Goris
Goris (en arménien : Գորիս), est une ville située au sud-est de l'Arménie, dans la région de Syunik.
Goris (hy) Գորիս | |
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Administration | |
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Pays | Arménie |
Région | Syunik |
Maire | Arouch Arouchanian (2017-)[1] |
Démographie | |
Gentilé | Goristsi |
Population | 23 074 hab. (2011) |
Densité | 458 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 39° 30′ 08″ nord, 46° 20′ 11″ est |
Altitude | 1 385 m Min. 1 250 m Max. 1 520 m |
Superficie | 5 039 ha = 50,39 km2 |
Fuseau horaire | UTC+4 |
Localisation | |
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Géographie
modifierSituation
modifierLa ville est située près de la frontière de l'Azerbaïdjan, et sur la route menant à l'Iran, à 254 km d'Erevan et à 67 km de Kapan, la capitale régionale[2]. Située à une trentaine de kilomètres de la frontière avec le Haut-Karabagh[3], la ville est traversée par la route M2 en direction d'Erevan au nord et de Kapan et de l'Iran au sud. La route M12 prend naissance au nord de la ville et mène à Chouchi et Stepanakert au Haut-Karabagh.
Verishen Akner |
Verishen Khndzoresk |
Khndzoresk | ||
(territoire non attribué) | N | Khndzoresk Hartashen | ||
O Goris E | ||||
S | ||||
(territoire non attribué) | Karahunj | Hartashen |
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Les montagnes du Zanguezour.
-
Route menant à Goris.
-
Cheminées de fée à Goris.
Topographie
modifierGoris est construite dans une cuvette au pied de collines et de montagnes verdoyantes. Son site très encaissé est dominé par des cheminées de fée (hautes de 10 à 20 m[4]) qui se sont créées sous l'action de l'érosion dans les tufs volcaniques. L'altitude y varie entre 1 250 et 1 520 m[2].
Hydrographie
modifierLa ville est située de part et d'autre de la Goris, un affluent du Vorotan[5].
Climat
modifierLe climat de Goris est de type continental.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −3 | −2 | 0 | 4 | 6 | 9 | 11 | 10 | 9 | 4 | 3 | −1 | 4,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 1 | 2 | 5 | 10 | 10 | 14 | 16 | 16 | 15 | 9 | 7 | 3 | 9 |
Précipitations (mm) | 6 | 12 | 18 | 36 | 48 | 33 | 6 | 12 | 9 | 24 | 15 | 15 | 19,5 |
Nombre de jours avec précipitations | 5 | 5 | 8 | 10 | 9 | 7 | 4 | 4 | 6 | 7 | 6 | 7 | 6,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
1 −3 6 | 2 −2 12 | 5 0 18 | 10 4 36 | 10 6 48 | 14 9 33 | 16 11 6 | 16 10 12 | 15 9 9 | 9 4 24 | 7 3 15 | 3 −1 15 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Territoire
modifierLa communauté couvre 5 039 hectares, dont :
- 4 035 ha de terrains agricoles ;
- 49 ha de terrains industriels ;
- 5 ha alloués aux infrastructures énergétiques, de transport, de communication, etc. ;
- 58 ha d'aires protégées ;
- 255 ha de forêts ;
- 28 ha d'eau[2].
Histoire
modifierInitialement fondée sur la rive gauche de la rivière locale et en partie constituée de bâtiments troglodytes[4], Goris est située sur la route médiévale du sel reliant le Nakhitchevan et le Zanguezour à l'Artsakh et à l'Asie centrale[5]. Après 1870, elle se développe sur la rive droite et devient la quatrième ville d'Arménie orientale[5]. Elle est par ailleurs le chef-lieu de l'ouiezd de Zanguezour, dans le gouvernement d'Elizavetpol[7]. La ville est ensuite un centre de la résistance à la soviétisation, menée par Garéguine Njdeh, jusqu'au [5]. À partir des années 1950, la ville se développe sans trop changer de plan urbanistique[5].
Ville de garnison, Goris s'est développée à l'époque soviétique, mais a conservé dans son centre des immeubles du XIXe siècle avec leurs balcons de bois caractéristiques[3]. Elle devient par ailleurs à la même époque le centre du raion du même nom au sein de la République socialiste soviétique d'Arménie[8].
