Amélie Suard
Amélie Suard, née Panckoucke à Lille le et morte à Paris le [1], est une femme de lettres et salonnière française.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Amélie Panckoucke |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Fratrie | |
Conjoint |
Biographie
modifierSœur de l’éditeur Charles-Joseph Panckoucke, Amélie Panckoucke épousa l’homme de lettres Jean-Baptiste Suard le .
Elle a correspondu avec Condorcet avec lequel elle était très liée et auquel elle a même donné des conseils de cœur de 1771 à 1773. Visiteuse de Ferney, elle fut également en correspondance avec Voltaire. Elle tenait, le mardi et le samedi, un salon littéraire, qui fut fréquenté par Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, l’abbé Guillaume-Thomas Raynal, l’abbé André Morellet, François de Pange, Pierre Daunou, les frères André Chénier et Marie-Joseph Chénier, les deux Trudaine, Vittorio Alfieri, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et Nicolas de Condorcet, et qui avait grande influence sur les nominations à l’Académie française, à commencer par celle de son mari, titulaire du fauteuil 26.
Œuvres
modifier- Essais de mémoires sur M. Suard (1743-1830), Paris, Firmin Didot, 1820
- Correspondance inédite de Condorcet et Mme Suard (1771-1791), Éd. Élisabeth Badinter, Paris, Fayard, 1988 (ISBN 2213021643)
Bibliographie
modifier- Jules Bertaut, Égéries du XVIIIe siècle : madame Suard, madame Delille, madame Helvétius, madame Diderot, mademoiselle Quinault, Paris, Plon 1928.
Notes et références
modifierLiens externes
modifier
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :