Amable de Courtais

personnalité politique française

Le vicomte Amable Gaspard Henri de Courtais (ou Aimable), né le à Montluçon et mort le (à 87 ans) à Doyet, est une personnalité de la Deuxième République et du département de l’Allier.

Amable de Courtais
Le général de Courtais.
Fonctions
Député français
Conseiller général
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
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DoyetVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
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Grade militaire
Distinction
Archives conservées par

Biographie

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Il appartenait à une famille bourbonnaise installée à Doyet depuis plusieurs générations, par le mariage de Gilbert de Courtais avec Isabeau de La Souche, héritière du fief et du château de la Souche. La famille possédait aussi à Doyet le château de la Chassignole[2].

Il entre à l'École militaire de Fontainebleau le et est nommé sous-lieutenant au 7e régiment de Dragons le . Il participe aux dernières campagnes de l’Empire et reçoit la légion d'honneur en 1813. Il sert dans l’armée de la Restauration d'abord dans les hussards de la Garde Royale et fait chevalier de l'ordre militaire de Saint Louis en 1816, puis major au 5e régiment de hussards à partir de 1821, avant de prendre sa retraite comme chef d'escadron de cavalerie le . Député sous la monarchie de Juillet (élu en 1842 et 1846), il siège parmi les républicains radicaux. Il est nommé général, commandant de la Garde nationale après la Révolution française de 1848.

Il est élu député à l’Assemblée nationale constituante en . Son indécision face aux manifestants parisiens du 15 mai 1848, lui vaut d'être mis en accusation, démis de ses fonctions (le ), arrêté, et traduit devant la Haute Cour de Bourges pendant l'hiver 1849. Il est finalement acquitté et reprend son siège à l’Assemblée. Il se retire ensuite à Montfermeil (propriété à l’angle de la rue de Gagny et la rue Victor Hugo). En 1871, il est élu conseiller général de l’Allier et devient président du conseil général. Il meurt le à la Chassignole[2], à Doyet (Allier)[3].

Le principal boulevard de Montluçon, qui ceinture la vieille ville à l'ouest, au sud et à l'est, porte son nom. Un boulevard l'honore également à Moulins. Un monument rappelle son souvenir à Doyet, placé dans l'enceinte du vieux cimetière où se trouve également son mausolée, à côté de la place de l'église.

 
 

Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a et b René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN 2-84494-199-0), p. 444.
  3. Noël Lucien, Montfermeil et sa région, tome VI, p. 47-53

En savoir plus

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Bibliographie

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  • A. Lourtioux, Le Général du peuple. Vie du général de Courtais, ancien député de Montluçon, Montluçon : A. Thorinaud, 1902.
  • Jean Cornillon, Deux bienfaiteurs de l’Humanité : le général Amable-Gaspard-Henri de Courtais et sa femme, née Marie-Pierre-Anne-Félicité-Rosalie Buhot, Bull. Amis de Montluçon, no 15, 1931.
  • Dictionnaire des Parlementaires français, disponible en ligne assembleenationale.fr, consulté le
  • Notre Bourbonnais, bulletin de la Société bourbonnaise des études locales, no 36, .
  • Ferdinand Dubreuil, J’ai vu mourir sainte Barbe au pays des mineurs, 1952.
  • Georges Rougeron, Amable-Gaspard-Henri de Courtais (coll. Biographies départementales. 13), Montluçon : Impr. Typocentre, 1967, 12 p.
  • Monique Kuntz et Georges Frélastre, Hommes et femmes célèbres de l'Allier, Paris, Bonneton, , 160 p. (ISBN 2-86253-189-8)

Liens externes

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