Elle garde un rôle militaire important en raison de la proximité du Haut-Karabagh, même si elle a aussi souffert de destructions lors de la guerre ayant opposé l'Arménie à l'Azerbaïdjan à propos de ce territoire. En septembre 2023, la ville a accueilli les réfugiés venant du Haut Karabagh.
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Maison traditionnelle avec balcon de bois dans le centre de Goris.
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Immeuble avec balcon de bois à Goris.
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Carte de l'Arménie soviétique et de ses raions.
Politique et administration
modifierLa ville est dirigée par un maire (ou plus correctement le chef de la communauté) et un conseil de quinze membres élus pour quatre ans.
Économie
modifierL'économie de la ville repose principalement sur l'industrie (production d'électricité, aliments, textiles, aluminium, métaux, bois, etc.)[9].
Transports
modifierLa ville est dotée d'un aéroport, autrefois en liaison avec l'aéroport Erebouni d'Erevan[10]. Elle est traversée par la route magistrale 2 et par la route magistrale 12.
Démographie
modifierEn 2001, la population s'élevait officiellement à 20 840 habitants[11], mais des années d'émigration, principalement dans les années 1990, font penser qu'elle doit à peine dépasser les 10 000[12]. Elle compte toutefois officiellement 23 074 habitants en 2011[9].
Religion
modifierGoris est le siège du diocèse apostolique arménien du Syunik[19].
-
Siège du diocèse.
-
Saint-Grégoire-l'Illuminateur.
Tourisme
modifierLa ville possède deux musées :
- le musée local ;
- le musée Aksel Bakounts[4].
Jumelages
modifierVille | Pays | Période | ||
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Niasvij | Biélorussie | |||
Vienne[20] | France | depuis |
Personnalités nées à Goris
modifierNotes et références
modifier- (hy + en) « Central Electoral Commission of the Republic of Armenia » (consulté le ).Pour obtenir la page en anglais, cliquez en haut à droite sur « English » ; ensuite, dans le menu vertical de gauche, cliquez sur « Elections », puis sur « Head of Community » et sélectionnez la dernière élection correspondant à la communauté voulue.
- (hy) « Գորիս ք, », sur syunik.gov.am (consulté le ).
- Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Arménie, Petit Futé, 2009 (ISBN 9782746925342), p. 264.
- Sèda Mavian, Arménie, coll. « Guides Évasion », Hachette, Paris, 2006 (ISBN 978-2-01-240509-7), p. 200.
- Sèda Mavian, op. cit., p. 199.
- (en) « Goris », sur worldweatheronline.com (consulté le ).
- (en) Robert H. Hewsen, Armenia: A historical Atlas, The University of Chicago Press, Chicago et Londres, 2001 (ISBN 0-226-33228-4), p. 219.
- (en) Robert H. Hewsen, op. cit., p. 249.
- (hy + en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, « RA Syunik Marz », (consulté le ).
- Krikor Amirzayan, « L’Arménie envisage de relancer l’activité des petits aéroports au Sud du pays », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, (consulté le ).
- (hy + ru + en) ArmStat, RA 2001 Population and Housing Census Results, « RA Syunik Marz » (consulté le ).
- (hy) Nariné Avedyan, « Գորիսում մի 10 000 մարդ հազիվ մնացած լինի » (Il reste à peine 10 000 personnes à Goris) dans Jamanak, 13 juin 2006 [lire en ligne (page consultée le 25 octobre 2008)].
- (hy) « Հայաստանի հանրապետության բնակավայրերի բառարան, էջ 80 » (consulté le ).
- (ru) « Перепись населения СССР 1959 года — Армянская ССР »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur webgeo.ru (consulté le ).
- (ru) « Перепись населения СССР 1970 года — Армянская ССР »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur webgeo.ru (consulté le ).
- (ru) « Перепись населения СССР 1979 года — Армянская ССР »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur webgeo.ru (consulté le ).
- (ru) « Всесоюзная перепись населения 1989 г. — Численность городского населения союзных республик, их территориальных единиц, городских поселений и городских районов по полу (recensement de 1989, vol. 1, partie 1, tableau 3) », sur demoscope.ru (consulté le ).
- (hy + en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, « RA Syunik Marz », (consulté le ).
- (en) « Dioceses in Armenia », sur armenianchurch.org (consulté le ).
- « Historique du jumelage Vienne-Goris » (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :