James Dean

acteur américain (1931-1955)

James Dean [ d͡ʒeɪmz diːn][a] est un acteur américain, né le à Marion (Indiana) et mort le à Cholame (Californie).

James Dean
Description de cette image, également commentée ci-après
James Dean dans le film La Fureur de vivre de 1955.
Nom de naissance James Byron Dean
Surnom Jimmy Dean
Naissance
Marion, Indiana (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 24 ans)
Cholame, Californie (États-Unis)
Profession Acteur
Films notables À l'est d'Eden (1955)
La Fureur de vivre (1955)
Géant (1956)
Site internet (en) « Site officiel de James Dean »
Signature de la personnalité

Considéré comme un des meilleurs acteurs emblématiques du cinéma, sa mort tragique accidentelle et prématurée à l'âge de 24 ans, aux prémices de sa gloire, contribue au mythe et à son entrée dans la légende du cinéma américain.

Fait unique, il est nommé deux fois à l'Oscar du meilleur acteur à titre posthume. Il compte aussi parmi les rares acteurs (cinq au total) à être nommés dans cette catégorie pour leur premier rôle au cinéma.

Biographie

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Enfance

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Fils unique de Winston Dean (né le et mort le ) et de Mildred Wilson Dean (née le , morte le ), d'origine indienne par sa grand-mère maternelle, James Dean naît à Marion (Indiana) le . Sa naissance, six mois après le mariage de ses parents, est mal perçue dans cette petite ville de l'Indiana. Il se sent très proche de sa mère aimante, mais reste incompris par son père, froid et distant. Six ans après l'abandon du travail de la ferme par son père pour devenir technicien dentaire dans un laboratoire, sa famille part s’installer à Santa Monica en Californie. James Dean entre alors à la public school du quartier de Brentwood à Los Angeles. Il y reste jusqu’à la mort de sa mère le d'un cancer du col utérin. Il a 9 ans et, bien que son père l'ait préparé à cette disparition prématurée, elle le laisse dans un profond désarroi[1].

Elizabeth Taylor relate que James Dean lui aurait confié avoir été abusé dans son enfance par son pasteur[2].

Incapable d'élever son fils car s'étant endetté pour pouvoir traiter Mildred au radium, Winston Dean l'envoie vivre chez son oncle et sa tante, Marcus et Ortense Winslow à Fairmount (Indiana). James y reçoit une éducation quaker. Au lycée, il s’initie au théâtre et pratique le basket-ball, sa taille de 1,73 m (selon IMDB) ne l'empêche pas d'être un bon joueur, a contrario de sa myopie qui le handicape et ne lui permet pas de se révéler complètement dans ce sport. Lors d'une cascade en trapèze pour impressionner une petite copine, il se casse deux incisives. Son père prothésiste lui confectionne un bridge, ce qui explique ses problèmes de diction que lui reprocheront ses futurs metteurs en scène[3]. C'est à cette époque qu'il rencontre le pasteur baptiste James DeWeerd qui devient son mentor (lui donnant le goût de la corrida, de la course automobile et du théâtre) et son amant[3]. Après l'obtention de son diplôme en 1949, à 18 ans, il quitte Fairmount pour Los Angeles, où il rejoint son père qui s'est remarié.

Il entre à l'université de Santa Monica où il intègre la confrérie des Sigma Nu, puis à l’université de Californie à Los Angeles. À cette époque, il s’investit totalement dans le théâtre malgré l'opposition de son père. James Dean quitte le domicile familial pour vivre dans un appartement avec son amant William Bast. Il vit alors de petits boulots tels que gardien de parking[4].

Carrière professionnelle

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En 1953.

James Dean commence sa carrière d’acteur en jouant dans une publicité pour Pepsi-Cola en 1950. Il quitte l’université pour se consacrer entièrement à sa passion de comédien et s'inscrit comme auditeur puis élève à des cours de comédie à l'Actors Studio[5]. Il rencontre à cette époque Rogers Brackett, directeur financier d'une agence de publicité et producteur de shows radiophoniques formé aux studios Walt Disney et aux côtés du producteur hollywoodien David O. Selznick. Dean a une liaison avec Brackett qui devient son mentor, le faisant tourner dans plusieurs publicités et lui ouvrant le monde de la télévision et du cinéma[6]. Il apparaît dans différentes séries de télévision comme : Kraft Television Theater, Studio One, Lux Video Theatre, Danger, Robert Montgomery Presents et General Electric Theater.

