Charles-Jean Cesbron-Lavau
Charles-Jean Cesbron-Lavau est un manufacturier et homme politique français, né le à Chemillé (Maine-et-Loire), où il est mort le 12 septembre 1839.
Député de Maine-et-Loire Deuxième législature de la Seconde Restauration | |
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Maire de Cholet | |
Conseiller général de Maine-et-Loire |
Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Chemillé |
Nationalité | |
Activités | |
Famille | |
Enfant | |
Parentèle |
Jules Cesbron-Lavau (d) (petit-fils) |
Religion |
catholique |
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Parti politique |
Biographie
modifierOrigines et famille
modifierCharles-Jean Cesbron-Lavau naît le à Chemillé dans le quartier Saint-Pierre[1].
Issu de la famille Cesbron, ancienne famille de la haute bourgeoisie de l'Anjou[2], il est le fils de Michel-François Cesbron, marchand — sieur des Essarts et des Hermes, qui devient conseiller général de Maine-et-Loire sous le Premier Empire — et de son épouse Jeanne-Charlotte Briaudeau[1].
Il est parent d'Ernest Cesbron, de l'officier vendéen Jean-Baptiste-Guillaume Cesbron d'Argonne et du général vendéen Augustin de Hargues.
Il épouse Julie Moricet[3], dont le frère, officier vendéen, est fusillé par les républicains en 1796[4], et qui est cousine par sa mère, née Tharreau, de Jean-Victor Tharreau et de François-Charles Tharreau. Le couple a un fils, Charles Cesbron-Lavau, né en 1791 à Cholet.
Carrière
modifierCharles-Jean Cesbron-Lavau succède à son père dans la direction d'une importante fabrique de toiles et de mouchoirs. Il est maire de Cholet au cours de l'année 1815.
Il est élu le député de Maine-et-Loire, avec 123 voix sur 230 votants et 258 inscrits, contre François-Régis de La Bourdonnaye, qui n'en obtient que 100. Charles-Jean Cesbron-Lavau vote, dans la législature, avec les royalistes constitutionnels[5],[6]. Son mandat s'achève le [6].
Il obtient une médaille d'argent à l'Exposition de 1823[réf. nécessaire], est président du tribunal de commerce de Cholet, puis juge de paix du canton de Chemillé de 1832 à 1839[3].
Mort
modifierCharles-Jean Cesbron-Lavau meurt le , dans le quartier Saint-Léonard[3].
Notes et références
modifier- « Registres paroissiaux vue 46/561 - Chemillé Saint-Pierre », sur recherche-archives.maine-et-loire.fr, rédaction du 11 novembre 1763 (consulté le ) : « [écriture manuscrite difficilement lisible] Le onzième jour de novembre 1763 a été baptisé […] Charles Jean né aujourd'hui fils de Michel Cesbron, marchand, et de Mlle Jeanne Charlotte Briaudeau, son épouse… »
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. IX. Cas-Cha., 1910
- « Archives 1839-1850 de la commune de Chemillé, Maine-et-Loire, vue 12/231, acte no 63 », sur recherche-archives.maine-et-loire.fr (consulté le ) : « Le […] neveux du défunt […] ont déclaré que Monsieur Charles-Jean Cesbron-Laveau, juge de paix du canton de Chemillé, âgé de 75 ans, né et demeurant en cette commune, fils de feu M. Michel Cesbron et de feue Dame Jeanne-Charlotte Briaudeau, et veuf de Dame Julie Moricet, est décédé hier à 4 h de l'après-midi, en sa demeure, sise en cette ville, quartier Saint-Léonard… »
- Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, Volume 5, 1905
- « Il était une fois les maires de Cholet », sur geneanet, (consulté le )
- « Charles, Jean Cesbron-Lavau - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Charles-Jean Cesbron-Lavau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, Grands Notables du Premier Empire : notices de biographie sociale, 1983
- Geoffrey Ratouis, Il était une fois les maires de Cholet, Cholet, Courrier-de-l'Ouest, coll. « Histoire »,
Liens externes
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