Edgar Tailhades
Edgar Tailhades, né le à Riols[1] (Hérault) et mort le à Nîmes (Gard), est un homme politique, avocat et résistant français. Il est sénateur-maire de Nîmes de 1947 à 1965, membre de la SFIO.
Président Conseil régional du Languedoc-Roussillon | |
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Conseiller régional du Languedoc-Roussillon | |
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Président de l'Académie de Nîmes | |
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Jean Thérond (d) | |
Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes | |
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Georges Richaud (d) Marcel Fontaine (d) | |
Sénateur de la Cinquième République Gard | |
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Sénateur de la Quatrième République Gard | |
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Maire de Nîmes | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Edgar Armand Louis Tailhades |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Georgette Tailhades (d) (de à ) |
Partis politiques | |
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Membre de |
Académie de Nîmes (- Nemausa (d) |
Biographie
modifierEdgar Armand Louis Tailhades naît dans une famille de modestes filateurs.
Il fait ses études secondaires au lycée de garçons de Nîmes, puis obtient une licence en espagnol et un DES en droit à Montpellier. Il est alors membre de la société félibréenne Nemausa[2].
Il adhère à la SFIO en 1925 et est élu la même année conseiller municipal de Nîmes dans l'équipe d'Hubert Rouger. En 1926, il devient le secrétaire général de la fédération du Sud-Est des Jeunesses socialistes. En 1928, il est choisi comme secrétaire général du comité électoral d'Henry Torrès, candidat socialiste aux élections législatives dans les Bouches-du-Rhône.
Avocat de formation, sa renommée le fait défendre aux assises lors de célèbres affaires criminelles de la région. Il est bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes en 1965 et 1966.
Il est élu en 1947 contre le maire sortant communiste, Léon Vergnole, grâce à une alliance SFIO, MRP et RPF qu'il maintient jusqu'à sa défaite de 1965 face au communiste Émile Jourdan et à Auguste Geysse.
Sous son mandat la ville de Nîmes vit la renaissance des activités tauromachiques et en particulier la mise en place de la feria notamment avec l'aide de son adjoint Claude Baillet.
Edgar Tailhades fut également sénateur du Gard de 1947 à sa mort en 1986 et président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon de 1974 à 1983.
Il est élu à l'Académie de Nîmes en 1952, à laquelle il appartient jusqu'à sa mort. Il en devient le président de 1970 à 1971.
En 1968, il épouse Georgette Chinour[3], future maire de Saint-Pons-de-Thomières et conseillère générale de l'Hérault[4].
Postérité
modifierUne école primaire porte son nom à Nîmes dans le quartier de Vacquerolles.
Notes et références
modifier- Mairie de Riols, « Acte de naissance n° 1 du 14/01/1904 page 153/175 5 MI 74/8 », sur AD Hérault (consulté le ) : « Edgar Armand Louis Tailhades, né le12 à 2 h du soir, fils de Edmond Tailhades répétiteur à Alais et de Bladié Berthe Louise »
- https://bulletin.academiedenimes.org/wp-content/uploads/2019/09/bulletin-1988.pdf, p. 137.
- Raymond Huard (avec la collaboration de Patrick Vazeilles et Serge Velay), « TAILHADES Edgar, Armand, Louis », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- Cuche, « Kleber sur le grill ! » , sur lagglorieuse.info, L'AGGLORIEUSE, (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Edgar Tailhades, un libéral, un humaniste, Nîmes, Lacour, 1991 (ISBN 2-86971-400-9).
- Roland Andréani, « Un maire socialiste dans une municipalité de droite : Edgar Tailhades (1947-1965) », dans Roland Andréani (dir.), Nouvelle histoire de Nîmes, Toulouse, Privat, (ISBN 2-7089-8340-7), p. 254-258.
- Jonathan Gusse, « Edgar Tailhades », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 151-155.
- Fabrice Sugier, « Tailhades Edgar (1904-1986) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.
Liens externes
modifier- Ressources relatives à la vie publique :