 
Avec Pier Angeli à la première du film Une étoile est née, de 1954 .

Il rencontre Jack Garfein, qui lui donne son premier rôle au théâtre dans une pièce de Calder Willingham intitulée End As a Man, avec Ben Gazzara. Il joue ensuite le rôle du jeune Arabe Bachir dans la pièce d’André Gide, où il connaît un grand succès à Broadway, L'Immoraliste[5],[7], qui lui valut le prix du jeune acteur le plus prometteur de l'année[8], et le propulse dans le monde du cinéma.

Sous contrat à la Warner Bros.[5], il tient des petits rôles dans divers films, mais c’est son rôle de Cal Trask dans À l’est d’Eden, pour lequel il est nommé aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur (première nomination posthume de l’histoire des Oscars), qui le rend célèbre et révèle tout son talent dramatique. Il enchaîne avec La Fureur de vivre, puis Géant, son dernier film pour lequel il reçoit également une nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur.

À l’est d’Eden

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Sur l'affiche du film À l'est d'Eden de 1955.
 
En 1955.

Le réalisateur Elia Kazan assiste à l'une des rares représentations de L'Immoraliste et, fasciné par le jeu de James Dean, voit en lui le personnage de Cal Trask, présent dans un roman de John Steinbeck : À l'est d'Eden. Lors des auditions pour le rôle de Aron, James Dean effectue un bout d'essai avec un acteur encore inconnu : Paul Newman (finalement, Newman n'obtient pas le rôle qui revient à Richard Davalos).

« J’ai choisi Jimmy parce qu’il était Cal. Il n’y avait aucun doute, personne ne pourrait le jouer mieux que lui. »

— Elia Kazan[9]

Le , James Dean quitte New York et se rend à Los Angeles pour commencer le tournage du film. Il joue le rôle d’un jeune homme à la recherche de l’amour de son père, joué par Raymond Massey. Dans le film, la relation entre Cal et son père est conflictuelle. Cette relation l'est d'autant plus que, sur le tournage, les rapports entre James Dean et Raymond Massey sont électriques.

 
Sur l'affiche du film La Fureur de vivre, de 1955.

La Fureur de vivre

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L'acteur poursuit sa rapide ascension en jouant le rôle principal dans La Fureur de vivre de Nicholas Ray, sorti en 1955 et qui devint le film phare des adolescents de l’époque[10]. Dean y incarne Jim Stark, un adolescent rebelle. Ce rôle le propulse « fer de lance » de toute une génération et fige à jamais, après sa tragique disparition, son image d'éternel adolescent fragile et révolté[11],[12]. Les autres interprètes sont Natalie Wood, Sal Mineo, Dennis Hopper et Jim Backus dans le rôle du père de Jim.

Pendant le film, James Dean se prend de passion pour les courses automobiles et achète sa première Porsche 356 Speedster 1500 Super, avec laquelle il gagne quelques courses.

 
Sur l'affiche du film Géant, de 1956.

Géant sort l’année suivant la mort de James Dean, en 1956. Dans un second rôle, il y partage l'affiche avec Elizabeth Taylor et Rock Hudson. Il joue le rôle de Jett, un employé de ranch, qui deviendra un magnat du pétrole. L'histoire relate 50 années de la vie d'une famille texane, les Benedict, dont la fille Luz s'éprend de Jett mais finit par le quitter du fait de son addiction à l'alcool[13]. Bien qu'il n'ait pas le rôle principal, la plupart des critiques de l’époque[Lesquelles ?] reconnaissent que Dean est incontestablement la star du film[réf. nécessaire].

