Caius Coelius Caldus

consul romain en 94 av. J.-C.

Caius Coelius Caldus est un homme politique de la République romaine, appartenant à la mouvance des populares. Avec l'aide de Titus Manlius Mancinus, il contribue à l'accession de Marius à son premier consulat. Il est lui-même ensuite consul en 94 av. J.-C.

Caius Coelius Caldus
Denier émis en 53 av. J.-C.
Fonctions
Consul
avec Lucius Domitius Ahenobarbus
Triumvir monetalis
Sénateur romain
Tribun de la plèbe
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Caius Coelius Caldus (d)
Lucius Coelius Caldus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Biographie

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Homo novus, il est le premier de sa famille à accéder au cursus honorum. Lors de son tribunat de 107, lui et le tribun Mancinus font alliance avec Marius, afin de faire élire ce dernier à son premier consulat[1]. Mancinus fait également voter une loi transférant la direction de la guerre de Jugurtha, alors assumée par Quintus Caecilius Metellus Numidicus, à Marius qui la terminera[2], s'en servant ensuite comme d'un tremplin dans sa carrière politique. Toujours au cours de ce tribunat, Caldus est l'auteur d'une loi, la lex caelia tabellaria[3], qui introduit le vote à bulletin secret lors des procès de haute trahison[4], ce qui réduit le contrôle de la noblesse sur ce type de scrutin.

Il est préteur en 99, puis propréteur dans la province d'Hispanie citérieure.

En 95, Caldus est élu au consulat pour 94, avec Lucius Domitius Ahenobarbus pour collègue. Quoiqu'il soit homo novus, il bat deux candidats qui lui étaient supérieurs par leur noblesse[5].

Notes et références

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  1. Jean-Michel David, La République romaine de la deuxième guerre punique à bataille d'Actium. 218-31. Nouvelle histoire de l'Antiquité, 7, Points Seuil, 2000, p. 156.
  2. Salluste, Guerre de Jugurtha, LXXIII
  3. Cicéron, De Legibus, III, 16.[1]
  4. Jean-Michel David, op. cit., 156
  5. Quintus Tullius Cicero, De petitione consulatus, 11