Clélie Barbieri
Clelia Barbieri (San Giovanni in Persiceto, - San Giovanni in Persiceto, ) est une religieuse italienne fondatrice des Sœurs Minimes de Notre-Dame des Douleurs et considérée comme sainte par l'Église catholique. Elle est la plus jeune fondatrice d'un institut religieux de l'histoire de l'Église.
Clélia Barbieri | |
Sainte, catéchiste, fondatrice | |
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Naissance | San Giovanni in Persiceto, États pontificaux |
Décès | (à 23 ans) San Giovanni in Persiceto, royaume d'Italie |
Nationalité | Italienne |
Ordre religieux | Fondatrice des Sœurs Minimes de Notre-Dame des Douleurs |
Vénéré à | San Giovanni in Persiceto, Santuario Santa Clelia
via Budrie 86 |
Béatification | Rome par Paul VI |
Canonisation | Rome par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique romaine |
Fête | 13 juillet |
Attributs | crucifix |
Saint patron | catéchistes, personnes persécutées pour leur foi |
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Biographie
modifierEnfance
modifierClelia est né à Le Budrie de San Giovanni, hameau de San Giovanni in Persiceto près de Bologne, le . Ses parents, Giuseppe Barbieri et Giacinta Nannetti forment un couple uni et profondément chrétien même si Giuseppe est issu d'un milieu très pauvre alors que son épouse vivait avant son mariage dans une certaine aisance.
La petite Clelia perd son père alors qu'elle vient d'avoir 8 ans, et connaît ainsi très jeune de grandes difficultés. Toutefois, aidée par une sensibilité religieuse précoce, elle peut faire sa première communion le et dès lors met sa foi au service des plus pauvres, en leur apportant son aide, et en enseignant le catéchisme.
Fondation
modifierLe , malgré son manque total de ressources, elle réunit auprès d'elle trois compagnes, elles s'installent dans une maison près de l'église paroissiale après quelques démarches difficiles dues aux remous qui suivent l'Unité Italienne.
Ces jeunes femmes se donnent pour but l'éducation de la jeunesse (instruction générale et catéchisme), l'assistance aux pauvres et autres délaissés, et le soin des malades.
Le petit groupe de base s'élargit rapidement, petit à petit, les populations se mettent à considérer Clelia comme guide, et l'appelèrent Madre (mère). Elle n'a que 22 ans.
On l'appelle ainsi jusqu'à sa mort, prématurée. À peine deux ans plus tard, elle meurt de la tuberculose.
Elle dit à ses sœurs avant de mourir : « Je m'en vais, mais je ne vous abandonnerai jamais. Vous verrez, quand dans le champ près de l'église s'élèvera la nouvelle maison, je n'y serai plus... vous serez de plus en plus nombreuses sur toute la terre pour travailler à la Vigne du Seigneur. Il viendra le jour où, à Le Budrie, arriveront des multitudes avec carrosses et chevaux.. » [1]
Et encore : « Je m'en vais au paradis, et toutes les sœurs de notre famille qui mourront auront la vie éternelle »[2]
Actuellement, sa fondation est active en Italie, en Inde et en Tanzanie avec environ 1 300 sœurs réparties en 35 maisons.
Béatification, canonisation
modifierClélia Barbieri est béatifiée le par le Pape Paul VI puis canonisée le par le Pape Jean-Paul II. Sa fête est le 13 juillet
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- (it) Biographie de la sainte, Santi e Beati
- (it) Sainte Clélie Barbieri : biographie, homélies de béatification et de canonisation, Dicastère pour la Cause des Saints
- (it) Sanctuaire de Clelia Barbieri
Notes et références
modifier- (it) Io me ne vado ma non vi abbandonerò mai ... Vedi, quando là in quel campo d'erba medica Accanto alla chiesa, sorgerà la nuova casa, io non ci sarò più... Crescerete di numero e vi espanderete per il piano e per il monte a lavorare la vigna del Signore. Verrà giorno che qui alle " Budrie " accorrerà tanta gente, con carrozze e cavalli...
- (it) Me ne vado in paradiso e tutte le sorelle che moriranno nella nostra famiglia avranno la vita eterna.