Laurie Anderson
Laurie Anderson, née le à Glenn Ellyn dans l'Illinois, est une artiste expérimentale et musicienne américaine, connue pour ses performances multimédia et une œuvre abondante.
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Pseudonyme |
Anderson, Laura Phillips |
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Barnard College Mills College Université Columbia School of the Arts de l'université Columbia (en) |
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Lou Reed (de à ) |
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Violon, claviers |
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Laurie Anderson discography (d) |
Biographie
modifierLaurie Anderson est diplômée de Barnard College (1969) et de l'université Columbia (1972) en histoire de l'art et en sculpture. Dès les années 1970, elle réalise des performances à New York, notamment à The Kitchen, dont certaines sont reprises dans des œuvres ultérieures[2]. En 1981, elle enregistre la chanson O Superman (en) de manière confidentielle sur le label One Ten Records. Le disque est apprécié et relayé par John Peel. C'est un succès important, puisque cette composition parvient à la deuxième position des ventes en Angleterre. Ce succès la fait sortir du statut d'artiste d'« avant-garde » et lui procure un début de notoriété. Peu après, Laurie Anderson signe avec la Warner ; cette chanson est incluse dans son album Big Science ainsi que dans son œuvre maîtresse, United States Part One to Four, performance-fleuve de huit heures qui fait, en 1983, l'objet d'un enregistrement partiel, United States Live Volumes 1 to 4[3].
Par la suite, la carrière de Laurie Anderson se poursuit avec de très nombreuses performances, expositions, disques, collaborations diverses. La liste des artistes avec lesquels elle travaille est importante, incluant : William Burroughs, John Giorno, Arto Lindsay, Ian Ritchie, Peter Gabriel, Perry Hoberman, David Sylvian (ancien chanteur du groupe Japan), Jean-Michel Jarre, Brian Eno, Nona Hendryx, Bobby McFerrin, Dave Stewart, Hector Zazou, Andy Kaufman, Philip Glass, Ryūichi Sakamoto, Lou Reed, Trisha Brown. Ses thèmes de prédilection sont la technique et ses effets sur les relations humaines.
La musique de Laurie Anderson illustre plusieurs films de Wim Wenders, dont Les Ailes du désir en 1987, Jusqu'au bout du monde en 1991, Si loin, si proche ! en 1993
En 2001, elle effectue une tournée à travers les États-Unis. La date du concert à New York tombe le , quelques jours seulement après les attentats du 11 septembre 2001. Le concert est maintenu, mais les paroles apocalyptiques de O Superman (« Voici les avions… Ce sont des avions américains… ») y prennent une consonance toute particulière. Le concert est enregistré et le disque, Live in New York sort en 2002.
En 2003, Laurie Anderson est la première artiste en résidence à la NASA, ce qui se concrétise par la performance The End of the Moon.
Le , Laurie Anderson épouse son compagnon de longue date, Lou Reed, ancien meneur du Velvet Underground, au cours d'une cérémonie intime à Boulder, dans le Colorado. Le couple vit à New York jusqu'au décès de Lou Reed en 2013.
Discographie
modifierAlbums studio
modifier- 1982 - Big Science
- 1984 - Mister Heartbreak
- 1986 - Home of the Brave (A Film By Laurie Anderson) (Bande sonore)
- 1989 - Strange Angels
- 1994 - Bright Red
- 1995 - The Ugly One with the Jewels and Other Stories: A Reading from Stories From the Nerve Bible
- 2001 - Life on a String
- 2010 - Homeland
- 2015 - Heart of a Dog
- 2024 - Amelia
Albums en public
modifier- 1984 - United States: Live (Concert enregistré au Brooklyn Academy of Music, du 7 au 10 février 1983)
- 2002 - Live at Town Hall New York City September 19-20, 2001
Compilations
modifier- 2000 - Talk Normal: The Laurie Anderson Anthology
Collaborations
modifier- Avec Kronos Quartet
- 2018 - Landfall
- Avec Tenzin Choegyal et Jesse Paris Smith
- 2019 - Songs From The Bardo
- 2020 - Dokument #2
Autres Collaborations
modifier- 1977 : New Music for Electronic & Recorded Media - Artistes variés - New York Social Life et Time To Go (For Diego).
- 1977 : AIRWAVES (One Ten Records) - Artistes variés - Joue sur 3 pièces.
- 1979 : The Nova Convention - Artistes variés - Avec Julia Heyward - Song From America On The Move.
- 1983 : You're a Hook - Artistes variés - Song From America On The Move.
- 1984 ; Zoolook de Jean-Michel Jarre - Chant sur Diva
- 1989 : Les Ailes du désir (1989) (bande originale)
- 1983 : A chance operation - The John Cage tribute - Artistes variés - Cunningham Stories (At The Age Of Twelve...) 8 Mouvements.
- 1986 : So de Peter Gabriel - Chœurs et synthés sur Excellent Birds seulement sur CD et Cassette.
- 2000 : Metamorphoses de Jean-Michel Jarre - Chant sur Je me souviens
- 2015 : Electronica 1: The Time Machine de Jean Michel Jarre - Joue sur Rely on me.
Performances
modifierFilms
modifier- Dearreader: How to Turn a Book Into a Movie – 1974
- La Main dans l'ombre – 1983
- Home of the Brave – 1986
- What You Mean We? – 1987
- Hotel Deutschland – 1992
- Les Razmoket, le film – 1998 (prête sa voix au personnage)
- Laurie Anderson: On Performance: ART/new york No. 54 – 2001 [4]
- Life on a String – 2002
- Hidden Inside Mountains – 2006
- Heart of a Dog (2015)
Télévision
modifier- 1984 : The New Show – Invitée musicale
- 1986 : Saturday Night Live – Invitée musicale
- 1987 : Alive from Off Center – Hôte
- 1996 : Space Ghost Coast to Coast – Invitée
- 2010 : The David Letterman Show – Invité
Livres
modifier- United States (HarperCollins, 1984) (ISBN 0-06-091110-7)
- Stories from the Nerve Bible: A Twenty-Year Retrospective (HarperCollins, 1994) (ISBN 0-06-055355-3)
- Dal Vivo (Fondation Prada, 1999) (ISBN 88-87029-10-5)
- Night Life (Edition 7L, 2007) (ISBN 3-86521-339-1)
- All the Things I Lost in the Flood (Rizzoli Electa, 2018) (ISBN 0-84786-055-8)
Autres
modifier- CD-ROM Puppet Motel (1994)
- Rien dans les poches (Nothing In My Pockets) (2006), un journal intime sonore en 2 parties d'une heure, coproduit et diffusé par France Culture.
Honneurs
modifierL'astéroïde (270588) Laurieanderson est nommé en son honneur[5].
Notes et références
modifier- (en) Michael Anthony, « Laurie Anderson, More Than 'Just a Storyteller' », Star Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
- DANIEL CAUX, « Festival d'Automne 1979 - performances - Paris, Laurie Anderson », Le Monde, (lire en ligne)
- MATHILDE LA BARDONNIE, « Laurie Anderson à Bobino L'archet magnétique », Le Monde, (lire en ligne)
- « Laurie Anderson: On Performance: ART/new york No. 54 », sur ART/newyork.org (consulté le )
- « (270588) Laurieanderson = 2002 LA6 », WGSBN Bulletin, vol. 4, no 6, , p. 8 (lire en ligne).
Bibliographie
modifier- Philip Nel, The Avant-garde and American Postmodernity, University Press of Mississipi, , « Laurie Anderson and Leonard Cohen »
Liens
modifierLiens externes
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