Eugen Systems
Eugen Systems est une entreprise française de développement de jeux vidéo, domiciliée à Paris. Fondée en 2000, l'entreprise s'est spécialisée dans le jeu de stratégie en temps réel.
Eugen Systems | |
Création | 2000 |
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Personnages clés | Alexis Le Dressay Cédric Le Dressay |
Forme juridique | Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1] |
Siège social | Paris France |
Activité | Industrie vidéoludique |
Produits | Act of War: Direct Action |
Effectif | 21 |
SIREN | 415119858 |
Site web | eugensystems.com |
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Historique
modifierEugen Systems est fondé par Alexis et Cédric Le Dressay en 2000, année où le studio sort également son premier jeu, Times of Conflict.
En 2005, le studio collabore avec l'éditeur Atari pour le jeu Act of War: Direct Action. En 2010, c'est avec Ubisoft qu'ils développent R.U.S.E..
En 2012, Eugen Systems travaille avec Focus pour Wargame: European Escalation avant de trouver un nouveau partenaire, étranger cette fois-ci, Paradox Interactive pour Steel Division: Normandy 44 (qui sort en 2017).
Le 20 janvier 2022, Eugen Systems publie en accès anticipé Warno, un STR dont l'action se déroule pendant la Guerre froide. Le jeu est développé et publié intégralement par Eugen Systems[2].
Grève de 2018
modifierLe mercredi 14 février 2018, 21 salariés de l'entreprise se mettent en grève en accusant la direction de divers manquements au droit du travail notamment liés aux minima de salaires et à l'absence de cotisation de l'entreprise à la médecine du travail[3],[4],[5]. La grève est reconduite le lendemain[6]. C'est la première grève dans un studio de jeux vidéo français depuis celle chez Eden Games en 2011[6]. Le mouvement s'inscrit dans la durée[7].
La grève est évoquée le 6 mars 2018 à l'Assemblée nationale par le député Sébastien Leclerc (Les Républicains) qui la qualifie de « prise d'otage »[8]. Il est proche d'une élue épouse du PDG de l'entreprise et est accusé de conflit d'intérêts[9],[10],[11].
La grève prend fin après sept semaines de mobilisation, à la suite desquelles les grévistes déclarent continuer leur combat au conseil des prud'hommes[12].
Huit mois plus tard, le studio décide de licencier six de ses employés, tous anciens grévistes[13] soit un quart des effectifs (21 personnes) alors qu'elle en comptabilisait 50 en 2018[14].
Jeux développés
modifierNotes et références
modifier- Sirene (registre national des sociétés).
- « Warno ? War yes ! », sur www.factornews.com (consulté le )
- « Des employés d’Eugen Systems en grève – STJV », sur www.stjv.fr (consulté le ).
- « Déjà plus de trois semaines de grève chez Eugen Systems – STJV », sur www.stjv.fr (consulté le ).
- Maria Kalash et Netsabes, Le Salaire du labeur, 15 février 2018, Canard PC n°375.
- « Pour la première fois en sept ans, un studio de jeu vidéo français se met en grève ».
- ChewbieFR, Eugen Systems : une quatrième semaine de grève pour le studio français, 10 mars 2018, Jeuxvideo.com.
- Sébastien Leclerc - Question N° 6124 au Ministère du travail, nosdeputes.fr.
- William Audureau et Jérémie Baruch, Un député LR soupçonné de conflit d’intérêts après avoir critiqué une grève dans le jeu vidéo, 15 mars 2018, Le Monde.
- Jarod, Un député LR soupçonné de conflit d'intérêts après avoir dénoncé la grève d'Eugen Systems, 15 mars 2018, Gamekult.
- Anne Blanchard-Laizé, Lisieux. Y a-t-il eu conflit d’intérêts pour Sébastien Leclerc ?, 15 mars 2018, Ouest-France.
- « Jeu vidéo : fin d’une grève de 7 semaines chez Eugen Systems », Clubic.com, (lire en ligne, consulté le ).
- « Huit mois après sa grève, Eugen Systems licencie », gamekult.com, (lire en ligne, consulté le ).
- Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo, Eugen Systems licencie 6 travailleurs impliqués dans un conflit avec la direction (lire en ligne)
- Simon Priest, « Focus Home announces Act of Aggression from R.U.S.E. creator, GDC line-up », Strategy Informer, (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- (en) Site officiel