Ecques

commune française du département du Pas-de-Calais

Ecques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ecquois.

Ecques
Ecques
La mairie.
Blason de Ecques
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CA du Pays de Saint-Omer
Maire
Mandat
Brigitte Merchier
2020-2026
Code postal 62129
Code commune 62288
Démographie
Gentilé Ecquois
Population
municipale
2 171 hab. (2021 en évolution de +3,63 % par rapport à 2015)
Densité 172 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 40′ 15″ nord, 2° 17′ 14″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 80 m
Superficie 12,59 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fruges
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Ecques
Géolocalisation sur la carte : France
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Ecques
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Ecques
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ecques
Liens
Site web www.mairie-ecques.fr

La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937��habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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La commune, située à 12 km au sud de Saint-Omer (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction), se trouve à 250 km de Paris, à 64 km de Lille, à 50 km de Calais et Boulogne-sur-Mer, dans la vallée de la Melde et au pied du plateau d'Helfaut (milieu naturel remarquable).

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes d’Ecques
Helfaut Heuringhem
Bellinghem   Quiestède,
Roquetoire
Saint-Augustin

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 12,59 km2 ; son altitude varie de 25 à 80 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est drainée par quatre cours d'eau :

  • la Melde du Pas-de-Calais, d'une longueur de 15,29 km, qui prend sa source dans la commune d'Helfaut et se jette dans le bras de décharge de la lys oduel au niveau de la commune d'Aire-sur-la-Lys[3] ;
  • le ruisseau du bois fauchez du ravin d'ecques, d'une longueur de 9,97 km, qui prend sa source dans la commune de Dohem et se jette dans le Lauborne au niveau de la commune[4] ;
  • le Lauborne, d'une longueur de 3,46 km, qui prend sa source dans la commune et qui se jette dans la Melde du Pas-de-Calais au niveau de la commune[5] ;
  • le Château de Laprée, d'une longueur de 1,85 km, qui prend sa source dans la commune et qui se jette dans le Lauborne au niveau de la commune[6].

La commune abritait plusieurs puits artésien, dont au moins neuf alimentaient naturellement (sans pompe, avec un débit de plus de 1 m3/h) les cressonnières de M. Basseur, puis à la suite du creusement d'un forage, par l'entreprise Bonduelle (en 1970)[7]. La plupart des puits avaient le même exutoire, le Lauborne.

 
Réseau hydrographique d'Ecques[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 18 km à vol d'oiseau[10], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les Bruyères d'Ecques, d’une superficie de 59 ha et d'une altitude variant de 31 à 61 m. Cette ZNIEFF est une petite colline surplombant la vallée de la Lauborne et qui se compose d’argile de Louvil et de tuffeau de Saint-Omer, surmontée de sables et de grès d’Ostricourt. On y trouve la lande mésophile à callune commune et la bruyère cendrée[14].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[15].

Site Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa d'une superficie de 389 hectares et répartis sur 14 communes[17].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Ecques est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,6 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par les routes départementales D 77, D 189 et D 201 et est limitrophe de la sortie no 4 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[23].

Transports

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La commune se trouve à 12 km, au sud, de la gare de Saint-Omer, située sur les lignes de Lille aux Fontinettes et de Saint-Omer à Hesdigneul, desservie par des trains TER Hauts-de-France[24].

Les transports, notamment scolaires, sont assurés par Mouvéo, le service de transports en commun de l'agglomération de Saint-Omer.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes suivantes : Hescha en 1088 ; Escha en 1123 ; Esca en 1139 ; Eca vers 1140 ; Ekae en 1159 ; Eska en 1179 ; Heka en 1181-1185 ; Heska en 1190-1198 ; Eske en 1225-1227 ; Elske en 1254 ; Eska en 1270 ; Ekes au XIIIe siècle ; Esque en 1505 ; Esk en 1560 ; Esques-lez-Westecques en 1679[25],[26] ; Ecque en 1793 et Ecques depuis 1801[1].

Ernest Nègre voit dans le nom d'Ecques le germanique aski « frêne », qui est une formation que l'on retrouve dans quelques communes de la région : Acq, Ascq et Aix-en-Issart[25].

Écques en picard et Eske en néerlandais.

Histoire

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Moyen Âge

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En 1159, l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer possède une ferme à Houlle, laquelle devait des redevances à Walter, fils d'Hugues d'Ecques[27].

Plusieurs « terriers » anciens dont le « terrier d'Ecques »[28] daté de 1613 et d'autres comprenant des éléments généalogiques sont conservés dans le fonds d'archives locales de la bibliothèque de la communauté d'agglomération de Saint-Omer[29]. Le plus ancien date de 1535[30].

Temps modernes

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Ecques était le siège d'une seigneurie principale portant le nom de la commune. À côté de celle-ci, existaient des fiefs donnant au détenteur le nom de seigneur comme le fief de Mussen.

Seigneurs de Mussen à Ecques

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  • François de Bacquelrode, écuyer, est seigneur de Mussen vers 1700. Il a épousé Antoinette Waresquiel. Leur fille Antoinette Albertine se marie le à Lille avec Claude François de Wazières, né à Marquette-lez-Lille en août 1676 (baptisé le ), écuyer et seigneur d'Hollebecque sur Marquette. Il est le fils de Jean André François de Wazières, chevalier, seigneur de Beaupré (sur Haubourdin), capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille, échevin, mayeur, rewart (chargé de la police) de Lille, et de Marie Jeanne Henriette de Vicq. Claude François accède à la bourgeoisie de Lille le [31].
  • Claude François Joseph de Wazières, écuyer, fils de Claude François et d'Antoinette Albertine de Bacquelrode, récupère la seigneurie de Mussen.Il nait à Marquette-lez-Lille le et meurt à Ecques le . Il épouse Jeanne Thérèse Penant, fille de Martin et de Marie Joseph Lheureux. Née en 1698, veuve de de Nicolas Joseph Ogier, elle meurt le [32].
  • François Joseph de Wazières, écuyer, succède à son père Claude François Joseph dans la seigneurie de Mussen. Il est le dernier seigneur du lieu en raison de la Révolution française, qui supprime les titres de noblesse et/ou de féodalité. Il nait à Ecques le et meurt à Brême (émigration française) le 3 juin 1793 ou 1797. Il épouse à Saint-Omer le Marie Angélique Louise Joseph de Vitry, fille de Philippe Hippolyte Joseph, seigneur de Malfiance (sur Reclinghem?) et de Marie Louise Françoise de Poucques. Née le , elle meurt le , à 76 ans. Leur fils Louis Jean Baptiste Joseph (1774-1853) va hériter du titre de comte de Wazières et va habiter avec son épouse Thérèse Charlotte Thérèse Sion au château du Vert-Bois à Bondues[33]. Le titre de comte de Wazières va se transmettre jusqu'à Gaston Louis né à Douai en 1852; les de Wazières restent présents à Ecques jusqu'au milieu du XIXe siècle[34]. Un descendant Jules Louis Joseph (1820-1880), né à Ecques, mort au Vésinet, capitaine au 2e régiment de voltigeurs de la garde impériale (sous le Second Empire) a été chevalier de la Légion d'honneur, et membre de 3e classe de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie[35].

Révolution française et Empire

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La commune, instituée par la Révolution française, absorbe en 1799 celle de West-Ecques[36]

Époque contemporaine

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Le village, durant la Seconde Guerre mondiale a été victime de plusieurs bombardements. En effet, il a pendant des mois représenté une menace pour Londres à cause des missiles lancés depuis l'actuel château d'eau.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

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Ecques était membre de la communauté de communes de la Morinie, créée en 1994.

Compte tenu de la réforme territoriale, la petite taille de cette intercommunalité lui imposait de se regrouper avec une ou des autres structures intercommunales[37],[38].

C'est dans ce cadre qu'elle a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO), dont est désormais membre la commune.

Circonscriptions administratives

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Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Aire-sur-la-Lys[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Ecques intègre le canton de Fruges[39].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 ? Abel Beauvois    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 mars 1965 Euloge Tourneur SFIO Ingénieur retraité
mars 1965 ? Casimir Héricourt   Instituteur honoraire
mars 1977 mars 2001 Michel Billet   Directeur d'école
mars 2001 mars 2008 Philippe Fardoux PS Instituteur
mars 2008 21 janvier 2015[41],[42] Yves Bertin DVG Enseignant spécialisé retraité
Mort en fonction
3 février 2015 En cours
(au 15 février 2022)
Brigitte Merchier DVG Cadre retraitée de l'Éducation nationale[43]
1re vice-présidente de la CC de la Morinie (2015 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[44],[45],[46]

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire[47].

