mariée au baryton Pierre-Marie Bourdeaux puis au ténor Georges Collignon (alias Georges Pierson), elle est la mère des comédiens Jean-Pierre Maurin (1941-1996), Yves-Marie Maurin (1944-2009), Patrick Dewaere (1947-1982), Dominique Collignon-Maurin, Jean-François Vlérick et Marie-Véronique Maurin.

Surnommés « Les petits Maurin », ils participent à de nombreux films, pièces radiophoniques et dramatiques télévisées. Patrick Dewaere débute aux côtés de sa mère au théâtre de Chaillot dans Primerose. Elle signe trois ouvrages biographiques le concernant.

Chronologie

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Mado Maurin, point central de la tribu

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Madeleine Maurin, dite Mado Maurin, naît le à Paris, unique enfant d'un couple qui s'est connu au grand magasin Au Bon Marché. Son père Louis Maurin né en 1880 est alors second chef du rayon des jouets et sa mère, née Léontine Estelle Wiart en 1890, occupe le poste de vendeuse au rayon des objets d'art. Louis Maurin et Léontine Wiart se marient le à Paris. Après la naissance de Mado, ils vivent au 22, rue Falguière à Paris et vont régulièrement au théâtre, à l'opéra comique et à l'opérette ainsi qu'au séances de cinéma muet où ils emmènent souvent la petite Mado. En 1926, le couple parvient à acheter un grand terrain et une coquette maison à Royan qui est vite désignée comme la Maurinière où ils passent leurs étés et qui va devenir le repaire de vacances de tous les futurs Maurin.

Première union et deux premiers enfants

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Yves-Marie Maurin en 2009.

Le , devenue artiste lyrique alors qu'elle est âgée d'à peine 19 ans, Mado Maurin épouse Pierre-Marie Bourdeaux né en 1905. Ils forment dès lors un duo d'artistes et se retrouvent dans le sud de la France. Mais en 1939, la guerre provoque leur séparation. Toutefois, un premier né vient au jour le à Toulouse où Mado est alors engagée au Capitole. Il est baptisé Jean-Pierre. En 1943, Pierre-Marie Bourdeaux et Mado partent en Allemagne donner un concert organisé par la Croix-Rouge pour les prisonniers. À leur retour à Toulouse, le naît Yves-Marie mais le couple est alors au bord de la rupture.

Un enfant naturel reconnu par son premier époux

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Patrick Dewaere en 1975

Abandonnée à elle-même à Saint-Brieuc, Mado s'éprend du chef d’orchestre et artiste lyrique Michel Têtard qui appartient à la même troupe. Le divorce est alors accepté par Pierre-Marie Bourdeaux qui dialogue directement avec Michel Têtard. La passion avec ce dernier ne dure qu'une année car Mado rentrée à Paris attend alors son troisième enfant prénommé Patrick, mais son nouveau compagnon se refuse à croire qu'il en est le père. Un télégramme de rupture met fin à l'union et dès lors l'enfant est officiellement de père inconnu. Bien que séparé de Mado, Pierre-Marie Bourdeaux reconnaît officiellement le tout petit Patrick. En 1968, Patrick abandonne le patronyme familial Maurin pour le pseudonyme « De Waëre », puis Dewaere.

À l'été 1947, Georges Collignon alias Georges Pierson, ténor de la troupe du théâtre de Calais où Mado est nommée directrice, entretient une liaison avec Mado Maurin et l'épouse en 1948.

À Paris, un quatrième fils

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Immeuble au 65 rue Sainte-Anne, lieu de résidence des Maurin à partir de 1949.

La famille recomposée s'installe au 65 rue Sainte-Anne à Paris et Mado donne naissance à son quatrième fils, en 1949 prénommé Dominique. À cette période, Mado commence à très régulièrement « fournir » ses enfants aux producteurs, réalisateurs, metteurs en scènes ou organisateurs de spectacles et de tournées, dès leur plus jeune âge.

Une tribu d'artistes de tous âges

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En 1957, Jean-François, cinquième enfant de Mado voit le jour et il est lui aussi très jeune mis au travail dans cette entreprise familiale d'artistes. À sa majorité en 1975, comme son frère Patrick, il choisit un nouveau patronyme et devient Jean-François Vlérick.

Née en 1960 à Toulouse, le dernier enfant de Mado est une fille se prénommant Marie-Véronique. Également comédienne, elle choisit à son tour de changer de patronyme, adoptant en 1982, l'année du suicide de son frère Patrick Dewaere, le nom de naissance de sa grand-mère maternelle, Wiart.

Après la mort de Jean-Pierre Maurin en 1996, celle d'Yves Marie en 2009 puis celle de Mado en 2013, seul Dominique utilise encore le pseudonyme Maurin, auquel il a ajouté son patronyme officiel Collignon.

Mort et hommages

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Mado Maurin meurt à Paris 13e le , à l'âge de 98 ans. Elle est incinérée, et l'urne est inhumée dans le caveau familial au cimetière de Gouvernes (Seine-et-Marne)[2].

En , la voie CR/18, située dans le nouveau quartier Chapelle international (18e arrondissement de Paris) prend le nom de rue Mado-Maurin[3].

Membres de la famille ayant utilisé le pseudonyme Maurin

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Filmographie

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Cinéma

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Longs métrages

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Courts métrages

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Télévision

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Vidéographie

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  • Thérèse de Lisieux, un écho du cœur de Dieu, (voix de Mère Marie de Gonzague), documentaire de Jean-Daniel Jolly Monge, CERF-AME (1997)
  • M comme Mado, documentaire de Delphine Lemoine, KTO TV (2002)[6]

Théâtre

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Participation occasionnelle à C'est quoi ce bordel ? sur Europe 1.

Publications

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Notes et références

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  1. Maurin Madeleine Jeanne Louise sur deces.matchid.io]
  2. Cimetières de France et d'ailleurs.
  3. Dénominations rue Eva Kotchever, allée Lydia Becker, allée Léon Bronchart, rue de la Concertation, rue du Fret et rue Mado Maurin (18e).
  4. « Lola Dewaere, biographie » sur le site Gala.fr, consultée le .
  5. Mémoires d'un enfant du cinéma. Les années "Première" de Marc Esposito. éditions Robert Laffont, 9 mai 2019.
  6. Notice du documentaire

Voir aussi

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Articles connexes

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Sources bibliographiques

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Liens externes

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