C'est son dernier film, pour lequel il est également nommé meilleur acteur aux Oscars. Seulement deux semaines après la fin du tournage, James Dean meurt dans un accident de voiture, ce qui contraint la production à utiliser une autre voix pour terminer la postsynchronisation du film[réf. nécessaire].

 
Avec sa Porsche 356 Speedster 23F à Palm Springs en 1955.

Passionné de compétition automobile, James Dean excelle dans ses premières courses en terminant notamment deuxième à Palm Springs (Californie). Il achète plusieurs voitures sportives, dont une Porsche 550 Spyder, acquise pour 6 900 dollars et qu'il surnomme Little Bastard (« petit salaud »[14]).

 
Avec sa Porsche 550 Spyder n°130.

James Dean veut participer à une compétition automobile de Salinas, à 500 km de Los Angeles. Le , il part donc tôt de Los Angeles, au volant de sa nouvelle Porsche 550 Spyder n°130, avec son mécanicien Rolf Wütherich (en). Pendant le trajet, il est verbalisé par un contrôle de police de la California Highway Patrol pour excès de vitesse (105 km/h au lieu des 89 autorisés, 65 mph dans une zone à 55 mph)[15].

 
James Dean Memorial Junction, à l'intersection de la State Route 46 et de la State Route 41.

Venant de l'est sur la route 466 (actuelle California State Route 46 (en)), James Dean roule déjà depuis presque quatre heures en direction de Salinas, lorsque à un croisement proche de la petite bourgade de Cholame, un étudiant de 23 ans, Donald Turnupseed, arrive en face, au volant d'une Ford Custom Sedan, et braque pour tourner à gauche en lui coupant la priorité. James Dean n'arrive pas à éviter la collision. Le passager de la voiture Rolf Wutherich, heurte le tableau de bord avant d'être projeté hors de la voiture, avec quelques blessures graves à la mâchoire, à la hanche et au fémur. James Dean est tué sur le coup, à l'âge de 24 ans, du coup du lapin, tandis que l'étudiant s'en sort avec quelques hématomes[16]. La mort de l'acteur est annoncée à 17 h 59, le [17].

 
Monument sur le lieu de sa disparition.

James Dean venait de terminer le tournage de Géant, durant lequel, une clause de son contrat lui interdisait les courses automobiles et les conduites dangereuses. Il avait tourné peu de temps avant un clip pour la prévention routière, incitant les gens à rouler prudemment[18].

Le compteur de la voiture, retrouvé bloqué, marquait 115 miles (soit 185 km/h). Les publications du monde entier forgeront pendant une dizaine d'années le mythe et la « figure d'archange néo-romantique foudroyée » à 170 km/h[19].

 
Sépulture de Fairmount (Indiana).

Une enquête est ouverte trois jours plus tard à la Council Chamber de San Luis Obispo[20], où le jury du shérif-coroner délivre un verdict indiquant qu'il est entièrement en faute par sa vitesse, et que Turnupseed est innocent de tout acte criminel[21],[22]. Cependant, d'après un article du Los Angeles Times du , un ancien officier de la California Highway Patrol présent sur la scène de la collision, Ron Nelson[23], contredit les rapports que Dean conduisait à 90 mph, déclarant que la position du corps de Dean pourrait suggérer qu'il roulait à la vitesse légale de 55 mph (environ 90 km/h)[24].

James Dean est inhumé au Park Cemetery de Fairmount (Indiana).

Héritage et postérité

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Dans la culture populaire américaine est né un mythe autour de la malédiction de la voiture maudite (des admirateurs ayant acheté des pièces détachées auraient eu des accidents de voiture, plusieurs incidents auraient eu lieu lors d'expositions de la carcasse restaurée dans le cadre d'une campagne de sensibilisation de la vitesse), mythe forgé par celui qui a racheté l'épave de la Porsche, George Barris, customiseur et designer automobile[25].

 
Sur une attraction des États-Unis.

James Dean est l’un des cinq acteurs à avoir été nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur pour son premier rôle. Il est aussi le seul à avoir été nommé deux fois à titre posthume[26].

