Macé (Orne)
Macé est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 418 habitants[Note 1].
Macé | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Intercommunalité | Communauté de communes des Sources de l'Orne |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Fontaine 2020-2026 |
Code postal | 61500 |
Code commune | 61240 |
Démographie | |
Population municipale |
418 hab. (2021 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 10″ nord, 0° 08′ 27″ est |
Altitude | Min. 161 m Max. 219 m |
Superficie | 14,53 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Alençon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sées |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | communedemace.webnode.fr |
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Géographie
modifierLe bourg est situé à 4 km de Sées, à 5 km de Mortrée et à 14 km du Merlerault.
Le bourg est à 4 km de l'échangeur no 17 de l'A88 qui donne accès à l'A28 vers Rouen et Le Mans et à 8 km de l'échangeur de l'A88 vers Caen. La gare de Surdon est située à 3 km du bourg.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées mais aussi, par effet de continentalité, des températures plus contrastées qu'au nord dans la plaine de Caen, avec communément 10 à 15 jours par an de plus de froid en hiver et de chaleur en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Pin-au-Haras à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Macé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Maciacus en 900, Macey et Macei en 1060[12].
Histoire
modifierDes fouilles archéologiques, aux Hernies, ont mis au jour les fondations d'un important sanctuaire gallo-romain près du bourg, l'un des trois plus grand de Normandie occidentale à ce jour, avec ceux d'Alauna et de Montaigu-la-Brisette[13].
Avant la Révolution française, Macé était le siège d'un doyenné du diocèse de Séez.
En 1821, la commune absorbe celle voisine de Saint-Léger-de-la-Haye[14], laquelle porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de La Haye[15].
Au XIXe siècle, Macé possédait une clouterie et une exploitation de grès ordovicien pour la fabrication du macadam.
La cité de Surdon est construite par les prisonniers de guerre allemands lors de la Première Guerre mondiale. Cité ferroviaire importante et premier dépôt de créosotage de traverses de chemin de fer de France avec Fumel (Lot). La cité de Surdon dépasse le bourg de Macé en nombre d'habitants.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 418 habitants[Note 3], en évolution de −5,22 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Aubin - Elle abrite les tombeaux des saints Raven et Rasyphe, martyrisés en ce lieu vers le IIIe siècle[20].
- Cité de Surdon dont les premières maisons ouvrières ont été construites par les prisonniers de guerre allemands de la Première Guerre mondiale.
Activité et manifestations
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Ernest Granger (1844 - Macé, 1914), communard et homme politique.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Guy Leclerc, « Le sanctuaire gallo-romain à édifices multiples des Hernies à Macé (Orne) », Annales de Normandie, vol. 73, no 1, , p. 95–127 (ISSN 0003-4134, DOI 10.3917/annor.731.0095, lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Macé et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Deauville » (commune du Le Pin-au-Haras) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Deauville » (commune du Le Pin-au-Haras) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Macé ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alençon », sur Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 518.
- Laurent Paez Rezende, Laurence Jeanne et Caroline Duclos, « Le sanctuaire de Montaigu-la-Brisette », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 104.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Léger-de-la-Haye », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Macé (61500) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Saints Raven et Rasyphe.