Johnny Hess

compositeur et chanteur suisse

Johnny Hess est un chanteur et compositeur suisse francophone, né le à Engelberg dans le canton d'Obwald et mort le à Saint-Maurice[1] en Île-de-France.

Johnny Hess
Portrait de Johnny Hess, en 1940, par le Studio Harcourt.
Biographie
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John Laurence Andréas HessVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Jeunesse et formation

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Johnny Hess naît en à Engelberg, canton d'Obwald, de Marguerite et Edward Hess. Au début des années 1920, la famille arrive en France, à Levallois[2].

À l'âge de 16 ans, il s'inscrit à l'École supérieure de commerce de Paris[2].

Carrière

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En 1931, Johnny Hess joue du piano dans le cabaret appelé Le College Inn à Montparnasse. Il y rencontre Charles Trenet[2].

De 1933 à 1937, avec Charles Trenet, il forme le duo Charles et Johnny[2]. Il compose quelques musiques sur des textes de Charles Trenet[3], mais aussi pour Édith Piaf (Monsieur Saint-Pierre), Tino Rossi (Les jours sans ma belle), puis, en 1950, la musique du film Amour et compagnie de Gilles Grangier.

Il popularise, en France, l'appellation « zazou » avec ses chansons Je suis swing (1938) et Ils sont zazous (1942). Il emprunte, sous forme d’adjectif, l'onomatopée de la célèbre chanson swing de Cab Calloway Zaz Zuh Zaz (1933)[4],[5],[6], dont les paroles sont :

« Now, here's a very entrancing phrase,
It will put you in a daze,
To me it don't mean a thing,
But it's got a very peculiar swing!
Zaz-zuh-zaz-zuh-zaz,
Zaz-zuh-zaz-zuh-zay. »

Je suis swing (extrait)
Je suis swing je suis swing
Zazou zazou zazou zazoudé
Je suis swing, oh je suis swing
C’est fou c’est fou c’que ça peut m’griser

Après sa séparation d'avec Charles Trenet, il ouvre le cabaret ayant pour nom Le Jimmy’s, où il fait débuter des artistes comme Henri Salvador. Dans les années 1960, il se recycle en vendeur de tunnels de lavage auto et aurait alors résidé à Zurich[7].

Mort et hommage posthume

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Il meurt des suites d'une crise cardiaque le à Saint-Maurice et repose au cimetière parisien d'Ivry[8].

Dix ans plus tard, Charles Trenet écrit « Johnny, tu me manques » en son souvenir[7].

Discographie solo

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Références

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  1. Archives en ligne de Paris, 12e arrondissement, année 1983, transcription de l'acte de décès no 2369, cote 12D 562, vue 8/31
  2. a b c et d « Johnny Hess, le comparse zazou », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Bien qu'ayant composé la musique, Charles Trenet déclare Johnny Hess à la SACEM comme compositeur de la musique de la chanson Vous qui passez sans me voir, pour aider financièrement son ami à la suite de la dissolution du duo.
  4. [https://www.google.fr/books/edition/Les_standards_du_jazz/axkOEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=johnny+hess+cab+calloway&pg=PA30&printsec=frontcover Jean-Tristan Richard Les standards du jazz 2020 (Éditeur : L'Harmattan) page 30 note 28
  5. [https://www.historia.fr/les-zazous-r%C3%A9sister-sur-un-air-de-jazz Les Zazous / Résister sur un air de jazz sur Historia.fr par Gérard de Cortanze (juin 2016)
  6. [https://www.google.fr/books/edition/Le_Jazz/t7KAEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=scat+Zaz+Zuh+Zaz+Zazou+Hess&pg=PA189&printsec=frontcover Le Jazz / Jazz and French Cultural Identity par Matthew F. Jordan (Éditeur :University of Illinois Press 2022)
  7. a et b François Barras, « Ce Suisse « roi du swing » si méconnu »  , 24 heures, (consulté le )
  8. « Johnny Hess, chanteur suisse francophone », sur tombes-sepultures.com (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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