Amerrissage

atterrissage d'un aéronef sur un plan d'eau

L’amerrissage est, à l'origine, le mouvement par lequel un hydravion se pose à la surface de l'eau (mer, lac ou fleuve). Le terme d'amerrissage désigne également un « atterrissage » d'urgence sur un plan d'eau. Cette situation est systématiquement instruite aux passagers au départ de chaque vol commercial.

Amerrissage d'une capsule Apollo (mission Apollo 15).
Un Airbus A320 dans les eaux de l'Hudson, le (vol US Airways 1549).

Par analogie, le domaine de l'astronautique qualifie également d'amerrissage la prise de contact d'un engin aérospatial avec la surface de l'eau (mer ou océan). Le terme correspondant en anglais est splash-down.

Amerrissage d'urgence

modifier

On parle d'amerrissage d'urgence lorsqu'un aéronef est contraint d'amerrir afin de tenter d'éviter une catastrophe aérienne. Pour les pilotes de chasse, un simulateur nommé Dilbert Dunker entre en service en 1944.

Exemples d'amerrissages d'urgence

modifier

Procédure UIT OACI pour aéronef en détresse[2]

modifier
  • Un aéronef en détresse survolant une zone océanique devrait, conformément aux procédures de l'OACI, informer l'autorité chargée du contrôle du trafic aérien qu'il est en détresse sur la fréquence utilisée aux fins du contrôle du trafic aérien ;
  • Si un amerrissage forcé est probable, l'autorité chargée du contrôle du trafic aérien en informe immédiatement le centre de coordination de sauvetage approprié. Le centre de coordination de sauvetage avertit à son tour les navires qui sont en mesure de prêter assistance ;
  • Lorsqu'ils sont alertés, les navires doivent établir, si possible, une veille à l'écoute sur la fréquence 4 125 kHz. S'ils ne sont pas en mesure d'utiliser la fréquence 4 125 kHz, les navires doivent établir une veille sur la fréquence 3 023 kHz ;
  • L'aéronef essaie dans un premier temps d'établir des communications sur la fréquence 4 125 kHz ; s'il n'arrive pas à entrer en contact, il tente alors d'établir des communications sur la fréquence 3 023 kHz ;
  • Si un amerrissage forcé n'est plus nécessaire, l'aéronef notifie qu'il n'y a plus de situation de détresse suivant la procédure prévue aux termes des dispositions de l'UIT/OACI.

Notes et références

modifier
  1. Ricardo Moraes, « Amerrissage d’un Boeing 737-200 Cargo à Hawaï », sur air-journal.fr, (consulté le ).
  2. Manuel de recherche et de sauvetage à l'usage des navires de commerce de l'Organisation maritime internationale.

Voir aussi

modifier
 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : Amerrissage d'urgence.

Sur les autres projets Wikimedia :