Population et société

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Démographie

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Ses habitants sont appelés les Ecquois[48] et leur nom jeté ou sobriquet est : chés agaches d'Écques (« les pies d'Ecques »).

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

En 2021, la commune comptait 2 171 habitants[Note 5], en évolution de +3,63 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9069751 0981 0941 2191 2021 2871 3341 361
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2901 3021 3531 3021 3271 3351 3811 3101 241
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2221 2101 1541 0891 0981 1051 1411 0371 076
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0471 1081 1241 2951 6371 7811 8991 9002 004
2015 2020 2021 - - - - - -
2 0952 1782 171------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 054 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 51,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,5 
90 ou +
2,8 
4,1 
75-89 ans
7,2 
17,4 
60-74 ans
15,7 
23,2 
45-59 ans
19,8 
20,2 
30-44 ans
20,7 
12,7 
15-29 ans
14,1 
21,0 
0-14 ans
19,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

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Le 14 juillet a lieu une course à pied : les Foulées ecquoises, suivie au soir d'un feu d'artifice sur le terrain de football de la commune et d'une marche aux flambeaux.

Le foyer rural fédère différentes actions sportives et culturelles (club de tir à l'arc, boules, bals folks, contes).

L'automne venu, l'association Alternative monte le festival de musique d'Ecqu'ouvertes depuis 2004[54].

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
Coupé : au 1er d'azur à un soleil couchant d'or, au 2d de sinople à un épi de blé feuillé d'or posé en bande ; à la divise du même brochant sur la partition chargée d'une église du même issant d'un trait courbé vers le chef, le clocher brochant sur l'azur ; le tout enfermé par une bordure d'or chargée de dix feuilles de chêne de sinople, deux affrontées en chef, trois montantes aux flancs et deux adossées en pointe[58].
Détails
Adopté le .

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Melde du Pas-de-Calais (E3610750) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - ruisseau du bois fauchez du ravin d'ecques (E3610820) » (consulté le )
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Lauborne (E3610800) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Château de Laprée (E3610810) » (consulté le )
  7. rapport BRGM dec 1972, PDF, 35 pp
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Ecques et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « ZNIEFF 310013771 - Les Bruyères d'Ecques », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310013266 - La moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
  17. « Natura 2000 FR3100487 - Pelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  24. « Distance entre la commune et la gare de Saint-Omer », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  25. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 731
  26. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, Imprimerie nationale de Paris, , 499 p. (lire en ligne), p. 130.
  27. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1159.
  28. Extraits du Terrier d'Ecques, Antiquaires de la Morinie
  29. Série 2G qui regroupe les archives du chapitre de Saint-Omer, qui inclut divers cueilloirs et terriers de la proche campagne de Saint-Omer où le Chapitre avait des possessions.
  30. conservé sous la cote 2.G.2317, date de 1613. Il est donc intéressant, car antérieur aux registres paroissiaux, qui débutent en 1626
  31. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.289-293 (lire en ligne).
  32. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.293 (lire en ligne).
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  38. Marion Clauzel, « Communauté de communes de la Morinie : l’impossible redécoupage : La refonte des collectivités territoriales fait causer au sein de la Morinie. Même si aucune décision n’a encore été prise en conseil municipal, même si on ne connaît pas encore le seuil critique du nombre d’habitants exigé par la nouvelle réforme, les cartes sont bel et bien en train d’être battues », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  54. Bruno Delannoy, « Musique et culture sont des mots qui vont bien ensemble à D’Ecqu’ouvertes. En douze ans, le Festival d’Ecq’ouvertes n’a pas pris une ride. De l’aveu de son programmateur, c’est même à chaque fois mieux. Il n’est pas le seul à le penser. La programmation de samedi 29 octobre a fait danser les foules. De quoi attendre avec impatience le treizième opus. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. Bruno Delannoy, « Soixante pages pour décortiquer l’histoire de l’église Saint-Nicolas, à Ecques Commune et agence d’urbanisme et de développement de Saint-Omer ont présenté le petit dernier des « Focus ». Il est consacré, dans le détail, à l’église paroissiale Saint-Nicolas. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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