Georges Cuvelier
Georges Cuvelier, né le dans le 5e arrondissement de Paris et mort le à Épinay-sur-Orge[1], est un coureur cycliste français, professionnel dans les années 1920.
Nom de naissance |
Georges Arthur Cuvelier |
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Naissance | |
Décès | |
Nationalité |
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Biographie
modifierCuvelier né a Paris le 26 octobre 1896, de parents exerçant la profession de bouchers et qui. s'établissent à Courbevoie, ou il passe sa jeunesse. A l'âge de 14 ans, Cuvelier entre dans une société d'escrime, de Courbevoie, laquelle s'adjoint plus tard une section de course à pied, puis une section cycliste, sous le nom de C.A. Courbevoisien. Après avoir commencé par l'escrime, Cuvelier continue par la course à pied. il est 5e d 'un championnat de course à pied des Tout Petits, organisé par L'Auto. Puis, lors d'une sortie cycliste de son club à Poissy, il dispute une épreuve et termine troisième[2].
Walter Rütt, sprinter allemand, vient s'installer à Courbevoie, et devient client de ses parents. Et, à force de voir presque journellement et d'entendre vanter ses exploits et ses gains, Cuvelier est pris de l'envie de courir et, en 1914, achète un vélo à boyaux, sans en avouer la destination à ses parents[2].
Au début de 1914, Cuvelier s'engage dans le Premier Pas Griffon, qui se dispute sur un circuit montant six fois le Cœur-Volant. A l'avant-dernier tour, Cuvelier casse sa fourche, alors qu'il est avec les hommes de tête. Un facteur lui prête, son vélo et Cuvelier rejoint ses camarades et termine deuxième. Il avoue à ses parents son aventure et obtient l'autorisation d'entrer au V.C.L., sous les couleurs duquel il gagne le Grand Prix de Neuilly, le Challenge Bertrand d'Aramon, Villiers-Meaux et retour, et termine 2e de Paris-Riva Bella, le dimanche qui précède la déclaration de la première guerre mondiale[2].
Mobilisé de 1915 a fin 1919, Cuvelier revient et ayant perdu le goût des, courses cyclistes, prend un magasin d'automobiles. En 1921, au cross-country de l'Intransigeant, il rencontre Francis Pélissier : « Pourquoi ne cours-tu plus ? lui dit il. Va donc voir Ruinart, il te donnera un Vélo ». Cuvelier revient tout à fait, par hasard, au cyclisme. Il triomphe à nouveau dans le trophée J.-B. Louvet, dans le challenge Salmson, dans une éliminatoire du trophée Wonder, puis, en 1922, dans Paris-Reims[2].
En 1923, il passe « pro », court le Tour de France pour la première fois, en enlève 5 étapes en deuxième catégorie, puis s'adjuge le Critérium des Aiglons. En 1924, il finit deux fois second d'une étape du Tour de France. En 1925, Cuvelier ne court presque pas[2].
Il devient directeur technique de l'équipe Cilo, en 1948, puis directeur technique de l'équipe de France en 1949.
Palmarès
modifierPalmarès amateur
modifier- 1914
- 3e de Paris-Nemours
- 1921
- Challenge Salmson
- 2e du Circuit d'Indre-et-Loire
- 3e du Critérium du Midi
Palmarès professionnel
modifier- 1923
- Critérium des Aiglons :
- Classement général
- 2e étape
- Critérium des Aiglons :
- 1924
- 3e du championnat de France sur route
- 10e de Paris-Tours
- 1925
- 3e du Critérium des Aiglons
- 1926
- 8e du Tour de France
- 1927
- 4e, 5e et 7e étapes du Tour de Catalogne
- 2e de Paris-Douai
- 3e du Tour de Catalogne
- 1928
- 2e du Grand Prix d'Issoire
- 5e de Paris-Tours
- 1929
- Tour du Sud-Est :
- Classement général
- 1re, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e étapes
- 3e de Paris-Le Havre
- Tour du Sud-Est :
Résultats sur le Tour de France
modifier4 participations
Notes et références
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
Liens externes
modifier
- Ressources relatives au sport :