Précurseurs du phénomène rock du milieu des années 1950 aux États-Unis, Les films L'équipée sauvage, Graine de violence et La Fureur de vivre sont parmi les premiers à évoquer au cinéma la rébellion des adolescents et à mettre en scène l'avènement d'une Amérique différente[27],[28]. Depuis la sortie de La Fureur de vivre, de nombreux adolescents dans le monde ont idéalisé James Dean, voyant en lui la représentation du mal-être de la jeunesse à l’époque.

Des artistes comme Johnny Depp[29] et Nicolas Cage[30] déclarent avoir été influencés par James Dean. Elvis Presley, qui affirma dans un entretien qu’il « espérait avoir une carrière similaire à celle du jeune acteur »[31], connaissait toutes les répliques de ses films[32]. L'acteur River Phoenix a parfois été comparé à James Dean, non seulement pour son talent mais aussi du fait de sa mort tragique à l'âge de 23 ans[33].

James Dean laisse une trace jugée importante et intemporelle dans le monde du cinéma[34].

Statut d'icône et impact sur la culture populaire

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Quelques années après sa mort, sept mille lettres d'amour au nom de James Dean parvenaient encore quotidiennement au Warner Bros. Studios[35]. Ses fans continuent d'écrire et de téléphoner aux chaînes de télévision pour que ses films soient rediffusés. Plus de cinquante fan-clubs se créent. La pierre tombale, régulièrement fleurie et recouverte de marques de rouges à lèvres, est volée plusieurs fois. Les produits dérivés (photos, bustes, magazines plus ou moins fantaisistes[b], tee-shirts, etc.) connaissent un grand succès[9].

En 1990, Michel Berger et Luc Plamondon écrivent la comédie musicale La Légende de Jimmy, inspirée par la vie de James Dean, (la première a lieu le au théâtre Mogador à Paris). La chanson éponyme La Légende de Jimmy, interprétée par Diane Tell et issue de cet opéra-rock, fait donc aussi référence à James Dean.

Mémorial

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Buste devant le panneau Hollywood d'Hollywood à Los Angeles.

En 1977, un mémorial est érigé à Cholame, Californie, sur les lieux de son accident. Il est composé d’une sculpture stylisée de béton et d’acier inoxydable, réalisée au Japon, commandée par Seita Ohnishi, qui a elle-même choisi l’endroit pour l’édifier. Les dates et heures de naissance et de mort de l'acteur sont gravées sur la sculpture, avec une de ses phrases préférées, tirée du Petit Prince : « L’essentiel est invisible pour les yeux. »

Inspiré par la Triumph Thunderbird 6T de Marlon Brando dans L'Équipée sauvage, James Dean acheta une Triumph TR5 Trophy qui apparaît sur la série de photographies emblématiques réalisée par Phil Stern. Cette moto fut vendue après la mort de l'acteur, restaurée et enfin exposée à la James Dean Gallery de Fairmount.

Vie privée

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En 1955.

Souvent présenté comme homosexuel ou hétérosexuel, James Dean était vraisemblablement bisexuel[36],[37],[38],[39],[40],[41],[42],[43],[44].

William Bast, son colocataire lorsqu'il était étudiant, est connu pour avoir été son amant à cette époque et quelques années plus tard[45].

Parmi les relations hétérosexuelles de James Dean, on peut citer la danseuse Liz Sheridan[46], avec qui il a vécu à New York. Leur relation dure un peu plus d’un an. Celle-ci affirmera plus tard, dans sa biographie, que James Dean avait eu une relation avec le producteur Rogers Brackett[37]. Il sort ensuite avec Geraldine Page, sa partenaire dans L'Immoraliste. Cette relation dure seulement trois mois, car James Dean doit partir pour le tournage de À l’est d’Éden (East of Eden).

Il entretient aussi une relation avec l’actrice italienne Pier Angeli, qu'il rencontre sur le tournage de À l'est d'Eden, alors qu'elle tourne avec Paul Newman dans Le Calice d'argent. La mère de Pier Angeli s'oppose à cette relation : James Dean n'est pas croyant et elle ne supporte pas ses mauvaises manières, ce qui cause la rupture ; quelques jours plus tard seulement, on annonce les fiançailles de Pier Angeli avec le chanteur de charme Vic Damone. Il vit également une courte relation avec l'actrice Maila Nurmi, qui sera l'une des premières à révéler sa bisexualité aux journalistes[47], ainsi qu'avec l'actrice Ursula Andress, sa petite amie au moment de sa mort.

Plusieurs films (en particulier The James Dean Story, 1957, James Dean and me, 1995, James Dean: a portrait, 1996) dépeignant la vie de James Dean gomment sa bisexualité[37]. Dans les années 1950 et 1960, toutes les biographies de James Dean font de même, en raison de l'homophobie généralisée aux États-Unis à cette époque[48].

Dennis Hopper déclare dans le livre James Dean: Portrait of Cool de Leith Adams que contrairement aux allégations de certains de ses biographes James Dean n'a pas été homosexuel[49].

En 2000, Elizabeth Taylor avec qui il était devenu ami sur le tournage du film Géant, parlait de lui comme étant homosexuel dans un discours au GLAAD Media Awards[50].

Filmographie

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Cinéma
Film
Année Titre Titre original Réalisateur Rôle Remarque
1951 Baïonnette au canon Fixed Bayonets! Samuel Fuller le GI Doggie non crédité au générique
1952 La Polka des marins Sailor Beware Hal Walker le second boxeur non crédité au générique
1952 Qui donc a vu ma belle ? Has Anybody Seen My Gal? Douglas Sirk non crédité au générique
1953 L'Homme de bonne volonté
ou Un homme pas comme les autres
Trouble Along the Way Michael Curtiz un spectateur non crédité au générique
1955 À l’est d’Éden East of Eden Elia Kazan Cal Trask
1955 La Fureur de vivre Rebel Without a Cause Nicholas Ray Jim Stark
1956 Géant Giant George Stevens Jett Rink
Télévision

Théâtre

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Broadway

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Hors Broadway

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Télévision

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  • Father Peyton’s Family Theatre, Hill Number One (25 mars 1951)
  • The Web, Sleeping Dogs (20 février 1952)
  • Studio One, Ten Thousand Horses Singing (3 mars 1952)
  • Lux Video Theater, The Foggy, Foggy Dew (17 mars 1952)
  • Kraft Television Theater, Prologue to Glory (21 mai 1952)
  • Studio One, Abraham Lincoln (26 mai 1952)
  • Hallmark Hall of Fame, Forgotten Children (2 juin 1952)
  • The Kate Smith Show, Hounds of Heaven (15 janvier 1953)
  • Treasury Men In Action, The Case of the Watchful Dog (29 janvier 1953)
  • You Are There, The Capture of Jesse James (8 février 1953)
  • Danger, No Room (14 avril 1953)
  • Treasury Men In Action, The Case of the Sawed-Off Shotgun (16 avril 1953)
  • Tales of Tomorrow, The Evil Within (1er mai 1953)
  • Campbell Soundstage, Something For An Empty Briefcase (17 juillet 1953)
  • Studio One Summer Theater, Sentence of Death (17 août 1953)
  • Danger, Death Is My Neighbor (25 août 1953)
  • The Big Story, Rex Newman, Reporter for the Globe and News (11 septembre 1953)
  • Omnibus, Glory In Flower (4 octobre 1953)
  • Kraft Television Theater, Keep Our Honor Bright (14 octobre 1953)
  • Campbell Soundstage, Life Sentence (16 octobre 1953)
  • Kraft Television Theater, A Long Time Till Dawn (1er novembre 1953)
  • Armstrong Circle Theater, The Bells of Cockaigne (17 novembre 1953)
  • Robert Montgomery Presents the Johnson's Wax Program, Harvest (23 novembre 1953)
  • Danger, The Little Women (30 mars 1954)
  • Philco TV Playhouse, Run Like A Thief (5 septembre 1954)
  • Danger, Padlocks (9 novembre 1954)
  • General Electric Theater, I'm A Fool (14 novembre 1954)
  • General Electric Theater, The Dark, Dark Hour (12 décembre 1954)
  • U.S. Steel Hour, The Thief (4 janvier 1955)
  • Lux Video Theatre, The Life of Emile Zola (10 mars 1955)
  • Schlitz Playhouse of Stars, The Unlighted Road (6 mai 1955).

Distinctions

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Étoile du Hollywood Walk of Fame sur Hollywood Boulevard de Los Angeles.

Récompenses

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Nominations

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Films biographiques

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Plusieurs films biographiques lui sont consacrés :

Chansons

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Deux chansons francophones lui rendent hommage :

☆ 1981 : Il n'y a plus de géant à l'est d'éden, de Johnny Hallyday Composé par Michel Mallory

Notes et références

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  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. L'un d'eux, annonçant contenir un message d'outre-tombe de James Dean, se vend à cinq cent mille exemplaires.

Références

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  1. (en) William Bast, Surviving James Dean, Barricade Books, , p. 29.
  2. (en) Taylor Interview About Her AIDS Advocacy, The Daily Beast.
  3. a et b (en) Jane Patterson, James Dean. The Man, the Legend, Dennis Oneshots, , p. 6.
  4. (en) William Bast, Surviving James Dean, Barricade Books, , p. 18.
  5. a b et c Jean Tulard Dictionnaire du cinéma : Les acteurs, Robert Laffont, coll. « Bouquins », édition 2001.
  6. (en) Randall Riese, The unabridged James Dean : his life and legacy from A to Z, McGraw-Hill/Contemporary, , p. 60.
  7. The Broadway League, « The Immoralist – Broadway Play – Original | IBDB », sur www.ibdb.com (consulté le ).
  8. (en) Larry Kart, « Giant Legacy: The Hero That James Dean Created Still Lives », tribunedigital-chicagotribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b « Le mythe James Dean, émission d'Europe 1 le .
  10. « Un film mythique pour toute une génération... », Jean Tulard, Guide des films : Volume 2 F.O., Robert Laffont, coll. « Bouquins », édition 2002.
  11. http://www.lafactory.com/index.php/20050624999/DVD/la-fureur-de-vivre-nicholas-ray.html - consulté le 30 mars 2013.
  12. http://www.critique-film.fr/la-fureur-de-vivre/ consulté le 30 mars 2013.
  13. Jean Tulard, Le guide des films : volume 2 F.O., Robert Laffont, coll. « Bouquins », édition 2002.
  14. (en) Ronald Martinetti, The James Dean Story, Carol Publishing Group, , p. 164.
  15. (en) Lee Raskin, James Dean : At Speed, David Bull Publishing, , p. 116–118.
  16. (en) George Perry, James Dean, DK Publishing, , p. 14-15.
  17. Lieu de l'intersection et de l'accident: 35° 44′ 05″ N, 120° 17′ 04″ O.
  18. vivelapub, « Publicité sécurité routière James Dean », (consulté le ).
  19. Marceau Devillers, James Dean, République des Lettres, , p. 47.
  20. Warren N. Beath, The Death of James Dean, Grove/Atlantic, Incorporated, (ISBN 978-0-8021-9611-8, lire en ligne), p. 60
  21. Beath (2005) p. 164. "All conjecture was improper. The facts were that Jimmy had been in his proper lane, there was no evidence that his speed was a factor in the crash, and the other driver had crossed over into Jimmy's right of way. "The jury's verdict flew in the face of the accepted logic of highway accidents, which holds that when a left turn is executed in the face of oncoming traffic it is the turning driver who is responsible should a collision occur."
  22. Perry (2012) pp. 197. "The jury's verdict flew in the face of the accepted logic of highway accidents, which holds that when a left turn is executed in the face of oncoming traffic it is the turning driver who is responsible should a collision occur."
  23. Paul G. Roberts, Style Icons Vol 1 Golden Boys, Fashion Industry Broadcast, (ISBN 978-1-62776-032-4, lire en ligne), p. 60
  24. Steve Chawkins, « Remembering a 'Giant' Fifty years after James Dean's death, fans gather at the site of his fatal crash. », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  25. (en) Lee Raskin, James Dean : At Speed, David Bull Publishing, , p. 130,133-134.
  26. « César, Oscars, mode d'emploi ! », sur Allociné (consulté le ).
  27. http://www.jeudelouie.com/fileadmin/visuels/JDLO/Jeu_de_l_oui__e_-_Le_rock_dans_la_socie__te__.pdf - « (...) Mais ce sont surtout trois films qui vont contribuer à faire comprendre qu'une Amérique différente est en train de naître. "L'équipée sauvage" ("The Wild One") de Laslo Benedek en 1953, "La fureur de vivre" ("Rebel Without a Cause") de Nicholas Ray en 1955, puis "Graine de violence" ("Blackboard Jungle") de Richard Brooks la même année (...) » Extrait du dossier d'accompagnement de la conférence-concert "Le rock dans la société" - voir (bas de) page "Une musique rebelle I" - 8 avril 2011 ; consulté le 4 avril 2013.
  28. http://xwarluzel.free.fr/multi/include/memoire.pdf - Mémoire "Le rock : 50 ans de contestations" de Xavier Warluzel, 2006 ; voir pages 16 et 17 ; consulté le 4 avril 2013.
  29. « BBC - Press Office - Johnny Depp on James Dean on Radio 2 », sur www.bbc.co.uk (consulté le ).
  30. (en-GB) Ben Child, « Nicolas Cage at SXSW 2014: 'It really sucks being famous right now' », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  31. « Elvis Presley, une carrière hollywoodienne », sur LEFIGARO (consulté le )
  32. (en) Claudia Springer, James Dean Transfigured : The Many Faces of Rebel Iconography, University of Texas Press, , 248 p. (ISBN 978-0-292-71444-1, lire en ligne), p. 248.
  33. https://www.lesinrocks.com/2013/07/17/cinema/river-phoenix-11409689/ consulté le 7 juillet 2018.
  34. « Philippe Besson: Dans la vie de James Dean, l'icône intemporelle », sur Metro, (consulté le )
  35. Site du journal "Le Point", page sur la mort de Jams Dean.
  36. Notamment par Paul Alexander, dans James Dean: Boulevard of Broken Dreams, voir >(en) Claudia Springer, James Dean Transfigured: The Many Faces of Rebel Iconography, p. 37.
  37. a b et c (en) Claudia Springer, James Dean Transfigured: The Many Faces of Rebel Iconography, p. 37.
  38. (en) Ronald C. Fox, Current Research on Bisexuality, p. 259.
  39. Bientôt un film sur James Dean et sa bisexualité, Têtu.fr.
  40. (en) Jeffery P Dennis, Queering teen culture: all American boys and same-sex desire in film and television, p. 39.
  41. (en) Merl Storr, Bisexuality : A critical reader, Routledge, , 256 p. (ISBN 978-0-203-02467-6, OCLC 50553479, LCCN 98042140). .
  42. (en) Steven Petrow, What Is the Right Way to Come Out as Bisexual at Work?, The New York Times, 14 mai 2013.
  43. (en) Dean, James (1931-1955), An Encyclopaedia of Gay, Lesbian, Bisexual, Transgender and Queer Culture.
  44. (en) Roger Horrocks, Jo Campling, Masculinity in crisis: myths, fantasies, and realities, St. Martin's Press (1994), p. 154.
  45. Paul-François Sylvestre, « L’ami intime de James Dean met cartes sur table », sur l-express.ca, (consulté le ).
  46. (en) James Dean: Dream As If You'll Live Forever, Enslow Publishers, Inc., (2006) p. 56-57.
  47. Jimmy the kid.
  48. (en) Claudia Springer, James Dean Transfigured: The Many Faces of Rebel Iconography, p. 36.
  49. (es) « Dennis Hopper habla de James Dean », sur El Mundo, (consulté le ).
  50. GLAAD, « Elizabeth Taylor at the GLAAD Media Awards », (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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Documentaire

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Liens externes

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